Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Bonjour, bienvenue sur la CRTV de notre émission Bourse, où les présidents de Société Côté viennent nous commenter leurs résultats, exposer leur stratégie.
00:18Aujourd'hui en visio, c'est Larry Abensur, le président de Biosinex. Larry, bonjour.
00:23Bonjour.
00:24Alors Biosinex est un leader de la détection, de tests diagnostiques rapides.
00:32Pouvez-vous nous rappeler quelles sont les principales pathologies que vous traitez ?
00:37Essentiellement, bonjour d'abord, merci de me recevoir.
00:41Donc essentiellement, ce sont des tests pour dépister des maladies infectieuses, que ce soit sexuellement transmises, respiratoires.
00:50Là, on a connu le Covid, on dépiste la grippe, l'angine, enfin toutes sortes, voilà, toutes ces maladies et puis aussi d'autres d'ailleurs.
01:01Et l'avantage, c'est qu'effectivement, ce sont des tests très rapides, très simples à utiliser et qui sont très faciles à mettre en œuvre dans des dépistages de terrain, même à grande échelle, comme on l'a connu.
01:13Et qui sont très utiles. Alors, rentrons dans le vif du sujet. Vous venez de publier des résultats de 2024.
01:20Le chiffre d'affaires est en progression de 9% à 101,2 millions d'euros.
01:25Mais l'EBE, c'est-à-dire l'excédent brut d'exploitation, que vous utilisez comme un indice de performance dans votre communication financière,
01:32est encore lourdement déficitaire, à moins 20,6 millions d'euros contre 21,4 millions l'année dernière.
01:39Et surtout, le résultat net se dégrade encore cette année. On est à moins 43,3 millions d'euros contre moins 36,6 l'année dernière.
01:48Quels sont les facteurs qui expliquent cette dégradation, Alarine ?
01:52Bien, si vous voulez, nous avons connu un succès extraordinaire pendant la période Covid et nous avons voulu le pérenniser en achetant un certain nombre d'entreprises aux États-Unis, en Europe,
02:05beaucoup d'investissements aux États-Unis. Et en effet, au cours des deux dernières années, il a fallu assumer d'une part tous les coûts d'acquisition
02:16et cette année, enfin l'année passée, donc 2024, les coûts d'intégration.
02:21Donc voilà, ça a consisté à, en effet, cette intégration a nécessité aussi bien des réductions d'effectifs, des fermetures de sites.
02:31Donc tous ces éléments-là sont venus peser sur l'EBIDA, sur l'EBE. Voilà, c'est ce que je peux dire.
02:40Il y a aussi, pour la part du REX, donc du réseau de l'exploitation, il y a aussi les titres des sociétés ou les comptes courants que nous avons injectés
02:48dans ces sociétés qui ont été dépréciés compte tenu du retard à l'allumage de nos activités aux États-Unis.
02:55Je dirais encore un mot, c'est que ceci est, j'allais dire, 2024, c'est la dernière étape de nettoyage, si je puis dire, d'intégration
03:04et qu'à partir de 2025, nous allons rentrer en territoire positif normal et beaucoup d'éléments qui ont plombé nos comptes passés
03:15sont non récurrents, bien sûr, puisque directement liés soit à des frais d'acquisition, soit à des frais d'intégration, de mise en synergie et de mutualisation.
03:25Alors, vous avez expliqué quelles sont les perspectives et surtout les enjeux pour 2025, mais auparavant, vous mentionnez dans votre dernier communiqué financier,
03:33alors je cite, toutefois, dans un contexte de restructuration financière et de transformation, la capacité du groupe à réaliser son plan d'affaires 2025-2026
03:41et à atteindre ses objectifs de rentabilité reste soumise un certain nombre d'aléas, d'incertitudes et de risques.
03:46Il existe ainsi toujours une incertitude significative sur la capacité du groupe à poursuivre son activité.
03:51Ce n'est pas très rassurant. Est-ce que vous pouvez nous éclairer sur les perspectives exactes de votre groupe ?
03:58Non, mais comme je viens de le dire, nous avons maintenant, j'allais dire, procédé à l'intégration des sociétés.
04:07Tous les coûts qui ont été subis ne se reproduisent plus, ce sont des frais non récurrents d'acquisition.
04:16Aujourd'hui, nous avons aussi dû renégocier et rééchelonner notre dette, l'établissement financier.
04:26Donc là, ça nous laisse maintenant la possibilité en 2025 de revenir à un régime normal et rentable.
04:36Alors, j'entends bien, mais c'est quand même... Pourquoi cet avertissement alors ?
04:42Parce qu'il fait, honnêtement, je vous lis franchement, pour un investisseur, pour un actionnaire, ça fait un peu peur.
04:48Disons que, bon, le commissaire Ocompte fait son travail.
04:52Les actifs aux États-Unis sont toujours là.
04:55Nous avons maintenant beaucoup de leviers de croissance,
04:58aussi bien qui viennent des sociétés que nous avons acquises
05:02et qui sont maintenant mûrs pour la commercialisation.
05:05Évidemment, le regard du chef d'entreprise n'est pas celui du commissaire Ocompte et des auditeurs.
05:13En effet, nous sommes, nous, dans l'action, dans la prévision.
05:19Et en effet, tout à fait confiants que des leviers de croissance sont là
05:24et de belles réalisations sont devant nous.
05:26Et les coûts ont été maintenant amenés à un niveau tout à fait acceptable, y compris aux États-Unis.
05:31Si vous voulez, les États-Unis, maintenant, sont peu ou prou à l'équilibre.
05:36Ça, c'est une étape importante parce qu'effectivement, les dépenses aux États-Unis aussi ont pesé sur nos coûts, évidemment.
05:44Et là, maintenant, donc, j'allais dire, nous sommes confiants dans l'avenir.
05:54Très bien.
05:55Eh bien, nous verrons ça, donc, sur les prochains mois.
05:58Je crois que le prochain rendez-vous, c'est la publication de votre chiffre d'affaires semestriel
06:03et qui aura lieu le 17 juillet.
06:05C'est bien ça ?
06:06Oui, tout à fait.
06:07Larry, merci.
06:08Merci à tous de nous avoir suivis.
06:10Je vous rendez-vous très prochainement sur Investeur TV avec un autre président de Société Côté.
06:15Je vous invite à voir ce que vous faites.
06:29– Sous-titrage FR –