• il y a 11 mois

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00:00 [Générique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur L'Histoire TV dans notre émission Bourse.
00:13 Aujourd'hui, ce n'est pas un président de société coté, ce n'est pas un gérant de fonds,
00:17 c'est une légende de la Bourse que nous recevons.
00:21 Dans une émission de Bourse, s'il n'y a pas notre amitié d'aujourd'hui,
00:25 c'est un peu comme de visiter le musée du Louvre sans voir l'âge de compte.
00:29 C'est Louis Tanberger qui nous a fait le plaisir et l'honneur d'accepter notre invitation.
00:33 Louis, bonjour.
00:34 Bonjour, sous l'honneur et pour moi.
00:36 Merci.
00:37 Avant d'évoquer votre parcours exceptionnel,
00:40 on va rester à l'instant le présent avec la présentation peut-être de votre société du moment,
00:45 IPO n°1, dont vous êtes le président.
00:47 Oui, je crois qu'elle porte bien son nom,
00:50 puisque nous sommes depuis le second marché en 1983, assez vieux, à Lyon.
00:55 On est un tout petit peu la locomotive des introductions en Bourse
00:58 et on l'a encore vu fin 2023, puisqu'on a présenté contre toute attente
01:02 Stif à Saint-Georges-sur-Loire.
01:04 Que nous avons reçu.
01:05 Oui, où je serai demain d'ailleurs pour faire le point du lendemain de cette introduction en Bourse,
01:11 qui ne flambe pas, parce que c'est quand même un tout petit peu la fin de la dithyrande que nous avons connue
01:16 et qui nous a fait faire beaucoup d'erreurs.
01:19 Et tout à l'heure, si vous le désirez, je vous donnerai les statistiques des 4 dernières années.
01:23 C'est assez préoccupant, donc on refait tout à zéro.
01:26 Pour Stif, on a quand même introduit bas pour pouvoir monter haut.
01:32 On a réduit l'augmentation de capital, alors qu'on avait plus que de demandes qu'il ne fallait.
01:39 15 au lieu de 12.
01:41 On a réduit l'augmentation de capital à 10 pour rester raisonnable
01:45 et pour que les investisseurs auxquels nous nous adressons aujourd'hui
01:48 puissent investir et non pas spéculer.
01:50 D'accord. Alors on revient un petit peu en arrière.
01:52 Il y a environ 40 ans donc à Lyon, je crois.
01:55 Qu'est-ce qui vous a motivé à vous lancer, à vous spécialiser dans les introductions en bourse de PME ?
02:00 Alors d'abord, j'étais impressionné par les grands groupes
02:03 parce que je suis né dans une petite ville qui s'appelle Saint-Louis,
02:06 dont je suis citoyen d'honneur et fier de l'être.
02:11 Je suis né à 300 mètres, écoutez bien, de la frontière allemande
02:15 et à 300 mètres de la frontière suisse.
02:17 Donc pour ce qui est la Suisse, j'ai été impressionné par Syb'Algergie et Sandoz
02:22 qui sont devenus novartis et de l'autre côté par BASF, par Dichet Adeline, que tout le monde connaît.
02:29 Ça c'est l'Allemagne, donc le coin des trois frontières.
02:32 Puis le ciel à Lyon m'est apparu plus beau que celui d'Alsace, plus bleu.
02:37 Et donc je voulais rentrer dans une grande ville et Lyon m'a ouvert, c'est là que j'ai grandi, la porte.
02:45 Et je suis rentré dans la prestigieuse Lyonnaise de Banque.
02:49 J'ai parti avec le dossard numéro 4000, je crois, et je suis arrivé avec...
02:54 pas arrivé, toujours pas arrivé, mais je portais à la fin le numéro 3
03:00 parce que nous avons su créer à la Lyonnaise de Banque,
03:03 où j'ai servi un inspecteur des finances, Ennark, Gilles Braque de la Perrière,
03:08 nous avons créé le second marché qui est devenu la plus grande révolution financière
03:14 pour les entreprises moyennes, c'est-à-dire appartenant à des propriétaires, les fameuses PME.
03:18 Et donc leur ouverture du capital au public, ce qui était une véritable révolution.
03:23 D'accord. Alors comment avez-vous vécu cette transition de banquier traditionnel à pionnier des introducteurs en bourse ?
03:29 Il faut que je doive la vérité de dire que je cotais tous les jours à la Bourse de Lyon,
03:34 elle existait encore, ma propre banque.
03:37 Et donc j'avais un contact direct avec, bien que très très loin dans la hiérarchie à l'époque,
03:43 j'avais le contact direct avec le président qui s'intéresse forcément au cours de sa banque,
03:47 tous les jours. Et donc c'est la première étape.
03:51 Donc la Bourse était fascinée déjà par tous ceux qui inventent, qui créent, qui fabriquent,
03:59 qui vendent comme Stiff et qui exportent, puisqu'il exporte 80% de ses fabrications.
04:05 Et de fil en aiguille, il manquait effectivement Braque de la Perrière,
04:09 donc le fameux Ennark inspecteur des finances disait à l'époque, il y a 40 ans,
04:13 un jour arrivera où les entreprises se financeront autant par le marché que par le crédit
04:18 et de l'autre côté, des familles auront besoin de liquidités
04:23 et donc la Bourse s'imposera tôt ou tard.
04:26 Et là-dessus, j'ai hérité au moment des nationalisations d'un autre Ennark
04:31 qui s'appelait Jean Carrière, qui n'est plus aujourd'hui sur cette terre,
04:34 mais qui était un passionné de l'industrie parce qu'il arrivait du CEITA,
04:39 c'est-à-dire le monopole des tabacs, et il était enthousiaste à l'idée
04:43 justement d'aller visiter les usines plutôt que faire de la banque
04:46 et c'est comme ça qu'est né le second marché qui a quand même, encore une fois je le répète,
04:50 abrité jusqu'à 635 PME.
04:53 Je ne suis pas sûr que la Bourse de Paris existerait encore s'il n'y avait pas eu le second marché
04:59 et aujourd'hui encore, on est peut-être là aussi pour en parler,
05:02 comme le titre Investir, il manque du 109.
05:05 On va en parler, on va en parler.
05:06 Alors, j'ai oublié de le dire, Jervaisius, vous avez quand même plus de 500 ou près de 500 introductions à votre actif.
05:11 Parmi ces 500, quelles sont celles dont vous êtes le plus fier ?
05:14 Oh ben écoutez, j'ai vécu un tout petit peu, c'est forcément, je veux dire, venant de vous, une bonne question,
05:20 mais figurez-vous que la première était déjà un cas d'école, éco.
05:27 J'habitais 57 rue de 16 et Philippe Fauriel d'Estesey, le fondateur,
05:32 habitait quelques maisons plus loin et il était très gêné parce qu'il avait un actionnaire minoritaire
05:39 que j'ai bien connu aussi, qui voulait vendre sa participation à des Anglais.
05:44 Et d'où est venue l'idée de s'introduire en bourse éco sur le hors-côte à l'époque.
05:51 On appelait ça de la poubelle, donc éco sur le hors-côte.
05:56 Après je me suis intéressé à Seb, je vous en dirai un tout petit peu plus que tout le monde connaît,
06:03 aussi à Plastic Omnium, aussi à Majorette, les jouets que tout le monde connaît, aussi à Smoby.
06:09 Figurez-vous que par exemple, éco est devenu ad-éco, Seb est resté forcément Seb et a grandi,
06:16 et Plastic Omnium aussi a grandi.
06:18 Tous les trois, grâce à la bourse, sont devenus des numéros un mondiaux.
06:23 Smoby numéro deux, derrière Tinky Toys, les petites voitures, et Majorette aussi, numéro deux, mondial chacun.
06:30 D'accord, alors ça c'est pour le bon côté, mais j'imagine que tout n'a pas été facile.
06:34 Alors quel était le plus gros défi que vous avez apporté ?
06:36 Ça c'est une bonne question. J'ai aussi mon actif, si je veux dire, quelques dépôts de bilan.
06:42 Et vous m'excuserez, c'est un peu, comment dirais-je, caricatural, mais néanmoins,
06:47 je suis assez fier quand je suis arrêté dans la rue, et on me dit,
06:51 je suis madame, vous êtes qui ?
06:54 Elle me dit, vous ne vous souvenez pas de nous, vous nous avez introduit en bourse.
06:57 Et donc, qu'est-ce qu'elle est devenue votre entreprise ?
06:59 Alors je lui demande le nom, je ne me souviens pas du tout le nom,
07:01 elle dit, elle a fait faillite, et je voulais vous remercier,
07:04 parce que grâce à vous, la famille n'est pas ruinée.
07:06 En clair, vous avez introduit 49% du capital en bourse,
07:10 certes, la société a déposé le bilan,
07:14 mais ces 49%, appartenaient à la famille,
07:17 nous avons pu vendre avant que l'entreprise ne passe de la vie à trépas.
07:21 D'accord. Quel est votre regard sur le marché des introductions actuelles,
07:26 par rapport notamment à l'impétence du private equity ?
07:29 Oh, c'est une question très difficile.
07:32 Les gens pensent que je suis contre le private equity,
07:37 c'est vrai que j'ai un peu quitté la banque, puisqu'elle voulait me faire faire du private equity,
07:42 et j'ai pensé, à raison ou à tort, qu'un chef d'entreprise performant,
07:46 conquérant, ambitieux, déjà rentable,
07:50 n'avait besoin de personne, si c'était de l'épargne publique,
07:53 à laquelle nous parlons aujourd'hui, je crois.
07:55 Donc, effectivement, on vient encore, avec Steve à Saint-Georges-sur-Loire,
07:59 d'en faire la démonstration, il y a une vraie clientèle de petits porteurs
08:03 qui veut investir plutôt que spéculer.
08:07 Et donc, naturellement, le private equity est facile,
08:10 mais il n'offre pas ce que vous m'offrez aujourd'hui,
08:13 c'est-à-dire de pouvoir parler aux investisseurs,
08:17 et donc pas de liquidité non plus du patrimoine entrepreneurial.
08:23 Et puis, il y a quelque chose, M. Romain disait que je n'aime pas, c'est l'entresoi.
08:26 Donc, je combats l'entresoi des familles,
08:29 et voilà que sans le private equity, on continue dans l'entresoi.
08:34 Et quand le président de Ronext dit qu'il faut attendre que l'entreprise soit mûre,
08:38 moi, j'ai toujours peur des fruits mûrs, vous voyez pourquoi ?
08:42 Parce que je dis, il n'est jamais trop tôt pour s'entendre en bourse, c'est toujours trop tard.
08:46 Vous anticipez.
08:48 Parce que ce que j'aimerais bien amener en bourse, et je me suis employé jusqu'à présent
08:52 pour voyeur de plus-volu par la même occasion, c'est le blé en herbe.
08:56 Donc, l'entreprise, quand elle est... d'ailleurs, je réponds au président de Ronext,
09:01 quand il parle d'une entreprise mûre, il est pourtant expert comptable de métier,
09:06 ça ne veut rien dire. Qu'est-ce que c'est qu'une belle entreprise ?
09:09 Elle a été, est-ce qu'elle l'est encore ? Est-ce qu'elle le deviendra ?
09:12 C'est pour ça que nous sommes ensemble.
09:14 - Et puis la bourse s'intéresse surtout au devenir.
09:16 - C'est pour ça que nous sommes ensemble.
09:18 - Alors, justement, quelles sont les évolutions, les innovations qui devraient intervenir selon vous ?
09:21 Je sais que vous êtes de force de proposition, puisque je crois que vous écrivez régulièrement
09:23 ministre de l'économie.
09:25 - Je vais avoir là-dedans un tout petit peu dur.
09:28 - Qu'est-ce que vous écrivez au ministre ?
09:30 - Je lis aujourd'hui qu'il y a une loi qui sort pour améliorer d'une manière drastique
09:33 les relations entre les entreprises et l'administration.
09:36 J'étais aussi très conscient de ce qui s'est passé à l'Elysée le 22 novembre dernier,
09:42 quand Emmanuel Macron a poussé les patrons de PME, d'ailleurs Steve y était,
09:47 il était ce jour-là chez vous, je crois,
09:50 pour que les PME deviennent des ETI, des entreprises de taille intermédiaire.
09:55 Vous savez que nous en avons 6000, que l'Italie en a 9000,
09:58 et que l'Allemagne en a 13000.
10:00 Donc nous avons ce qui nous manque, c'est des gazelles, disait Relot du Trail,
10:04 à l'époque ministre, c'est-à-dire qui courent plus vite que les PME.
10:08 La Bourse est faite pour ça, pour l'accélération, pour accélérer la croissance.
10:13 Pas plus tard que ce matin, vous lisez dans les échos que la savonnerie de Nyon,
10:17 Nyon, c'est l'huile d'olive de Nyon,
10:20 donc dans la Drôme provençale, il va lancer la parfumerie de Nyon.
10:25 Et donc grâce à la Bourse, il a commencé avec la savonnerie,
10:30 il a dit "il faut que je devienne à nouveau industriel et innovatif",
10:34 d'un autre côté je me suis introduit en Bourse avec la savonnerie,
10:36 donc j'ai mis un peu d'argent de côté, maintenant je peux à nouveau prendre,
10:39 écoutez bien, des risques en créant une toute nouvelle société,
10:43 la parfumerie, qui va exporter dans le monde entier,
10:45 puisqu'il exporte déjà 60% de ses savons, même en Corée du Nord.
10:49 - Alors nous sommes suivis par des investisseurs, mais aussi des chefs d'entreprise,
10:53 des voleurs de PME, qu'est-ce que vous leur conseillez,
10:56 à ceux qui ont envie de s'introduire en Bourse,
10:58 et quels sont les pièges, les risques à éviter ?
11:01 - Alors de risques, il n'y en a aucun, il faut qu'ils travaillent plus pour gagner moins,
11:07 et un guerrier a sa place en Bourse.
11:12 Je sens tout de suite, je me suis rarement trompé,
11:16 je ne me trompe pas sur le dossier, puisqu'ils se ressemblent tous.
11:19 Et vous avez parlé d'amélioration tout à l'heure,
11:22 là il y a vraiment quelque chose à faire pour les PME,
11:25 il faut diviser le nombre de pages d'un dossier d'introduction en Bourse pour une PME par deux,
11:30 au lieu de 350, il faut revenir à 175,
11:33 et ça c'est vrai pour Euronext, c'est vrai aussi pour l'AMF.
11:37 Je vais vous dire pourquoi, parce qu'il ne faut pas confondre
11:39 les grands groupes qui jouent avec l'argent des autres,
11:42 si j'ose dire, on me le pardonnera, ce sont des managers,
11:45 avec des propriétaires qui jouent avec leur propre argent,
11:48 donc ils sont en risque, qu'est-ce que vous voulez,
11:50 pourquoi voudriez-vous qu'ils trichent ?
11:52 Et d'autres, sous la pression des financiers dont je fais partie,
11:56 on leur fait faire des bêtises, c'est-à-dire,
11:59 et je crois que vous m'en avez parlé un tout petit peu,
12:02 on introduit un prix trop élevé, ce qui est arrivé en 2021-2022,
12:06 et on procède à des augmentations de capital surdimensionnées.
12:10 Je ne crois pas que Stif, que ça change quelque chose,
12:14 de lever 12 millions ou 15 millions, ou 10 à la place de 15.
12:19 Le 1er janvier, il ne va pas pouvoir dépenser,
12:21 il ne faut surtout pas qu'il dépense 15.
12:23 - Vous voulez ça dans les start-up ? - Absolument.
12:25 Donc il faut qu'ils procèdent par, comment dirais-je ?
12:28 - Par tranche ? - Absolument.
12:30 Et les start-upeurs, qui ont baissé de 50% depuis un an ou deux,
12:35 sont un peu, excusez-moi, des mornés.
12:39 L'argent, vous savez, est rembête et fou,
12:42 j'ai appris ça avec les industriels,
12:44 et notamment avec le fondateur des jouets Smobi.
12:46 L'argent, disait-il, est un très bon serviteur, un très mauvais maître.
12:50 Et tout le système, et moi compris, on en a fait la doxa,
12:56 a voulu qu'on lève beaucoup d'argent,
12:59 naturellement c'est très intéressant pour les intermédiaires,
13:01 est-il besoin de le préciser ?
13:03 Mais après, il faut livrer, les start-up ne livrent pas,
13:07 Stif livre tous les jours, exporte 80%,
13:11 donc je suis plus rassuré, un, avec une entreprise industrielle,
13:15 qui a à sa tête un guerrier,
13:17 et quand je demande à M. Burgos ce qu'il fait la journée du rang,
13:22 il dit que je ne suis pas à Saint-Georges-sur-Loire,
13:24 je suis dans mes filiales dans le monde entier,
13:26 pour trouver de nouveaux clients, Tesla ou autre,
13:29 Samsung, pour ce qui concerne les explosions qu'il essaye de contenir, vous le savez.
13:34 Il est un peu comme vous, donc ici, le monde, c'est la France,
13:37 donc justement, pour trouver, si on revient sur IPO numéro 1...
13:40 J'en ai ramené 10 de Chine, j'ai prospecté la Chine,
13:43 j'ai fait du porte-à-porte en Chine.
13:45 Alors justement, est-ce que vous vous préparez des belles introductions pour 2024 ?
13:48 Oui, je crois, belles, pourquoi pas, c'est en tout cas, c'est sûr, ça part de ce postulat,
13:56 je commence par le commencement, à l'extrémité d'ici, à Brest,
14:01 avec Imeon, un ancien ingénieur de Thalès,
14:05 qui travaillait sur les radars pour le Rafale,
14:08 qui a créé, Imeon, des onduleurs dans l'énergie, intégrant l'intelligence artificielle, déjà.
14:16 6000 utilisateurs dans le monde, déjà,
14:19 onduler veut dire ce qu'il veut dire, ce que ça veut dire,
14:22 il a déjà 1000 obligataires, non pas dans son capital par définition,
14:27 puisque ce sont des obligations,
14:29 il a un chiffre d'affaires de 5, de 6, de 12, de 24 et de 50,
14:35 la rentabilité, toutes les entreprises compressantes présentes sont rentables, déjà,
14:40 donc j'ai retenu la leçon des excès de 2021-22,
14:44 j'y ai pas beaucoup participé, c'est pour ça que ça peut être, aujourd'hui, crédible,
14:48 notamment avec la SNIF, maintenant, avec Imeon,
14:51 donc ça c'est Brest, après c'est, on va de l'autre côté de la France, dans les Vosges,
14:56 deuxième, au premier massif forestier de France,
15:00 avec ou après le Var, ou avant le Var, je ne sais trop bien,
15:05 c'est le slogan de la société et de la forêt au chantier,
15:10 il fait de très belles choses, de très belles charpentes,
15:13 notamment celle de la piscine olympique de Nanterre,
15:16 elle est emmenée par un jeune chef d'entreprise qui a des dents très longues,
15:20 qui s'appelle Laurent Morlot, c'est-à-dire le groupe qui fait 100 millions de chiffres d'affaires
15:24 et qui avance aussi très vite,
15:26 après, qu'est-ce que nous avons ? Resto Reality, là c'est une belle innovation,
15:32 et c'est sur Access, donc je suis aussi bien partant sur Access que sur Euronext Grosse,
15:39 donc vous connaissez la phrase, si nous pensons tous la même chose, c'est que nous ne pensons plus rien,
15:44 et donc sur Access, ça va être une opération intéressante,
15:48 une acclimatation progressive, pas une augmentation de capital excessive,
15:53 il faudra qu'il fasse ses preuves, après on lui amènera de l'argent,
15:56 il pourra accélérer, mais pour accélérer, on a quand même réuni un certain nombre d'éléments,
16:03 c'est de, comment dire, il lutte dans la sécurité alimentaire,
16:07 un développement qui est à perte de vue exponentielle, la preuve,
16:12 un partenariat a déjà été conclu avec, il faut que je fasse attention,
16:17 on est à Lyon, Bionutrition, donc qui est très très puissant,
16:25 le laboratoire que vous connaissez, dans la Merieux,
16:27 et il y a un partenaire, donc un partenariat qui est en cours avec Resto Reality,
16:33 via, je vais dire, la réalité virtuelle, mais nous sommes à Lyon, c'est aussi de la gastronomie,
16:42 ils sont, Resto Reality, formateurs de jeunes cuisiniers de demain,
16:45 et j'ai rallié, il faudra que vous les invitiez à ma cause ou à cette cause de Resto Reality,
16:51 comment on appelle, David Tissot, Bocuse d'or, 3 étoiles Michelin,
16:57 Bocuse d'or en 2021, et Johan Chapuis, 1 étoile Michelin,
17:03 à Tournus, qui est le coach de l'équipe de France du Bocuse d'or,
17:07 donc ils participent tous les deux au capital de Resto Reality.
17:10 Il y a encore une personnalité ou une autre qui est connue, que tout le monde connaît,
17:16 surtout en ce moment, un promoteur immobilier à Lyon qui s'appelle Promis,
17:22 - Oui, que je connais très bien, c'est Romain Solenne, voyez.
17:25 - Exactement, Romain Solenne, qui a réussi à attirer à lui Sébastien Chabal,
17:30 Sébastien Chabal qui est connu, une dizaine de millions de Français.
17:34 - Parfait, je vois que vous avez du plein sur la branche,
17:36 et puis que le Premier Takuti a de quoi bien se tenir avec vous.
17:39 - Oui, enfin, c'est un tout petit peu dommage que nous ne sachions pas très bien vendre la bourse,
17:46 c'est quand même ce qui fait défaut.
17:48 Il devrait, dans chaque banque, y avoir un représentant de la bourse, mais ça n'existe pas.
17:53 Alors nous sommes tous les deux, nous en avons tous les deux, si vous le permettez, plus 20 ans,
17:57 mais nous avons connu des agents de change qui étaient véritablement des partisans de la bourse,
18:02 c'était leur métier, et essayaient de détourner du crédit, justement,
18:06 les entreprises pour qu'elles passent par le financement du marché.
18:10 Aujourd'hui, ça n'existe plus, et donc, comme je le disais tout à l'heure,
18:13 c'est la doxa, enlever des fonds le plus possible pour que nous enquestions les plus belles commissions,
18:19 et après, le chef d'entreprise se dit "merde, je ne peux pas dire autrement",
18:22 et ça, c'est quand même grave pour moi, et surtout pour une PME, vous me l'accorderez,
18:27 la bourse est une affaire de crédibilité croissante.
18:30 Tu montres d'abord ce que tu sais faire, et après, tu auras de plus en plus d'argent.
18:34 Eh bien, ça me semble une bonne conclusion, et j'espère que vous irez régulièrement pilonner ce discours,
18:39 comme vous l'avez fait, avec le talent qui vous caractérise.
18:44 Merci à vous.
18:46 Merci à tous de nous avoir suivis, je vous donne rendez-vous très prochainement sur Invesisteur TV,
18:50 avec un nouvel invité.
18:52 [Musique]
19:01 [Silence]