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00:00C'est vrai que ça va être un petit mini-honneur, Raphaël Stainville, faut-il s'attendre peut-être à des dénouements au niveau des négociations de la guerre en Ukraine ?
00:11Des dénouements qui pourraient survenir à l'occasion de ces funérailles, c'est peut-être aller vite en besogne.
00:18Ce qui est certain, c'est qu'il peut y avoir des gestes, il peut y avoir des poignées de main, il peut y avoir des apartés,
00:26mais le moment et l'affluence immense, je pense, ne se prêtent pas forcément à des conciliabules, des négociations qui pourraient faire accélérer le cours des choses.
00:43On a entendu Mgr Bostillo qui n'est pas contre, vous voyez.
00:46Il a raison d'être dans l'espérance et le Vatican dispose d'une diplomatie extrêmement efficace mais extrêmement discrète.
00:56Donc je ne pense pas que ce soit l'occasion forcément de ces funérailles, qu'il faille s'attendre quelque chose.
01:00Les négociations, elles ont lieu en ce moment à Moscou avec Steve Witkoff qui rencontre pour la quatrième fois Vladimir Poutine.
01:09Voilà, là on est dans le concret et probablement que les choses vont avancer.
01:13D'ailleurs, je vous propose d'écouter Sergei Lavrov qui ouvre une porte aux négociations et surtout un accord écouté.
01:22Nous ne visons que des objectifs militaires ou des sites civils utilisés par l'armée.
01:30S'il s'agissait d'une cible utilisée par l'armée ukrainienne, le ministère de la Défense, les commandants sur le terrain ont le droit de les attaquer.
01:37Le président américain parle d'un accord et nous sommes prêts à conclure un accord.
01:45Mais certains éléments spécifiques doivent encore être peaufinés et nous nous occupons de ce processus.
01:50Alors effectivement, ça pousse dans le sens d'un accord.
01:58Donald Trump se dit prêt à un accord.
02:00Il n'y a que manifestement l'Europe qui veut faire la guerre.
02:04Alors ça, ce n'est pas moi qui le dis, c'est Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin qui s'exprimait dans Le Point.
02:11Gilles-William-Goldanel, clairement, Volodymyr Zelensky se retrouve dans un étau et ne va bientôt peut-être plus avoir le choix.
02:19Écoutez, en dehors de la situation en droit international, le droit international, il est pour Zelensky.
02:28Il y a un agresseur qui s'appelle Poutine. On peut dire tout ce qu'on veut, ça.
02:32Mais, mais, mais...
02:33Personne ne le conteste, mais, comme vous dites...
02:36Mais, si le débat maintenant, alors que c'est mal parti pour Zelensky, c'est sur la Crimée,
02:45pardon de vous dire que la Crimée, je ne suis plus en droit là, je ne fais plus du droit.
02:48Je fais de l'histoire.
02:50La Crimée, elle a été russe très longtemps, c'est sur un...
02:54C'est Khrouchchev qui avait, après avoir un peu trop arrosé son repas de vodka,
03:00qu'il l'a donné à l'Ukraine, alors même que l'Ukraine était très proxissime de la Russie soviétique.
03:07Je vais aller plus loin, même si je ne suis pas très politiquement correct.
03:11Même le Donbass peut se discuter au niveau de la population russophone qui se trouve dans le Donbass.
03:18Donc, le droit international serait violé, carrément, mais en ce qui concerne véritablement l'histoire et la justice, un peu moins.
03:28Donc, peut-être, la mort dans l'âme, je vous dis que peut-être que Zelensky aurait une certaine sagesse pour une paix définitive,
03:37parce qu'avec Poutine, il faut se méfier.
03:39Et oui, c'est ça, parce qu'il n'y a aucune garantie russe de l'autre côté.
03:42Si, voilà, c'est pour une paix définitive, totale, et qu'on ne parle plus de rien, là, peut-être que ça mériterait examen.
03:50Vous voyez que...
03:51Raphaël Stainville, effectivement, aucune garantie que la Russie, derrière, n'attaque plus personne.
03:59Alors, Dmitri Peskov, dans l'interview, dans le point, dit, non, non, pas d'intention belliqueuse.
04:04On surveille quand même les infrastructures militaires dans les pays baltes, mais pas de potentiel de conflit.
04:09C'est vrai que c'est très dangereux pour l'Ukraine, et dans le même temps, on se rend compte qu'elle est un peu acculée, cette Ukraine.
04:16Oui, elle est acculée, et ses marges de manœuvre sont extrêmement faibles.
04:21Donald Trump, dans un entretien fleuve qu'il accorde aujourd'hui au Time, à l'occasion de ses 100 premiers jours,
04:29explique que cette paix est probable, et qu'elle pourrait se faire à deux conditions.
04:33Un, d'abord, que la Crimée revienne, finalement, à la Russie.
04:38Et deux, que l'Ukraine ne puisse abandonner ses rêves de rejoindre un jour l'OTAN.
04:44Je pense qu'on en est là, et que probablement que c'était l'une des raisons qui a expliqué l'offensive et la guerre des Russes à l'égard de l'Ukraine.
04:56L'abandon de cette perspective, même si on aurait tort de penser que ça nous suffirait à nous préserver de Poutine et des ambitions russes.
05:12En tout cas, ce préalable, le fait que, finalement, l'Ukraine soit comme neutralisée, permettrait peut-être d'arriver à une solution de paix durable.
05:21Alors, on n'a même pas parlé de l'Europe. C'est dire la place de l'Europe dans cette affaire.
05:25D'ailleurs, Peskov a dit que l'Europe voulait la guerre et qu'elle ne montrait aucun signe d'indépendance qu'elle travaillait pour l'administration Biden.
05:32Elle ne veut peut-être pas la guerre, mais elle ne peut pas la faire. Elle ne sait pas la faire.
05:38Elle n'est pas capable de défendre ses habitants contre des invasions qui durent depuis 20 ans.
05:44Pardon de vous dire, ce n'est pas vraiment l'invasion russe qui guette aujourd'hui les pays européens et la France en particulier.
05:52Ce sont d'autres populations.
05:55Et si je peux même poursuivre, ce qui est même assez grave pour nous,
06:00c'est qu'il y a encore quelques temps, Emmanuel Macron et le Premier ministre anglais avançaient l'idée de troupes au sol
06:07pour garantir finalement la sécurité de l'Ukraine.
06:12Les Anglais font machine arrière.
06:14Donc, bientôt, on va se retrouver seuls à continuer à agiter l'idée de pouvoir envoyer finalement au casse-pipe des militaires
06:23alors même que la solution et les efforts devraient se tourner vers cette paix.

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