Mettez vous d'accord avec Najwa El Haite, docteur en droit public et auteur de « Laïcité et république » (L'Harmattan), Virginie Le Guay, journaliste et éditorialiste politique à France Info TV, Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de com et Yves D'Amécourt, viticulteur, ancien élu local
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Et nous sommes ensemble dans ce 10h midi pour commenter l'actualité.
00:10Avec Najouel a été docteur en droit public, vous êtes avocate, vous avez publié Laïcité et République aux éditions L'Armatant.
00:16Bonjour.
00:17Virginie Leguay, journaliste éditorialiste politique à France Info TV, bonjour.
00:23Bonjour.
00:24Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de Com.
00:26Vous êtes conseiller en communication, spécialiste communiquant, comme on dit,
00:31et Yves Damné-Court, viticulteur, ancien élu local, et vous êtes soutien de David Lysnard, toujours.
00:37Oui, je suis même porte-parole désormais, porte-voix on appelle ça chez nous, reparleur quoi.
00:42Porte-voix du parti de David Lysnard, je mets porte-voix, voilà, je trouve ça très joli.
00:49On dira à Juliette de le rajouter sur la feuille.
00:52Nantes, évidemment, on va parler de ce qui s'est passé hier, terrible drame.
00:58Bruno Retailleau évoque un ensauvagement de la société, fait divers, fait de société,
01:03le suspect en tout cas est en psychiatrie, bêta rame.
01:06Hier, la fille de François Bayrou a fait le tourné des chaînes de télévision et de certains réseaux,
01:15comme celui de Mediapart, où elle a lâché une petite bombe qui ne va pas aider son père.
01:20On va en reparler dans un instant.
01:21Déserts médicaux, faut-il une obligation d'installation pour les médecins généralistes ?
01:25Bref, beaucoup de sujets avec vous.
01:28Commençons avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:32Commençons avec vous Arnaud, c'est de l'étranger, c'est...
01:35Oui ! Hop !
01:37Il en perd ses lunettes.
01:39C'est l'émotion.
01:39J'étais pas vrai, c'est jamais moi le premier dans les coups de cœur.
01:41Eh ben voilà, c'est l'émotion.
01:44J'ai commencé à me relaxer en me disant ça y est, je vais pas...
01:46C'est cette petite chose fragile, tout d'être, on perd ses moyens.
01:48Mais bien sûr, vous avez vu cette petite chose.
01:50Donc, va-t-on enfin vers une embellie pour la diplomatie française ?
01:54Après un départ piteux de nos bases historiques en Afrique,
01:57et donc de nos approvisionnements en uranium au Niger,
02:00et notre base mirage au Tchad,
02:03il semble que la route de la soie devienne le chemin du retour de la diplomatie tricolore.
02:08C'est en tout cas ce que nous promet Sébastien Lail,
02:10dans une longue tribune sur le site de Valeurs Actuelles, paru ce matin.
02:15Alors, qui est Sébastien Lail ?
02:16Sébastien Lail, c'est un chroniqueur de Valeurs Actuelles,
02:19qui est spécialiste en politique étrangère, ancien diplomate, me semble-t-il.
02:24Et ce retour vers la grande politique passe par un nom, le Kazakhstan,
02:29et particulièrement par une réunion, un forum économique,
02:33qui aura lieu le 28 mai prochain, dans la capitale Astana,
02:37avec la capitale du Kazakhstan, c'est Astana, il ne faut pas se tromper,
02:40je sais que c'est compliqué sur la géographie,
02:42l'Ouzbékistan, l'Azerbaïdjan...
02:45Nous ne s'y met pas, nous sommes très calés !
02:47Oui, mais les Français ne sont pas réputés pour être très très bons en géographie,
02:49donc je précise, il faut faire très attention,
02:52il y a des faux amis, ça se rapproche.
02:55Le vin du vin en Ouzbékistan.
02:56C'est vrai ?
02:57Au palais présidentiel.
02:58Et bien parfait.
02:59Et pays enclavés entre, vous nous confirmerez tout ça,
03:01pays enclavés entre deux géants, la Chine et la Russie,
03:04le Kazakhstan multiplie les gestes vers l'Union Européenne,
03:07et particulièrement la France,
03:09et ça nous arrange,
03:10notamment par l'achat remarqué d'avions militaires A400M,
03:14mais pas seulement,
03:15avec l'ouverture notamment d'une université spécialisée
03:20dans l'intelligence économique et dans l'intelligence artificielle,
03:23et dans la cybersécurité,
03:25et qui a fait appel à des sociétés françaises
03:27pour former ces futurs cadres,
03:30donc ça nous arrange bien.
03:31Alors que les USA, la Russie et la Chine
03:34redessinent des cercles de force,
03:36le Kazakhstan essaie de trouver une voie
03:37d'indépendance technologique et diplomatique.
03:40Pour la France, c'est un partenariat déterminant.
03:42Pourquoi ?
03:44Parce qu'aujourd'hui, comme je l'ai dit en introduction,
03:47nous n'avons plus nos approvisionnements au Niger
03:50pour l'uranium,
03:51et que le Kazakhstan est devenu notre fournisseur numéro un d'uranium.
03:56Et on sait que l'uranium, c'est important pour avoir de l'électricité abondante,
03:59pas chère, etc.
04:01Et que le contrat avec la Mongolie ne fonctionne toujours pas.
04:03Il sera mis en place seulement l'année prochaine,
04:07si jamais il y a du retard.
04:08Nous n'avions plus d'approvisionnement en uranium.
04:10Nous n'avons que deux ans de stock.
04:11C'est très léger pour un grand pays comme la France.
04:14Donc nous avons besoin de ce partenariat avec le Kazakhstan.
04:17En plus, c'est un partenariat pour les métaux rares, ce qu'on appelle.
04:20L'Union Européenne a fait une liste d'une trentaine de métaux rares.
04:23Et sur cette trentaine de métaux rares, le Kazakhstan en a 17.
04:27Donc c'est un partenariat extrêmement important.
04:30Et en plus, ça nous permet également d'observer ce qui se passe dans cette zone,
04:33qui va devenir une zone extrêmement importante.
04:36On sait que les Américains regardent vraiment vers la Chine.
04:40Et la Russie a un partenariat avec la Chine,
04:42mais s'en méfie aussi,
04:44puisqu'il y a des zones notamment vers la Sibérie,
04:46où la frontière est assez lâche,
04:48et on ne sait pas exactement à qui appartient tel territoire.
04:51Il y a aussi des ressources minières et gazières très importantes.
04:56Donc le Kazakhstan, nouveau partenaire.
04:58La route de la soie, nouvel objectif de la diplomatie française.
05:02En tout cas, c'est ce qu'on verra.
05:04On espère en tout cas que M. Barraud fera mieux
05:06que lors de sa visite à N'Djamena,
05:09où nous étions repartis avec une base en moins.
05:12Voilà.
05:14On continue avec vos coups de cœur et vos coups de gun.
05:17La joie avec vous.
05:17Alors mon coup de cœur, on peut dire que c'est une avancée pour le droit des femmes.
05:23Et merci la Cour européenne des droits de l'homme.
05:25Alors la Cour européenne des droits de l'homme a condamné hier la France.
05:29Et puis c'est assez inédit.
05:31C'est pour ça que je mets en avant cette actualité.
05:35Donc a condamné hier la France pour n'avoir pas protégé
05:37trois mineurs âgés entre 13 et 16 ans au moment des faits
05:42et qui dénonçaient des viols.
05:45Alors la Cour européenne des droits de l'homme a constaté des défaillances
05:49dans le traitement judiciaire des violences sexuelles sur mineurs.
05:54Elle a donc donné raison à ces jeunes pégnantes
05:57qui ont mis en avant leur vulnérabilité,
05:59liée notamment à leur âge,
06:01et donc l'absence, et ça c'est très important,
06:04de consentement réel.
06:06Donc la Cour a pointé les manquements en matière d'évaluation
06:09de la réalité du consentement de ces jeunes filles
06:11tout au long de leurs procédures pénales respectives.
06:14Et il faut bien le dire, c'est la deuxième fois
06:16que la Cour européenne des droits de l'homme
06:18condamne la France sur la non prise en considération
06:23du consentement à l'acte sexuel
06:27dans le cadre de procédures judiciaires.
06:30Déjà le 23 janvier dernier,
06:33la Cour européenne des droits de l'homme
06:34a donné raison à une femme de 69 ans
06:36dont le divorce avait été prononcé
06:38pour faute au tort exclusif
06:41au motif du refus continu opposé par l'épouse
06:45à partir de 2024 à des relations intimes
06:47avec son mari,
06:49selon la Cour d'appel de Versailles.
06:51Donc la Cour européenne des droits de l'homme
06:53a estimé dans ce cadre
06:55qu'une femme qui refuse des rapports sexuels
06:58avec son mari
06:59ne doit pas être considérée comme fautive
07:03par la justice
07:04car tout acte sexuel non consenti
07:08doit être considéré comme une violence sexuelle.
07:13Donc aujourd'hui, la loi française,
07:15et j'ai envie de vous dire tant mieux
07:16parce que ça évitera d'autres condamnations
07:18par la Cour européenne des droits de l'homme,
07:20va faire évoluer la loi.
07:23Et donc actuellement, il y a une proposition de loi
07:25qui a été majoritairement adoptée
07:27cette semaine à l'Assemblée nationale
07:29et qui exige un consentement libre
07:32et éclairé, spécifique, préalable
07:34et révocable aux actes sexuels.
07:38Et j'ai envie de vous dire,
07:39c'est plutôt une bonne nouvelle
07:41et une avancée concernant le droit des femmes.
07:44On doit marquer une pause,
07:45mais ça veut dire quoi une condamnation de la France ?
07:47C'est une condamnation morale ?
07:49C'est une condamnation à quoi ?
07:51Non, il y a des dommages et intérêts également.
07:54Pour les jeunes filles ?
07:55Pour les jeunes filles, oui, c'est ça.
07:57Mais je ne sais pas ce que veut dire la condamnation.
08:00Non, il y a un préjudice moral
08:02qui est indemnisé dans ce cadre-là.
08:04Et donc la France a été condamnée
08:06sur le fait qu'elle ne prend pas assez
08:08en considération le consentement.
08:11Enfin, elle ne vérifie pas en tous les cas
08:12s'il y a eu un consentement réel
08:15à des présumées victimes.
08:17On se retrouve dans un instant
08:18après les infos avec vous.
08:21Sud Radio.
08:21Sud Radio.
08:22Parlons vrai.
08:23Parlons vrai.
08:23Sud Radio.
08:24Parlons vrai.
08:25Sud Radio.
08:26Le 10h midi,
08:27mettez-vous d'accord,
08:28Valérie Expert.
08:29Mettons-nous d'accord,
08:31commentons l'actualité ensemble
08:32avec Najwa Laïté.
08:34Vous êtes avocate,
08:35docteur en droit public.
08:36Vous avez publié Laïcité et République
08:37chez l'Armatan.
08:38Virginie Leguay,
08:39journaliste et éditorialiste politique
08:41à France Info TV.
08:43Arnaud Stéphan,
08:44fondateur de l'agence La Note de Com.
08:46Vous êtes spécialiste
08:47en communication politique
08:48et Yves Damécourt,
08:49viticulteur,
08:50ancien élu local.
08:53Et vous êtes porte-voix
08:54du parti de David Glicnard.
08:57Merci d'être tous là ce matin.
08:59On va revenir sur ce qui s'est passé
09:00à Nantes.
09:01Le suspect a été placé
09:03directement en psychiatrie.
09:05Bruno Retailleau évoque
09:06un ensauvagement
09:06et un fait de société.
09:08On va revenir sur Bétaram
09:09puisque l'affaire n'est pas terminée
09:11avec la fille de François Bayrou
09:13qui confirme hier soir
09:15dans un entretien à Mediapart
09:16qu'il a bien rencontré
09:18un juge en 1998
09:19alors que, je vous rappelle,
09:21François Bayrou avait dit
09:22« Je n'ai jamais eu connaissance
09:24de cette affaire,
09:25ni de près, ni de loin. »
09:27Et puis les déserts médicaux,
09:28bref, beaucoup de sujets
09:29encore avec vous.
09:30Yves Damécourt,
09:31c'est un coup de gueule, vous ?
09:33Oui !
09:34Un petit coup de gueule.
09:35Il a l'air content.
09:37Faites-nous plaisir.
09:38Il y a quelques jours
09:39dans Le Monde,
09:40il y a eu une tribune
09:41d'un expert écologue,
09:43écologiste,
09:44écologue de Terra Nova
09:46qui s'appelle Frédéric Jobert
09:48et qui critique vertement
09:49la politique du gouvernement
09:50en termes de forêt
09:51et de biodiversité.
09:53Jusque-là, tout va bien.
09:54Sauf que ce monsieur
09:55est haut fonctionnaire,
09:57directeur par intérim
09:58du secrétariat général
10:00à la planification écologique
10:01rattachée à Matignon.
10:02Et donc, si vous voulez,
10:04il y a un moment
10:04où dans ce pays,
10:06il va falloir remettre
10:06les choses à l'endroit.
10:07Ça fait un peu désordre.
10:08Et donc,
10:09que les hauts fonctionnaires
10:10administrent,
10:11que le gouvernement décide,
10:12que le peuple vote,
10:13choisisse ses gouvernements
10:14et que derrière,
10:15l'administration décide,
10:17agisse, agisse
10:18et mette en place
10:19la politique du gouvernement.
10:21Et donc,
10:21on marche sur la tête,
10:22on fait tout à l'envers
10:23et je pense que
10:24on voit petit à petit
10:26et ça vient confirmer
10:28une intuition des Français
10:29que finalement,
10:30on élit des gouvernements,
10:31que les gouvernements
10:32en passent,
10:33mais que la gouvernance
10:35est ailleurs,
10:36qu'elle est dans une administration,
10:37ce qu'on appelle
10:38l'État profond
10:39et que finalement,
10:40ils peuvent changer
10:41de gouvernement,
10:42de gouvernants
10:43et que rien ne change.
10:44Et donc,
10:44il va falloir,
10:45j'espère que le Premier ministre
10:46François Bayrou,
10:47qui a été alerté de cela
10:48par les syndicats
10:49de professionnels,
10:50de la forêt,
10:50de la biodiversité,
10:52va rappeler à l'ordre
10:52ce haut fonctionnaire
10:53et puis que ce monsieur
10:54va se mettre en réserve
10:55de la République.
10:56C'est comme ça
10:57que ça se passait autrefois.
10:58Les préfets,
10:58quand ils n'étaient pas
10:59dans le même camp
11:01entre guillemets
11:01que les gouvernements,
11:03étaient mis en réserve
11:04de la République.
11:04Il y a pour ça
11:05des placards
11:05qui sont souvent dorés
11:06et ça se passe très bien.
11:08Et donc,
11:08il ne faudrait pas
11:09que les fonctionnaires
11:10deviennent militants,
11:11que les militants
11:12deviennent fonctionnaires,
11:13etc.
11:13et que les écologistes
11:14deviennent écologues
11:15et se fassent passer
11:17pour des hauts fonctionnaires
11:17alors qu'ils militent
11:18contre la politique
11:19des gouvernements
11:19qui se succèdent,
11:20sachant qu'aujourd'hui,
11:21la durée de vie
11:22d'un gouvernement,
11:23elle est plutôt courte
11:24et que la durée de vie
11:25d'un ministre
11:25à l'intérieur d'un gouvernement
11:26déjà en sursis,
11:30elle est encore plus courte
11:31et donc on a vraiment
11:32l'impression que notre pays
11:33marche sur la tête
11:34et que la démocratie s'efface.
11:36Ça fait un peu désordre,
11:37non ?
11:38Personne n'est jamais
11:40à la bonne place en ce moment.
11:41Non, c'est ça.
11:42C'est bien résumé.
11:44C'est exactement ça.
11:46En vérité, c'est ça.
11:47C'est un jeu de rôle
11:48où personne ne joue
11:49le bon rôle.
11:50Et le débat
11:51est un jeu.
11:51Le géant est un jeu,
11:52le nain.
11:54Rien ne va.
11:55Et c'est vrai
11:56qu'on se retrouve
11:57avec cette situation
11:57de gens qui sont,
11:59alors même qui sont
12:00dans des postes de décision
12:01sur le sujet,
12:02font un papier
12:03pour critiquer
12:03l'administration
12:04à laquelle ils appartiennent.
12:05C'est quand même dingo, quoi.
12:06Oui, mais ça rappelle
12:07un petit peu
12:07ce qui s'était passé.
12:09Je cherche depuis tout à l'heure
12:10le nom
12:11de ce collectif
12:12de hauts fonctionnaires
12:13de gauche
12:14juste avant la prise de pouvoir
12:15par François Mitterrand.
12:16Les GRAC.
12:17Voyons,
12:17vous me demandez,
12:18il n'y a pas de problème.
12:19C'est pour ça
12:19que je me retournais vers vous.
12:20Les GRAC.
12:21Les GRAC qui expliquaient
12:22ce qu'il fallait faire
12:23pour détricoter
12:25la haute administration
12:26super,
12:27on a beaucoup avancé.
12:28Les Giscardiennes
12:29et qui étaient eux-mêmes
12:30en poste
12:31et qui se cachaient d'ailleurs.
12:32Ils se cachaient.
12:32On ne savait pas
12:32qui étaient les GRAC.
12:33Alors qu'il faut reconnaître
12:34que la haute administration
12:35a la puce de pouvoir
12:36que le politique
12:37parce qu'en réalité,
12:41il vaut mieux être administrateur
12:42à l'Assemblée nationale
12:43que le président
12:44de l'Assemblée nationale.
12:44Et comme ils disent,
12:44les politiques passent.
12:45On dit de Bercy
12:46que c'est l'État dans l'État.
12:47Exactement.
12:48Le trésor.
12:49Et c'est comme ça
12:49qu'on nomme
12:50au ministère de l'Agriculture
12:51des agrégés de lettres.
12:54C'est parfait
12:55mais on perd beaucoup de temps
12:56et c'est quand même
12:57beaucoup plus efficace
12:58quand on nomme
12:58à l'agriculture
12:59des gens qui connaissent
13:00l'agriculture,
13:00quand on nomme
13:01au ministère de la Santé
13:02des gens qui connaissent la santé.
13:03Mais voilà,
13:05De Gaulle disait
13:05la politique ne se fait pas
13:06à la corbeille
13:07et surtout pas dans les bureaux.
13:08Elle se fait dans la rue
13:09et dans les urnes.
13:11Je vous en ai
13:11une expérience personnelle.
13:12Quand j'étais à l'armée,
13:13on avait décidé
13:14que le coiffeur
13:15était en cuisine
13:15et que le coiffeur
13:18lui était un carrossier
13:19dans le civil.
13:20Donc vous voyez,
13:20tout le monde était à sa place.
13:22C'était parfait.
13:22On était très bien coiffés.
13:23Je voulais s'imaginer
13:24que le carrossier
13:25avec la tondeuse,
13:26c'était très bien.
13:27Je vois que vous avez
13:27toujours une belle carrosserie.
13:30Virginie,
13:30avec vous,
13:31on va commencer à parler
13:33de ce qui s'est passé
13:33à Nantes hier.
13:34C'est votre coup de gueule ?
13:36Oui.
13:37On a eu
13:38trois interventions politiques hier.
13:40Celle de Bruno Retailleau
13:41et d'Elisabeth Borne
13:42qui étaient d'ailleurs ensemble.
13:43Et puis celle de François Bayrou
13:44quelques temps après.
13:46Et je dois dire
13:47que la façon
13:48dont François Bayrou
13:49s'est exprimée
13:50avec des termes
13:50extrêmement fermes.
13:52La sanctuarisation
13:54de l'école.
13:54Il faut bannir
13:55le port d'armes blanches.
13:56Ça ne peut être accepté.
13:58Il faut être certain
13:59que le type d'armes blanches
14:00ne puisse pas pénétrer.
14:01Elles doivent être interdites.
14:03Et là, je cite
14:04entre guillemets
14:04ce que François Bayrou
14:06ne dit pas
14:07mais d'ailleurs
14:07il est rarement
14:08sur ce registre-là.
14:09C'est quoi ?
14:10Comment ?
14:11Avec qui ?
14:11Je rappelle qu'aujourd'hui
14:12les portiques portails
14:14qui sont parfois
14:16devant les établissements
14:17ne fonctionnent qu'avec des badges
14:19et ne détectent en rien
14:21les armes blanches.
14:22Et je rappelle autre chose
14:23c'est que
14:23les portiques
14:25qui détectent
14:25les armes blanches
14:26sont par exemple
14:26les portiques
14:27que nous voyons
14:27dans les aéroports
14:28et que ça coûte
14:29à peu près
14:30100 000 euros
14:31le portique.
14:32Je veux bien tout.
14:33Je veux bien qu'on dise
14:34il faut, il n'y a qu'à
14:35demain
14:36tout va être réglé
14:37mais il faut que les moyens suivent.
14:39Les chefs d'établissement
14:40disent d'ailleurs
14:41qu'ils n'ont absolument pas
14:42les moyens d'installer
14:42ce genre de matériel.
14:44Et puis
14:44quand il a dit aussi
14:46et là vraiment
14:47là je me suis dit
14:48bon bah là
14:48on est vraiment
14:49dans les vœux pieux
14:50dans les mots creux
14:51quand il a dit
14:52oui bien sûr
14:53il faudra des fouilles
14:54là je rappelle aussi
14:56qu'à l'heure actuelle
14:57il n'y a pas de fouilles possibles
14:59c'est absolument interdit
15:00sauf en cas de consentement
15:02de l'élève
15:02et que seul est possible
15:03un contrôle visuel
15:05c'est à dire
15:05que vous ouvrez votre sac
15:06on regarde
15:07et l'élève passe
15:08et que pour qu'il y ait
15:09des fouilles possibles
15:10il faut changer
15:10les règlements
15:11la loi
15:12et là j'attends de voir
15:13j'attends de voir
15:13parce que beaucoup de gens
15:14à l'intérieur même
15:15du monde éducatif
15:16sont totalement contre
15:17les fouilles systématiques
15:18et j'en termine pardon
15:20des fouilles
15:21à ce point là
15:22systématiques
15:23et complètes
15:24engendreraient
15:25des queues
15:27des embouteillages
15:28devant les établissements
15:29qui pourraient aussi
15:30source de grands désordres
15:31et de grands dangers
15:32et là
15:33ceux qui sont en charge
15:35ceux qui travaillent
15:35en fait
15:36disent
15:36c'est très très compliqué
15:37à organiser
15:38ou alors il faudrait
15:39que les élèves arrivent
15:40trois quarts d'heure avant
15:40une heure avant
15:41pour qu'on ait le temps
15:41de procéder à tout ça
15:42et puis je dirais
15:43une dernière chose
15:44et je m'arrêterai
15:45ce genre de fouilles complètes
15:47les personnels éducatifs
15:49ne veulent pas le faire
15:50ils disent
15:50c'est pas notre job
15:51on n'a pas à fouiller
15:52il faudrait embaucher
15:53puis je crois que légalement
15:54il faudrait embaucher
15:56des vigiles
15:57et là non plus
15:58ils n'ont pas les moyens
15:59de le faire
16:00pas le budget
16:00c'est qu'on regarde
16:01toujours à côté
16:02en particulier
16:03puisque vous parlez
16:04des mots creux
16:04de François Bayrou
16:05je trouve que
16:07Bruno Retailleau
16:09dans le même sens
16:10quand il dit
16:10en sauvagement
16:12de la société
16:12on fait des généralités
16:14sur des cas
16:15particuliers
16:16il dit
16:17cette tragédie
16:19c'est un fait de société
16:20nous sommes dans une société
16:21qui a encouragé
16:22le laxisme
16:22qui a voulu déconstruire
16:24l'autorité
16:24lors de les hiérarchies
16:25qu'est-ce qu'on sait
16:27du cas de ce gamin
16:28de ce jeune
16:29on sait qu'il a été
16:30hospitalisé hier soir
16:31oui mais visiblement
16:33c'est plutôt la question
16:35de la psychiatrie
16:35de la santé mentale
16:36de la santé mentale
16:37des jeunes
16:37qu'on devrait interroger
16:39ce matin
16:39plutôt que la violence
16:41en l'occurrence
16:42dans ce fait divers
16:43cette tragédie là
16:44il t'aimait cours
16:45l'adolescence
16:47c'est une période
16:47très compliquée
16:48donc au lieu de faire
16:49des cours d'empathie
16:50aux élèves
16:51on ferait mieux
16:51d'avoir des lanceurs
16:52d'alerte
16:53un élève
16:55enfin cet élève là
16:56il était connu
16:57de ses camarades
16:58ils le disent après
16:59mais il était connu
17:00de ses camarades
17:00qui savaient
17:01qu'il était dépressif
17:02qu'il avait un souci
17:03le problème
17:03c'est que
17:04les adolescents
17:06n'osent pas
17:06alerter
17:07est-ce que la famille
17:08était au courant
17:09la famille généralement
17:10est la dernière au courant
17:11quand il y a des problèmes
17:12comme ça
17:12est-ce que l'infirmière
17:14scolaire était au courant
17:15quand il y en a une
17:15quand il y en a une
17:16et donc en fait
17:17la problématique
17:18c'est celle-là
17:18c'est la problématique
17:19de l'adolescence
17:20et cet enfant
17:20apparemment
17:21il avait un souci
17:22avec
17:23enfin il avait
17:23des tendances
17:24nazillons
17:26donc il était
17:27en relation
17:27avec des groupes
17:28extrémistes
17:30il avait aussi
17:30des relations
17:31avec des groupes
17:31écologistes
17:32puisqu'il parle d'écocide
17:33et qui dit que son geste
17:34c'était pour
17:35sauver la planète
17:36etc
17:37donc il y a quand même
17:38des gens qui auraient pu
17:39être alertés
17:40autour de ce cas particulier
17:41mais je suis d'accord
17:42avec vous
17:42parler du système
17:44de la société
17:45etc
17:45pour parler d'un cas particulier
17:47alors qu'on le connaît
17:48à peine déjà
17:49aujourd'hui
17:49l'adolescence
17:50c'est compliqué
17:51et donc
17:52je pense qu'il faudrait
17:54que dans les établissements
17:55scolaires
17:56on puisse informer
17:57les adolescents
17:58de la période
17:59qu'ils vivent
18:00au lieu de vouloir
18:01leur donner le droit
18:01de vote à 16 ans
18:02il y a quand même
18:04une course à l'échalote
18:05à la notoriété
18:06du ministre de l'intérieur
18:07on voit bien
18:08qu'il voit
18:10que sa ligne de vie
18:12ministérielle
18:13ne va pas être très longue
18:15parce qu'il ne peut pas
18:16continuer à rester
18:17dans un gouvernement
18:17où il va commencer
18:19à être comptable
18:19de la politique du gouvernement
18:21et surtout
18:21avec un bilan
18:23qui est hyper fin
18:25en vérité
18:25c'est-à-dire qu'il essaye
18:26de nous faire croire
18:27qu'il fait un tas de trucs
18:28mais le bilan
18:29de Bruno Rotaillot
18:30comme ministre de l'intérieur
18:31est assez maigre
18:32en fait
18:33et en plus
18:35lui il a un agenda politique
18:36et il ne peut pas rester
18:37collé à ce gouvernement
18:38Bérou
18:39qui en plus
18:39de semaine en semaine
18:40commence à lasser
18:42un petit peu les français
18:43et commence à être
18:45extrêmement fragile
18:46à l'Assemblée nationale
18:47donc on aura l'occasion
18:48à mon avis
18:49d'entendre encore
18:49Bruno Rotaillot
18:50mais en tant que communicant
18:51si je peux lui donner un conseil
18:52il vaut mieux qu'il la moule
18:53un peu en ce moment
18:54qu'il fasse autre chose
18:55et qu'il aille peut-être
18:57c'est joli comme expression
18:57c'est vrai
18:58et qu'il aille peut-être
19:00réfléchir
19:01à des hautes questions
19:03sur la sécurité
19:04ou sur la société
19:05au lieu de faire
19:07des déclarations
19:07à l'emporte-pièce
19:08de ce type-là
19:08qui sont en plus
19:09aucune valeur
19:11c'est complètement démonétisé
19:12ça a été dit 50 fois
19:13c'est des mots valise
19:14c'est nul
19:28qui sont en plus
19:44sur la société
19:45sud radio
19:47le 10h midi
19:48mettez-vous d'accord
19:49Valérie expert
19:50mettons-nous d'accord
19:52nous revenons
19:53sur le drame
19:54qui s'est déroulé
19:55à Nantes
19:56où un élève
19:58a tué
20:00une de ses camarades
20:02et on a blessé
20:03trois autres
20:04très grièvement
20:05ce jeune garçon
20:06a été interné
20:08son état
20:09était incompatible
20:10avec la garde à vue
20:12on revenait
20:13sur les déclarations
20:14des politiques
20:14où on réagit
20:15tout de suite
20:16dans l'immédiateté
20:16et je pense aussi
20:17à nos confrères
20:18ce matin
20:18je voyais sur les écrans
20:19de télé
20:20pourra-t-il être jugé
20:21mais bon sang
20:22on n'en est pas là
20:24et la question
20:25de cette société
20:26à reconstruire
20:27qu'évoque Bruno Retailleau
20:28c'est peut-être pas
20:29la question
20:30qu'il faut se poser
20:30tout de suite
20:31avec ce qui s'est passé
20:32c'est vrai que les faits
20:33sont graves
20:33et on peut avoir
20:34qu'une pensée
20:35pour les familles
20:36qui ont perdu
20:37leur enfant
20:38d'ailleurs
20:40vous le disiez
20:42Valérie
20:42d'une victime
20:43alors
20:44moi cette triste
20:45actualité
20:46elle rappelle
20:47quand même
20:48deux phénomènes
20:50quand même
20:51qui sont inquiétants
20:52le premier
20:53c'est
20:54le port
20:55et l'usage
20:56quand même
20:56d'armes blanches
20:59par les élèves
21:00moi je me souviens
21:02d'une actualité
21:02aussi récente
21:03dans le 15ème arrondissement
21:04où vous avez
21:05un lycéen
21:06qui a utilisé
21:07un sabre
21:08pour
21:09dans la rue
21:10oui
21:10pour agresser
21:11une jeune
21:13parce qu'il y a eu
21:15deux récemment
21:16il y avait des gamins
21:16qui sortaient
21:17d'un match de foot
21:18d'un entraînement
21:19de foot
21:20et dont un
21:21a été tué
21:22à coup de Hachette
21:24et l'autre
21:26affaire
21:26c'est dans
21:27le 15ème arrondissement
21:28au sein du lycée
21:29un jeune
21:30qui sort un sabre
21:31et qui agresse
21:32une de ses
21:33camarades
21:35donc ça
21:36c'est quand même
21:36un phénomène
21:37extrêmement inquiétant
21:38d'ailleurs
21:39même la mairie
21:40de Paris
21:41au regard
21:42de la hausse
21:44du port
21:45et de l'usage
21:46de ces armes
21:47au sein
21:47des établissements
21:48scolaires
21:49ou aux alentours
21:50de ces établissements
21:51a lancé
21:53une campagne
21:54depuis janvier
21:542025
21:55de sensibilisation
21:57concernant
21:58après il faut voir
21:59l'utilité
22:00mais de sensibilisation
22:02au regard
22:03de la hausse
22:04de sa destinée
22:05vous les affichettes
22:06et les campagnes
22:06et les machins
22:07quand vous avez
22:08des gens
22:08qui sont capables
22:09de tuer
22:10des gamins
22:12c'est symptomatique
22:13et là j'en viendrai
22:14à la santé mentale
22:15c'est symptomatique
22:16d'une violence
22:18qui monte
22:19chez les jeunes
22:20ça il faut bien
22:21le dire
22:21après on ne peut pas
22:23négliger
22:24et on parle
22:25de ce jeune homme
22:27de ce jeune lycéen
22:29qui n'a même pas pu
22:30aller
22:31poursuivre la garde à vue
22:33puisque son état
22:33psychiatrique
22:34ne le permettait pas
22:36on peut se poser
22:37aussi la question
22:38de la santé mentale
22:39des jeunes
22:40et la cour des comptes
22:42et là le chiffre
22:43est intéressant
22:44j'avais noté
22:45et c'est quand même
22:46assez effrayant
22:47la cour des comptes
22:48dans son rapport
22:49a dit qu'entre
22:502016 et 2021
22:51et notamment
22:52dans le cadre
22:54et suite surtout
22:56à la pandémie
22:57et au confinement
22:57le nombre de passages
22:59aux urgences
23:00pour troubles psychiques
23:01a augmenté
23:02de 65%
23:04chez les mineurs
23:05enfin
23:05ce chiffre
23:06fait froid
23:07dans le dos
23:07et donc là
23:09il va falloir
23:09aussi s'atteler
23:10à cette question
23:12de la santé mentale
23:13de nos jeunes
23:14moi je me souviens
23:14d'un premier ministre
23:15qui a dit que
23:16ça devrait être
23:17une première cause nationale
23:18mais on en est où
23:19puisque
23:20vraiment
23:21ce volet
23:22de la médecine
23:25manque cruellement
23:26de moyens
23:27manque cruellement
23:28de moyens
23:29moi je le vois
23:29notamment dans mes affaires
23:31où je vois
23:31qu'il y a des jeunes
23:32que j'accompagne
23:33dans le cadre
23:34d'agressions violentes
23:36où ils sont
23:36soit victimes
23:38ou auteurs
23:39et surtout
23:40les auteurs
23:40là je vais plus parler
23:41des auteurs
23:42il y a un vrai
23:43problème psychiatrique
23:44et je peux vous dire
23:46qu'en prison
23:46ils sont loin d'être suivis
23:48puisque là aussi
23:49c'est le parent pauvre
23:50je crois qu'il y a
23:5040%
23:51des prisonniers
23:53qui souffrent
23:55de troubles psychiatriques
23:56j'ai vu cette information
23:57ce matin
23:57deux choses
23:58si vous permettez Valérie
23:59la première
23:59c'est que
24:01le phénomène
24:02des armes blanches
24:03un phénomène
24:04qu'on connait bien
24:04parce qu'on a
24:05l'exemple anglais
24:06en des années
24:07où les armes blanches
24:09étaient énormément utilisées
24:10notamment chez les jeunes
24:11les armes blanches
24:12en particulier
24:13aux Etats-Unis
24:14on a un autre problème
24:15qui sont les armes à feu
24:16mais on a
24:17en Angleterre
24:18qui est un
24:19qui a une sociologie
24:20assez proche
24:21du pays européen
24:22avec des
24:24des bandes
24:26et notamment
24:26des règlements de comptes
24:27à coups de couteau
24:28qui étaient très régulaires
24:29l'Angleterre
24:30a pris le problème
24:31et
24:32d'un point de vue
24:33judiciaire
24:34l'utilisation
24:36d'une arme blanche
24:37est dorénavant
24:39tapée
24:39très très fort
24:40par la justice
24:41en Angleterre
24:41et je pense même
24:42que le port
24:43d'une arme blanche
24:43ne serait-ce que
24:46le port d'une arme blanche
24:47en Angleterre
24:47est un fait
24:49aggravant
24:49et puni
24:51très sévèrement
24:51en Grande-Bretagne
24:53donc il y a peut-être
24:54une piste à aller voir
24:54là-dessus
24:55il n'y a pas de honte
24:55à aller quelques fois
24:56faire du
24:57aller voir comment ça se passe
24:58en marketing
25:00on a appelé ça
25:00faire du benchmark
25:01du benchmark
25:02exactement
25:03et d'aller voir
25:04ce qui se passe
25:04dans d'autres pays
25:05la deuxième chose
25:06il y a eu
25:07sur une plateforme
25:09qui s'appelle
25:10Thinkerview
25:11il y a eu
25:11une interview
25:12d'un spécialiste
25:13des bandes
25:14du trafic de drogue
25:15qui s'appelle
25:16Pujol je crois
25:17et qui raconte
25:19à Marseille
25:20ce qui se passe
25:20et il explique
25:21notamment
25:21sur les histoires
25:22psychiatriques
25:23sur les problèmes
25:24de comportement
25:25des jeunes
25:25que souvent
25:27dans les cités
25:27vous savez
25:28ils font les andouilles
25:29en vélo
25:29ils font les andouilles
25:30en moto
25:30et ils chutent
25:31ils tombent par terre
25:33et que
25:34c'est pas suivi
25:35et que derrière
25:35ils fument des pétards
25:36et puis ils ont
25:37d'autres accidents
25:38et puis ils se bagarrent
25:39et ils commencent à avoir
25:40des troubles psychiques
25:41hyper graves
25:42et il se trouve
25:43que chez des jeunes
25:44beaucoup de ces jeunes
25:45qui sont hyper agressifs
25:47etc
25:47il y a souvent
25:48une absence totale
25:49de détection
25:50suite à des accidents
25:51suite à des coups
25:52quand ils étaient jeunes
25:53suite à des chutes
25:54qui n'ont pas été traités
25:55ils n'ont pas été emmenés
25:56etc
25:56et derrière
25:58la consommation de cannabis
25:59qui est un effet
25:59aggravant
26:00mais on parle
26:01là c'est visiblement
26:03un lycée privé
26:04pour lui
26:04c'est autre chose
26:05et la responsabilité
26:07des parents
26:07dont on parlait
26:08hors antenne
26:09où les parents
26:10ne sont pas forcément
26:11attentifs
26:13enfin c'est pas attentif
26:14mais forcément
26:14au courant
26:15de ce qui se passe
26:16bien que ce gamin
26:18visiblement
26:19enfin je dis gamin
26:19ce jeune
26:20avait rapporté
26:22des ouvrages
26:23de Hitler
26:24enfin Mein Kampf
26:25il a écrit un document
26:26on a son document
26:27il a envoyé un document
26:28mais 13 pages
26:29ce matin
26:29sur une radio
26:32concurrente
26:33ils ont eu un enseignant
26:36qui disait
26:36mon fils était dans la classe
26:37de l'assaillant
26:38il a ramené
26:39Mein Kampf au lycée
26:40et on a retrouvé
26:41des étoiles de David
26:41avec le chiffre 21
26:43dans les toilettes
26:43comme dans son manifeste
26:44visiblement
26:45il était perturbé
26:46donc
26:46il a mis un symbole
26:48sur le texte
26:50qui a été immédiatement
26:52mis en ligne
26:52un PDF
26:54c'est ça
26:56une dizaine
26:56de 13 pages
26:57déjà
26:58avec l'utilisation
26:59de symboles
27:00assez curieux
27:01du Y inversé
27:04ça serait une référence
27:07aux gènes
27:08aux anticorps
27:11et donc
27:11visiblement
27:12il était très perturbé
27:13il était quand même
27:13très perturbé
27:14il y a une espèce
27:15de tout un discours
27:16et en même temps
27:16ses camarades de classe
27:17il y en a certains
27:18qui disent
27:19il était normal
27:20il rigolait
27:21on rigolait avec lui
27:22il y a un problème
27:24Virginie d'abord
27:25je voulais juste dire
27:26deux choses
27:27je vais aller très vite
27:27sur les armes blanches
27:29j'ai entendu
27:30Elisabeth Borne
27:31je pense qu'en France
27:31on est très très loin
27:32de quelque chose de réel
27:34j'ai entendu
27:34Elisabeth Borne
27:36dire il n'y a pas longtemps
27:36oui alors
27:37quand un élève
27:38sera confondu
27:40avec des armes blanches
27:41dans son sac
27:42ou dans son cartable
27:43il faudra qu'il soit
27:44convoqué devant le conseil
27:45de discipline
27:46je me suis dit
27:47ah tiens
27:47donc ce n'est pas déjà fait
27:48en fait
27:49donc je pense qu'on est
27:50très très loin
27:51de la confrontation
27:53à la réalité
27:54l'autre remarque
27:55que je voulais faire
27:56c'était une remarque
27:56concernant Bruno Retailleau
27:57Bruno Retailleau
27:58il n'est pas du tout
27:59dans une analyse factuelle
28:01il est dans un projet de société
28:02un projet politique
28:03mais il l'assume parfaitement
28:05déconnecté complètement
28:06du cas précis
28:07visiblement
28:08oui mais je pense
28:09je pense que ce n'est pas son sujet
28:10son sujet c'est d'être connecté
28:12à son électorat
28:13bien sûr
28:13et je rappelle
28:14qu'il se présente dans 15 jours
28:15à la présidence de LR
28:16et que c'est le grand favori
28:18et que s'il est élu
28:19à la présidence de LR
28:21il aura réussi
28:21une percée politique
28:23il n'a jamais eu
28:24de poste militériel
28:25avant le poste
28:25qu'il occupe aujourd'hui
28:26il était strictement inconnu
28:27du grand public
28:28et aujourd'hui
28:29non seulement
28:29il est identifié
28:30par son électorat
28:31il est identifié
28:32par un électorat
28:33un peu plus large
28:34et dans la perspective
28:35de 2027
28:35je ne sais pas
28:36s'il se présentera
28:37je ne sais pas même
28:37s'il sera en mesure
28:38de se présenter
28:38il est largement préféré
28:40à Laurent Wauquiez
28:41qui pourtant s'y prépare
28:42depuis fort longtemps
28:42donc il y a quelque chose
28:44chez Bruno Retailleau
28:44qui est absolument insensible
28:46j'allais dire
28:48au fait même
28:49mais qui correspond strictement
28:50à son projet politique
28:53personnel
28:53qui c'est vrai
28:54connaît un développement
28:55assez sensible
28:56depuis quelques mois
28:57je suis d'accord avec Virginie
28:58mais enfin
28:59juste une petite chose
29:02c'est que
29:03LR aujourd'hui
29:04ce n'est pas LR
29:06il y a 10 ans
29:07la percée de Bruno Retailleau
29:09il est obligé
29:10de mettre le maximum
29:11sur ces questions de société
29:14pour essayer en effet
29:15de remobiliser un électorat
29:16le problème de LR
29:17c'est que c'est un électorat résiduel
29:19la sociologie de l'électorat LR
29:21elle n'est pas en faveur
29:23de Bruno Retailleau
29:24c'est des extrêmement vieux
29:26c'est l'électorat
29:28qui était classe moyenne
29:29enfin c'est des gens
29:30qui sont très sensibles
29:31aux questions de sécurité
29:31il commence à être très peu nombreux
29:33en fait
29:33il commence à être très très très peu nombreux
29:36en fait
29:37les électeurs LR
29:38mais je ne sais pas
29:38si les gens sont dupes
29:40quand on commence à rentrer
29:42dans l'histoire de ce garçon
29:43sont dupes
29:45des arguments de Bruno Retailleau
29:46sur l'effondrement de la société
29:48même s'il a certainement raison
29:49par certains aspects
29:50mais de lier ce drame
29:51au manque d'autorité
29:54ou au laxisme
29:55c'est presque choquant
29:56oui je pense que
29:58il ne faut pas parler de la situation
29:59il y a un certain nombre de personnes
30:00qui devraient attendre un petit peu
30:02avant de s'exprimer
30:03de connaître mieux les faits
30:05de regarder
30:05voilà
30:06ce problème
30:07c'est vraiment un problème crucial
30:09comme le disait Najoua tout à l'heure
30:11c'est le problème de l'adolescence
30:12le sujet
30:12ce n'est pas un problème
30:13c'est un sujet
30:14puisqu'en fait
30:15voilà
30:15c'est une période compliquée
30:16pour nos jeunes
30:18et donc
30:19il faut mettre en place
30:20les bonnes structures
30:22les bons éléments
30:22pour accompagner les jeunes
30:24pendant cette période
30:25et puis avoir des lanceurs d'alerte
30:27qui peuvent alerter
30:28encore une fois
30:29pour avoir
30:30connu des familles
30:32qui étaient dans ces problématiques là
30:33elles ne sont pas forcément
30:34au fait
30:35et au courant
30:35de la façon
30:38dont leurs adolescents
30:39souffrent
30:39de la souffrance
30:40de certains ados
30:41et donc
30:41il faut
30:42équiper
30:43nos établissements
30:45plutôt que de portiques
30:46d'infirmières
30:48qui peuvent
30:48après ça
30:49avoir des relations
30:50avec le médecin de famille
30:52le médecin référent
30:53comme on dit aujourd'hui
30:54et que derrière
30:55on puisse suivre
30:56ces adolescents
30:57quand ils sont en dépression
30:58puisque
30:58voilà
30:59il y a un témoignage
31:01de quelqu'un qui dit
31:02je travaille
31:03en foyer de protection
31:05de l'enfance
31:06comme il n'y a plus de place
31:08dans les pavillons spécialisés
31:09pour les adolescents
31:10atteints de pathologies mentales
31:11on les retrouve chez nous
31:13prenant des traitements
31:14souvent inadéquats
31:15on a des mini schizophrènes
31:16psychopathes en liberté
31:17qui plus est
31:18consomment des stupéfiants
31:19très très très tôt
31:20donc malheureusement
31:21rien ne m'étonne
31:22avec ce drame
31:23moi je me souviens
31:24qu'il y a une vingtaine d'années
31:25un médecin
31:26du SAMU
31:27me racontait
31:28qu'il ramassait
31:29des gens
31:30complètement
31:31désorientés
31:34enfin vraiment
31:34malades psychiatriques
31:36les emmenait
31:36aux urgences psychiatriques
31:37les emmenait
31:38dans des asiles
31:39et qu'on leur disait
31:40on n'a pas de place
31:41remettez-les dans la rue
31:42et nous nous avons eu
31:43un cas très récemment
31:44à Sauveterre de Guyenne
31:45d'une jeune femme
31:46de 30 ans
31:47avec deux enfants
31:47qui au mois de juillet
31:492023
31:50est sortie de chez elle
31:52avec une grosse clé
31:53à molette
31:53et un casque
31:54est allée casser
31:54les pare-brises
31:55et les phares
31:56des voitures
31:57à la supérette voisine
31:58et donc le maire
32:01a demandé
32:01une hospitalisation
32:02d'office
32:03hospitalisation d'office
32:04qui lui a été refusée
32:05faute de place
32:06dans l'établissement voisin
32:08qui est à 20 km
32:09et donc elle a été relâchée
32:11trois jours plus tard
32:11et au mois d'août
32:13elle est retournée
32:14dans la supérette voisine
32:15et elle a mis le feu
32:16voilà
32:16et là ce coup-ci
32:20mais c'est ça la question
32:20aujourd'hui
32:21c'est la psychiatrie
32:22c'est les
32:22prenez
32:22avoir un rendez-vous
32:23chez un psychiatre
32:24aujourd'hui
32:25c'est quasiment
32:26mission impossible
32:26il n'y en a pas assez
32:27et le décalage
32:28encore une fois
32:29entre la parole politique
32:30et les vannes
32:32vous allez expliquer
32:34dans des territoires
32:36urbains
32:37ou périurbains
32:38d'aller voir le psy
32:39on se retrouve
32:41dans un instant
32:41après la pub
32:42avec vous sur Sud Radio
32:55jusqu'à midi
32:56parlons de l'affaire
32:57Bétarame
32:58donc avec ce livre
33:00qui est sorti hier
33:01livre de témoignages
33:03de victimes
33:05de cette institution
33:06enfin de cette institution
33:08des prêtres
33:09des surveillants
33:10qui y étaient
33:11moi je n'ai pas lu le livre
33:12Jean-Jacques Bourdin
33:13ce matin m'a dit
33:14que le livre était
33:14terrifiant
33:15je trouve
33:16alors il y a plusieurs sujets
33:17je trouve un petit peu dommage
33:18que ce soit la fille
33:19de François Bayrou
33:20qui soit sur tous les plateaux
33:21à témoigner
33:22et visiblement
33:23il y a un problème
33:24avec son témoignage
33:25puisque Bétarame
33:26a hier
33:27nié le fait
33:30que l'institution
33:32organisait des colonies
33:33de vacances
33:33donc c'est déjà
33:35un peu problématique
33:36c'est-à-dire qu'elle dit
33:37qu'elle a été
33:37violentée
33:39agressée
33:40pendant une colonie
33:41de vacances
33:41organisée par Bétarame
33:43or il n'y a jamais eu
33:44de colonie de vacances
33:45à Bétarame
33:45bon ça c'est un premier point
33:46deuxièmement
33:47je trouve que son témoignage
33:48tue un peu
33:50la puissance
33:52du livre
33:52et hier soir
33:54elle était invitée
33:56chez nos confrères
33:56de Mediapart
33:57et écoutez
33:58ce qu'elle disait
33:59je vous rappelle
34:00que François Bayrou
34:01a nié avoir été
34:02au courant
34:02de quoi que ce soit
34:03ni de près
34:04ni de loin
34:05et écoutez
34:06ce qu'elle disait
34:08il ne s'en souvient pas
34:10je pense
34:10mais je suis là
34:11le soir où il rentre
34:12de chez le juge Miranda
34:13on est là tout seul
34:14tous les deux
34:14et il me dit
34:15ne le répète surtout pas
34:16j'ai juré
34:17d'être dans le secret
34:18de l'instruction
34:19est-ce que
34:19tu crois
34:20possible
34:21ça
34:22on est resté là
34:23je lui ai dit
34:23écoute
34:23et il m'a dit
34:26il est en prison
34:27qu'il y reste
34:30mais je pense
34:32que
34:32le suicide
34:35a été pour tout le monde
34:37une horreur
34:39et que
34:40donc il vous a confirmé
34:41avoir parlé
34:42au juge Miranda
34:43avoir juré
34:45au juge Miranda
34:46de ne pas trahir
34:47le secret de l'instruction
34:48le fait que le juge Miranda
34:50avait parlé
34:50donc il a bien vu
34:52le juge Miranda
34:53contrairement à ce qu'il a dit
34:54on le savait
34:55mais le juge Miranda
34:56l'a répété plusieurs fois
34:57il l'a dit devant la commission
34:58d'enquête
34:58en des termes extrêmement clairs
34:59François Bayrou
35:01François Bayrou
35:01pardon
35:02de même que François Bayrou
35:03dit n'avoir jamais été alerté
35:05ce qui est faux
35:05qu'un juge d'instruction
35:06il aurait dû assumer
35:08je ne vois pas pourquoi
35:08le premier ministre
35:09n'a pas assumé
35:10cette rencontre
35:10parce que
35:11comme vous le dites
35:12très justement
35:12le juge a confirmé
35:14ce rendez-vous
35:14et puis un juge d'instruction
35:15peut parfaitement
35:16entendre
35:18telle ou telle personne
35:19qui serait
35:19vraisemblablement
35:21au courant des faits
35:22il a dû être entendu
35:24et puis aussi
35:25dans le cadre
35:25du secret de l'instruction
35:26aussi
35:27parce que
35:28voilà
35:28donc
35:29je ne comprends pas
35:31le fait
35:32qu'il ait
35:32nié
35:33cette vérité-là
35:35après c'est vrai
35:36que
35:36la fille de François Bayrou
35:39qui
35:40à longueur de journée
35:41sur tous les plateaux
35:43révèle des choses
35:45qui
35:45peut-être
35:46sont plus ou moins vraies
35:47puisque là
35:47il y a des choses
35:48qui sont
35:49peut-être qu'elle a été agressée
35:50mais visiblement
35:50ça ne faisait pas partie
35:51de
35:51non
35:51en tous les cas
35:53il n'y avait pas
35:53de centre de loisirs
35:54organisé
35:55donc du coup
35:55ça fragilise
35:57l'ouvrage
35:59qui sort
35:59là actuellement
36:00et qui dénonce
36:01ces faits
36:01qui font froid
36:02dans le dos
36:03parce que
36:04quand même
36:04il y a 200 procédures
36:06en course
36:06qui est énorme
36:0731 adultes
36:08dont certains sont décédés
36:10qui seraient mis en cause
36:11donc
36:12cette affaire
36:14est à la fois
36:16met en avant
36:17des faits
36:18extrêmement graves
36:19d'ailleurs
36:20les victimes
36:21se plaignent
36:21de la prescription
36:22parce que
36:23deux plaintes
36:23seraient
36:25non prescrites
36:26donc heureusement
36:27pour qu'il y ait
36:28au moins une procédure
36:29mais
36:30ce qu'on y apprend
36:32c'est
36:32ça fait
36:33froid dans le dos
36:34c'est réel
36:36le livre
36:36et franchement
36:37je dis
36:38Jean-Jacques Bourdin
36:39était effondré
36:41enfin très choqué
36:42par ce qu'il a pu lire
36:43dans les témoignages
36:44après
36:44ça pose quand même
36:46la question
36:46ce matin
36:48le président
36:48de la commission
36:48d'enquête
36:49sur les violences
36:50d'Abet Aram
36:51j'ai un trou de mémoire
36:53a demandé
36:54à ce que François Bayrou
36:55démissionne
36:56mais
36:57qu'est-ce que vous en pensez
36:58c'est quand même
36:58une petite
36:58moi je suis très mal à l'aise
37:00devant le témoignage
37:02de la fille de François Bayrou
37:03qui intervient
37:04elle dit
37:0530 ans de silence
37:06ce nom
37:06elle a 53 ans
37:07donc ça s'est passé
37:08quand elle avait 14 ans
37:09ça fait 40 ans
37:10mais qui intervient
37:1115 jours avant
37:12l'audition de François Bayrou
37:13moi franchement
37:14ça me gêne
37:15cette coïncidence
37:16je rappelle quand même
37:17que
37:18monsieur Esquer
37:19qui est celui
37:20qui a rassemblé
37:21tous ces témoignages
37:22ça fait des mois
37:23et des mois
37:23qu'il dit
37:24il s'est passé des choses
37:25c'est pas 15 jours
37:26c'est pas 3 mois
37:27ça fait des mois
37:27et que là
37:28elle pouvait se dire
37:29ah tiens je me souviens
37:29de quelque chose
37:30et puis je veux bien
37:31qu'à 53 ans
37:32on ait gardé le silence
37:33enfin pardon
37:34qu'à 14 ans
37:35on ait gardé le silence
37:36je veux bien
37:36je l'entends très bien
37:37les enfants victimes
37:39gardent le silence
37:39mais à 53 ans
37:40elle aurait eu le temps
37:41d'en parler à son père
37:42calmement
37:43tranquillement
37:44et pardon
37:44si ces gens là
37:45on avait parlé
37:46elle comme son père
37:47ça aurait peut-être évité
37:48que le système perdure
37:49aussi longtemps
37:49ça on peut pas le reprocher
37:51aux gens
37:51qui sont peut-être
37:52dans un déni
37:53ou dans des choses comme ça
37:54mais François Bayrou
37:55a été alerté
37:56il a rencontré
37:57le juge Mirand
37:58il a eu un professeur
37:58de mathématiques
37:59madame Gullu
38:00qui a témoigné
38:00devant la commission d'enquête
38:01qui lui a dit
38:02j'ai parlé à François Bayrou
38:04je lui ai dit
38:04il se passe des choses graves
38:05et il m'a fait
38:06comme ça avec la main
38:07il y a eu des plaintes
38:08qui ont été déposées
38:09sa femme était professeur là
38:10ses fils étaient là-bas
38:11et en plus
38:12il s'est mis dans une histoire
38:13pas possible
38:14encore une fois
38:15attends je termine
38:16je termine
38:16et ce que je veux dire
38:17c'est que François Bayrou
38:18a occupé des fonctions
38:19extrêmement importantes
38:20locales
38:20ministre de l'éducation aussi
38:21oui
38:22président du conseil départemental
38:24maire de Pau
38:25député
38:25et qu'il faisait partie
38:27donc des personnes
38:28qui étaient probablement
38:29le plus au fait
38:30d'être informés
38:31de ce qui se passait
38:31dans sa région
38:32et là il dit
38:33j'ai rien entendu
38:34alors qu'il y a eu
38:35des articles dans la presse locale
38:36des articles dans la presse nationale
38:37qu'il y a eu des plaintes officielles
38:39qui ont été déposées
38:39dès 96
38:40moi je trouve ça invraisemblable
38:42donc ce témoignage
38:43qui arrive à point nommé
38:44pense François Bayrou
38:45moi je trouve
38:46qu'il est fort mal venu
38:47mais moi la question
38:48pardon que je réitère
38:49c'est
38:50alors elle a témoigné
38:51dans un livre
38:52elle a d'abord témoigné
38:53à Paris Match
38:54dans le numéro
38:55qui est sorti cette semaine
38:56le livre n'était pas sorti encore
38:58non non
38:58le livre
38:59il y avait les bonnes feuilles
39:00dans Paris Match
39:01ce qui s'est passé
39:01non non il y a eu un interview
39:03non non non Virginie
39:04ce qui s'est passé
39:05oui mais laissez-moi vous expliquer
39:06on est un petit peu au courant
39:08le livre sortait hier
39:10Paris Match
39:10devait sortir hier
39:11il y a eu la mort du pape
39:12donc le journal est sorti
39:1424 heures avant
39:15avec cette interview
39:16à l'intérieur
39:16qui devait coïncider
39:18avec la sortie du livre
39:19mais il y a les bonnes feuilles
39:21donc c'est
39:21cette interview
39:22moi ce qui m'a frappée
39:23et choquée
39:24quelque part
39:25c'est qu'elle a prévenu son père
39:26la veille
39:27de ce qu'il y avait dans le livre
39:28c'est à dire qu'elle l'a appelé
39:29mardi
39:30mardi pour lui dire
39:31voilà je vais témoigner
39:33et que dans l'interview
39:34de Paris Match
39:34qui est totalement lunaire
39:35elle dit
39:37mon père m'a appelé
39:39quand il y a eu
39:40cette information
39:41qui est sortie
39:41selon laquelle
39:42il y a un mois
39:42j'allais témoigner dans un livre
39:44il m'a demandé
39:44alors qu'est-ce que tu racontes
39:46tu vas balancer
39:47tu vas me dénoncer
39:48tu vas me dénoncer
39:49et elle dit
39:49tu verras bien
39:50rien psychologiquement
39:52n'est cohérent
39:52dans cette histoire
39:53le problème
39:55c'est
39:55cette phrase
39:57que j'aime beaucoup
39:57d'un célèbre président
39:59américain
40:00je crois que c'est
40:02Abraham Lincoln
40:02c'est Abraham Lincoln
40:03aucun homme n'a assez de mémoire
40:04pour réussir dans le mensonge
40:05le problème de François Béroux
40:08c'est qu'il y a plusieurs versions
40:10de François Béroux
40:11j'étais pas au courant
40:13mais en même temps
40:14il a rencontré des gens
40:15j'étais pas au courant
40:15mais il a été prévenu
40:16je n'étais pas au courant
40:18mais ma femme travaillait
40:19dans l'établissement
40:20et plusieurs de mes enfants
40:21étaient scolarisés
40:22là c'est moi qui fait
40:23si j'avais su
40:28j'aurais retiré mes enfants
40:29or il l'a fait
40:30il a retiré
40:31il a retiré au moins
40:32un de ses fils
40:33de l'établissement
40:33il dit non
40:34si j'avais été au courant
40:35évidemment j'aurais retiré
40:36mes enfants
40:36mais il l'a fait
40:37il a retiré ses enfants
40:38de l'établissement
40:38François Béroux
40:40est rentré
40:40dans une spirale
40:42du sauvetage
40:44de son image
40:45de sa stature
40:46d'homme d'état
40:47enfin pense-t-il
40:48d'homme d'état
40:48et il pense que le mensonge
40:51est une bonne arme
40:53on se rappelle de quoi
40:54à l'Assemblée Nationale
40:55son premier réflexe
40:57c'est de dire non
40:57c'est de dire
40:59j'étais pas au courant
41:00j'ai jamais entendu parler
41:01de ce qu'il soit
41:01ni de près ni de long
41:02mais parce qu'il est dans l'hémicycle
41:03et on sait ce qu'il se passe
41:04il sort de l'hémicycle
41:05ses équipes de communication
41:07arrivent
41:08et le chopent
41:08et lui dit
41:09mais surtout pas
41:11ben si parce que le lendemain
41:12il l'emmène
41:12et il se retrouve à l'Amérique Pau
41:14où il reçoit
41:15les victimes
41:16et il part
41:17et il part dans une séquence
41:18lunaire
41:19où il parle avec un micro
41:20un tout petit micro
41:21pour répondre
41:22aux questions
41:23de tout le monde
41:24et il part dans une espèce
41:25de palabre
41:25sur une heure
41:27entre pathos
41:29je découvre
41:30tout le monde sait qu'il ment
41:31puisqu'il découvre pas
41:33etc
41:33je pense que ça va être
41:34les semaines qui vont venir
41:35vont être extrêmement dures
41:37pour François Béroux
41:38et que déjà
41:39il avait du mal
41:40à cranter politiquement
41:41mais en plus
41:42il s'avère qu'il est menti
41:43sur une affaire
41:44aussi grave que ça
41:45ça va devenir
41:46extrêmement compliqué
41:47y compris pour le président
41:49de la république
41:49qui va être obligé
41:50de se trouver peut-être
41:50un plan B
41:52mais l'audition
41:52de François Béroux
41:53le 14 mai
41:54va être très difficile
41:55pour lui je pense
41:56mais pour tout l'exécutif
41:59ça va être compliqué
42:00parce que qu'est-ce que vous faites
42:01avec un premier ministre
42:02qui en vérité
42:02ne fait plus que ça
42:03depuis quelques jours
42:04parce que la réalité
42:05c'est qu'il faut éteindre
42:07il faut jouer les pompiers
42:09non non
42:09il va régler les déserts médicaux
42:10dans quelques jours
42:10il fait ça à deux heures
42:12le reste de la journée
42:13il est avec ses équipes
42:14et des avocats
42:16pour essayer de se sauver
42:16on n'avait pas vu
42:17la sortie de sa fille
42:18je veux dire
42:19la fille qui rajoute
42:21en plus en disant
42:21mon père était au courant
42:23et il me l'a raconté
42:24et il me l'a raconté
42:25donc juste répondre
42:26à un auditeur
42:27qui me dit
42:27arrêtez votre propagande
42:28basée sur ce que j'ai lu
42:29ou entendu
42:29c'est pas de la propagande
42:31je veux dire
42:31c'est sa fille
42:32qui dit elle-même
42:33mon père
42:33mon père a vu le juge
42:35et sur Bétarame
42:36c'est la congrégation
42:38de Bétarame
42:39qui précise
42:39qui a fait un communiqué
42:40en disant
42:41qu'elle n'a pas organisé
42:42de camp d'été
42:43et que le père
42:44Lartiguet
42:45qui est cité
42:46organisateur du camp
42:48n'était pas un père
42:49de Bétarame
42:49donc c'est pas des on-dit
42:50ce sont des faits
42:51donc il y a un problème
42:53il y a quand même un problème
42:54sur ce témoignage
42:54il y a un problème
42:55et sur le témoignage
42:57comme ça a été très justement dit
43:00le juge d'instruction
43:01lui-même
43:02à deux reprises
43:03a dit oui
43:04j'ai vu François Bayrou
43:06à la demande de François Bayrou
43:07et en plus à la demande
43:08de François Bayrou
43:08qui lui disait
43:09je suis inquiet pour mon fils
43:10à l'époque c'était son fils
43:12et la réponse
43:13toujours dans l'interview
43:14de la fille de François Bayrou
43:16à qui on dit
43:16mais vous n'avez pas voulu alerter
43:17pour protéger vos frères
43:18et elle dit
43:19non moi j'étais insolente
43:20eux ils ne risquaient rien
43:21hier on avait une jeune femme
43:24sur le plateau
43:25qui disait
43:25moi il m'est arrivé quelque chose
43:26j'ai voulu protéger mon frère
43:28j'ai raconté
43:28et ça n'a été que mon obsession
43:31toute ma vie
43:32compliqué non
43:33Yves Damécourt
43:34pour François Hollande
43:35pourquoi j'ai Hollande
43:36pour François Bayrou
43:36pardon
43:37c'est compliqué pour François Bayrou
43:38mais moi ce qui me
43:40ce qui me tarabuse
43:42quand on prend du recul
43:43par rapport à cette affaire
43:44on se dit
43:45mais si François Bayrou
43:46n'avait pas été nommé
43:47Premier ministre
43:47est-ce qu'il y aurait eu
43:49est-ce que cette affaire
43:50aurait été
43:50oui
43:51c'est une bonne question
43:52oui parce que
43:53j'ai l'impression quand même
43:54au départ c'était
43:55une stratégie politique
43:56pour le dégommer
43:58oui mais bon
43:59voilà
43:59donc il y a tellement d'affaires
44:02on en parlait ici
44:02l'autre jour
44:03je ne sais plus
44:04à propos de quelle affaire
44:04où on se disait
44:05finalement il y a
44:05beaucoup d'affaires
44:06qui sont dans les piles
44:09qui attendent
44:10d'être traitées
44:12et tout le monde
44:14n'a pas la chance
44:15d'avoir un des témoins
44:17de l'affaire
44:17qui devient Premier ministre
44:18pour que finalement
44:19le dossier repasse
44:20sur la pile
44:20et on revient
44:21à ce problème
44:23un témoin qui dit
44:23ne pas avoir été témoin
44:24de la justice
44:26qui en fait
44:28est complètement
44:28débordée
44:30par tous ces dossiers
44:31qui n'avance pas vraiment
44:33et moi je suis triste
44:37pour toutes les autres affaires
44:38celle-là est terrible
44:38elle est cabreuse
44:39elle est
44:40voilà
44:40après vous
44:41les disparus de Lyon
44:43il aura fallu
44:43beaucoup de temps aussi
44:45quasiment 30 ans
44:46et on a découvert
44:46qu'il y avait des affaires
44:47qui remontaient
44:48aux années 50-60
44:49pareil
44:49maintenant il y a un service
44:50call case nouveau
44:52qui fonctionne
44:53qui avance
44:54et donc ce livre
44:55le silence de Bétharam
44:57Alain Esquer
44:58qui est celui
44:59qui a lancé l'alerte
45:01qui a commencé
45:01à raconter
45:03ce qui lui était arrivé
45:04alors il devait venir
45:04ce matin
45:04chez Jean-Jacques Bourdin
45:05il a annulé hier soir
45:07à 22h
45:08sa venue
45:09parce qu'il était
45:10fatigué
45:11surmené
45:11on peut comprendre
45:13qu'il y a eu une forme
45:14de burn-out
45:14au moment de la sortie
45:15du livre
45:16mais encore une fois
45:17le livre
45:18et paraît-il
45:19je vais le dire
45:19ce week-end
45:20assez terrifiant
45:21on se retrouve
45:21dans un instant
45:22avec vous
45:22sur Sud Radio
45:23Sud Radio
45:24c'est votre opinion
45:25qui compte
45:26Sud Radio
45:29le 10h midi
45:30mettez-vous d'accord
45:31Valérie Expert
45:32avec vous
45:33sur Sud Radio
45:34jusqu'à midi
45:35comment lutter
45:36contre les déserts médicaux
45:37le gouvernement
45:38dévoile en ce moment
45:39même son plan
45:40à l'occasion
45:41d'un déplacement
45:41de François Bayrou
45:42dans le Cantal
45:43l'une des pistes
45:44c'est d'envoyer
45:45pendant deux jours
45:47des médecins
45:48dans les déserts médicaux
45:49alors j'avoue
45:50que ça nous a fait
45:50un petit peu rire
45:51pour ne pas dire pleurer
45:54parce que
45:55déserts médicaux
45:56ça concerne aussi
45:56la région parisienne
45:57ça concerne
45:58enfin il n'y a pas de médecin
45:59il n'y a plus de médecin
46:00donc ça veut dire quoi ?
46:02il y a un petit côté
46:02rééducation
46:03la vie de l'Oise
46:04allez au champ
46:05allez docteur
46:06vous allez au champ
46:07ça vous fera du bien
46:08vous allez mettre vos bottes
46:10vous allez respirer le bon air
46:11vous allez un peu
46:11aller voir cette France
46:12cette France est oubliée
46:14quand j'ai été élu maire
46:15de sauveterre en 2008
46:16on avait deux médecins
46:17un qui partait à la retraite
46:18quelques mois plus tard
46:19et un qui consacrait
46:21la moitié de son temps
46:22à travailler pour les maisons
46:24de retraite alentour
46:25donc qui étaient à mi-temps
46:26en fait
46:26et donc on s'est posé la question
46:28de savoir comment est-ce
46:29qu'on sortait de cette problématique
46:31finalement on a décidé
46:33de faire une maison
46:35de santé communale
46:35on a pris rendez-vous
46:37avec l'ARS
46:37mais il y avait tellement
46:39de normes
46:40de règlements etc
46:40qu'on a dit
46:41on fera sans l'ARS
46:42parce que ce qu'on voulait
46:43c'est que les médecins
46:44puisque ce sont des médecins libéraux
46:46ils ont fait le choix
46:47de la liberté
46:47et donc ce qu'ils veulent
46:49c'est pouvoir s'installer
46:50quand ils veulent
46:50et repartir quand ils veulent
46:51par contre ce qu'ils souhaitent
46:53aujourd'hui
46:53c'est travailler à plusieurs
46:54parce que le coup de
46:56je vais créer ma clientèle
46:57etc c'est fini
46:58les jeunes médecins
46:59ils veulent pouvoir
47:00partager leur clientèle
47:01partir en vacances
47:02ils veulent des horaires
47:04qui ne sont plus
47:05les horaires des anciens médecins
47:06qui travaillaient de 7h
47:07jusqu'à 23h
47:08etc
47:08et donc on a créé
47:10cette maison de santé
47:10et aujourd'hui
47:12on a 4 médecins généralistes
47:13moyenne d'âge 35 ans
47:14donc notre secteur
47:15n'est plus un désert médical
47:17on n'a pas de subvention
47:18de l'ARS
47:19et on rejoint
47:20un orthoptiste
47:21une gynéco
47:22un podologue
47:23etc
47:24et donc on en est
47:25à la troisième extension
47:26mais comment vous faites
47:27pour les faire venir
47:28parce que
47:28un pour les faire venir
47:30et deux pour les trouver
47:31parce qu'on ne leur met
47:32aucune obligation
47:33c'est exactement le contraire
47:35de ce que fait le gouvernement
47:35mais avec des locaux
47:36vous leur mettez à disposition
47:37des locaux
47:37vous les logez aussi
47:39avec un loyer
47:40raisonnable
47:41qui est de 400 euros
47:42ce qui est
47:44voilà
47:44raisonnable
47:45mais qui finance
47:45notre projet sur 20 ans
47:46alors que les maisons de santé
47:48pluridisciplinaires
47:50ARS qui sont voisines
47:51demandent des loyers
47:51de 1200 euros
47:52on demande aux médecins
47:54d'être dans une société
47:55de médecins
47:56alors qu'ils ne se connaissent pas
47:57il n'y a pas d'affixio-societatisme
47:58ni d'intuitu personné
47:59on leur demande
48:00de prendre des parts
48:01dans une société civile
48:02immobilière
48:02etc
48:03et ils ont l'impression
48:04que le jour où ils voudront partir
48:05ils ne pourront pas
48:05nous ils posent leur valise
48:07il y en a déjà un qui est reparti
48:07il a été remplacé illico
48:09par un autre
48:09voilà
48:10de la liberté
48:11de la liberté
48:11de la souplesse
48:13de l'attractivité
48:14exactement le contraire
48:15de ce que vous faites
48:16le gouvernement
48:16d'ailleurs notre modèle
48:18a été copié
48:19dans le perche
48:19il a été copié
48:21en Vendée
48:21les gens viennent nous voir
48:22et ils disent
48:23on voudrait voir
48:23votre maison de santé
48:24comment ça fonctionne
48:256 millions de français
48:26sont 100 médecins traitants
48:278 millions de français
48:28vivent dans un désert médical
48:30Virginie
48:32la proposition d'envoyer
48:33c'est l'une des premières mesures
48:36donc 2 jours par mois
48:37donc ça va être quoi
48:38je ne voudrais pas achever
48:39d'accabler notre premier ministre
48:41qui est d'une inconséquence complète
48:42parce que je l'avais entendu
48:43dire
48:45il y a quelque temps
48:46devant le CESE
48:47qu'il était favorable
48:48à une régulation
48:49puis à l'Assemblée nationale
48:50il a dit qu'il n'était pas
48:52du tout favorable
48:52je rappelle quand même
48:54qu'il y a une proposition de loi
48:55du député Guillaume Garot
48:57qui a été adoptée
48:58et qui va dans ce sens
48:59mais qui a été adoptée
49:01en commission des affaires sociales
49:02donc encore faut-il
49:03qu'elle soit examinée
49:03devant l'Assemblée nationale
49:04devant le Sénat
49:05et qu'elle suive son chemin
49:07donc la régulation
49:08est un mot
49:09qui est utilisé
49:10depuis très longtemps
49:10je doute fortement
49:12qu'elle soit mise
49:13en pratique
49:14je rappelle
49:15qu'il y a des grèves
49:16annoncées
49:16de quasiment tout
49:17le personnel médical
49:19qui dit
49:19il n'en est pas question
49:20là pour les semaines
49:22qui viennent
49:22et que face à ces grèves
49:24je ne sais pas
49:24comment l'exécutif
49:26va résister
49:27et je rappelle
49:28que par contre
49:29il y a des initiatives
49:30et je rejoins tout à fait
49:31ce que vous venez de dire
49:31il y a des initiatives locales
49:33qui sont prises
49:34notamment une association
49:36je ne sais pas si on peut l'appeler
49:37comme ça
49:37qui s'appelle
49:37Médecins Solidaires
49:38qui dit
49:39bon tout le monde
49:40est bénévole
49:41pas bénévole
49:42est volontaire
49:43mais nous on propose
49:45à chaque médecin
49:45de venir remplacer
49:46une semaine par an
49:48donc localement
49:49quelqu'un
49:50dans un désert médical
49:51il y a déjà 700 médecins
49:52qui se sont spontanément inscrits
49:54donc ça oui
49:55c'est plus efficace
49:55que de contraindre
49:56chacun à aller partir
49:58deux jours par mois
49:59vous vous rendez compte
49:59de la complication même
50:00d'organisation
50:02deux jours par mois
50:03ou quand
50:04comment
50:04dans quelle spécialité
50:06enfin moi je pense que
50:07rien de tout ça
50:08va tenir la route
50:08et que François Bayrou
50:10qui a l'air de vouloir
50:11régler l'affaire
50:12des déserts médicaux
50:12va juste proposer
50:14une forme d'usine à gaz
50:15qui ne sera jamais
50:16mise en pratique
50:17je le crains
50:18après on peut se poser
50:18la question
50:19parce que ça existe
50:20dans d'autres professions
50:21médicales
50:22les pharmaciens
50:23ne peuvent pas s'installer
50:24ils ne peuvent pas
50:25s'installer
50:25où ils veulent
50:26il faut qu'il y ait
50:27un bassin de population
50:28qui corresponde
50:29alors à la possibilité
50:31de s'installer
50:31les pharmaciens
50:32moi j'ai travaillé
50:33pour des groupements
50:33de pharmacies
50:34c'est extrêmement compliqué
50:35ils pistent
50:36à chaque fois
50:36qu'il y a un pharmacien
50:37qui part à la retraite
50:37ou il y a une officine
50:39qui ferme
50:39ou une autre
50:40c'est très compliqué
50:42et c'est pour ça
50:43que par exemple
50:44il y a eu un enjeu
50:45pendant très longtemps
50:46qui était les galeries
50:46commerciales
50:47autour des centres
50:48commerciaux
50:48en France périphérique
50:50où il y avait
50:52des établissements
50:52qui étaient réservés
50:53pour ouvrir
50:54une pharmacie
50:55c'est vrai qu'on peut
50:55se poser la question
50:56de savoir
50:57si c'est normal
51:00qu'il y ait
51:01autant
51:01une telle
51:03concentration
51:05de médecins
51:06sur l'ouest parisien
51:08ou sur la côte d'azur
51:10ou sur la côte basque
51:11c'est vrai
51:12que ça peut
51:13poser un problème
51:14après on peut faire
51:15il y a des choses
51:16qu'on peut faire
51:17le projet
51:19que vous avez parlé
51:20c'est aussi un choix de vie
51:21c'est-à-dire que
51:21c'est les médecins
51:22qui décident
51:22d'aller dans un coin
51:25tranquille
51:25d'un choix de vie
51:27etc
51:27je pense que si on offrait
51:28aussi la possibilité
51:29à des jeunes médecins
51:30justement de pouvoir
51:31se faire la main
51:32pendant quelques années
51:34de se développer
51:35de voir si ça leur plaît
51:36etc
51:36ça serait un petit peu
51:38plus intéressant
51:39que de leur dire
51:40bon ben voilà
51:40tu vas faire ça
51:41et tu vas galérer
51:42comme les avocats
51:44que vous connaissez bien
51:45où on a
51:46plein d'avocats
51:47sur Paris
51:47ils vivent
51:48avec 1500 euros
51:49par mois
51:49tout à fait
51:50c'est très juste
51:51mais bon
51:51il n'y a pas de régulation
51:52concernant notre profession
51:53les médecins généralistes
51:54ils sont opposés
51:55ils vont faire grève
51:56d'ailleurs
51:56contre ceux
51:57là où je suis parfaitement
51:59d'accord
52:00avec ce qui vient d'être dit
52:02c'est que
52:03déjà il y a des professions
52:04libérales
52:05qui font l'objet
52:05d'une régulation
52:06vous avez les infirmés
52:07vous avez les kinésithérapeutes
52:09vous avez les sages-femmes
52:10vous avez les pharmaciens
52:12et puis je pense
52:13que la France
52:14s'est inspirée aussi
52:15de l'Allemagne
52:16puisque la régulation
52:18s'impose aussi
52:19aux médecins
52:20en Allemagne
52:21après dire
52:22c'est le bon choix
52:23ou pas
52:23vous avez raison
52:24à la base
52:25c'est que le médecin
52:26c'est une profession libérale
52:27donc je sais
52:28que les avocats
52:29on leur imposerait
52:30en vous disant
52:31il y a trop d'avocats
52:32en Ile-de-France
52:32vous devez aller
52:33je ne sais où
52:34dans le Cantal
52:34ou ailleurs
52:35je pense qu'on manifesterait
52:36de la même façon
52:37mais
52:38la question
52:41elle se pose
52:42alors est-ce qu'il existe
52:42d'autres solutions
52:43alors moi je le vois
52:44parce que
52:45je vis moi dans un village
52:46où il y a un désert médical
52:48et vous avez le pharmacien
52:50qui a un box médical
52:51absolument
52:52c'est de la télé
52:53consultation
52:54vous avez le thermomètre
52:57qui est à votre disposition
52:58voilà
53:00c'est sûr qu'il faut avoir
53:02un rhume
53:02plus qu'une grave maladie
53:03mais déjà
53:04ça permet
53:06d'avoir une première consultation
53:09donc des solutions intermédiaires
53:11existent
53:12obligation de passage
53:13par un désert médical
53:15à la fin des études
53:15ça peut être aussi
53:16une des pistes
53:16mais il y a déjà
53:17des choses qui existent
53:18aujourd'hui
53:19c'est fini
53:20dans un instant
53:21Alexis Poulin sera avec vous
53:22très bon week-end
53:23à lundi sur Sud Radio
53:24Sud Radio
53:25Parlons Vrai
53:26Parlons Vrai
53:27Sud Radio
53:28Parlons Vrai