Mettez vous d'accord avec Eric Revel, journaliste - éditorialiste Sud Radio, Sophie De Menthon, chef d'entreprise, présidente du mouvement ETHIC, Marie Eve Malouines, journaliste politique et Virginie Le Guay, journaliste et éditorialiste politique à France Info TV
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Et on continue dans le 10h midi avec les débats avec Éric Revelle, journaliste, éditorialiste à Sud Radio.
00:13Bonjour, du lundi au jeudi, 7h25, le grand matin, Sud Radio.
00:19On est ravis de vous avoir ce matin parce que vous allez nous expliquer le volte-face de Trump.
00:25On dit le ou la ?
00:26Le, c'est un volte-face, non ?
00:28Moi, j'aurais dit là, volte-face.
00:30Ah bon ?
00:30Mais bon, c'est pas grave.
00:31Parce que j'accorde avec face, mais on peut peut-être...
00:33Non, on va vérifier.
00:35Marie-Ève Malouine, journaliste politique, bonjour.
00:37Bonjour.
00:38Virginie Le Guet, journaliste et éditorialiste à France Info, éditorialiste politique à France Info TV.
00:44Et nous attendons Sophie de Menton qui est en retard.
00:48Droit de douane, donc, nouveau volte-face, comme ça il n'y a pas un ou une.
00:52Nouveau volte-face de Trump.
00:53Sauf si vous dites nouvelle volte-face.
00:55Ah ouais, bah ouais, c'est pour ça que je pense que c'est...
00:58J'aurais dit que c'était féminin.
00:59Ah, c'est féminin.
01:00J'aurais dit.
01:01Ah bah, vous avez raison.
01:02Donc, une volte-face.
01:04Pourquoi j'ai dit un...
01:05On peut être créatif.
01:06Oui, on peut être créatif.
01:07C'est l'écriture inclusive.
01:09Voilà, c'est ça.
01:10Je contracte pas.
01:12Y'est le volte-face, ça vous va ?
01:13Y'est le volte-face.
01:13Y'est le volte-face.
01:14Non féminin, invariable.
01:16Une volte-face.
01:17Et Virginie Lecai, donc, je l'ai dit.
01:20Donc, les droits de douane.
01:21La France qui pourrait reconnaître l'État palestinien en juin.
01:24Emmanuel Macron a fait cette déclaration hier dans son avion au retour d'Égypte.
01:30Et puis, ce matin, dans le Parisien, il manque 531 euros au PAHO.
01:36On fait la liaison, décidément, ce matin, 531 euros aux retraités pour bien vivre.
01:41On commence avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:45Marie-Ève, c'est un coup de cœur pour le documentaire Netflix sur Bertrand Cantat.
01:50Oui, c'est un documentaire sur une histoire dont tout le monde a entendu parler.
01:53Il est très bien fait parce qu'il revient sur ce qui s'est passé à l'époque,
01:57la façon dont on l'a compris, la façon dont, en fait, on a traité,
02:02on a lu des papiers sur un crime passionnel entre deux fortes personnalités,
02:09Marie Trintignant qui aurait porté les premiers coups.
02:12Et, en fait, on se rend compte dans ce documentaire que ce n'est pas du tout ça.
02:15Qu'on le savait depuis le départ, c'est-à-dire que c'était dans le rapport d'autopsie.
02:19Et pourtant, personne ne l'a entendu.
02:23La mère de Marie Trintignant, Nadine Trintignant, a essayé de le faire.
02:27Et l'IO aussi.
02:28Et elles ont été, on peut dire, maltraitées.
02:32Dans les médias.
02:33Et ce n'est pas pour refaire l'histoire.
02:36Je trouve que, maintenant, on est dans MeToo,
02:38on a les violences conjugales, tout le monde en parle.
02:40Et ce documentaire nous montre comment, par exemple,
02:43une famille qui est dans le deuil ne se défend pas, se défend mal.
02:46Et tous les amis de Bertrand Cantat qui veulent le défendre
02:50occupent les plateaux et donnent des versions qui vont jusqu'à l'ignominie
02:54de dire, oui, mais enfin, quand même,
02:56Bertrand Cantat n'a pas eu trois ou quatre enfants de conjoints.
02:59Oui, c'est le frère de Bertrand Cantat qui dit ça.
03:01Différents. Il y a des propos qu'on revoit aujourd'hui qui sont totalement effrayants.
03:05Et puis, il y a aussi la femme de Bertrand Cantat qui l'avait défendue
03:11alors qu'elle avait reçu des coups.
03:13On l'apprend après et que les proches le savaient,
03:15mais que pour le défendre, ça a été tue et qu'elle-même s'est suicidée.
03:19Ça n'a pas donné lieu à une enquête.
03:21Et sur les violences psychologiques, ça évoque cet aspect-là aussi ?
03:24Non. Ce que je trouve intéressant dans ce documentaire,
03:26qui est vraiment très bien fait, qui donne les faits,
03:28c'est qu'il faut, ça nous dit toujours, qu'il faut en revenir aux faits.
03:32Les faits démontraient qu'elle n'avait pas été projetée et qu'elle était mal tombée,
03:36c'est qu'elle a été violemment frappée au sol, maintenue au sol.
03:39Et ça nous dit aussi que dans ce genre d'affaires, on juge les choses après.
03:46Il faut être très prudent quand on est dans l'émotion,
03:49dans l'interprétation que les uns et les autres veulent donner par rapport à un contexte.
03:53Donc, ce n'est pas rejuger les choses qui se sont passées auparavant avec notre regard de maintenant.
03:58C'est voir comment sur chaque événement de ce genre,
04:02il faut essayer de garder la tête froide, de ne pas partir trop vite dans les interprétations.
04:06et je trouve que ce documentaire là-dessus est vraiment très très très bien fait.
04:10Il nous interroge tous parce qu'on peut dire,
04:13oui mais moi j'avais eu un doute sur ceci ou cela.
04:16On peut se consoler comme ça parce que c'est vrai que ça nous pose un problème par rapport à notre conscience.
04:20Mais je pense que l'essentiel c'est de se dire,
04:23on a tous été complices de cette interprétation à l'époque,
04:28de ce silence par rapport à sa famille qui essayait de se défendre et que personne n'a soutenu.
04:33Et que c'est un phénomène, il n'y a pas ceux qui l'ont défendu et les autres.
04:36C'est qu'on est tous tombés dans ce panneau d'une histoire qu'on a voulu interpréter de la mauvaise façon.
04:42Oui, Virginie vous l'avez vue ?
04:43Oui je l'ai vue, je l'ai vue les trois épisodes
04:45et je suis tout à fait d'accord avec ce qui vient d'être dit.
04:48Et ce qui est très frappant c'est aussi la responsabilité,
04:51et là on peut tous en prendre notre part ici autour de cette table,
04:54de la presse qui a immédiatement embrayé sur la version de Bertrand Cantat et de ses proches,
04:59et qui n'a pas, je pense, pensé à donner une version différente.
05:04Donc on a vu des tas de une, et c'est montré très bien dans ce documentaire des tas de une de la presse,
05:09qui disait crime passionnel, relation dégradée.
05:13Il faut quand même se souvenir que Marie Trintignant était une petite femme plutôt frêle,
05:17et que Bertrand Cantat était un homme grand et extrêmement développé physiquement, musclé.
05:22Donc on n'imagine pas que ce soit Marie Trintignant qui ait pris l'initiative
05:26de tabasser Bertrand Cantat, qui je crois lui a donné 17 ou 19 coups d'une violence folle,
05:31comme l'ont démontré ceux qui ont fait l'autopsie.
05:35Ce qui est le point positif de tout ça, mais finalement c'est long,
05:39c'est que toutes ces années après, ça ne serait plus possible de défendre la thèse
05:43qui a été défendue par Bertrand Cantat,
05:45qui n'a pas hésité d'ailleurs à la charger très violemment lors de ses auditions,
05:48et à dire « mais je me suis défendue, c'est elle qui m'a attaquée,
05:52elle était très colérique, très erratique dans son comportement ».
05:56Je pense que même un homme qui dirait ça aujourd'hui,
05:58ce qui est encore tout à fait possible,
06:00ne serait plus du tout soutenu comme Bertrand Cantat l'a été,
06:03qui à l'époque était une immense star.
06:05Il faut quand même bien se rappeler que Noir Désir à l'époque était un groupe immense.
06:09Et Bertrand Cantat, je rappelle, qui était en concert il n'y a pas très longtemps
06:12et qui en gros s'est adressé aux gens dans la salle en disant
06:19« je vous emmerde », avec ces mots-là.
06:24Donc il a le droit de le dire, il a le droit de chanter,
06:27mais on a aussi le droit de trouver ignobles les propos qu'il a pu tenir pendant ce concert.
06:37Je ne sais pas si vous avez vu ça ?
06:39Non, je n'avais pas vu ça, mais Bertrand Cantat,
06:41il est le type même du conjoint violent,
06:45c'est-à-dire qu'il pleure sur lui-même.
06:47C'est remarquable parce que dans le documentaire,
06:48on a les vidéos de ses auditions.
06:51Il commence par mentir.
06:52Il raconte une scène qui n'a pas eu lieu,
06:54où il se serait défendu, puis elle est mal tombée.
06:56Il l'a quand même laissé pendant plusieurs heures agonisante.
07:01D'ailleurs, ce n'est pas lui qui a appelé les secours,
07:02c'est le frère de Marie Tratignan.
07:04Lui est allé se coucher après l'avoir fait qu'elle s'est fait.
07:07Il a appelé le frère de Marie Tratignan,
07:09qui lui a fini par appeler les secours,
07:10mais le lendemain matin à l'aube.
07:11Effectivement, il a dit « j'emmerde les journalistes ».
07:14Mais parce qu'il est typiquement dans le déni de ce qu'il a fait,
07:19et c'est typique des conjoints violents
07:22qui sont dans la négation,
07:23qui redeviennent extrêmement gentils après avoir frappé.
07:27Et là, quand on le voit à l'audition,
07:29c'est quelqu'un qui dit qu'il a été dépassé,
07:31qu'il regrette, il ne comprend pas.
07:33Il pleure d'ailleurs.
07:34Il pleure énormément.
07:36Mais c'est typique aussi des conjoints violents.
07:37Mais par rapport à ce que dit Virginie,
07:39c'est qu'elle est petite, elle était petite,
07:41elle était frêle.
07:42Mais ce qu'il y a par rapport aux médias,
07:44et à toutes nous-mêmes,
07:45c'est que dans le dossier,
07:47il y avait les éléments qui démontraient
07:49qu'il s'est acharné sur elle,
07:50qu'il l'a plaqué au sol,
07:51avec un genou sur le cou,
07:54avec le poids qu'il représentait.
07:56Donc ça, c'était factuellement dans le dossier.
07:58Et aucun média ne l'a vu,
07:59et donc n'a voulu le voir.
08:01Et sa première épouse,
08:03qui revit avec lui pour les enfants,
08:05quand elle commence à avoir un autre,
08:07une autre relation,
08:08il devient de plus en plus jaloux.
08:10Et là, elle se suicide.
08:12Aujourd'hui, on poursuit les gens
08:14qui poussent les autres au suicide dans un couple.
08:17Et là, il ne s'est rien passé.
08:18Alors qu'il y a un enregistrement
08:20où elle appelle ses parents,
08:22en disant, je suis enfermée dans quelque chose
08:24dont je ne peux pas me sortir.
08:25Donc il y a des faits aussi,
08:27et ça n'a pas donné lieu à des poursuites,
08:29ni à des articles pour s'interroger là-dessus,
08:32à l'époque.
08:33Et encore aujourd'hui, il y a ce documentaire.
08:35Mais finalement, le documentaire est très bien,
08:37mais il n'y a pas de suite non plus.
08:39Bertrand Gansson est toujours en concert.
08:41Et dit...
08:41Il ne fait pas la carrière qu'il aurait pu faire
08:44si le groupe avait tenu.
08:46Il est très isolé quand même.
08:47Absolument.
08:48On marque une pause
08:49et on se retrouve dans un instant avec vous.
08:50A tout de suite.
08:52Sud Radio.
08:52Sud Radio.
08:53Parlons vrai.
08:54Parlons vrai.
08:54Sud Radio.
08:55Parlons vrai.
08:56Sud Radio.
08:57Le 10h midi,
08:59Mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
09:01Mettons-nous d'accord autour d'Éric Revelle,
09:03journaliste éditorialiste à Sud Radio.
09:05On vous retrouve tous les lundis,
09:07mardis, mercredis, jeudis à 7h25
09:10dans le Grand Matin Sud Radio.
09:11Sophie de Menton,
09:11chef d'entreprise,
09:13présidente du mouvement éthique.
09:14Marie-Ève Malouine,
09:15journaliste politique.
09:16Et Virginie Leguay,
09:17journaliste éditorialiste politique.
09:19À France Info TV,
09:21droite de doigt,
09:21nouveau volte-face de Donald Trump.
09:23La France qui pourrait reconnaître
09:24l'État palestinien
09:26avec un communiqué du CRIF
09:27à l'instant
09:28qui interpelle le président de la République
09:30en disant que ce n'était peut-être pas
09:31tout à fait le moment
09:32de faire cette déclaration.
09:34Et puis les retraités
09:35qui, contrairement à ce qu'on entend
09:38un peu de façon globale
09:40dans les médias
09:41comme étant des nantis,
09:42sont quand même bien à la peine
09:44pour un grand nombre d'entre eux.
09:46et on va revenir
09:48sur tous ces sujets.
09:49Alors, Marie-Ève,
09:51vous avez parlé
09:52de ce document
09:53sur Bertrand Cantat.
09:55Virginie,
09:56vous avez bien des coups de cœur livres ?
09:58Oui, je suis désolée,
09:59je suis un peu embêtante.
10:00La dernière fois,
10:01déjà, c'était un livre.
10:02Alors, c'était un livre
10:03qui s'appelait
10:04Le Président Toxique
10:04sur, évidemment,
10:05Emmanuel Macron.
10:06Et là, c'est un livre
10:07qui s'appelle
10:08La Tragédie de l'Élysée
10:09sur, évidemment,
10:10Emmanuel Macron.
10:10Donc, je suis peut-être
10:11un peu monomaniaque.
10:12Vous lisez des trucs ?
10:13Oui, vous sortez de la politique.
10:14Vous lisez, peut-être ?
10:16Oui, beaucoup de livres politiques.
10:17Oui, c'est ça, exactement.
10:18Et celui-là est sorti
10:20il n'y a pas très très longtemps.
10:21Olivier Beaumont
10:21travaille aux Parisiens.
10:23Alors, c'est un angle
10:23un peu différent.
10:24C'est la vie quotidienne
10:26à l'Élysée,
10:27les habitudes du Président,
10:29les yeux et coutumes
10:30entre les conseillers
10:32qui sont en cours
10:32ce qu'ils ne sont plus,
10:34comment ce petit monde féroce
10:36cohabite à l'intérieur
10:37de ce vaste palais.
10:39Et c'est plein d'enseignements
10:41sur, évidemment,
10:42la personnalité
10:43d'Emmanuel Macron,
10:45la façon qu'il a
10:46de régner
10:47sans aucune concession
10:49sur ceux
10:50qui travaillent pour lui.
10:53J'ai trouvé
10:53que c'était vraiment
10:54rare
10:55parce que finalement,
10:57si rien ne change,
10:58Emmanuel Macron
10:59sera resté président
11:00dix ans,
11:01ce qui est très long.
11:03C'était assez rare
11:04d'avoir interrogé
11:05autant de gens
11:05qui ont été interrogés
11:07par Olivier Beaumont
11:08et que de petite touche
11:11en petite touche
11:12se dressent
11:13le portrait
11:14d'un président
11:16assez machiavélique,
11:17assez redoutable,
11:18qui impressionne
11:20beaucoup,
11:21pour ne pas dire
11:22un souffle
11:24de la terreur presque
11:25à beaucoup
11:26de ceux
11:26qui travaillent pour lui,
11:27qui n'ont jamais
11:28le contredire
11:29et ceux
11:31qui prétendent
11:32que oui,
11:32on peut lui parler
11:33très librement
11:33sont finalement
11:34assez rares.
11:35Donc,
11:35j'ai trouvé
11:36que c'était intéressant.
11:36Une petite anecdote
11:37que j'ignorais,
11:39mais qui est vraiment
11:40une petite anecdote.
11:41Emmanuel Macron
11:42ne se parfume
11:43qu'avec l'eau sauvage
11:44de Dior,
11:45dont il s'inonde
11:45du matin au soir.
11:47Et Emmanuel Macron...
11:48Et il boit son whisky
11:49tous les soirs
11:49avec une marque
11:50de whisky tourbé.
11:52Franchement,
11:53lisez-le, Sophie.
11:55Alors,
11:55j'en meurs d'envie.
11:56Voilà.
11:56On l'a critiqué,
11:57lisez-le.
11:57Je ne le critique pas,
11:58je pose des questions.
11:59C'est vrai que j'en meurs d'envie,
12:00ce qui est mauvais signe,
12:01parce que c'est le petit bout
12:02de la lorgnette.
12:03Non,
12:04c'est la vie quotidienne.
12:05Ce n'est pas du tout
12:06le petit bout de la lorgnette.
12:07C'est la vie quotidienne
12:08d'un président
12:09qu'on ne voit
12:10que dans les occasions publiques.
12:11Je comprends bien.
12:12Ce qui est dommage,
12:13c'est que le livre
12:13a été résumé
12:14à cette histoire de parfum.
12:15Oui, oui,
12:16je le cite comme ça,
12:16mais bon...
12:17Ce que je veux dire,
12:18c'est qu'on parlait tout à l'heure
12:20entre nous des médias,
12:23etc.
12:24Est-ce qu'il faut croire
12:25ce genre de truc ?
12:27Je veux dire,
12:27c'est une enquête.
12:29Il a fait une enquête,
12:30mais qu'est-ce qu'il a retenu ?
12:33Je trouve ça inquiétant.
12:36Il n'y a rien inquiétant,
12:37en fait.
12:37C'est une enquête
12:38avec un angle choisi.
12:40Où il a interrogé
12:41des tas de collaborateurs
12:43de l'Elysée.
12:44Des conseillers,
12:44des collaborateurs,
12:45certains sont cités.
12:47Mais je ne l'ai pas encore lu.
12:47Donc, si j'ai bien compris,
12:48c'est que c'est sur des détails
12:50pratiques de la vie quotidienne.
12:51Oui, mais c'est les détails
12:52qui dressent le portrait
12:53d'un homme de la vie quotidienne
12:55dans un palais
12:56où travaillent tant de gens.
12:58C'est la façon
12:58qu'il a de les gérer.
12:59C'est la façon
13:00qu'il a de rentrer dans une pièce
13:01et la façon qu'il a
13:02de commencer ses entretiens.
13:04C'est ça qui dresse
13:05le portrait d'un homme.
13:09Probablement,
13:09mais c'est vrai.
13:10Je suis très troublée
13:11parce que j'aime bien
13:12lire les histoires,
13:14la vie quotidienne.
13:16Il y avait d'ailleurs
13:17une très belle collection
13:18de la vie quotidienne
13:18sous, avec les hommes politiques.
13:20Mais je trouve quand même
13:22que c'est finalement,
13:24c'est à charge
13:24pour abîmer l'image d'un homme.
13:25Ce n'est pas du tout à charge.
13:26Pas du tout.
13:27Vous vous trompez.
13:28Après la lecture,
13:29on s'en sort comment ?
13:30Après la lecture,
13:31on pense quoi ?
13:32On pense exactement
13:32ce que j'ai dit,
13:33c'est-à-dire que de détail
13:34en détail.
13:35Et alors,
13:36ça fait quel portrait
13:36de l'homme ?
13:37Un portrait assez...
13:39Un portrait assez...
13:39Un portrait glaçant...
13:40Un portrait assez ambigu.
13:41Un portrait d'un homme
13:43qui aime le pouvoir
13:44et qui aime exercer
13:45ce pouvoir
13:46sur ceux qui travaillent
13:47pour lui.
13:48On admire quelque chose
13:49après avoir lu ça de lui ?
13:50Non mais la question
13:51n'est pas là en fait, Sophie.
13:52Je veux bien vous cayer.
13:52Si, c'est pour le portrait.
13:53Non mais ce n'est pas
13:55non plus dans un pays soviétique.
13:56Oh mais j'ai pas dit ça.
13:58Je dis est-ce que quand on sort
13:59de comprendre
14:00comment un homme fonctionne ?
14:02Non mais comme la parité
14:03n'est pas respectée,
14:04il y a quatre femmes
14:05autour de cette table.
14:06Non mais juste,
14:07comme le sous-titre,
14:08c'est dans l'enfer
14:08de la vie quotidienne
14:09de l'Elysée,
14:10le diable est dans les détails.
14:11Le diable est dans les détails.
14:13Donc j'utilise la formule
14:14à dessin.
14:14Moi je ne l'ai pas lu,
14:15mais vous savez,
14:17moi je pense surtout,
14:19pardon Sophie de Menton,
14:20mais ce qu'on retiendra
14:21des dix ans de Macron,
14:23me semble-t-il,
14:24c'est ses volte-face
14:27sur beaucoup de sujets.
14:28Tiens, par exemple le nucléaire
14:29où il avait condamné le nucléaire
14:31puis après il y a le discours
14:32de Belfort où il dit
14:33non mais attendez,
14:33j'ai peut-être fait une petite erreur,
14:34on va redévelopper le nucléaire.
14:36On retiendra,
14:37même si évidemment
14:38les Français ont été contents
14:39d'être au chômage partiel
14:40des mille milliards de dollars,
14:42d'euros de dettes supplémentaires.
14:45Voilà, c'est ça
14:46qui va marquer sur le fond.
14:48Alors maintenant
14:48qu'un journaliste nous apprenne
14:50que les hommes de pouvoir
14:51aiment le pouvoir
14:52et quand vous êtes président
14:53de la République française
14:54vous avez un pouvoir
14:54qui est plus important d'ailleurs
14:55que le pouvoir
14:56des présidents des Etats-Unis,
14:57ce qu'il faut peut-être
14:58Trump en ce moment,
14:59vous savez,
15:00le machiavélisme
15:01d'un François Mitterrand,
15:02demandé au médecin personnel
15:04de Mitterrand,
15:05Claude Gubler,
15:05comment du jour au lendemain
15:06il s'est fait éjecter
15:08du cercle de François Mitterrand.
15:10Enfin, voilà.
15:11Bon, maintenant,
15:12on est tous friands quand même
15:14de petits détails.
15:14Oui, je sais,
15:15c'est dommage d'ailleurs.
15:16On est tous friands,
15:16c'est pour ça que je vous parlais
15:17de son whisky le soir,
15:20visiblement,
15:21et de son eau sauvage.
15:22Bon, voilà.
15:23En même temps,
15:24les deux marques,
15:24je ne cite pas la marque du whisky,
15:26ce sont des marques iconiques,
15:27donc on peut dire
15:28le président a bon goût,
15:29vous voyez,
15:29pour le parfum
15:30comme pour le whisky.
15:31Quand Hollande
15:32vit d'une partie des caves,
15:34on apprend ça aussi.
15:36Voilà.
15:36Maëlle, vous l'avez lu ?
15:37Non, je ne l'ai pas encore lu,
15:38mais je vais le lire.
15:39Mais d'après les extraits
15:40que j'ai vus,
15:41je crois que ça correspond
15:42tout à fait aussi
15:43à ce qu'on attend
15:44dans la période,
15:45c'est que comme il n'y a plus
15:46d'idéologie,
15:46qu'il n'y a plus de droite,
15:47de gauche,
15:48ni de cadre
15:51dans la pensée
15:52et l'action politique,
15:53on va voir derrière
15:54ce qu'il y a
15:54derrière les hommes.
15:55Absolument.
15:55Puisque avant les campagnes,
15:57on pense qu'ils promettent
15:58tout ce qu'ils veulent
16:00pour éventuellement
16:01appliquer un petit peu,
16:03beaucoup ou pas du tout
16:04de leur programme.
16:06Les gens veulent savoir,
16:07et nous les premiers,
16:08qui sont ces gens ?
16:09Est-ce qu'on peut
16:09leur faire confiance ?
16:11Moi, j'ai un peu
16:12dans ce que je peux dire.
16:15Je ne crois pas
16:15un homme politique
16:23pour avoir pas mal travaillé
16:25sur les présidents
16:25de la République,
16:26c'est aussi leur entourage.
16:28Et là, on voit,
16:29apparemment,
16:30c'est ce qu'on constate
16:30aussi depuis qu'Emmanuel Macron
16:34est élu,
16:34on a eu des articles
16:35sur la vie quotidienne
16:36à l'Elysée,
16:37sous François Mitterrand,
16:39sous Jacques Chirac.
16:40Et là, on voit
16:41une certaine faiblesse.
16:43Parce que l'anecdote
16:44du parfum,
16:46elle est racontée
16:47par son entourage
16:47qui dit,
16:48alors du coup,
16:48quand il est passé,
16:49on dit,
16:50ça sent le président.
16:52C'est ce que le parfum
16:53le précède.
16:54Le parfum le précède,
16:55c'est ce qu'il raconte.
16:55On voit dans quel système
16:56on est plus que courtisan.
16:59Quand on voit,
16:59par exemple,
17:00le récit qui sont faits,
17:02quand il est arrivé
17:03à l'Elysée,
17:03c'était totalement décrépit,
17:05il a tout fallu refaire.
17:06Figurez-vous
17:07qu'il a pris
17:07des douches froides.
17:09Honnêtement,
17:10ce n'est pas crédible.
17:11C'est l'histoire
17:11qu'il racontait à l'Elysée.
17:13Mais peut-être
17:13qu'elles étaient tièdes,
17:14mais franchement,
17:15ça donne aussi
17:16la mesure
17:17d'un entourage
17:18et d'un quotidien.
17:21Absolument.
17:21Et c'est important.
17:22J'avais fait un livre
17:23sur l'isolement
17:24du pouvoir à l'Elysée.
17:26C'est avoir une capacité
17:27d'être entouré
17:27par des gens
17:28qui vous disent des choses,
17:30qui vous contestent
17:31et qui vous permettent
17:32d'arbitrer.
17:33Des gens comme Giscard,
17:35comme Sarkozy
17:35et finalement un peu
17:37Hollande
17:38consultent beaucoup.
17:40Hollande,
17:40il n'aimait pas trop trancher,
17:41mais Sarkozy,
17:42on avait l'impression
17:43qu'il prenait
17:44ses décisions très vite
17:45et en fait,
17:45il consultait énormément
17:46et il voyait
17:47toutes les options.
17:47Valéry Giscard d'Estaing
17:49m'avait dit
17:49mais je n'ai pas plus
17:50de difficultés
17:51à choisir
17:51qu'un chef d'entreprise.
17:53J'ai tous mes conseillers
17:53et puis à la fin,
17:54je tranche
17:55et ce n'est pas un sujet.
17:56Alors que là,
17:57on a un entourage
17:58qui glorifie
17:59et admire justement
18:00le chef de l'État
18:01et qui ne l'aide pas
18:02à gouverner.
18:02Je voudrais juste
18:02dire qu'on parle aussi
18:04de Brigitte Macron,
18:05on parle de Bruno Regepetti,
18:06on parle d'Alexis Coller.
18:07C'est la vie à l'Elysée.
18:08Exactement.
18:09On parle des personnages...
18:10Alors ça s'appelle
18:11la tragédie de l'Elysée
18:12dans l'enfer
18:13des quinquennats de Macron,
18:14Olivier Beaumont.
18:15J'aurais dû le dire
18:16depuis le début, pardon.
18:18Chez Robert Laffont,
18:18on marque une pause
18:19et on va continuer
18:20dans un instant avec vous.
18:23Sud Radio.
18:24Parlons vrai.
18:24Parlons vrai.
18:25Sud Radio.
18:25Parlons vrai.
18:26Sud Radio.
18:26Parlons vrai.
18:29Sud Radio.
18:30Le 10h midi,
18:31mettez-vous d'accord,
18:32Valérie Expert.
18:33Et on est ensemble
18:34avec vous pour commenter
18:35l'actualité.
18:36Alors tour de table,
18:36c'est un petit peu long
18:37ce matin.
18:37Éric, vous avez bien
18:38un coup de cœur ?
18:39Oui, alors je vais vous faire
18:40le lien avec Emmanuel Macron
18:42et le bilan qu'on tirera
18:44une fois que le chef de l'État
18:45quittera l'Elysée.
18:46On a beaucoup parlé
18:47sous Macron
18:48de réindustrialisation.
18:50Je rappelle quand même
18:50qu'on a un pourcentage
18:52industriel contributif
18:54au PIB
18:55qui est du niveau
18:55de la Grèce.
18:56C'est vous dire
18:57si on s'est désindustrialisé.
18:59Et je voulais vous parler
18:59d'une toute petite entreprise,
19:01ça va peut-être faire plaisir
19:02à Sophie de Menton,
19:03qui s'appelle Forge France.
19:05Alors Forge France,
19:05c'est une petite entreprise
19:06qui est installée
19:07à Joigny-sur-Meuse,
19:09qui est très petite,
19:10qui a 30 salariés,
19:11à peine 4 millions d'euros
19:12de chiffre d'affaires
19:13et qui est pris
19:14sous les fourches codines
19:16de plusieurs mouvements
19:17d'influence.
19:18La mutation vers l'électrique
19:19et puis
19:21la bureaucratie,
19:24des réglementations
19:24et des mises à niveau
19:25de la Drill.
19:27Vous savez,
19:27ça sonne aux oreilles.
19:29C'est l'ennemi
19:29de tous les industriels.
19:31La Drill.
19:31Petit chef d'entreprise,
19:32c'est la direction régionale
19:33de l'environnement
19:34et de l'aménagement
19:34du logement.
19:35Qu'est-ce qu'on demande
19:36à cette petite boîte
19:37qui en plus doit gérer
19:38la mutation
19:38vers l'électrique ?
19:40On lui demande d'investir
19:41950 000 euros
19:44pour assurer l'isolation
19:47sonore de l'entreprise.
19:50Ils n'ont pas les moyens
19:52de le faire
19:53et s'ils ne le font pas
19:54dans les temps voulus,
19:55alors qu'ils ont déjà
19:56des problèmes
19:56avec leur carnet de commandes
19:57et là,
19:58c'est bien avant Trump,
19:58c'est bien avant
19:59ses droits de douane,
20:00c'est bien avant tout ça,
20:01on leur colle une astreinte
20:02de 4 000 euros par jour.
20:03Donc, si vous voulez,
20:04une toute petite boîte
20:05comme celle-là
20:05qui est prise
20:06sous les feux croisés
20:07de mutations,
20:09de révolutions industrielles
20:11en direction de l'électrique,
20:14toute électrique aujourd'hui,
20:15plus la bureaucratie française
20:16de la Drill,
20:17vous avez une entreprise
20:19qui ne va pas s'en sortir,
20:21qui va sans doute fermer.
20:22Alors, ça ne concerne personne,
20:23vous vous rendez compte,
20:24ça ne concerne que 30 salariés.
20:25Merci Eric, merci !
20:28Et puis, on leur dit,
20:29si vous n'arrivez pas à isoler,
20:32vous n'avez qu'à déménager.
20:33Voilà, voilà.
20:34C'est une entreprise centenaire,
20:36c'est un tout petit village,
20:37c'est une toute petite entreprise,
20:38mais voilà,
20:38je voulais avoir une pensée
20:39pour eux ce matin.
20:39Ah mais vraiment, merci,
20:41parce que c'est un cas
20:41qui est fréquent.
20:42Non mais,
20:42on ne le dit pas assez
20:43à quel point
20:44ils sont touchés par ça.
20:45Quand ce n'est pas
20:46la grenouille
20:47qui vont déranger
20:48s'ils veulent construire,
20:50élargir l'usine.
20:51C'est encore autre chose.
20:52Non, c'est la grille
20:52qui est là, toi ?
20:53Mais c'est vrai que sur les entreprises,
20:57ce matin,
20:58on a appris,
20:58enfin oui, hier,
20:59on a appris que Philippe Poutou
21:01allait devenir libraire à Bordeaux.
21:03Oui.
21:04Et donc,
21:06il faut savoir
21:07qu'il y a des subventions
21:08qui sont données
21:09par le Centre National du Livre,
21:11des prêts
21:12entre 10 000 et 300 000 euros,
21:14les DRAC, etc.
21:15Il y a plein de subventions.
21:16Enfin, quand c'est le livre,
21:17j'ai une petite tendresse.
21:19À l'époque,
21:19à l'heure où il y a tant
21:20de librairies qui fèrent.
21:21Oui, c'est ça.
21:22C'est un peu le...
21:23C'était un peu ça.
21:24Moi, hier,
21:24j'ai fait un coup de gueule
21:26qui vous aurait plu, Sophie.
21:27Sur le 1er mai,
21:28les restaurants
21:29qui ne peuvent pas ouvrir
21:31parce que ça leur coûte
21:32trois fois le prix,
21:33c'est le seul jour de l'année
21:34où on ne peut pas travailler,
21:35en fait.
21:36Et j'ai découvert
21:37que les boulangers
21:38ne pouvaient pas travailler.
21:39Ils n'ont pas le droit
21:40de travailler.
21:40Ils n'ont pas le droit
21:40de travailler le 1er mai.
21:41Et alors,
21:42on a généralement,
21:43où on fait une note avant,
21:45où on demande
21:45à l'inspection du travail
21:46d'y aller mollo.
21:48Donc,
21:48il y en a qui sont taxés
21:50tous les ans.
21:51Et alors,
21:51le patron a le droit
21:52de travailler tout seul.
21:53Parce que quand on est patron,
21:54on a le droit de bosser.
21:55Mais il y a des règles
21:56qui deviennent peut-être
21:57un petit peu obsolètes.
21:5830 000 boulangers
21:59qui n'ont pas le droit.
22:00Je voudrais qu'on avance
22:01et qu'on parle
22:02des droits de douane.
22:03Alors,
22:03je veux faire
22:04la transition avec Macron
22:05sur les loups.
22:06Ah bon ?
22:06Oui,
22:06c'est quoi la transition ?
22:08En fait,
22:08ça m'a beaucoup inquiétée.
22:11Car on a,
22:12par manipulation génétique,
22:14donc ça,
22:14ça sera de plus en plus fréquent
22:16et c'est le progrès.
22:17On ne peut pas aller contre.
22:19Mais ils ont un loup.
22:21Je crois qu'on ne peut pas
22:21aller contre tout ce qui est découvert.
22:23Ne l'interrompez pas.
22:24Oh là là,
22:25non.
22:26Tout ce qui est découvert,
22:27scientifiquement,
22:28on le fera.
22:29Je crois que c'est
22:30la règle.
22:30Donc,
22:31il y a une entreprise américaine
22:32qui est parvenue
22:33pour la première fois
22:34à faire revenir
22:36une race de loups.
22:38Ils ont trouvé
22:39une vieille dente de loup
22:40de plusieurs millions d'années.
22:42Il y avait un code génétique.
22:44Ils ont mélangé
22:44avec un loup normal.
22:46Ils ont fait porter l'ensemble
22:47par une grosse chienne.
22:48Et ils ont eu
22:49des bébés loups.
22:50Et on a un loup géant
22:52qu'il y avait autrefois.
22:53Donc,
22:53c'est vrai que c'est un progrès inouï,
22:55mais c'est très,
22:56très inquiétant
22:56et c'est la base
22:57de l'eugénisme.
22:58Et quand j'ai vu
22:58ce qu'ils avaient réussi
23:00en retrouvant le loup
23:02énorme
23:03il y a plusieurs millions d'années,
23:05c'est très inquiétant.
23:07J'avais juste envie de dire
23:08que c'est ce progrès
23:10inéluctable
23:11contre lequel
23:12on ne pourra jamais lutter.
23:14Oui,
23:14enfin,
23:14il y a plein d'expériences.
23:15Vous savez qu'on essaie
23:16de recréer le doudou de Maurice
23:18à partir de l'ADN.
23:20Et les dinosaures.
23:22Les mammouths aussi,
23:23puisqu'on le retrouve régulièrement.
23:25Et puis les enfants,
23:26car quand vous allez faire analyser
23:27votre bébé,
23:28si votre enfant,
23:30il est programmé
23:31pour avoir une maladie du sang,
23:33eh bien,
23:34on ne le gardera pas.
23:35Donc,
23:36c'est très intéressant.
23:39C'est de l'eugénisme.
23:41C'est encore autre chose.
23:43Il y a des examens dans la grossesse,
23:45mais il n'y a pas une interruption
23:47en n'importe quand.
23:47Je dis que c'est de l'eugénisme
23:49et que de plus en plus,
23:50on pourra choisir ce qu'on veut.
23:51Juste un point de vue différent,
23:53moi je trouve que le progrès,
23:54c'est une bonne chose.
23:56L'eugénisme,
23:58c'est à nous de travailler dessus.
24:00Mais la recherche,
24:01le progrès scientifique,
24:02c'est extrêmement positif.
24:04La difficulté,
24:05c'est de bien l'utiliser.
24:06Exactement.
24:06Mais bon,
24:07là ça a été fait pour des loups,
24:08mais à partir de là,
24:09on peut faire plein de choses
24:11qui rapporteront à l'humanité,
24:12je pense,
24:13et il ne faut pas essayer
24:13de le freiner.
24:14Bon, je parle de Donald Trump,
24:16de ses droits de douane,
24:18de ce...
24:18Le progrès.
24:19De cette volte-face,
24:22de cette...
24:23Oui, voilà,
24:23de ce retournement,
24:24de situation complètement insensée.
24:27Éric, c'est vous le spécialiste
24:29en économie.
24:30Il y a notre ami Christian de Villeneuve
24:31qui nous écoute,
24:32qui me cite David Owen,
24:35neurologue et politique anglais,
24:38qui dit du narcissisme,
24:39avoir le monde
24:39où exercer son pouvoir,
24:40doubler d'une confiance excessive
24:42en son jugement
24:42et d'un mépris des critiques.
24:44Alors, est-ce que c'est un dingue,
24:45un déséquilibré
24:46ou est-ce qu'il est très malin ?
24:48C'est la question que tout le monde
24:49se pose quand même ce matin.
24:50Alors, toutes les hypothèses
24:51sont sur la table,
24:52donc je ne vais pas trancher.
24:55Ce qui s'est passé hier
24:56à 19h41,
24:58heure de Paris,
24:59avec donc la volte-face de Trump
25:01qui dit
25:02dans trois mois,
25:03je regarde
25:04si je tape aussi fort
25:05que j'avais prévu
25:06en matière de droits de douane
25:07ou pas.
25:07à mon avis,
25:09il a perdu le bras de fer.
25:10Il a perdu le bras de fer,
25:11c'est-à-dire que dans trois mois,
25:12il ne va pas dire
25:13je colle 50-60%
25:15de droits de douane
25:16à mes partenaires, etc.
25:17Bon, la seule exception,
25:18c'est la Chine,
25:18vous avez vu.
25:19Donc,
25:20les Américains
25:21collent 125%
25:22de droits de douane
25:23aux Etats-Unis.
25:25Les Chinois
25:26collent
25:2784%
25:28de droits de douane
25:29sur les produits américains
25:30qui arrivent en Chine.
25:31Bon, la guerre commerciale
25:32est déclarée.
25:33Alors, disons que
25:33Trump a signé
25:34un armistice, là.
25:35Il a signé un armistice.
25:37Ce n'est pas forcément
25:38la fin de la guerre commerciale.
25:40Alors, pourquoi il le fait ?
25:41Alors, il y a des gens
25:41très malins
25:42qui vous expliquent
25:43qu'en fait,
25:43il y a une stratégie
25:44derrière tout ça,
25:45que ce serait
25:46de faire baisser le dollar
25:47pour avoir un avantage
25:49comparatif
25:49pour les produits américains
25:50à l'exportation
25:51et à partir de là,
25:52ils pourraient se priver
25:52de droits de douane.
25:54Le problème,
25:54c'est que vous avez
25:55la plupart des banques centrales
25:56qui ont des dollars
25:57en actifs
25:58et qui n'ont pas envie
25:58de voir leurs actifs
25:59se dévaluer.
26:03La sanction des marchés financiers
26:04qui a été très violente.
26:05On en a connu d'autres.
26:07On a connu 2008,
26:08la crise des subprimes.
26:09On a connu la crise boursière
26:11avec la Covid.
26:12Mais là,
26:12ce qui était assez impressionnant,
26:14c'est que tout baissait
26:14en même temps.
26:15Les actions,
26:16les rendements des obligations
26:17et j'ajouterais donc
26:19la parité dollar-euro
26:22pour parler que de celle-là.
26:23Alors, ce qu'il faut savoir
26:24quand même,
26:25c'est qu'aux Etats-Unis,
26:25vous avez deux tendances
26:28qui s'affrontent très violemment
26:29autour de Trump.
26:30Un peu comme pendant
26:31la guerre d'Irak.
26:32Voyez, on m'en débouche.
26:32Il y avait les faucons pro-guerre
26:34et puis les colombes pro-paix.
26:35Là, vous avez la même chose.
26:37Vous avez son conseiller commercial
26:39qui s'appelle Peter Navarro
26:40qui est un type
26:41qui veut du droit de douane
26:43en disant
26:43c'est pas grave,
26:44s'il réplique,
26:45on répliquera plus fort
26:46parce que nous,
26:46on est les plus forts.
26:47Donc ça,
26:47c'est les faucons
26:48des droits de douane.
26:49Et puis en face,
26:50vous avez les colombes
26:51de la négociation
26:52emmenés par un intellectuel
26:55qui s'appelle
26:56Stephen Miran
26:57qui lui est pour la négociation
26:59et puis le secrétaire d'État
27:00au Trésor
27:00qui lui dit
27:01non, non, mais attendez,
27:01là, on met le doigt
27:02dans un engrenage de folie.
27:03Donc visiblement,
27:04ce sont les colombes
27:04qui ont gagné.
27:05On verra ce qui se passe
27:06dans 90 jours.
27:07Mais il y a une question
27:08qui se pose
27:08et il y a une très bonne colonne
27:09dans le Parisien ce matin.
27:11Quand même,
27:11est-ce que dans l'entourage
27:12de Donald Trump,
27:15quand vous voyez
27:15que les indices boursiers,
27:17je pense aux Etats-Unis,
27:19le Dow Jones,
27:19le Nasdaq
27:20ou le Standard & Poor's
27:21ont parfois fait
27:22des variations
27:22de 10 à 15 points
27:24dans la même journée
27:24à la hausse et à la baisse,
27:26est-ce qu'il n'y a pas
27:26des petits malins
27:27dans l'entourage
27:27de Donald Trump
27:28qui étaient au courant ?
27:29Et ça,
27:30si c'était le cas,
27:31s'ils sont des amis
27:31proches de Donald Trump,
27:33ça va, à mon avis,
27:34entacher lourdement,
27:36si c'est le cas.
27:37Mais on peut s'interroger.
27:38Le plus grand déni
27:38d'initiés du monde.
27:39Ah bah oui,
27:40on peut s'interroger.
27:41Vous savez,
27:41il avait créé aussi
27:42des crypto-monnaies
27:43quand il est arrivé.
27:43Absolument,
27:44ça n'a pas très bien marché.
27:45Ça n'a pas très bien marché.
27:46Donc c'est un businessman,
27:48c'est un négociateur.
27:49Maintenant,
27:49je pense que personne
27:50ne sait dans quelle direction
27:51il va réellement.
27:53le gouvernement français
27:54s'en sert évidemment
27:55puisque là,
27:56les droits de douane
27:56ne sont pas encore
27:57vraiment en application
27:58qu'on dit déjà
27:58qu'on revoit la croissance française
28:00à la baisse
28:00et que tout ça
28:01est de la faute de Trump.
28:02Bon voilà.
28:02Maintenant,
28:03il y a une chose
28:03que je lui reconnais quand même
28:04au-delà du fait
28:05que je ne sais pas
28:06où il va avec ses droits de douane
28:07et que lui ne donne pas
28:08l'impression de savoir non plus
28:09que ça dépend des jours
28:10et ça dépend
28:10s'il écoute les colons
28:12ou les faucons.
28:13Il y a une chose
28:13que je lui reconnais
28:14c'est que si vous voulez
28:15faire bouger un système
28:16et Dieu sait
28:16qu'on en aurait besoin
28:17en France
28:23il ne faut pas nommer
28:23des gens du système.
28:25Il faut nommer
28:25des gens hors du système.
28:27Moi, c'est ma grande théorie.
28:28Alors, je ne dis pas
28:29que Musk a fait le boulot
28:30etc.
28:31Mais si vous nommez
28:32des énarques
28:33qui défendent le système
28:35qui ont fait le système
28:37qui vivent du système
28:38qui sont formés par le système
28:39alors il ne faut pas s'étonner
28:41qu'aucun gouvernement
28:42n'ait le courage politique
28:42de réformer dans ce pays.
28:44Vous savez, Henri,
28:45qu'on a eu un sondage
28:46d'Opinion Way
28:46qui a été fait
28:47que les Français plébiscitent
28:49à 63% je crois
28:51le fait qu'il y ait des chefs
28:53d'entreprise dans le gouvernement
28:54et qu'il faut beaucoup plus
28:55confiance aux chefs d'entreprise
28:56que aux personnels politiques.
28:57Mais il y a un sénateur
28:59Adam Schiff
29:00qui vient de l'annoncer
29:01donc couverture officielle
29:02d'une enquête
29:02pour déterminer
29:03si les membres
29:03de l'administration Trump
29:05ont profité illégalement
29:06des opérations boursières
29:07après le revirement de Trump
29:09et il y a Marjorie
29:10je ne sais pas comment elle s'appelle
29:11une députée
29:13enfin une représentante
29:14des Républicains
29:14qui a annoncé
29:15avoir acheté
29:15beaucoup de stock options.
29:17Virginie, ça vous assure quoi ?
29:18Oui, alors moi je ne suis
29:19pas très sûre
29:20que ce soit une vraie stratégie
29:21ça ressemble plutôt
29:22à des débâcles
29:24transformés
29:24en stratégie pensée
29:26mais
29:27j'ai l'impression
29:29que Donald Trump
29:31navigue à vue
29:32et que là
29:32il s'est rendu compte
29:33qu'il s'engageait
29:34dans une voie
29:35extrêmement hasardeuse
29:35pour lui
29:36que les oppositions
29:37se multipliaient
29:38et je ne parle pas
29:39de la récente sortie
29:40d'Elon Musk
29:40justement
29:41sur M. Navarro
29:45qu'il a qualifié
29:46de crétin
29:47de bête comme ses pieds
29:49exactement
29:49je crois que ceux
29:51qui avant
29:51le président Trump
29:52ont touché du doigt
29:53la réalité
29:54de leur business
29:55de la façon
29:56dont ça allait s'organiser
29:57dans les mois qui viennent
29:58se rendu compte
29:59que c'était une voie
30:00de folie
30:01et que Donald Trump
30:03n'avait juste pas l'air
30:03de s'en rendre compte
30:04moi je trouve ça
30:05très inquiétant
30:06et je trouve que
30:07tout est très inquiétant
30:08y compris les 3 mois
30:09de suspension
30:09parce que je rappelle
30:10que le plus grand danger
30:12des marchés
30:13c'est l'incertitude
30:14et que là
30:14on est reparti
30:15pour 3 mois
30:15et que dans 3 mois
30:16qu'est-ce qui va se passer
30:17donc ça va durer 3 mois
30:18on nous présente ça
30:19comme une grande victoire
30:20moi je trouve ça même
30:22très préoccupant
30:23de voir quelqu'un
30:24qui se comporte
30:25comme il se comporte
30:26c'est-à-dire
30:26qui est capable
30:26de la volte-face
30:27la plus radicale
30:30d'une minute à l'autre
30:31on ne sait pas très bien
30:31pourquoi
30:32oui mais c'était malin
30:33comme attitude
30:34non c'est totalement suicidaire
30:38c'est pas ça
30:38je dis que c'est suicidaire
30:39il ne pouvait pas
30:40pour revenir en arrière
30:41il ne pouvait pas dire
30:45j'ai changé d'avis brutalement
30:46donc il s'est servi de ça
30:48c'est pour ça
30:48donc il s'est servi
30:50de quoi il s'est servi
30:50il s'est servi
30:51ce que je veux dire
30:52qu'il ne pouvait pas dire
30:53j'arrête brutalement
30:55les droits de douane
30:56donc il a donné exprès
30:59à délai
30:59pour se donner
31:00à délai à lui-même
31:01c'est une déculottée
31:03ça recule en race campagne
31:07c'est un recul en race campagne
31:08sauf que
31:10comme vous venez de le dire
31:11justement
31:13ça met tout le monde
31:13dans l'incertitude
31:14et c'est plutôt
31:16pour lui
31:17c'était la meilleure façon
31:18de faire marche arrière
31:19sans avoir l'air
31:19de faire marche arrière
31:20enfin il a tout à fait l'air
31:21d'avoir fait marche arrière
31:22enfin moi
31:22oui mais vous dites
31:24qu'on est à l'incertitude
31:25vous nous direz
31:25ce que vous en pensez
31:26mais je dis que c'est encore dangereux
31:27Sud Radio
31:28Sud Radio
31:29Parlons Vrai
31:29Parlons Vrai
31:30Sud Radio
31:31Parlons Vrai
31:31Sud Radio
31:33le 10h midi
31:35mettez-vous d'accord
31:36Valérie Exper
31:37De retour avec vous
31:38sur Sud Radio
31:39pour les débats d'actualité
31:41on parle de cette volte-face
31:42de Donald Trump
31:44à noter que les volumes
31:46d'appels du Nasdaq
31:47écoutez Eric Revelle
31:48et les appels
31:49S
31:51alors je ne sais pas comment
31:51S
31:52Standard & Poor's
31:53c'est Standard & Poor's
31:55Spy ont étrangement
31:56augmenté
31:56tous deux
31:5710 minutes avant
31:58que Trump
31:58annonce
31:59la hausse
32:00la pause tarifaire
32:01de 90 jours
32:02des éléments
32:02de plus en plus probants
32:03nous conduisent à penser
32:05que derrière
32:05la politique
32:06des tarifs douaniers
32:07il y avait
32:09une stratégie
32:10alors oui
32:11on met des stratégies
32:12partout
32:12oui mais là on voit
32:13il y a un graphique
32:14oui mais supposons
32:14que je sois dans l'entourage
32:15que je sente
32:16qu'on m'est dit
32:16etc
32:17en tout innocence
32:19je réagis en bourse
32:21c'est pas en tout innocence
32:22en l'occurrence
32:23moi j'ai fait une bêtise totale
32:26j'ai vendu mes actions
32:27avant-hier
32:27donc ça veut dire
32:28que les gens réagissent
32:29non mais c'est vrai
32:30j'ai vendu la plupart
32:31de mes actions
32:32vous en aviez pas beaucoup
32:33non bien sûr que non
32:34les objets
32:35vous écoutent avec passion
32:36la réaction
32:37quand vous avez des actions
32:38en bourse
32:38c'est de guetter
32:39ce qui va se passer
32:40donc c'est pas forcément
32:41tous des malhonnêtes
32:42ils ont appris
32:43ils ont appris
32:44qu'il va y avoir ça
32:45ça devait flotter
32:46dans l'air quand même
32:47ça s'appelle du délit
32:47d'initié Sophie
32:48oui oui
32:49c'est un nom
32:50mais c'est surtout
32:51c'est le personnage
32:52de Trump quand même
32:54quand on revient
32:55sur son élection
32:55c'est quelqu'un
32:56je suis désolée
32:57mais c'est un peu
32:58de la psychologie
32:59il avait été élu
33:00une première fois
33:00il n'a pas été réélu
33:01il en a été vexé
33:02il a réussi à être élu
33:03en partie à cause
33:04de la médiocrité
33:06des démocrates
33:07aux Etats-Unis
33:08et là il est atteint
33:09parce qu'on a parlé
33:10du bris pour Macron
33:11mais là c'est du bris
33:12puissance 100 000
33:13et donc il croit
33:14qu'il peut tout gérer
33:15il arrive
33:15je suis président
33:16on l'a vu le jour
33:17où il est arrivé
33:17il signe des décrets
33:18allons-y
33:19et puis là
33:20il a été confronté
33:21à la réalité économique
33:22l'économie est mondialisée
33:24géostratégique
33:26et c'est complexe
33:26de diriger un pays
33:27et là je ne sais pas
33:28si c'est une stratégie
33:29je pense qu'il voulait
33:30augmenter les droits de Troanne
33:31réellement
33:32et puis il a changé d'avis
33:34parce qu'il a vu
33:35que ça avait des conséquences
33:37et que ce n'était pas
33:37forcément très positif
33:38finalement
33:39pour les gens
33:40qui l'ont élu
33:40et donc
33:42possiblement
33:44il a dit
33:45qu'il allait
33:46revenir là-dessus
33:47et il l'a dit
33:48autour de lui
33:48et les gens autour de lui
33:49ils disent
33:50j'ai l'info
33:50je l'utilise
33:51est-ce que ça correspond
33:52à une stratégie ?
33:53moi je crois
33:53il n'y a pas de stratégie
33:55chez Trump
33:55ce ne sont que des mouvements
33:57d'humeur
33:58ce n'est pas un grand économiste
34:00c'est quelqu'un
34:00qui a écrit un bouquin
34:01sur la négociation
34:02où il explique
34:02qu'il commence par mettre
34:03la barre très haut
34:04il fait peur à tout le monde
34:05et comme ça il gagne
34:06c'est quand même
34:07une stratégie
34:07un peu courte
34:08et qui ne s'adapte pas
34:09à toutes les situations
34:10donc dans 90 jours
34:13il rationalise le chaos
34:15en arrêtant
34:16c'est fini
34:16il ne peut pas dans 90 jours
34:18l'affirmer
34:19pour les mêmes raisons
34:19qu'on a dit
34:20je suis d'accord
34:21mais du coup
34:21est-ce que l'Europe
34:23va commencer
34:24à prendre conscience
34:24pour le coup
34:25l'Europe a une position
34:26assez fine
34:27c'est-à-dire que
34:28plutôt que coller
34:29des droits de douane
34:30immédiatement
34:31on a menacé
34:32d'un règlement
34:34qui s'appelle
34:34le règlement
34:35anti-coercition
34:36qui est
34:37très impactant
34:38pour les entreprises
34:39qui en sont
34:40ciblées
34:41parce que ça vous permet
34:42pour les banques américaines
34:45ou les fonds américains
34:45d'être interdits
34:48d'investir en Europe
34:49et surtout
34:50ça interdirait
34:51aux entreprises américaines
34:53de répondre
34:53à des appels d'offres
34:54publiques en Europe
34:55ça c'est mieux
34:56qu'augmenter les droits de douane
34:57parce que vous voyez bien
34:57ce qui se passe
34:58avec la Chine
34:58j'augmente de 10
35:00j'augmente de 15
35:01j'augmente de 20
35:01bon alors c'est vrai
35:02que la Chine
35:03a le plus gros déficit
35:04le plus gros excédent
35:06commercial
35:06avec les Etats-Unis
35:07ça varie
35:08suivant les années
35:09entre 300 et 500 milliards
35:10de dollars
35:10donc que Trump
35:12se prenne à la Chine
35:13avec quand même
35:14entre parenthèses
35:14la question de Taïwan
35:15parce que
35:16elle est toujours pendante
35:18alors sans doute
35:19que les américains
35:20défendent les droits
35:20de l'homme à Taïwan
35:21mais ils défendent
35:21surtout la production
35:22de semi-conducteurs
35:23et je ferme la parenthèse
35:27mais où Trump va se trouver
35:30quand même un peu court
35:31puisqu'il y a quand même
35:31les élections de mi-mandat
35:33dans un an et demi
35:34enfin deux ans
35:34c'est que l'augmentation
35:37massive des droits de douane
35:38devait générer des centaines
35:39de milliards de dollars
35:40qui devaient permettre à Trump
35:41de baisser les impôts
35:42des américains
35:43qui sont en train de repire
35:44d'ailleurs leurs feuilles
35:45d'impôts en ce moment
35:45et s'il n'arrive pas
35:47à faire cracher
35:48ses partenaires
35:49emmenés en des droits de l'homme
35:50je ne vois pas comment
35:50il va pouvoir baisser
35:51donc en fait
35:52il est dans une drôle de spirale
35:54sans compter
35:55que les retraités américains
35:56vivent de la bourse
35:58les retraites américaines
35:59oui oui bien sûr
35:59c'est aussi pour ça
36:01qu'il a peut-être cédé
36:02exactement
36:03mais il faut aussi souligner
36:04une chose
36:05c'est que quand vous êtes
36:05l'homme le plus puissant du monde
36:07président des Etats-Unis
36:08et que vous avez été réélu
36:10comme rarement un président
36:11a été réélu
36:13je rappelle
36:13il a tout eu
36:14le vote populaire
36:15les délégués
36:16les financiers
36:17les hispanos
36:18je pense que l'enivrement
36:21du pouvoir absolument
36:23enivrant
36:24a fait qu'il a plus de surmoi
36:26et qu'il n'a pas de limite
36:27enfin moi c'est comme ça
36:27sur quelqu'un
36:28qui n'en avait déjà
36:28peut-être pas beaucoup
36:29oui
36:29enfin il s'est fait réélire
36:31il s'est fait réélire
36:31triomphalement
36:32il faut quand même
36:33le remarquer
36:33je discutais avec une amie américaine
36:35il disait que les américains
36:36aiment Trump
36:36mais attendez
36:37parce que nous
36:38on a une vision
36:39très franco-française
36:40pour nous l'Amérique
36:40c'est la côte est
36:41et la côte ouest
36:41on n'est pas du tout
36:42l'Amérique profonde
36:44c'est pas ça
36:44maintenant je vais vous dire une chose
36:45mais c'est pas que l'Amérique profonde
36:46qui a votre Trump
36:47si le prix des bagnoles
36:48qui est quand même
36:49un symbole américain
36:51par définition
36:51la liberté de se déplacer
36:53etc
36:53augmente
36:55c'est pour ça que Musk
36:56a traité de crétin
36:58le représentant du commerce
37:00Peter Navarro
37:01parce qu'en fait
37:02ils se sont aperçus
37:02que tiens
37:03ils importaient
37:04les batteries électriques
37:05des Tesla
37:05d'Asie
37:06donc si vous mettez
37:07des droits de douane
37:08que votre batterie
37:08est triple de prix
37:10votre Tesla
37:11fabriqué aux Etats-Unis
37:12qui va être exportée
37:13en Europe
37:13elle va coûter plus cher
37:14et vous en vendrez moins
37:15au-delà de l'image de Musk
37:16qui fait que plus personne
37:17ne va pas être des Tesla
37:18mais en fait c'est ça
37:19donc ils sont en train
37:20de s'apercevoir
37:21que Ford et General Motors
37:23importent 30%
37:24de leurs voitures
37:25les fabriqués à l'étranger
37:26et aujourd'hui
37:26il est rattrapé
37:27avec Eric Le Révelle
37:28il est rattrapé
37:29par la logique économique
37:30et l'Europe
37:31a tapé sur la logique économique
37:33qui fait que les industriels
37:34américains
37:35se disent
37:35oh là là
37:36ce qu'il fait
37:36finalement ça ne va pas
37:37nous rapporter
37:38et donc ça peut le mettre
37:39en position de
37:40disons moins
37:41moins forte
37:42qu'après son élection
37:43ce qui est important
37:43c'est que
37:44il faut souligner quand même
37:46qu'on a tendance
37:47à inoumer des droits de douane
37:48et bien on va faire comme lui
37:49on fait pareil
37:50et tout
37:50c'est un réflexe
37:51et on va sur son terrain
37:52alors que là
37:53l'Europe est allée
37:54sur un autre terrain
37:55et c'est vrai que ça peut
37:56produire des effets
37:57moins visibles
37:57moins flamboyants
37:59moins flamboyants
38:00mais ça peut être efficace
38:01absolument
38:02ils n'étaient pas capables
38:02de prendre d'autres décisions
38:03mais ça c'est autre chose
38:04mais ce qu'il faut savoir
38:05c'est que tous les produits
38:06non parce que l'Europe
38:07c'est vrai que
38:08c'est très difficile
38:09on n'a pas d'Europe
38:10c'est bien tombé
38:14et il faut savoir
38:15que tous les produits
38:16qu'on a
38:16y compris nos téléphones
38:17aujourd'hui
38:17d'où le problème
38:18de cette mondialisation
38:20c'est qu'un produit
38:21est fabriqué
38:22souvent avec des pièces
38:23de 4-5 pays
38:24donc c'est juste pas jouable
38:26c'est pour ça que la Chine
38:27ça va être très compliqué
38:28le bras de bas
38:29iPhone c'est 80%
38:30de ce qui rentre dans un iPhone
38:31et fabriqué en Chine
38:32ou en Asie
38:33on va marquer une pause
38:34on va parler donc
38:35de cette déclaration
38:36d'Emmanuel Macron
38:37à son retour
38:39d'Egypte
38:40c'était dans son avion
38:41dans l'avion qu'il ramenait
38:42à Paris
38:43la France pourrait reconnaître
38:44l'état palestinien en juin
38:45à tout de suite
38:46Sud Radio
38:47votre attention
38:49est notre plus belle récompense
38:50Sud Radio
38:53le 10h midi
38:54mettez-vous d'accord
38:55Valérie Expert
38:56avec vous sur Sud Radio
38:59donc parlons d'Emmanuel Macron
39:01qui dit que la France
39:03pourrait reconnaître
39:04l'état palestinien
39:06en juin
39:07un état palestinien
39:09alors c'est à l'occasion
39:11d'une conférence
39:12qu'elle coprésidera
39:12que la France coprésidera
39:13avec l'Arabie Saoudite
39:15aux Nations Unies
39:16évidemment
39:16beaucoup de
39:17beaucoup de réactions
39:18en particulier
39:19celle du
39:20du CRIF ce matin
39:21qui
39:22qui réagit
39:24à cette
39:24à cette déclaration
39:25en disant
39:26monsieur le président
39:27de la République
39:27annoncé aujourd'hui
39:28que la France
39:29reconnaîtra prochainement
39:30un état palestinien
39:31où sont encore retenus
39:3359 otages
39:35c'est permettre
39:36au Hamas
39:36de clamer
39:37une inacceptable
39:38victoire politique
39:39comment peut-on
39:39envisager de reconnaître
39:40un état
39:41alors qu'une partie
39:42de son territoire
39:42est contrôlée
39:43par une organisation
39:44terroriste
39:44etc.
39:45donc cette déclaration
39:47est pour le moins
39:48étonnante
39:49parce qu'il y a des pays
39:50effectivement européens
39:51qui reconnaissent
39:52un état d'Israël
39:53mais ça pose un nombre
39:54de questions insensées
39:56sur quel état
39:57quelle frontière
39:59quid d'Israël
40:00qui n'est pas reconnu
40:00par d'autres pays
40:02Marie-Ève Malouine
40:03comment vous comprenez
40:04politiquement
40:05cette déclaration
40:06politiquement
40:06j'ai beaucoup de mal
40:07à comprendre le propos
40:09puisque bon
40:09il y a une solution
40:10une seule solution
40:11c'est deux états
40:13mais on n'en est pas du tout là
40:14et là
40:16Emmanuel Macron
40:17prend cette position
40:19on ne sait pas tout à fait
40:19dans quel contexte
40:20est-ce que c'est improvisé
40:21est-ce que ça n'a pas été
40:23développé derrière
40:23et c'est pour le moins
40:25totalement prématuré
40:26rien n'a changé
40:27depuis le 7 octobre
40:28rien
40:29ni sur
40:31l'attitude du Hamas
40:33ni sur la politique
40:34de Netanyahou
40:35c'est vrai aussi
40:36et donc on ne comprend pas
40:37ce que cherche
40:38le président de la république
40:39un état
40:40lequel
40:41avec le Hamas
40:42un état terroriste
40:43il a bien dit
40:44que c'est sans le Hamas
40:45comment il fait
40:45sans le Hamas
40:46c'est la question centrale
40:48il a en fait
40:49il prend le problème
40:49à l'envers
40:50non mais c'est ça
40:51la question centrale
40:52il prend le problème
40:53à l'envers
40:54il nous donne
40:56la conclusion
40:57sans établir
40:58le processus
40:59qui amènerait
41:00à cette solution
41:01or cette solution
41:01tous les gens
41:02qui disent
41:02il faut deux états
41:04mais enfin
41:05il oublie
41:06qu'il y a eu
41:07le 7 octobre
41:08qu'il y a des ressortissants
41:09français
41:09qui ont été massacrés
41:11d'autres qui sont toujours
41:12détenus en otage
41:13à Gaza
41:14et le président
41:15et le président de la république
41:16nous dit
41:16c'est fini
41:17maintenant on pense
41:18à faire un état
41:18c'est pas possible
41:20tout ce qui devrait
41:22précéder cette conclusion
41:23n'est pas évoqué
41:26donc c'est pour le moins
41:27un peu surprenant
41:29et incompréhensible
41:30mais Eric ?
41:31moi je ne vais pas faire
41:32un procès d'intention
41:34au président de la république
41:34mais comme il a du mal
41:35à exister sur la scène nationale
41:37évidemment il s'empare
41:38de tous les sujets
41:39et c'est de ses prérogatives
41:40qui sont internationaux
41:41mais on ne comprend pas
41:44très bien
41:44ce que ça veut dire
41:45en réalité
41:45d'abord parce qu'il faudrait
41:46plutôt relancer
41:48les accords d'Abraham
41:49vous voyez
41:49les reconnaissances
41:50des pays arabes
41:51envers Israël
41:51mais vous voulez créer
41:53un état
41:53alors que vous ne savez pas
41:55avec quelle autorité politique
41:56dans ce pays
41:58qui serait créé
41:59vous allez discuter
42:00l'OLP est finissant
42:02le Hamas
42:03est une organisation terroriste
42:04donc en fait
42:04vous créez un état
42:05en en discutant
42:06avec qui ?
42:07il n'y a pas
42:07l'interlocuteur
42:08c'est la première chose
42:09bon moi
42:10je pense vraiment
42:12qu'il essaie
42:12d'exister
42:13on nous explique
42:14que la libération
42:15de Boilem sans salle
42:16est imminente
42:17que la diplomatie
42:18n'a pas de velours
42:19n'a pas feutré
42:19fait son oeuvre
42:20bon voilà
42:21je pense qu'il n'existe
42:22que sur ces dossiers-là
42:23il survit politiquement
42:26grâce à ces dossiers-là
42:27d'ailleurs
42:27ça lui a permis
42:28de remettre un pied
42:29dans le gouvernement
42:29l'air de rien
42:30parce que ses deux fidèles
42:31le ministre de la défense
42:33Lecornu
42:33et Barraud
42:34aux affaires étrangères
42:37sont les deux ministres
42:39qui sont très en pointe
42:39sur les dossiers
42:40du président de la république
42:42et ils sont membres
42:42du gouvernement
42:43mais pour le reste
42:44il va faire un buzz
42:46il va faire un buzz
42:47il essaie peut-être
42:49de renouer
42:49avec la tradition française
42:50les américains
42:52sont plutôt
42:53pro-israéliens
42:53et nous
42:54on est plutôt
42:54pro-arabe
42:55mais à mon sens
42:58c'est une déclaration
42:58sans qu'unité
42:59Virginie
43:00c'est comme souvent
43:02avec Emmanuel Macron
43:03c'est totalement erratique
43:04sur combien de sujets
43:06de politique étrangère
43:08Emmanuel Macron
43:08a changé d'avis
43:09régulièrement
43:10tout au long
43:10de ces dernières années
43:11et en plus
43:12il prend le problème
43:13totalement à l'envers
43:14il faudrait d'abord
43:15que le Hamas
43:17quitte Gaza
43:17réinstaurer
43:18un processus démocratique
43:19et après éventuellement
43:21réfléchir à ce qu'on fait
43:23là
43:23puis alors
43:24je voudrais quand même dire
43:25qu'il faudrait
43:27que les présidents
43:28arrêtent de parler
43:29dans les avions
43:29à chaque fois
43:30qu'il y en a un
43:31qui parle dans un avion
43:32c'est toujours
43:33une déclaration
43:34bizarre
43:35à contre-temps
43:36violente
43:37excessive
43:37bon là
43:38Emmanuel Macron
43:39il s'avance
43:39en plus
43:41la justification
43:42de ce qu'il dit
43:43je ne le ferai pas
43:44pour faire plaisir
43:45à tel ou tel
43:46mais parce que
43:46ce sera juste
43:47ah bon
43:47oui parce que je pense
43:48qu'à un moment donné
43:49ce sera juste
43:50et que je veux
43:50je veux participer
43:52à une dynamique collective
43:53bon ben super
43:54d'accord
43:55bon mais
43:55la dynamique collective
43:57me paraît pas moi
43:58ou quand
43:58comment
43:58avec qui
43:59exactement
44:00moi je pense
44:02qu'il a court-circuité
44:03le moyen d'y arriver
44:05et qu'un état palestimien
44:07évidemment
44:07sans le Hamas
44:08c'est souhaitable
44:09et que moi j'aimerais bien
44:10qu'il y ait un état palestimien
44:11c'est pas souhaitable
44:12c'est indispensable
44:13c'est indispensable
44:13donc il a fait un court-circuit
44:15il a fait un court-circuit
44:17oui mais la guerre
44:17c'est mal
44:18l'eau ça mouille
44:20le feu ça brûle
44:21on veut la paix
44:22le Hamas doit partir
44:23mais comment on fait ?
44:25je veux dire en l'état
44:26depuis le 7 octobre
44:27rien n'a
44:27non mais
44:28lui aussi
44:29mais sauf que lui
44:29il est président de la république
44:30donc wishful thinking
44:31c'est-à-dire
44:32la pensée magique
44:34en quelque sorte
44:34c'est pas
44:35c'est pas digne
44:36d'un président de la république
44:38on voit effectivement
44:39ces interventions
44:40on se souvient du Liban
44:42où il était
44:43en bras de chemise
44:44dans les rues
44:45en disant
44:45je vais vous aider
44:48etc
44:48le Liban est dans un état
44:50de mort
44:51quasi
44:52vous connaissez bien le Liban
44:53Eric
44:54moi j'avais été
44:55juste après
44:56l'explosion du port de Beyrouth
44:58quelques semaines
44:59mois après
45:00où Macron était passé
45:01en disant
45:02gros Libanais
45:03je vous donne un mois
45:03pour mettre tout au carré
45:04un gouvernement
45:05un président
45:06un président de la banque centrale
45:08etc
45:08et je peux vous dire que
45:09bon évidemment
45:10ils ne l'ont pas fait devant lui
45:11mais moi les gens
45:11que j'ai vu derrière
45:12à Beyrouth
45:13les officiels
45:14ils riaient sous cap
45:15parce que visiblement
45:17il n'avait pas pris la mesure
45:18de la complexité
45:19ethnique
45:19religieuse
45:20de ce pays
45:21qu'on appelait
45:22la petite Suisse du Moyen-Orient
45:23à l'époque
45:23qui est un pays
45:24où le système bancaire
45:26ne marche plus
45:27bon alors il y a un nouveau président
45:28à Oune etc
45:29mais oui
45:30il traite de manière
45:31tellement légère
45:32des dossiers
45:33tellement complexes
45:34qu'il finit par faire rire
45:35souvenez-vous
45:35quand il avait demandé
45:36lors d'une conférence de presse
45:37à un président africain
45:38parce qu'il faisait chaud
45:39dans la salle
45:39de s'occuper de la clim
45:41enfin bon
45:41c'était totalement méprisant
45:43mais la réaction
45:45ce matin
45:46quand même
45:47à cette phrase
45:48elle montre bien
45:49que
45:49c'est très choquant
45:52pour
45:52en particulier
45:54un certain nombre
45:54de nos compatriotes
45:56de la part d'Emmanuel Macron
45:58de dire cet État
45:59comme ça
45:59sorti de nulle part
46:00reconnaître un État palestinien
46:02qui dit
46:02c'est pas entendable
46:03je pense qu'il veut faire
46:04un coup politique
46:05mais il faut qu'il nous explique
46:08comment il arrive
46:08à cette conclusion
46:10en fait
46:10vous l'avez très bien dit
46:12tout à l'heure
46:12en fait
46:15c'est la fin du processus
46:16la création
46:17qui faille deux États
46:18bon très bien
46:19qui reconnaît l'autre
46:20mais avec qui vous discutez
46:21sur quelle base
46:22tiens puis on a oublié
46:23que Trump d'ailleurs
46:24voulait faire la Côte d'Azur
46:25à Gaza
46:25absolument
46:26d'ailleurs j'avais dit
46:28à quelques maires
46:29et têtes politiques
46:30de la Côte d'Azur
46:31que moi je serai à leur place
46:32je ferai un procès
46:33pour utilisation illégale
46:35et sans copierail
46:36du nom Côte d'Azur
46:38c'était la Riviera
46:39la Riviera
46:39la French Riviera
46:41c'est très choquant
46:42parce que
46:43après le 7 octobre
46:45il y a eu des gens
46:46qui ont demandé
46:47la création
46:48d'un État palestinien
46:49assez rapidement
46:50justement
46:50pour trouver une solution
46:52à ce qui s'était passé
46:53alors tout le monde
46:54a bondi en disant
46:55ce serait justifié
46:57le massacre
46:58puis ce serait la conséquence
46:59le résultat du massacre
47:01ce serait d'aboutir
47:01à un État palestinien
47:02et on a l'impression
47:03qu'il reprend cette logique
47:05puisqu'il ne donne pas
47:06plus d'arguments
47:07sur ce qui serait passé
47:09et sur ce qui y arrive
47:10les palestiniens
47:11commencent à râler
47:12sérieusement contre le Hamas
47:13c'est la première fois
47:14qu'on commence à voir
47:15l'émergence
47:15d'une révolte
47:17contre le Hamas
47:18ce qui est bien
47:18observons
47:20et voyons ce qui se passe
47:21mais
47:21c'est
47:22ce qu'ils disent
47:23on pourrait avoir
47:24en juin
47:24une réunion
47:26qui puisse envisager
47:27à terme
47:28la création
47:29d'un État palestinien
47:30et qui poserait
47:31les conditions
47:32et le chemin
47:33pour y parvenir
47:33les conditions préalables
47:34préalables
47:34bien sûr
47:35on pourrait l'entendre
47:36mais là dire
47:37ce serait le résultat
47:39dès le mois de juin
47:39c'est pas possible
47:40c'est pas possible
47:41je voudrais quand même dire
47:42que je suis assez d'accord
47:43avec Eric
47:43sur le renouveau politique
47:46d'Emmanuel Macron
47:47qui profite
47:48des sujets internationaux
47:50et surtout
47:51de la faiblesse
47:52de François Bayrou
47:52pour réexister
47:53sur la scène intérieure
47:54il y aurait un premier ministre
47:55qui tiendrait bien
47:56ses dossiers
47:57qui tiendrait bien
47:57son actualité
47:58et qui proposerait
48:00des réels projets
48:02je pense qu'il aurait
48:03un peu moins de marge
48:04là il se permet
48:05de lui-même
48:05organiser ses propres réunions
48:07de parler en droit
48:08là je parle d'Emmanuel Macron
48:09de parler en droit fil
48:10avec les ministres
48:11mais c'est parce que
48:12François Bayrou
48:13tout simplement
48:14n'est pas à son travail
48:15et ça c'est un vrai problème
48:16et donc ça permet
48:17Emmanuel Macron
48:18de jouer quasiment
48:18les deux rôles
48:19c'est vrai mais il peut
48:20absolument rien faire
48:21du tout
48:22mais alors qu'il cèze
48:23non je parle
48:24avec le français
48:25que vous parliez
48:25du président de la République
48:26non mais le président
48:28de la République
48:29qui ne peut rien faire
48:31François Bayrou
48:31il a du mal
48:32à trouver le verre d'eau
48:33qui est devant lui
48:33mais parce qu'on lui déplace
48:37mais il ne peut rien faire
48:38du tout
48:38il n'avait pas déplacé
48:39en l'occurrence
48:39il était à l'endroit
48:40d'habitude
48:41mais le président
48:43de la République
48:43non plus
48:44donc il cèze
48:44oui mais l'un et l'autre
48:47sont dans des situations
48:47impossibles
48:48la France est ingouvernable
48:49l'Assemblée Nationale
48:50est une honte absolue
48:51alors une fois qu'on a dit ça
48:53c'est vous qui le dites
48:55on aurait dû faire
48:56une émission spéciale
48:57sur
48:58non écoutez
48:59sur une très bonne initiative
49:01de Donald Trump
49:02je vais lui faire
49:02mon coup de coeur
49:03il a déclaré
49:05j'aime prendre une bonne douche
49:06pour prendre soin
49:07de mes beaux cheveux
49:08il l'a vraiment dit
49:10cette phrase
49:10il en a dit beaucoup d'autres
49:12il a expliqué
49:13qu'il avait un peu d'ironie
49:15certainement
49:16mais qu'il avait besoin
49:17de se passer sous la douche
49:18pendant 15 minutes
49:19et que la puissance
49:20des pommeaux de douche
49:21américains
49:22était trop faible
49:23donc il a passé un décret
49:24pour limiter
49:26les restrictions
49:26de débit
49:27des pommeaux de douche
49:28avec ce slogan
49:29make America's shower
49:30great again
49:31rendons les douche
49:32vous avez remarqué
49:33que ces beaux cheveux
49:34ne sont plus
49:35c'est pas une fake news
49:36non non ils sont blancs
49:38maintenant
49:38il a changé la couleur
49:39de ses beaux cheveux
49:40make my hair
49:41great again
49:42non non c'est une blague
49:44make America's shower
49:46great again
49:47peut-être qu'il fait de l'humour
49:48quand même
49:49de temps en temps
49:49il a dû faire de l'humour
49:50mais en tout cas
49:50le décret est réel
49:51il veut qu'il y ait
49:53de la pression
49:53dans les douches
49:54américaines
49:55vous vous souvenez
49:57un jour il avait pris
49:58l'avion
49:59et donc il était monté
50:00dans son avion
50:01premier mandat
50:02et il y a eu
50:02un énorme coup de vent
50:03et sa mèche de devant
50:04qui recouvre
50:05l'intégralité du crâne
50:07est partie à gauche
50:08et là c'est là
50:09qu'on voit qu'il a
50:10les cheveux très longs
50:10mais que d'un côté
50:11vous savez ce qu'a répondu
50:12Hilton
50:13on lui a demandé
50:13mais quel est le secret
50:15de votre réussite
50:16et qu'est-ce qu'il y a
50:16de plus difficile
50:17dans la vie
50:17les hôtels Hilton
50:18et il a répondu
50:20il a hésité
50:21puis il a répondu
50:22le plus difficile
50:22c'est d'être bien sûr
50:24comme les rideaux de douche
50:24à l'intérieur de la baignoire
50:26ah oui
50:26c'est
50:27ça fait partie
50:28il y avait les détails
50:29le diable est dans les détails
50:31allez on va s'arrêter là
50:32pour aujourd'hui
50:33merci à vous
50:35on a parlé de plein de choses
50:36bonne journée
50:37on va surveiller
50:38la bourse
50:39Eric ce matin
50:39elle a redémarré
50:40vous avez surveillé
50:41un petit peu
50:41vous avez vu
50:43Dow Jones
50:45à New York
50:468% de hausse
50:47et le Nasdaq
50:48l'indice des valeurs technologiques
50:4912% une séance
50:51ah la bache
50:51j'ai vendu avant-hier
50:52non mais c'est pas bien
50:53mais Sophie
50:55appelle Eric
50:55la prochaine fois
50:56bah oui
50:57ah la la
50:57les conseilleurs
51:00ne sont pas les payeurs
51:01absolument
51:01merci à vous
51:02bonne journée
51:03sur Sud Radio
51:03Sud Radio
51:05Parlons Vrai
51:06Parlons Vrai
51:07Sud Radio
51:07Parlons Vrai