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00:0018h19h sur CNews et Europe 1, Punchline, Laurence Ferrari.
00:0518h40 de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:08On évoque ce drame de Nantes, une jeune fille de 17 ans, une lycéenne qui a été tuée à coup de couteau par l'un de ses camarades.
00:14Trois autres élèves aussi ont été blessés dans l'ingrièvement.
00:17On va écouter le témoignage d'une jeune élève qui a assisté évidemment à ce drame.
00:23Moi je sais que j'étais en cours, on a eu une petite alarme mais toute petite dans notre salle de classe.
00:29Et après on est sortis et on nous a dit, on a vu plein de fleurs, tout ça.
00:33Et on nous a expliqué qu'il y avait trois blessés, on ne savait pas encore que c'était grave.
00:38Et donc là on se précipite, on voit qu'il y a tous les camions de pompiers, de SAMU.
00:44Et là on se rend compte que vraiment c'est quelque chose de grave.
00:49En sortant on a été choqués au vu qu'il y ait des fleurs, un aboutissement de personnes, etc.
00:56Pour cette jeune élève, on est en ligne avec Stéphane Clerget qui est pédopsychiatre.
01:01Bonsoir à vous.
01:03On décrit l'adolescent qui est passé à l'acte comme un adolescent dépressif, personne n'a son dossier médical évidemment.
01:09Il a demandé aux policiers quand ils sont arrivés de lui tirer une balle dans la tête.
01:14Il n'avait a priori pas d'alerte, il n'y avait pas d'alerte autour de cet élève.
01:18Est-ce que vous pouvez nous dire si ce type de passage à l'acte est fréquent ou pas, Stéphane Clerget ?
01:27Oui, on nous le décrit comme dépressif mais également suicidaire.
01:31Ses camarades de classe disent qu'il était très isolé, communiquant assez peu avec les autres élèves.
01:38Et il a écrit un manifeste de 13 pages dans lequel plusieurs éléments peuvent être interprétés comme délirants
01:44ou du moins proches d'une logique délirante sur le plan psychiatrique avec une thématique paranoïde.
01:50Cette idée qu'une force globale, invisible, manipulerait les consciences avec une idée de persécution un peu abstraite
01:59et une vision très manichéenne et totalisante du monde avec une hyper cohérence du mal.
02:05Tout ça, c'est caractéristique de la pensée délirante à base idéologique.
02:09Et puis, il justifie plus ou moins son futur passage à l'acte de manière un peu messianique.
02:16La révolte est déjà la plus grande victoire que nous puissions attendre.
02:21Il y a eu une idéation sacrificielle.
02:25Il a probablement un délire un peu mystique ou en tout cas missionnaire.
02:30Donc, j'entends beaucoup parler de sursaut.
02:32Je pense que le sursaut, il doit être aussi médical.
02:34C'est-à-dire que la prise en charge des adolescents en grande souffrance
02:41et notamment présentant des éléments de psychose doit être renforcée.
02:48Alors, je ne sais pas évidemment ce qui était de sa prise en charge antérieure,
02:52mais là, manifestement, les troubles étaient suffisamment présents, suffisamment aigus
02:57pour que cet ado n'ait pas forcément sa place à l'école,
03:00pour qu'il ait au moins un arrêt maladie et peut-être qu'il puisse être hospitalisé.
03:07M. Clerget, est-ce qu'il y a des déclencheurs pour ce type de passage à l'acte ?
03:12Qu'est-ce qui pourrait avoir déclenché cette folie meurtrière ?
03:16Alors, ce qui peut être déclencheur, c'est le délire,
03:20c'est-à-dire le sentiment vraiment que le monde est tellement mauvais
03:23qu'il faut le détruire et lui s'identifie au monde.
03:27Et finalement, ce passage à l'acte peut être un équivalent suicidaire.
03:32C'est-à-dire que malheureusement, il y a des personnes déprimées, délirantes,
03:36qui au lieu de se tuer, vont tuer autrui.
03:39Autrui, c'est un peu les deux faces d'une même pièce.
03:43Et c'est pour ça qu'il faut faire très attention dans les traitements qu'on donne aux jeunes.
03:47Parfois, on a un peu tendance à donner des antidépresseurs un peu trop facilement,
03:51qui peuvent faciliter le passage à l'acte, par exemple.
03:54S'il y a des idées délirantes, c'est vraiment d'autres types de médicaments qu'il faudrait.
03:58Donc, maintenant, le délire à soi seul peut pousser au passage à l'acte,
04:03ou l'idéation suicidaire contre laquelle il va lutter.
04:06Très bien. Mais écoutez, merci beaucoup, docteur Stéphane Clerget,
04:12puis d'eau psychiatre.
04:13On va suivre en direct le discours de Bruno Retailleau et Elisabeth Borne.
04:17Ils s'approchent des caméras et des micros.
04:20Et on va écouter le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Éducation.
04:22Comme vous le savez, un drame épouvantable s'est produit ce midi dans l'établissement.
04:29Mes pensées vont d'abord à l'adolescente qui a perdu la vie,
04:35aux trois élèves qui sont blessés.
04:40Et je veux exprimer tout mon soutien, toute ma solidarité à ces victimes,
04:46à leur famille, à leurs proches.
04:49Et puis, je voudrais aussi rendre hommage aux personnels de l'établissement
04:54qui se sont interposés et qui ont pu neutraliser l'agresseur,
05:00ce qui a permis d'éviter que ce drame ne soit encore plus grave
05:06que ce que l'on constate aujourd'hui.
05:09Je veux naturellement rendre hommage aux services de secours,
05:12aux forces de sécurité qui sont intervenues très rapidement.
05:16Aujourd'hui, c'est vraiment toute la communauté éducative qui est sous le choc.
05:24Et je veux leur exprimer toute ma solidarité, tout mon soutien.
05:27Il y a naturellement un accompagnement psychologique qui a été mis en place,
05:32en particulier pour les élèves qui sont impliqués dans l'événement,
05:36qui ont pu être témoins de ces agressions.
05:39Pour les professeurs aussi,
05:41et naturellement, ce soutien va être maintenu
05:43autant que de besoin dans les jours qui viennent.
05:47Voilà, moi, je voudrais simplement redire
05:49toute l'émotion et tout le soutien
05:51que je veux apporter à la communauté éducative.
05:56Et avec Bruno Retailleau,
05:58assurer qu'on est totalement mobilisés
06:01pour accompagner la communauté éducative,
06:04ici comme ailleurs.
06:07Bien.
06:07J'ai tenu à me déplacer aux côtés d'Elisabeth Borne
06:12pour ce drame qui nous bouleverse.
06:17Qui est un drame qui bouleverse aussi, je pense,
06:20toute la nation qui est sous le choc.
06:23La nation qui se tient aux côtés d'abord des familles des victimes.
06:29Il y a encore trois blessés.
06:32Il y a une jeune fille qui est décédée.
06:34Et nous avons tous une pensée pour ses parents.
06:39Personne ne peut se mettre à leur place.
06:42Tout simplement parce que perdre un enfant,
06:45c'est la pire des douleurs.
06:48Comme Elisabeth,
06:49je veux rendre hommage au courage
06:51de ceux des enseignants de l'équipe pédagogique
06:55qui sont parvenus à maîtriser le meurtrier.
06:58parce qu'il est probable qu'il ait continué sa trajectoire sanglante.
07:05Ils ont eu beaucoup de courage, beaucoup de courage.
07:08Pour le reste, je veux saluer évidemment
07:10tous les intervenants qui sont arrivés très très vite.
07:14Elisabeth l'a dit,
07:16notamment les policiers,
07:18notamment les sapeurs-pompiers,
07:20notamment aussi les médecins,
07:23les services des urgences,
07:25toutes celles et ceux qui, au quotidien, finalement,
07:29par leur courage, interviennent
07:30pour essayer de sauver des vies.
07:33C'est ce qu'ils ont tenté évidemment de faire.
07:37Enfin, ce que je veux dire,
07:39c'est que je suis,
07:41comme beaucoup de Français,
07:42bien sûr bouleversé,
07:44mais totalement effaré par cette violence
07:47qui se déchaîne.
07:49Nous étions avec Elisabeth Berdorne
07:50il y a quelques semaines
07:51devant un lycée.
07:53Je n'oublie pas qu'il y a un mois,
07:56date pour date,
07:57un adolescent trouvait la mort poignardée
07:59devant un lycée.
08:00C'était dans l'Essonne,
08:03bouleversé donc par cet ensauvagement.
08:07Un professeur, une professeure,
08:08parlait de l'ECOM tout à l'heure
08:10comme d'un lieu de vie.
08:12Et moi, comme tant de Français,
08:14on ne se résout pas
08:16à ce que ces lieux de vie,
08:18ces lieux d'enseignement
08:19deviennent parfois
08:21des lieux d'ensauvagement,
08:23des lieux de mort.
08:25Je pense qu'au-delà des mesures
08:27qu'on peut prendre,
08:28qu'on doit prendre,
08:29qu'on a déjà prises,
08:31il y a une question
08:31beaucoup plus profonde
08:32qui concerne toute la société.
08:35Je pense que ce n'est pas
08:36un fait divers ce drame,
08:37cette tragédie.
08:38C'est un fait de société.
08:40C'est un fait de société.
08:42Nous sommes dans une société
08:43qui a encouragé le laxisme,
08:48qui a voulu déconstruire
08:49les interdits,
08:51l'autorité,
08:52l'ordre,
08:53les hiérarchies
08:54et qui a accouché finalement
08:57de toute cette violence.
08:59Avec des jeunes,
09:01pour l'instant,
09:02on ne connaît pas le profil,
09:03c'est les enquêteurs
09:04sous l'autorité judiciaire
09:06qui devra appréhender
09:07notamment le profil psychologique.
09:10mais cette violence,
09:13il faut la dénoncer
09:13et au-delà des mesures
09:15qui peuvent être prises
09:16et qu'ils seront d'ailleurs,
09:19mais je pense qu'il y a aussi
09:21une société à reconstruire,
09:23des repères à rebâtir,
09:25des hiérarchies à refaire,
09:27une autorité à restaurer.
09:30C'est une question
09:31qui nous est posée collectivement,
09:34collectivement,
09:35les familles,
09:36l'école,
09:37la société.
09:37Est-ce que vous savez
09:40si c'est un acte isolé ?
09:43Écoutez,
09:45on s'est entretenu,
09:46bien sûr,
09:46avec le procureur,
09:48le substitut du PNAT
09:49et pour l'instant,
09:50on ne peut rien dire.
09:52Il semblerait que oui.
09:53Mais ce n'est pas à nous de le dire.
09:55Je pense que le procureur,
09:56demain,
09:57fera une communication.
09:58Donc,
09:59il aura l'occasion
10:00à partir des éléments d'enquête.
10:02Je veux dire qu'on est très,
10:03en tout cas,
10:04les services,
10:06notamment des forces intérieures,
10:07les enquêteurs.
10:09On est très mobilisés
10:10puisqu'au moment où je vous parle,
10:11il y a une cinquantaine d'enquêteurs
10:13qui ont été mobilisés,
10:15qui travaillent d'arrache-pied.
10:16Il y a déjà plus de 70 auditions
10:18et on va continuer
10:20pour élucider,
10:22évidemment,
10:23un maximum
10:23cette scène de crime.
10:26Vous parlez du PNAT,
10:27ça veut dire qu'il y a une notion
10:28de terrorisme ?
10:29Non,
10:30le PNAT,
10:31parfois,
10:32puisqu'il y a eu ce fameux manifeste,
10:33il est normal
10:34que le PNAT s'interroge.
10:36Il s'est interrogé.
10:37Au moment,
10:38là encore,
10:38où nous sommes venus vers vous,
10:40nous étions aussi avec le substitut.
10:42Il n'est pas évident du tout
10:43que le PNAT
10:44puisse se saisir.
10:46En tout cas,
10:46aujourd'hui,
10:47il est en train d'évaluer
10:48pour savoir
10:49si les faits
10:50sont de son ressort,
10:51de son champ de compétences
10:53ou non.
10:54Probable que non,
10:55mais on ne sait jamais,
10:56et ce n'est pas moi de le dire,
10:57c'est au PNAT
10:59et au procureur
11:00qui vous le diront
11:01dans les prochaines heures.
11:02Dans quel état de santé
11:03sont les blessés ?
11:06Je pense que c'est là aussi
11:07le procureur
11:08qui pourra le préciser.
11:10On ne peut pas,
11:11aujourd'hui,
11:11garantir
11:12que tous les jeunes sont,
11:14notamment qu'un des jeunes
11:15est totalement tiré d'affaires.
11:18Est-ce qu'aujourd'hui,
11:18la foule des sacs,
11:19c'est suffisant,
11:20en fait,
11:20pour éviter ce genre de drame ?
11:23On a conduit
11:251 000 opérations,
11:27je crois.
11:27Absolument.
11:28Et y compris
11:29dans le département,
11:30le 2 avril,
11:31s'est tenue
11:31une réunion
11:32sous l'autorité
11:32de la directrice
11:33de cabinet
11:34du préfet département,
11:36préfet de région,
11:37pour envisager,
11:38pour sélectionner
11:39des établissements.
11:40Il y en a une vingtaine
11:40qui ont été sélectionnés.
11:42Et on ne pourra
11:43jamais placer
11:45un policier
11:46ou un gendarme
11:47derrière chaque élève.
11:48Bien sûr,
11:48il faut faire des fouilles.
11:49Moi, je pense
11:50qu'on tirera
11:51un certain nombre
11:52de conclusions,
11:54mais ce que j'ai dit
11:55est important.
11:56C'est un questionnement
11:57beaucoup plus vaste.
11:58Il faut reconstruire
11:59l'autorité.
12:00On va vers une société
12:01d'ensauvagement.
12:02Cette barbarie,
12:03y compris qui touche
12:03désormais les plus jeunes,
12:05là encore,
12:06il faut nous interroger.
12:08Et il faudra travailler,
12:10évidemment,
12:10à rebâtir
12:11cette hiérarchie,
12:12cette autorité.
12:13Je pense que ça...
12:14Je peux vous parler
12:14d'un phénomène de société,
12:16mais comment on lutte
12:17contre un mal
12:18aussi profond ?
12:19On lutte
12:21en faisant
12:22en sorte
12:22qu'on ne déconstruise
12:24pas justement
12:25les repères,
12:26l'autorité,
12:27les hiérarchies.
12:27Voilà.
12:28Il y a naturellement
12:29la question
12:30des réseaux sociaux
12:30qui est posée aussi.
12:31Vous savez que le président
12:32de la République
12:32avait lancé une commission
12:33sur les écrans
12:34et je pense qu'il aura
12:35l'occasion
12:36d'en tirer
12:37les conséquences
12:39prochainement.
12:40Et vous pensez
12:40que vous pouvez être
12:41entendu justement
12:42par les réseaux sociaux
12:43parce que souvent
12:43il y a des demandes
12:44qui ont été faites
12:45et c'est toujours difficile
12:46d'être entendu par ça ?
12:47Il y a des domaines
12:48dans lesquelles il y a
12:48une réglementation européenne
12:50et il faut sans doute
12:51aller plus loin,
12:52notamment pour protéger
12:53les jeunes
12:53de l'influence
12:55que peuvent jouer
12:56ces réseaux sociaux.
12:58Est-ce que ce jeune
12:58justement avait proféré
12:59des menaces
13:00sur les réseaux sociaux ?
13:01C'est l'enquête.
13:02C'est l'enquête
13:03mais pas que nous connaissions
13:04en tout cas.
13:05Pas que nous connaissions
13:06mais c'est l'enquête
13:06qui le dira bien sûr
13:07puisque différents éléments
13:10notamment de ces écrans
13:12seront analysés
13:13et ça permettra
13:14aux enquêteurs
13:15et à l'autorité judiciaire
13:18d'en savoir plus.
13:19Il est né à l'extrême droite ?
13:21Pour l'instant,
13:23très franchement,
13:24aucun élément
13:25ne permet de le dire
13:25et une fois de plus
13:26ce sera les enquêteurs,
13:28c'est l'enquête
13:28et l'autorité judiciaire
13:30qui pourront vous le dire.
13:32Que vous ont raconté
13:33les professeurs
13:34que vous avez rencontrés
13:35qui ont peut-être
13:35assisté aux événements ?
13:37Comme vous l'imaginez,
13:39toutes les équipes
13:40qui étaient présentes
13:41et qui ont pu intervenir
13:42pour neutraliser l'agresseur
13:44sont forcément choquées
13:47et on peut se...
13:49Enfin voilà,
13:49si on se met à leur place
13:50et moi je voudrais à nouveau
13:52saluer le courage
13:53de ces professeurs
13:55qui sont intervenus,
13:56qui ont eu le courage
13:58d'affronter un jeune
13:59qui était armé
13:59et qui venait de blesser
14:01et de tuer une élève.
14:04Ils sont sous le choc
14:06et en même temps,
14:07ils sont aussi très mobilisés
14:08pour reprendre leur cours
14:11et accompagner les élèves
14:12et poursuivre le projet pédagogique
14:14de l'établissement.
14:15Donc je pense qu'on a vu
14:15une équipe choquée ce soir
14:18mais aussi très soudée
14:19et qui souhaite accompagner
14:21au mieux les élèves
14:22dans les prochaines semaines.
14:24Les cours seront suspendus demain ?
14:25C'est le directeur qui vous le dira
14:27et il communiquera ce soir
14:28sur la façon dont ça va se passer.
14:29Merci messieurs, dames.
14:30Merci à vous.
14:30Voilà pour cette conférence de presse
14:38d'Elisabeth Borne
14:39et de Bruno Retailleau
14:40après ce drame de Nantes,
14:42cette jeune femme de 17 ans
14:44qui a été poignardée à mort
14:46par l'un de ses camarades,
14:47un adolescent de 15 ans.
14:48Pas de profil psychologique
14:50pour l'instant pour cet individu.
14:52Une cinquantaine d'enquêteurs
14:53sont mobilisés,
14:54c'est ce qu'a dit Bruno Retailleau.
14:5670 auditions d'élèves
14:58ont été menées.
14:59Le PNAT, à un moment,
15:01s'est interrogé
15:02le Parquet national antiterroriste.
15:03Finalement, ce n'a pas été...
15:06A priori, il n'est pas saisi
15:07de cette affaire.
15:08Il s'agirait sans doute
15:09d'une affaire individuelle
15:11et c'est vrai que c'est le profil psychologique
15:13de ce jeune homme
15:15qui intéresse les enquêteurs,
15:17un jeune homme qui est actuellement
15:18en garde à vue.
15:19On va saluer les auditeurs d'Europe 1
15:21parce qu'ils rejoignent maintenant
15:22Stéphanie Demuru.

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