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00:0018h13 de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1, nous sommes toujours en édition spéciale.
00:04Dans un instant, Bruno Retailleau et Elisabeth Borne vont prendre la parole après ce drame de Nantes
00:09où une adolescente de 17 ans a perdu la vue. Elle a été poignardée par un autre jeune de 15 ans.
00:14Trois adolescents sont aussi grièvement blessés. On sait aussi qu'Emmanuel Macron vient de réagir.
00:22Il adresse ses pensées émues aux familles, aux lycéens, à toute la communauté éducative dont la nation partage le choc et la peine.
00:28Il dit aussi, le président de la République, par leur intervention, des professeurs ont sans doute empêché d'autres drames.
00:34Leur courage force leur espèce. Sabrina Birlin-Bouillet, effectivement, ce sont les personnels enseignants
00:39qui ont arrêté la dérive meurtrière de ce jeune de 15 ans qui était armé de deux couteaux, on le rappelle.
00:45Oui, ce sont eux qui sont intervenus après ce drame ce matin, à la mi-journée.
00:52Il est midi 30 dans cet établissement privé Notre-Dame de Touzède à Nantes,
00:57lorsque un élève de 15 ans, un élève de cet établissement, fait irruption dans une classe,
01:03vise particulièrement une jeune femme, une jeune fille de 17 ans,
01:06la poignarde de plusieurs coups de couteau, elle décède sur place,
01:10puis il se dirige vers une autre salle de classe, il va s'en prendre à trois autres camarades,
01:14les blessant eux aussi au couteau.
01:17Le bilan actuel, c'est un lycéen qui est en urgence absolue,
01:20les deux autres sont blessés gravement, puis il va être maîtrisé par des enseignants de l'établissement,
01:29particulièrement un responsable informatique du lycée qui va le maîtriser au sol.
01:34À ce moment-là arrivera police secours qui interpellera cet individu.
01:37Alors cet individu, son profil, il a 15 ans, il fait donc partie de cet établissement privé,
01:41on le dit dépressif selon les premiers témoignages de ses camarades.
01:48Un sentiment qui peut se partager avec cet élément dont on a connaissance,
01:51c'est que lorsqu'il a été interpellé par les forces de l'ordre,
01:53il leur aurait demandé de lui mettre une balle dans la tête,
01:56donc un comportement suicidaire à ce moment-là.
01:59Concernant le mobile, il pourrait s'agir d'une déception amoureuse,
02:03à ce stade nous restons très prudents.
02:06Et puis il y a cet élément nouveau, ce mail dont on a pris connaissance,
02:10un mail qui a été envoyé aux élèves de l'établissement 10 minutes avant les faits,
02:14un mail de 13 pages qui est une sorte de postulat politique,
02:19écologiste, anti-mondialisation, qui s'en prend au système,
02:23qui détruit, parle de solitude, d'état mental,
02:26il critique aussi le système éducatif,
02:27mais il n'y a aucun élément de menace clairement identifié dans ce mail,
02:33il n'y a pas non plus de nom et de personnalisation dans le contenu de ce mail.
02:38Voilà, on a également retrouvé sur place les deux couteaux,
02:42dont un couteau de chasse dont il s'est servi.
02:44Éric Nolo, on est face encore une fois à cette montée de la violence chez les jeunes,
02:49nous constatons chaque jour l'état de santé mentale des jeunes,
02:53et avec très peu de moyens en réalité pour l'endiguer.
02:57Non, mais puisque le Premier ministre a lancé un appel à proposition
03:01pour endiguer le fléau des arbres blanches,
03:02moi je participe au débat, je réitère ma proposition,
03:06toute personne prise en possession d'un couteau se retrouve en prison ferme,
03:10je ne dis pas un an évidemment,
03:11mais quelques jours de prison pour envoyer un message dissuasif,
03:14parce qu'avant de traiter la santé mentale,
03:16il faut quand même traiter...
03:17Vraiment, la possession d'un couteau s'est devenue tellement banal,
03:21or, ce qui n'est pas banal, c'est que la possession d'un couteau
03:24se sépare un incident d'un drame ou d'une tragédie.
03:27S'il n'y a pas de couteau, il peut se passer évidemment des choses graves,
03:29mais bon, il y a moins de choses...
03:30Il y en a partout.
03:31Oui, il y en a partout.
03:32En plus, là, c'est un couteau de chasse.
03:34Je pense que c'est sur ça qu'il faut agir après, en effet,
03:36ça ne suffit pas, en effet, il y a la question de la santé mentale
03:39qui est extrêmement préoccupante dans la jeunesse,
03:42particulièrement depuis l'épidémie de Covid, nous le savons.
03:46Mais je pense que là, maintenant, il faut des mesures d'urgence.
03:48C'est la première que je propose.
03:50Pas de profil politique pour l'instant pour ce jeune homme,
03:52Gautier Lebrette, on dit un peu tout sur les réseaux sociaux.
03:56Là, on a ce manifeste politique qui parle d'écocide,
03:59qui parle de...
04:00Encore une fois, rien ne nous permet de décider,
04:03même dans ça, un passage à l'acte.
04:04Non, je pense que c'est encore trop tôt pour définir les réelles pensées,
04:09les réels ressorts de son passage à l'acte.
04:12Mais pour répondre à Eric Nolot sur les couteaux,
04:14évidemment, quand c'est une machette comme l'arme qui a tué le jeune Elias,
04:19c'est très clair.
04:20Une machette zombie, une arme absolument épouvantable
04:23que certains ont même d'ailleurs voulu cacher
04:25en nous faisant croire que c'était à l'aide d'un couteau.
04:28Il n'y a pas de débat.
04:29Le couteau, c'est compliqué parce que des couteaux,
04:31il y en a absolument partout.
04:33Donc, comment vous faites pour mettre un stop à la prolifération du couteau ?
04:38Et encore une fois, il me semble que c'est inverser la responsabilité.
04:41Responsabilité, ce n'est pas le couteau,
04:43c'est le bras qui tient le couteau.
04:45Donc, comment on fait pour éloigner les jeunes des couteaux
04:47alors que des couteaux, il y en a partout, il y en a dans leur cuisine,
04:49il y en a absolument partout.
04:51Dans les supermarchés ?
04:52Je parle d'envoyer le message qu'il est anormal
04:55de prendre le métro avec un couteau,
04:58d'aller en classe avec un couteau,
04:59d'aller au bal, je parle évidemment de crépole,
05:02avec un couteau.
05:03Là, ce message n'est pas passé.
05:04Ces gamins se promènent avec un couteau
05:06en pensant qu'ils sont tout à fait dans l'emblanc droit,
05:08que ça fait partie de l'équipement de base
05:10avec le téléphone portable.
05:12Il y a quelque chose qui ne va pas.
05:13Mais sur le cas précis, on voit François Béraud
05:14qui dit qu'il faut augmenter les fouilles.
05:17Très bien, mais on sait très bien
05:18que c'est impossible de fouiller tous les élèves
05:20dans tous les établissements scolaires
05:22avec le nombre de policiers,
05:23je parle sous le contrôle de Jean-Christophe Couvie,
05:26que nous avons sur le terrain.
05:26Ce ne sont même pas des fouilles,
05:28ce sont des contrôles visuels.
05:30Aujourd'hui, un directeur d'établissement
05:31n'a pas le droit de fouiller,
05:33de mettre la main dans le cartable.
05:34C'est un contrôle visuel,
05:35il peut simplement demander à un élève
05:36d'ouvrir son sac, il regarde,
05:38mais attendez, le couteau,
05:39vous le mettez où vous voulez,
05:40ça prend très peu de place.
05:41Et simplement pour répondre
05:42à ce que disait Éric Nolot,
05:43j'entends votre idée,
05:47ça ne pourra jamais voir le jour,
05:48une telle mesure.
05:48Mais pourquoi ?
05:49Parce qu'en fait,
05:50elle est impossible à mettre en œuvre.
05:52Il y aura tellement de recours,
05:53il y aura tellement de...
05:54Non mais vous aurez tous les types
05:56qui veulent avoir un couteau dans le métro,
05:58diront, j'ai été faire des courses,
05:59ma maman m'a demandé
06:00d'aller acheter des couteaux de cuisine.
06:02Vous aurez des types qui vous diront,
06:03moi je travaille dans un restaurant,
06:06j'ai besoin d'acheter des couteaux,
06:07des couteaux de pêche,
06:09des couteaux de tout ce que vous voulez.
06:10Quand on a des jeunes qui vont à Crépaule
06:11avec des couteaux pour tuer Thomas,
06:14vous avez des journalistes après
06:15qui vous expliquent
06:16que c'était pour couper leur chitte
06:18et qu'ils se baladent toujours
06:19avec des couteaux
06:19et qu'ils n'avaient aucune intention meurtrière
06:21alors qu'ils étaient armés.
06:23Donc ça ajoute de la complexité
06:25à la proposition d'Éric Nolot.
06:26Ce serait très compliqué de mettre en œuvre.
06:27Jean-Christophe Couvier,
06:28vous êtes policier.
06:29Déjà, vous avez des chiffres
06:30qui nous montrent l'explosion
06:32de l'ancier les jeunes.
06:33Ils sont très parlants,
06:35les chiffres,
06:35ils s'étalent sur plusieurs années.
06:37En fait, on les trouve
06:38sur les statistiques
06:39du ministère de l'Intérieur.
06:40En 2016, il y avait 108 tentatives
06:41d'homicide en France
06:43de la part des mineurs
06:44et en 2023, c'est 255.
06:47Donc en quelques années,
06:48en 7 ans, c'est plus 136%.
06:49Donc on voit effectivement
06:50que ces tentatives d'homicide,
06:54on voit que cette jeunesse,
06:55elle a une violence désinhibée.
06:57Et aujourd'hui, oui,
06:58ce qui nous interpelle, nous,
06:59c'est ça, c'est que les mineurs,
07:01c'est 20% de la population
07:02et c'est 35% des actes de délinquance.
07:05Alors là, ce n'est pas un délinquant
07:06du quotidien.
07:08Enfin, je veux dire,
07:08ça interpelle quand même
07:09sur la place du mineur délinquant
07:11dans la société française.
07:12Et donc ça, c'est ça
07:14qui devrait faire réagir
07:15beaucoup plus nos politiques.
07:16Or, aujourd'hui,
07:17on se rend compte
07:18que là-dessus,
07:18ils sont paralysés.
07:19Ils n'arrivent pas
07:20à trouver des solutions
07:21parce qu'effectivement,
07:22il faut s'attaquer aux racines,
07:23il faut s'attaquer
07:23à l'environnement de la jeunesse,
07:25à l'environnement familial aussi,
07:26quand vous êtes éduqué
07:28dans la violence,
07:29dans une certaine tribalité aussi,
07:31dans une tribu.
07:32Mais effectivement,
07:33vous réagissez en fonction
07:34de votre environnement
07:35et on sait très bien
07:36que c'est votre environnement
07:36qui va vous donner
07:37votre impulsion pour plus tard.
07:39Et donc, l'éducation,
07:40elle vient de là.
07:41Et en même temps,
07:42on parle des couteaux,
07:44ça peut être des marteaux,
07:45demain ça sera un tournevis,
07:46un grippeur.
07:47Enfin, je veux dire,
07:47encore une fois,
07:48c'est...
07:48Des perceuses,
07:49des basqueuses...
07:49Mais en revanche,
07:50quand on interpelle ces jeunes,
07:52et là je rejoins Eric Nolot,
07:54quand on interpelle ces jeunes,
07:55il y a le discernement,
07:56mais je suis désolé,
07:57dans l'endroit où ils se trouvent
07:58et qu'ils sont armés,
07:59il faut que la justice
08:00soit implacable.
08:01Et effectivement,
08:02quand dans le code pénal,
08:03on a une peine de prison
08:04de un an maximum,
08:06il faut que ces gamins,
08:07au lieu d'avoir,
08:08encore une fois,
08:09parce que vous allez voir,
08:10dans pas longtemps,
08:10il va y avoir une amende.
08:11On va avoir des amendes
08:12qui ne seront jamais recouvertes.
08:13Il y a 40% des amendes
08:15qui sont recouvertes,
08:16notamment sur les stups,
08:17etc.
08:18Donc, on répond toujours par ça,
08:20par le monétaire,
08:20par l'amende, etc.
08:21Et ça marchera.
08:22Mais en fait,
08:22à un moment donné,
08:23il faut se confronter
08:24au mur des réalités
08:25et il faut effectivement
08:26avoir une punition
08:27qui soit implacable.
08:30Concernant le contrôle
08:30des armes blanches,
08:32François Bayrou demande
08:32sous quatre semaines
08:34des propositions.
08:35Qu'est-ce que vous,
08:36les policiers,
08:36vous étiez habilités à faire
08:37et pas habilités à faire ?
08:40Est-ce que vous pouvez
08:40fouiller des sacs ?
08:41Est-ce qu'on va mettre
08:42un policier ou deux policiers
08:43devant chaque établissement scolaire ?
08:45Aujourd'hui,
08:45on ne peut pas.
08:46On n'a pas la masse nécessaire
08:48pour fouiller tous les sacs
08:50de tous les établissements scolaires.
08:51Ce n'est pas possible.
08:52Alors, on va faire
08:52des contrôles aléatoires.
08:53D'ailleurs,
08:54c'est les procédures
08:55qui ont été envoyées.
08:56Donc, on fait une cartographie
08:58des établissements
08:59les plus à risque
09:00où il y a des problèmes
09:00de bandes, etc.
09:02Et puis là,
09:02on va y mettre le paquet.
09:03Donc, effectivement,
09:04on va faire le matin,
09:05on va arriver à l'improviste,
09:06on va fouiller des sacs
09:07à l'entrée des établissements
09:09ou peut-être même
09:10dans les établissements
09:10c'est une réquisition
09:11du directeur de l'établissement.
09:14L'officier de police judiciaire
09:15peut fouiller,
09:16j'allais dire,
09:16les sacs et la fouille à corps.
09:18Mais sinon,
09:18on fait juste aussi
09:19une fouille visuelle.
09:21C'est-à-dire,
09:21on demande,
09:22comme dans les aéroports
09:22ou partout,
09:23ouvrez-moi votre sac.
09:24Ok, ben voilà,
09:25je ne vois rien.
09:26On n'a pas le droit
09:27de mettre les mains dedans,
09:28d'écarter les choses, etc.
09:29Donc, en fait,
09:29on voit bien
09:30que c'est aussi la prévention.
09:32On est aussi là
09:32pour marquer le coup.
09:34Je pense qu'il faut aussi
09:34travailler beaucoup
09:35avec les directeurs
09:36d'établissement
09:37qui nous disent aussi
09:38qu'ils sont embêtés
09:38parce qu'eux aussi,
09:39plus ça va,
09:40plus on leur donne
09:41des missions à remplir.
09:42Mais il manque aussi
09:43d'effectifs.
09:44Il y a des surveillants,
09:45il faut avoir peut-être
09:45plus de surveillants,
09:46etc.
09:47Et aujourd'hui,
09:49il faut qu'on se parle
09:50encore plus
09:51avec le corps enseignant.
09:52Et on voit bien aujourd'hui
09:53que le régalien,
09:54c'est vraiment,
09:55c'est très important.
09:56On est toujours,
09:56à chaque fois,
09:57on a des coupes franches
09:58sur le régalien.
09:59Et on voit bien
09:59qu'à la fin de la fin,
10:01c'est quand même,
10:01encore une fois,
10:01les ressources humaines,
10:03donc de la fonction publique
10:04qui sont là
10:04pour régler les problèmes
10:05de la société.
10:06Et on a besoin justement
10:07de personnel,
10:08on a besoin de personnes physiques.
10:10C'est comme ça
10:10qu'on arrive à faire
10:11des désescalades
10:12dans les lycées,
10:13etc.
10:14On ne peut pas tout régler
10:16qu'avec l'IA
10:16et qu'avec de l'informatique.
10:18Il faut la présence humaine.
10:19Et vous prenez la parole
10:20au nom des policiers,
10:20on pense aussi aux professeurs.
10:22Bien sûr.
10:22Parce qu'ils sont en première ligne
10:23aussi, chaque jour.
10:25toute la fonction publique
10:26d'État et collectivité,
10:27etc.
10:27Et en fait,
10:28à chaque fois,
10:28on nous fait ressortir
10:29les mêmes problématiques
10:30en disant,
10:30tiens, le ministre
10:31va nous sortir une note,
10:32elle est impossible à réaliser
10:34parce qu'on n'a pas
10:34les effectifs,
10:35parce que même nous,
10:35déjà, on est débordés.
10:37Je vous prenais un exemple
10:38des policiers.
10:39Aujourd'hui,
10:39il faut qu'on sécurise
10:40les abords des lycées.
10:42En même temps,
10:42il faut qu'on sécurise
10:43les synagogues,
10:44les mosquées,
10:44les églises.
10:45Il faut qu'on sécurise
10:47les pénitenciers
10:47et les prisons
10:50parce qu'elles sont
10:51attaquées à l'arme lourde.
10:52Enfin, il faut tout sécuriser.
10:53Et aujourd'hui,
10:54sur une durée
10:55de 12 heures de travail,
10:56de vacations,
10:57vous faites 10 heures
10:57de servitude.
10:58Mais après,
10:59encore une fois,
11:00ça va être la police secours
11:01qui va être rognée.
11:02Aujourd'hui,
11:03les BRI,
11:03regardez la semaine dernière,
11:04ils ont posé ça à 4 terres
11:05parce que c'est bon,
11:06ils sont sur les jantes,
11:07ils n'en peuvent plus.
11:07Et ainsi de suite,
11:08et ainsi de suite.
11:08Et on tire toujours plus
11:09sur la corde,
11:10sur la corde,
11:10sur la corde.
11:11Donc, il y a le discours politique
11:12d'un côté.
11:12Et effectivement,
11:13la réalité,
11:14et quand on ouvre
11:14le moteur de la police,
11:16on se rend compte
11:16qu'il y a des fuites d'huile
11:17partout.
11:18Jean-Christophe Covy,
11:19secrétaire nationale,
11:20unité.
11:21On va écouter un témoignage,
11:22celui d'un père de famille.
11:23Ils ont été très inquiets,
11:24les parents d'élèves
11:25ont afflué
11:25toute l'après-midi
11:26aux abords du lycée
11:27qui étaient confinés
11:28parce qu'il fallait
11:29interroger d'abord
11:30évidemment tous les élèves
11:31qui avaient assisté
11:32à de véritables scènes d'horreur.
11:34Écoutons le témoignage
11:35de ce père de famille.
11:38Imaginez,
11:39nous tous ici,
11:40vous tous devant
11:41vos écrans de télé,
11:43vous êtes au lycée
11:45et un élève que vous connaissez
11:46tue un autre élève
11:47dans votre lycée.
11:48Le choc qui se passe,
11:51encore plus un choc
11:52d'un établissement
11:53qui est sain,
11:55dans lequel au quotidien
11:57les choses se passent
11:58de façon positive.
11:59Même si tout n'est pas rose,
12:02c'est le milieu scolaire,
12:03on a tous été au lycée et autres.
12:06Mais quand on a ce choc
12:08et qu'en plus,
12:10il y a un gap énorme
12:11avec ce qu'on vit au quotidien
12:12qui n'est pas un climat
12:12de violence,
12:13qui est un établissement
12:15qui est à l'écoute
12:16de ses élèves.
12:17Faisons tous en sorte
12:18aujourd'hui
12:19que ça ne se reproduise plus.
12:21Gauthier Labrette.
12:22Je pense que ce père de famille
12:24représente l'entièreté
12:25des pères de famille
12:26de France.
12:28C'est-à-dire que
12:28la principale information
12:30de ce drame aujourd'hui,
12:31c'est que quand vous envoyez
12:33votre enfant à l'école,
12:35dans ce sanctuaire
12:36que doit être l'école,
12:38vous pouvez avoir
12:38la boule au ventre.
12:39Parce que les parents,
12:40évidemment,
12:41de cette jeune fille,
12:43elle allait à l'école ce matin,
12:45ils espéraient la retrouver,
12:47enfin,
12:47ils ne se posaient même pas
12:48la question
12:48autour de la table le soir
12:49pour le dîner.
12:51Donc,
12:51tous les pères de famille,
12:52mères de famille
12:53qui nous écoutent
12:53se disent cela.
12:54C'est possible même
12:55dans les enceintes
12:56d'établissements scolaires.
12:57C'est possible quand vous êtes élève,
12:59c'est possible quand vous êtes professeur.
13:00Évidemment,
13:01je ne vais pas rappeler
13:01Samuel Paty
13:02et Dominique Bernard.
13:03En fait,
13:04il n'y a plus d'endroits
13:05sanctuaires,
13:06il n'y a plus d'endroits
13:07en France
13:08où l'insécurité,
13:10la barbarie
13:10ne sévit pas.
13:12Tout le monde
13:12peut être victime
13:14peu importe
13:15où vous êtes.
13:15C'est ça quand même
13:16le principal enseignement
13:17de ce qui s'est passé
13:18aujourd'hui
13:19de ce terrible drame.
13:19Jean-Sébastien Fergeot.
13:21Je crois qu'il y a
13:21un terrible décalage
13:22au cœur de la société française
13:23entre la réalité
13:24dans laquelle nous vivons
13:25et l'idée
13:26que nous nous en faisons
13:27ou en tout cas
13:28que nos élites
13:29ou un certain nombre
13:29de nos élites
13:30continuent à s'en faire.
13:31Nous avons vécu
13:32dans une période
13:33un peu hors de l'histoire.
13:34Je ne sais pas,
13:35à la fin des 30 glorieuses,
13:36il y a eu une période
13:36où nous avons eu l'impression
13:37d'être sortis de l'histoire,
13:38que les tragédies,
13:39ça n'était plus pour nous.
13:40Et puis d'un seul coup,
13:41beaucoup de choses
13:41nous sont tombées sur la tête,
13:42que ce soit le terrorisme,
13:44que ce soit une pandémie
13:45qui était pourtant annoncée
13:48mais que nous n'avions
13:48absolument pas préparée,
13:50ou ces nouvelles formes
13:52de violences
13:52qui s'installent
13:53au cœur des sociétés occidentales.
13:55Et nous continuons
13:56à raisonner
13:56comme si nous étions
13:57sortis de l'histoire.
13:58Et donc ça veut dire
13:58qu'aussi bien en matière
13:59d'éducation de nos enfants,
14:01nous les élevons
14:02dans cette espèce d'illusion
14:03d'un monde de bisounours
14:05et le système
14:08de l'éducation nationale
14:09ou le système de la justice
14:10continuent à vivre
14:11dans cette idée
14:12que finalement,
14:13il n'y aurait que
14:13des injustices systémiques
14:14parce que c'est toujours
14:15le grand mot,
14:16vous savez,
14:16c'est toujours le système,
14:17il n'y a jamais le mal,
14:18on ne prend jamais en compte
14:19l'existant du mal
14:19et l'existant du mal
14:20au cœur de chaque individu.
14:22Et comme nous voulons
14:22à tout prix réduire
14:24ces espèces de troubles
14:26soi-disant systémiques,
14:28nous passons totalement
14:29à côté
14:29de la manière
14:30de cadrer,
14:31canaliser les individus
14:32parce que je comprends
14:33l'idée d'Éric Nolo
14:34sur les couteaux,
14:35je ne suis pas sûr
14:36qu'elle soit très réalisable
14:36mais il faut assurément
14:38dissuader et dissuader
14:39dès le plus jeune âge.
14:40Une information
14:41de Sabrina Berlin-Bouillet.
14:43Je voulais préciser une chose,
14:44quand on entend
14:44le témoignage des parents
14:46qui sortent
14:46et qui sont un peu inquiets
14:47de ne pas avoir de nouvelles
14:48précisément de leur enfant,
14:49il faut bien comprendre
14:50comment ça se passe.
14:50Il y a deux temps,
14:51il y a le temps d'abord
14:52de la sécurisation
14:53puis de l'enquête,
14:54c'est-à-dire sécurisation.
14:55Quand arrive ce drame,
14:57cette attaque,
14:58ils ont eu les bons réflexes
14:59ces enseignants.
15:00D'une part,
15:00ils ont maîtrisé
15:01cet individu
15:01mais ils ont aussi
15:02transféré les élèves
15:03dans d'autres classes
15:05le temps de voir
15:06comment ça se passe
15:06si l'individu est interpellé
15:08et qu'il n'y ait pas
15:08d'autres menaces extérieures.
15:09Donc déjà,
15:10ils ne sont pas sortis
15:10d'établissement.
15:11Ensuite,
15:12il y a le temps de l'enquête
15:12puisqu'ils vont être interrogés,
15:14les élèves de cette classe
15:15en tant que témoins,
15:16en tant que rapporté,
15:18des preuves
15:19et en parallèle,
15:20bien sûr,
15:24bien et de l'informatique
15:26de l'individu interpellé.
15:27Mais c'est important
15:28de savoir
15:28qu'ils ne sont pas sortis
15:29pour des raisons
15:30bien précises
15:31de l'établissement.
15:32Et pour vérifier
15:32que l'individu était seul,
15:33isolé
15:34et pas une action concertée
15:36avec d'autres individus
15:36même au sein
15:37de l'établissement.
15:37Là, pour le coup,
15:38ça s'est très bien passé.
15:39La gestion d'après-crise
15:41s'est bien passée.
15:42On critique l'anticipation,
15:43c'est bien passé.
15:43Mais l'après-crise,
15:44c'est bien passé.
15:45Oui, Dragnel ?
15:46Sur la question des moyens,
15:48des solutions
15:49qu'il faut mettre en œuvre,
15:49il y a quand même
15:51un débat philosophique
15:52au-delà de la question.
15:53Je pense qu'il y a
15:53un consensus,
15:54évidemment,
15:54il faut renforcer
15:55la sécurité
15:55aux abords des établissements.
15:57Mais il y a un débat
15:57philosophique à avoir.
15:58Est-ce qu'on va basculer
16:00dans une société
16:00dans laquelle
16:01tous les établissements
16:02sont protégés
16:03par des gardes armées ?
16:04Est-ce qu'on bascule
16:05dans une société
16:05dans laquelle
16:06tous les agents pénitentiaires
16:07sont protégés
16:08par des policiers
16:08qui eux-mêmes
16:09vont être protégés
16:09par des gendarmes
16:10parce qu'un jour,
16:11c'est eux qui vont être attaqués
16:11parce qu'ils ont eu le toupet
16:13d'aller protéger
16:14des agents pénitentiaires
16:15et ainsi de suite.
16:18Vous avez énormément
16:19de pans de la société
16:20aujourd'hui
16:21qui demandent
16:21de nouvelles protections.
16:22Donc, on peut basculer
16:23dans le tout sécurité
16:24avec toujours plus d'effectifs
16:25et vous verrez,
16:26en réalité,
16:26on ne sera pas mieux protégés
16:27et il y aura toujours
16:28de l'insécurité
16:29et il y aura toujours
16:30de la violence
16:30et il y aura toujours
16:31des armes.
16:32Aujourd'hui,
16:32ce sont des couteaux.
16:33Hier, c'était des cailloux.
16:34Avant-hier,
16:34c'était des coups de poing.
16:36En fait, demain,
16:36ça va être des armes à feu.
16:37La suite de l'histoire,
16:38on la connaît.
16:39Donc, le vrai électrochoc
16:41qu'il faut avoir,
16:41c'est surtout
16:42pour travailler
16:43les causes en amont
16:44mais pas uniquement
16:44avec de la prévention.
16:45C'est-à-dire,
16:46c'est travailler avec les parents,
16:47c'est travailler
16:47même les contenus à l'école,
16:49c'est travailler...
16:50Il faut triquer des parents.
16:51Oui, d'accord,
16:52mais en fait,
16:53dans ce cas-là,
16:53on se dit
16:54il n'y a pas de parents,
16:54tant pis.
16:56Il faut les responsabiliser.
16:58Donc, c'est les parents
16:59qui ne sont pas capables
16:59de gérer leurs enfants
17:01ou qui doivent être sanctionnés.
17:01Bien, ils doivent être sanctionnés.
17:03À chaque fois,
17:03il y a toujours le débat
17:04mais oui,
17:04mais alors,
17:04ils sont dans une grande précarité.
17:06Ce n'est pas parce que
17:07vous êtes des parents pauvres
17:08que vos enfants
17:09deviennent forcément délinquants.
17:10Il y a des parents pauvres
17:11qui ont très bien élevé
17:11leurs enfants.
17:12Oui, évidemment.
17:13Non mais,
17:13et donc l'électrochoc...
17:14On n'a pas la situation familiale
17:15de cet individu encore.
17:17On ne la connaît pas.
17:17Enfin, moi, je ne la connais pas.
17:18Voilà, c'est ça.
17:19Et puis parfois,
17:20il y a des parents
17:21qui peuvent ne pas voir
17:23la montée de violence
17:24de leur enfant
17:25qui est très calme chez lui
17:26et ultra violent dehors.
17:28Et vous avez parfaitement raison
17:29mais il y a quand même
17:30un vrai sujet.
17:30C'est-à-dire qu'à chaque fois,
17:31c'est bah oui,
17:31il faut plus de policiers,
17:32plus de policiers,
17:33plus de policiers.
17:33Non, il n'y a pas que ça.
17:35Il faut travailler vraiment...
17:36Plus de réponse pénale, en tout cas.
17:36Plus de réponse pénale, oui.
17:37Ça, c'est sûr.
17:38Il faut travailler aussi
17:39toutes les causes en amont.
17:40Et c'est ce que disait
17:40Jean-Christophe Couvillé tout à l'heure.
17:42Aujourd'hui,
17:43il y a n'importe quel problème.
17:44Tout le monde appelle la police.
17:45En réalité,
17:45la police soigne
17:46tous les maux de la société.
17:48Eh bien,
17:48pour que la police puisse retrouver
17:50le sens de sa mission principale...
17:52Et les professeurs aussi, mon cher.
17:53Non, mais la litanie ne s'arrête jamais.
17:54Et pour que la police
17:56puisse se concentrer
17:57sur ses missions essentielles,
17:58il faut changer de braquet
17:59sur cette question-là.
18:00Éric Nolot ?
18:01Pour prolonger ce que disait
18:02Jean-Sébastien Ferjoux
18:03dans sa précédente intervention
18:04sur le décalage
18:05entre la réalité
18:06et le langage.
18:08Moi, je trouve
18:08que c'est d'une douloureuse ironie
18:10d'encore parler
18:10de sanctuaire pour l'école.
18:12Ça fait longtemps
18:12que ce n'est plus un sanctuaire.
18:13Il y a eu Samuel Paty,
18:14il y a eu Dominique Bernard.
18:16L'école est devenue
18:16le terrain d'exercice
18:18de toutes les idéologies.
18:19On l'a vu avec l'islamisme.
18:21On le voit avec l'extrême-gauchisme
18:22du tract posté par ce gamin.
18:27La question, elle est simple.
18:28Est-ce que nous voulons
18:29que l'école redevienne un sanctuaire ?
18:32Si nous le voulons,
18:32quelles sont les mesures ?
18:33Et moi, je considère
18:35et je persiste à penser
18:37que ce sont des mesures exceptionnelles.
18:38Ce ne sont pas des réformes.
18:39Ce ne sont pas des réformettes.
18:41Il faut une rupture totale.
18:43Ça passe peut-être
18:43par une remise en cause
18:45de certains aspects
18:46de l'état de droit,
18:47de certains aspects
18:48de la procédure,
18:49de la protection
18:51de l'individu.
18:52Je pense qu'on ne fera pas
18:53l'économie de cette rupture.
18:55Après, moi, je crains fort
18:56que dans quatre semaines,
18:58quand le délai imparti
19:00par le Premier ministre
19:00sera passé,
19:01l'émotion sera retombée.
19:04On aura oublié.
19:05Voilà, qu'il y aura
19:05deux, trois mesurettes
19:06et qu'on attendra
19:07le prochain drame.
19:08Pardonnez-moi,
19:09mais c'est ça que je vois venir.
19:11Vous avez raison, Éric.
19:12Probablement pas une remise
19:13en cause de l'état de droit.
19:14C'est une évolution
19:17des états de droit.
19:17Non, mais je comprends
19:18ce que vous voulez dire, Éric.
19:19C'est simplement sur les mots
19:20une remise en cause
19:21du juridisme,
19:22c'est-à-dire cette espèce
19:23d'obsession pour la règle
19:24indépendamment du bon sens
19:27avec laquelle on l'applique.
19:28On voit bien,
19:29dans un certain nombre
19:29de circonstances,
19:30qu'on applique des règles
19:31sans réfléchir au contexte
19:33dans lequel elles s'appliquent.
19:35Et c'est ça
19:35qui est profondément tragique.
19:37On voit des magistrats
19:38qui sont contraints,
19:39d'ailleurs,
19:40parce que parfois,
19:40ils ne font qu'appliquer
19:41le droit qu'ont voté
19:42les parlementaires
19:43et un droit
19:44qui est très souvent
19:45contradictoire
19:45parce qu'il y a
19:46des injonctions contradictoires
19:47parce qu'à la fois,
19:48il faut des peines lourdes
19:49mais il faut aussi penser
19:50à réintégrer les gens,
19:51à préserver leurs droits
19:52à une vie familiale.
19:53Bref,
19:54c'est aussi collectivement
19:55que nous avons une responsabilité
19:56parce que nous avons fini
19:57par renoncer aux politiques
19:58en nous cachant
19:59derrière ce juridisme.
20:00Et ça fait partie
20:01de l'illusion civilisationnelle
20:02dont je vous parlais tout à l'heure.
20:03Nous avons l'illusion
20:04d'être sortis de l'histoire
20:05et que finalement,
20:06la règle peut nous protéger
20:07de nous-mêmes
20:08et de la nature humaine.
20:09Eh bien,
20:10non,
20:11nous resterons toujours
20:12les mêmes
20:12et ça fait le conservatisme
20:15à mauvaise presse.
20:16C'est toujours très très mal
20:17quand vous êtes un politicien
20:18étiqueté de conservateur.
20:20Je constate quand même
20:20qu'après 60 ans
20:22de progressisme,
20:22la société n'a pas l'air
20:23de se porter fondamentalement mieux
20:25que quand elle était
20:25réputée plus conservatrice.
20:27Gauthier Lebrecht,
20:28on va écouter dans un instant
20:29Bruno Retailleux
20:30et Elisabeth Borne,
20:31ils vont sans doute
20:32prendre la parole.
20:33Qu'est-ce qu'ils peuvent dire ?
20:34Qu'est-ce qu'ils ne diront pas ?
20:35Parce que l'enquête est en cours.
20:37Il y a encore évidemment,
20:37j'imagine,
20:38des zones d'ombre
20:39concernant cette enquête.
20:40Mais le message politique,
20:41il est important,
20:42surtout pour Bruno Retailleux,
20:43évidemment,
20:44qui est garante
20:45de la sécurité des Français.
20:46Dans ces moments-là,
20:48je rejoins ce que
20:48sous-entendait déjà Éric Nolot,
20:50il y a des phrases
20:50souvent convenues.
20:52Le sursaut,
20:53le mot utilisé déjà
20:54par François Béroux
20:55pour réagir
20:57à cette actualité dramatique,
20:58combien de fois
20:59on l'a entendu
20:59sur d'autres événements dramatiques
21:02quand on voit
21:02des prisons rafalées,
21:04la République ne reculera pas.
21:05Là aussi,
21:06cette phrase,
21:06on l'a entendu,
21:07des dizaines
21:08et des dizaines de fois
21:09et il n'y a pas de sursaut
21:10et la République recule.
21:12Donc,
21:12la question,
21:13c'est que faire,
21:14que faire pour que
21:15ça ne se reproduise pas
21:16et sur ce cas précis,
21:18parce que sur les cas
21:19où on sait comment
21:20faire en sorte
21:21que ça ne se reproduise pas,
21:22on ne le fait pas.
21:23C'est-à-dire,
21:23l'exécution des OQTF,
21:24on ne le fait pas.
21:25La fin de la césure,
21:27la fameuse réforme
21:28d'Éric Dupond-Morettier
21:29et Nicole Belloubet,
21:30on vous juge
21:30dans un premier temps
21:31quand vous êtes mineurs,
21:32on vous condamne
21:33dans un second temps.
21:33ça a toujours lieu,
21:35c'est ce qui a causé
21:36la mort du jeune Elias.
21:38Donc,
21:38quand on a des cas
21:39où on peut faire en sorte
21:40que ça ne se reproduise pas,
21:42on ne le fait pas.
21:43Donc,
21:43des cas comme celui-là,
21:44beaucoup plus compliqués
21:45à appréhender
21:46où ça peut se reproduire
21:48parce qu'on n'a pas
21:48la solution miracle,
21:51si ce n'est fouiller
21:52les sacs des élèves
21:54et je ne suis pas sûr
21:55qu'on ait les bras
21:55pour le faire
21:56comme on le dit
21:56depuis une demi-heure.
21:58je ne pense pas
21:59qu'Elisabeth Borne
22:00et Bruno Rotaillot
22:01peuvent amener ce soir
22:02la solution
22:03pour faire en sorte
22:04que ça ne se reproduise pas
22:06malheureusement.
22:06Allez,
22:06petite pause,
22:07on se retrouve dans un instant
22:08dans Punchline,
22:09CNews et Europe 1.
22:11Qu'y a-t-il
22:12dans la tête
22:12de cet adolescent
22:13de 15 ans
22:14qui a donc agressé
22:15à coup de couteau
22:16quatre de ses camarades ?
22:17Il a tué une jeune fille
22:18de 17 ans.
22:19Il y a un long manifeste
22:20politique qu'il a écrit
22:22dans lequel nous nous sommes plongés.
22:24Y a-t-il des pistes
22:25d'informations
22:27dans ce texte ?
22:28La réponse dans un instant
22:29dans Punchline.
22:29A tout de suite.
22:3118h-19h
22:32sur CNews et Europe 1.
22:34Laurence Ferrari.

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