Avec Alex Darmon (journaliste politique, chaine Youtube Les Indécis) et Erik Tegner (journaliste, président de "Frontières”)
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LA_VERITE_EN_FACE-2025-04-18##
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LA_VERITE_EN_FACE-2025-04-18##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:009h10, Sud Radio, La Vérité en Face, Patrick Roger.
00:05La Vérité en Face sur Sud Radio, dans quelques minutes, Alex Darmon, avec sa chaîne YouTube, Les Indécis,
00:14et un autre journaliste, jeune entrepreneur également, Eric Tegner, avec le Média Frontière,
00:21qui seront comme chaque vendredi avec nous.
00:24On va revenir sur tous les sujets de la semaine et des sujets chauds du jour.
00:28On reviendra peut-être sur ce qui s'est passé à Rennes.
00:30J'avais le témoignage du Jarl, sur la violence de nouveau, au cœur des villes liées au trafic de drogue.
00:37Ça nous ramène en début de semaine, avec ce qui s'est passé, les attaques de prison.
00:41Bonjour à tous les deux.
00:42Bonjour Patrick.
00:43Bonjour.
00:44On va commenter ça.
00:45Avant ça, il y a des auditeurs qui sont en ligne, 0826 300 300, vous le savez, la parole est à vous.
00:53Vous avez Radio Libre sur Sud Radio pour commenter l'actualité.
00:56Dans quelques minutes, on ira du côté des montagnes.
00:59Vous avez vu, c'est impressionnant, ces chutes de neige aussi.
01:02C'est un autre sujet, mais donc on ira faire un petit tour du côté de Val d'Isère, Val Thorens, dans un instant.
01:08Avant ça, est-ce que c'est une bonne idée, pour les municipales, d'abaisser l'âge du vote à saison ?
01:17Qu'en pensez-vous ?
01:18Puisque vous avez vu, il y a des maires qui en reparlent, et il y a en fait des témoignages.
01:23Je tiens, au 0826 300 300, c'est Céline de Bordeaux qui est avec nous.
01:26Bonjour Céline.
01:27Bonjour M. Bourdin, comment allez-vous ?
01:29Oui, alors c'est Patrick Roger, vous le savez, Céline.
01:32Oui, oui, non, mais je sais bien, parce que Jean-Jacques était juste là avant, bien sûr, pour la matinale.
01:39Non, mais je vous en prie, je vous en prie ma chère Céline.
01:41Bon, c'est une bonne ou une mauvaise idée alors ça ?
01:45Alors moi, je pense qu'on prend toujours les choses pas du bon côté.
01:50C'est-à-dire que ce qu'il faut, en fait, c'est que la classe politique devienne vraiment un modèle.
01:56Ce qui n'est absolument pas le cas.
01:59Alors, la désaffection des jeunes pour la politique, elle est liée essentiellement à ça.
02:04Donc en fait, mettons un peu d'ordre là-dedans,
02:07et après, on verra s'il faut abaisser ou pas l'âge pour des jeunes pour voter.
02:12Parce que franchement, c'est quoi encore cette mesure ?
02:15C'est électoraliste ?
02:16Qu'est-ce qu'ils en ont à faire les 16 ans d'aller voter ?
02:19Alors que les 18 ans, déjà, franchement, ils n'en ont rien à faire.
02:24Quel âge ont vos enfants, Céline, vous ?
02:26Moi, les 14, 18 et 20.
02:29Et celui de 20 ans, d'ailleurs, c'est intéressant parce qu'aux dernières élections présidentielles,
02:34je lui ai mené la vie dure pour qu'il aille voter.
02:35Parce qu'il n'arrêtait pas de me dire, mais ça fait des décennies que vous vous faites rouler dans la farine,
02:39comment vous arrivez encore à vous motiver à voter ?
02:41Et moi, j'étais à fond.
02:43Zemmour avait monté sa liste, Marion Maréchal l'avait rejoint.
02:47J'étais à moitié hystérique.
02:49Et donc, je me suis quasiment frittée avec lui pour qu'il aille voter.
02:52Il est allé voter.
02:54Et quelques jours après, il y a eu le divorce de Marion Maréchal avec Éric Zemmour.
02:58Et il rentrait de l'école, il m'a pris dans ses bras et il m'a dit,
03:02ça va, tu vas passer le cap.
03:03Et je me suis dit, ben oui, mais quel exemple on leur montre, franchement ?
03:07Donc, ils aient 18, 16, machin, ça ne change rien.
03:10Ce n'est pas ça le problème.
03:12Je comprends votre réaction.
03:14Éric Tegner, Alex Armand, qu'est-ce que vous en pensez ?
03:17Vous vous adressez beaucoup, notamment aussi à un public de jeunes.
03:21Est-ce que ce serait une bonne idée ou pas ?
03:23Vous avez vu, Céline a dit, bon...
03:24Alors déjà, pour rassurer Céline, je pense que la déception en politique, c'est comme dans les couples.
03:28Ça arrive à chaque fois, mais vous verrez...
03:30Ah, à chaque fois !
03:31Non, mais ce que je veux dire, c'est...
03:32On descend, on remonte...
03:34Non, mais la déception, vous savez, ce n'est pas forcément fatal, ce que je veux dire.
03:37C'est les engueulades.
03:38Donc, la prochaine fois, elle aura la même énergie pour aller voter, peut-être pour quelqu'un d'autre.
03:42Donc ça, ça se maintient.
03:43Moi, je suis pour l'abaissement, notamment, par exemple, de la majorité pénale.
03:48À 16 ans.
03:48Je pense qu'aujourd'hui, les jeunes, je pense qu'il faut les responsabiliser, il faut globalement faire en sorte d'avoir plus de sanctions, etc.
03:55Et donc, oui, le vote, pour moi, devrait suivre.
03:58Ça, c'est quelque chose d'important.
03:59Après, s'ils veulent voter, ils votent.
04:00S'ils ne veulent pas voter, ils ne votent pas.
04:01Moi, je suis complètement contre.
04:03Je veux dire, déjà, ce serait bien de faire voter les adultes, pour commencer, avant de vouloir...
04:08C'est une mesure électoraliste, mais complètement.
04:10On sait très bien à qui elle va profiter, cette mesure électoraliste, de faire voter...
04:14C'est quand vous êtes plus jeune, vous votez plus à gauche.
04:17Vous croyez ?
04:19Oui, j'en suis même sûr, très honnêtement.
04:21Dans toutes les écoles, dans tous les établissements scolaires, vous votez plus à gauche.
04:25Donc, c'est pour moi une mesure, complètement, un, électoraliste.
04:28Et deux, franchement, je pense que les jeunes, ils ont, à mon avis, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'autres chantiers à traiter aujourd'hui.
04:34On parle de leur santé mentale, souvent.
04:36De savoir comment il faut payer les impôts, comment on s'insère dans la vie professionnelle.
04:42Voilà, je pense qu'il y a beaucoup, beaucoup d'autres priorités pour eux que de leur demander d'aller voter.
04:46Et je vais vous dire autre chose.
04:47D'abord, après, ça dépendra des élections.
04:50Parce que je ne pense pas que ça concerne toutes les élections, c'est pour les élections locales.
04:53Oui, c'est vrai, pour les municipales.
04:55Il faut quand même se dire une chose, c'est qu'en France, on est quand même le pays où on appelle les électeurs à voter tous les ans, quasiment.
05:01Tous les ans.
05:02Donc déjà, là, on va encore rajouter aux jeunes de 16 ans à aller voter tous les ans.
05:07Le problème, je trouve, ce n'est pas qu'on les appelle souvent à aller voter.
05:11C'est qu'une fois qu'ils ont voté, on ne respecte pas leur vote.
05:14Moi, je trouve que c'est plutôt le grand problème.
05:15Je pense, par exemple, que ça serait intéressant d'avoir beaucoup plus de référendums.
05:18Tiens, référendum, on pense à celui de 2005.
05:20Je pense aux élections législatives.
05:22Au final, on voit un gouvernement aujourd'hui avec tous ceux qu'on ne voulait plus.
05:25C'est quand même le bloc central qui a fait le moins de scores.
05:27Oui, mais c'est bien ça, le problème.
05:28C'est que le jeu, il est un peu faussé.
05:29C'est ce qui fait que les gens ne vont pas voter.
05:31Moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
05:32Finalement, ils vont joigner un peu Céline.
05:36Céline, vous avez entendu Alex Darmon et Eric Tegner.
05:40Oui, c'est vrai.
05:41Je ne l'avais pas précisé.
05:42C'est pour les municipales, Céline.
05:44Oui, mais peu importe.
05:46En effet, faisons en sorte que les plus de 18, les plus de 20, les plus de 30, les plus de 50
05:50soient motivés à aller voter et respectons en effet leur vote.
05:53Mais abaisser à 16 ans, objectivement, pour moi, c'est encore un truc à la noix.
05:59C'est le débat bougie, c'est sûr, mais on a...
06:01Merci à vous, Eric Tegner, Alex Darmon.
06:04On va continuer de débattre avec vous dans quelques instants, juste avant ça.
06:07Je voudrais qu'on fasse un petit détour par la montagne.
06:11Parce que ça fait partie des images assez frappantes en cette période
06:17où nous avons passé la mi-avril et ces chutes de neige assez impressionnantes en Savoie.
06:25Nous sommes avec Luc qui est avec nous.
06:28Luc Reversade, qui est le patron, le créateur de la Folie Douce aussi.
06:35Vous avez la Folie Douce, pour ceux qui ne connaissent pas,
06:37c'est un établissement sur en haut des pistes
06:41où on peut aller faire un petit peu la fête quand on va faire du ski.
06:45Luc Reversade est avec nous, du côté de Val d'Isère.
06:47Bonjour.
06:48Bonjour.
06:49Bonjour, Luc.
06:50Alors, il est tombé énormément de neige aussi du côté de Val d'Isère en cette période.
06:55Est-ce que vous, qui connaissez parfaitement la montagne, vous avez été surpris ?
07:01Oui, un petit peu surpris pour la quantité de neige.
07:03Mais autrement, il est vrai qu'il neige aussi souvent en cette période, surtout à Val d'Isère.
07:09Oui, parce que c'est vrai, Val d'Isère, vous êtes assez loin et très haut.
07:14Voilà, nous, on est à 2400 mètres d'altitude.
07:17Pour vous dire, hier, on a laissé un peu plus d'une vingtaine de personnes
07:22pour déneiger la terrasse de la Folie Douce.
07:24Et ce matin, la terrasse est déneigée.
07:26Et ce matin, on a un temps extraordinaire.
07:28On n'a pas le nuage.
07:30Donc, voilà, il faut que tout le monde soit à la tâche pour déneiger les routes, bien sûr.
07:35Déneiger les accès.
07:38Les pistes sont damées, enfin, pour la plupart.
07:42Et voilà, pouvoir recevoir les touristes.
07:45Parce que le week-end de Pâques, c'est un très, très gros week-end en montagne.
07:48Oui, ça reste un gros week-end, quoi.
07:51Alors, souvent, on dit d'ailleurs que c'est au moment de Pâques,
07:54c'est la fermeture des stations, de certaines stations, pas toutes, bien sûr,
07:58parce qu'il y en a qui...
07:59Oui, effectivement, les stations, si vous voulez,
08:02bon, par exemple, les stations qui sont à 1000 mètres,
08:05les grandes stations comme Mégev, Morille,
08:08il y a beaucoup de stations qui sont fermées à cette époque-là,
08:12Courchevel, Méribel également,
08:15mais par contre, à Val d'Isère et à Val-Torin,
08:17c'est les stations qui restent ouvertes jusqu'au 1er mai.
08:19Oui, jusqu'au 1er mai, c'est ça.
08:20Parce que vous êtes plus haut, vous bénéficiez de bonnes conditions d'enneigement, quoi.
08:25Oui, très, très belles conditions d'enneigement.
08:27Là, effectivement, il a neigé, nous, sur la tirage,
08:30il y avait 1m50 de neige à déneiger.
08:35Je vous assure qu'on a travaillé toute la nuit d'arrache-pied.
08:38Oui, oui, j'imagine.
08:41Et donc, ça va continuer, il y aura...
08:42Du coup, il y a du monde en cette...
08:45La station de Val d'Isère est pleine, 100%.
08:49C'est absolument extraordinaire, un week-end comme ça.
08:52Alors, nous, on avait même une opération qui s'appelait Fou de Fraises,
08:55comme vous êtes dans le sud, vous voyez.
08:56On fait venir des fraises de Saint-Rémy-de-Provence.
08:59Et on a des grands chefs étoilés comme Sébastien Voxon et Sébastien Bouillet
09:03qui nous accompagnent pour tout le week-end Fou de Fraises.
09:07Ah, ben voilà, ça fait du bien de sourire.
09:12Et tiens, on se met dans l'ambiance de la folie douce, quoi.
09:17Voilà, c'est ça, évidemment, sur les pistes.
09:22On y est.
09:23C'est vous, le créateur, il y a quelques années, de cette folie douce
09:26qui existe à Val d'Isère et qui s'est développée également dans d'autres stations.
09:30Merci et bon week-end.
09:32Merci, Luc Reversat, d'avoir été avec nous pour ce petit clin d'œil.
09:35Ça vous donne envie, ça ?
09:36Ah oui, ça me rappelle les verténaires.
09:39J'étais à Chamonix la dernière fois, c'était au mois de janvier,
09:42qu'il y a une folie douce là-bas aussi.
09:44Je me rappelle l'école de commerce à Grenoble,
09:46où on allait au Val d'Isère tous les week-ends, quasiment tous les week-ends,
09:49à la folie douce, justement, faire la fête.
09:51Souvent plus la fête que du ski.
09:52Allez, changement de décor, d'humeur dans La Vérité en Face,
09:58d'humeur et d'humour aussi, ça fait du bien.
10:00Dans La Vérité en Face, Alex Darmon et Eric Teckner.
10:03On va revenir aussi sur tous les sujets, en fait, de la semaine.
10:07François Bayrou, on ne travaille pas assez.
10:09Tiens, Bernard Arnault qui nous dit qu'il faudrait une zone de libre-échange
10:13entre l'Europe et les Etats-Unis.
10:16Ça vous fait réagir 0826 300 300.
10:19Et puis, tiens, il y avait le sommet aussi de l'Ukraine, hier.
10:22On en a parlé, mais on n'en parle pas non plus énormément, Alex Darmon.
10:26Ça vous interpelle.
10:299h10h, Sud Radio, La Vérité en Face, Patrick Roger.
10:33La Vérité en Face, avec Alex Darmon,
10:36évidemment, qui intervient chaque vendredi
10:38pour ce débat face à Eric Teckner,
10:40et également Média Frontière.
10:42Ben dites donc, Média Frontière, il est bien en une de la plupart des kiosques.
10:47Je l'ai vu encore ce matin, avec votre une sur LFI.
10:52Il ne voulait pas nous avoir à l'Assemblée Nationale,
10:54il voulait nous interdire, donc on s'est dit qu'on allait répliquer
10:56en faisant une grande campagne d'affichage dans Paris.
10:58C'est assez intéressant.
10:59Ah, c'est que dans Paris ?
11:00Là, c'est dans Paris, région Île-de-France aussi.
11:02Région Île-de-France, oui, sur les kiosques.
11:05Les kiosques, ils étaient mangés.
11:06C'est assez impressionnant, vous allez nous en parler dans un instant.
11:09Alex Darmon aussi.
11:12Oui, alors il y a eu cette déclaration,
11:13je ne sais pas si vous l'avez vue hier,
11:15donc forcément un peu,
11:16autour de Bernard Arnault,
11:18qui dit qu'il faudrait une grande zone de libre-échange
11:22entre l'Europe et les Etats-Unis.
11:26Il s'est expliqué, on en a parlé ce matin, en fait, sur Sud Radio.
11:29Ça vous fait réagir, d'ailleurs.
11:310 826 300 300.
11:33Arnault Devane est avec nous.
11:34Bonjour Arnault.
11:35Oui, bonjour Patrick.
11:37Bonjour, en Bretagne aussi,
11:40un petit peu éloigné quand même de Rennes,
11:42là où vous êtes à Havane,
11:44où vous l'avez entendu tout à l'heure,
11:47c'est assez terrible ce qui s'y passe
11:48avec ces fusillades sur fond de trafic de drogue.
11:52Sur Bernard Arnault, alors,
11:53qui demande une zone de libre-échange
11:54entre l'Europe et les Etats-Unis.
11:56Qu'en pensez-vous ?
11:58Ben oui, tout ça, c'est lié.
12:00À partir du moment où il y a une instabilité dans les régions,
12:04on comprend que nos chefs d'entreprise et exportateurs
12:06se posent des questions pour implanter des unités.
12:10On a parlé récemment hier ou avant-hier de Safran,
12:15le PDG de Safran,
12:16qui ne veut plus implanter d'entreprise
12:19là où il y a des municipalités écologistes.
12:22Donc, il faut comprendre.
12:24Il faut absolument baisser les impôts sur la production.
12:27Voilà, c'est ça.
12:30Il faut vraiment attirer.
12:32Et on fait l'inverse.
12:33Attirer les compétences alors qu'on fait l'inverse.
12:35Oui.
12:36Vous mêlez un peu les deux sujets, Arnault.
12:40Vous estimez qu'ils sont liés, quoi.
12:42Entre les grands patrons qui prennent la parole.
12:45C'est vrai, le patron de Safran,
12:48qui dit, moi, dans certaines villes écolo,
12:51même s'il continue à discuter à Lyon
12:54avec le maire Grégory Doucet pour l'installation d'usines.
12:58Mais à Rennes, il a dit,
12:59puisque une partie de la majorité municipale qui est écolo
13:03ne voudrait pas de notre entreprise chez nous,
13:05moi, je vais arrêter de discuter avec ces municipalités, quoi.
13:08Oui, moi, je trouve que ces PDG sont très courageux
13:12de persévérer par soucis patriotiques,
13:15de conserver leur activité en France.
13:18Ils prennent des tomates quand ils installent des emplois,
13:20500 emplois, comme disait le PDG de Safran.
13:26Ben non, les maires écolo font la moue,
13:28et plus que la moue, puisqu'ils balancent des tomates
13:30sur ceux qui veulent implanter.
13:34Donc, ça ne va pas du tout.
13:35Il faut revitaliser les régions.
13:38baisser le taux d'impôt sur les sociétés.
13:44Moi, je suis tout à fait solidaire
13:46de ces grands patrons, ces grands capitaines d'industrie
13:49qui sont des moteurs d'emploi pour notre pays.
13:52Oui, oui.
13:54Merci, Arnaud, de votre témoignage.
13:56Alors, c'est vrai, ça se déplace un peu
13:58sur le terrain des grands patrons
13:59qui commencent à prendre la parole.
14:02Patrick Pouyanné l'a fait de temps en temps
14:04du côté de Total Énergie.
14:06Donc là, Bernard Arnault.
14:08Parce qu'évidemment, il voit son business.
14:10Ben voilà.
14:10C'est pour ça qu'il demande cette zone de libre-échange,
14:14entre guillemets.
14:15Alors, il s'explique après.
14:17C'est un petit peu plus compliqué que ça.
14:19Mais Alex Darmon, Eric Tegner.
14:22La raison première, effectivement,
14:23et c'est tout à fait normal, d'ailleurs.
14:25Il n'y a pas de honte ou de scandale à avoir.
14:28C'est qu'effectivement, il voit son business,
14:30il a besoin.
14:31Ça repose une partie de sa production
14:33et de ses ventes sur l'exportation.
14:35Mais moi, je ne retiens pas ça.
14:37Je retiens que c'est Bernard Arnault qui en parle.
14:38Oui, oui, c'est vrai.
14:39Et je pense que c'est extrêmement important
14:41puisque Bernard Arnault,
14:42ces dernières semaines, on a dit,
14:43regardez, il est proche de Donald Trump.
14:45On l'a vu derrière, à la Maison Blanche,
14:47lors de l'investiture et tout.
14:49Effectivement, comme vient de le dire Arnault,
14:51ses chefs d'entreprise, ils ont du courage.
14:53Et lui, il en a en ce moment,
14:54on a du courage pour dire,
14:55je ne suis pas d'accord,
14:56entre guillemets, je ne suis pas d'accord.
14:57Ou en tout cas, je veux qu'on tente
14:58vers une autre situation,
15:00une autre solution pour l'Europe
15:01et pour la France.
15:02Donc, c'est très bien qu'ils le fassent.
15:03Et on devrait, ce matin,
15:04tous se réjouir qu'un patron
15:06de son ennemi le fasse, je trouve.
15:08Éric Tegner ?
15:09Moi, je partage l'avis.
15:10Je trouve d'ailleurs que ça fait plusieurs mois
15:12que les patrons commencent à se rebiffer,
15:14on dit.
15:15Ça correspond quand même à une perte de contrôle
15:17de la part du président Macron
15:18parce qu'avant, ils étaient plutôt alignés
15:20sur le président.
15:21Ils le laissaient parler.
15:22Et c'est depuis l'ère Barnier
15:23où il y a eu la question
15:24d'est-ce qu'on va augmenter
15:25les taxes sur les impôts, etc.,
15:27qu'il y a eu un début de révolte
15:28quand même du côté du grand patronat.
15:30Et ce que dit Bernard Arnault
15:31est très intéressant
15:32parce que quand il va expliquer
15:33que Bruxelles aujourd'hui
15:34est dirigée plus par des bureaucrates
15:36que par des politiques,
15:37en règle générale,
15:38on entend ça du côté, disons,
15:40des qualifiés eurosceptiques
15:41d'extrême droite, etc.
15:43On réalise que non, aujourd'hui,
15:44une des principales fortunes mondiales
15:46le pense.
15:47Donc, c'est intéressant.
15:48Et l'autre point sur lequel
15:50il faudrait voir,
15:50on voit L'Oréal qui pense aussi
15:51à délocaliser une partie
15:52de ses usines aux Etats-Unis,
15:54c'est qu'aujourd'hui,
15:55le grand danger de l'économie française,
15:57c'est l'extrême gauche.
15:58Et ça, c'est important
15:58de le dire au patronat.
15:59C'est-à-dire ?
16:00Moi, j'ai ma marotte.
16:01Ça nous ramène à votre...
16:02La marotte, bien sûr.
16:04La marotte.
16:04Vous tapez tout le temps sur...
16:06Le grand patronat,
16:07moi, que je soutiens
16:08pour beaucoup de choses,
16:09milite depuis des années
16:10pour, vous savez,
16:12l'arrivée d'immigration
16:13sur les métiers en tension, etc.
16:16Là-dessus,
16:16ils sont complètement alignés
16:17avec l'extrême gauche.
16:18Et en règle générale,
16:19ils ont véhiculé l'idée
16:20que le Front républicain, etc.
16:24la gauche aussi socialiste,
16:25la gauche écologique,
16:27est anti-croissance.
16:28Et ça, il faut qu'il se réveille à nouveau.
16:30C'est-à-dire qu'un jour,
16:31il y aura une bascule
16:32et la bascule,
16:32elle peut se faire
16:33du côté de Sandrine Rousseau
16:34qui, lorsqu'on l'interroge
16:35sur Safran,
16:36dit 500 emplois,
16:37ça sert à quoi ?
16:38Oui.
16:39Oui.
16:39Oui, oui.
16:41Donc, il y a des questions.
16:42Et ça revient d'ailleurs aussi
16:44sur le champ politique
16:46autour de l'emploi,
16:48du travail,
16:49de notre économie.
16:50François Bayrou,
16:51vous dites,
16:52Alex Armand,
16:53qu'on ne parle pas suffisamment
16:54de François Bayrou
16:54dans les débats,
16:55d'une façon...
16:56Non, mais c'est ça,
16:56vous me proposiez ça
16:57comme un sujet soit-à-bas.
16:58On en a parlé cette semaine,
17:00quand même,
17:00avec...
17:01Il a dit,
17:01la France ne travaille pas suffisamment.
17:03Franchement,
17:03quelle place il prend
17:04dans les JT,
17:05François Bayrou ?
17:05Ah oui, c'est vrai.
17:06Et son gouvernement,
17:07enfin, excusez-moi,
17:08mais c'est quand même
17:08le premier ministre de la France.
17:09Quand on parle de lui,
17:10malheureusement,
17:10c'est pour des affaires
17:11extra-politiques.
17:13Donc, Bétarab.
17:14Et effectivement,
17:15on en parle un petit peu
17:16cette semaine
17:16parce qu'il dit
17:19qu'il va falloir faire
17:20des efforts financiers.
17:21Mais c'est quoi le cap
17:22de François Bayrou ?
17:23Quelle est la ligne éditoriale,
17:24si je peux me permettre,
17:25de son passage
17:26et de son mandat
17:27en tant que premier ministre ?
17:29Rien, en fait.
17:31Honnêtement,
17:31je ne vois pas
17:31où est-ce qu'on va.
17:32Je ne vois pas
17:33où est-ce qu'on va.
17:34T'alors, Éric,
17:35tu disais,
17:36on s'est retrouvé
17:36avec Manuel Valls,
17:37ministre des Outre-mer,
17:39mais au moins,
17:40il y a quelque chose
17:40qui se passe là-bas,
17:41dans ce ministère.
17:42C'est qu'on voit
17:43qu'il y a des négociations
17:43qui sont faites.
17:44Il y a quand même
17:45un cap qui est arrêté
17:46tant à Mayotte,
17:47il y a une loi d'urgence
17:47d'ailleurs qui doit tomber
17:48pour Mayotte.
17:49On voit qu'il y a,
17:50pour moi,
17:51un homme d'État
17:51qui est en train
17:52de se chadir d'une question
17:53qui sont les Outre-mer
17:54et une question importante.
17:553 millions de nos co-citoyens.
17:56Sur le reste,
17:57franchement,
17:58Elisabeth Borne,
17:59je ne sais pas ce qu'elle fait
18:00à l'éducation nationale,
18:02je ne l'entends pas.
18:03François Bayrou,
18:04en tant que premier ministre,
18:05je suis désolé,
18:06mais on ne l'entend pas.
18:07On ne sait pas.
18:08Là, on commence à entendre,
18:09pour les hausses d'impôts.
18:13Pour les hausses d'impôts,
18:14il n'y a pas que ça.
18:16Vous pouvez demander
18:17une hausse d'impôts,
18:17il n'y a pas de problème.
18:18Mais il y a plein d'autres choses.
18:19Enfin, il n'y a pas de problème.
18:20On pourra en parler.
18:22Je veux dire,
18:23bien sûr qu'il y a des problèmes,
18:25on n'a pas envie de payer d'impôts,
18:26mais on pouvait demander
18:26une hausse d'impôts
18:27si elle est accompagnée
18:28d'une politique à côté.
18:30À côté de ça,
18:30il n'y a rien.
18:31Et pourquoi ils demandent
18:31une hausse d'impôts ?
18:32Mon analyse,
18:33c'est de me dire aujourd'hui,
18:34ils sentent qu'ils ont
18:35les mains un peu moins liées
18:37à une motion de censure
18:39de la part du Parlement.
18:41Parce que demain,
18:41s'il y a une motion de censure,
18:42notamment de la part du RN,
18:44je pense que le président de la République
18:45ne va pas s'embarrasser.
18:47Et dans deux mois,
18:48il dissout l'Assemblée nationale
18:49et on repart pour des législatives.
18:50Et dans ces cas-là,
18:50Marine Le Pen ne revient pas
18:51à cause de la sanction
18:52qui lui a été adressée
18:54il y a quelques semaines.
18:55Donc, en fait,
18:57là, il faut que tout le monde
18:57se bouge un petit peu.
18:58Sinon, on va tomber
18:59dans une liturier horrible
19:01et ça va être vraiment très très long.
19:03On est déjà dans une situation difficile,
19:06une forme d'impasse, quoi, quand même.
19:08Vous pouvez avoir une forme d'impasse
19:09s'il y a des débats
19:10et s'il se passe quelque chose.
19:11Il ne se passe rien.
19:13Aujourd'hui,
19:13l'Assemblée nationale,
19:14c'est devenu
19:14vraiment un stade de football
19:16où tout le monde se rentre dedans
19:18mais aucun projet de loi n'en sort.
19:20Aucun.
19:21C'est même une sioule.
19:23Ça a l'air que c'est complètement
19:24désorganisé comme match.
19:26Alors, nous avions la présidente
19:27de l'Assemblée nationale tout à l'heure
19:29qui disait qu'elle essayait justement
19:30de remettre un peu de l'ordre
19:32de l'armée, les règlements, etc.
19:33C'est vrai que c'est agité,
19:35c'est compliqué.
19:35Oui, mais Patrick,
19:36moi ça ne me dérange pas
19:37que ça soit agité.
19:38Ce qui compte,
19:38c'est qu'est-ce qui en sort.
19:39Sauf qu'on sait tous très bien
19:40que ce sont deux ans perdus.
19:42Voilà, ce sont deux ans perdus.
19:43La seule chose qu'on demande
19:44au gouvernement actuel,
19:46c'est de ne pas claquer tout notre fric.
19:47Et pas de flinguer la croissance
19:49en faisant des augmentations d'impôts, etc.
19:51Donc, c'est la seule chose
19:52qu'on leur demande.
19:53Mais ne soyons pas naïfs.
19:54Si au moment justement
19:55de la dissolution
19:56qui a été ratée,
19:57la question de la démission
19:58du président Macron
19:59a été posée avec autant d'insistance.
20:01Ce n'était pas pour rien.
20:02Parce que le sujet,
20:03c'était est-ce que la France
20:04peut se permettre
20:04de perdre deux ans ?
20:06Donc, il ne faut pas surprendre.
20:07Moi, François Bayrou,
20:08je n'en attends pas grand-chose
20:09aujourd'hui.
20:10Je ne vois pas pourquoi
20:11ils n'ont pas réussi
20:11à faire des grosses réformes
20:12les huit dernières années
20:13alors qu'ils avaient la majorité
20:14et qu'on disait même
20:15qu'Emmanuel Macron
20:16avait tous les pouvoirs
20:17et que d'un coup,
20:18ils vont se réveiller.
20:19Moi, ce que je note,
20:19par exemple,
20:20ce qui me scandalise beaucoup plus,
20:21c'est qu'il y a une commission d'enquête
20:22qui vient de se terminer
20:23qui a montré comment, en fait,
20:25on a maquillé les comptes de l'État,
20:27comment Gabriel Attal,
20:28Bruno Le Maire
20:28ont refusé d'écouter
20:30les différentes alertes.
20:31On a quand même caché
20:32des dizaines de milliards
20:32d'augmentation
20:33de notre dépense publique.
20:35Et ça, on n'en parle pas.
20:36C'est le sujet, en fait,
20:37de ces gens
20:38qui ne seront jamais
20:39convoqués devant un tribunal
20:40pour avoir dilapidé
20:41l'argent des Français.
20:43Et ça, on essaie
20:43de passer sous le tapis
20:44et moi, c'est ça
20:45qui me révolte aujourd'hui.
20:47Non, mais sur les huit dernières années,
20:49on ne peut pas dire
20:50que rien n'a été fait.
20:51Oui, 1 000 milliards de dépenses.
20:52Non, mais OK.
20:53Non, mais peut-être.
20:54Mais d'abord,
20:55parce qu'on a enchaîné les crises.
20:57300 milliards, le Covid.
20:58Il y a 700 milliards.
20:59Non, mais il n'y a pas que le Covid.
20:59Il y a les gilets jaunes avant.
21:00Les gilets jaunes,
21:01ça a été deux ans
21:02et ça peut être tout à fait légitime.
21:04On pourrait en parler.
21:05À partir de là, oui,
21:06parce que les gilets jaunes
21:07ont alerté sur une situation.
21:08Sur les 80 kilomètres.
21:09Très bien.
21:10Mais n'empêche qu'il y a eu
21:1080 kilomètres.
21:11Il y a eu la retraite.
21:13Et l'idée aussi
21:16de se dire,
21:17attention,
21:18on a un sentiment d'abandon,
21:20nous, en fait,
21:21dans la France périphérique.
21:23C'est la fameuse France périphérique.
21:25Qu'est-ce qu'on fait pour cela ?
21:26Je ne dis pas
21:27que les demandes des gilets jaunes
21:28à l'époque n'étaient pas légitimes.
21:30Bien au contraire.
21:30Mais ce que je veux vous dire,
21:31c'est qu'on parle
21:32des 1 000 milliards de dettes
21:33tout le temps,
21:34mais bien évidemment,
21:34mais vous vous rendez compte
21:35que depuis 6 ou 7 ans,
21:37et ce n'est pas pour prendre
21:37la défense du président Macron,
21:39mais depuis 6 ou 7 ans,
21:40les crises,
21:40on les a enchaînées.
21:41Les crises,
21:41qu'elles soient sociales,
21:43ou qu'elles soient,
21:44comme tu l'as dit,
21:45de santé.
21:45La crise des gilets jaunes
21:46est intéressante
21:47parce qu'authentiquement,
21:49c'est la crise
21:50dont est responsable
21:52Emmanuel Macron.
21:52Ok, la guerre en Ukraine,
21:54ce n'est pas lui.
21:54Mais ce n'est pas vrai.
21:54La guerre en Ukraine,
21:55ce n'est pas lui.
21:56Le Covid,
21:56ce n'est pas lui,
21:57même si on aurait pu
21:58en sortir beaucoup plus tôt
21:59et beaucoup le disaient.
22:00Mais la crise des gilets jaunes,
22:01c'est la responsabilité
22:02d'Emmanuel Macron.
22:03Il a provoqué les Français.
22:05Il les a provoqués.
22:06Il a mis de l'huile sur le feu.
22:07Quand il va dire
22:08aller me chercher,
22:09etc.,
22:09ça a complètement
22:11flingué son mandat.
22:12Ce n'était pas pour rien.
22:13Et notamment,
22:13Édouard Philippe aussi,
22:14qu'on pense beaucoup
22:15comme successeur en 2027,
22:17qui a eu cette merveilleuse idée
22:18des 80 km à l'heure.
22:20Ce sont des gens déconnectés.
22:22D'accord, mais attends,
22:23Éric.
22:23Mais bien sûr,
22:24c'est très bien.
22:24Une partie des Français
22:25déteste Emmanuel Macron.
22:26Justement,
22:27une partie des Français
22:27déteste Emmanuel Macron,
22:28mais ce n'est pas à lui.
22:29On l'a élu.
22:30Et on l'a réélu.
22:31Et ce n'est pas à lui
22:32qu'on doit la crise des gilets jaunes.
22:33La politique,
22:34c'est long.
22:34Tu ne le sais mieux que personne.
22:35Et je veux dire,
22:36ça fait 30 ans,
22:37en fait.
22:37C'est 30 ans d'accumulation.
22:39C'est facile.
22:39Dans ces cas-là,
22:40c'est aussi facile de dire
22:41que c'est Emmanuel Macron
22:43le responsable.
22:44Non, mais attends,
22:45je suis désolé.
22:46En 2018,
22:47effectivement,
22:47quand la crise des gilets jaunes,
22:49elle part,
22:49c'est pour les 80 km heure.
22:51Et on l'oublie aussi un petit peu.
22:52C'est aussi pour l'annonce
22:53de la réforme des retraites,
22:54comme tu viens de le dire,
22:55sur Édouard Philippe.
22:56Voilà.
22:56Et qui nous annonce
22:57qu'il va revenir
22:57pour l'élection présidentielle.
22:58Et puis,
22:59c'est tout ce qui s'est passé
23:00pendant 30 ans avant
23:01qui n'ont pas été traités,
23:02notamment,
23:03vous en parliez, Patrick,
23:04dans les territoires urbains.
23:05Donc, en fait,
23:06c'était une accumulation.
23:07Ce qu'on doit,
23:08effectivement,
23:09sans doute à Emmanuel Macron,
23:10c'est la mauvaise gestion
23:10de cette crise.
23:11La mauvaise sortie de cette crise
23:12où il n'y avait pas d'autorité
23:14parce qu'il n'y avait peut-être
23:15pas d'expérience.
23:16C'est que les causes profondes
23:17de la crise,
23:18qui existent encore,
23:19il n'y a pas de révolte
23:20des gilets jaunes,
23:20pourtant,
23:20elles existent.
23:21Les causes profondes
23:22de la crise
23:22ne dépendent pas
23:23d'Emmanuel Macron.
23:24En revanche,
23:25le fait qu'il y a eu une crise
23:26et qu'ensuite,
23:27elle n'est pas entraînée
23:28véritablement
23:29de conséquences positives,
23:30ça, c'est fondamentalement
23:31la faute d'Emmanuel Macron.
23:32Mais je suis désolé,
23:33Macron, il s'est fait lire
23:34en 2017
23:34sur ses mots au chaos,
23:36la démagogie,
23:37le populiste
23:38de l'extrême-centre,
23:39il a su l'utiliser à fond.
23:40Et maintenant,
23:40il faudrait qu'il ne soit
23:41pas responsable.
23:42C'est un peu abusé.
23:43Nous poursuivons
23:43la vérité en face
23:44sur Sud Radio,
23:45c'est jusqu'à 10h,
23:46avec vous,
23:47Alex Darmon,
23:48Eric Tegner.
23:49Alors,
23:50Eric Tegner,
23:51vous évoquez aussi,
23:53vous et les filles,
23:54je l'ai dit,
23:54en une de votre
23:55médias frontières,
23:57et les filles aussi
23:57qui veut une commission
23:58d'enquête
23:59sur l'islamophobie
24:00dans les médias,
24:02notamment à propos
24:03du port du voile.
24:04Est-ce que c'est un problème
24:04ou pas ?
24:05Nous l'évoquons
24:05dans un instant
24:06dans la vérité en face.
24:099h10,
24:10Sud Radio,
24:11la vérité en face,
24:12Patrick Roger.
24:13La vérité en face,
24:14c'est jusqu'à 10h
24:15sur Sud Radio,
24:17et Alex Darmon
24:18et Eric Tegner.
24:18Vous pouvez aussi,
24:19bien sûr,
24:19vous le savez,
24:20vous avez le standard ouvert
24:21avec, bien sûr,
24:23notre ami Manu
24:24qui est là,
24:24avec Jamel,
24:25toute l'équipe
24:25de Sud Radio,
24:26jusqu'à 10h.
24:28Il y a cette question
24:29du port du voile
24:31dans notre société
24:33qui est relancée
24:34et LFI d'ailleurs
24:35qui a demandé,
24:36qui voudrait une commission
24:37d'enquête
24:37sur l'islamophobie
24:38dans les médias,
24:39notamment parce qu'il y a eu
24:40un doc qui a été diffusé
24:42cette semaine
24:43sur Seigneau,
24:44je crois,
24:45ou un débat,
24:45une soirée
24:46autour de la question
24:47du port du voile
24:48dans la société.
24:50Deux visions
24:51s'affrontent
24:51sur ce port du voile.
24:54Vous,
24:55votre position,
24:55effectivement,
24:56Eric Tegner.
24:57Alors déjà,
24:57il faut rappeler
24:58que l'islamophobie,
24:59c'est un concept
24:59qui a été créé
25:00par les frères musulmans.
25:01Donc,
25:01ça ne m'étonne pas
25:02que LFI
25:03souhaite reprendre cela
25:04et en faire
25:05une commission d'enquête.
25:06On n'est jamais surpris.
25:07Moi,
25:08sur le voile,
25:09et d'ailleurs,
25:09ce doc,
25:10j'étais dans les débats
25:11qui suivaient le doc
25:12sur CNews,
25:14moi,
25:14j'ai la position suivante,
25:15c'est-à-dire qu'on peut pratiquer
25:17aujourd'hui la religion musulmane
25:19sans avoir besoin
25:20de porter le voile
25:21et que le problème du voile
25:22aujourd'hui,
25:23c'est la question
25:23de la masse
25:24et de la démographie.
25:25On a énormément
25:25de musulmans en France,
25:27ce n'est pas un problème du tout.
25:29En revanche,
25:29si on constate
25:30que notamment
25:31chez les plus jeunes,
25:31il y a une poussée
25:32du port du voile,
25:33on va se retrouver demain
25:34par une occupation
25:35de l'espace public
25:36à travers des revendications religieuses.
25:38Et ça,
25:38ça pose problème
25:39parce que ça crée
25:40une pression.
25:40Et donc,
25:41cette dimension de masse
25:42et de démographie
25:42doit pousser
25:43à ce qu'on puisse faire un choix.
25:45Ce choix,
25:45c'est l'interdiction,
25:46je le pense,
25:47du port du voile
25:48dans l'espace public.
25:49Et je pense d'ailleurs...
25:50L'espace public,
25:51c'est compliqué
25:51l'espace public à définir.
25:52Oui, mais Patrick,
25:53en fait,
25:53je ne vois pas pourquoi
25:54on l'interdirait
25:55pour les professions sportives
25:56au point que des gens
25:57qui sont courageux,
25:58qui essayent de faire du sport,
25:58on leur dise
25:59finalement,
25:59tu ne peux pas faire du sport
26:00et pas dans l'espace public.
26:02C'est une logique de cohérence
26:03en fait que je propose.
26:04Et je pense d'ailleurs
26:05que ces musulmans modérés,
26:07si on leur proposait,
26:08si on leur disait
26:09écoutez,
26:09la France en ce moment,
26:10ça ne va pas bien,
26:11vous devez faire un choix
26:12et ce choix,
26:13c'est le voile,
26:14vous le laissez à la maison,
26:15je pense qu'ils choisiront ça.
26:17Et c'est un choix
26:17de force en fait
26:18et de clarté.
26:19Vous croyez,
26:20Alex Darmont,
26:21votre position ?
26:22C'est toujours
26:24extrêmement compliqué
26:25parce que la laïcité,
26:28c'est quoi ?
26:28La laïcité,
26:29c'est de laisser vivre
26:30chacun comme il l'entend
26:32effectivement
26:33dans l'espace public.
26:34Quand je dis
26:34l'espace public,
26:35ça ne veut pas dire
26:35l'espace institutionnel
26:37ou l'espace de l'État.
26:38Donc ça voudrait dire
26:39pouvoir laisser
26:40les gens se couvrir la tête
26:41s'ils veulent se couvrir la tête
26:42dans l'espace public.
26:44Mais quand je dis
26:44l'espace public,
26:45je le répète,
26:45c'est les parcs,
26:46c'est les choses que pas.
26:47se voiler s'ils le souhaitent
26:49s'ils souhaitent le faire et tout.
26:50Maintenant,
26:50dans l'analyse d'Eric,
26:52moi je la trouve pertinente
26:53cette analyse
26:54et je la trouve intéressante
26:55et je ne dis pas
26:57qu'il a tort.
26:58Il faut...
26:59Les sociétés évoluent,
27:01les sociétés changent
27:01et les cultures
27:03se modifient
27:06avec le fil du temps
27:07et effectivement,
27:08aujourd'hui,
27:09vous avez,
27:10et ce n'est pas un problème du tout,
27:11plus de musulmans
27:12qu'avant en France.
27:13Mais pour moi,
27:15c'est plus profond que ça.
27:17C'est-à-dire qu'on ne peut pas
27:17juste dire
27:18qu'on interdit
27:19pour interdire.
27:20Il faut essayer d'expliquer,
27:21il faut essayer de comprendre
27:22et puis des deux côtés d'ailleurs.
27:24Il faut essayer d'expliquer
27:24et de comprendre
27:25pourquoi on veut interdire
27:26et de l'autre côté,
27:27de la part des musulmans de France,
27:28il faut accepter,
27:29aujourd'hui,
27:30je le répète,
27:31il faut accepter
27:32de vouloir créer
27:33un islam de France aussi
27:34et de ne pas se dire,
27:36d'avoir ce marronnier
27:36chaque fois qui va revenir
27:37dire,
27:37on va essayer de créer
27:38un islam de France
27:39avec Nicolas Sarkozy,
27:40avec Bernard Cazenov
27:41et on n'y arrive jamais
27:41et c'est qu'avec cette religion
27:43qu'on n'arrive pas
27:43à créer un islam de France
27:44parce que peut-être
27:45qu'à l'intérieur,
27:46entre eux déjà,
27:46ils n'arrivent pas à s'entendre.
27:47Si des gens n'arrivent
27:48à organiser le culte musulman
27:49en France,
27:50on pourra peut-être
27:51ensuite organiser
27:52sa diffusion
27:55et le fait de pouvoir
27:57pratiquer librement
27:58sa religion en France.
28:00Ça, c'est le premier point.
28:01Le deuxième point,
28:03il y a une loi de 2010 déjà
28:05qui a été proposée
28:06par Jean-François Copé
28:07sur l'interdiction
28:08du port du voile
28:09dans l'espace public.
28:11Pourquoi on n'applique pas
28:12cette loi ?
28:13Je pose la question.
28:14Elle va jusqu'où ?
28:15Parce que Jean-François Copé,
28:16il dit, lui,
28:17que de toute manière,
28:18il y a une situation
28:19de fait,
28:20aujourd'hui,
28:21dans notre société
28:22et que...
28:23Très intéressant ce qu'il dit.
28:25Je suis d'accord avec lui.
28:26En fait,
28:26il fait partie de ceux,
28:27moi,
28:27que je ne peux plus
28:28les écouter.
28:29Donc, ça veut dire
28:30qu'il dit quoi ?
28:31Il dit oui,
28:31mais c'est une bonne idée
28:33ce que vous dites,
28:33le problème avec l'islam,
28:35etc.
28:36il y a 25 ans.
28:37Je ne savais pas
28:38que Jean-François Copé
28:38il avait 20 ans,
28:40lui,
28:40il n'était pas responsable politique
28:42il y a 25 ans
28:42quand il y avait des gens
28:43qui tenaient ce type de discours
28:44et qui disaient
28:45attention,
28:45dans 25 ans,
28:46il va se passer ça
28:46et on ne pourra plus rien faire.
28:48Lui, il est traité
28:48d'extrême droite et xénophobe.
28:50Moi, justement,
28:51ce que je suis en train de vous dire,
28:52c'est que je pense
28:52qu'il n'est pas trop tard.
28:53Et il n'est pas trop tard
28:54si maintenant,
28:56on dit,
28:56on interdit le voile
28:57et qu'on affirme aussi
28:58le fait que oui,
28:59la France,
28:59c'est un pays
29:06en fait.
29:07Rappelez-vous ce que disait
29:08Nasser sur le port du voile ?
29:09Oui, oui.
29:09À un moment,
29:10il y a des pays.
29:11Donc, c'est ça le sujet.
29:12Et moi,
29:12je n'ai pas envie
29:12que dans 25 ans,
29:14je me retrouve à nouveau
29:15sur ce plateau
29:15si vous continuez à m'inviter
29:16quand vous le faites
29:17si j'ai en train de vous dire
29:18et que j'ai en face de moi
29:19un ex-darmant qui me dit
29:20mais Eric,
29:21il fallait le dire il y a 25 ans
29:22et là,
29:22on sortira la bande.
29:23Non, mais ce n'est pas
29:24ce que j'ai dit déjà
29:25pour commencer.
29:26Tu parles de Jean-François Copé.
29:27Jean-François Copé,
29:28on est en 2025,
29:29il y a 15 ans,
29:29il a proposé cette loi
29:30et rappelle-toi,
29:31à l'époque,
29:32je pense qu'on commençait
29:33et toi et moi,
29:33peut-être moi plus que toi,
29:34notre carrière de journaliste politique
29:36dans les médias
29:37et que tout le monde
29:38lui tombait dessus.
29:39C'était au moment du pain au chocolat,
29:40tout ce que tu veux.
29:41Donc, Jean-François Copé,
29:43il n'a jamais mis de côté
29:44cette question,
29:44bien au contraire.
29:45Et aujourd'hui,
29:46je trouve que c'est effectivement
29:47celui qui est le plus vide
29:48dans la classe politique
29:49en disant
29:49vous avez laissé faire.
29:51Moi, je n'ai pas laissé faire.
29:52Vous avez laissé faire.
29:53Maintenant,
29:53il faut qu'on puisse s'adapter
29:54à la situation
29:54et proposer des nouveautés.
29:56Ne prenez pas en compte
29:57la dimension démographique.
29:58Merci à tous les deux.
30:00Je te dis que si.
30:00Alex Darman,
30:01Eric Tegner.
30:03Dans un instant,
30:03c'est Valérie Expert
30:04avec bien sûr Gilles Gansman.
30:06La partie média
30:07dans un premier temps,
30:08c'est l'animateur Christian Morin
30:09et ensuite,
30:10les débats qui se poursuivent
30:11ce midi encore,
30:12bien sûr,
30:13et puis en permanence
30:13sur Sud Radio
30:14dans les Vraies Voix ce soir
30:15et le rugby aussi,
30:17bien sûr,
30:17ce week-end,
30:18la matinale,
30:19Jean-Marie Bordry,
30:19demain.
30:20Allez, passez une bonne journée.
30:21Un bon week-end.