Avec Jacques Alvarez (directeur de la Station Espace Cambre d'Aze et directeur Adjoint - Font Romeu Pyrénées 2000), Florian Bouvier (responsable promotion chez Les Contamines Tourisme), Jean-Luc Boch (Président de France Montagnes), Alex Darmon (Journaliste politique, chaine Youtube Les Indécis) et Erik Tegner (Journaliste et Président de "Frontières”)
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NewsTranscription
00:009h10, Sud Radio, La Vérité en face, Patrick Roger.
00:15Ça y est, Jamel se croit déjà à la montagne, notre réalisateur.
00:19Il a chaussé les skis alors qu'il n'aime pas la neige.
00:21Voilà, c'est ça.
00:23Manu, lui, l'adore au standard, 0,826, 300, 300, si vous voulez lui raconter vos histoires, bien sûr.
00:30Non mais on y va un petit peu dans La Vérité en face, ça fait du bien aussi de prendre un petit peu l'air.
00:35Et je voulais savoir, parce qu'on est en plein milieu des vacances scolaires,
00:39si ça marchait du côté de la montagne et des stations.
00:43Parce qu'on dit qu'avec le réchauffement, toutes les conséquences, il y aura moins de neige.
00:48Il y a des stations, notamment des stations de moyenne montagne ou de basse altitude,
00:52qui auront des difficultés.
00:55Tiens, on va justement y aller dans ces stations.
00:58On va commencer, on va aller dans les Alpes, dans les Pyrénées,
01:00et puis on va faire une descente au flambeau, si vous voulez bien, dans un instant.
01:04Oui, vous avez peut-être assisté déjà à ces descentes au flambeau.
01:08Du côté des Pyrénées, je suis avec Jacques Alvarez,
01:12qui est du côté de Font-Romeu, c'est ça Jacques Alvarez ?
01:17Eh oui, c'est ça, bonjour. Bonjour à tous.
01:20Surtout le domaine de Font-Romeu.
01:23Oui, Font-Romeu-Pyrénées 2000, c'est deux stations,
01:26historiquement c'était deux stations et elles ont été reliées,
01:29donc on exploite les deux stations exactement.
01:32Bon, alors est-ce qu'il y a du monde et est-ce qu'il y a de la neige ?
01:35Ah oui, il y en a beaucoup, beaucoup de monde et c'est une saison incroyable.
01:39On est tous les jours surpris de la fréquentation.
01:42Là, au moment où on se parle, il y a 12 000 skieurs sur les pistes en même temps.
01:46On a eu cette fréquentation tous les jours de la semaine qui vient de passer,
01:49puisqu'on est sur la première zone Occitanie,
01:53et puis on a aussi beaucoup de Bretons et de Nantais.
01:56Donc c'est une fréquentation qui est exceptionnelle
01:59et puis qu'on attendait depuis très longtemps.
02:02Ah oui, c'est vrai. Parce qu'en même temps, vous avez eu beaucoup de neige, c'est ça ?
02:06Il y a encore beaucoup de neige ?
02:08Alors il y a encore beaucoup de neige, on a eu un peu plus d'un mètre cinquante
02:11de neige naturelle cumulée depuis l'ouverture.
02:14On a ouvert le 7 décembre et on a encore beaucoup de neige sur les pistes ouvertes.
02:18On a entre 70 et 80 centimètres.
02:21Et on en attend puisque demain, il va neiger encore 15 centimètres.
02:24Demain, il va encore neiger ?
02:27Demain, il va neiger et de nouveau des conditions hivernales,
02:30avec du froid, de la neige encore mardi.
02:33Donc voilà, on retrouve encore des conditions d'hiver.
02:36Oui, c'est ça, parce que c'était l'année dernière ou il y a deux ans, je ne me souviens plus,
02:39où il n'y avait pas eu beaucoup de neige. C'était un petit peu plus difficile la saison, non, Jacques Alvarez ?
02:43Alors, c'est vrai que les chutes sont peut-être un peu plus rares,
02:46mais le froid est quand même encore présent.
02:49Et puis surtout, c'est que le savoir-faire dans les domaines skiables a beaucoup évolué.
02:52Alors ça, c'est vrai.
02:54C'est ça, on a une capacité aujourd'hui de faire de très belles choses
02:57avec beaucoup moins de neige qu'auparavant, parce que le travail des dameuses,
03:01notamment les angers qui permettent de préparer les pistes, a beaucoup changé.
03:06Et aujourd'hui, grâce à ce travail, on arrive à assurer
03:09la longévité du manteau neigeux sur toute une saison.
03:12Et avec beaucoup moins de neige qu'auparavant, on fait des saisons beaucoup plus longues.
03:16Donc on réussit malgré tout nos saisons.
03:19Nous, on vient de vivre les trois dernières saisons,
03:22les trois records battus.
03:24Les trois records battus, oui, d'accord.
03:26Et ce qui veut dire que d'un point de vue économique aussi,
03:29il y a une vraie dynamique, parce que c'est beaucoup les emplois saisonniers.
03:32Enfin, tout tourne autour de ça.
03:35Ah oui, il y a une vraie économie.
03:37Nous, on a 200 emplois directs.
03:39Ce sont nos collaboratrices et collaborateurs qui font tourner la station de ski.
03:42150 moniteurs.
03:44Mais ce qu'on ajoute à ces emplois,
03:46les hôteliers, les loueurs de ski,
03:49tous les sociaux professionnels qui nous entourent sur le territoire,
03:52ce sont 1200 emplois sur fonds Romeau-Pyrénées 2000.
03:55Donc c'est une vraie économie.
03:57Et on sait que quand un euro est dépensé par le skieur
04:01sur le forfait de remontée mécanique,
04:04il y a entre 6 et 7 euros de retombées pour l'économie locale.
04:08Donc, pour l'exemple, ça fait un peu plus de 100 millions d'euros de retombées
04:12pour notre territoire, fonds Romeau-Pyrénées 2000,
04:15qui permet de vivre et travailler au pays toute l'année,
04:18pour toutes ses familles.
04:20Pas trop cher le forfait, parce que j'ai vu,
04:22dans certaines stations, c'est quand même...
04:25Alors, ça dépend du produit qu'on en passe,
04:28mais nous, on fait des offres adaptées pour toute la famille.
04:33Déjà, pour le débutant, on a une offre
04:35qui est vraiment très attractive et bon marché.
04:38La personne qui veut vraiment apprendre à skier
04:40peut accéder à 5 remontées mécaniques
04:42pour seulement 12 euros la journée.
04:44Ça, ça permet de faire ses premiers pas au ski.
04:46Voilà, c'est pas très cher.
04:48Et avec ces 12 euros, on peut vraiment faire ses premiers pas.
04:51Et quand on prend confiance, on peut accéder au grand domaine.
04:54Alors, le prix public, c'est 47,50 euros,
04:56mais on a fait des offres pour les familles
04:58où tous les membres de la famille payent le prix de l'enfant, par exemple.
05:02C'est quand même... Honnêtement, c'est bien,
05:05mais c'est quand même un budget, évidemment.
05:08Restez avec nous, Jacques Alvarez.
05:10On va aller voir comment ça se passe dans les Alpes aussi.
05:13Près du Mont Blanc, nous sommes au Contamines-Montjoie
05:16avec Florian Bouvier. Bonjour.
05:19Bonjour.
05:20Bonjour. Et vous, alors, comment ça se passe ?
05:22Parce qu'on a vu que dans les Pyrénées, on se réjouit,
05:24du côté de Font-Romeu. Même chose.
05:27Une bonne saison pour vous, Florian Bouvier ?
05:31Oui, oui, exactement. On est sur une saison très, très bonne
05:35qui a très, très bien commencé dès les vacances de Noël
05:38avec d'importantes chutes de neige.
05:41Et puis là, on sort d'une semaine avec que du beau temps
05:44et vraiment un très beau manteau neigeux.
05:46On a 1,90 m de neige au sommet de la station
05:50et 55 vraiment au pied des pistes,
05:5355 cm au pied des pistes,
05:55vraiment idéal pour les skieurs qui sont nombreux
05:58sur ces vacances scolaires.
05:59Et qui viennent d'où du côté des Contamines cette semaine ?
06:03Parce que Jacques Alvarez nous disait,
06:06la région Occitanie, les Bretons, les Nantais, etc.
06:09Dans les Pyrénées, vous, ce sont plus les Parisiens,
06:13les gens un peu de l'Est et beaucoup d'étrangers également ?
06:17Oui, tout à fait. Sur les Contamines, on accueille aussi
06:20beaucoup de clientèles parisiennes avec grand plaisir,
06:23mais également des Bretons.
06:24Et puis sur la partie étrangère,
06:28on va dire qu'on a la majorité de nos clients
06:31qui sont des Britanniques,
06:32mais également beaucoup de Belges
06:35et puis également des Allemands et Suisses
06:37qu'on a le plaisir d'accueillir ici.
06:39Donc, il y a beaucoup de monde et de la neige
06:44et vous n'êtes pas menacé par le réchauffement ?
06:48Parce qu'il y a quand même, on le dit,
06:50c'est un vrai problème pour certaines stations
06:53qui auront peut-être un petit peu moins de neige.
06:55C'est les stations de basse altitude, Florian Bouvier,
06:57beaucoup plus.
06:58Oui, c'est sûr. Après nous, sur le domaine
07:01skiable des Contamines, on a la chance quand même
07:03d'être sur un domaine qui monte jusqu'à 2500 mètres d'altitude
07:06et qui par ailleurs bénéficie de très bonnes conditions
07:10climatiques qui permettent une bonne conservation
07:13de la neige.
07:14Donc, c'est vrai qu'on n'a pas trop de soucis
07:17d'enneigement jusqu'à présent.
07:19Après, on sait que c'est quelque chose
07:21quand même qui est bien présent dans les Alpes.
07:24Donc voilà, comme le disait mon confrère,
07:27effectivement, les techniques de damage ont bien évolué,
07:29les techniques aussi d'adaptation pour conserver
07:32au mieux la neige ont bien évolué.
07:34Donc, tous ces petits points sont mis en place
07:36par les équipes du domaine skiable
07:38pour optimiser le manteau neigeux.
07:40Oui, tout à fait.
07:41Florian Bouvier, vous pouvez le saluer.
07:43D'ailleurs, Jacques Alvarez, votre confaré,
07:45vous souhaitez tous les deux une bonne saison.
07:49Tout à fait, oui.
07:51On se la souhaite mutuellement, c'est vrai.
07:53Oui, même si vous êtes sur des montagnes
07:56un peu pas opposées, mais à plusieurs centaines
07:59de kilomètres de distance.
08:01Effectivement.
08:03Merci à tous les deux.
08:05J'imagine que vous organisez aussi
08:08des descentes aux flambeaux,
08:10parce que ça, c'est toujours un événement
08:13dans une station, les descentes aux flambeaux.
08:17Hier soir, dans 150 stations,
08:20il y a eu des descentes aux flambeaux
08:24pour récolter des dons.
08:26Nous sommes avec Jean-Luc Bock,
08:30qui était avec nous.
08:32Bonjour.
08:33Bonjour.
08:34Le président de France Montagne, c'est bien ça.
08:36C'est tout à fait cela, oui.
08:38L'organisme de promotion et de communication
08:40de la montagne française.
08:42Hier soir, il y avait cet événement
08:45dans 150 stations.
08:47Alors, 150 stations,
08:49et des milliers de participants,
08:51aussi bien des adultes avec l'encadrement
08:53des moniteurs que des enfants.
08:55On a eu beaucoup d'enfants qui ont fait
08:57pour la première fois cette descente aux flambeaux.
08:59C'était un pur honneur hier soir,
09:01et tout le monde était ravi,
09:03d'autant plus que c'est une œuvre caritative
09:05à destination des enfants qui n'ont pas
09:07la possibilité de venir,
09:09les ESS, Domaine Qui Ape de France
09:11et la NMFM, l'association des mères,
09:13on s'est tous réunis dans une cordée
09:15à destination de la solidarité des enfants
09:17qui n'ont pas cette chance
09:19de pouvoir venir en montagne.
09:21Les dons sont pour qui alors ?
09:23Alors, 100% des dons sont destinés
09:25à des associations caritatives
09:27qui permettent d'emmener des enfants
09:29pour la première fois,
09:31pour la découverte de la neige.
09:33C'est toujours ultra spectaculaire,
09:35ces descentes aux flambeaux.
09:37Oui, c'est l'illumination
09:39de la montagne pendant quelques secondes
09:41avec des torches électriques.
09:43Il n'y a pas de torches naturelles,
09:45il n'y a pas de gaz effectué.
09:47C'est fini les torches naturelles ?
09:49Ça s'allume, ça s'éteint,
09:51on n'arrive pas à tenir.
09:53J'ai connu ça,
09:55mais ça c'est fini.
09:57On évolue comme tout le monde,
09:59on s'adapte, on réagit,
10:01on modifie et on essaye
10:03d'être le plus vertueux possible.
10:05C'est ce qui s'est passé hier soir
10:07dans plus de 150 stations.
10:09Voilà, merci en tout cas.
10:11Je voulais souligner cette initiative
10:13bien sûr, et puis
10:15donner un petit coup de projecteur sur la montagne.
10:17On en reparlera d'ailleurs probablement
10:19de la montagne au salon de l'agriculture
10:21parce qu'il y a aussi l'agriculture en montagne.
10:23Et puis c'est tous les territoires et leur vitalité.
10:25Nous en parlerons à partir de ce week-end,
10:27c'est l'ouverture demain.
10:29Moi j'y serai en direct mardi prochain,
10:31vendredi aussi.
10:33Il sera bien sûr sur le stand
10:35notamment de la coopération agricole
10:37avec toutes les coopératives.
10:39Nous poursuivons La Vérité en Face jusqu'à 10h
10:41avec tout à l'heure
10:43notre débat dans quelques instants
10:45entre Alex Darman et Eric Tegner.
10:53La Vérité en Face
10:55entre l'actualité
10:57aujourd'hui qui est
10:59depuis un petit bout de temps
11:01à chaque fois que je croise quelqu'un
11:03il me dit que je ne vais pas chômer dans les médias
11:05parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses
11:07Donald Trump, l'élection américaine
11:09ce qui s'est passé
11:11le 7 octobre il y a un an et demi
11:13avec toutes les conséquences
11:15répercussions encore aujourd'hui
11:17cette histoire
11:19des otages
11:21et puis la politique française
11:23aussi
11:25qui est sur un fil en quelque sorte.
11:27Et là d'ailleurs
11:29on va en parler avec vous Alex Darman
11:31et Eric Tegner ce matin
11:33on va en parler dans un instant
11:35Richard Ferrand est nommé au Conseil
11:37constitutionnel
11:39il pouvait y avoir un vote
11:41évidemment des parlementaires
11:43pour dire oui ou non
11:45il est passé à une voix
11:47parce que le RN
11:49et les partisans d'Eric Ciotti se sont
11:51abstenus. Du coup certains disent
11:53c'est clair il y a eu un deal
11:55entre Richard Ferrand
11:57Emmanuel Macron et Marine Le Pen
11:59au RN on dit oh là là c'est du complotisme
12:01tout ça je ne sais pas ce que vous en pensez
12:03vous allez nous dire ça dans un instant
12:05et puis au 0826 300 300
12:07vous pouvez exprimer. Juste avant ça
12:09aussi ce qu'on a vu depuis hier
12:11sur Israël
12:13et les territoires palestiniens
12:15et Gaza. Les corps d'otages
12:17israéliens par le Ramas
12:19qui ont été restitués
12:21finalement le groupe
12:23n'a pas rendu la dépouille de
12:25Chéri Bibas
12:27mais celle d'un inconnu Alex Armon
12:29c'est assez...
12:31Avec une mise en scène en fait.
12:33C'est effroyable mais après
12:35on est habitué malheureusement
12:37je trouve ça incroyable
12:39que les chefs d'état
12:41ne réagissent pas, qu'on n'ait pas
12:43de réaction complète de la part
12:45des autorités, des instances
12:47internationales, de la Croix-Rouge
12:49de toutes ces associations
12:51et ONG
12:53une violation claire du cessez-le-feu
12:55et des accords de cessez-le-feu que de remettre une dépouille
12:57qui n'est pas la bonne. Où est
12:59Chéri Bibas aujourd'hui ?
13:01Où elle est ? Est-ce qu'elle est vivante ?
13:03Est-ce qu'elle n'est pas vivante ?
13:05Certains disent qu'elle a été tuée par les raids
13:07israéliens.
13:09Ce n'est pas que je pense
13:11c'est que j'en suis sûr. Vous savez pourquoi c'est faux ?
13:13C'est parce que quand Israël a tué des otages
13:15ils l'ont reconnu. Toujours.
13:17C'est-à-dire qu'ils ont toujours reconnu leur responsabilité
13:19quand ils ont fait ce qu'on appelle dans le milieu militaire
13:21ou policier, des bavures. Ils l'ont dit
13:23ils l'ont assumé. Là ils le disent depuis
13:25plusieurs semaines, depuis plusieurs mois
13:27ils n'ont pas tué les Bibas
13:29ils ont été, on l'a appris
13:31cette nuit, tués dans leur captivité
13:33puisqu'apparemment il y a un faisceau d'indice qui montre
13:35au moment de l'analyse que
13:37ils auraient été abattus.
13:39Bébés, enfants, bien sûr.
13:41Donc à partir de là
13:43et la fin c'est la mise en scène, comme vous l'avez dit
13:45macabre, même devant...
13:47de cercueils, même avec de la musique
13:49c'est hallucinant.
13:51Et pourquoi
13:53il n'y a pas évidemment le corps
13:55enfin en tout cas c'est les autorités
13:57israéliennes qui ont examiné le corps de celui
13:59qui devait être la dépouse de la mère
14:01de famille et visiblement
14:03dans l'ADN ce n'est pas son corps.
14:05C'est ce qu'elle dit.
14:07Eric Tegner.
14:09C'est le principe du terrorisme, ça a commencé
14:11le 7 octobre mais ça continue
14:13dans cette scène macabre, atroce, visiblement
14:15dans les cercueils il y avait même des tracts
14:17palestiniens du Hamas
14:19qui ont été mis dedans, donc c'est absolument ignoble.
14:21Moi ce qui me terrifie dans ce qui
14:23est en train de se passer, c'est à quel point on a
14:25justifié une nouvelle méthode de combat de terrorisme.
14:27C'est-à-dire qui est extrêmement efficace
14:29parce qu'on voit que ça n'a pas juste
14:31tenu le 7 octobre, ça tient depuis deux ans.
14:33On voit à quel point ça a fracturé les sociétés
14:35occidentales parce qu'on voit comment
14:37la France Insoumise aujourd'hui, malgré quand même
14:39la mort de bébés, c'est-à-dire que c'est la pire chose
14:41qui peut arriver aujourd'hui, continue
14:43à parler plutôt de militants du Hamas
14:45et de terroristes du Hamas.
14:47Moi c'est ce qui me terrifie, c'est qu'en fait ces images
14:49c'est les pires qu'on peut connaître et pourtant
14:51il n'y a toujours pas d'électrochoc.
14:53Alors eux vous répliqueront en disant qu'il y a aussi
14:55des images terribles d'enfants palestiniens
14:57qui sont tués.
14:59Mais il n'y a pas d'otages.
15:01En fait ils ne sont pas en train de faire des négociations de corps.
15:05C'est-à-dire que si vraiment
15:07le Hamas c'était des gens aussi
15:09sympas que les filles présentes, ils devraient dire
15:11bon ben ils sont morts, on vous les rends tout de suite.
15:13Voilà, on ne va pas attendre des mois
15:15en espérant potentiellement négocier
15:17contre un maximum de prisonniers palestiniens.
15:19Vivants.
15:21Ça ressemble à un supplice chinois.
15:23Dans la remise en fait, c'est ça.
15:25C'est le principe. On a vu à quel point
15:27ça a déstabilisé Benjamin Netanyahou.
15:29C'était une stratégie très efficace, c'est la raison pour laquelle
15:31ils la referont s'ils peuvent le refaire.
15:33Ils vont récupérer tous les corps
15:35d'otages qu'ils pourront récupérer
15:37demain, normalement si
15:39les otages vivants doivent être remis
15:41les derniers je crois d'ailleurs.
15:43Non, il y en a encore
15:45à vivants.
15:47Et de la phase 1, ce sont les derniers.
15:49Il y avait 70 otages.
15:51Donc demain, ça doit s'achever
15:53cette phase numéro 1.
15:55Mais en fait, vous savez
15:57ce qui est désarmant
15:59c'est la solitude.
16:01La solitude pour une partie
16:03de la population, d'abord pour la population israélienne
16:05et pour une partie de la population
16:07j'ose le dire française,
16:09confessions vives,
16:11qui a l'impression que ces vies
16:13on nous répète depuis un an et demi
16:15une vie vaut une vie, et qui aujourd'hui a l'impression
16:17que finalement non, c'est pas le cas.
16:19Et c'est la guerre.
16:21Pour le coup, là c'est la guerre. Et donc comme c'est la guerre, on peut faire
16:23n'importe quoi. Mais il ne faut pas
16:25oublier que cette guerre a été déclenchée le 7 octobre
16:272023, par ce mouvement terroriste.
16:29— Alors certains vous diront que c'est
16:31beaucoup plus...
16:33C'est toute l'histoire du conflit israélo-palestinien.
16:35— Non mais d'accord,
16:37la guerre sanglante,
16:39comme on la connaît aujourd'hui, elle a été déclenchée
16:41je suis désolé, le 7 octobre 2023.
16:43Et tu disais Eric qu'on a
16:45assisté à des nouvelles méthodes
16:47de terrorisme et tout, mais on a même assisté à des nouvelles méthodes
16:49de négociation.
16:51On a toléré, négocié, ça fait
16:53deux ans et demi que ça dure, on tolère
16:55négocier avec des terroristes. Et on n'a pas le choix.
16:57— D'accord. — L'Israël n'a pas le choix.
16:59— Et on ne remet pas en cause certaines choses, on ne le fera pas
17:01après. Moi je pense que le Qatar, d'une certaine façon
17:03n'a pas le choix aujourd'hui. Mais est-ce qu'on est capable
17:05de penser la remise en cause de certaines alliances ?
17:07Avec eux, quand on voit les images de propagande
17:09de hier, on sait que c'est du terrorisme
17:11intellectuel aussi qui est mené, médiatique,
17:13qu'ils pratiquent également la chaîne Al Jazeera.
17:15Al Jazeera, d'un côté on va
17:17supprimer ses 8 ans en France, de l'autre Al Jazeera
17:19est toujours autant diffusée, mais il n'y a pas
17:21de remise en cause. On essaye en fait
17:23de faire le plus possible pour essayer de limiter
17:25le terrorisme aux seules personnes qui ont
17:27très concrètement participé au pogrom
17:29du 7 octobre, en essayant de dédouaner
17:31tous les autres. Et ça c'est la grande erreur.
17:33— Allez, nous poursuivons dans un instant.
17:35Est-ce que vous pensez qu'il y a eu un deal alors ?
17:37— Tacite ? Silencieux ?
17:39— Oui.
17:41— J'ai un avis très critique sur ce qui s'est
17:43passé, mais... — Ah, bon bah écoutez,
17:45on va voir ça dans un instant.
17:47Et vous d'ailleurs. 0 826 300 300,
17:49la vérité en face, pour
17:51que Richard Ferrand soit nommé
17:53président du Conseil constitutionnel.
17:55Est-ce qu'il y a eu un deal avec
17:57Marine Le Pen,
17:59le RN ? Parce qu'il y a eu une abstention
18:01qui permet
18:03à Richard Ferrand d'être nommé. Alors
18:05la gauche est vendeboue, en disant
18:07justement, dénonçant ce deal,
18:09une partie de la droite aussi, les LR.
18:11Qu'en pensez-vous ? Et puis alors certains
18:13vont plus loin, disent
18:15avec Richard Ferrand,
18:17il y a la possibilité
18:19peut-être de bouger la Constitution
18:21pour que Emmanuel Macron fasse
18:23un troisième mandat. Ah bah ça va
18:25jusque-là, il y a des hypothèses. On a le droit, évidemment,
18:27de pencher, évidemment,
18:29Ah bah non mais je vois que ça vous fait déjà
18:31réagir. Dans un instant, la vérité en face.
18:339h10, Sud Radio,
18:35la vérité en face,
18:37Patrick Roger.
18:39La vérité en face avec
18:41Alex Darmon, Eric Tegner,
18:43jusqu'à 10h sur Sud Radio.
18:45Je le disais tout à l'heure,
18:47donc il y a Richard Ferrand
18:49qui va être président
18:51maintenant du Conseil constitutionnel,
18:53qui succède à Laurent Fabius.
18:55Certains disent qu'il n'avait pas le bagage
18:57juridique pour pouvoir y aller,
18:59contrairement à Laurent Fabius,
19:01bon, on verra.
19:03En tout cas, il y accède
19:05parce que, politiquement,
19:07il a réussi à passer
19:09le barrage des parlementaires
19:11puisqu'il y avait un vote
19:13après les auditions, et que
19:15finalement, avec l'abstention
19:17du RN, des parlementaires
19:19RN et des partisans
19:21d'Eric Ciotti, à une voix près,
19:23il est élu,
19:25il est président. Donc, est-ce qu'il y a eu un deal
19:27ou pas, entre le RN
19:29et Richard Ferrand,
19:31qui est un proche d'Emmanuel Macron ?
19:33Oui disent certains. Qu'en pensez-vous ?
19:35Alex Darmon, Eric Tegner ?
19:37Moi, je déteste être complotiste.
19:39D'abord, je ne sais pas.
19:41Quand je ne sais pas, je le dis aussi.
19:43Je ne sais pas s'il y a eu un deal.
19:45Maintenant, je comprends qu'on puisse se dire que
19:47c'est de la politique, des petits
19:49arrangements entre ennemis,
19:51c'est possible.
19:53Moi, ça serait s'il y a eu un deal,
19:55un deal tacite, un deal où on ne se le dit pas
19:57mais on se comprend, en quelque sorte.
19:59Et donc, rappelle-toi de ce que j'ai fait pour toi,
20:01parce que moi, je me suis rappelé de ce qu'il fallait que je fasse pour toi.
20:03Donc, peut-être qu'il y a eu un deal comme ça,
20:05silencieux, j'en sais rien.
20:07Oui, parce qu'on dit qu'ensuite, il pourrait y avoir une QPC.
20:09Alors, c'est assez technique, mais que grosso modo,
20:11la décision, il pourrait y avoir
20:13une forme de... Oui, par rapport à la justice.
20:15C'est quoi ? C'est constitutionnel à son mot à dire
20:17à la fin du mois de mars prochain,
20:19ou d'ailleurs début avril, on ne sait plus très bien.
20:23Le conseil constitutionnel à son mot à dire,
20:25là, il faudra voir ce que dit à ce moment-là
20:27Richard Ferrand, est-ce qu'il se rappellera effectivement
20:29que les parlementaires RN...
20:31Ça peut ressembler, s'il n'y a pas d'accord
20:33entre eux, ça peut être
20:35un pari, quoi. Oui, mais
20:37ce que je vous dis, ça peut être un pari aussi.
20:39Il y a toutes les hypothèses
20:41qui circulent un petit peu partout. Pour moi, ce n'est pas un deal,
20:43mais c'est une connivence, c'est-à-dire que c'est tout à fait
20:45possible, et en plus, Richard Ferrand et Marine Le Pen
20:47s'entendent bien, que Marine Le Pen, elles sont des Richard Ferrand.
20:49En lui disant, dans votre fort intérieur,
20:51qu'est-ce que vous feriez ? Richard Ferrand lui dit,
20:53j'irai dans votre sens. Donc, il ne trahit
20:55pas pour avoir un poste,
20:57il n'est pas en train de dealer
20:59un changement de positionnement, il est en train de lui
21:01exprimer d'avant ce qui se passerait. Et donc,
21:03Marine Le Pen peut se dire, face à potentiellement
21:05Taubira ou Dupond-Moretti, en effet, je
21:07préfère miser sur Richard Ferrand, peut-être qu'il me ment,
21:09mais en attendant, on s'entend bien,
21:11et voilà. Je pense que ça va beaucoup plus
21:13dans ce sens-là, parce que sinon, vraiment, ça serait
21:15un scandale absolu aujourd'hui.
21:17Je ne les verrai pas, y compris Marine Le Pen,
21:19se mêler à ce genre
21:21de choses. Ça serait...
21:23— Parce que tout se sait, en fait. — Tout se sait à la fin.
21:25— Oui, à un moment donné. — Et sonder quelqu'un,
21:27c'est pas grave. En revanche,
21:29vous savez que je peux
21:31être positif vis-à-vis de
21:33Marine Le Pen, je pense que c'est
21:35une énorme erreur, ce qu'elle a fait.
21:37— Politiquement ? — C'est une faute, bien entendu. C'est-à-dire
21:39qu'aujourd'hui, en France, on l'entend
21:41tout le temps en ce moment, on le voit sur les
21:43cas d'Oualem, l'Algérien, on le voit sur
21:45plein de sujets. Le problème, c'est la
21:47question de l'État de droit et du gouvernement des juges,
21:49au Conseil d'État, au
21:51Conseil constitutionnel, dans différentes instances.
21:53Donc si aujourd'hui, on le voit,
21:55on peut avoir des Bruno Rotailleau, des Gérald Darmanin,
21:57qui sont très actifs, mais à chaque fois, le droit
21:59détricote tout ça. — Ah bah c'est l'État de droit.
22:01— Et donc Marine Le Pen, en validant
22:03l'ami d'Emmanuel Macron à la tête
22:05du Conseil constitutionnel, elle se met
22:07dans ses mains pendant les 9 prochaines années.
22:09C'est-à-dire qu'elle va arriver en 2027,
22:11justement, si jamais elle est élue.
22:13Comment est-ce qu'elle va pouvoir dire « C'est le Conseil constitutionnel
22:15qui m'empêche de faire ce que je veux, parce que c'est ce qui va se passer »
22:17alors que c'est elle qui l'aura validée ?
22:19Et elle refuse de faire de la politique, en fait.
22:21Et ça, c'est assez absurde. Et moi, j'étais assez
22:23franchement étonné par tous ces députés
22:25qui disaient « Oui, mais en même temps,
22:27au moins, on a de l'influence ». J'avais l'impression
22:29qu'ils voulaient plus jouer à un jeu, à se sentir
22:31important en choisissant quelque chose, et en
22:33refusant un moment de tranchée. Et je trouve qu'en fait,
22:35y a plus rien. Du coup,
22:37ça vide de la substance. En revanche, de l'autre côté,
22:39pour terminer, je dirais que c'est ce qui m'inquiète
22:41énormément. Vous savez, on parle
22:43de dérive autoritaire en ce moment.
22:45La force d'un pouvoir autoritaire, c'est choisir son
22:47opposition. Et là, on a la sensation
22:49que par la peur qu'on fait sur Marine
22:51Le Pen, qu'elle ne soit pas éligible,
22:53en fait, on la désactive.
22:55On est en train de contrôler l'opposition,
22:57de telle sorte que Marine Le Pen et les 130 députés
22:59qui sont courageux, aujourd'hui,
23:01se sont littéralement couchés
23:03face à ce gouvernement des juges
23:05qu'on dénonce depuis des mois. Et ça, ça me
23:07tétanise. – Alors, ce que disent
23:09les gens au RN, c'est
23:11un non-choix, et c'est
23:13celui du moins pire. – Oui, mais c'est ça qu'elle
23:15dit. Maintenant, vous êtes
23:17un parti de droite, et en fait,
23:19à chaque fois, ils vont vous proposer un socialiste,
23:21et ils vont vous dire, si vous ne vous alignez pas
23:23à cette politique, on vous propose pire.
23:25– Mais pourquoi ? Il n'est pas socialiste ?
23:27– Si, il est socialiste. – Voilà, donc
23:29à la base, il est socialiste, donc quoi qu'il arrive, c'est un socialiste
23:31qu'il fallait choisir. Éric Dupond-Moretti,
23:33je ne pense pas que c'était
23:35une piste très sérieuse.
23:37– Dupond-Moretti ? – Je ne crois pas que
23:39l'ancien garde des Sceaux
23:41ait eu envie,
23:43à un moment, il est très proche d'ailleurs de Richard Ferrand,
23:45donc je pense, je ne sais pas, c'est une hypothèse,
23:47qu'il a encouragé
23:49la nomination, en tout cas
23:51la candidature de Richard Ferrand, mais moi,
23:53juste pour répondre à Éric, je trouve que,
23:55au contraire, Marine Le Pen fait
23:57que de la politique dans cette histoire.
23:59– Politique aérienne ?
24:01– Que de la politique, c'est-à-dire que...
24:03– C'est ce que dit, en fait, mais il dit,
24:05c'est de la politique, mais de la mauvaise politique, elle fait une erreur.
24:07– C'est la politique de salon...
24:09– Elle essaie de rassembler autour d'elle,
24:11de faire en sorte d'avoir des petits accords,
24:13et donc, ça dit juste une chose,
24:15c'est que, comme
24:17elle a combattu le système depuis des années,
24:19depuis des mois, elle est en train tout doucement d'y entrer.
24:21– Oui, mais jusqu'à où ?
24:23– Elle a peut-être compris
24:25qu'il fallait rentrer, qu'il fallait...
24:27D'ailleurs, comme ils le font à l'Assemblée nationale,
24:29les députés se tiennent bien,
24:31ils participent au jeu démocratique,
24:33au jeu politique, au jeu législatif,
24:35ils essayent d'être respectables.
24:37Et des fois, ça dépasse, constructif.
24:39Des fois, ça dépasse, et comme ça vous dépasse,
24:41pour pouvoir faire en sorte de...
24:43– Parce qu'en fait, la respectabilité,
24:45ils ne l'ont jamais suffisamment.
24:47Non, ce que je veux dire, c'est qu'on est dans un moment,
24:49il y a eu Trump, il y a les gouvernements européens,
24:51elle a complètement un contre-mouvement,
24:53on le voit aussi, compris par rapport au LR,
24:55moi je pense que si elle s'aligne sur une politique de centre droit,
24:57les gens vont préférer des gens de centre droit
24:59qui ont été au gouvernement, qui ont des compétences.
25:01Sur la compétence, ils ne sont pas assez qualifiés.
25:03Et c'est ça le problème.
25:05Moi je trouve qu'ils sont complètement en décalage là-dessus.
25:07Et en fait, vous voyez, sur la fermeture de C8,
25:09c'est grâce à LFI.
25:11LFI, on peut dire ce qu'ils veulent, ils font de la politique.
25:13Et là, l'ERN depuis trois ans,
25:15en fait, systématiquement, on est content,
25:17on a un peu pesé, on soutient un peu le gouvernement,
25:19mais les Français, à un moment, ils s'en foutent de savoir
25:21que l'ERN est considérée.
25:23– Ils ont fait tomber le gouvernement.
25:25– Le seul gouvernement que vous avez fait tomber,
25:27c'est un gouvernement de droite.
25:29Et vous, 0,826, 300, 300.
25:310,826, 300, 300. Et est-ce que vous pensez qu'il y a un deal ?
25:33Et est-ce que Marine Le Pen,
25:35en abstenant son groupe,
25:37est-ce qu'elle fait une erreur politique ?
25:39Ou alors c'est un bon choix stratégique ?
25:41Alors ce que vous disiez, oui,
25:43Alex Darmond…
25:45– Je pense qu'elle fait le choix le plus judicieux pour elle,
25:47en tout cas, sur un accord tacite,
25:49sur un pari.
25:51Elle fait de la politique.
25:53– Si un référendum, elle va se soutenir,
25:55elle est dans le sens de Macron aussi, pour ne pas déplaire,
25:57ça va s'arrêter qu'où ?
25:59– Encore une fois, je ne dis pas qu'elle a raison ou qu'elle a tort,
26:01je constate que depuis plusieurs années,
26:03politiquement,
26:05elle s'inscrit dans un projet qui dure,
26:07qui progresse, et donc par conséquent,
26:09elle a un enjeu qui est considérable au mois de mars,
26:11et qu'elle a besoin d'avoir des appuis,
26:13si jamais elle est jugée coupable.
26:15– Vous avez raison, sur le fond, sur la censure,
26:17je comprenais complètement.
26:19Personne ne lui en aurait voulu
26:21d'avoir voté contre Richard Ferrand.
26:23Personne.
26:25– C'est un des républicains qui était contre.
26:27– Je n'ai pas dit ça.
26:29– C'est-à-dire qu'elle ne se serait pas diabolisée.
26:31Elle aurait pu poursuivre sa normalisation,
26:33tout en ayant un discours politique qui est le seul.
26:35Parce que moi, je ne suis pas un démago.
26:37Je ne pense pas que c'est juste la faute des ministres,
26:39de Retailleau, de Darmanin, etc.
26:41Je pense que c'est un problème de droit.
26:43Ils l'expliquent tous, les ministres.
26:45Et donc là, en fait, le seul problème
26:47qui est d'adapter notre droit, la constitution, etc.,
26:49elle le met de côté.
26:51– Ça ne veut pas dire qu'elle ne le fera pas.
26:53Elle va proposer, elle ne pourra jamais l'appliquer.
26:55– Oui.
26:57Mais elle préserve peut-être aussi quand même l'avenir.
26:59Parce que si ça avait été quelqu'un d'autre...
27:01– Elle a peur sur son inégibité.
27:03C'est là que je vous dis que c'est ce qui me tétanise.
27:05C'est qu'en fait, on la vide de sa substance politique
27:07par la peur qu'on lui fait peser sur les épaules.
27:09Je trouve que c'est effrayant pour notre démocratie.
27:11Moi, vraiment, ça m'a choqué.
27:13– Moi, je trouve que c'est marrant.
27:15Bah oui, mais en fait, on s'étonne
27:17de ce que fait Marine Le Pen
27:19quand d'autres l'ont fait avant.
27:21On s'étonne de ce que fait Marine Le Pen
27:23quand d'autres l'ont fait avant.
27:25Voilà, il y en a plein.
27:27C'est la vie politique, c'est le jeu politique.
27:29Plein de monde a fait des accords comme ça.
27:31Quand je dis accords, je n'en sais rien.
27:33Mais en tout cas, on fait des paris.
27:35Et de dire que depuis des années, des mois,
27:37le RN se vide de sa substance politique,
27:39encore une fois, ce n'est pas vrai.
27:41Je veux dire, ils ont pris leurs responsabilités
27:43quand ils estimaient qu'ils devaient
27:45prendre leurs responsabilités sur une motion de censure,
27:47sur une motion de rejet,
27:49sur la loi immigration, sur la réforme des retraites.
27:51Ils y ont participé en disant
27:53qu'ils ne voulaient pas revenir en arrière,
27:55quitte à ce qu'on dise qu'ils fassent des alliances
27:57avec la France insoumise.
27:59Ils ont pris leurs responsabilités
28:01en allant, un, à contre-courant
28:03de ce qui était fait avant au RN,
28:05et deux, il faut être honnête,
28:07en proposant des choses
28:09qu'ils n'avaient pas du tout l'habitude de proposer.
28:11– En tout cas, on suivra
28:13ce qui se passera
28:15dans les semaines dernières.
28:17Au RN, on dit,
28:19Richard Ferrand, c'est un sénateur
28:21qui le dit, RN,
28:23Joshua Auchard qui l'a dit, je crois,
28:25sur la chaîne Public Sénat,
28:27Richard Ferrand saura être juste
28:29et indépendant pour la France,
28:31c'était le moins pire des choix
28:33qu'il se ferait à notre heure.
28:35– Vous savez ce qui est fou, Patrick,
28:37c'est que ça veut dire que là, ce qu'ils vont dire là,
28:39pendant 9 ans, ça va durer.
28:41– Pourquoi pendant 9 ans ?
28:43– Ça veut dire qu'imaginez Marine Le Pen élu en 2027,
28:45si elle fait à nouveau des lois immigration,
28:47qu'elle veut faire un référendum ou autre,
28:49et que le conseil constitutionnel retoque,
28:51le conseil constitutionnel leur dira
28:53mais vous aviez bien dit qu'on n'était pas politisés,
28:55vous avez même validé, donc arrêtez avec votre démagogie.
28:57Elle est en train de se bloquer
28:59tout ça pour une histoire de...
29:01– Oui mais sinon, il y avait quelqu'un d'autre aussi qui pouvait...
29:03– Il y a un risque d'inéligibilité.
29:05– Ce que je vous dis,
29:07je pense que Marine Le Pen,
29:09ils le font par peur,
29:11et c'est ce qui me terrifie,
29:13c'est par stratégie,
29:15c'est par stratégie,
29:17c'est pas de la peur.
29:19– On n'élit pas quelqu'un pour qu'il soit bloqué ensuite en fait,
29:21c'est-à-dire que si c'est...
29:23– Pas forcément.
29:25– Moi je trouve que c'est un pacte qui l'allie.
29:27– C'est un peu comme François Bayrou,
29:29on dit qu'il a été habile
29:31avec le rassemblement national pour pouvoir...
29:33– Il joue à la censure.
29:35– Oui mais Bayrou, s'il est censuré, il peut sauter.
29:37Et Charles Ferrand, c'est là 9 ans,
29:39il va suivre deux élections présidentielles.
29:41Et pensez pas qu'il ne va pas
29:43censurer par exemple les lois immigration,
29:45c'est le plus proche d'Emmanuel Macron.
29:47Rappelez-vous que sur la loi immigration,
29:49c'est Macron qui avait saisi le conseil constitutionnel.
29:51Arrêtons d'imaginer que Richard Ferrand,
29:53ce serait quelqu'un, il ferait la même chose
29:55que si Taubira avait été là, c'est une réalité.
29:57– Non c'est pas vrai.
29:59– Vous croyez que Richard Ferrand,
30:01si Marine Le Pen est élue candidate droite,
30:03il est dans le sens ?
30:05– Il faut avoir le sens de la mesure,
30:07ils ne feront pas la même chose
30:09parce que ce sont deux personnalités politiques
30:11diamétralement opposées qui n'ont pas servi
30:13dans les mêmes gouvernements,
30:15qui n'ont pas les mêmes idées de fond
30:17et même franchement, ils ne s'apprécient pas énormément.
30:19– Oui mais le conseil constit,
30:21ça ne propose pas des lois, ça en censure.
30:23Or pour censurer, ils censurent tout.
30:25– Tu parles du conseil constit, le conseil constit
30:27il y a un président mais il y a aussi des membres autour.
30:29– Oui, dont une juge d'ailleurs
30:31qui faisait partie de ceux
30:33qui avaient blanchi Richard Ferrand.
30:35– Véronique Malbec,
30:37directrice de cabinet du groupe Moretti.
30:39– Merci en tout cas à tous les deux,
30:41Alex Armand et Éric Tegner,
30:43on verra ce qui se passera
30:45et c'est vrai qu'il y aura quand même
30:47une lecture attentive aussi des choses,
30:49il y aura des interprétations
30:51fin du mois de mars, début du mois d'avril
30:53sur la décision judiciaire concernant
30:55Marine Le Pen. – Alors si jamais cette année
30:57d'ailleurs, le conseil constit
30:59validera un référendum sur l'immigration,
31:01je m'excuserai, chapeau, si le deal c'est ça,
31:03– C'est peut-être ça.
31:05– C'est génialissime et je le dirai, j'ai des doutes.
31:07– Emmanuel Macron est assez convaincu,
31:09disent certains, qu'il faudra
31:11peut-être un référendum dans les mois
31:13qui viennent.
31:15Mais après, quelle question ?
31:17Les retraites ? Non, c'est peut-être les retraites.
31:19– Qui sait, peut-être.
31:21– Parce que vous avez vu, on est toujours dans le rouge.
31:23Dans un instant, c'est Valérie Experts qui va poursuivre
31:25le débat aussi tout à l'heure, la partie média avec
31:27Gilles Gansman, Alexis Poulin-Smili.
31:29Tiens, notamment avec
31:31la découverte du phénomène Lanterne Rouge
31:33qui proteste contre les normes et les taxes
31:35avec, c'est un patron de bar
31:37qui est lanceur de ce mouvement.
31:39Nous en parlerons ce midi,
31:41les vraies voix ce soir et puis
31:43le rugby ce week-end et le salon d'agriculture
31:45Jean-Marie Bordray, dimanche matin, là-bas
31:47sur le stand de la coopération agricole.
31:49Ciao, ciao, bon week-end.