Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Agnès Bonfillon du 15 avril 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
00:04Éric Brunet et Agnès Bonfian sur RTL.
00:08Bonjour ma chère Françoise, où êtes-vous ma chère Françoise ?
00:12Bonjour Éric, bonjour Agnès.
00:14Bonjour Françoise.
00:16Je suis dans le Val-d'Oise.
00:18J'en ai ras-le-bol quand on dit que les retraités sont des privilégiés.
00:23Et je suis contre la désindexation des retraites.
00:28D'accord. Même pour les retraités, comme disait ce député socialiste il y a une minute,
00:32qui ont 3000 euros de retraite ?
00:34Écoutez, les députés socialistes, ils ont combien d'émoluments eux ?
00:38Vous savez que, c'est une question intéressante,
00:41vous savez que les députés socialistes, les députés dans leur ensemble et les sénateurs,
00:46ont une retraite par capitalisation.
00:48Ils ont de la capitalisation.
00:50Ils votent la répartition pour nous, le système généreux,
00:54mais pour eux, ils ont un système par capitalisation.
00:56Je trouve ça juste hallucinant.
00:58C'est une incongruité de la vie de la République qui m'échappera toujours.
01:02Françoise, vous pouvez rester avec nous quelques instants ?
01:04Oui, tout à fait.
01:05Très bien. Vous débattrez avec Jean, avec Philippe, avec Claude.
01:08Mais tout de suite à 13h01, le rappel des titres avec vous, Agnès Bonfillon.
01:11Après l'attaque de plusieurs prisons la nuit dernière,
01:14le parquet national antiterroriste se saisit de l'enquête.
01:18Nanterre, Marseille, Valence, Villepinte ou encore Aix-Louines,
01:22ces établissements pénitentiaires ont été visés par des incendies de véhicules,
01:26voire des tirs d'armes automatiques, comme ça a été le cas à Toulon.
01:30Si plusieurs hypothèses sont sur la table,
01:32le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, pointe du doigt le narcotrafic.
01:37Les grandes orientations et les grands choix du budget 2026
01:40seront proposés avant le 14 juillet.
01:43Annonce de François Bayrou qui table sur une prise de conscience des Français
01:47sur l'état de nos finances.
01:48La survie de notre pays est en jeu, dit le Premier ministre,
01:53sans annoncer de pistes concrètes pour l'heure.
01:55La CGT dénonce à l'instant une opération de communication.
01:59Et puis soirée événement ce soir sur RTL,
02:03quart de finale retour de la Ligue des champions Aston Villa PSG.
02:07Les Parisiens espèrent décrocher leur ticket pour le dernier carré de la compétition.
02:12Une soirée donc à vivre sur notre antenne.
02:14Dès 20h avec Éric Sylvestreau, Philippe Sanfourche, Nicolas Georgerot,
02:17mais aussi notre consultant foot, le champion du monde, Alain Bogossian.
02:22La météo, Peggy, le temps est instable.
02:25Oui, sur une bonne partie du pays, entre nuages, éclaircies et averses,
02:29des averses copieuses de bonne pluie même,
02:31entre le sud-ouest et le massif central,
02:33des averses sur la vallée du Rhône en allant vers le nord-est
02:35qui peuvent être orageuses cet après-midi
02:37entre l'Aveyron, l'Auvergne et la Bourgogne.
02:39Les orages gagneront le Jura et la région PACA en soirée.
02:42On a de la neige également sur les reliefs des Pyrénées et des Alpes
02:45et c'est un temps un peu plus calme sur le nord-ouest
02:47parce que moins d'averses, un peu moins de nuages,
02:50sauf sur le nord de la Bretagne et de la Manche
02:52où le temps reste couvert avec des averses
02:54et surtout beaucoup de vent, des rafales jusqu'à 90 km heure sur les bords de Manche,
02:5860 à 70 km heure dans le nord-ouest à l'intérieur des terres
03:02et les températures sont en baisse dans l'ouest
03:04entre 14 et 16 degrés en général
03:06et 17 à 21 dans l'est, 21 à Strasbourg.
03:10Merci beaucoup Peggy.
03:13Midi 14h
03:14Les auditeurs ont la parole
03:16avec Agnès Bonfillon et Éric Brunet
03:18Moi je suis jeune retraité, j'ai travaillé depuis l'âge de 18 ans,
03:2445 ans de cotisation
03:25et quand on a commencé à travailler, on était aux 40 heures
03:29jusqu'aux années 2000 à peu près.
03:31Donc fonctionnait ma retraite ?
03:34Oui, pourquoi pas ?
03:35Mais remettez donc tout le monde au boulot à 39 heures,
03:37déjà la France ira mieux.
03:38Un message que nous laisse un auditeur au 3210, Françoise est toujours avec nous.
03:45Alors Françoise, est-ce que j'ai le droit de vous demander combien vous percevez de retraite à la fin du mois ?
03:50Entre 2300 et 2400 par mois, j'ai 44 années et demie de cotisation,
03:56j'ai fait plein de boulot quand j'étais jeune,
03:59j'ai gardé les enfants, j'ai travaillé dans des sociétés, j'étais déclarée,
04:03donc voilà, ça a contribué à faire mes annuités de retraite.
04:08Françoise, j'imagine qu'avec cette rémunération, 2300-2400,
04:13vous payez tout cash, vous n'avez pas tellement d'aide de toute nature.
04:19Zéro.
04:19J'ai un budget Navigo, alors je vais parler des mutuelles,
04:24parce que ce député socialiste, il dit que les Français veulent tout gratuit,
04:29moi en médical, rien n'est gratuit pour moi.
04:32C'est-à-dire que votre mutuelle ne prend pas tout en charge ?
04:35Exactement.
04:37Donc, il y a des frais qui restent à votre charge.
04:40Alors effectivement, vous me direz que vous n'êtes pas obligé de vous faire faire des dents,
04:44vous n'êtes pas obligé de changer de lunettes, etc.
04:48Mais bon, tous ces gentils députés, ils sont bien gentils,
04:52mais les efforts, c'est chez les autres, jamais chez eux,
04:54donc ça commence vraiment à m'énerver, ce point de détail.
04:57Combien ça vous coûte une mutuelle mensualisée quand on n'est plus salarié ?
05:01Écoutez, il faut compter 160 euros par mois,
05:06ça a augmenté de 11 à 12 euros par mois en janvier.
05:10D'accord, 171 euros par mois,
05:12déjà sur votre petit budget,
05:15votre budget qui est faramineux,
05:18certains retraités diront, c'est bien 2300,
05:20oui, mais enfin, ce n'est pas un budget faramineux,
05:22d'autant que vous ne percevez aucune aide, voilà.
05:25Eh bien voilà, déjà, pour les frais de santé,
05:27la santé qui devrait être gratuite,
05:29vous avez une mutuelle à 170 euros.
05:33Ils en ont beaucoup parlé de tout ce qui était santé gratuit,
05:36mais c'est un leurre, c'est faux, archi faux.
05:38Rien n'est gratuit.
05:39Mais Françoise, est-ce que vous, vous vous dites,
05:42si on demande des efforts à tout le monde,
05:43je suis prête à en faire,
05:45ou, désolé, mais non,
05:48moi, j'ai trop fait jusqu'ici ?
05:51Je suis prête à contribuer,
05:53mais je ne veux surtout pas que ça se fasse
05:54par la désindexation des retraites.
05:56Parce que l'électricité, on ne nous a jamais promis
05:58que ça n'augmenterait plus.
06:00Les mutuelles, ça va continuer d'augmenter.
06:03Donc, certains retraités vont tout simplement
06:05ne plus y arriver.
06:09Restez avec nous, Françoise.
06:10Jean, est-ce que Jean, qui nous appelle au 3210,
06:13partage l'inquiétude de Françoise ?
06:15Bonjour, mon cher Jean.
06:15Bonjour, Agnès.
06:18Bonjour, Eric.
06:19Oui, je partage tout à fait l'inquiétude de l'intervenant
06:24parce que je trouve que les retraités
06:27ne sont pas des privilégiés
06:28et qu'ils contribuent déjà largement
06:32aux produits intérieurs français,
06:36entre autres en contribuant pour leurs parents, souvent.
06:41Ils payent parfois des compléments
06:43pour les EHPAD de leurs parents,
06:45EHPAD qui sont très chers.
06:48Ils aident leurs enfants,
06:49ils aident leurs petits-enfants
06:51et sur leur temps libre,
06:54ils sont souvent aussi des consommateurs
06:57de loisirs.
07:00Donc, je trouve que c'est une économie invisible,
07:04un peu comme celle des femmes
07:05quand elles ne travaillaient pas
07:07et restaient à la maison autrefois,
07:09enfin, ne travaillaient pas, soi-disant.
07:10et que cette économie-là est déjà,
07:14enfin, la contribution des retraités
07:15à l'économie française
07:16est déjà extrêmement importante.
07:19Donc, si on les taxe,
07:20c'est des recettes qui arriveront en moins
07:22à l'État.
07:24Alors, Jean, vous êtes de quelle région de France, vous, Jean ?
07:27De la Vendée.
07:28En Vendée.
07:29Jean, je suis obligé,
07:30et ce n'est pas une provocation,
07:32c'est pour nourrir le débat,
07:33je suis obligé de vous redonner ces chiffres
07:35que nous ont donnés dans l'émission
07:37des économistes la semaine dernière.
07:39Je me souviens notamment de Mathieu Plan
07:41de l'OFCE
07:43qui disait
07:43quand même,
07:45qu'on le veuille ou non,
07:46c'est une réalité tangible,
07:48concrète.
07:50L'INSEE nous dit
07:51que les retraités français
07:53sont parmi les mieux traités
07:55des pays de l'Europe
07:56et des pays de l'OCDE,
07:57c'est-à-dire les pays modernes,
07:59on va dire, occidentaux, classiques.
08:02Et il disait
08:0310% de pauvreté
08:05chez les retraités,
08:0715% de pauvreté
08:08dans la population actuelle générale
08:10française.
08:12Jean.
08:12Donc ça veut dire
08:13que d'une certaine façon,
08:14quand même,
08:15même si j'entends
08:16qu'il y a des retraites à 1 000 euros,
08:17même si j'entends
08:18qu'il y a des centaines de milliers
08:20de retraités
08:20qui ne s'en sortent pas,
08:22malgré ça,
08:23les retraités sont plutôt mieux lotis
08:25chez nous qu'ailleurs.
08:26Oui, ce qui leur permet
08:27largement d'aider effectivement
08:29leurs proches
08:30et je ne voudrais pas
08:32que la diminution
08:34de leur retraite
08:35d'une manière ou d'une autre
08:36les empêche
08:37d'aider leurs proches
08:38parce que je vous dis
08:38qu'ils aident
08:39trois générations.
08:40Vous aidez des gens
08:42dans votre famille,
08:43vous, Jean ?
08:43Ah bah oui,
08:44je contribue
08:45pour un aïeul
08:48qui est en retraite
08:51et qui a une toute petite retraite.
08:54Il a eu un petit complément
08:55pour lui permettre
08:57de vivre dans de bonnes conditions.
08:59il m'arrive
09:00d'aider mes enfants.
09:00Ce qui veut dire, Jean,
09:00que votre pension vous permet
09:02de le faire ?
09:03Vous permet d'aider ?
09:04Alors, exactement,
09:06ma pension me permet
09:07dans de bonnes conditions
09:08de le faire
09:08et j'aide parfois
09:10mes enfants
09:11et mes petits-enfants
09:12et c'est une très grosse contribution
09:15à la société française déjà.
09:17Et moi, je ne voudrais pas
09:19qu'on diminue
09:20cette soi-disant aisance
09:22des retraités
09:23qui est une vraie solidarité,
09:25qui permet une vraie solidarité.
09:28S'il faut chercher
09:29des privilèges,
09:30je crois qu'il faut aller
09:30les chercher ailleurs.
09:32Oui.
09:32En fait,
09:33vous faites la redistribution.
09:34Vous faites la redistribution
09:35parce que vous permettez
09:36peut-être à des petits-enfants
09:37de faire des études supérieures.
09:39Vous permettez à ce cousin...
09:41Des études,
09:41des permis de conduire,
09:41des choses comme ça.
09:42Vous permettez à cet aïeul
09:44ou ce cousin d'avoir
09:45un revenu acceptable
09:47en faisant un virement mensuel.
09:48En gros,
09:49vous faites de la redistribution.
09:51Vous remplacez
09:53les aides sociales.
09:54Je ne remplace pas
09:56les aides sociales
09:57mais je permets
09:58le petit plus
09:59qui fait que
10:01le vivre ensemble
10:02peut continuer
10:03parce qu'effectivement,
10:04on vit plus vieux.
10:05Vous percevez combien,
10:06Jean, de retraite par mois ?
10:07Je perçois
10:092200 de retraite par mois.
10:13C'est une retraite
10:14qui me permet
10:15de vivre normalement
10:16et d'aider mes proches.
10:18Je vous dis le souci
10:20si vous voudrez
10:20pouvoir continuer
10:21à aider mes proches
10:22et que c'est un gros apport
10:24à l'économie française.
10:272200, c'est bien.
10:28Résidence principale payée ?
10:30Résidence principale payée, oui.
10:32C'est un petit peu le problème.
10:34Il est là.
10:34Nous avons Claude en ligne.
10:36Ne quittez pas, Jean.
10:37Restez avec nous.
10:38Nous accueillons Claude.
10:39Bonjour, Claude.
10:40Oui, bonjour Eric et Ertel.
10:43Bonjour.
10:44Et Agnès est avec nous.
10:46Agnès, sous les kilomages,
10:47j'ai cherché votre prénom.
10:47Il n'y a aucun souci, Claude.
10:49Simplement, je voyais
10:50sur le message
10:51que nos standardistes
10:52nous laissent
10:53lorsque nous vous accueillons
10:54que vous aussi,
10:55vous gagnez
10:552200 euros par mois.
10:57Alors, je crois que c'est...
10:57Enfin, en retraite, oui,
10:59avec ma femme.
10:59Avec votre épouse.
11:00Mais vous, vous avez
11:01un loyer à payer.
11:02Et ça, c'est la différence.
11:04Ça change tout.
11:05J'ai 800 euros
11:06de loyer par mois.
11:07J'ai une mutuelle
11:08à environ 300 euros
11:09par mois
11:10pour moi et ma femme.
11:11L'assurance,
11:12entretien,
11:13voiture,
11:13habitation,
11:14téléphone,
11:15ça me coûte
11:15environ 300 par mois.
11:17Électricité et gaz,
11:18j'ai environ 200 par mois
11:19et je ne me chauffe
11:20qu'à 16 degrés maximum
11:22parce qu'avec les augmentations
11:23de gaz,
11:24j'en peux plus.
11:25Je ne peux plus.
11:26Et nous n'allons jamais
11:27en vacances.
11:28Il nous reste à peine
11:29entre 400 et 500 euros
11:32par mois
11:32pour se nourrir
11:33et se soigner.
11:33Vous avez combien de loyers ?
11:37800.
11:38800.
11:39Je fais le calcul.
11:41Il ne vous reste
11:42pratiquement rien pour vivre.
11:43Entre l'assurance,
11:44300,
11:45le gaz,
11:45l'électricité,
11:46200,
11:47la voiture,
11:47etc.,
11:48le loyer,
11:48800.
11:49C'est vrai que...
11:50404 à 500.
11:52Il ne faut pas...
11:53Comme je disais tout à l'heure,
11:55même pour...
11:55Des fois,
11:55j'ai envie de vous téléphoner
11:57mais quand je vous téléphone,
11:58ça me coûte quelques euros
12:00et après,
12:02ça me cause des difficultés.
12:03c'est dommage
12:04parce que bon...
12:05Et pour se nourrir,
12:06c'est tout à fait différent
12:08maintenant.
12:08C'est-à-dire,
12:09quand je travaillais,
12:09je me débrouillais à peu près
12:10parce que je travaillais
12:11sur Rungis.
12:12Je travaillais entre 60
12:13et 70 heures par semaine
12:15dès l'âge de 14 ans.
12:18Ce que je veux dire par là,
12:19c'est qu'au jour d'aujourd'hui,
12:21de la viande,
12:21je n'en mange même pas
12:22une fois par mois.
12:23Je ne peux plus.
12:24Je ne peux plus acheter
12:25de viande,
12:25de poissons.
12:25Voilà, Claude.
12:27Oui,
12:27tout est trop cher.
12:28La nourriture
12:29s'augmente tout le temps.
12:31Là,
12:31cette année,
12:32ma mutuelle a augmenté
12:33de 10%
12:33et je me pose la question
12:34est-ce que je ne vais pas
12:35l'arrêter ?
12:36J'ai 11% de plus
12:37d'assurance habitation.
12:40Le gaz,
12:40il n'arrête pas
12:40d'augmenter.
12:42Et voilà.
12:43Et moi,
12:43par contre,
12:44je suis contre l'indexation
12:46et je vais vous donner
12:46juste une idée
12:47que tout le monde
12:48pourrait comprendre
12:49et ça ne coûterait
12:50pas grand-chose
12:51et surtout pas en particulier.
12:53pourquoi ne pas,
12:55disons,
12:55faire une taxe
12:56sur les mails publicitaires
12:58à un centime ?
12:59Ça rapporterait des milliards.
13:00Il y a des milliards.
13:01On est harcelé
13:02par les mails publicitaires.
13:04Ça ne taperait pas
13:05sur les traités
13:05et ça ne gênerait personne.
13:07Moi,
13:07c'est mon idée.
13:08Pourquoi il n'y a pas
13:09un impôt,
13:10disons,
13:10sur les mails publicitaires
13:13uniquement ?
13:13Oui.
13:14Bon,
13:15les conseillers de M. Bayrou
13:16écoutent,
13:17les auditeurs ont la parole
13:18donc vous aurez peut-être
13:19une réponse.
13:20Jean,
13:21alors attendez,
13:21là c'est Claude.
13:22Vous êtes où,
13:22Claude ?
13:25Dans les Yvelines
13:25au-dessus de Rambouillet.
13:26Oui,
13:26c'est ce que je me suis dit
13:27parce qu'avec un loyer
13:28à 800 euros,
13:29je me suis dit
13:29voilà quelqu'un
13:30qui doit habiter
13:30dans la région parisienne
13:32où il y a quand même
13:33une certaine tension
13:33sur le loyer.
13:34Attendez,
13:34attendez Jean,
13:35Jean,
13:35Claude,
13:36Jean,
13:36vous êtes toujours là
13:37Jean Le Vendéen ?
13:38Oui,
13:38oui,
13:38absolument.
13:39Alors ça,
13:40je veux vous garder Jean
13:40parce que Claude,
13:42il a sensiblement
13:43le même revenu mensuel
13:45que vous,
13:46à peu près la même pension
13:47sauf que vous,
13:48vous vivez dans une relative aisance
13:50qui vous conduit à aider
13:51parfois certaines personnes
13:52dans votre famille
13:53et Claude,
13:54il n'y arrive pas.
13:55C'est quand même bien mystérieux ça.
13:57A tout de suite.
13:57Contactez-nous gratuitement
13:59via l'appli RTL
14:01ou au 3210
14:0250 centimètres.
14:04Agnès Bonfille
14:05en Éric Brunet
14:06Les auditeurs ont la parole
14:07sur RTL.
14:09Si nous les retraités
14:10on a trimé toutes nos vies,
14:11on a payé nos impôts,
14:13on a payé les pensions,
14:14on paye tout ce qu'on doit payer,
14:16alors messieurs les gouvernements,
14:17commencez à balayer
14:17devant votre porte.
14:19Supprimez déjà
14:20toutes vos aides,
14:20vos chauffeurs,
14:21vos voitures personnelles,
14:23vos avantages sociaux,
14:24les appartements
14:24que vous avez sur Paris.
14:26Ça va quoi,
14:26il y en a ras-le-bol.
14:28Oula, il est remonté,
14:29Nicolas de Bayonne.
14:31Remonté.
14:32Claude était avec nous,
14:34Jean est avec nous,
14:35vous êtes tous les deux là.
14:36Jean de Vendée,
14:39il y a Claude Desivelines
14:40qui nous disait tout à l'heure
14:41moi je gagne 2200,
14:42j'y arrive pas,
14:43j'ai 800 euros de loyer,
14:44j'ai 300 euros d'assurance,
14:47200 euros d'énergie,
14:48gaz, électricité, etc.
14:49Et quand on fait le compte,
14:50il n'y arrive pas.
14:51Or vous,
14:51vous gagnez à peu près
14:52la même chose, Jean ?
14:53Et vous y arrivez,
14:55au contraire,
14:55vous m'avez dit,
14:56vous aidiez même
14:57des membres de votre famille.
14:58Ah oui,
14:59mais je pense que
15:00les parcours de vie
15:00sont parfois différents
15:03et puis ça dépend des choses.
15:04Moi je ne suis
15:05ni malheureux
15:07ni très aisé,
15:08mais j'essaye
15:09d'être fraternel,
15:11liberté, égalité,
15:12fraternité.
15:12Il y a une grosse différence
15:13quand même,
15:14il y a une grosse différence,
15:15c'est qu'il n'a pas
15:16de résidence principale,
15:17Claude,
15:17et il paie 800 euros
15:18de loyer,
15:19ce n'est pas anodin
15:20dans un budget de 2200.
15:21Ah ben non,
15:22et effectivement,
15:23ça dépend si on est en couple,
15:24si on a plusieurs revenus
15:27au sein du foyer,
15:30mais le tout,
15:31c'est cette espèce
15:32de fraternité
15:33qui s'exerce,
15:35qu'exercent
15:35les retraités
15:36de la classe moyenne
15:38vis-à-vis
15:39de toutes les générations
15:41que moi,
15:41je ne voudrais pas
15:42voir casser
15:42par le fait
15:44de les appauvrir
15:45et d'appauvrir
15:46leurs revenus,
15:47parce que je pense
15:48que ça coûterait
15:49finalement
15:49à l'économie française.
15:52Oui,
15:52Jean,
15:53vous dites,
15:53on fait tourner l'économie
15:54en fait,
15:55grâce à nos moyens,
15:56voilà.
15:57Oui,
15:57on est une partie invisible
16:00de l'économie française
16:02et importante,
16:05et une solidarité importante,
16:06je crois,
16:06intergénérationnelle
16:08qui s'exerce.
16:09En tout cas,
16:09ce que je trouve fascinant,
16:11c'est qu'avec un même revenu,
16:13on peut être,
16:14je caricature à mort,
16:16mais riche ou pauvre,
16:16enfin,
16:17on peut être bien
16:17ou pas bien.
16:18Ça me fait penser
16:18à une étude
16:20qui avait mené
16:20le logement social
16:22sur la chaleur idéale
16:24dans un appartement
16:25dans le logement social.
16:26Ils avaient mis
16:26une dizaine d'appartements
16:27à la même température,
16:2919 degrés,
16:30tout le monde,
16:30tout le monde,
16:3119 degrés,
16:32et il y avait des gens
16:32qui avaient dit
16:33mais c'est scandaleux
16:34au bout d'un mois,
16:35on a eu froid,
16:36d'autres qui disaient
16:37on a eu très chaud,
16:38d'autres qui disaient
16:39enfin bref,
16:40personne n'était d'accord.
16:41Et donc,
16:41la perception,
16:43et là,
16:44on est au cœur
16:44de notre sujet,
16:45au cœur des auditeurs
16:46en la parole,
16:47les perceptions individuelles
16:48sont très différentes.
16:51On est tous
16:52le riche de son voisin
16:53ou on est tous
16:53le pauvre de son voisin.
16:55J'écoute RTL
16:56et sur RTL,
16:57j'ai appris aussi
16:58que je vivais
16:59dans un département
17:00où les supermarchés
17:02étaient les moins chers
17:05de France.
17:05Oui,
17:06vous avez raison !
17:07Ah,
17:08mais vous avez raison
17:08puisqu'on parle de...
17:10avec vos 2200 euros
17:11par mois,
17:12vous considérez
17:12que vous êtes
17:13plutôt à l'aise.
17:14La Vendée
17:15est un des départements
17:16de France
17:16où se nourrir
17:18est le moins cher,
17:20voilà.
17:21Par contre,
17:22les logements
17:23rétro-littoral
17:24deviennent chers.
17:25Oui,
17:25sur la bande littorale,
17:26c'est toujours cher.
17:27Merci Jean !
17:28Je n'arrive toujours pas
17:29à comprendre
17:30comment font les serveurs
17:31dans les cafés
17:31l'été à Saint-Tropez.
17:33Je n'arrive pas
17:33à comprendre
17:34comment...
17:34Pour se loger,
17:35bien sûr,
17:35c'est impossible.
17:36Ce n'est pas un vrai souci
17:37pour le recrutement
17:38des saisonniers d'ailleurs.
17:39Claude
17:39est avec nous.
17:42Non, non,
17:42qui prend-on ?
17:43Marie-Claude, pardon.
17:44Ma chère Marie-Claude,
17:45je vous salue bien bas.
17:46Bonjour Marie-Claude.
17:47Bonjour Agnès
17:48et bonjour Eric.
17:50Alors moi,
17:50c'est vrai que je rejoins
17:51les auditeurs
17:53qui ont parlé précédemment
17:54parce que nous avons travaillé
17:57un nombre d'années.
17:58Moi,
17:59j'ai travaillé 51 ans
18:00sans interruption.
18:02J'ai cotisé 51 ans.
18:04Par contre,
18:04il est vrai que
18:05dans l'ensemble,
18:07j'ai été beaucoup plus
18:08fourmi que cigale.
18:10Alors ça aussi,
18:11ça rentre en ligne de compte.
18:13Tout ça dépend
18:14comment on envisage
18:15sa vie,
18:16son parcours de vie.
18:18Voilà.
18:18Et là,
18:19moi,
18:19je suis tout à fait
18:20contre le fait
18:21que les retraités
18:23soient encore obligés
18:24de participer.
18:26Parce que participer,
18:28c'est pas contre
18:28mes idées,
18:30mais c'est de voir
18:31que cet argent
18:32va être dilué
18:33et dilué
18:34pour faire quoi ?
18:36Alors moi,
18:36je voudrais savoir
18:37quels postes
18:38vont retenir
18:39nos chers députés.
18:40c'est ça surtout.
18:42Et puis,
18:43alors une parole
18:43que j'ai retenue,
18:45quand on est
18:46un gamin
18:46qui a dit
18:47« Ah oui,
18:48mais on va réfléchir,
18:49il faut réfléchir. »
18:50Mais ça fait des années
18:52qu'ils réfléchissent.
18:54Alors ces réunions,
18:55ces commissions,
18:56et qu'est-ce qui sort
18:57de tout ça ?
18:58Ça fait des années
18:59qu'on est sur ce travail
19:01de réflexion.
19:02Heureusement que nous,
19:03on agit
19:04qu'on n'est pas là
19:05à réfléchir
19:06le stylo dans la bouche.
19:07Ah non,
19:09non,
19:09non,
19:10mais alors moi,
19:10c'est pareil,
19:11je rejoins Jean
19:12quand il dit
19:13qu'il faut de la fraternité.
19:14Moi,
19:15je vois,
19:15bon,
19:15ça s'est trouvé comme ça.
19:17Bon,
19:17on a dû aider
19:18nos enfants
19:19parce que,
19:20bon,
19:21ils ont vécu
19:22même mariés
19:23quatre ans
19:24à la maison.
19:24Bon,
19:24je ne vais pas raconter
19:25toute l'histoire.
19:27Mais bon,
19:27il est normal aussi
19:28que les parents
19:29aident en priorité
19:31leurs enfants
19:32parce qu'ils savent
19:33exactement
19:34où va leur argent.
19:36Ça aussi,
19:36c'est important
19:37ou même
19:38viennent en aide
19:39à des personnes
19:41disons âgées,
19:42des parents
19:42ou même
19:43des oncles,
19:45des tantes.
19:46Oui,
19:46vous aimez en fait,
19:47Marie-Claude,
19:48savoir où va votre argent
19:49de façon très concrète.
19:51Alors moi,
19:51il y a des années
19:52que j'aimerais vraiment
19:53qu'on nous dise
19:54où va notre argent.
19:55Oui,
19:55alors...
19:55Je ne suis pas contre
19:56payer des impôts,
19:57pas du tout,
19:58ce n'est pas dans mon esprit
19:59parce qu'on a besoin
20:01justement des services publics.
20:03Mais moi,
20:03je voudrais savoir
20:04où va mon argent.
20:05C'est un vaste mystère.
20:07Ah oui,
20:08c'est un vaste mystère.
20:09C'est pour ça
20:10que quand j'emploie
20:11le terme dilué,
20:12c'est dilué,
20:13c'est dilué.
20:15Et alors,
20:15vous dire,
20:16entendre,
20:16oui,
20:17on va réfléchir,
20:19oui,
20:19il faut réfléchir,
20:20mais ça fait des années
20:21qu'ils sont là-dessus.
20:22et le rôle aussi
20:24des retraités,
20:25ça aussi,
20:26c'est le rôle
20:27du bénévolat.
20:29Je pense que
20:30les retraités
20:31aident beaucoup
20:32aussi au niveau
20:33de leur commune,
20:35des associations.
20:36Et ça,
20:37c'est très,
20:37très,
20:38très important.
20:39Il y a des cotisations
20:40payées,
20:41il y a des aides
20:41aux devoirs,
20:43il y a des aides
20:44depuis qu'il y a eu
20:45la Covid.
20:46Donc tout ça,
20:47je trouve que
20:48c'est très important.
20:49Et encore,
20:51je trouve que
20:52ceux qui le souhaitent
20:53ne participent pas
20:54suffisamment
20:55à la vie sociale.
20:56Parce que
20:56François Bayrou,
20:57qui tenait une réunion
20:58ce matin,
20:58il a dit
20:58nos retraités,
21:00nos seniors
21:01ne travaillent pas assez.
21:02Enfin,
21:02nos seniors
21:03ne travaillent pas assez.
21:04Je ne parlais pas
21:05des retraités.
21:06Et c'est vrai que
21:06je trouve que souvent,
21:08les médecins retraités
21:09ou tous ceux
21:10qui pourraient donner
21:10un coup de main,
21:11on ne leur demande pas assez.
21:12On ne leur demande pas assez.
21:14Je trouve
21:14que c'est toujours terrible.
21:16Par exemple,
21:16en ce moment,
21:16c'est très difficile
21:17de trouver des comptables
21:18en France.
21:19Je ne sais pas pourquoi,
21:19il y a une pénurie
21:20d'experts comptables
21:21pour les PME.
21:22Bon sang,
21:22il y a tellement
21:23d'experts comptables
21:24de qualité
21:24qui sont à la retraite
21:25depuis 2-3 ans.
21:26Ce serait formidable
21:27qu'ils puissent venir travailler
21:28dans des petites start-up,
21:29des petites PME,
21:302 ou 3 après-midi
21:32par semaine.
21:32Bon sang !
21:33Et Eric,
21:33il y a énormément,
21:34énormément d'appels
21:35comme Marie-Claude,
21:37Claude,
21:38Jean.
21:38Là,
21:38vous parlez des comptables,
21:40il y a d'autres corporations.
21:42Mais moi,
21:42je ne comprends pas.
21:43Vous dites,
21:43il faudrait,
21:44mais ça devrait venir
21:45d'eux-mêmes.
21:49Faut-il vraiment solliciter ?
21:51Mais c'est ça,
21:51la fraternité,
21:52justement.
21:53Ça doit venir du cœur.
21:54On n'a pas besoin
21:55de vous demander
21:57à genoux
21:57de participer.
21:59Voyez ?
22:00Mais bon,
22:00moi,
22:00je...
22:01L'angle bien pendu,
22:02Marie-Claude.
22:02Vous êtes où,
22:03ma chère Marie-Claude ?
22:04Dans la région parisienne,
22:05pas très loin d'Evry.
22:06Pas très loin d'Evry.
22:07Merci,
22:07Marie-Claude.
22:09Ah là là là,
22:10on est en train de me faire signe.
22:11Il y a beaucoup d'appels
22:12au 3210.
22:13On va prendre Christian
22:14dans un instant.
22:15Christian,
22:15vous êtes là ?
22:17Bonjour, Christian.
22:18Où êtes-vous,
22:19mon cher Christian ?
22:20Bonjour.
22:21À toute petite.
22:22Où êtes-vous ?
22:23Je suis en Dordogne.
22:24En Dordogne.
22:24La chance.
22:25En Dordogne.
22:26Ah là là,
22:27la Dordogne,
22:27c'est un très très...
22:28Oh, la chance,
22:28avec la pluie aujourd'hui,
22:29pas trop.
22:30Ah oui,
22:30mais bon,
22:31allez,
22:31c'est qu'aujourd'hui,
22:32Christian.
22:32Allez,
22:32vous aurez la parole
22:34dans une minute.
22:34Je me tourne tout de suite
22:35vers Jean-Alphonse Richard
22:36qui vient d'entrer
22:37dans le studio.
22:38Jean-Alphonse,
22:38le programme.
22:39Alors,
22:39bonjour à tous les deux
22:40et bonjour à tous les auditeurs.
22:41Bonjour.
22:42Merci à vous de nous écouter,
22:43d'être de plus en plus nombreux.
22:45Aujourd'hui,
22:46dans l'heure du crime,
22:46je vais vous raconter
22:47l'incroyable affaire
22:48Dunant.
22:49Claude et Monique Dunant,
22:50c'est un couple
22:51qui séquestrait,
22:52torturait des jeunes femmes
22:53et les offrait
22:54tout simplement
22:55à des hommes,
22:55des clients réguliers.
22:56On est à l'hiver 1984.
22:58Une de ces femmes
22:59va s'enfuir.
23:00Jeune femme,
23:01elle est balafrée
23:01de tous les côtés.
23:02Elle a beaucoup de blessures,
23:03des brûlures sur tout le corps.
23:05Elle va tout raconter,
23:06évidemment.
23:06Et où les recrutaient-ils ?
23:07Que les recrutaient-ils ?
23:08C'était quoi,
23:09des jeunes femmes ?
23:09C'était des jeunes femmes
23:10un peu fragiles,
23:11de la DAS,
23:12etc.
23:12Sans défense,
23:13souvent sans famille.
23:14Donc,
23:14c'était facile
23:15pour ses tortionnaires.
23:17Donc,
23:17elle va tout raconter,
23:18cette femme seulement
23:18contre toute attente,
23:20et bien,
23:20ce qui aurait dû être
23:21une affaire judiciaire majeure,
23:22on est bien d'accord,
23:24va être étouffée,
23:25oubliée.
23:26Au tribunal d'Auxerre,
23:27on va même perdre
23:27les scellés de cette histoire,
23:29à savoir,
23:30les agendas
23:30qui contenaient
23:31les noms des clients,
23:32et puis plein de photos.
23:34C'est-à-dire,
23:34si on n'a pas tenu compte
23:35de cette histoire,
23:36est-ce qu'on a voulu protéger
23:37des notables,
23:38des clients qui étaient connus ?
23:40C'est tout à fait possible.
23:41On va faire le point
23:42de cette enquête incroyable
23:44dans l'heure du crime,
23:45c'est l'affaire Dunant,
23:46les séquestrés d'Apoigny,
23:47c'est près d'Auxerre,
23:4914h,
23:49heure du crime.
23:52Dans un instant,
23:53on sera avec Christian de Dordogne.
23:56Christian de Dordogne,
23:57avec cette question,
23:58faut-il faire passer
23:59les retraités à la caisse
24:01pour augmenter le budget
24:03pour le prochain budget
24:04de la nation,
24:052026.
24:05A tout de suite.
24:07Midi, 14h.
24:09Les auditeurs ont la parole
24:11avec Agnès Bonfillon
24:12et Éric Brunet.
24:15Midi, 14h.
24:17Les auditeurs ont la parole
24:18avec Agnès Bonfillon
24:19et Éric Brunet.
24:20Et nous allons rejoindre
24:22notre standardiste préféré,
24:24l'un de nos standardistes préférés.
24:26Il demande toujours la parole celui-là.
24:28Oui, Victor D'Arcas
24:29a des choses à nous dire.
24:30Il va vouloir,
24:31un jour il vous remplacera
24:32ou il me remplacera.
24:33Vous verrez, vous verrez.
24:34J'ai encore du temps pour ça.
24:36Mais bon.
24:37Ils disent tous ça.
24:38Ils disent tous ça.
24:39Bonjour Éric,
24:39bonjour Agnès,
24:40bonjour à tous.
24:41Salut Victor.
24:41Un petit cadeau pour les auditeurs
24:43à l'occasion des fêtes de Pâques.
24:44RTL offre aux auditeurs
24:46qui interviennent à l'antenne
24:47cette semaine
24:47un assortiment de chocolat
24:49Jeff Debruge.
24:50Donc tous les auditeurs
24:50qui sont intervenus aujourd'hui
24:52depuis le début de l'émission.
24:52C'est pas mal.
24:53Je rappelle qu'hier,
24:54on a fait une partie de l'émission
24:56sur le fait que
24:57le chocolat avait augmenté
24:58de 14%.
24:59Exactement.
25:00Faire des cadeaux,
25:01c'est pas mal.
25:02Merci Jeff Debruge.
25:03Pour des économies.
25:04Donc voilà,
25:05Françoise, Jean,
25:06Philippe, Claude
25:06recevront des chocolats,
25:08Enzo, cerises et élections
25:09vous rappellent
25:10après votre passage à l'antenne
25:11pour prendre vos coordonnées
25:12et vous les envoyer.
25:13Merci Victor.
25:15Jusqu'à 14h,
25:16les auditeurs ont la parole.
25:17Éric Brunet et Agnès Bonfillon
25:19sur RTL.
25:20Je vous appelle
25:21par rapport aux 40 milliards
25:22d'économies,
25:23pourquoi une économie
25:24ne compte pas non plus
25:25sur les anciens premiers ministres
25:26qu'on rémunère toujours
25:27puisque Madame Cresson
25:28depuis 38 ans
25:29qu'elle n'est plus
25:29première ministre,
25:30on lui donne toujours
25:31155 000 euros par an.
25:33Et il y a comme ça
25:3416 premiers ministres
25:35avec M. Raffarin
25:35qui a encore payé plus cher.
25:37Avant de taper sur les Français
25:38comme toujours,
25:39il faudrait peut-être
25:39que nos députés,
25:40nos sénateurs et tout ça
25:41montrent l'exemple.
25:43Voilà, tout à l'heure
25:43c'était Nicolas de Bayonne
25:45et là c'est Nicolas d'Angers
25:47dans le Maine-et-Loire
25:48qui nous laisse ce message.
25:49Et oui, c'est le sujet
25:50puisqu'une des pistes
25:51explorées pour faire des économies
25:53pour le budget 2026
25:55c'est de désindexer
25:57les retraites.
25:59Voilà.
25:59Alors, on va saluer
26:00Christian qui nous appelle.
26:03mon cher Christian,
26:04bonjour, vous êtes donc
26:04en Dordogne.
26:05De la Roche-Chalet.
26:07Bonjour.
26:08De la Roche-Chalet,
26:09c'est exact.
26:09Je rejoins les deux
26:11personnes de Nicolas
26:12que vous avez eues
26:13qui ont dit exactement
26:14ce que je voulais
26:14faire, ce que vous dire.
26:15Alors allez-y, on vous écoute.
26:19Ah ben, exactement
26:20comme eux le pensaient,
26:21les premiers ministres,
26:22les présidents de la République,
26:23tous ces gens-là
26:24qui ont eu leur salaire à vie,
26:26pourquoi des gens
26:27ne tapent pas sur ces gens-là ?
26:28Pourquoi nous,
26:28on a des retraites
26:29comme moi,
26:30730 euros,
26:31même pas ?
26:32Et pourquoi eux,
26:33on leur garde leur salaire à vie ?
26:35Alors que des personnes
26:35ont 2000 euros.
26:36Quand vous dites eux,
26:38Christian, vous parlez de qui
26:39très précisément ?
26:39Des anciens présidents ?
26:41Tous les anciens présidents,
26:42tous les premiers ministres,
26:43et ainsi de suite.
26:44Les présidents,
26:45on n'en paye plus que 3 maintenant,
26:47mais pendant un temps,
26:47on en payait 5.
26:49Mais alors, Christian,
26:50Christian,
26:51je suis d'accord avec vous
26:52sur la dimension
26:54pédagogique
26:55de la valeur d'exemple,
26:57etc.
26:57Par exemple,
26:58quand les députés
26:58s'étaient augmentés,
26:59je crois,
27:00alors que la France
27:01se serrait la ceinture,
27:02je trouve ça...
27:03Mais si on supprime
27:04cet argent
27:06aux anciens présidents,
27:08on va faire
27:08des économies
27:10de bout de chandelle
27:11au regard
27:12du budget de la nation,
27:13c'est rien.
27:14On cherche 40 milliards.
27:15L'autre jour,
27:16j'ai un prof d'économie
27:17qui m'a dit à RTL,
27:18il m'a dit,
27:18M. Brunet,
27:19vous connaissez la différence
27:20entre un million
27:21et un milliard ?
27:21Je dis,
27:21je ne vois pas trop
27:23dans le détail,
27:24il y a des zéros.
27:25Il me dit,
27:25on met 35 ans
27:26pour compter
27:27jusqu'à un milliard,
27:29on met 4 jours
27:29pour compter
27:30jusqu'à un million.
27:31Donc,
27:32vous voyez ce que je veux dire ?
27:33On va faire
27:34des millions
27:34d'économies,
27:35or il nous faut
27:35des milliards.
27:37Oui,
27:37je suis d'accord avec vous,
27:38mais si on ne commence pas
27:39par quelque chose,
27:39on n'arrivera jamais.
27:41Oui,
27:42c'est vrai.
27:43On peut nous taper
27:43sur le dos aujourd'hui,
27:44moi je vous dis,
27:45je gagne 730 euros
27:46par mois.
27:47Comment ça se fait
27:48que vous ayez question ?
27:48Christian,
27:49pourquoi ?
27:50Vous,
27:50vous avez une retraite
27:51aussi modeste que ça ?
27:53Je croyais que
27:54ce n'était pas possible
27:55700 euros.
27:56Oui,
27:56mais malheureusement,
27:57je peux vous apporter
27:58mes retraites,
28:00il n'y a pas de problème.
28:01C'est lié à quoi ?
28:02J'ai travaillé en tant qu'ouvrier
28:04à mon compte pendant des années.
28:06Et il y a des années
28:07pour pouvoir arriver,
28:09s'il voulait une retraite
28:10complémentaire,
28:10il fallait prendre
28:11des assurances,
28:12des trucs supplémentaires
28:13que je ne peux pas me permettre
28:14parce que j'ai créé
28:15mon entreprise,
28:16j'ai fait des inventions,
28:17j'ai acheté ma maison,
28:18j'ai payé ma maison,
28:19je suis tranquille
28:20chez moi aujourd'hui.
28:21Mais aujourd'hui,
28:22quelque part,
28:22aujourd'hui,
28:23j'en paie les pots cassés
28:24parce que pour moi,
28:24j'ai tous les jours,
28:25heureusement que mon épouse travaille.
28:26Donc à l'époque
28:27où vous étiez salarié,
28:29ouvrier,
28:29vous cotisiez,
28:30on cotisait,
28:31mais depuis,
28:32quand vous avez monté
28:33votre boîte,
28:33vous cotisiez plus
28:34pour la retraite ?
28:35Beaucoup moins.
28:35Non, je cotisais quand même
28:37parce qu'il faut cotiser.
28:37Malheureusement,
28:38si on veut
28:38les sécurités sociales,
28:40il faut cotiser.
28:41Mais je cotisais beaucoup moins.
28:42Il aurait fallu que je prenne
28:43des assurances supplémentaires
28:44ce que vous ne pouvez pas
28:45me permettre
28:46si vous voulez payer mes cotes.
28:47Dans votre malheur,
28:48Christian,
28:48vous avez deux petites sources
28:51pour vous réjouir.
28:53C'est un,
28:53votre épouse travaille,
28:55deux,
28:55vous avez votre maison
28:56qui est payée.
28:58Ma maison est payée,
28:58mon épouse travaille,
28:59tout à fait.
29:00Mais enfin,
29:00heureusement que j'ai mon épouse
29:02pour pouvoir manger
29:03tous les jours.
29:03Parce que j'ai une petite fille
29:05qui a 10 ans,
29:06qui va avoir 10 ans,
29:06donc voilà.
29:08Même si je l'ai eu tard,
29:09elle est toujours là.
29:10Il faut s'occuper d'elle,
29:11il faut la nourrir,
29:11il faut l'élever normalement,
29:13il faut payer l'école,
29:13il faut tout ça.
29:14J'imagine Agnès Bonfillon
29:17que si le gouvernement
29:18avait décidé,
29:20la décision n'est pas prise du tout,
29:22c'est une des pistes
29:22qui est explorée aujourd'hui,
29:24d'aller chercher
29:25dans les poches des retraités,
29:26il n'aurait pas le cynisme
29:27d'aller chercher
29:29dans les poches
29:30des petits retraités
29:31qui ont des revenus
29:32comme Christian
29:33de 700 euros par mois.
29:34J'imagine,
29:35je ne peux pas imaginer
29:36une seconde
29:36qui ferait un truc pareil.
29:38On ne peut pas
29:39penser ça une seconde.
29:40En tout cas Christian,
29:41vous nous le disiez à l'instant,
29:43il faudrait baisser le revenu
29:44des anciens présidents
29:45entre autres,
29:46par exemple.
29:47Je crois que Philippe
29:48que nous accueillons maintenant
29:49est un peu sur la même ligne.
29:52Bonjour Philippe.
29:53Bonjour Agnès,
29:54bonjour Eric.
29:55Absolument.
29:56Mais enfin,
29:56on avait dit
29:57qu'on allait dégraisser
29:58le millefeuille
29:59avant de faire des économies
30:02et puis de taper
30:02sur les retraités
30:03qui ont travaillé
30:0444-45 ans
30:06et des semaines
30:07de 45 à 50 heures
30:08pour toucher une retraite
30:09de 1580.
30:11Je trouve que le gouvernement
30:12se fout un petit peu des gens.
30:14Aux commandes du pays,
30:15nous avons Emmanuel Macron.
30:17Il me semble que c'est
30:17un ex-banquier.
30:19Comment on peut arriver
30:19à avoir une dette
30:21comme ça de X milliards ?
30:23Ça veut dire
30:23que ce sont les mêmes
30:24qui sont aux commandes.
30:25On les a laissés.
30:26C'est eux qui ont mis
30:27ce pays dans la molise.
30:30On fait des plans banlieues,
30:31des plans banlieues,
30:32on injecte des milliards.
30:34Ça ne fonctionne pas.
30:35Et les plans banlieues,
30:36on baisse la culotte,
30:37on entretient des gens,
30:38des casseurs qui brûlent,
30:40qui tirent à la cale
30:40les finicoles sur les prisons,
30:42qui brûlent des véhicules.
30:43Qui c'est qui va payer tout ça ?
30:45Ce sont encore des contribuables.
30:47Il y a un moment,
30:47il va falloir arrêter.
30:48Nous avons 577 députés,
30:50322 sénateurs.
30:52Pour quoi faire ?
30:53En novembre,
30:53ils se sont augmentés
30:54300 euros les députés
30:55et les sénateurs
30:56de 700 euros.
30:57Et on va nous demander
30:58à nous,
30:58en tant que retraités,
31:00qui avons travaillé dur,
31:01de cotiser.
31:03Non, non, non,
31:03mais on ne comprend plus rien.
31:05Philippe, je tiens à vous dire
31:08qu'en temps normal,
31:09je devrais vous dire
31:10« Ah, Philippe,
31:11calmez-vous un peu,
31:12etc. »
31:12Pas du tout.
31:13Philippe, je suis 100%
31:15d'accord avec vous.
31:16Je suis scandalisé
31:17par le fait
31:18qu'on n'ait jamais
31:19fait la réforme
31:20de l'État.
31:20Comment Emmanuel Macron ?
31:22On peut aimer Emmanuel Macron
31:23ou pas l'aimer,
31:23ce n'est pas le sujet.
31:24Moi, je ne suis pas
31:25dans la haine systématique.
31:27Mais comment ce président
31:28réformateur,
31:29qui a été élu
31:30sur son premier mandat,
31:31sur l'idée
31:31de réformer la France,
31:33comment il n'a pas fait
31:34ce que vous évoquez maintenant,
31:35c'est-à-dire la réforme
31:36de l'État ?
31:37Vous disiez,
31:37ça fait des années
31:38qu'on dit
31:38qu'il faut dégraisser
31:39le mammouth
31:39ou dégraisser le millefeuille.
31:41On n'a jamais,
31:42jamais dans ce pays
31:43dégraissé.
31:45Jamais, jamais.
31:45Les fameuses 1500 agences
31:47de l'État,
31:48elles sont toujours là.
31:50La puissance publique,
31:51elle est toujours là.
31:52On embauche chaque année
31:53davantage de fonctionnaires.
31:54Alors, bien sûr,
31:55on a besoin de fonctionnaires
31:57pour faire marcher
31:58nos services publics
31:59auxquels on est tant attachés.
32:01Mais c'est vrai
32:01que le travail
32:02de réforme,
32:03de dégraissage
32:04n'a jamais été fait,
32:05Philippe.
32:06Vous avez raison
32:06de pousser un coup de gueule.
32:07Absolument.
32:07Vous avez raison.
32:08Regardez,
32:09dans les régions,
32:09les présidents de région,
32:10les départements,
32:11les civums,
32:12les codécoms,
32:13on a multiplié des postes.
32:15Regardez les ARS.
32:16Emmanuel Macron,
32:17pour remercier
32:18les directeurs d'ARS,
32:19pour avoir bien géré
32:20la crise de la Covid,
32:21on a recréé encore
32:22des postes supplémentaires
32:23de directeurs.
32:24Et on a supprimé
32:2523 000 lits
32:26dans les hôpitaux.
32:27Allons, allons,
32:27arrêtons.
32:28Nous avons affaire
32:29à des élus
32:29qui sont complètement déconnectés.
32:31Je suis d'accord avec vous.
32:33Philippe,
32:33je suis désolé,
32:34je suis totalement d'accord avec Philippe.
32:35On le voit au pied du mur.
32:36On voit que nos élus
32:38ne sont pas du tout
32:39à la hauteur.
32:40Et moi,
32:40je m'adresse à tous ces ministres,
32:41à tous ces sénateurs
32:42et à tous ces députés
32:43qui sont complètement déconnectés.
32:44Et tout à l'heure,
32:45votre intervenant,
32:46le député socialiste
32:46qui dit,
32:47oh oui,
32:47mais quand on a 3 000,
32:48on peut donner.
32:49Mais enfin,
32:49mais qu'on ait 1 500 euros
32:51ou 2 000 ou 3 000,
32:52c'est pas ça
32:52qui va redresser le pays.
32:54Il faut faire des coupes franches.
32:55arrêter tout ce gargilleux monstre.
32:57Vous êtes dans quel coin,
32:58Philippe ?
32:59Je suis dans la meuse,
33:00Éric.
33:00Eh bien,
33:01écoutez,
33:01Philippe,
33:01normalement,
33:02quand on a un auditeur
33:03un peu énervé comme ça,
33:05on le calme.
33:06Mais je ne sais pas pourquoi,
33:07j'ai envie de vous dire
33:07que votre colère est salutaire.
33:09Et heureusement que parfois,
33:10on a des gens
33:11qui sont un peu épidermiques comme ça.
33:12Ça relance le débat.
33:14Et surtout,
33:15ça pose les vrais problèmes.
33:16Bravo,
33:16Philippe,
33:17vous avez parlé d'or aujourd'hui.
33:18Merci, Éric.
33:19Très belle journée.
33:20Et prenez bien soin
33:21de Victor D'Arca.
33:21Il vous envoie des chocolats,
33:25d'ailleurs.
33:25On va aller lire
33:26le chouchou de D'RTL.
33:27Le chouchou d'RTL,
33:29Victor D'Arca.
33:30Il finira par nous remplacer,
33:31Agnès,
33:32je vous le dis.
33:34Il est 13h40.
33:36De quoi parle-t-on
33:37dans un instant,
33:38Agnès ?
33:39Dans des trains,
33:40évidemment.
33:40Vous avez de ces lignes,
33:42finalement,
33:43qu'on pourrait qualifier
33:44d'oubliées.
33:45En tout cas,
33:46de nombreux usagers
33:47sont à Paris aujourd'hui
33:48pour dire,
33:49il y en a à ras-le-bol.
33:50Certaines lignes,
33:51comme le Paris,
33:51Limoges,
33:52le Paris-Claire-Mont-Ferrand
33:53sont toujours
33:54victimes de retard.
33:56Investissez,
33:57on vous en supplie.
33:57Voilà le message
33:58qu'ils sont venus
33:59passer aujourd'hui
34:01à Paris.
34:02On en parle dans un instant.
34:03Il y a aussi
34:03de nombreux auditeurs
34:04qui vont revenir sur ce sujet.
34:05Peut-être des coups de gueule
34:06possibles,
34:06si on parle des trains en retard.
34:08On verra tout de suite.
34:09Jusqu'à 14h,
34:12les auditeurs ont la parole
34:13sur RTL.
34:15Agnès Bonfillon,
34:16Éric Brunet.
34:18Agnès Bonfillon,
34:19Éric Brunet.
34:19Les auditeurs ont la parole
34:21sur RTL.
34:23Bon, Agnès,
34:24on va parler de trains.
34:25Et si on parle de trains,
34:26c'est parce que ce matin,
34:27il y a des usagers
34:28qui sont venus à Paris,
34:31des gens d'un peu partout,
34:32de Toulouse,
34:33de Limoges,
34:33de Clermont-Ferrand,
34:35pour dire,
34:35ras-le-bol,
34:36nos lignes ferroviaires à nous,
34:38elles sont sans arrêt.
34:39Alors,
34:40train annulé,
34:40train en retard,
34:41on n'en peut plus.
34:41C'est ça.
34:42C'est exactement ça.
34:43Et les personnes sont arrivées,
34:45gare de Sterlitz,
34:46gare de Bercy.
34:48Et normalement,
34:49une délégation doit être reçue
34:50par le ministère
34:52cet après-midi
34:53pour tenter de faire évoluer
34:54les choses.
34:55On accueille Evelyne
34:57sur ce sujet.
34:58Bonjour Evelyne.
34:59Bonjour Agnès,
35:00bonjour Éric.
35:01Vous vous appelez d'où, Evelyne ?
35:03Alors moi,
35:03j'appelle de Marne-la-Vallée.
35:07D'accord.
35:07Marne-la-Vallée,
35:08Seine-et-Marne.
35:09Seine-et-Marne,
35:10c'est ça.
35:10Bon,
35:11c'est chaud les trains
35:12en Seine-et-Marne
35:13ou c'est pas lié
35:13particulièrement à votre coin,
35:16ce que vous vouliez dire ?
35:17Alors moi,
35:17c'est pas lié,
35:18c'est un problème général
35:20de la SNCF.
35:22Oui.
35:23D'abord parce qu'on sait
35:24que le train
35:25est un véhicule non polluant
35:27et qu'on devrait faire en sorte
35:30que la population
35:32puisse utiliser ça
35:33pour aller à son travail
35:35sans problème,
35:36pour aller en vacances éventuellement
35:39parce que je vais vous dire,
35:41il y a trois ans
35:42que je n'ai pas pris de vacances
35:43parce que tout d'un coup,
35:45on a arrêté les trains auto.
35:48Et les trains auto,
35:50c'était des trains
35:50qui permettaient
35:51de mettre la voiture
35:53sur le train
35:53et de prendre
35:54un petit ouïgo
35:55et d'arriver
35:56à 100
35:57ou 150 kilomètres
35:58de son lieu de vacances,
36:00par exemple,
36:01et de ne pas polluer,
36:03d'avoir la sécurité
36:05et d'éviter toute la pollution
36:08que ça peut engendrer
36:10de s'emmener sur la route.
36:12Et là, en plus,
36:13j'ai entendu
36:14M. Philippe Tabarro
36:15qui a dit la semaine dernière
36:17« Ah, ça y est,
36:18nous allons mettre en ligne
36:20un nouveau TGV
36:22avec ascenseur, bistrot,
36:26je ne sais pas quoi,
36:27le symbole
36:28de l'excellence de la France. »
36:29Mais est-ce que c'est
36:30le symbole
36:30de l'excellence de la France ?
36:32Est-ce que la population
36:33n'a pas besoin
36:34d'un transport
36:34près de chez lui
36:36qui lui permette
36:37d'aller à son travail
36:38et il n'a pas besoin
36:39d'un TGV
36:40de toute beauté ?
36:42La SNCF
36:44n'a pas arrêté
36:45de mettre son argent
36:46dans les TGV.
36:48Bon, c'est bon.
36:48Moi, quand je prenais
36:49mon train auto,
36:51enfin, le lendemain,
36:52je prenais un Ouigo
36:53pour me rendre
36:54à la station
36:55où je savais récupérer
36:56ma voiture,
36:57eh bien, le Ouigo,
36:58j'en avais pour
36:59trois ou quatre heures,
37:01c'était suffisant pour moi,
37:02je n'avais pas besoin
37:03d'un magnifique TGV
37:05confortable
37:06ou je ne sais quoi
37:07et les gens
37:07qui vont travailler,
37:09ils en ont pour
37:09une demi-heure,
37:10une heure
37:10ou un peu plus
37:12mais en tout cas,
37:13ils n'ont pas besoin
37:14du maximum de confort
37:15qu'on veut nous faire croire
37:17qu'est l'excellence.
37:18C'est comme ça
37:19qu'on est arrivé
37:20à avoir des lignes
37:21qui sont étrangères
37:22sur nos propres rails.
37:25Bon, je pense qu'aujourd'hui,
37:26la SNCF,
37:27il faut qu'elle pense
37:28à la population
37:29et plus arrêter
37:30son excellence.
37:31Mais attendez,
37:32on s'en fiche
37:32de l'excellence.
37:34Le service d'autotrain
37:35dont vous parlez,
37:36Evelyne,
37:37il s'est arrêté
37:38en 2019,
37:39en décembre 2019.
37:41Oui,
37:41de plus de temps-là,
37:42je ne suis pas partie
37:45en vacances
37:46parce que je vais vous dire,
37:47j'ai une personne
37:48qui aurait pu vous appeler
37:49pour le sujet précédent,
37:50je suis retraitée.
37:51Et c'est vrai
37:51qu'on n'arrête pas
37:52de dire,
37:53ah oui,
37:53maintenant,
37:54il va falloir
37:54que les personnes âgées
37:55arrêtent de conduire
37:56parce qu'ils sont dangereux,
37:58ils sont ceci,
37:59ils sont cela.
38:00Mais oui,
38:00mais le train auto,
38:02c'était une possibilité.
38:03On prenait le train auto,
38:05on arrivait à 100
38:06ou 150 kilomètres
38:07de notre lieu
38:08de vacances.
38:09On pouvait partir
38:10en vacances.
38:11Aujourd'hui,
38:11faire 1000 kilomètres
38:12ou 1200,
38:13non,
38:13on ne s'en sent plus capable.
38:15Et prendre un hôtel
38:16au milieu de ce trajet,
38:18ça coûte aussi cher
38:19que le train auto.
38:20Donc,
38:20c'était vraiment
38:21la solution idéale.
38:22C'est tellement triste
38:23qu'en m'en arrivait
38:24à dire,
38:24je ne suis pas parti
38:25en vacances
38:26à cause de ces changements,
38:27de ces évolutions.
38:28C'est vrai
38:29qu'à chaque fois
38:30qu'on supprime
38:31un service
38:31comme le train auto,
38:33il faudrait qu'à la SNCF,
38:34on réfléchisse
38:34aux impacts que ça a
38:35sur les populations françaises
38:37parce que,
38:37voilà,
38:38le but,
38:38ce n'est pas
38:39de créer une rupture
38:40entre les usagers,
38:41les utilisateurs
38:42et l'institution SNCF.
38:44Rémi a fait le 3210.
38:45Merci beaucoup,
38:46Evelyne,
38:46pour ce témoignage.
38:47Mon cher Rémi,
38:48bonjour.
38:49Rémi,
38:50bonjour.
38:51Alors,
38:52ça râle en particulier
38:53sur Toulouse-Limoges-Paris
38:54ce matin
38:55et sur Clermont-Ferrand-Paris.
38:58Je rappelle,
38:58des usagers sont venus
38:59à la gare d'Austerlitz,
39:01à la gare de Bercy
39:01et vont être reçus
39:03à la SNCF
39:03parce qu'ils disent
39:04qu'on n'en peut plus.
39:05Les annulations,
39:06les retards,
39:06ça n'est plus possible.
39:07Vous connaissez ces lignes,
39:08vous Rémi ?
39:09Ah oui,
39:10je l'ai utilisé
39:11pendant effectivement
39:12fort longtemps
39:12et j'étais même
39:14dans l'accident de Bretigny
39:15ce qui est fort dommage
39:18que depuis ces années-là,
39:19il n'ait rien fait.
39:21C'est-à-dire qu'ils ont
39:22peut-être fait un peu
39:23de rénovation,
39:23n'est-ce pas ?
39:24Mais ils ont gardé
39:25toujours les anciens...
39:26Donc vous utilisiez,
39:27vous,
39:28le Limoges-Paris,
39:29en gros,
39:29c'est ça ?
39:30Voilà,
39:30moi je l'ai utilisé
39:31tous les week-ends
39:32et je peux vous dire
39:33qu'on se rend compte
39:34de l'état du matériel
39:35déjà en 2013
39:37et là ça ne s'est pas
39:39arrangé du tout,
39:40c'est de pire en pire.
39:41Alors attendez Rémi,
39:41Rémi,
39:42Rémi,
39:42qu'est-ce que vous pouvez dire
39:43à ceux comme moi
39:44qui ne prennent pas
39:45toutes les semaines
39:46ou tous les mois
39:47le Paris-Limoges,
39:48le Paris-Toulouse,
39:50c'est le même ?
39:52C'est-à-dire que c'est un train
39:53qui est souvent en retard ?
39:55C'est un train
39:55qui est souvent annulé ?
39:57Bien sûr,
39:58parce que le matériel
39:59est ancien,
39:59comme tout le monde le sait,
40:00que les locomotives
40:02ont plus de 40 ans
40:04et je ne vous dis pas
40:05que les rames
40:06dans leur ensemble,
40:07effectivement,
40:08elles datent des années 60,
40:10elles ont été rénovées,
40:11surélevées,
40:12qui leur ont créé des ballons
40:13qui ont aggravé
40:15l'accident de Brittany
40:16mais globalement,
40:17ce sont les mêmes rames,
40:19elles ne bougent pas,
40:20elles ont dû être remplacées
40:21C'est des vieux trains corail,
40:23des vieux corail.
40:26Vous le prenez toujours ?
40:28Quand on apprend
40:29dans des documentaires
40:30que la SNCF
40:32a largué des TGV
40:34Saint-Étage
40:36qui étaient sur la ligne
40:37Bordeaux-Limoges,
40:39Bordeaux-Paris
40:40et pour ne rien mettre
40:41sur les autres lignes,
40:43c'est quand même
40:44un irritant.
40:45Et alors,
40:46vous Rémi,
40:46pardon,
40:47mais c'est passé
40:48comme une lettre à la poste
40:49mais en réalité,
40:49vous avez dit
40:50quelque chose d'incroyable,
40:51vous étiez
40:52dans le train
40:53le jour
40:54de l'accident
40:55de Bretigny.
40:56Tout à fait.
40:57Qui a fait combien
40:57de victimes ?
40:59Rappelez-le nous,
40:59s'il vous plaît,
41:00si vous vous en souviens.
41:00Il a fait des dizaines
41:03et des dizaines
41:03de blessés
41:04et des morts,
41:05bien sûr,
41:06dans le train
41:07et sur le quai.
41:09Et ça,
41:10ça a été un souvenir
41:11mais atroce.
41:12C'était le 12 juillet 2013.
41:1412 juillet 2013.
41:16Oui,
41:1612 juillet 2013.
41:17Et là,
41:18il a su,
41:187 personnes avaient été tuées.
41:19Le président Petit
41:20devait faire quelque chose
41:21mais ils n'ont rien fait.
41:23Restez avec nous.
41:25Merci pour ce témoignage,
41:26Rémi.
41:26Merci, Evelyne.
41:27Continuez à nous appeler.
41:28Vous êtes nombreux à appeler
41:29sur ce sujet.
41:32Les retards de train
41:33sont devenus insupportables
41:35sur certaines lignes.
41:36TER
41:36et train corail
41:38mais aussi TGV.
41:40On attend vos témoignages
41:41au 3210.
41:43Envoyez-nous vos messages
41:44sur l'application RTL
41:46ou appelez-nous
41:47au 3210.
41:4850 centimes la minute.
41:50Midi, 14h.
41:52Les auditeurs ont la parole
41:53avec Agnès Bonfillon
41:55et Éric Brunet.
41:57Et je salue
41:58bien bas.
41:59Michel Le.
42:00Ma chère Michel,
42:01bonjour.
42:02Bonjour Éric
42:02et puis bonjour Agnès.
42:03Bonjour Michel.
42:05Vous êtes dans quel coin
42:05de France Michel ?
42:07Je suis dans le Loir-et-Cher
42:08à Vina
42:08et une petite ville
42:09à côté de Blois.
42:11Je ne vous fais pas
42:11la chanson de Michel Delpêche.
42:13Pas besoin.
42:14Ça c'est inutile.
42:15On n'a pas le temps surtout.
42:16Non, non, non.
42:17Michel.
42:18Mais c'est une belle région.
42:19C'est une belle région.
42:20Michel, tout à l'heure,
42:21notre journaliste
42:22Nathan Bocard
42:23était dans la gare
42:23de Paris-Bercy.
42:24Vous savez,
42:25avec les usagers du train
42:26mécontents
42:27et il nous a passé
42:28au téléphone Stéphanie
42:29qui était dans le collectif
42:30des usagers mécontents
42:32et Stéphanie a dit
42:33mais les statistiques
42:34de la SNCF
42:35qui vous disent
42:36que 4 trains sur 5
42:37arrivent à l'heure,
42:38en réalité elles sont faussées
42:39parce que la SNCF
42:39ne compte pas
42:40dans ces statistiques
42:41tous les trains
42:42qui sont annulés.
42:43Ah, elles comptent
42:44ceux qui arrivent en retard.
42:45Bon, d'accord,
42:45mais les trains
42:46qui sont annulés,
42:47il y en a plein
42:47qui sont carrément résiliés,
42:49annulés,
42:50celles-là,
42:50elles ne les comptent pas.
42:51Ben oui,
42:51tout à fait.
42:52Et puis ce qu'il y a aussi,
42:54c'est que quand vous prenez
42:55un TER par exemple,
42:56parce que moi je prends
42:57le train
42:57à Blois-Chambord.
43:00Oui.
43:01Chambord,
43:01c'est à 16 kilomètres
43:02de Blois,
43:02mais à SNCF,
43:03ils ont mis Blois-Chambord,
43:05ça fait prestigieux,
43:05n'est-ce pas ?
43:06Et voilà.
43:08Et je prends Blois,
43:09donc après je vais
43:10à Saint-Pierre-des-Cores
43:11dans l'Indre-et-Loire
43:12pour prendre mon TGV,
43:14par exemple,
43:14pour aller en Vendée
43:15voir ma fille.
43:17Et si le TER arrive en retard,
43:19le TGV,
43:20vous l'ai loupé par le camion.
43:22Ah ben c'est cuit.
43:22Et puis ça m'est arrivé,
43:23je ne sais combien de fois,
43:24comme ça.
43:26Le train,
43:27il y a une fois,
43:27le train du retard,
43:29il a 20 minutes,
43:30après une demi-heure,
43:31ah ben non,
43:32il n'a pas pu partir
43:32de Paris au Sterlitz,
43:34la panne n'a pas pu être réparée.
43:36Alors débrouillez-vous,
43:37voilà.
43:38Parfois c'est panne
43:39et parfois le conducteur
43:41n'est pas arrivé,
43:42le conducteur n'est pas là.
43:43Ah ben ça,
43:43je n'en sais rien.
43:44Ils le disent parfois,
43:45ils le disent,
43:45nous n'avons pas de conducteur.
43:47Ah ben ils ne nous disent pas trop
43:48et des fois même
43:49les contrôleurs
43:49qui je dois dire
43:50sont toujours bien polis,
43:52bien empressés auprès de nous,
43:55ils n'ont pas l'air
43:55d'être trop trop
43:56au courant non plus.
43:57Oui, oui, oui.
43:58Ou bien ils ne veulent pas
43:58nous faire peur,
43:59je ne sais pas.
44:00Oui.
44:00Mais moi ça m'est arrivé
44:01plusieurs fois,
44:02plusieurs fois.
44:04J'ai fait un bois
44:05Lyon,
44:07j'ai mis 7 heures.
44:08Alors à côté,
44:09j'avais un pauvre monsieur
44:10qui me disait
44:11j'ai un rendez-vous.
44:12Ah ben oui,
44:12la femme fait 2 heures de retard,
44:14je crois que c'est cuit.
44:15Alors pardon Michel et Eric,
44:17mais on parle des retards,
44:19il y a certaines lignes
44:20où ça marche très très bien,
44:21où les retards sont plus rares.
44:23Ce qui est affolant,
44:24c'est de voir
44:25que certaines lignes
44:26sont presque,
44:27on pourrait dire,
44:28délaissées
44:28par rapport à d'autres
44:30et n'ont pas
44:30assez d'investissements
44:33faits
44:34pour que effectivement
44:35ces retards
44:36soient moindres.
44:37j'aimerais pouvoir vous dire
44:38que...
44:39Mais enfin,
44:39j'ai l'impression
44:40aussi qu'ils ont
44:41un parc de trains
44:42qui est très vieux
44:43et que ça tombe en pâte
44:46très souvent.
44:47Mais là aussi,
44:48tout dépend des lignes,
44:48Michel.
44:49Oui, oui, oui,
44:50je pense bien.
44:51Moi j'aimerais pouvoir vous dire
44:52que c'est le tout TGV,
44:54donc que le TGV
44:54ça va très bien
44:55et que le reste
44:56ça va mal,
44:57mais moi qui suis
44:58un utilisateur du TGV...
45:00On a tout misé
45:01sur les TGV,
45:02c'est magnifique.
45:03Quoique que le TGV,
45:04je ne trouve pas
45:04que ce soit si magnifique
45:05que ça
45:06en ce qui concerne
45:07le confort.
45:08Quand on a un train TGV,
45:10ce n'est pas un confort...
45:11Bon,
45:12si c'était que le confort,
45:13moi le TGV,
45:14que le confort ça va.
45:15Moi je suis un fou de train,
45:16mais en revanche,
45:17je trouve que la ponctualité
45:19ce n'est pas toujours
45:20magnifique.
45:21Ah ben,
45:21qu'est-ce que vous enfoulez ?
45:22Moi j'ai 77 ans,
45:24je suis d'une époque
45:25où on prenait le train
45:26à la minute près.
45:27Moi je dois prendre
45:28un Agin-Bordeaux
45:30semaine,
45:30et elle m'a dit
45:31ben non,
45:31finalement comme il y a
45:32des travaux,
45:32il n'y a plus de train
45:33à Agin-Bordeaux.
45:34Ah bon,
45:34d'accord,
45:34très bien.
45:35Ben moi je vais prendre
45:37un train pour Blois,
45:39donc Saint-Pierre-des-Cœurs,
45:41après j'ai Saint-Pierre-des-Cœurs,
45:44Larange-sur-Yon,
45:46et bon ben là j'ai trouvé
45:48une place...
45:48C'est vrai qu'on peut
45:49avoir des tarifs très bas,
45:5125 euros en première,
45:53c'est pas mal.
45:53Ah oui c'est bien.
45:54Des secondes.
45:55Là j'en ai trouvé
45:55une à 25.
45:56C'est formidable.
45:58Mais je me dis,
45:58pourvu que mon TER soit à l'heure.
46:01C'est bien qu'il soit pas cher,
46:02mais pourvu qu'il parte.
46:03Merci.
46:04Merci Michel.
46:05Et en plus,
46:06je dois revenir le 6,
46:08et il y a la grève SNCF
46:10qu'ils ont prévue
46:11à partir du 5.
46:12Ah oui,
46:13on avait oublié les grèves.
46:14On n'en parle même pas
46:15des grèves.
46:16Non,
46:16on parle même pas du sujet.
46:17En plus de ça,
46:19moi je comprends aussi
46:20peut-être qu'ils font grève,
46:21parce qu'au niveau du travail,
46:23ils sont quand même
46:24très embêtés
46:26par ces retards continuels,
46:28ils ont peut-être
46:28des conditions de travail
46:29qui sont peut-être
46:31très difficiles.
46:32Et puis travailler
46:33sur des matériels
46:34comme ça,
46:35c'est peut-être pas...
46:36Moi je trouve
46:37que les contrôleurs
46:40sont sympas.
46:41Je le dis,
46:41c'est pas de l'ironie.
46:43Je trouve que ça s'est amélioré
46:44la qualité d'accueil
46:45des contrôleurs
46:46dans les rames TGV,
46:47première,
46:48deuxième,
46:49partout.
46:49Je les trouve
46:50beaucoup plus sympas
46:51qu'avant.
46:51Peut-être qu'ils se sont inspirés,
46:53je sais pas moi,
46:54de ce qui se passe
46:55dans les avions,
46:55j'en sais rien.
46:56Bon,
46:57il est 13h59.
46:58Au Parc...