Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Agnès Bonfillon du 25 février 2025.
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00:00Eric Brunet et Agnès Bouffillon sur RTL.
00:03J'adore ces moments-là sur RTL, on vient de séquestrer le docteur Julien Chemoul
00:08qui était notre invité il y a un instant pour parler d'errance médicale, il avait
00:11prévu de rentrer bien évidemment après l'interview.
00:13Il a un peu des passions. Vous êtes séquestré docteur, quelques minutes de plus.
00:17Marina, bonjour. Bonjour Eric, bonjour Agnès et bonjour docteur alors.
00:21Vous avez le sentiment d'avoir vous-même été victime dans votre vie de
00:25patiente d'errance médicale ?
00:27Oui, ça a duré 30 ans. Je suis passée de c'est dans votre tête à je suis désolée mais il va
00:34falloir pardon vous enlever l'utérus.
00:36Ah, de c'est dans votre tête à ablation d'utérus.
00:40Vous allez nous raconter ça dans un instant.
00:42Ma chère Marina, tout de suite je me tourne vers vous, Agnès Bouffillon, le rappel des titres.
00:46Oui, avec Mohamed Amra de retour en France dans les prochaines heures comme on vous l'annonçait
00:51dès midi, un transfert sous très haute sécurité, arrêté à Bucarest après neuf mois de cavale,
00:57le narcotrafiquant sera immédiatement présenté à un juge d'instruction et placé dans un quartier
01:04d'isolement par la suite.
01:06Après les airbags, les moteurs Stellantis rappellent en France 68 000 voitures construites
01:12entre 2022 et 2024 en raison d'un défaut.
01:17Cela concerne des modèles compacts, des Citroën C3, des Peugeot 208 mais aussi
01:23certaines Opel Corsa.
01:24Et puis en sport, l'ancien capitaine de l'équipe de France de handball, Luka Karabatic, annonce
01:29prendre sa retraite internationale.
01:31Il est âgé de 36 ans.
01:33La météo, Peggy Broch, on va changer un peu les lancements, on va se dire quand est-ce
01:39que le beau temps revient ?
01:40D'accord, on peut commencer comme ça, pas avant la fin de semaine, ça ira un petit
01:44peu mieux demain, d'ici jeudi on aura un peu plus d'amélioration, vendredi encore mieux
01:51et on aura un beau week-end mais avec des températures en baisse.
01:54Maintenant on va revenir à aujourd'hui parce que c'est bien plus vieux et surtout au nord.
01:56Mais météo sensible, personne météo sensible, bouchez-vous les oreilles.
02:00Oui, ou faites avec parce que de toute façon on n'a pas le choix, malheureusement le temps
02:04est bien plus vieux et des pluies marquées au nord.
02:06On peut aussi se pendre.
02:07Non mais ça ne va pas, on va arrêter.
02:09Moi je suis très sensible à la question météo, vraiment des journées comme aujourd'hui
02:13c'est des moments...
02:14C'est déprimant, je vous l'accorde, mais ça ira mieux à partir de demain, donc bien
02:18plus vieux au nord, des pluies plus éparses au sud entre les Pyrénées, le Massif central
02:22et les Alpes.
02:23On peut avoir des pluies localement orageuses vers le Lyonnais cet après-midi, un peu moins
02:27de pluie vers la Méditerranée même s'il y a quelques gouttes, mais le temps de toute
02:30façon sera bien nuageux.
02:32Et puis sur l'ouest du pays, les grosses pluies sont passées, donc on a ce qu'on appelle
02:35un ciel de traîne entre nuages, éclaircies et encore quelques gouttes entre la Bretagne,
02:39la Normandie et les plaines du sud-ouest.
02:41Les températures sont en baisse, 8 à 12 degrés au nord et 11 à 16 au sud, 16 à Perpignan
02:46et Montpellier.
02:47Merci Péline.
02:49Midi 14h, les auditeurs ont la parole avec Agnès Bonfillon et Éric Brunet.
02:55J'ai constaté en 2023, trois excroissances sur mon genou.
03:01J'ai consulté un orthopédiste, celui-ci m'a fait faire des ponctions qui n'ont pas
03:07fonctionné et m'a traîné pendant plus d'un an.
03:10Excédé, j'ai consulté une structure qui s'appelle le deuxième avis et là le coup
03:15près est tombé.
03:17J'avais un sarcome agressif grade 2.
03:21J'ai perdu un an et demi de la faute de cet orthopédiste.
03:24Voilà le message que nous venons de recevoir.
03:28Nous parlons de l'errance médicale avec le docteur Julien Chemoule qui est le président
03:33du comité scientifique de Medintex qui est le salon de l'innovation en santé qui se
03:37déroulera au passage le 10 et le 11 mars prochains à Paris.
03:40Marina, vous vous êtes arrivée une histoire qui a duré des décennies.
03:45Au début, on vous a dit « c'est dans votre tête, ma petite dame, c'est dans votre tête ».
03:49C'est ça ?
03:50Voilà.
03:51En fait, je souffre d'endométriose maintenant et le problème c'est que je suis une femme
03:58et que j'ai mal au ventre et qu'à l'époque c'était extrêmement mal documenté, mal
04:03diagnostiqué et que j'ai erré pendant des décennies en fait.
04:09Mais vous avez vu beaucoup de médecins, Marina ?
04:11Oui, alors au pire de la crise, j'ai vu, je faisais le compte au moment où je vous
04:17ai appelée, j'en ai vu une douzaine.
04:19J'étais sur Lyon, de médecins, de gastro-antirologues parce qu'il y a des séquelles digestives,
04:26de gynéco, de professeurs en gynécologie, donc des pointures en plus.
04:31Donc ça veut dire qu'on avait compris que vous souffriez d'endométriose ?
04:36Non, non.
04:37Non, il me disait que j'avais mal au ventre, que c'était normal.
04:40Enfin, c'est une pathologie courante l'endométriose.
04:43Maintenant oui, mais à l'époque c'était en 2006-2007 et les années qui ont suivi.
04:49Et je ne sais pas, je n'ai pas du tout été prise au sérieux parce qu'on ne voyait
04:53rien à l'imagerie et que j'ai traîné de médecin en médecin.
04:58Alors moi pendant ce temps, ma vie se déconstruisait à cause de ces douleurs.
05:02Donc j'ai perdu mon boulot, j'ai divorcé et dans le même temps, j'avais des médecins
05:06qui me disaient « mais c'est dans votre tête, il va falloir à un moment… »
05:09Vous vous attribuez Marina, c'est important parce que ceux qui ne connaissent pas en particulier
05:13les hommes, mais les femmes aussi, l'endométriose, ignorent tout des souffrances.
05:18J'en parle parce qu'on a déjà fait, on a traité de cette maladie ici à l'antenne.
05:22Et ça a été jusqu'à vous attribuer à l'endométriose le fait d'avoir foutu
05:27une partie de votre vie en l'air vous Marina ?
05:29Complètement, complètement.
05:30Alors ça m'a apporté d'autres choses et des belles choses aussi, mais ça c'est
05:33un autre débat.
05:34Mais en attendant, ça a complètement détruit une partie, enfin je n'avais pas du tout
05:39envisagé ma vie comme ça et oui, très clairement.
05:43Vous avez perdu votre boulot par exemple à cause de cela ?
05:45Oui, à cause des douleurs qui ont été telles que j'ai été suivie en centre antidouleur,
05:51c'est là que ça a commencé à mieux aller.
05:53Docteur Cheboul, vous entendez ce que dit Marina ?
05:55C'est intéressant, bien sûr, c'est très intéressant.
05:58Et une des phrases qu'on entend souvent, c'est « c'est dans votre tête », c'est
06:04aussi pour ça que dans le sondage, on a voulu parler d'errance médicale qui est une notion
06:07purement subjective et c'est pour ça d'ailleurs que c'est, je crois, la première étude
06:11sur le sulfalpro et le sondage dessus et qu'on ne peut pas faire d'études.
06:14C'est vraiment de demander aux gens « quand est-ce que vous vous sentez en bonne santé
06:17et quand est-ce que vous sentez que le traitement est le bon ? » Et le « c'est dans votre
06:20tête », c'est effectivement quelque chose que les patients entendent trop souvent qui
06:24ne devrait jamais exister.
06:25S'il y a un symptôme, c'est qu'il y a quelque chose à trouver, c'est qu'il
06:28faut mettre un nom dessus et si le traitement n'est pas le bon, c'est qu'on n'a pas
06:32encore trouvé.
06:33Marina, vous, quand on vous disait « c'est dans votre tête », comment réagissiez-vous ?
06:37Alors très mal, très mal et je suis venue à me poser des questions, je me dis « mais
06:43je suis chochote à ce point-là en fait, je ne supporte rien, je suis trop facile pour
06:49la vie » ou je ne comprenais pas ce que les médecins me renvoyaient et ce que je ressentais.
06:56Après, je suis tombée sur un formidable médecin et alors je lui dois tout, un médecin
07:02enceintant ces douleurs et là pour le coup, c'est lui qui a dit « non mais il faut
07:05chercher, il y a quelque chose » et effectivement, en cherchant, on a trouvé.
07:09La médecine a fait beaucoup de progrès aussi parce que pendant 20 ans, j'ai vu l'évolution
07:14de l'imagerie, un diagnostic a pu être posé et là enfin, j'ai un médecin qui
07:19m'a regardé dans les yeux en fait et qui m'a dit « je vous comprends, je vous
07:25comprends et je vais vous aider ».
07:26Quel soulagement au bout de 30 ans quand même !
07:29Oui, oui, oui.
07:30C'est un vrai sujet l'endométriose.
07:32Je me demande si le mot, la pathologie existait, le mot existait il y a 25 ou 30 ans Marina ?
07:40Oui, ça existait.
07:41On disait endométriose, d'accord.
07:43Oui, oui, ça existait mais on le voyait dans les centres de fertilité en fait.
07:49Et vous vous souvenez le jour où on vous a diagnostiqué, quand on vous a posé justement
07:54ce mot endométriose, vous avez dit « ok, je n'ai pas rêvé, enfin ! »
07:59Oui.
08:00Sauf que c'était le jour où j'avais aussi rendez-vous avec le chirurgien et qui
08:04a lu l'IRM, je venais d'en sortir et il m'a dit « là madame, je ne peux vous
08:09proposer qu'une chose, c'est l'hystérectomie ». Et là j'avoue que de passer du rien
08:14au tout, ça m'a fait un choc.
08:16Un extrême à l'autre.
08:17Et aujourd'hui vous êtes apaisée ?
08:18Oui, alors ça va mieux, ça va beaucoup mieux, ça m'offre un répit mais c'est
08:26une maladie, c'est une vraie garce, et elle revient, il y a un baroud d'honneur
08:34en ce moment, je le vois, et elle essaye d'en venir mais on gagne du temps sur la
08:37ménopause.
08:38Merci Marina, merci beaucoup d'avoir témoigné, on va faire tourner un peu la parole et on
08:43va saluer Thierry qui a fait le 3210 également, merci Marina, et bonjour Thierry.
08:48Bonjour.
08:49Où êtes-vous mon cher Thierry, dans quels coins de France ?
08:51Alors je suis à côté de Marquise dans le nord de la France.
08:54On vous écoute, vous avez le sentiment d'avoir été victime vous de ce qu'on appelle l'errance
09:00médicale ?
09:01Oui, alors je ne sais pas si on peut dire que j'ai été victime de quoi que ce soit,
09:05j'imagine que la médecine ce n'est pas une science exacte, mais oui j'ai eu cette
09:08période où je me suis dit des fois, je vous la fais courte, donc j'ai 38 ans, j'ai
09:14été chauffeur routier à l'âge de 20 ans, donc voilà j'ai dû arrêter cette activité
09:19parce que j'étais à l'étranger, en Angleterre précisément, et j'ai été bloqué de la
09:25hanche gauche.
09:26Donc en gros, je ne pouvais plus travailler, on a mis un certain temps, on a mis un an
09:32et demi à peu près à trouver la maladie, donc j'ai eu une ostéocondromatose de la
09:36hanche gauche.
09:37Je me suis fait opérer, il n'y avait que deux médecins à cette époque-là, donc c'est
09:41pas si vieux, mais il y avait deux médecins qui pouvaient opérer en France, un à Paris
09:44et un dans le sud.
09:45Je me suis fait opérer, on m'a retiré l'équivalent d'une cinquantaine de grains
09:48gris dans la hanche, c'était du cartilage en fait tout simplement.
09:51Je dirais à peu près 7 ans plus tard, j'ai eu des grosses douleurs de sciatique, alors
09:58je ne savais pas les décrire, mais j'ai eu des douleurs au dos, aux jambes, à la
10:02jambe gauche en l'occurrence, qui n'étaient pas liées à la première maladie, et on
10:06a mis quasiment trois ans, donc j'ai eu des séances de kiné, j'ai eu des radios,
10:09j'ai eu de tout qui m'ont été prescrits, et en fait après ça on m'a découvert
10:13une tumeur à la colonne vertébrale, une tumeur bénigne, je me suis fait opérer,
10:17jusqu'à là tout va bien, je suis quelqu'un d'un naturel optimiste, donc tout va bien,
10:21et alors maintenant il y a à peu près dix ans que je souffre d'une infection du cuir
10:28chevelu.
10:29Donc c'est une infection que j'ai au cuir chevelu, c'est un peu un syndrome des
10:34cheveux de poupées, on appelle ça, donc dans chacun de mes bulles, au lieu d'avoir
10:37un seul cheveu, j'en ai plusieurs, je pense que ça va vous parler à certains, et donc
10:42en gros c'est une infection pour laquelle je n'ai aucun traitement qui est efficace
10:46hormis le fait d'aller au soleil quand je pars en vacances chaque année avec mes enfants
10:50et ma femme.
10:51Pendant trois semaines j'ai une période de répit parce que si je m'expose au soleil,
10:55pourtant c'est contre-indiqué de s'exposer au soleil, mais moi ça me fait énormément
10:59bien et je ne souffre plus, par contre pour être très honnête, mon quotidien est rythmé,
11:04donc en gros je vous décris un peu la sensation qui n'est pas très ragoûtante à l'heure
11:07du repas, mais c'est pas une impression, j'ai des poches sous mon cuir chevelu qui
11:14sont remplies de pus et de sang, en gros, tout simplement.
11:17Thierry, plusieurs choses dans ce que vous dites, d'abord je vous écoute, vous avez
11:21été victime plusieurs fois de cette errance médicale, mais ce qui m'intéresse avant
11:25qu'on parle de votre crâne, docteur, c'est cette tumeur à la colonne vertébrale, voilà,
11:31c'est le cas classique, il a fait des radios, on parle ici de sciatique, pendant trois ans,
11:36c'est long trois ans, c'est long trois ans quand on souffre, et on lui trouve une tumeur
11:42bénigne qui est la cause, on va l'opérer d'ailleurs, sa douleur va partir, il n'y
11:46avait pas de sciatique, mais une tumeur bénigne dans la colonne vertébrale.
11:50Oui, c'est un peu difficile à chaque fois de refaire les dossiers qui sont tous très
11:56très compliqués sur tous ces dossiers-là, mais ce qui est certain c'est qu'il y a plein
11:59de causes différentes à l'errance médicale et notamment les pathologies rares, et ça
12:03fait partie des choses qui ne sont pas si rares quand on les cumule, et en fait pour
12:07lesquelles les médecins ne vont pas forcément pouvoir être formés en continu sur chacun
12:12des sujets, donc il est assez compliqué de tout connaître sur tout, et ça fait partie
12:16des choses sur lesquelles l'intelligence artificielle notamment va être très performante
12:19pour aider les médecins, il y a déjà plusieurs solutions, je sais que Biogène va en présenter
12:24une sur Medintex, Accelerare aussi, il y a beaucoup de choses qui sortent pour aider
12:29les médecins à parler de l'intelligence artificielle.
12:34Merci docteur, nous vous libérons de la fin du RAPT, merci à vous d'être resté avec
12:40nous, merci à Thierry Marina, vous pouvez rester avec nous les amis, on va continuer
12:44à prendre des auditeurs et nous parlons de ce curieux phénomène, l'errance médicale
12:49tellement curieuse et qui touche quand même près d'un français sur deux, voilà, on
12:53leur dit, c'est dans votre tête ma bonne dame, c'est dans votre tête mon bon monsieur,
12:58on ne trouve pas le bon traitement, on les balade de service en service pendant des années
13:03sans trouver le bon traitement, puis un jour il y a un médecin qui dit, ah ben c'est ça,
13:07ben voilà, mais on aura poireauté pendant des années et des années, avec parfois des
13:10conséquences très graves, très graves bien sûr.
13:28C'est terrible.
13:57Je suis passé à côté.
14:00Vous nous appelez au 3210 pour réagir et témoigner, Victor, Victor est là, mon cher
14:06Victor, sur qui tombe-t-on aujourd'hui quand on fait le 3210 ?
14:10Bonjour Eric, bonjour Agnès, bonjour à tous, si vous faites le 3210 aujourd'hui, vous
14:14pouvez tomber sur Cerise, sur Alexian, sur Imad et sur Enzo et puis vous pouvez aussi
14:19nous contacter via l'application RTL, nous laisser des messages comme Amandine qui nous
14:23dit j'ai 38 ans et j'ai attendu plus de 15 ans pour qu'on me diagnostique ma pathologie
14:28la fibromyalgie, une maladie chronique qui a ruiné ma vie alors que je suis encore si
14:33jeune et puis Sophie qui elle aussi souffre d'endométriose, diagnostic tardif également
14:39par hasard aux urgences en 2006, donc voilà.
14:43Voilà mesdames, messieurs, ça s'appelle l'errance médicale, on en parle, c'est le
14:46temps, l'errance médicale entre l'apparition des premiers symptômes et le bon diagnostic,
14:50ben voilà parfois ce temps peut durer quelques années, voire même on l'a vu tout à l'heure
14:5530 ans.
14:56Et être dramatique comme on vient de l'entendre avec l'auditrice qui dit que sa fille malheureusement
15:00n'a pu survivre à son cancer de l'ovaire.
15:03On est avec Swad, alors Swad, on est très heureux d'être avec Swad parce que on l'a
15:08entendu ce matin sur RTL dans la matinale mais beaucoup d'entre vous n'étaient peut-être
15:12pas là donc on va la réentendre, on a demandé à ce que Swad revienne nous voir, nous parler
15:18de 10, ma chère Swad, bonjour !
15:20Bonjour à tous !
15:22Est-ce que je pourrais vous demander, parce que beaucoup de celles et ceux qui sont là
15:25à l'antenne ne vous ont pas entendu ce matin, est-ce que je pourrais vous redemander de
15:30nous raconter ce qui vous est arrivé à vous Swad ?
15:33D'accord, en fait moi il faut savoir que mes premiers symptômes ont débuté en 2012
15:40et à l'époque j'avais que 17 ans, donc ça a commencé par des maux de tête et des
15:44gonflements au niveau des membres inférieurs, donc comme tout Français, je suis partie
15:48voir mon médecin traitant et comme à cette époque-là j'étais un peu bouboule, il
15:53avait tout de suite dit que c'était par rapport à mon poids et que je devais faire
15:57un régime et faire attention à mon alimentation.
16:00Donc il m'avait donné une liste de régimes à suivre, donc j'ai eu droit à tous les
16:04régimes possibles et imaginables et il m'a donné aussi du Doliprane pour mes maux de
16:09tête.
16:10Donc je suis rentrée avec tous ces conseils, j'ai suivi de manière très assidue, sauf
16:15que ça n'a pas du tout fonctionné, au contraire ça s'est extérioré, donc je
16:18suis repartie voir mon médecin traitant, qui lui a tout de suite dit, ok, s'il n'y
16:24a pas de grande différence, c'est que peut-être vous avez un problème au niveau
16:29de l'anémie.
16:30Donc il m'a donné une ordonnance pour faire un bilan sanguin, je suis partie au laboratoire
16:35et c'était bien l'anémie, donc il m'a donné un traitement contre l'anémie.
16:42J'ai une anémie en carence de fer, donc il m'a donné du DGX de fer à prendre pendant
16:48plusieurs mois.
16:49Donc mon anémie s'est améliorée, mais au fur et à mesure du temps, j'ai eu d'autres
16:53symptômes qui étaient parfois inexplicables.
16:55Donc je suis repartie voir une deuxième fois mon médecin traitant qui m'a dit d'aller
17:01voir des spécialistes.
17:02Au total, je suis partie voir dix spécialistes différents.
17:05Toujours à soi-même constat, soit c'est un problème de mon poids ou soit, comme Marina
17:10avait très bien dit tout à l'heure, c'est dans notre tête.
17:13On l'a imaginé et que peut-être...
17:16Vous y avez eu droit vous aussi, c'est dans votre tête SWAD, on vous l'a dit ça.
17:21Plusieurs fois, j'ai même eu droit au pire.
17:25Et combien de temps ça a duré tout ça, SWAD ?
17:28C'est quoi pire, SWAD ?
17:30Parfois, des médecins me traitaient avec déprime, me traitaient carrément de menteuse.
17:34Et certains, mais c'était un seul médecin qui m'avait dit que je faisais semblant d'être
17:38malade pour obtenir des aides de l'État.
17:41Et pendant combien de temps on ne vous a pas cru, en tout cas on ne vous a pas entendu ?
17:45Alors honnêtement, ça a duré cinq ans.
17:48Et il faut savoir que durant les cinq ans, ça a été la même manège jusqu'à un stade
17:52où je ne pouvais plus me lever, où je vomissais du sang, où je...
17:56Au fait, je n'étais plus ma même.
17:58Et lorsque mes parents m'ont vu dans ces états-là, c'est eux qui m'ont...
18:02A leur initiative, c'est eux qui m'ont emmenée aux urgences.
18:05C'est-à-dire que ce n'est pas un médecin qui a vu la problématique.
18:08Ce sont mes parents qui ont dit qu'il y a quelque chose qui est très grave,
18:11j'ai peur que tu meurs, on va t'emmener aux urgences.
18:13Et donc ils m'ont emmenée aux urgences parce qu'elles ne se trouvaient pas très loin de chez moi.
18:16Et malgré mon arrivée aux urgences, on m'a juste donné un petit bocal pour faire pipi.
18:21Et je n'ai pas senti, mais par chance, mais c'est une chance inouïe,
18:25il y a une jeune interne qui a ouvert la porte,
18:27et je ne sais pas, parmi tous les patients, elle m'a vu moi,
18:30et elle m'a dit, je te prends tout de suite, il y a quelque chose qui ne va pas chez toi,
18:33je pense que c'est très grave.
18:35Et c'est comme ça que ça a commencé l'aventure,
18:38en fait, mon parcours de soins en tant que patient,
18:43pas encore diagnostiqué à ce moment-là.
18:45Oui.
18:46Ça dure, ça dure, ça dure.
18:49Et quand est-ce qu'on vous diagnostique ?
18:53Alors, quand j'étais aux urgences, on m'a juste fait des bilans,
18:59on m'a pris l'attention, donc j'avais 24,9, ce qui est énorme.
19:0324,9, c'est énorme, oui, oui, ça c'est…
19:06J'étais à deux votes par un AVC, j'avais trois hémoglobines,
19:11donc même l'interne, elle me regardait, elle me disait,
19:13mais comment est-ce que tu as fait pour vivre avec ça ?
19:15Et sur le coup, je lui dis, moi, je ne le ressentais pas.
19:20Donc c'est elle qui m'emmène dans une salle spéciale,
19:24j'étais entourée d'anesthésistes parce qu'ils avaient peur
19:27que je fasse un AVC à tout moment.
19:30Et huit heures après, ils m'ont transférée dans un hôpital parisien
19:33qui est situé dans le 18e arrondissement,
19:35et c'est dans ce même hôpital que quelques jours plus tard,
19:40on m'a fait le double diagnostic.
19:42Donc on m'a d'abord diagnostiqué mon insuffisance rénale terminale,
19:46qui est lié à une déficience de la fonction rénale,
19:50ce qui veut dire en quelques mots que vos reins ne fonctionnent plus normalement,
19:54et qu'il faudra bientôt envisager un traitement
19:59le temps d'avoir une grève rénale,
20:02ce qu'on appelle la dialyse,
20:04donc on remplacera de manière artificielle.
20:07Et une fois que j'ai eu cette annonce qui a été faite d'une manière brute,
20:12sans la moindre empathie,
20:15quatre jours après, on m'a dit pourquoi mes reins ne fonctionnaient plus,
20:19c'était à cause d'un lupus, qui est une maladie systémique auto-immune,
20:23qui veut dire que normalement vos cellules doivent
20:31lutter contre des cellules tiers,
20:33qui malheureusement dans certaines maladies auto-immunes,
20:36ce sont nos cellules qui se regroupent.
20:39Vous avez quel âge là aujourd'hui Swad ?
20:41J'ai 29 ans.
20:43Ça veut dire quoi Swad ?
20:45Ça veut dire que vous auriez pu être diagnostiqué bien plus tôt,
20:48et que les conséquences n'auraient forcément pas été les mêmes ?
20:52Si on m'avait écoutée, si on m'avait pris au sérieux,
20:55si on ne m'avait pas prise de pour une menteuse,
21:00je ne serais pas au stade où j'en suis actuellement,
21:03et ça j'en veux énormément aux médecins,
21:05parce qu'on court après un diagnostic,
21:09mais à chaque fois c'est toujours la même chose,
21:11ils nous écoutent mais ne veulent pas nous entendre,
21:14donc en fait eux ils se passent sur des choses factuelles,
21:17sur des choses qu'ils ont apprises durant leur maladie,
21:20ce qui est tout à fait normal,
21:21mais au bout d'un moment,
21:23personne n'est là pour perdre son temps,
21:25et moi j'en veux à tous les médecins qui ne m'ont jamais écoutée,
21:28et qui ont fait que si je n'avais pas pris l'initiative même d'aller aux urgences,
21:33peut-être que je ne serais pas ici à l'hôtel en train de raconter mon histoire.
21:37Merci beaucoup en tout cas Swad.
21:39Merci infiniment pour ce témoignage.
21:43Ce qui est fou d'ailleurs,
21:45je me permets de vous interrompre Agnès,
21:48tout à l'heure le docteur Julien Chemoul qui était avec nous,
21:52nous disait que vous aviez inventé un dispositif
21:56pour éviter que ce qui vous est arrivé n'arrive aux autres,
21:59c'est vrai ça Swad ?
22:01Oui, en fait actuellement avec toute mon équipe,
22:03on développe une application qui se nomme Chronicaire,
22:06qui vise à transformer la gestion et la prise en charge des patients chroniques
22:11grâce à des outils IA, notamment prédictifs,
22:15qui permettront non seulement aux professionnels de santé
22:19de diagnostiquer des pathologies plus en amont,
22:23mais surtout leur permettre également d'avoir un suivi en temps réel de leurs patients,
22:28et une coordination automatisée des centres,
22:31ce qui veut dire qu'ils auront une centralisation des données
22:33qui leur permettront non seulement de suivre le patient avant le diagnostic,
22:37pendant le diagnostic et après.
22:39Notre objectif c'est surtout de créer un monde plus connecté
22:45entre le patient et tous les acteurs de santé.
22:48Je comprends Swad, 29 ans, qui vit un calvaire depuis l'âge de 12 ans,
22:54elle nous a dit, je comprends qu'elle ait eu envie de monter ce dispositif
22:58pour connecter grâce à l'intelligence artificielle, à internet,
23:02les patients qui sont un peu paumés, et puis les praticiens spécialistes de toute nature.
23:08Merci Swad d'avoir fait le 3210 et d'être venu témoigner dans les auditeurs, on la parole.
23:16Dans un peu plus d'une demi-heure, dans 34 minutes très exactement,
23:20ce sera l'heure du crime évidemment avec vous Jean-Alphonse Richard, bonjour.
23:24Bonjour à tous les deux, je suis très heureux de vous retrouver.
23:26Mais nous aussi, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
23:29Dans l'heure du crime, je vous emmène jusqu'à Chambéry avec l'affaire Lionel Véronèse,
23:33c'est la disparition de cette personnalité de la nuit de Chambéry.
23:37On va penser bien fatalement à un règlement de compte,
23:40mais l'affaire est tout autre, ce n'est pas du tout une affaire de voyous.
23:43Les enquêteurs vont tout au contraire entrer dans la bonne société de Chambéry,
23:48avec un important marchand de vin, c'est une personnalité locale,
23:52c'est un notable, très très important sur place.
23:55Il y a son épouse qui s'ennuie et puis il y a un ami électricien,
23:59c'est autour de ce trio qu'il faut chercher la raison de la mort de Lionel Véronèse,
24:03mais qui a fait quoi dans cette affaire ?
24:06Et puis pourquoi on a tué cet homme Lionel Véronèse ?
24:09Et enfin, c'est peut-être la question qui est importante,
24:12lequel des trois a pressé sur la détente ?
24:15Le mari, l'épouse et l'électricien, c'est l'affaire Lionel Véronèse,
24:18et c'est dans l'heure du crime à 14h.
24:20Merci Jean-Alphonse, à tout à l'heure.
24:22Vous pensez que l'heure du crime est un podcast très très téléchargé
24:25sur le site RTL et l'application RTL ?
24:28Figurez-vous qu'on voulait saluer un autre podcast qui marche très bien,
24:32qui s'appelle les salauds de l'histoire.
24:34Plus d'un million d'écoutes, vous avez passé la barre du million,
24:38cher Éric Brunet.
24:39Alors là, ça vous me la prenez, je suis très très heureux.
24:41Le million, le million, bravo en tout cas.
24:44Merci beaucoup.
24:45Les salauds de l'histoire, si vous ne connaissez pas les amis, c'est bien.
24:48Un jour je vous remplacerai.
24:51Faites attention.
24:53La porte est ouverte.
24:56J'ai trop de respect pour vous, et le meilleur aujourd'hui de toute la radio,
25:00c'est Jean-Alphonse Richard.
25:02C'est gentil pour nous en tout cas.
25:04Dans cet univers qui est celui du crime,
25:07qui est un peu celui des salauds aussi.
25:09J'ai toujours dit, et j'ai toujours pensé publiquement, je l'ai dit,
25:12à cette antenne bien des fois, le meilleur du marché aujourd'hui
25:15s'appelle Jean-Alphonse Richard.
25:17Il n'y a pas de débat, c'est comme ça.
25:20Allez, à tout de suite mesdames, messieurs.
25:22Avez-vous été victime de cette errance médicale dont nous parlons aujourd'hui ?
25:42Tiens, le deuxième thème qu'on va traiter aujourd'hui avec vous,
25:45il est assez dingue parce qu'on a appris aujourd'hui,
25:47grâce à une étude,
25:49que 50% des produits frais en France
25:52sont consommés par les plus de 60 ans.
25:54Alors là, c'est quand même...
25:57Alors, chers amis de plus de 60 ans qui écoutez,
26:00les auditeurs ont la parole.
26:02Pourriez-vous avoir la gentillesse de faire le 30 de 10 ?
26:04Parce qu'il va peut-être falloir donner quelques conseils
26:07pas chers et rapides
26:09aux plus jeunes auditeurs, aux plus jeunes auditrices,
26:12pour qu'ils apprennent à cuisiner du frais.
26:14Même qu'on n'a pas beaucoup de temps,
26:16même qu'on a peu de moyens,
26:18on peut faire du frais.
26:19Comme Victor, le roi du standard.
26:21Victor, le roi du standard, le dimanche après-midi,
26:23il prépare dans des tupperwares.
26:25Mais justement, si vous avez moins de 60 ans
26:27et que vous aussi vous cuisinez des produits frais,
26:29vous êtes le contre-exemple de cette étude.
26:31Venez témoigner.
26:32On écoutera Victor, le contre-exemple.
26:34Il met beaucoup de lentilles quand même.
26:36Victor, le contre-exemple.
26:38En attendant, on va continuer à parler
26:40de l'errance médicale
26:42qui vous fait beaucoup réagir au 3210.
26:53J'ai souffert, effectivement,
26:54parce qu'une lésion s'est posée sur mes intestins.
26:56Et suite à cette opération,
26:58depuis, je souffre de fibromyalgie.
27:00Là aussi, on m'a dit que les douleurs étaient dans ma tête.
27:03Il a fallu deux ans pour que je trouve un médecin
27:05qui m'écoute et qui me comprenne.
27:08Et maintenant, je suis suivie pour la fibromyalgie
27:10par un médecin de la douleur.
27:13L'errance médicale,
27:14cette absence de diagnostic
27:16qui peut durer des années.
27:18Nous avons Christian en ligne.
27:20Bienvenue Christian et bonjour à vous.
27:22Oui, bonjour Madame Bonfion, bonjour Monsieur Brunet.
27:25Qui est Christian ?
27:27Je suis médecin généraliste sur la côte d'Azur.
27:30C'est intéressant d'avoir votre point de vue
27:32sur tous les témoignages que l'on entend
27:34depuis 13 heures sur RTL.
27:36Ces personnes qui voient des tas de médecins,
27:39parfois, et qui n'arrivent pas à avoir le bon diagnostic.
27:43Oui, j'étais hospitalier et en même temps libéral.
27:46C'est sûr qu'il ne faut pas nier l'errance.
27:48Il faut quand même reconnaître que la majorité des médecins
27:51ont quand même de la bienveillance et de la compétence en France.
27:53On a un très bon service de santé.
27:55Sinon, ce serait tous les jours une catastrophe sanitaire.
27:57Pour lutter contre l'errance médicale,
28:01il faut d'abord conseiller aux patients
28:03de ne pas rester sur un diagnostic.
28:05S'ils voient que l'évolution n'est pas bonne,
28:07il faut leur dire de voir un autre médecin
28:09ou de voir une structure.
28:11La deuxième chose, c'est que quand vous faites un bilan
28:13pour un problème de santé,
28:15pour une maladie X ou Y,
28:17vous voyez plusieurs médecins.
28:19Vous voyez des spécialistes, des radiologues, des biologistes.
28:21Donc, il n'y a pas qu'un seul médecin
28:23qui est sur le diagnostic.
28:25La troisième chose, c'est ce qui est un défaut
28:27pour notre système de santé,
28:29qui est la liberté de choisir quand on veut
28:31n'importe quel médecin, parce que c'est un peu dispendieux.
28:33L'avantage de ce défaut,
28:35c'est que ça permet aux gens de consulter
28:37un autre médecin et de voir
28:39avoir un deuxième ou un troisième avis.
28:41Et ça vous est arrivé, docteur, de vous planter ?
28:43Je dis ça,
28:45j'imagine que oui, parce que quand même,
28:47ce n'est pas possible de ne pas se planter
28:49dans sa vie.
28:51Je suis généraliste, mais en même temps,
28:53j'étais urgentiste et je travaillais dans deux structures.
28:55Donc, quand vous travaillez beaucoup,
28:59c'est sûr qu'on peut se planter,
29:01mais moi, j'ai toujours laissé mon numéro personnel
29:03aux gens et je suis suffisamment soucieux
29:05pour ne pas dire autre chose, pour dire aux gens
29:07je suis là.
29:09Les gens revenaient facilement,
29:11me rappelaient facilement,
29:13et je n'hésitais pas, un, à refaire des examens,
29:15deux, à demander des avis complémentaires.
29:17Vous savez, la médecine,
29:19c'est un travail extrêmement stressant.
29:21Si vous êtes bienveillant,
29:23si vous essayez d'être compétent,
29:25si vous êtes près des gens, alors vous en payez la note.
29:27Une certaine anxiété, mais en même temps,
29:29ça évite aux gens d'être errants
29:31et d'être tout seuls.
29:33C'est comme si on était en montagne tous les deux,
29:35il y a un guide et quelqu'un qui suit,
29:37qui nous amènerait jusqu'en haut dans de bonnes conditions.
29:39On a beaucoup d'auditeurs qui nous ont dit
29:41ce qui était encore plus pénible,
29:43c'est qu'on nous disait que c'était dans la tête.
29:45Oui, je n'ai jamais dit ça.
29:47Vous êtes toujours interdit de le dire.
29:49Je n'ai jamais dit ça.
29:51Il y a certainement une participation psychologique en particulier.
29:55J'ai six spécialités en particulier.
29:57J'ai une spécialité d'algologie,
29:59la fibromyalgie.
30:01Il y a une composante organique et une composante psychologique,
30:03mais ce n'est pas qu'une composante psychologique.
30:05Le point important, dans l'errance,
30:07je voulais finir,
30:09c'est qu'il faut conseiller aux gens
30:11de consulter, quand ils voient que ça traîne,
30:13qu'on ne trouve pas,
30:15il faut aller voir des comités de médecins,
30:17en particulier pour le cancer.
30:19En général, les gens sont pris en charge par des comités.
30:21Il y a plusieurs médecins qui interviennent.
30:23L'isolement d'un médecin seul par rapport au diagnostic,
30:25il n'existe pas.
30:27En plus, il y a l'intelligence artificielle
30:29qui est là.
30:31L'intelligence artificielle,
30:33ça permet une aide au diagnostic
30:35et ça permet aussi une aide dans la technologie.
30:37Vous savez que le diagnostic qui est posé
30:39dans le cas d'un IRM ou d'un scanner,
30:41c'est l'intelligence artificielle.
30:43L'intelligence artificielle est meilleure
30:45qu'un radiologue.
30:47Il faut le dire. Le diagnostic est posé
30:49par l'intelligence artificielle.
30:51Par exemple, vous êtes généraliste,
30:53vous avez un appareil spécial pour regarder la peau
30:55et si vous êtes interconnecté
30:57avec votre ordinateur,
30:59vous pouvez déficer les cancers de la peau
31:01bien plus facilement avec une aide, comme si vous aviez
31:03un dermatologue dans la poche.
31:05C'est un sacré progrès.
31:07Ça peut nous donner un peu d'espoir.
31:09Il y a de l'espoir.
31:11Quand j'entends
31:13votre émission et je vous trouve
31:15fantastique d'un point de vue
31:17information, les médecins français,
31:19ce sont des gens qui sont
31:21investis, compétents, bienveillants.
31:23Il y a des ânes, il y a des bourbigaleuses.
31:27Si vous êtes suffisamment
31:29bienveillants, les gens ne sont pas dans
31:31le désespoir d'être seuls.
31:33Quand vous prenez en charge quelqu'un qui a une maladie grave,
31:35plus ou moins grave, vous êtes avec lui
31:37jusqu'au bout.
31:39On ne va pas bouger.
31:41On a des appels. Christelle est
31:43avec nous, ma chère Christelle. Je vous salue.
31:45Vous avez fait le 3210. Bonjour.
31:47Bonjour. Vous avez le micro.
31:49Oui.
31:51Vous vouliez poser
31:53une question à Christian, c'est ça ?
31:57Non, pas spécialement.
31:59Je voulais juste témoigner.
32:01On écoute votre témoignage.
32:03En 2014,
32:05j'avais des douleurs.
32:07J'avais tous les symptômes d'une fibromyalgie.
32:09J'ai été voir
32:11neurologue, rhumatologue.
32:13J'ai le rhumatologue
32:15qui me dit que j'ai une fibromyalgie.
32:17Le rhumatologue me dit que je n'ai pas
32:19de fibromyalgie.
32:21J'ai passé des années
32:23à travailler avec les douleurs partout.
32:25Ça jouait énormément
32:27sur les nerfs.
32:29On m'a donné un traitement
32:31qui m'a un peu assommée.
32:33Je me levais tard.
32:35Je n'avais plus de vie limite sociale.
32:37J'étais vraiment
32:39limite dépressive.
32:43Il y avait un peu plus d'un an,
32:45j'ai eu une grosse poussée.
32:47J'ai eu des douleurs partout
32:49qui sont revenues.
32:51Beaucoup plus intenses.
32:53Un rhumatologue me dit
32:55qu'on vous a diagnostiqué
32:57la fibromyalgie.
32:59Pour moi, c'est la fibromyalgie.
33:01Je n'ai pas eu d'examen.
33:03Je voulais faire
33:05un petit témoignage sur Doctolib
33:07par rapport à Doctolib.
33:09On marque une pause.
33:11Vous ferez votre petit témoignage sur Doctolib.
33:13Il y a beaucoup de gens
33:15qui jettent un regard critique sur Doctolib.
33:17On vous écoutera.
33:19Christian, médecin sur la côte d'Azur,
33:21vous répondra tout de suite.
33:45On a mis du temps
33:55à établir votre diagnostic.
33:57On s'est trompé.
33:59On vous a pris pour un faux malade.
34:01Tout ça, ça s'appelle l'errance médicale.
34:03Un Français sur deux
34:05a été confronté dans sa vie
34:07à l'errance médicale.
34:09Nous étions avec Christelle.
34:11Elle reste avec nous.
34:13Christian est médecin.
34:15On va saluer Nathalie.
34:17Bonjour Nathalie.
34:19Bonjour.
34:21Que vous étiez l'arrivée, ma chère Nathalie.
34:23Vous avez fait le 32-10.
34:25Oui, tout à fait.
34:27C'est pas à moi, c'est à ma fille Rose
34:29que vous aviez eue en ligne.
34:31En septembre 2023,
34:33elle a commencé à avoir le visage
34:35qui gonflait terriblement,
34:37qui triclait de volume.
34:39Le médecin traitant a supposé
34:41que c'était une allergie.
34:43Il l'a traité avec des antihistaminiques,
34:45en l'occurrence.
34:47Mais il nous a dit
34:49qu'au bout d'une semaine,
34:51si ça ne fait pas effet,
34:53c'est que ce n'est pas ça.
34:55Il faudra qu'on pousse.
34:57Au bout d'une semaine,
34:59rien ne s'est passé.
35:01Elle a joué parfaitement son rôle.
35:03Je la remercie.
35:05Elle dit qu'il faut creuser
35:07auprès d'un service
35:09d'hermato du CHU,
35:11en l'occurrence.
35:13Elle a fait le courrier.
35:15J'ai mis un temps de dingue
35:17à obtenir un rendez-vous pour ma fille
35:19qui continuait à prendre
35:21des antihistaminiques
35:23pour que ça ne bougeait pas.
35:25On a fini par être reçus
35:27au bout de deux mois en rendez-vous.
35:29Entre-temps, elle allait vraiment très mal.
35:31Nous l'avons emmenée aux urgences
35:33où on s'est fait jeter.
35:35Il y avait d'autres cas bien plus importants.
35:37Là, c'était n'importe quoi.
35:39Si elle gonflait,
35:41ce n'était certainement pas dû
35:43à quelque chose de grave.
35:45On nous a renvoyés dans le 22.
35:47On a fini par aller à ce rendez-vous d'hermato
35:49tout en patientant.
35:51On a été reçus par une interne
35:53qui a ausculté Rose,
35:55qui l'a vite fait,
35:57qui lui a posé des questions.
35:59Rose a dit
36:01qu'elle prenait des antihistaminiques
36:03depuis deux mois et demi
36:05et qu'il ne se passait rien.
36:09Pour moi,
36:11c'est quand même une allergie.
36:13On va quand même faire une prise de sang pour vérifier.
36:15Mais je vais quand même
36:17demander à ma chef de service.
36:19L'interne s'est déplacée dans le couloir
36:21pour aller voir sa chef de service.
36:23Elle a dit ce qu'elle pensait d'une diagnostic
36:25qu'elle avait fait et d'une auscultation de Rose.
36:27Elle est revenue et a dit
36:29que c'était confirmé.
36:31Triple dose d'antihistaminique
36:33et rendez-vous dans deux mois.
36:39Entre temps, on fait la prise de sang
36:41qui montre qu'il n'y a aucune allergie.
36:43Je renvoie les résultats
36:45de la prise de sang au secrétariat
36:47parce qu'on ne peut joindre personne en direct.
36:49Et je dis, est-ce qu'elle doit
36:51continuer à prendre des antihistaminiques
36:53malgré le fait qu'il n'y ait pas d'allergie ?
36:55Oui, vous avez rendez-vous dans deux mois
36:57donc arrêtez de vous impatienter.
36:59Rien ne s'est arrangé.
37:01Ma fille était de plus en plus malade.
37:03Elle avait beaucoup de mal à respirer.
37:05Un matin, elle m'a dit
37:07qu'elle allait mourir.
37:09Je n'arrive plus à respirer.
37:11On est parti aux urgences.
37:13J'ai quand même appelé le fameux secrétariat
37:15du service d'hermato
37:17en disant
37:19qu'on allait aux urgences
37:21et qu'il fallait
37:23qu'elle ne se fasse pas jeter.
37:25On y est arrivé.
37:27C'est le début d'un drame.
37:29On s'est aperçu à ce moment-là
37:31où elle a été enfin auscultée
37:33vraiment.
37:35On s'est aperçu qu'elle avait des veines
37:37au niveau du thorax qui ressortaient.
37:39Ce n'était pas normal.
37:41Finalement, il s'est avéré
37:43qu'après quelques radios
37:45bien placées,
37:47elle avait un cancer qui était
37:49très avancé
37:51et que les
37:53tumeurs compressaient
37:55la veine câble.
37:57C'est ce qui expliquait le fait
37:59qu'elle avait ce visage qui prit
38:01de volume, qu'elle s'essoufflait
38:03et qu'elle ne respirait plus.
38:09Par rapport aux autres auditeurs,
38:11ça n'a pas duré longtemps.
38:13En mi-septembre,
38:15elle a eu ses premiers malaises,
38:17ses premiers gonflements du visage.
38:19On n'a rien lâché
38:21pour consulter tout ce qu'on
38:23pouvait consulter.
38:25On est démunis quand les spécialistes
38:27nous disent que c'est une allergie.
38:29Vous la traitez pour allergie
38:31et vous trifflez les médicaments
38:33et pour autant, ça ne change rien.
38:35Ce n'est pas ça,
38:37c'est qu'il y a autre chose.
38:39Au final, on lui a diagnostiqué
38:41son cancer aux urgences
38:43fin novembre.
38:45En revanche,
38:47on a vu la différence,
38:49ils se sont vraiment affolés.
38:51C'est-à-dire qu'elle a été prise
38:53aux urgences un vendredi,
38:55le mardi, elle avait une biopsie
38:57et le jeudi, on avait les résultats de la biopsie.
38:59Là, il y avait vraiment
39:01une urgence vitale
39:03à faire
39:05diminuer ses tumeurs
39:07pour ne pas que l'épanchement cardiaque
39:09qu'elle subissait du fait
39:11de la prolifération
39:15de la tumeur...
39:17Comment va votre fille,
39:19Nathalie, Rose, aujourd'hui ?
39:21Rose,
39:23elle était passée
39:25pour parler de son cancer jeune
39:27avec vous.
39:29Entre temps,
39:31les traitements
39:33n'ont pas fonctionné comme attendu.
39:35On a eu beaucoup de coups dans la figure
39:37et beaucoup de moments
39:39très difficiles. Aujourd'hui, Rose,
39:41sans être allée en cours
39:43à part 15 jours en terminale,
39:45elle a eu son bac.
39:47Avec fonctions bien.
39:51Dès la famille, on avait réussi
39:53à lui faire remplir par cours sup.
39:55Elle a obtenu
39:57un BIT qu'elle voulait
39:59et aujourd'hui, elle est étudiante.
40:01On est entrés depuis le 12 décembre
40:03dans la phase de rémission.
40:05Tous les 3 mois, elle aura un contrôle.
40:07Le prochain est
40:09bientôt.
40:11Au bout d'un an, on pourra parler de guérison.
40:13Enfin,
40:15la rémission.
40:17On retrouve le sourire dans la famille
40:19de Nathalie et de Rose.
40:21Vous lui direz plein de choses
40:23de notre part.
40:25Qu'elle s'occupe
40:27de son DUT et qu'elle oublie un peu
40:29les émissions sur le cancer.
40:33Merci Nathalie.
40:35Et pardon à tous les autres
40:37que l'on n'a pas pu prendre.
40:39Steven, Christian, on aurait aimé le reprendre aussi.
40:41Il y a eu énormément
40:43d'appels pour témoigner sur ce sujet
40:45de l'errance médicale
40:47et on le comprend bien.
40:49On va parler dans un instant de fruits et légumes,
40:51de produits frais, même boucheries, poissonneries
40:53parce que figurez-vous que c'est les plus de 60 ans
40:55qui achètent l'essentiel
40:57des produits frais dans ce doux pays
40:59de France. Pourquoi ?
41:01Pourquoi les jeunes consommateurs
41:03ne les choisissent pas tout de suite ?
41:05Jusqu'à 14h.
41:07Agnès Bonfillon
41:09et Éric Brunet vous donnent la parole sur RTL.
41:13Agnès Bonfillon
41:15et Éric Brunet
41:17Les auditeurs ont la parole sur RTL.
41:19Il s'appelle Damien,
41:21il officie dans la régie d'RTL
41:23et c'est son anniversaire aujourd'hui.
41:25Je vais donc lui chanter une chanson,
41:27ça va être le moment le plus difficile de sa journée.
41:29C'est parti !
41:31Bon anniversaire Damien, mais veux les plus sincères
41:33Que ces quelques fleurs
41:35t'apportent le bonheur
41:37De l'année entière
41:39Te sois douce et légère
41:41À RTL Damien
41:43Et que l'an fini
41:45Nous soyons tous réunis
41:47Pour chanter encore
41:49Bon anniversaire
41:51Pour chanter encore
41:53Bon anniversaire
41:55Bravo !
41:57Bon anniversaire Damien !
41:59Il est là, il est discret derrière la grande vitre
42:01du studio d'RTL
42:03mais si cette émission marche aussi bien tous les jours
42:05c'est grâce à cet homme discret
42:07et beau !
42:09Il est pas mal Damien,
42:11franchement Agnès !
42:13Ah oui, c'est un très bel homme !
42:15Bon, est-ce que Damien mange des légumes
42:17et des produits frais ?
42:19Bien sûr Eric, j'adore ça, et des fruits aussi !
42:21Alors en revanche, c'est pas le cas de tous dans l'équipe
42:23j'ai envie de vous dire, à nos côtés
42:25l'équipe des standardistes, Eric, c'est chouette ça !
42:27Tiens, on va commencer avec Enzo
42:29qui est avec nous, on l'a demandé
42:31Enzo, il vous accueille au Standard au 3210
42:33pour entrer dans le studio, Enzo, toi
42:35on se tutoie dans la vraie vie
42:37Toi, tu ne...
42:39tu te fais jamais de petits plats
42:41à partir de produits frais ?
42:43Non, malheureusement, c'est la commande
42:45je commande beaucoup trop
42:47à manger, du coup j'oublie de cuisiner
42:49mais je devrais plus !
42:51Et dans les commandes, est-ce qu'il y a des produits frais ?
42:53Ça dépend, j'essaye, sur une commande sur 6
42:55je vais mettre un produit frais dedans pour m'avoir bonne conscience
42:57C'est quoi un produit frais dans une commande ?
42:59Oula, je vais prendre, je sais pas moi
43:01Par exemple, est-ce que c'est frais ?
43:03Ah oui d'accord, j'aime pas du tout sur la salade
43:05Enzo, qu'est-ce que tu vas ou tu as mangé à midi ?
43:07Comme tu fais le Standard, je sais pas à quelle heure tu manges
43:09Là, un sandwich au thon
43:11A midi, t'as mangé un sandwich ?
43:13T'as été dans une boulangerie et demandé un sandwich ?
43:15Pour monter les répondeurs
43:17Pour monter les messages que nous recevons
43:19Et hier, même chose ?
43:21Oula, hier, sûrement
43:23Un sandwich, voilà
43:25Tous les jours, tu te fais des sandwiches ?
43:27Quasiment, malheureusement
43:29J'ai une équipe avec Victor
43:31Qui lui, se cuisine des petits plats
43:33Moi, je prends du temps
43:35Je prends même beaucoup de plaisir à cuisiner mes repas
43:37Quotidiens
43:39Vraiment tous les repas
43:41Et pour question de cohérence
43:43Et aussi parce que j'aime cuisiner
43:45Je fais des Tupperware à l'avance
43:47Pour mes repas du midi
43:49On peut faire des petites commandes peut-être ?
43:51Non mais attendez, dans le bureau
43:53Hier, les shows de Bruxelles, merci
43:55Ah bah oui, mais bon, ça n'a pas que des avantages
43:57Ça fait partie des aléas
43:59Mais non, non
44:01Moi, c'est gustativement que c'est important
44:03Vous avez tous les deux moins de 30 ans
44:05Et c'est assez rare
44:07Non, ce que fait Enzo, c'est très courant
44:09Mais ce que fait Victor
44:11Le roi du standard, c'est pas fréquent
44:13Chez les jeunes
44:15En tout cas, ça va pas du tout avec l'étude
44:17Dont on parle sur les produits frais
44:19Les produits frais, ce serait une question d'âge
44:21En fait, les plus de 60 ans
44:23Achètent le plus
44:25Chez le boucher, le poissonnier, le fromager
44:27Les produits frais
44:29C'est eux qui font vivre ce secteur
44:31Les plus de 60 ans, nous avons Marilène avec nous
44:33Bonjour Marilène
44:35Oui, bonjour
44:37Est-ce que vous dites que
44:39Cette étude dit vrai
44:41Dans le sens où il n'y a que
44:43La plupart des plus de 60 ans
44:45Qui cuisinent les produits frais
44:47Non, pas du tout, je suis pas du tout d'accord
44:49Avec l'étude
44:51Qu'est-ce que vous faites déjà Marilène ?
44:53Je vends des fruits
44:55Ah ben voilà !
44:57Vous êtes bien placée pour le savoir
44:59Alors vos clients, c'est des seniors ou des juniors ?
45:01Alors je
45:03La semaine, je vous dirais que
45:05La semaine, les marchés de semaine
45:07C'est quand même une clientèle
45:09Un petit peu avancée dans l'âge
45:11Des retraités, les marchés du mercredi, du vendredi
45:13Par contre le week-end
45:15Nous avons de plus en plus de trentenaires
45:17Qui veulent manger des bons produits
45:19Qui ne vont pas
45:21Que dans les grandes surfaces
45:23Et ils achètent des fruits, des légumes
45:25Ils viennent avec leurs enfants
45:27Non, non, la clientèle
45:29Ça ne correspond pas du tout à ce que je viens d'entendre
45:31Et toi Enzo, ça fait combien de temps
45:33Que tu n'as pas été au marché chercher
45:35Des navets tiens
45:37Je voudrais des jolis navets s'il vous plaît madame
45:39Des navets, je ne sais pas, je ne suis pas fan
45:41Mais des huîtres avec ma mère
45:43Ça fait deux ans que tu n'es pas allé sur un marché
45:45Ça fait deux ans que tu n'es pas allé sur un marché
45:47Moi je ne suis jamais allé sur un marché de moi-même
45:49Jamais de ma vie
45:51Tu sais à quoi ça ressemble un navet
45:53Quand même ouais
45:55Attention s'il vous plaît
45:57Si je peux me permettre
45:59S'il n'y avait que les gens d'un certain âge
46:01Qui allaient au marché, quand on est plus âgés
46:03Nous n'avons plus les enfants
46:05Quand on a plus de 60 ans, dans ces cas-là
46:07Les commerces ne tourneraient plus du tout
46:09Avec le troisième âge qui va acheter
46:11Qui mange moins de viande
46:13Heureusement
46:15Mais non, non
46:17C'est carrément faux
46:19Les gens vont au marché
46:21Même le mercredi, il y a des nourrices qui viennent avec les enfants
46:23Ils viennent acheter, des gens qui ne travaillent pas le mercredi
46:25Non, non
46:27Marie-Hélène
46:29Je vous interromps
46:31Marie-Hélène
46:33Parce que je voudrais faire tourner la parole
46:35Il y a une Marie-Hélène qui vient d'arriver
46:37Ma chère Marie-Hélène, bonjour
46:39Bonjour
46:41Bonjour Marie-Hélène
46:43Moi je partage tout à fait
46:45Le point de vue de Marie-Hélène
46:47Oui
46:49Voilà, ça m'a étonnée
46:51Quand vous avez évoqué cette étude ce matin
46:53C'est la raison pour laquelle
46:55J'ai déposé un message
46:57D'accord
46:59Vous trouvez qu'il y a des jeunes
47:01Qui sont soucieux d'acheter
47:03Des produits frais
47:05Vous en voyez, vous en connaissez autour de vous
47:07Oui, alors j'en connais
47:09Des très proches
47:11Mais là c'est peut-être un petit peu
47:13La façon de vivre
47:15Que j'ai pu transmettre
47:17Parce que ma fille
47:19Fait le marché, elle cuisine beaucoup
47:21Et j'ai dans mes petites filles
47:23Genre deux qui cuisinent aussi beaucoup
47:25Alors moi je travaillais
47:27J'avais deux enfants
47:29Le marché c'était souvent le samedi
47:31Ou le dimanche matin
47:33Et on est allé
47:35Toujours faire le marché
47:37Et ensuite quand vous revenez du marché
47:39Avec vos bons produits
47:41Vous les consommez ou vous les cuisinez
47:43Pour plus tard dans la semaine
47:45Voilà, je faisais un petit peu comme votre
47:47Petit collègue dans le 2RTL
47:49Qui fait ses tupeurs comme ça
47:51La semaine
47:53J'évacuais au moins
47:55Tout l'aspect
47:57Nourriture de la famille, tout était prêt
47:59On n'avait pas à se soucier
48:01De ce qu'on allait consommer le soir
48:03Puisque le midi on était au travail
48:05Ou les enfants au lycée ou à l'école
48:07Voilà
48:09J'ai un énorme problème
48:11J'adore manger mais j'aime pas cuisiner
48:13C'est terrible
48:15On dit toujours que les gens qui aiment manger
48:17Adorent cuisiner mais c'est pas mon cas
48:19Moi j'aime pas trop cuisiner
48:21Il y a des tâches ménagères que je fais sans rechigner
48:23Mais cuisiner ça me...
48:25Ecoutez c'est pas grave
48:27Je crois qu'il y a d'autres problèmes
48:29C'est pas très très grave