Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Mardi 15 avril 2025, Morandini Live numéro 1637 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct à la une.
00:00:13Tout d'abord, cette information de dernière minute qui vient tout juste de nous parvenir.
00:00:17Plusieurs prisons françaises ont été visées cette nuit par des tirs et des incendies
00:00:22et même des tirs de Kalashnikov à Toulon.
00:00:25D'autres prisons ont été visées par des incendies.
00:00:27La liste s'allonge à l'instant puisqu'on parle de Marseille, de la prison de Nanterre,
00:00:32de la prison de Villepinte, de la prison d'Aix-en-Provence et de la prison de Luyne.
00:00:37Et on apprend également à l'instant que le ministre de la Justice Gérald Darmanin
00:00:41va se rendre à Toulon cet après-midi pour apporter son soutien aux agents qui ont été ainsi attaqués.
00:00:48On y revient longuement, bien évidemment, dès le début de cette émission avec nos équipes
00:00:52qui sont mobilisées pour vous amener un maximum d'informations sur ces attaques
00:00:56qui se sont produites cette nuit et qu'on vient tout juste d'apprendre.
00:01:00Autre direct.
00:01:01Nous partons tout de suite en direct avenue de Ségur à Paris.
00:01:04Vous voyez la salle dans laquelle le Premier ministre François Bayrou
00:01:07organise une conférence de presse sur les finances publiques
00:01:09en présence de plusieurs ministres et parlementaires.
00:01:12Ce sera à 11h en direct sur CNews dans Morandini Live.
00:01:15Avec beaucoup de questions.
00:01:17Va-t-on payer plus d'impôts qui va être impactés ?
00:01:19Les retraités vont-ils se faire plumer ?
00:01:22Les règles vont-elles changer pour les chômeurs ?
00:01:24François Bayrou va-t-il annoncer la rigueur ?
00:01:26On espère des réponses en direct sur CNews à partir de 11h.
00:01:30D'ici là également dans l'actualité, ce rebondissement dans l'enlèvement d'Agathe dans la Vienne
00:01:36car on ne parle plus désormais de disparition mais d'enlèvement et de séquestration.
00:01:41De très gros moyens sont à nouveau déployés depuis ce matin.
00:01:44Les dernières infos avec nos envoyés spéciaux.
00:01:46Au cœur de ce bois autour de Vivonne, les recherches sont méticuleuses.
00:01:53Ce lundi, une centaine de gendarmes et des équipes cynophiles se sont mobilisés.
00:01:57Un travail pointilleux dans un secteur de 3 km²
00:02:00pour ratisser les lieux susceptibles d'avoir été empruntés par la joggeuse de 28 ans.
00:02:05Plusieurs pistes ont été explorées à partir des marquages effectués par les chiens.
00:02:09L'enquête, ouverte pour disparition inquiétante, a pris un nouveau tournant
00:02:13et est désormais menée par un juge d'instruction pour enlèvement et séquestration.
00:02:18Le parquet de Poitiers précise, les moyens mis en œuvre vont être renforcés
00:02:21pour accélérer les investigations techniques, les auditions, les perquisitions
00:02:26ainsi que les analyses ADN et numériques.
00:02:28Depuis jeudi, les gendarmes ont été épaulés par des militaires, des sapeurs-pompiers,
00:02:33des plongeurs, des agents de la protection civile et des membres du club sportif d'Agathe.
00:02:37L'appel à témoins lancé vendredi a permis de recevoir près d'une centaine de signalements.
00:02:43A Paris, cette fois, le choc dans cette stalle de sport
00:02:46quand on a appris qu'une employée est morte et un client a été gravement blessé
00:02:49par ce qui semble être une fuite d'azote dans une salle de cryothérapie.
00:02:53D'importants moyens de secours ont été rapidement déployés sur place.
00:02:58Le drame est survenu vers 18h20 ce lundi, boulevard Voltaire.
00:03:02Une employée de la salle de sport On Air, née en 1996, est décédée.
00:03:07Une cliente, née en 1991, a quant à elle été hospitalisée, son pronostic vital engagé.
00:03:14Trois autres personnes ont été prises en charge en urgence relative
00:03:16après avoir prodigué des soins aux deux victimes.
00:03:20Il y a le Samy qui s'est positionné là, sur l'entrée de l'impasse.
00:03:23Et les gens ont commencé à sortir de la salle.
00:03:25Franchement, c'est dramatique. Je suis encore choqué.
00:03:28Une fuite d'azote de la cabine de cryothérapie serait à l'origine de leur intoxication.
00:03:34L'azote étant inodore et pouvant provoquer une diminution de l'oxygène dans l'air.
00:03:39Utilisée pour la récupération musculaire des sportifs,
00:03:42la cryothérapie consiste à exposer une personne pendant 2 à 3 minutes
00:03:46à une température de moins 110 degrés.
00:03:49La cabine impliquée aurait fait l'objet d'une réparation ce lundi.
00:03:52Et puis cette question directe, vont-ils nous pourrir notre pont du 8 mai ?
00:03:57Alors désolé de le dire aussi directement, mais c'est sans aucun doute ce que nous pensons tous.
00:04:01Alors que plusieurs syndicats de la SNCF annoncent une grève,
00:04:04comme par hasard pour cette semaine du 8 mai,
00:04:06que beaucoup attendent avec impatience comme un îlot de repos.
00:04:09Mais les syndicats, eux, veulent s'en servir à la SNCF.
00:04:12Et tant pis pour les voyageurs.
00:04:14Partir en train en mai, le temps d'un week-end prolongé,
00:04:17risque d'être difficile pour les usagers franciliens.
00:04:20La CGT Cheminot, première organisation syndicale de la SNCF,
00:04:24a appelé à une grève à compter du 5 mai.
00:04:27Le syndicat Sudrail avait déjà appelé à une grève des contrôleurs
00:04:30pour les 9, 10 et 11 mai, en plein pont du 8 mai.
00:04:33Une semaine noire pour les usagers, injuste selon ce spécialiste.
00:04:36Le bras de fer entre les syndicats et la direction,
00:04:39c'est pas aux passagers de trinqués.
00:04:41Ce que les syndicats n'ont pas compris,
00:04:43c'est que quand ils font une grève qui est impopulaire,
00:04:45ils n'obtiennent pas grand-chose.
00:04:47Ce qu'ils pourraient faire, les syndicats, c'est de dire
00:04:49« Il n'est pas normal que l'Etat prenne 1,5 milliard d'euros de bénéfices
00:04:53à la SNCF pour le remettre dans le budget général.
00:04:56Si les syndicats disaient ça, les Français seraient avec eux. »
00:05:00Des grèves conjointes pour les conducteurs de trains et les contrôleurs.
00:05:03La CGT demande pour les contrôleurs
00:05:05une revalorisation de la prime de travail de 100 euros.
00:05:08Le syndicat réclame également pour les conducteurs
00:05:11une réouverture des négociations de la prime traction.
00:05:13Et puis sachez que ce matin,
00:05:15les audiences radio ont été révélées.
00:05:17Ces audiences sont sans doute les plus importantes
00:05:18car elles sont sur une très longue période
00:05:21et les prochaines ne seront publiées qu'après le 15 juillet.
00:05:23Donc il sera trop tard à ce moment-là
00:05:24pour recruter et mettre en place des grilles de rentrée.
00:05:27Ce jour marque donc le point de départ des recrutements
00:05:29et du mercato radio pour la saison prochaine.
00:05:31Les grandes tendances, on commence avec les généralistes.
00:05:34Vous voyez France Inter
00:05:35qui reste sans surprise la première radio de France
00:05:38et elle est stable sur un an.
00:05:40RTL poursuit sa baisse
00:05:41même si elle est à la deuxième place
00:05:43et elle passe sous les 9 points.
00:05:45France Info est troisième en hausse sur un an
00:05:47gagnant environ 150 000 auditeurs.
00:05:50RMC a du mal à relever la tête
00:05:52car elle perd à nouveau plusieurs dizaines
00:05:54de milliers d'auditeurs sur un an.
00:05:56Et Europe 1, Europe 1 va bien.
00:05:57Europe 1 qui poursuit sa progression sur un an.
00:05:59La radio bleue, écoutez bien,
00:06:01a gagné 250 000 auditeurs
00:06:03et se retrouve au plus haut depuis 4 ans.
00:06:06Et puis il faut noter les mauvais résultats
00:06:08du service public pour France 2.
00:06:10C'est la seule radio au service public qui va mal.
00:06:12France Bleu qui s'appelle désormais ici.
00:06:14Vous la voyez tout au bout du classement
00:06:15avec 4,2.
00:06:17C'est une radio qui s'effondre.
00:06:19Du côté des musicales, rien ne va plus
00:06:21car elles sont toutes en recul.
00:06:22Même énergie qui sur un an baisse.
00:06:25Énergie était avant, vous vous en souvenez.
00:06:27Première radio de France il y a quelques années.
00:06:29Elle est désormais battue par Inter,
00:06:31par RTL et par Info.
00:06:33Voilà donc ce qu'on pouvait dire sur ces audiences.
00:06:34Vous découvrez le reste.
00:06:36Dans un instant, donc page spéciale sur ces prisons
00:06:38qui ont été attaquées cette nuit.
00:06:40On l'a appris il y a quelques secondes seulement.
00:06:42On a des infos, on a des images à vous donner.
00:06:44Tout de suite, les tops et les flops d'audience d'hier soir
00:06:46avec Mister Audience.
00:06:47Ayas Kévin, va-t'en.
00:06:48Hier soir, France 2 est arrivé petit leader
00:06:53avec le lancement de sa nouvelle série
00:06:55La Rebelle, les aventures de la jeune George Sand
00:06:58qui a rassemblé 3,3 millions de téléspectateurs.
00:07:01La 2 est alonnée par TF1
00:07:02qui diffusait le film Astérix aux Jeux Olympiques.
00:07:05Sur M6, mariée au premier regard
00:07:07fait un million de moins que TF1
00:07:09mais est stable à 2,1 millions de téléspectateurs
00:07:10et suivie de près par France 3
00:07:12et le film Les Vieux Fourneaux 2,
00:07:14bon pour l'asile.
00:07:15Les autres chaînes ne dépassent pas
00:07:17les 900 000 téléspectateurs
00:07:18avec Star Wars épisode 7,
00:07:20Le Réveil de la Force.
00:07:21TMC est à 816 000
00:07:23suivi du magazine de France 5 sur le front
00:07:25et du film Le Flic de Beverly Hills 3
00:07:27diffusé sur W9.
00:07:28Mister Audience vous dit à demain.
00:07:31Allez, je vous présente mes invités
00:07:32qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:07:34Alexandre Nicolique, bonjour.
00:07:35Bonjour.
00:07:35Merci d'être avec nous, député européen
00:07:37à porte-parole du Rassemblement National.
00:07:39Alexandre Touzé, bonjour.
00:07:40Maire Les Républicains de Saint-Yon,
00:07:41vice-président du département de l'Essonne
00:07:43en charge de la sécurité.
00:07:45Karim Baloum, bonjour.
00:07:46Merci d'être avec nous,
00:07:47directeur de la publication de Rupture.
00:07:49Et puis Kevin Bossuet, bonjour.
00:07:51Bonjour Jean-Marc.
00:07:51Professeur d'histoire,
00:07:52merci également d'être avec nous.
00:07:54On commence donc par cette information
00:07:55qu'on a apprise il y a quelques instants.
00:07:56Plusieurs prisons ont été attaquées cette nuit.
00:07:59On va regarder d'ailleurs
00:07:59les premières images qui nous parviennent.
00:08:01Ce sont des images qui nous parviennent
00:08:03depuis Toulon.
00:08:04C'est la prison de Toulon
00:08:05qui a été attaquée.
00:08:06Vous voyez des impacts de balles
00:08:09qui ont été laissés sur cette prison.
00:08:12Et ce qui est étonnant,
00:08:13vous l'avez compris,
00:08:14c'est que ce n'est pas la seule prison
00:08:15qui a été attaquée cette nuit.
00:08:17On est en direct avec Tanguy Hamon,
00:08:18journaliste police-justice de CNews.
00:08:20Tanguy, depuis quelques instants,
00:08:22vous êtes en train de récupérer
00:08:23toutes les infos à travers la France
00:08:24que l'on a sur ces prisons
00:08:26qui ont été attaquées.
00:08:27Que pouvez-vous nous dire ?
00:08:29Oui, bonjour Jean-Marc.
00:08:30Ces attaques ont commencé
00:08:31dès la nuit de dimanche à lundi
00:08:33à un jeun avec sept véhicules incendiés
00:08:36sur le parking de l'école
00:08:37d'administration pénitentiaire.
00:08:39Puis ces attaques ont pris
00:08:40encore plus d'ampleur cette nuit.
00:08:42À Valence,
00:08:43deux véhicules du personnel
00:08:44ont été brûlés
00:08:45avec des tags inscrits au sol,
00:08:48des tags des DPF
00:08:49pour droit des prisonniers français.
00:08:52Il s'agit donc d'une revendication
00:08:54dans la prison de Aix-Louine.
00:08:56Deux véhicules des ÉRIS.
00:08:57Les ÉRIS, ce sont ces équipes
00:08:59d'intervention dans les prisons
00:09:00qui ont été incendiées
00:09:01ainsi qu'un tir de chevrotine
00:09:03et le portail de l'établissement
00:09:05qui a été brûlé.
00:09:06L'établissement de Villepinte,
00:09:08trois véhicules incendiés
00:09:09sur le parking.
00:09:11À Toulon, vous venez d'en parler,
00:09:12vous montrez les images.
00:09:13Des tirs de Kalachnikov
00:09:15ont été tirés
00:09:17contre le portail de l'établissement.
00:09:19Et un autre point assez inquiétant,
00:09:21à Marseille,
00:09:22il y a également eu un incendie
00:09:24dans une résidence HLM
00:09:25qui est connue pour héberger
00:09:27des agents pénitentiaires.
00:09:29Ils s'en sont pris donc directement
00:09:31aux agents pénitentiaires
00:09:33sur leur lieu de vie.
00:09:35Neuf véhicules ont été tagués
00:09:36des DPF, je le rappelle,
00:09:37pour droit des prisonniers français.
00:09:40Un véhicule a été brûlé.
00:09:42Une source proche du dossier
00:09:43nous a indiqué
00:09:44que ces attaques
00:09:46sont coordonnées.
00:09:46Ta coordonnée est très sérieuse
00:09:49avec ce que vous nous indiquez
00:09:50puisqu'il y a également
00:09:51le personnel,
00:09:51vous venez de nous l'annoncer,
00:09:53du personnel pénitentiaire
00:09:54a été pris pour cible.
00:09:55On sera dans un instant
00:09:56avec un syndicat pénitentiaire.
00:09:57Merci beaucoup Tanguy.
00:09:58On vous retrouvera un peu plus tard.
00:09:59Vous continuez à recruter
00:10:00et à accumuler des informations
00:10:03sur ce sujet,
00:10:04Alexandre Nicolique.
00:10:05C'est assez sérieux
00:10:06ce qui s'est passé cette nuit
00:10:07parce que j'étais en train
00:10:09de faire le point
00:10:09sur les prisons
00:10:10qui ont été attaquées.
00:10:12Il y a donc Toulon
00:10:13dans le Var,
00:10:14Aix-en-Provence,
00:10:15Marseille, Valence,
00:10:17Nîmes, Luyne,
00:10:18Villepinte et Nanterre.
00:10:20Oui, on ne sait pas vraiment
00:10:21qu'il y a ce groupe
00:10:22qui a l'air de revendiquer.
00:10:24On peut craindre
00:10:25qu'il s'agit de groupes
00:10:27liés au narcotrafic quand même
00:10:28parce que pour avoir
00:10:29une telle puissance de frappe,
00:10:31c'est l'inquiétude qu'on peut avoir
00:10:33et ça nous rappelle
00:10:34ce que certains juges
00:10:35avaient pu dire récemment
00:10:37en disant qu'on est en train
00:10:37de perdre la guerre,
00:10:38notamment avec des risques
00:10:40de corruption par exemple,
00:10:41des risques de violence
00:10:42avec une réponse
00:10:45que l'on n'a pas encore
00:10:46aujourd'hui
00:10:46et ça touche déjà
00:10:48d'autres pays européens.
00:10:49Je pense évidemment
00:10:50aux Pays-Bas
00:10:51et à la Belgique
00:10:52où il y a eu des journalistes
00:10:53qui ont été tués,
00:10:54des témoins
00:10:54qui ont été tués
00:10:56où l'État n'arrive plus
00:10:57à faire face
00:10:58ce qui fait dire aujourd'hui
00:10:59que c'est quasi un narco-État
00:11:00parce qu'il y a une influence
00:11:01même politique.
00:11:02Donc face à ça,
00:11:03il va falloir qu'on s'arme
00:11:04évidemment.
00:11:06Encore une fois,
00:11:06il faut rester prudent
00:11:07mais s'il s'agit
00:11:08au regard de ce qu'on peut avoir
00:11:10comme impression
00:11:10au regard de la puissance de frappe,
00:11:11il va falloir qu'on ait
00:11:12une réponse à la fois
00:11:14contre le blanchiment d'argent,
00:11:16une réponse
00:11:17sur des condamnations
00:11:19évidemment très fermes
00:11:20et puis il va falloir
00:11:21qu'on s'en prenne
00:11:21aux pays d'origine.
00:11:22Vous savez,
00:11:23c'est beaucoup lié
00:11:24à la cocaïne.
00:11:24La cocaïne,
00:11:25ça vient de trois pays.
00:11:26La Bolivie,
00:11:27le Pérou
00:11:27et la Colombie.
00:11:30Il n'est pas possible
00:11:31aujourd'hui
00:11:31qu'on ne mette pas plus
00:11:32la pression
00:11:32sur la production locale
00:11:34sur ces trois pays.
00:11:35Quand je vois récemment
00:11:35qu'on signe un accord
00:11:36sur le Mercosur
00:11:37avec la Bolivie notamment
00:11:38et qu'il va accélérer
00:11:39les importations,
00:11:39on peut évidemment
00:11:40être inquiet
00:11:41sur également
00:11:42l'importation de cocaïne
00:11:43qui peut être liée à ça.
00:11:44Mais ce qui est très étonnant
00:11:45en fait,
00:11:45c'est le nombre
00:11:46de prisons
00:11:47qui ont été ciblées
00:11:48et c'est ça.
00:11:50Nos confrères du Parisien
00:11:52évoquent une autre hypothèse.
00:11:53Ils parlent de groupe
00:11:54d'ultra-gauche
00:11:54et donc en fait
00:11:56pour l'instant
00:11:57il y a ces deux hypothèses
00:11:58c'est soit narcotrafic
00:11:59soit ultra-gauche
00:11:59parce que le Parisien dit
00:12:00certains sites anarchistes
00:12:01avaient diffusé des appels
00:12:02à s'en prendre aux prisons
00:12:03vus comme un symbole
00:12:05d'oppression de l'État.
00:12:06Donc on est un peu
00:12:07sur les deux hypothèses
00:12:08alors qu'il est
00:12:09et on n'en choisit pas une
00:12:10on attend les enquêteurs.
00:12:11Bien sûr, tout à fait.
00:12:12Non mais vous avez raison.
00:12:13Karim.
00:12:13En fait, quand on s'attaque
00:12:14à l'institution judiciaire
00:12:17on s'attaque
00:12:17à des fonctionnaires
00:12:18on sème la terreur.
00:12:20Et quand on sème la terreur
00:12:21c'est quoi ?
00:12:22C'est le terrorisme.
00:12:23Ce sont des actes
00:12:24il faut les qualifier
00:12:25d'actes terroristes
00:12:26parce qu'ils voulaient
00:12:27tuer des gens
00:12:27avec des kalachnikovs.
00:12:30Donc il faut le dire
00:12:31que c'est l'extrême
00:12:31je n'ai pas les éléments
00:12:32d'information
00:12:33pour dire
00:12:34c'est l'extrême gauche
00:12:35ou ce sont des trafiquants
00:12:38c'est la République
00:12:41qui est attaquée.
00:12:42C'est l'institution
00:12:43de la République.
00:12:45Quand la République
00:12:46est attaquée
00:12:46il faut reposter.
00:12:48C'est pas
00:12:48on s'en fout
00:12:49du projet économique
00:12:51qui vient du Pérou
00:12:52ou du Chili.
00:12:53Aujourd'hui
00:12:53des voyous en France
00:12:54s'attaquent à la République
00:12:55ils veulent semer la terreur
00:12:57et l'État
00:12:58doit répondre
00:12:59d'une manière
00:13:00forte
00:13:01que ces personnes
00:13:02devraient être arrêtées
00:13:03et si c'est des anarchistes
00:13:04ou des gauchistes
00:13:05je n'ai aucune idée
00:13:06et doit être
00:13:07non seulement
00:13:07si c'est des organisations
00:13:08doivent être dissoutes
00:13:09le deuxième point
00:13:10doit être arrêté
00:13:11et le troisième point
00:13:12il faut nommer les choses
00:13:14les trafiquants de drogue
00:13:16les islamistes
00:13:17l'ultra gauche
00:13:19déclarent la guerre
00:13:20à la République
00:13:20et la République
00:13:21doit assumer
00:13:22qu'on est en guerre
00:13:23il faut répondre.
00:13:24A l'instant
00:13:24un tweet
00:13:26de Gérald Darmanin
00:13:27qui réagit
00:13:28et qui
00:13:28je vous lis ce tweet
00:13:29des établissements pénitentiaires
00:13:31font l'objet
00:13:32de tentatives
00:13:32d'intimidation
00:13:33allant de l'incendie
00:13:34de véhicules
00:13:35à des tirs d'armes
00:13:36automatiques
00:13:37je me rends sur place
00:13:38à Toulon
00:13:39pour soutenir
00:13:40les agents concernés
00:13:41la République est confrontée
00:13:42au narcotrafic
00:13:43et prend des mesures
00:13:43qui vont déranger
00:13:44profondément
00:13:45les réseaux criminels
00:13:46donc c'est a priori
00:13:47le narcotrafic
00:13:48qui semble l'hypothèse
00:13:49citée par Gérald Darmanin
00:13:50la République
00:13:51la République est défiée
00:13:53et saura être ferme
00:13:54et courageuse
00:13:55il est dans ce que vous avez dit
00:13:56Karim Maloum
00:13:57on est avec Seiya Barotte
00:13:58également journaliste
00:13:59police-justice
00:14:00de CNews
00:14:00Seiya
00:14:01il semble assez certain
00:14:03en tout cas
00:14:03quels que soient les gens
00:14:04qui sont à l'origine
00:14:05de ces faits-là
00:14:05c'est une réaction
00:14:06aux récentes décisions
00:14:08et aux récents propos
00:14:08de Gérald Darmanin
00:14:09Oui Jean-Marc
00:14:12il y a une source
00:14:12proche de l'enquête
00:14:13nous l'a confirmée
00:14:13on voit
00:14:14Gérald Darmanin
00:14:15qui dans un délai
00:14:17très court
00:14:17a pris de nombreuses
00:14:19dispositions
00:14:20a mis en place
00:14:20de nombreuses actions
00:14:22pour lutter contre
00:14:23le crime organisé
00:14:24et puis
00:14:24il y a ces ripostes
00:14:26ces représailles
00:14:27qui concernent
00:14:28plusieurs établissements
00:14:29plusieurs centres pénitentiaires
00:14:31alors
00:14:32on nous parle même
00:14:33d'une gradation
00:14:34de la violence
00:14:35puisque cela a commencé
00:14:36avec les incendies
00:14:37ensuite
00:14:38ces tirs à Toulon
00:14:39mais quelle est la suite
00:14:40est-ce qu'on va devoir aussi
00:14:41attendre le décès
00:14:43d'un nouvel agent pénitentiaire
00:14:45que va-t-il se passer
00:14:46on a vu quand même
00:14:47que
00:14:47l'école
00:14:48nationale
00:14:49de l'administration pénitentiaire
00:14:51a été touchée
00:14:51c'est un vrai symbole
00:14:52il n'existe en France
00:14:54qu'une seule école
00:14:55pour former ses agents
00:14:57et elle a été touchée
00:14:59on a vraiment
00:15:01on assiste
00:15:02à une riposte
00:15:03et à des représailles
00:15:04concernant la politique
00:15:06et les actions
00:15:06qui sont menées
00:15:07par le ministère
00:15:07de la justice
00:15:08c'est vrai que
00:15:09là on a un ministre
00:15:10qui agit
00:15:11qui passe à l'action
00:15:12avec un calendrier
00:15:13qui est donné
00:15:15des précisions
00:15:16avec cette échéance
00:15:17du 31 juillet
00:15:18concernant
00:15:18l'ouverture
00:15:19de la prison
00:15:20de haute sécurité
00:15:21à Vendin-le-Vieille
00:15:21et encore là
00:15:22il y a des actes
00:15:24qui sont à déplorer
00:15:27mais il y a tous ceux
00:15:28qui ont pu être évités
00:15:29on nous parle aussi
00:15:29de repérage
00:15:30de certaines caméras
00:15:31qui avaient été placées
00:15:33devant la prison
00:15:33de Vendin-le-Vieille
00:15:34ou encore de Condé-sur-Sarthe
00:15:35alors est-ce que ça va être
00:15:36que le début
00:15:37et il s'agit
00:15:38de mode d'intimidation
00:15:39ou de mise sous pression
00:15:40en tout cas
00:15:41Gérald Darmanin
00:15:42va se rendre sur place
00:15:43il va nous donner
00:15:44des précisions
00:15:45notamment sur
00:15:46l'origine de ces actes
00:15:47est-ce qu'il y a eu
00:15:48peut-être déjà
00:15:49des interpellations
00:15:50on espère
00:15:50qu'il y aura
00:15:52de la lumière
00:15:53sur ces faits
00:15:55ces événements
00:15:56qui vont une nouvelle fois
00:15:57toucher
00:15:58le milieu de l'administration
00:15:59pénitentiaire
00:16:00on avait des agents
00:16:00qui étaient très motivés
00:16:02pour s'engager
00:16:03dans la lutte
00:16:04contre la criminalité
00:16:05on espère
00:16:05que cela ne veut pas
00:16:06les dissuader
00:16:07de s'engager
00:16:08dans cette lutte
00:16:08qui ne fait que commencer
00:16:09Merci beaucoup
00:16:10Célia
00:16:11on vous retrouvera également
00:16:11un peu plus tard
00:16:12vous continuez à recueillir
00:16:13des informations
00:16:14et des détails
00:16:14puisque cette information
00:16:16nous est parvenue
00:16:16il y a un petit quart d'heure
00:16:18environ
00:16:18vous voyez également
00:16:19le tweet
00:16:19de Gérald Darmanin
00:16:21dont je vous parlais
00:16:21Gérald Darmanin
00:16:22qui se rend sur place
00:16:23qui part à Toulon
00:16:24immédiatement
00:16:25pour aller soutenir les agents
00:16:26parce que là-bas
00:16:27ce sont quand même
00:16:27des tirs d'armes automatiques
00:16:28qui ont été réalisés
00:16:31Alexandre Touzé
00:16:32vous êtes en plus
00:16:33responsable
00:16:34de la sécurité
00:16:35pour le département
00:16:36de l'Essonne
00:16:37c'est glaçant quand même
00:16:38de voir
00:16:39qu'il y a une organisation
00:16:40qui est capable
00:16:41d'intervenir dans plusieurs points
00:16:42en France
00:16:42quasiment au même moment
00:16:44de façon synchronisée
00:16:46pour dire à l'Etat
00:16:47puisque c'est un peu
00:16:48le message qui est envoyé
00:16:49pour dire à l'Etat
00:16:50attention
00:16:50on a du pouvoir
00:16:52on a des armes
00:16:53et on peut agir
00:16:54Moi j'aurais déjà
00:16:55à avoir une pensée
00:16:56pour les gardes en prison
00:16:57parce que comme les policiers
00:16:58c'est ceux qui sont en face
00:17:00et c'est ceux qui prennent
00:17:01pour des salaires
00:17:02qui ne sont pas très élevés
00:17:03on va dire les choses
00:17:03ça me surprend pas
00:17:07je pense qu'aujourd'hui
00:17:08le narcotrafic
00:17:09si c'est le narcotrafic
00:17:10on ne sait pas
00:17:11il y a tellement
00:17:12de millions
00:17:13autour de ce sujet là
00:17:15je pense qu'on est au début
00:17:16on aura des choses
00:17:18bien plus violentes
00:17:19on voit
00:17:20il y a déjà eu
00:17:21des enlèvements
00:17:22des menaces
00:17:23dans les ports
00:17:24déjà au Havre
00:17:26je pense
00:17:27effectivement
00:17:28en Belgique
00:17:29aux Pays-Bas
00:17:29des menaces
00:17:30d'enlèvements
00:17:31de la famille royale
00:17:32du ministère de la justice
00:17:33donc on est au début
00:17:35et je pense que
00:17:35c'est un tel business
00:17:37qu'on est vraiment
00:17:39au début de la violence
00:17:39si c'est ça
00:17:41si c'est
00:17:42l'extrême gauche
00:17:43je pense qu'on paye aussi
00:17:45un certain
00:17:47un laisser aller
00:17:49je pense
00:17:50à
00:17:50Sainte-Soligne
00:17:51où on a laissé faire
00:17:52je pense
00:17:53où on a donné raison
00:17:54aux casseurs
00:17:55quelque part
00:17:56et on regarde
00:17:58sur les 20 dernières années
00:17:58on a tendance
00:18:00dans notre pays
00:18:00à donner
00:18:01non pas raison
00:18:02au suffrage universel
00:18:03au référendum
00:18:05mais à donner raison
00:18:06à ceux
00:18:06qui cassent
00:18:07le plus
00:18:08voilà
00:18:08mais vraiment
00:18:09sur le narcotrafic
00:18:10je pense que si c'est ça
00:18:11on est vraiment
00:18:12qu'au début
00:18:13on va avoir
00:18:13les problèmes de corruption
00:18:14des menaces
00:18:15sur les enfants
00:18:16des fonctionnaires
00:18:17ce qui était déjà le cas
00:18:19sur les dockers
00:18:20au Havre
00:18:20je pense a priori
00:18:22vous voyez on hésitait un peu
00:18:23au début de l'émission
00:18:24parce qu'il y avait plusieurs pistes
00:18:25là à partir du moment
00:18:25où le ministre s'exprime
00:18:26en ciblant directement
00:18:28le narcotrafic
00:18:28je pense qu'il a des éléments
00:18:29et qu'il ne s'amuse pas
00:18:31à énoncer
00:18:32le narcotrafic comme ça
00:18:33donc je pense que c'est la piste
00:18:34aujourd'hui en tout cas
00:18:35qui est largement privilégiée
00:18:37par les enquêteurs
00:18:39Kevin Bossuet
00:18:39moi je reste
00:18:40alors vous me dites tous
00:18:41c'est normal
00:18:42enfin pas c'est normal
00:18:43mais en tout cas
00:18:44on pouvait s'y attendre
00:18:44on pouvait s'y attendre
00:18:45pardon
00:18:45on pouvait s'y attendre
00:18:46moi je reste glacé quand même
00:18:48je reste glacé
00:18:49par voir qu'il y a autant
00:18:50encore une fois
00:18:50moi c'est le nombre
00:18:51qui m'impressionne
00:18:52c'est le nombre
00:18:52d'établissements Kevin
00:18:53je suis d'accord avec vous
00:18:54c'est extrêmement grave
00:18:55c'est une attaque coordonnée
00:18:57contre l'état français
00:18:59c'est les fondements même
00:19:00de notre république
00:19:01qui sont évidemment attaqués
00:19:03et moi je me mets
00:19:04à la place des français
00:19:04on est dans un pays
00:19:05où finalement l'insécurité
00:19:07s'est répandue partout
00:19:08même dans nos prisons
00:19:10enfin vous vous rendez compte
00:19:11des attaques
00:19:11à la Kalachnikov
00:19:13où on s'en prend
00:19:13notamment aux agents pénitentiaires
00:19:15et vous avez tout à fait raison
00:19:16de leur rendre hommage
00:19:16moi j'ai une pensée
00:19:17pour ces deux agents pénitentiaires
00:19:19qui sont morts
00:19:20à la suite de la cavale
00:19:21de Mohamed Hamra
00:19:23et en plus ça pose la question
00:19:25en effet de la surpopulation carcérale
00:19:27parce que comment voulez-vous
00:19:28que les français acceptent
00:19:29que le construisent des prisons
00:19:30près de chez eux
00:19:31quand ces prisons sont ainsi
00:19:33attaqués
00:19:33on l'a vu récemment
00:19:35notamment à Marseille
00:19:36avec l'extension des Beaumettes
00:19:37où les habitants sont terrorisés
00:19:39à l'idée qu'on puisse
00:19:40construire ces prisons
00:19:41en tout cas
00:19:41c'est extrêmement grave
00:19:42ce qui se passe aujourd'hui
00:19:44dans notre pays
00:19:45c'est-à-dire
00:19:45on a même des trafiquants de grope
00:19:46qui font des conférences de presse
00:19:48on l'a vu notamment à Marseille
00:19:49pour contrer l'État
00:19:51on a un narco-État
00:19:53qui est en train de s'installer
00:19:54face à un État républicain
00:19:56qui n'a pas pris la mesure
00:19:58et la hauteur
00:19:59de ce qu'il fallait faire
00:20:00pour lutter contre cela
00:20:01même si on a un formidable
00:20:02ministre de la justice
00:20:03qui construit des prisons
00:20:04de haute sécurité
00:20:05et il faut saluer
00:20:06M. Darmanin
00:20:07pour cette initiative
00:20:08– Effectivement
00:20:08on est en direct avec Edicide
00:20:10délégué syndicat SGP
00:20:11police FO de la zone Marseille
00:20:12bonjour Edicide
00:20:13merci beaucoup
00:20:13d'être en direct avec nous
00:20:15est-ce que vous avez vous
00:20:16des informations
00:20:17sur ce qui s'est passé
00:20:18dans le sud
00:20:18puisque vous couvrez
00:20:19la zone sud
00:20:20nous on a su
00:20:22que les prisons
00:20:23de Toulon
00:20:24Aix-en-Provence
00:20:24et Marseille a priori
00:20:26avaient fait l'objet d'attaques
00:20:27– Alors là
00:20:29il est bien sûr
00:20:30beaucoup trop tôt
00:20:30pour parler effectivement
00:20:31de l'enquête
00:20:32parce qu'il y a des éléments
00:20:33effectivement
00:20:33que nous devons confirmer
00:20:34et vérifier
00:20:35ce qui est certain
00:20:36c'est que c'est une attaque
00:20:37d'ampleur
00:20:37malheureusement
00:20:38nous ne sommes pas étonnés
00:20:40effectivement
00:20:40de ce type d'attaque
00:20:42parce que je vous rappellerai
00:20:43qu'il y a quelques mois de ça
00:20:43à la prison des Beaumet
00:20:45on a eu effectivement
00:20:46des signes avant-coureurs
00:20:48on a eu une directrice de prison
00:20:48qui a dû être exfiltrée
00:20:50vous vous rendez compte
00:20:50quand même
00:20:51le signal très fort
00:20:52qui a été envoyé
00:20:52de victoire quelque part
00:20:54d'un narcotrafiquant
00:20:55et un agent pénitentiaire
00:20:56qui a dû être exfiltré
00:20:57parce qu'ils avaient osé
00:20:57effectivement
00:20:58faire respecter le droit
00:20:59à l'intérieur même
00:21:00des prisons
00:21:01je m'inquiète
00:21:02parce qu'aujourd'hui
00:21:03on a Beaumet 3
00:21:05Beaumet 3
00:21:05c'est 750 détenus
00:21:06qui vont être encore rajoutés
00:21:08à la surpopulation carcérale
00:21:10qu'il y a aujourd'hui
00:21:12à la prison de Beaumet
00:21:13à Marseille
00:21:13qui vont rajouter
00:21:14effectivement
00:21:14de la présence sur place
00:21:16je me demande
00:21:16effectivement
00:21:17où on va aller
00:21:17comment on va faire
00:21:18donc aujourd'hui
00:21:19il y a un véritable enjeu national
00:21:20face à ces tentatives
00:21:22de prise de pouvoir
00:21:22des narcotrafiquants en France
00:21:23qui sont en voie
00:21:24on peut le dire
00:21:25de cartélisation
00:21:26pour pouvoir réussir
00:21:27à faire des opérations
00:21:28de telle ampleur
00:21:28Dans votre zone
00:21:30il y a le centre pénitentiaire
00:21:31de Toulon
00:21:32et c'est là visiblement
00:21:33où les choses les plus graves
00:21:34se sont déroulées
00:21:34puisqu'on parle
00:21:35de tirs d'armes automatiques
00:21:37Oui on a eu
00:21:39des tirs d'armes automatiques
00:21:40mais comme on a eu
00:21:41effectivement
00:21:41des gardiens de prison
00:21:42qui ont été
00:21:43quelque part menacés
00:21:44comme on a eu
00:21:45des dégradations
00:21:45aux abords
00:21:46de certains résidents
00:21:47comme on a eu
00:21:48un grand nombre
00:21:48effectivement d'incidents
00:21:49il va falloir
00:21:49qu'on prenne le temps
00:21:50de regarder cette façon exhaustive
00:21:51que nous prenions le temps
00:21:53effectivement
00:21:53de pouvoir trouver
00:21:54des traces et indices
00:21:55ça c'est mes collègues
00:21:56de la police scientifique
00:21:57qui vont ainsi atteler
00:21:58que nous fassions
00:21:59effectivement des enquêtes
00:21:59sur des personnes
00:22:01sur qu'on avait
00:22:02potentiellement de doute
00:22:03voir si les services
00:22:04de renseignement
00:22:04et les services
00:22:05d'investigation
00:22:05que la PJ
00:22:06sur les personnes
00:22:08qui filogent
00:22:08depuis des mois et des mois
00:22:09n'avaient pas
00:22:10potentiellement
00:22:11effectivement
00:22:11des ramifications
00:22:12dans cette affaire-là
00:22:13ce qui est certain
00:22:14c'est qu'on a franchi un cap
00:22:15mais nous cessons
00:22:16de le dire
00:22:16depuis quelques années
00:22:18il faut un plan
00:22:18Marshall contre la lutte
00:22:19contre le narcotrafic
00:22:20en France
00:22:21sinon nous ne ferons
00:22:22que du rapistolage
00:22:23à un moment donné
00:22:24il faut se donner
00:22:24les moyens
00:22:25comme disait Churchill
00:22:26il y a la volonté
00:22:26il y a un chemin
00:22:27donc si on a la volonté
00:22:28financière en l'occurrence
00:22:29pécuniaire et humaine
00:22:30nous arriverons
00:22:31à éjubiler
00:22:31pour tout cela
00:22:32mais il va falloir se donner
00:22:34les véritables moyens
00:22:34et il va falloir arrêter
00:22:36de faire croire aux français
00:22:36que la sécurité
00:22:37c'est un pan de leur vie
00:22:41sur lequel on peut faire
00:22:42les économies
00:22:42c'est impossible
00:22:43le seul problème
00:22:44et d'ici
00:22:45c'est qu'on a le sentiment
00:22:46quand même
00:22:47que ces narcotrafiquants
00:22:49prennent de plus en plus
00:22:49confiance en eux
00:22:50c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:22:52se dire
00:22:52on va attaquer des prisons
00:22:53on va faire une action
00:22:54coordonnée
00:22:55c'est-à-dire qu'ils ont
00:22:56confiance en eux
00:22:57est-ce qu'on est assez dur
00:22:58contre eux
00:22:58est-ce qu'on tape assez
00:22:59parce que c'est vrai
00:23:00qu'on nous parle sans arrêt
00:23:01d'opérations IXL
00:23:02puis XXL
00:23:03qui sont faites
00:23:04contre le narcotrafic
00:23:06mais dans le même temps
00:23:08on a l'impression
00:23:08que les narcotrafiquants
00:23:09se renforcent aussi
00:23:10Oui effectivement
00:23:12il faut une réponse
00:23:13en amont et en aval
00:23:14les opérations
00:23:14de place nette
00:23:15et les opérations
00:23:15d'interpellation
00:23:16et de mise en garde à vue
00:23:18effectivement des individus
00:23:19sont une réponse
00:23:20mais la réponse la plus pérenne
00:23:21c'est la réponse pénale
00:23:21aujourd'hui il y a une loi
00:23:23qui est en train d'arriver
00:23:24effectivement
00:23:24qui a été votée
00:23:25il y a quelque temps
00:23:25à l'Assemblée nationale
00:23:26pour la lutte
00:23:27contre les narcotrafiquants
00:23:28il va falloir travailler
00:23:29sur un autre pan
00:23:30qui n'a pas encore été
00:23:30développé aujourd'hui
00:23:31malheureusement
00:23:32qui est ce qu'on appelle
00:23:33les saisies attributions
00:23:34c'est-à-dire confisquer
00:23:35les biens de façon
00:23:35beaucoup plus fluide
00:23:36et beaucoup plus facile
00:23:36contre les narcotrafiquants
00:23:38c'est impossible
00:23:39et inaudible
00:23:40effectivement
00:23:40de laisser des biens
00:23:42en quantité
00:23:43à ces narcotrafiquants
00:23:45parce qu'aujourd'hui
00:23:46la loi ne permet pas
00:23:47effectivement
00:23:47de saisir ces biens
00:23:48il va falloir s'inspirer
00:23:49de ce qui se passe
00:23:50de l'autre côté des Alpes
00:23:50en l'occurrence en Italie
00:23:51où l'État italien
00:23:53par des opérations
00:23:54même propres
00:23:55par effectivement
00:23:55des opérations nationales
00:23:56ont réussi à jubiler
00:23:57l'emprise de la Tangueta
00:23:59qui est une mafia
00:24:00dont les ramifications
00:24:01sont uniquement familiales
00:24:02sur lequel il y avait
00:24:02peu de repentis
00:24:03donc il y a des exemples
00:24:04il y en a
00:24:05avec des pays
00:24:05qu'on a mis l'or que nous
00:24:06il va falloir qu'on se donne
00:24:07les moyens structurels
00:24:08de répondre à cela
00:24:08et pour cela
00:24:09il va falloir qu'on travaille
00:24:10sur aussi
00:24:11je le rappelle
00:24:12taper au portefeuille
00:24:13des narcotrafiquants
00:24:14car ça évitera
00:24:15à toutes les petites mains
00:24:16du réseau
00:24:16à vouloir effectivement
00:24:17monter dans le réseau
00:24:19à éviter de susciter
00:24:21ils voient effectivement
00:24:22pour 3, 4, 5 ans de prison
00:24:24le gain financier
00:24:26qu'ils ont pu engendrer
00:24:28effectivement
00:24:28ça suscite
00:24:29quoi qu'on en dise
00:24:30des vocations
00:24:30Merci beaucoup Edicide
00:24:31Merci d'avoir réagi
00:24:32à chaud Edicide
00:24:33et les dégués
00:24:33syndicats GP Police
00:24:34Info Zone Marseille
00:24:35Karim et puis Alexandre
00:24:36En fait quand on essaye
00:24:38de s'aimer à la terreur
00:24:38on a un triple objectif
00:24:39à atteindre
00:24:40le premier c'est
00:24:41d'intimider les policiers
00:24:42eux-mêmes déjà
00:24:43qui les arrêtent
00:24:44deux
00:24:44intimider aussi
00:24:46les juges
00:24:47qui les condamnent
00:24:47et intimider aussi
00:24:49les agents
00:24:50qui les surveillent
00:24:51dans les prisons
00:24:52c'est ce que j'appelle
00:24:54moi la terreur
00:24:55on arrive à un stade
00:24:57aujourd'hui
00:24:57les délinquants
00:24:58ont pris le pouvoir
00:24:58dans ce pays
00:24:59depuis une trentaine d'années
00:25:00déjà
00:25:00c'est pas quelque chose
00:25:01de nouveau
00:25:01ça tombe pas du ciel
00:25:03le laxisme de l'Etat
00:25:04qui date depuis
00:25:05plusieurs années
00:25:05fait qu'aujourd'hui
00:25:06ils sont très puissants
00:25:07mais je veux faire
00:25:08je veux donner
00:25:09un point de vue à part
00:25:10je pense
00:25:11dans tous ces quartiers
00:25:12il y a des jonctions
00:25:13d'intérêts
00:25:14entre des groupes
00:25:15qui détestent la république
00:25:16ce n'est pas que
00:25:18les trafiquants de drogue
00:25:19j'ouvre une parenthèse
00:25:21on retrouve aussi
00:25:22dans ces trafics
00:25:23j'en ai enquêté
00:25:23on trouve aussi
00:25:24des islamistes
00:25:25on trouve aussi
00:25:26des gens
00:25:27des trafiquants
00:25:29même d'esclaves
00:25:30donc des trafics
00:25:31d'organes
00:25:31on trouve beaucoup
00:25:32en fait
00:25:33on a
00:25:33en face en France
00:25:35je pense
00:25:35on n'a pas une analyse
00:25:36bien détaillée
00:25:36de voir ces jonctions
00:25:37d'intérêts
00:25:38entre les trafiquants
00:25:39de drogue
00:25:39oui
00:25:40les petites frappes
00:25:41les petits voyages
00:25:42dans les quartiers
00:25:42l'esclavisme
00:25:43c'est qui est utile
00:25:44parce qu'il tire de l'argent
00:25:46de ces trafiquants
00:25:47parce qu'il ramasse
00:25:48des millions aussi
00:25:49parce qu'il faut
00:25:49les montrer des droits
00:25:50d'argent qui est utile ensuite
00:25:51je voudrais vous donner
00:25:53cette information également
00:25:54qui nous parvient à l'instant
00:25:55c'est Bruno Rotaillot
00:25:56qui annonce un renforcement
00:25:57de la sécurité
00:25:58des prisons
00:25:59Bruno Rotaillot
00:26:00qui vient de tweeter
00:26:01qui dit
00:26:02cette nuit
00:26:02plusieurs attaques inacceptables
00:26:03ont eu lieu
00:26:04j'ai donné cette nuit
00:26:05instruction au préfet
00:26:07aux côtés des services
00:26:07de police et de gendarmerie
00:26:09de renforcer
00:26:10sans délai
00:26:10la protection des agents
00:26:12et des établissements
00:26:13Bruno Rotaillot
00:26:14qui soutient bien évidemment
00:26:15les agents
00:26:15et qui indique
00:26:16la réponse de l'état
00:26:17devrait être implacable
00:26:18ceux qui s'en prennent
00:26:19aux prisons
00:26:19et aux agents
00:26:20en vocation
00:26:21à être enfermés
00:26:22dans ces prisons
00:26:23et surveillés
00:26:23par ces agents
00:26:24Alexandard
00:26:25non je voulais compléter
00:26:26ce qui avait été dit
00:26:27justement sur l'occupation
00:26:28des places de prison
00:26:28mais si on expulse
00:26:29déjà les 25%
00:26:30de délinquants étrangers
00:26:32qui aujourd'hui
00:26:32occupent nos prisons
00:26:33ça libérerait déjà
00:26:34des places de prison
00:26:34et vous avez cité
00:26:35monsieur Darmanin
00:26:36monsieur Bossuet
00:26:36en exemple
00:26:37je vais juste quand même rappeler
00:26:38qu'en 2021
00:26:39monsieur Darmanin
00:26:41avait promis
00:26:41qu'il y aurait 100%
00:26:42de QTF respecté
00:26:43et que ça serait efficace
00:26:44dès l'année suivante
00:26:45il y a eu 6%
00:26:46de QTF respecté
00:26:47l'année suivante
00:26:47quand il était ministre
00:26:48de l'intérieur
00:26:48il a dit qu'il allait
00:26:50vraiment mener
00:26:51une grande guerre
00:26:51contre le trafic
00:26:52de cannabis
00:26:53dans les quartiers
00:26:54on n'a jamais eu
00:26:55un trafic de cannabis
00:26:56aussi important
00:26:57je suis désolé
00:26:57les bilans ça compte
00:26:58quand même
00:26:58et effectivement
00:26:59pour essayer
00:27:01de limiter
00:27:02cette délinquance
00:27:03qui prospère
00:27:03vous l'avez dit
00:27:03parce qu'il y a aussi
00:27:04le trafic d'êtres humains
00:27:05le trafic sur la prostitution
00:27:06notamment dans les quartiers
00:27:07a considérablement augmenté
00:27:08les trafics qui sont multiples
00:27:09il va falloir
00:27:10qu'il y ait des condamnations
00:27:11dès évidemment
00:27:11le premier acte
00:27:13il va falloir
00:27:13qu'évidemment
00:27:14on supprime
00:27:14les allocations familiales
00:27:15pour les familles
00:27:16de délinquants
00:27:17pour pas qu'à 12, 13 ans
00:27:1814 ans
00:27:18on rentre dans la délinquance
00:27:20parce qu'il s'agit
00:27:21aujourd'hui
00:27:21d'une normalisation
00:27:22dans certains endroits
00:27:23de la rentrée
00:27:24dans la délinquance
00:27:25parce que ça paie
00:27:26et qu'il n'y a pas
00:27:27de sanctions appropriées
00:27:28derrière
00:27:28c'est tout un système
00:27:29qu'il faut revoir
00:27:30en termes de condamnations
00:27:31alors on va donner la parole
00:27:32au personnel pénitentiaire
00:27:33je vous signale
00:27:33qu'en même temps
00:27:34alors il y a beaucoup
00:27:34d'actualités ce matin
00:27:35on surveille également
00:27:36ce qui se passe du côté
00:27:36de François Bayrou
00:27:37sur le budget
00:27:38et dès qu'il prend la parole
00:27:38bien évidemment
00:27:39on vous le donnera
00:27:40mais la priorité pour l'instant
00:27:42c'est bien évidemment
00:27:42ces prisons attaquées
00:27:43on est avec
00:27:44Gessy Zagary
00:27:45délégué régional FO Justice
00:27:46à Marseille
00:27:47bonjour
00:27:48merci beaucoup
00:27:49d'être en direct avec nous
00:27:50je suppose que l'émotion
00:27:51est forte chez vous
00:27:52en particulier
00:27:52sur ces attaques
00:27:53qui ont visé
00:27:54non seulement les établissements
00:27:55mais également
00:27:56certains de vos collègues
00:27:57oui l'émotion
00:27:58est vraiment très forte
00:27:59nous sommes stupéfaits
00:28:01de cette coordination
00:28:02de ces attaques
00:28:02contre l'institution
00:28:04contre notre administration
00:28:05et comme j'ai entendu
00:28:06lors de votre interview là
00:28:07et je suis d'accord
00:28:09il faut une réponse immédiate
00:28:10et surtout
00:28:11que la justice
00:28:13soit intransigeante
00:28:14envers les agresseurs
00:28:15est-ce que c'est une surprise
00:28:16pour vous ce type d'attaque ?
00:28:18alors c'est une première
00:28:19qu'il y ait une coordination
00:28:21d'autant d'attaques
00:28:21d'établissements pénitentiaires
00:28:23c'est vraiment une première
00:28:24l'administration pénitentiaire
00:28:25ces derniers mois
00:28:26n'arrête pas de passer
00:28:27des paliers
00:28:28des caps
00:28:28celui-ci
00:28:29le ministère de la justice
00:28:32doit être très réactif
00:28:33le ministère de l'intérieur
00:28:34également
00:28:35on doit être réactif
00:28:36on doit protéger les agents
00:28:37on doit protéger
00:28:38l'établissement
00:28:39nous sommes ici
00:28:39pour faire respecter
00:28:41les décisions de justice
00:28:42et pas pour se faire attaquer
00:28:43par des délinquants
00:28:43et des criminels
00:28:44quelle est la solution
00:28:45pour vous
00:28:46pour lutter
00:28:46contre ce type d'attaque
00:28:47parce que c'est compliqué
00:28:48de protéger
00:28:49le personnel pénitentiaire
00:28:50on sait qu'il y a
00:28:51un problème de recrutement
00:28:52on sait qu'il va falloir
00:28:53de plus en plus
00:28:53de personnel pénitentiaire
00:28:54ça va être compliqué
00:28:55de convaincre aujourd'hui
00:28:56le personnel pénitentiaire
00:28:57de venir travailler
00:28:58dans ces conditions
00:28:58nous faisons effectivement
00:29:01un métier qui est déjà difficile
00:29:03les salaires
00:29:03excusez-moi
00:29:04j'ai oublié un élément clé
00:29:05un élément clé
00:29:06qui est important pour vous
00:29:07mais je ne l'ai pas cité
00:29:08c'est les salaires
00:29:09qui sont loin
00:29:10loin d'être des bons salaires
00:29:13alors concernant les salaires
00:29:14bon c'est pas le sujet
00:29:15mais nous sommes en pleine
00:29:17sur une réforme
00:29:18que nous avons obtenue
00:29:19et qui fait que
00:29:19les salaires ont augmenté
00:29:21donc pour cela c'est fait
00:29:23mais moi je parle
00:29:24de la sécurité
00:29:25au niveau de la sécurité
00:29:26effectivement il faut que
00:29:26là il faut que les enquêteurs
00:29:28soient vraiment rapides
00:29:29et intransigeants
00:29:30afin de sécuriser
00:29:31les domaines pénitentiaires
00:29:32mais surtout afin de protéger
00:29:34les personnels pénitentiaires
00:29:36vous êtes à Marseille
00:29:37vous allez peut-être
00:29:38me confirmer cette info
00:29:39qui m'arrive à l'instant
00:29:40qui me dit qu'à Marseille
00:29:42devant l'immeuble
00:29:42à un immeuble
00:29:43où vivent justement
00:29:44des surveillants pénitentiaires
00:29:45neuf véhicules auraient été tagués
00:29:47et un véhicule aurait été brûlé
00:29:49alors non je ne suis pas
00:29:51sur Marseille
00:29:51je suis sur Borgo
00:29:52en Corse
00:29:53et je ne suis pas
00:29:54au courant de cette information
00:29:55mais elle va s'avérer
00:29:56sûrement malheureusement
00:29:57ça fera la sixième attaque
00:29:59contre les personnels pénitentiaires
00:30:01ce qui est inadmissible
00:30:02et intolérable
00:30:03effectivement
00:30:03alors je voudrais juste
00:30:04puisque je voudrais vous donner
00:30:06les informations recueillies
00:30:07par le service police-justice
00:30:08de CNews
00:30:09parce qu'elles sont impressionnantes
00:30:10et vous allez sans doute réagir
00:30:11donc ça a commencé
00:30:12dans la nuit de dimanche
00:30:13à lundi à Agen
00:30:13avec l'école
00:30:14de l'administration pénitentiaire
00:30:16où il y a eu
00:30:16sept véhicules brûlés
00:30:17et puis cette nuit
00:30:18à Valence
00:30:19alors selon nos informations
00:30:20il y a eu deux véhicules brûlés
00:30:22et des tags
00:30:22à Nîmes
00:30:23il y a eu un véhicule brûlé
00:30:24à Villepinte
00:30:25il y a eu trois véhicules brûlés
00:30:27à Aix-Louines
00:30:27il y a eu deux véhicules
00:30:29qui ont été brûlés
00:30:30à Toulon
00:30:31au Rafale de Kalachnikov
00:30:32et à Marseille
00:30:33donc je vous le disais
00:30:34devant cet immeuble
00:30:34neuf véhicules tagués
00:30:35et un brûlé
00:30:37quand on a cette liste
00:30:39effectivement
00:30:40c'est très impressionnant
00:30:41il y a aussi
00:30:44le Nîmes
00:30:44qui a été impacté
00:30:45avec des véhicules brûlés
00:30:46et le portail
00:30:48de la base
00:30:48de l'équipe
00:30:50de régional
00:30:50d'intervention de sécurité
00:30:51de Marseille
00:30:51qui a été incendié
00:30:52qui est sur le domaine
00:30:54pénitentiaire d'Aix-Louines
00:30:54et qui a aussi reçu
00:30:55un coup de chevrotine
00:30:56donc vous voyez
00:30:57la liste s'allonge encore
00:30:59malheureusement
00:31:00et là il faut vraiment
00:31:01que la justice
00:31:03soit rapide
00:31:03et efficace
00:31:04Merci beaucoup
00:31:05merci d'avoir réagi
00:31:06à chaud également
00:31:07à cette information
00:31:08merci d'avoir été
00:31:08en direct avec nous
00:31:10Alexandre Touzet
00:31:10on voit la liste
00:31:12qui s'allonge
00:31:12au fur et à mesure
00:31:13que les minutes passent
00:31:14on a de plus en plus
00:31:14d'informations
00:31:15sur ces attaques coordonnées
00:31:16qui se sont déroulées
00:31:17cette nuit
00:31:17on voit que le gouvernement
00:31:18est mobilisé
00:31:19il y a eu un tweet
00:31:19de Bruno Rotaillot
00:31:20il y a eu un tweet
00:31:21de Gérald Darmanin
00:31:22la sécurité qui va être
00:31:23renforcée autour
00:31:24des établissements
00:31:24pénitentiaires
00:31:25le gouvernement prend ça
00:31:26avec raison
00:31:27très au sérieux
00:31:28oui et puis
00:31:29mais on va pas réduire
00:31:30le problème
00:31:31enfin on va pas résoudre
00:31:32le problème
00:31:32en 5 minutes
00:31:33on voit que les produits
00:31:35inondent la France
00:31:36on a une baisse
00:31:37du coût de la cocaïne
00:31:38en France
00:31:39depuis 10 ans
00:31:40qui est phénoménale
00:31:42et on a un pays
00:31:43qui consomme énormément
00:31:44et on voit bien
00:31:45qu'il faut avoir
00:31:47un vrai plan
00:31:47il y a à la fois
00:31:49l'aspect santé
00:31:50qui peut traiter
00:31:51qu'est-ce qu'on fait
00:31:52des junkies
00:31:53près du périph'
00:31:54est-ce qu'on laisse
00:31:55les choses traîner
00:31:55ou est-ce qu'à un moment
00:31:57on pose des injonctions
00:31:58de soins
00:31:58c'est la question
00:31:59internationale
00:32:01c'est la question
00:32:01de la justice
00:32:01c'est la question
00:32:02de la sécurité
00:32:02il faut vraiment
00:32:03quelque chose
00:32:04de massif
00:32:05mais on réduira pas
00:32:05le sujet
00:32:06il y a des quartiers
00:32:06qui vivent avec ça
00:32:07il faut le dire
00:32:08je vous interromps
00:32:09parce que François Bayrou
00:32:10prend la parole
00:32:10et on en reparlera
00:32:11bien évidemment
00:32:11juste après
00:32:12François Bayrou
00:32:12donc sur le budget
00:32:13en direct sur CNews
00:32:14c'est de cette seule
00:32:18confrontation
00:32:19que pourront naître
00:32:20les orientations
00:32:21d'avenir
00:32:21pour le pays
00:32:22je ne m'étendrai pas
00:32:25sur le labyrinthe
00:32:26des difficultés politiques
00:32:28le jour de la formation
00:32:30du gouvernement
00:32:30le 23 décembre
00:32:31il y a à peine
00:32:32trois mois et demi
00:32:33nous n'avions pas
00:32:35de majorité
00:32:35le gouvernement
00:32:36de Michel Barnier
00:32:37avait été renversé
00:32:39nous n'avions pas
00:32:40de budget
00:32:41pour l'action publique
00:32:42nous avions encore
00:32:44moins de budget
00:32:44pour l'action sociale
00:32:45et 84%
00:32:48des français
00:32:49jugeaient
00:32:49que le gouvernement
00:32:50ne passerait pas
00:32:51le mois
00:32:51nous avions
00:32:53devant nous
00:32:54un parcours
00:32:54d'obstacles
00:32:55sans précédent
00:32:56chacune
00:32:57des forces politiques
00:32:59présentant
00:32:59ces lignes rouges
00:33:01comme autant
00:33:02de menaces
00:33:03braquées
00:33:03sur toutes
00:33:04avancées
00:33:05nous avons dû
00:33:07en cinq semaines
00:33:08surmonter
00:33:09six motions
00:33:10de censure
00:33:10pour parvenir
00:33:12à faire adopter
00:33:13les deux budgets
00:33:14vitaux
00:33:15pour notre action
00:33:16pour la capacité
00:33:17de la France
00:33:17pour notre crédibilité
00:33:19comme nation
00:33:20et comme état
00:33:21nous avons ensuite
00:33:23fait adopter
00:33:24des textes
00:33:25importants
00:33:26comme la loi
00:33:27d'orientation
00:33:27agricole
00:33:28la loi
00:33:30d'urgence
00:33:30pour Mayotte
00:33:31la loi
00:33:32sur le narcotrafic
00:33:33en tout
00:33:3421 textes
00:33:35différents
00:33:36mais
00:33:38pendant
00:33:38ces quelques
00:33:39semaines
00:33:39l'ouragan
00:33:41en marche
00:33:42sur la planète
00:33:42depuis
00:33:43le 24 février
00:33:442022
00:33:45date de
00:33:47l'agression
00:33:47contre l'Ukraine
00:33:49indépendante
00:33:49et souveraine
00:33:50de la Russie
00:33:52de Vladimir Poutine
00:33:53l'une des armées
00:33:55les plus puissantes
00:33:56de la planète
00:33:56cet ouragan
00:33:58s'est dramatiquement
00:33:59aggravé
00:34:00la guerre
00:34:01ne s'est pas calmée
00:34:02les exactions
00:34:04ont continué
00:34:05la mort
00:34:06a frappé
00:34:07des milliers
00:34:08de civils
00:34:09et de militaires
00:34:10supplémentaires
00:34:11à ces confins
00:34:13orientaux
00:34:14l'Europe
00:34:15se sent menacée
00:34:16dans son intégrité
00:34:17mais surtout
00:34:19comme si la guerre
00:34:20ne suffisait pas
00:34:21un tsunami
00:34:22de déstabilisation
00:34:24est venu
00:34:24chambouler la planète
00:34:25ce tsunami
00:34:26est d'abord
00:34:27stratégique
00:34:27le monde
00:34:29ébahi
00:34:30a vécu
00:34:31en direct
00:34:31un renversement
00:34:33des alliances
00:34:34que nul
00:34:35ne pouvait
00:34:35imaginer
00:34:36c'était comme
00:34:38dans une série
00:34:39télévisée
00:34:39en direct
00:34:40du bureau
00:34:41ovale
00:34:41de la maison
00:34:42blanche
00:34:42le président
00:34:44des Etats-Unis
00:34:44a intimé
00:34:46l'ordre
00:34:46à son allié
00:34:47agressé
00:34:47le président
00:34:48ukrainien
00:34:49Volodymyr Zelensky
00:34:51d'avoir
00:34:52à se rendre
00:34:53sans délai
00:34:54aux exigences
00:34:55de son agresseur
00:34:56c'est-à-dire
00:34:57à renoncer
00:34:58à la liberté
00:34:59et à la souveraineté
00:35:00de son pays
00:35:01sous la menace
00:35:02de se voir privé
00:35:03de toute aide
00:35:04militaire
00:35:05abandon
00:35:06et intimidation
00:35:08entre alliés
00:35:09les Etats-Unis
00:35:12étaient jusqu'à ce jour
00:35:13le pays pivot
00:35:14de l'alliance
00:35:15des nations libres
00:35:16il était
00:35:18le pays
00:35:19qui accueille
00:35:20sur son sol
00:35:21le siège
00:35:22des Nations Unies
00:35:23était la première
00:35:25économie du monde
00:35:27membre essentiel
00:35:29du conseil
00:35:30de sécurité
00:35:30garant du droit
00:35:32entre les nations
00:35:33et que cette nation
00:35:35et cette puissance
00:35:36un des socles
00:35:38de l'ordre mondial
00:35:39puisse en un instant
00:35:41passer du côté
00:35:42des agresseurs
00:35:43alors pour le monde
00:35:45qu'on disait libre
00:35:46c'est un coup de théâtre
00:35:49un coup de semence
00:35:51qui ruine
00:35:52notre vision
00:35:53fondamentale
00:35:54du monde
00:35:54jusque là
00:35:57l'Occident
00:35:58au sens
00:35:59le plus large
00:36:00du terme
00:36:01le continent européen
00:36:03et le continent américain
00:36:04du Canada
00:36:07a de grands plans
00:36:08à de grands pans
00:36:09de l'Amérique latine
00:36:10et leurs alliés
00:36:12en Asie
00:36:13le Japon
00:36:13la Corée du Sud
00:36:14tous
00:36:15aussi différents
00:36:17qu'ils puissent être
00:36:18étaient réunis
00:36:20autour de l'idée
00:36:21fondatrice
00:36:21des libertés
00:36:23et du droit
00:36:23et à leur tête
00:36:25croyaient-ils
00:36:26marchaient
00:36:27les Etats-Unis
00:36:28d'Amérique
00:36:28c'est cette vision
00:36:30du monde
00:36:31qui s'est trouvée
00:36:32ruinée en un instant
00:36:33dans l'espace
00:36:34de quelques semaines
00:36:35à peine
00:36:36et comme si cela
00:36:37ne suffisait pas
00:36:38ce tremblement
00:36:40de terre
00:36:41suivi de
00:36:41tant de dégâts
00:36:43géopolitiques
00:36:44et moraux
00:36:45s'est doublé
00:36:46d'une réplique
00:36:47de terrible puissance
00:36:49celle-là
00:36:50dans le domaine
00:36:51de l'économie
00:36:52des échanges
00:36:53et du commerce
00:36:54le président
00:36:55des Etats-Unis
00:36:56a déclenché
00:36:57un cyclone
00:36:57dont les conséquences
00:36:59ne cesseront pas
00:37:00de si tôt
00:37:01en donnant
00:37:03le signal
00:37:03de départ
00:37:04d'une guerre
00:37:05commerciale
00:37:07planétaire
00:37:08sans avertissement
00:37:10du jour au lendemain
00:37:11frappant
00:37:12d'inimaginables
00:37:13droits de douane
00:37:14d'abord
00:37:15ses concurrents
00:37:17chinois
00:37:18et très vite
00:37:19ses plus proches
00:37:20alliés
00:37:20les obligeant
00:37:22à des mesures
00:37:23de rétorsion
00:37:24en elles-mêmes
00:37:24dangereuses
00:37:25avant
00:37:26que se multiplient
00:37:28les volte-faces
00:37:28imprévisibles
00:37:29les allers
00:37:30et les retours
00:37:31se cyclone
00:37:32en quelques jours
00:37:33à jeter à bas
00:37:34le cadre même
00:37:35les fondations
00:37:36et la charpente
00:37:37de notre vie
00:37:38économique mondiale
00:37:39les conséquences
00:37:41de cet épisode
00:37:42seront nécessairement
00:37:43de long terme
00:37:44car
00:37:45comme vous le savez
00:37:47l'économie fonctionne
00:37:48sur deux principes
00:37:49tous les deux atteints
00:37:50par la décision
00:37:51du président
00:37:52des Etats-Unis
00:37:53la confiance
00:37:55dans un certain
00:37:56nombre de règles
00:37:57intangibles
00:37:58connues de tous
00:37:59et l'idée
00:38:00que le progrès
00:38:01économique
00:38:01traverse les frontières
00:38:02pour le mieux-être
00:38:03de tous
00:38:04consommateurs
00:38:04et producteurs
00:38:05si ces deux principes
00:38:08sont respectés
00:38:08l'avenir
00:38:10est relativement
00:38:10lisible
00:38:11on peut anticiper
00:38:13investir
00:38:14prendre des risques
00:38:16c'est cela
00:38:17qui s'est effondré
00:38:18et la confiance
00:38:18qui considère
00:38:19que l'avenir
00:38:20est relativement
00:38:21garanti
00:38:21cette confiance
00:38:23une fois jetée
00:38:23à terre
00:38:24par le cyclone
00:38:25ne se reconstruit
00:38:26pas d'un claquement
00:38:28de doigts
00:38:28voilà le paysage
00:38:30désormais
00:38:31voilà le paysage
00:38:33tourmenté
00:38:34dans lequel se dresse
00:38:35la montagne
00:38:36de difficultés
00:38:37que notre pays
00:38:38doit affronter
00:38:39et à laquelle
00:38:40se heurtent
00:38:41les responsables
00:38:41politiques
00:38:42majorité
00:38:43après majorité
00:38:44alternance
00:38:45après alternance
00:38:46gouvernement
00:38:47après gouvernement
00:38:48sans semble-t-il
00:38:50jamais trouver
00:38:50de réponse
00:38:51notre conviction
00:38:54celle qui justifie
00:38:55la réunion
00:38:55de ce matin
00:38:56est que seule
00:38:58une prise de conscience
00:38:59de nos concitoyens
00:39:00seule la confrontation
00:39:03les yeux ouverts
00:39:04avec la vérité
00:39:06de notre situation
00:39:07peut soutenir
00:39:09une action déterminée
00:39:10rien ne serait possible
00:39:13sans leur soutien
00:39:13et leur soutien
00:39:15ne viendra
00:39:15que de leur
00:39:16pleine information
00:39:17Lénine et Trotsky
00:39:20que je ne cite pas
00:39:21tous les jours
00:39:21le disaient déjà
00:39:24avec la même formule
00:39:26seule
00:39:27la vérité
00:39:28est révolutionnaire
00:39:29et quelqu'un
00:39:30dont je suis plus proche
00:39:31Pierre Madès France
00:39:32qui s'adressant
00:39:33aux parlementaires
00:39:34en 1953
00:39:35leur disait
00:39:36de la même manière
00:39:37ceci
00:39:37parler le langage
00:39:39de la vérité
00:39:40c'est le propre
00:39:42des véritables optimistes
00:39:43et je suis optimiste
00:39:45moi qui pense
00:39:47que ce pays
00:39:47accepte la vérité
00:39:49qu'il est prêt
00:39:50à prendre
00:39:51la résolution
00:39:51inflexible
00:39:53de guérir
00:39:54et qu'alors
00:39:55il guérira
00:39:55nous devons
00:39:58c'est l'objet
00:39:59de cette rencontre
00:40:00mesurer
00:40:02la gravité
00:40:03de la situation
00:40:04en écartant
00:40:06comme nos pires
00:40:07ennemis
00:40:07la peur
00:40:08et la tentation
00:40:10du découragement
00:40:11ce temps
00:40:13de constat
00:40:14loin d'être
00:40:15un frein
00:40:16à l'action
00:40:17est donc
00:40:18dans mon esprit
00:40:19le temps
00:40:20de la mobilisation
00:40:21alors si l'on veut
00:40:23prendre la mesure
00:40:24de la situation
00:40:25de notre pays
00:40:26telle que la ressentent
00:40:27les français eux-mêmes
00:40:28la première considération
00:40:30est celle
00:40:32du manque
00:40:32de moyens financiers
00:40:34auxquels nous sommes
00:40:34exposés
00:40:35tant pour l'action publique
00:40:37que pour la vie personnelle
00:40:38pas assez de moyens
00:40:41pour les services publics
00:40:42pas assez de ressources
00:40:44pour la vie personnelle
00:40:45ou la vie du foyer
00:40:46la question
00:40:48qui se pose à nous
00:40:49est celle-ci
00:40:49y a-t-il
00:40:50une explication
00:40:51certaine
00:40:52et que nous pourrions
00:40:53partager
00:40:53sur la réalité
00:40:55de cette situation
00:40:56et notre réponse
00:40:58est oui
00:40:58la première explication
00:41:01est simple
00:41:02et pourtant
00:41:03trop souvent
00:41:04ignorée
00:41:05nous n'avons pas
00:41:06assez de ressources
00:41:07parce que notre pays
00:41:08ne produit pas assez
00:41:10nous manquons
00:41:12de ressources
00:41:12parce que nous
00:41:14ne produisons pas
00:41:15assez pour les créer
00:41:16si l'on veut
00:41:18mesurer ce déséquilibre
00:41:19il est facile
00:41:20vous l'avez sur vos écrans
00:41:21il est facile
00:41:22de regarder
00:41:23la différence
00:41:24de production
00:41:24par habitant
00:41:25entre notre pays
00:41:26et ses principaux voisins
00:41:28de même niveau
00:41:29de développement
00:41:30la ligne bleue
00:41:33qui est désormais
00:41:34en bas de l'écran
00:41:35c'est la production française
00:41:37et vous avez
00:41:38au-dessus
00:41:39toutes les autres
00:41:42productions
00:41:43qui sont nos principaux
00:41:44partenaires
00:41:44et nos principaux voisins
00:41:46en rouge
00:41:48c'est l'Allemagne
00:41:49en vert
00:41:50c'est l'Italie
00:41:51et tout en haut
00:41:53de la courbe
00:41:54il y a
00:41:55les Pays-Bas
00:41:57et les Etats-Unis
00:41:58et vous voyez
00:42:01qu'au travers du temps
00:42:02la différence
00:42:04s'agrandit
00:42:07s'accuse
00:42:08le produit intérieur
00:42:11par habitant
00:42:12est inférieur
00:42:14en France
00:42:14à celui
00:42:15de l'Allemagne
00:42:15de 10 à 15%
00:42:17selon les années
00:42:18produit intérieur
00:42:19par habitant
00:42:20il est inférieur
00:42:22à celui
00:42:23des Pays-Bas
00:42:23de presque 25%
00:42:25il est inférieur
00:42:26à celui
00:42:27des Etats-Unis
00:42:28de 30%
00:42:29si notre production
00:42:31par habitant
00:42:32était dans la même gamme
00:42:34que celle
00:42:34de nos voisins
00:42:35européens
00:42:35nous n'aurions pas
00:42:37de déficit budgétaire
00:42:38et nos concitoyens
00:42:40qui gagnent
00:42:41quelques 2000 euros
00:42:43par mois
00:42:44approcheraient
00:42:44les 2500 euros
00:42:46et cela changerait
00:42:47notre vie
00:42:49et la leur
00:42:49nous ne produisons
00:42:51pas assez
00:42:52et il n'y a
00:42:53aucune raison
00:42:54acceptable
00:42:54pour un tel retard
00:42:56suffit d'examiner
00:42:58les résultats
00:42:58de notre commerce
00:42:59extérieur
00:43:00qui va s'afficher
00:43:01maintenant
00:43:02sur vos écrans
00:43:03en rouge
00:43:04et vous voyez
00:43:06que c'est tous les ans
00:43:07de l'excédent
00:43:08c'est l'Allemagne
00:43:09en vert
00:43:11devenu excédentaire
00:43:14c'est nos voisins
00:43:15et amis italiens
00:43:16en jaune
00:43:19c'est nos voisins
00:43:21et amis espagnols
00:43:22et en bleu
00:43:24constamment déficitaires
00:43:27depuis au moins
00:43:29un quart de siècle
00:43:30c'est la France
00:43:32nous sommes
00:43:34le seul pays
00:43:35de notre niveau
00:43:35dans l'Union Européenne
00:43:37qui accumule
00:43:37un tel déficit
00:43:38commercial
00:43:39en l'an 2000
00:43:41la France
00:43:41avait un solde
00:43:42commercial équilibré
00:43:44et nous avons
00:43:45aujourd'hui
00:43:45un déficit
00:43:46commercial
00:43:46qui s'élève
00:43:47à 100 milliards
00:43:48par an
00:43:49naturellement
00:43:52sur ces 100 milliards
00:43:5340 nous sont imposés
00:43:54parce que c'est
00:43:55notre déficit
00:43:57sur le poste
00:43:58des hydrocarbures
00:43:59le gaz
00:43:59et le pétrole
00:44:00mais bien d'autres
00:44:02postes sont améliorables
00:44:04il est impératif
00:44:05de réduire
00:44:06nos dépendances
00:44:07agricoles
00:44:09industrielles
00:44:10intellectuelles
00:44:12soit en produisant
00:44:13davantage
00:44:14ce que nous achetons
00:44:15soit en modifiant
00:44:17nos modes de consommation
00:44:18par exemple
00:44:19grand domaine
00:44:21d'action
00:44:21le domaine
00:44:22de la décarbonation
00:44:23de nos usages
00:44:24l'électrification
00:44:26qui doit par exemple
00:44:28nous aider
00:44:28à réduire
00:44:29notre dépendance
00:44:30aux hydrocarbures
00:44:31importés
00:44:32le commerce extérieur
00:44:34vous le voyez
00:44:35offre de la crise
00:44:36de notre appareil productif
00:44:37une photographie
00:44:38cruelle
00:44:39et cette situation
00:44:41est d'autant plus
00:44:42paradoxale
00:44:43et d'autant plus
00:44:44insupportable
00:44:45que nous avons
00:44:46toutes les capacités
00:44:48de produire
00:44:48les réussites
00:44:50les plus exigeantes
00:44:51nous savons produire
00:44:53des fusées
00:44:53nous savons produire
00:44:55des satellites
00:44:56les meilleurs avions
00:44:57du monde
00:44:58les hélicoptères
00:45:00des navires
00:45:01des sous-marins
00:45:02des centrales nucléaires
00:45:04des voitures
00:45:05de qualité
00:45:06des trains
00:45:07remarquables
00:45:08nous avons
00:45:09des chercheurs
00:45:09et des entreprises
00:45:10de pointe
00:45:11dans le secteur
00:45:12de l'intelligence
00:45:13artificielle
00:45:14des logiciels
00:45:14de l'algorithmique
00:45:16de la robotique
00:45:17dans le domaine
00:45:18chimique
00:45:19ou pharmaceutique
00:45:20nous sommes leaders
00:45:21dans nombre
00:45:22de productions agricoles
00:45:24que le monde
00:45:25nous envie
00:45:25les grands vins
00:45:26les champagnes
00:45:27les cognacs
00:45:28les armagnacs
00:45:29les spiritueux
00:45:29en général
00:45:30dans tous ces domaines
00:45:33de la production
00:45:33nous maîtrisons
00:45:35le haut
00:45:36de la pyramide
00:45:37ce qui est
00:45:39le plus difficile
00:45:40ce qui est inatteignable
00:45:42et nous sommes
00:45:44presque totalement
00:45:45absents
00:45:46de la base
00:45:47des produits
00:45:48industriels
00:45:49et agricoles
00:45:50que consomment
00:45:50les français
00:45:51la politique
00:45:54de retour
00:45:55de la production
00:45:56et de réindustrialisation
00:45:58si l'on veut
00:46:00s'y engager
00:46:01avec l'énergie
00:46:01nécessaire
00:46:02doit devenir
00:46:03une obsession
00:46:04pour notre nation
00:46:05toute entière
00:46:06et un principe
00:46:08d'organisation
00:46:09de notre économie
00:46:11et nous avons besoin
00:46:13je ne sais pas
00:46:15si j'ai besoin
00:46:15de le rappeler
00:46:16d'une Europe
00:46:17unie et puissante
00:46:18pour garantir
00:46:20que les conditions
00:46:20de production
00:46:21et de commerce
00:46:22seront un jour
00:46:24équitables
00:46:25pour écarter
00:46:27le dumping
00:46:28systématique
00:46:29qui constitue
00:46:30une menace létale
00:46:31car si nous étions
00:46:33seuls
00:46:34dans le monde
00:46:34de ces puissances
00:46:35sans scrupules
00:46:36nous serions réduits
00:46:38à la dernière
00:46:39impuissance
00:46:40nous sommes
00:46:41aussi
00:46:42avec nos productions
00:46:43une puissance
00:46:44exportatrice
00:46:45et l'on voit
00:46:46comme les dernières
00:46:47crispations
00:46:48sont pour nous
00:46:49menaçantes
00:46:50parmi les domaines
00:46:52qui commentent
00:46:53la production
00:46:54il y a le travail
00:46:55et une nouvelle courbe
00:46:59s'affiche
00:47:00sur vos écrans
00:47:01le travail
00:47:02n'est pas pour nous
00:47:03seulement un facteur
00:47:04de production
00:47:05il est aussi
00:47:06et autant
00:47:07facteur d'équilibre
00:47:08et d'épanouissement
00:47:09personnel
00:47:09mais du point
00:47:11de vue de la société
00:47:12l'exclusion
00:47:12du travail
00:47:13est un malheur
00:47:14et cette exclusion
00:47:15si vous regardez
00:47:16bien la courbe
00:47:17et la courbe
00:47:17bleue
00:47:18cette exclusion
00:47:19elle se concentre
00:47:22sur les plus jeunes
00:47:23sur les juniors
00:47:24et sur les plus âgés
00:47:26du monde du travail
00:47:26sur les seniors
00:47:27les jeunes français
00:47:29sont
00:47:30travaillent
00:47:31beaucoup moins
00:47:32que le taux
00:47:34d'emploi
00:47:34des jeunes français
00:47:35est beaucoup
00:47:36plus faible
00:47:36que chez
00:47:38nos voisins
00:47:39européens
00:47:41et le taux
00:47:42d'emploi
00:47:42des seniors
00:47:43est aussi
00:47:43plus faible
00:47:44que chez
00:47:45nos voisins
00:47:45européens
00:47:46c'est
00:47:49l'explication
00:47:50brute
00:47:50du taux
00:47:52d'emploi
00:47:52qui est faible
00:47:53chez les travailleurs
00:47:54français
00:47:55voilà la première
00:47:57série
00:47:58d'explications
00:47:59nous ne produisons
00:48:00pas assez
00:48:01et nous ne travaillons
00:48:02pas assez
00:48:03la deuxième
00:48:05grande série
00:48:05d'explications
00:48:06de nos difficultés
00:48:07est que nous n'avons
00:48:07pas assez de ressources
00:48:09parce que nous dépensons
00:48:10trop par rapport
00:48:11à nos recettes
00:48:12le schéma
00:48:17qui s'affiche
00:48:17sur vos écrans
00:48:18c'est
00:48:20en bleu
00:48:21la courbe
00:48:22de nos recettes
00:48:22et en vert
00:48:23la courbe
00:48:24des dépenses
00:48:25du pays
00:48:25et
00:48:27l'espace
00:48:28entre les deux
00:48:29assuré
00:48:30c'est la croissance
00:48:32constante
00:48:33du déficit
00:48:34du pays
00:48:35nous sommes
00:48:37le pays du monde
00:48:38qui dépense
00:48:39le plus
00:48:39d'argent public
00:48:4157%
00:48:43de notre produit
00:48:44intérieur
00:48:44contre 50%
00:48:46de recettes
00:48:46entre les deux
00:48:48c'est le déficit
00:48:49et pourtant
00:48:50la France
00:48:51est loin
00:48:51d'être
00:48:52au sommet
00:48:53du classement
00:48:54des pays
00:48:54de l'OCDE
00:48:55pour le niveau
00:48:56de vie
00:48:56nous ne sommes
00:48:57que 16ème
00:48:58pour le PIB
00:48:59par tête
00:49:00en 2022
00:49:00pour le taux
00:49:02de chômage
00:49:02nous sommes
00:49:03en 30ème
00:49:04position
00:49:05pour les inégalités
00:49:07nous sommes
00:49:08en 12ème
00:49:09position
00:49:09or
00:49:11une politique
00:49:13de rééquilibrage
00:49:14des dépenses
00:49:15publiques
00:49:15politique
00:49:16à nos yeux
00:49:17nécessaire
00:49:18est possible
00:49:18comme le montrent
00:49:20les comparaisons
00:49:21internationales
00:49:22beaucoup de pays
00:49:23plus développés
00:49:24que nous
00:49:25du point de vue
00:49:26de l'épanouissement
00:49:27de leurs citoyens
00:49:28de l'éducation
00:49:29de la santé
00:49:30ont fortement réduit
00:49:31leurs dépenses publiques
00:49:32lorsqu'elles ont été menacées
00:49:34de déséquilibre
00:49:35le Canada
00:49:36la Suède
00:49:38les Pays-Bas
00:49:39qui ne sont pas
00:49:40réputés pour être
00:49:41des pays
00:49:42où les citoyens
00:49:43sont abandonnés
00:49:44ont réussi
00:49:44à les maîtriser
00:49:45alors qu'elles ne
00:49:47cessaient
00:49:47d'augmenter
00:49:48chez nous
00:49:49et ce qui est frappant
00:49:51ce qui est terrible
00:49:52c'est que les habitants
00:49:54de ces pays
00:49:55où les efforts
00:49:55de rééquilibrage
00:49:56ont été conduits
00:49:57sont précisément
00:49:59ceux qui se déclarent
00:49:59les plus heureux
00:50:00dans les comparaisons
00:50:02internationales
00:50:03alors que
00:50:0464% des Français
00:50:06dans un sondage récent
00:50:08s'affirment pessimistes
00:50:09pour leur propre
00:50:10avenir
00:50:11et que 84%
00:50:13d'entre eux
00:50:14même 87
00:50:15dans certaines enquêtes
00:50:17s'affirment pessimistes
00:50:18pour l'avenir
00:50:20du pays
00:50:20et notamment
00:50:21l'avenir économique
00:50:22du pays
00:50:22dépenses publiques
00:50:25maximales
00:50:26morales
00:50:26minimales
00:50:28ce constat
00:50:30a une signification
00:50:31précise
00:50:32l'excès
00:50:33de dépenses publiques
00:50:35ne fait pas
00:50:36le bonheur
00:50:36des peuples
00:50:37nos dépenses
00:50:38sont les plus lourdes
00:50:40de tous les pays
00:50:41du monde
00:50:41mais elles n'ont pas
00:50:43l'efficacité
00:50:44à laquelle
00:50:44nos concitoyens
00:50:45devraient avoir droit
00:50:46pour parler simplement
00:50:48ils n'en ont pas
00:50:49pour leur argent
00:50:50alors comment
00:50:52rééquilibrer
00:50:53deux solutions
00:50:55de facilité
00:50:56à mon avis
00:50:57doivent être
00:50:57écartées
00:50:58elles ne peuvent
00:50:59plus être choisies
00:51:01parce qu'elles sont
00:51:02intenables
00:51:03la première solution
00:51:05serait de penser
00:51:06que si l'état
00:51:07n'a plus d'argent
00:51:08dans ses caisses
00:51:09il suffit d'augmenter
00:51:10les prélèvements
00:51:10c'est un raisonnement
00:51:12qui paraît simple
00:51:13mais qui est
00:51:14intenable
00:51:15car la France
00:51:16est déjà
00:51:17le pays
00:51:17qui détient
00:51:18le taux de prélèvement
00:51:19obligatoire
00:51:19d'impôt et de taxes
00:51:21de toute nature
00:51:21le plus élevé
00:51:23dans le monde
00:51:24en 2024
00:51:26le taux de prélèvement
00:51:28obligatoire
00:51:29s'établit
00:51:29à près de 43%
00:51:30du produit intérieur
00:51:31les prélèvements
00:51:33les prélèvements
00:51:33en Allemagne
00:51:34sont autour
00:51:35de 6 points
00:51:35de moins
00:51:36et si nous choisissions
00:51:39de continuer
00:51:39à augmenter
00:51:40ces prélèvements
00:51:41c'est notre pays
00:51:42qui au bout du compte
00:51:42en souffrirait
00:51:43parce que c'est devenu
00:51:44une loi presque universelle
00:51:46plus l'impôt est lourd
00:51:47plus les contribuables
00:51:49se dérobent
00:51:50et moins les investisseurs
00:51:51s'engagent
00:51:52la deuxième solution
00:51:54de facilité
00:51:55serait d'emprunter
00:51:57et c'est ce que nous faisons
00:52:01depuis des décennies
00:52:02nous nous trouvons
00:52:03aujourd'hui
00:52:04au bord
00:52:05d'une situation
00:52:06de sur-endettement
00:52:08la comparaison
00:52:11avec notre voisin
00:52:12allemand
00:52:12est à cet égard
00:52:13très frappante
00:52:14vous avez la courbe
00:52:16sous les yeux
00:52:16elle part
00:52:18des années 2000
00:52:19et l'endettement
00:52:21de la France
00:52:21et l'endettement
00:52:22de l'Allemagne
00:52:22sont au même niveau
00:52:23et même légèrement
00:52:26supérieur
00:52:26pour l'endettement
00:52:27de l'Allemagne
00:52:27qui a vécu
00:52:2810 ans avant
00:52:29sa réunification
00:52:30nous avions
00:52:34à cette époque
00:52:35une dette
00:52:36du même niveau
00:52:37de l'ordre
00:52:37de 60%
00:52:39du produit intérieur
00:52:40et puis
00:52:41les trajectoires
00:52:42ont gravement divergé
00:52:43il y a 25 ans
00:52:46ce qui veut dire
00:52:47que toutes
00:52:48les majorités
00:52:49sensibilité politique
00:52:51ou presque
00:52:52en tout cas
00:52:53ayant exercé
00:52:54le gouvernement
00:52:55ont leur
00:52:56part
00:52:56dans l'évolution
00:52:57de cette courbe
00:52:58qui est quasiment
00:53:00ininterrompue
00:53:01aujourd'hui
00:53:05la dette
00:53:05de l'Allemagne
00:53:06se trouve
00:53:06toujours
00:53:07à ce niveau
00:53:08de 60%
00:53:08du produit intérieur
00:53:09brut
00:53:10même si on peut
00:53:10penser
00:53:11qu'avec la formation
00:53:12du gouvernement
00:53:13et les annonces
00:53:14qui ont été faites
00:53:14elle va
00:53:16largement
00:53:17augmenter
00:53:18mais il se trouve
00:53:19toujours au niveau
00:53:20de 60%
00:53:20du PIB
00:53:21alors qu'en France
00:53:22elle a dépassé
00:53:24110%
00:53:253300 milliards
00:53:27d'euros
00:53:28exactement
00:53:29alors qu'est-ce que
00:53:30c'est 3300 milliards
00:53:31d'euros
00:53:32c'est plus d'une année
00:53:34de la totalité
00:53:35de ce que le pays
00:53:36a produit
00:53:37dans toutes ses activités
00:53:38agricoles
00:53:39industrielles
00:53:40intellectuelles
00:53:41dans la santé
00:53:42dans le soin
00:53:42et c'est une situation
00:53:44d'endettement
00:53:45telle
00:53:46que c'est comme si
00:53:47chaque Français
00:53:48de celui
00:53:50qui vient de naître
00:53:51à celui
00:53:52qui est très avancé
00:53:53en âge
00:53:54quel que soit son âge
00:53:56devait à sa banque
00:53:58près de 50 000 euros
00:53:59200 000 euros
00:54:00pour une famille
00:54:01de 4 personnes
00:54:02c'est ça
00:54:03l'endettement
00:54:05que nous avons laissé
00:54:06s'accumuler
00:54:06au travers du temps
00:54:07j'ai l'impression
00:54:09de revivre
00:54:10des combats
00:54:11anciens
00:54:12or plus notre dette
00:54:15s'accroît
00:54:16dans un contexte
00:54:17où les taux d'intérêt
00:54:18progressent
00:54:19plus le remboursement
00:54:21de cette dette
00:54:21pèse dans notre budget
00:54:23annuel
00:54:24notre dette
00:54:26pèse de plus en plus
00:54:28lourd dans le budget
00:54:29ce qui fait que
00:54:30toutes nos marges
00:54:31de manœuvre
00:54:32notre capacité
00:54:33d'action
00:54:33ne cesse
00:54:34de se réduire
00:54:35la charge
00:54:37de la dette
00:54:37c'est à dire
00:54:39l'ensemble
00:54:40des dépenses
00:54:41des administrations
00:54:42publiques
00:54:42consacrées
00:54:43au paiement
00:54:43des intérêts
00:54:44de cette dette
00:54:45et cette année
00:54:47est de 62 milliards
00:54:48c'est à dire
00:54:50d'ores et déjà
00:54:51similaire
00:54:52au montant
00:54:52des crédits
00:54:53consacrés
00:54:53à notre défense
00:54:54qui est de 62 milliards
00:54:57exactement
00:54:58ou à l'éducation
00:55:00hors pension
00:55:00de retraite
00:55:01qui est de 63 milliards
00:55:04et c'est la balance
00:55:06que vous avez
00:55:06sous les yeux
00:55:0763 milliards
00:55:08pour l'éducation
00:55:1062 milliards
00:55:11pour la charge
00:55:11de la dette
00:55:12or
00:55:13ce budget
00:55:14cette charge
00:55:15de la dette
00:55:16est partie
00:55:17presque inexorablement
00:55:19pour atteindre
00:55:20100 milliards
00:55:21d'euros
00:55:22en 2029
00:55:23dans
00:55:253 ou 4 ans
00:55:26et bien
00:55:28pour nous
00:55:28cette fatalité
00:55:30du surendettement
00:55:31est inacceptable
00:55:32non pas
00:55:33parce qu'elle ne serait
00:55:34pas agréable
00:55:36ou
00:55:36tolérable
00:55:40mais au sens
00:55:41plein du mot
00:55:42elle est inacceptable
00:55:44parce que nous ne pourrons
00:55:46pas en supporter
00:55:46durablement la charge
00:55:48à l'heure
00:55:49où le contexte
00:55:50géopolitique
00:55:51devrait nous obliger
00:55:52à investir
00:55:53dans notre défense
00:55:55ou dans notre recherche
00:55:56nous ne pouvons pas
00:55:58nous saigner
00:55:58aux quatre veines
00:55:59chaque année
00:56:00pour rembourser
00:56:01nos dettes passées
00:56:02plutôt que de préparer
00:56:04l'avenir
00:56:04une telle situation
00:56:06menace gravement
00:56:08notre indépendance
00:56:09il suffit de songer
00:56:11que tout abaissement
00:56:13de la
00:56:13notation
00:56:15de la dette
00:56:16de la France
00:56:17par les agences
00:56:18dont vous connaissez
00:56:19maintenant tous
00:56:20le nom
00:56:21Standard & Poor's
00:56:22Moody's
00:56:23Fitch
00:56:23tout abaissement
00:56:25de la note
00:56:26de la France
00:56:27entraînerait
00:56:28une augmentation
00:56:29des taux d'intérêt
00:56:29et donc
00:56:31une augmentation
00:56:32plus forte encore
00:56:33de la charge
00:56:35de remboursement
00:56:35que cette dette
00:56:36impose au pays
00:56:38c'est un cercle
00:56:40vicieux
00:56:40c'est un piège
00:56:42dangereux
00:56:43potentiellement
00:56:45irréversible
00:56:46un piège
00:56:48dangereux
00:56:49potentiellement
00:56:50irréversible
00:56:51qu'il convient
00:56:53d'identifier
00:56:54dont nous devons
00:56:54partager la connaissance
00:56:56avec les français
00:56:57ce risque
00:56:59est politiquement
00:57:00insoutenable
00:57:01mais plus profondément
00:57:02encore à mes yeux
00:57:03il est moralement
00:57:05inacceptable
00:57:06quand on parle
00:57:07de morale
00:57:08en politique
00:57:08on juge souvent
00:57:09les conséquences
00:57:10présentes
00:57:11des actions
00:57:11menées par les
00:57:12responsables politiques
00:57:13mais on devrait
00:57:13aussi juger
00:57:14les conséquences
00:57:15futures
00:57:16de leurs actions
00:57:17car la responsabilité
00:57:19de toute femme
00:57:20ou de tout homme
00:57:21politique
00:57:22s'étend
00:57:23aux générations
00:57:24à venir
00:57:24la question
00:57:27devant nous
00:57:27est très simple
00:57:28voulons-nous
00:57:28leur transmettre
00:57:29un héritage
00:57:30grevé de dette
00:57:31il y a une grande
00:57:32différence
00:57:33dans le statut
00:57:34de l'héritage
00:57:34personnel
00:57:35et le statut
00:57:35de l'héritage
00:57:36d'une nation
00:57:37quand vous héritez
00:57:39à titre personnel
00:57:40d'un patrimoine
00:57:41trop endetté
00:57:42vous avez
00:57:43toujours
00:57:44la possibilité
00:57:45d'y renoncer
00:57:46c'est la loi
00:57:47qui régit
00:57:48les héritages
00:57:49familiaux
00:57:50mais l'héritage
00:57:51national
00:57:51il n'est pas
00:57:53récusable
00:57:53les salariés
00:57:56d'aujourd'hui
00:57:57qui sont en première
00:57:58ligne
00:57:58dans cette charge
00:57:59de la dette
00:58:00pas plus que
00:58:02nos enfants
00:58:03ou nos petits-enfants
00:58:04n'auront
00:58:05aucune possibilité
00:58:07de refuser
00:58:08la charge
00:58:08que la nation
00:58:09leur aura laissée
00:58:10et il est
00:58:11moralement
00:58:12insoutenable
00:58:13de faire supporter
00:58:14aux générations
00:58:15de travailleurs
00:58:16actuels
00:58:16et futurs
00:58:17nos dépenses
00:58:18de tous les jours
00:58:19je dis souvent
00:58:22que
00:58:22si
00:58:23cette réalité
00:58:25était
00:58:26dans la conscience
00:58:27de nos concitoyens
00:58:28les plus jeunes
00:58:30des français
00:58:30seraient dans la rue
00:58:31pour manifester
00:58:32contre les responsables
00:58:33qui leur laissent
00:58:34une charge
00:58:35aussi lourde
00:58:36et qui grèvera
00:58:38leur action
00:58:38dans les décennies
00:58:40qui viennent
00:58:40et pourtant
00:58:43il y a une bonne dette
00:58:44à côté
00:58:45d'une mauvaise
00:58:46la dette
00:58:47légitime
00:58:48et utile
00:58:49c'est celle
00:58:50qui permet
00:58:50de financer
00:58:51des investissements
00:58:52porteurs
00:58:52d'avenir
00:58:53des écoles
00:58:54des universités
00:58:55des voies
00:58:56de chemin
00:58:57de fer
00:58:57mais ce n'est pas
00:58:58cette dette
00:58:59que nous avons
00:59:00privilégiée
00:59:00nous aurions dû
00:59:01investir dans la recherche
00:59:03et dans l'innovation
00:59:04nous avons préféré
00:59:05la dette de facilité
00:59:07qui finance
00:59:08le train de vie
00:59:09quotidien
00:59:09nos feuilles
00:59:10de maladie
00:59:11d'aujourd'hui
00:59:12les déficits
00:59:13de fonctionnement
00:59:14et les dépenses
00:59:14courantes
00:59:15si nous avons
00:59:18les yeux ouverts
00:59:19alors nous devons
00:59:19constater
00:59:20qu'en fait
00:59:20nous n'avons pas
00:59:21le choix
00:59:21et que nous devons
00:59:22agir
00:59:23nous devons agir
00:59:24avec résolution
00:59:25mais aussi
00:59:27dans le respect
00:59:27de ce que nous sommes
00:59:29de notre modèle social
00:59:31et de notre république
00:59:32décentralisée
00:59:33nous devons agir
00:59:35pour garantir
00:59:36la survie
00:59:37de notre modèle social
00:59:39modèle unique
00:59:40de solidarité
00:59:41qui se décline
00:59:42aussi bien
00:59:43dans le domaine
00:59:44de l'éducation
00:59:45de la santé
00:59:46ou de l'emploi
00:59:47notre modèle social
00:59:49c'est une part
00:59:50de notre identité
00:59:51française
00:59:51chaque français sait
00:59:53c'est un modèle
00:59:54unique au monde
00:59:55qu'il peut compter
00:59:56sur ses concitoyens
00:59:58sur ses voisins
00:59:59au sens large
01:00:00pour faire face
01:00:01aux accidents
01:00:02de la vie
01:00:03enfants
01:00:04adolescents
01:00:05actifs
01:00:06retraités
01:00:07chômeurs
01:00:08à tout âge
01:00:09de la vie
01:00:09la solidarité nationale
01:00:11s'exerce
01:00:12et elle s'exprime
01:00:13dans tous les champs
01:00:14de la vie
01:00:15dans la sphère familiale
01:00:16aussi bien
01:00:16que dans la sphère
01:00:17professionnelle
01:00:18c'est notre modèle
01:00:19de société
01:00:20qui est inséparable
01:00:22de notre modèle
01:00:23national
01:00:24depuis le conseil
01:00:25national
01:00:25de la résistance
01:00:26mais nous savons
01:00:29aussi que notre système
01:00:30doit connaître
01:00:32des évolutions
01:00:33doit accepter
01:00:34des évolutions
01:00:35et même
01:00:36des révolutions
01:00:36afin d'affronter
01:00:38le plus grave
01:00:39des défis à venir
01:00:40le défi
01:00:41démographique
01:00:42l'effondrement
01:00:43de la natalité
01:00:44le vieillissement
01:00:46de notre population
01:00:47nous obligeront
01:00:49à ajuster
01:00:51et même
01:00:52à réinventer
01:00:53notre système
01:00:54de protection
01:00:55collective
01:00:55qui repose
01:00:57en fait
01:00:57sur
01:00:57une nécessité
01:01:00et une pyramide
01:01:01des âges
01:01:01équilibrés
01:01:02afin de garantir
01:01:03la pérennité
01:01:04et la générosité
01:01:06de notre contrat
01:01:06social
01:01:07et nous devons
01:01:09également agir
01:01:10en restant fidèles
01:01:11à notre organisation
01:01:12décentralisée
01:01:13en préservant
01:01:14l'autonomie
01:01:14des collectivités
01:01:15locales
01:01:16ce sont elles
01:01:17qui portent
01:01:18une grande part
01:01:19de l'investissement
01:01:19de notre pays
01:01:20beaucoup plus
01:01:22que l'Etat
01:01:2270%
01:01:24de l'investissement
01:01:25en France
01:01:26est porté
01:01:26par les collectivités
01:01:27locales
01:01:28le bâtiment
01:01:29les travaux publics
01:01:30l'équipement
01:01:31de nos villes
01:01:32l'implantation
01:01:34d'entreprises
01:01:35le soutien
01:01:36aux associations
01:01:36sans la présence
01:01:38active
01:01:39des collectivités
01:01:40tous ces secteurs
01:01:41d'activité
01:01:41tous ces secteurs
01:01:43essentiels
01:01:44de notre tissu
01:01:45social
01:01:45et économique
01:01:46ne pourraient
01:01:47résister
01:01:48et elles se révèlent
01:01:50ces collectivités
01:01:51d'autant plus
01:01:52indispensables
01:01:52aujourd'hui
01:01:53que de très
01:01:53nombreux enjeux
01:01:54sont territoriaux
01:01:56je pense à la santé
01:01:57notamment
01:01:58à la question
01:01:59urgente
01:02:00des déserts
01:02:02médicaux
01:02:02sur lesquels
01:02:03le gouvernement
01:02:04travaille
01:02:05pour apporter
01:02:06avant la fin avril
01:02:07des réponses
01:02:09efficaces
01:02:10immédiates
01:02:11et concrètes
01:02:11je pourrais
01:02:14aussi citer
01:02:15bien sûr
01:02:16le logement
01:02:16ou les transports
01:02:18et tous ces secteurs
01:02:20d'activité
01:02:20sont en réalité
01:02:22les lignes
01:02:23de bataille
01:02:24de la défense
01:02:25du premier terme
01:02:26de notre devise
01:02:27nationale
01:02:28l'égalité
01:02:29mais aussi du troisième
01:02:30la fraternité
01:02:31car c'est la cohésion
01:02:32nationale
01:02:33qui est en jeu
01:02:34c'est dans ce cadre
01:02:36en prenant appui
01:02:40sur la prise
01:02:40de conscience
01:02:41des citoyens
01:02:42de la réalité
01:02:42de la situation
01:02:43du pays
01:02:44que le gouvernement
01:02:45choisit les quatre
01:02:46orientations
01:02:47de son action
01:02:48qui seront
01:02:49pour reprendre
01:02:51l'image
01:02:52de l'Himalaya
01:02:53quatre voies
01:02:54d'ascension
01:02:55premièrement
01:02:56notre indépendance
01:02:58en matière
01:02:58de sécurité
01:02:59et de défense
01:03:00nous ne pouvons pas
01:03:02être pris en défaut
01:03:03du point de vue
01:03:04de notre sécurité
01:03:05devant le gigantesque
01:03:07effort d'armement
01:03:08de la Russie
01:03:10le gigantesque
01:03:11effort d'armement
01:03:12de la Chine
01:03:13le pas de côté
01:03:15des Etats-Unis
01:03:16doté de la première
01:03:17armée au monde
01:03:18mais ne considérant
01:03:19plus que l'Europe
01:03:20soit pour l'avenir
01:03:21leur priorité
01:03:23de défense
01:03:23l'Union européenne
01:03:26a le devoir
01:03:27impérieux
01:03:27de construire
01:03:28une défense
01:03:29autonome
01:03:29cette défense
01:03:31autonome
01:03:31doit être
01:03:32le résultat
01:03:33d'un immense
01:03:34effort partagé
01:03:35nécessaire
01:03:36de la part
01:03:37des autres
01:03:38pays européens
01:03:38qui étaient
01:03:39sans doute
01:03:39moins habitués
01:03:40que nous ne le sommes
01:03:41et d'abord
01:03:43de nos partenaires
01:03:44allemands
01:03:44qui se sont engagés
01:03:45résolument
01:03:46dans cette voie
01:03:47avec la formation
01:03:48de leur nouveau
01:03:49gouvernement
01:03:49mais aussi
01:03:51d'un effort
01:03:52français renforcé
01:03:53le gouvernement
01:03:54affirme donc
01:03:55ses choix
01:03:56pour répondre
01:03:56à l'effort
01:03:57nécessaire
01:03:57respecter
01:03:59les engagements
01:04:00pris
01:04:01dans le cadre
01:04:01de la loi
01:04:02de programmation
01:04:0250,4 milliards
01:04:05cette année
01:04:06prendre notre part
01:04:08de la remise
01:04:08à niveau
01:04:09en tenant compte
01:04:10des efforts
01:04:11que la France
01:04:11a déjà consentis
01:04:12par exemple
01:04:13pour notre force
01:04:14de dissuasion
01:04:14ce qui signifiera
01:04:16sans doute
01:04:17un effort
01:04:17de quelques 3 milliards
01:04:18supplémentaires
01:04:19l'année prochaine
01:04:20être présent
01:04:22au rendez-vous
01:04:24de la garantie
01:04:24de sécurité
01:04:25de nos alliés
01:04:26ukrainiens
01:04:27si un accord
01:04:28équilibré
01:04:28venait à être signé
01:04:30ce qui
01:04:31je vous l'accorde
01:04:32est loin
01:04:32d'être garanti
01:04:33cette question
01:04:35de la sécurité
01:04:36collective
01:04:36est un défi
01:04:37notre continent
01:04:39tout entier
01:04:39à la seule
01:04:41exception
01:04:41de la France
01:04:42s'en était remis
01:04:43pour sa sécurité
01:04:44aux Etats-Unis
01:04:45les yeux fermés
01:04:46nous savons
01:04:47aujourd'hui
01:04:47ce qu'il en est
01:04:48et combien
01:04:50les avertissements
01:04:51du général de Gaulle
01:04:52sur le
01:04:53tout peut arriver
01:04:54étaient fondés
01:04:56il est de notre
01:04:58responsabilité
01:04:59de faire face
01:04:59comme dans l'histoire
01:05:02la France
01:05:03hélas
01:05:03n'a pas su
01:05:04le faire à temps
01:05:04dans les années 30
01:05:05et comme au contraire
01:05:07elle l'assuma
01:05:08dans les années 60
01:05:09à chaque génération
01:05:12son rendez-vous
01:05:12d'indépendance
01:05:13et de sécurité
01:05:14pour notre pays
01:05:15mais cette fois
01:05:16l'échelle
01:05:17est celle
01:05:18de l'Union
01:05:18Européenne
01:05:19tout entière
01:05:19deuxième choix
01:05:21le refus
01:05:22du sur-endettement
01:05:23la trajectoire
01:05:25budgétaire
01:05:26définie
01:05:26pour 2025
01:05:27et 2026
01:05:28un peu théoriquement
01:05:30doit être maintenue
01:05:32en gardant
01:05:33l'objectif
01:05:33d'un retour
01:05:34au 3%
01:05:35de déficit
01:05:35en 2029
01:05:36contrairement
01:05:38à ce que l'on a
01:05:39beaucoup entendu dire
01:05:40ce chiffre
01:05:42des 3%
01:05:42n'est pas
01:05:43un chiffre
01:05:44au doigt mouillé
01:05:453%
01:05:46de déficit
01:05:47c'est le seuil
01:05:49en deçà duquel
01:05:50la dette
01:05:51n'augmente plus
01:05:52j'avoue
01:05:54qu'on pourrait
01:05:54trouver
01:05:55des centièmes
01:05:56ou des dixièmes
01:05:57de différence
01:05:58entre 3
01:05:59et 2,6
01:06:00ou 2,7
01:06:01mais 3%
01:06:03c'est un seuil
01:06:04d'indépendance
01:06:05or nous avons
01:06:08déjà réussi
01:06:09à baisser
01:06:10nos déficits
01:06:11dans des domaines
01:06:11cruciaux
01:06:12le tableau
01:06:13que vous avez
01:06:14sous les yeux
01:06:14c'est
01:06:16la baisse
01:06:17des dépenses
01:06:18sociales
01:06:19dans les années
01:06:20de 2017
01:06:21à 2019
01:06:22et si vous regardez
01:06:24bien
01:06:25nous
01:06:27nous étions
01:06:28remontés
01:06:29des profondeurs
01:06:30pour repasser
01:06:32la barre
01:06:32des 3%
01:06:33de déficit
01:06:34et se rapprocher
01:06:35de l'équilibre
01:06:36vous avez cela
01:06:37c'est le bâton
01:06:38le plus court
01:06:39avant la plongée
01:06:40du Covid
01:06:40et la succession
01:06:44des crises
01:06:45celles que nous évoquons
01:06:47la crise sociale
01:06:48des gilets jaunes
01:06:49la crise sanitaire
01:06:50du Covid
01:06:50la crise géopolitique
01:06:51liée à la guerre
01:06:52d'Ukraine
01:06:53et la crise
01:06:54de confiance stratégique
01:06:56industrielle
01:06:56et commerciale
01:06:57dans laquelle
01:06:58nous sommes plongés
01:06:58aujourd'hui
01:06:59tout cela
01:07:00nous a fait
01:07:01perdre pied
01:07:02et nous devons
01:07:02nous rétablir
01:07:03troisième choix
01:07:05la refondation
01:07:06de l'action publique
01:07:07nous ne pouvons
01:07:09pas accepter
01:07:10que la France
01:07:11soit le pays
01:07:12où l'on dépense
01:07:12le plus d'argent public
01:07:14où l'on prélève
01:07:15le plus d'impôts
01:07:16et de taxes diverses
01:07:17et de cotisations
01:07:18et que pourtant
01:07:19les français
01:07:19s'accordent
01:07:20unanimement
01:07:21à constater
01:07:23que l'action publique
01:07:24ne marche pas
01:07:25pour beaucoup
01:07:26d'entre eux
01:07:27la frontière
01:07:28entre action
01:07:29et inaction
01:07:30publique
01:07:31est devenue
01:07:31trouble
01:07:32le gouvernement
01:07:34a donc engagé
01:07:35une véritable
01:07:35remise à plat
01:07:36des missions
01:07:37et des budgets
01:07:38de nos administrations
01:07:39le 21 février
01:07:41dernier
01:07:42j'ai réuni
01:07:43tous les ministres
01:07:44tous les directeurs
01:07:44d'administration centrale
01:07:46des représentants
01:07:47des préfets
01:07:48de régions
01:07:49et de départements
01:07:49et nous avons lancé
01:07:51la première étape
01:07:52de cette refondation
01:07:53de l'action publique
01:07:54demander à chaque
01:07:56administration
01:07:57une formulation
01:07:58claire
01:07:59des missions
01:08:00dont elle a la charge
01:08:01afin que puisse être
01:08:03vérifiée
01:08:03la pertinence
01:08:04de ces missions
01:08:05et identifier
01:08:06les doublons
01:08:07et les redondances
01:08:08l'étape suivante
01:08:10sera celle
01:08:11de l'évaluation
01:08:12de l'exécution
01:08:13de ces missions
01:08:14et c'est pourquoi
01:08:15j'ai décidé
01:08:16de transmettre
01:08:17ce document
01:08:18des missions
01:08:19de l'état
01:08:21définies par l'état
01:08:22de transmettre
01:08:24ce document
01:08:24pour appréciation
01:08:25aux commissions
01:08:26parlementaires
01:08:27enfin
01:08:29quatrième
01:08:30choix
01:08:31les trois premiers
01:08:33ne seront pas suivis
01:08:34les faits si nous ne garantissons
01:08:35pas la vitalité économique
01:08:36de notre pays
01:08:37la bonne santé
01:08:39de notre société
01:08:40passe par des choix
01:08:42politiques
01:08:43qui encouragent
01:08:44et aident
01:08:44l'activité économique
01:08:45pour que la France
01:08:46soit une terre
01:08:47attractive
01:08:47d'investissement
01:08:49d'emplois
01:08:50tournés vers l'innovation
01:08:51et la production
01:08:52depuis 2017
01:08:54notre pays
01:08:55a réussi à retrouver
01:08:56un élan
01:08:56nous avions perdu
01:08:57en 20 ans
01:08:58900 000 emplois
01:08:59industriels
01:09:01130 000
01:09:02ont été recréés
01:09:03les dernières années
01:09:04notre industrie
01:09:06a su se renouveler
01:09:07et s'emparer
01:09:07des sujets d'avenir
01:09:08en prenant en compte
01:09:09les défis écologiques
01:09:11cela passe par
01:09:12l'innovation
01:09:13et nous avons vérifié
01:09:15la semaine dernière
01:09:16que dans le cadre
01:09:17du programme
01:09:18d'investissement
01:09:19France 2030
01:09:2015 milliards
01:09:22allaient pouvoir
01:09:23financer
01:09:24les projets
01:09:25innovants
01:09:25cela passe
01:09:27par la simplification
01:09:28ni l'administration
01:09:30ni la bureaucratie
01:09:31ni les normes
01:09:33ne devrait
01:09:33constituer
01:09:34des obstacles
01:09:35à l'initiative
01:09:36économique
01:09:37ce travail
01:09:38de levée
01:09:39d'obstacles
01:09:39nous allons le conduire
01:09:41avec les intéressés
01:09:42eux-mêmes
01:09:42entreprises
01:09:44artisans
01:09:45familles
01:09:46cela passe aussi
01:09:48par la formation
01:09:50au métier
01:09:50d'avenir
01:09:51et l'acquisition
01:09:52et le renforcement
01:09:54des compétences
01:09:55je sais
01:09:56très bien
01:09:57que le contexte
01:09:59actuel
01:09:59est difficile
01:09:59pour de nombreuses
01:10:00entreprises
01:10:01de nombreux sites
01:10:02de nombreux emplois
01:10:03nous vérifions
01:10:05tous les jours
01:10:05que le protectionnisme
01:10:07américain
01:10:07risque de nous faire
01:10:08perdre des débouchés
01:10:09il les fait aussi
01:10:11perdre à la Chine
01:10:12qui dès lors
01:10:13risque de se réorienter
01:10:16avec puissance
01:10:18parfois agressivité
01:10:19vers le marché
01:10:20européen
01:10:21sans parler
01:10:22des prix de l'énergie
01:10:23qui sont nettement
01:10:24plus élevés
01:10:25chez nous
01:10:25que sur d'autres continents
01:10:27la question première
01:10:28est celle
01:10:30de la reconstitution
01:10:32de notre base
01:10:32productive
01:10:33du redressement
01:10:35de nos productions
01:10:35industrie
01:10:36énergie
01:10:37agriculture
01:10:38j'ajoute
01:10:38création intellectuelle
01:10:41filière
01:10:41par filière
01:10:42et c'est un défi
01:10:44de plus en plus difficile
01:10:45à relever
01:10:46sans doute
01:10:46mais de plus en plus
01:10:47nécessaire
01:10:48j'ai la conviction
01:10:50que la démocratie sociale
01:10:52doit prendre sa part
01:10:53dans la résolution
01:10:54de ces problèmes
01:10:55l'exigence
01:10:56de redressement
01:10:57du pays
01:10:58doit se faire
01:10:58avec un sentiment
01:10:59de justice
01:11:00qui garantisse
01:11:01l'adhésion
01:11:02de tous
01:11:02c'est toute notre société
01:11:04qui doit participer
01:11:06aux mouvements
01:11:06nécessaires
01:11:07pour regagner
01:11:08notre indépendance
01:11:09et notre souveraineté
01:11:10l'exercice
01:11:12de vérité
01:11:13que nous faisons
01:11:13ce matin
01:11:13ensemble
01:11:14est essentiel
01:11:15ou devrais-je dire
01:11:16l'épreuve de vérité
01:11:17tant
01:11:18les constats dressés
01:11:20nous font prendre
01:11:21conscience
01:11:21des déséquilibres
01:11:22que notre pays
01:11:24traîne
01:11:24depuis des décennies
01:11:25ces constats
01:11:27et ces déséquilibres
01:11:28ils sont objectifs
01:11:29aucun des éléments
01:11:31que nous avons partagé
01:11:33aucun des chiffres
01:11:35avancés
01:11:35n'est une opinion
01:11:37ou une interprétation
01:11:38ils sont des faits
01:11:41tous sont officiels
01:11:42et contrôlables
01:11:43ils sont le constat
01:11:46de notre situation même
01:11:48c'est pourquoi
01:11:49nous abordons
01:11:50ce constat
01:11:51et nous exprimons
01:11:52cette détermination
01:11:53avec
01:11:54je vous l'assure
01:11:55humilité
01:11:56nous avons une conscience
01:11:58aiguë
01:11:59de la difficulté
01:11:59de la situation
01:12:00mais il serait lâche
01:12:03et irresponsable
01:12:04de fermer les yeux
01:12:05de pousser la poussière
01:12:07sous le tapis
01:12:08de faire semblant
01:12:09ce n'est pas notre choix
01:12:11j'ajoute donc
01:12:13qu'aucun gouvernement
01:12:15ni le nôtre
01:12:16ni ceux qui viendront
01:12:17après nous
01:12:18ne pourra éluder
01:12:20cette question
01:12:21c'est de la survie
01:12:23de notre pays
01:12:23qu'il s'agit
01:12:24de son indépendance
01:12:26de sa liberté
01:12:28de son équilibre
01:12:29et de sa paix civile
01:12:31et c'est pourquoi
01:12:32c'est à quoi
01:12:34mesdames et messieurs
01:12:34nous avons décidé
01:12:35de ne pas manquer
01:12:36enfin une dernière conviction
01:12:38tous ces défis
01:12:40sans exception
01:12:41nous pouvons les relever
01:12:42les capacités
01:12:44de notre nation
01:12:45elles sont plus puissantes
01:12:47qu'aucune de celles
01:12:49des pays
01:12:49qui nous entourent
01:12:50et qui sont nos partenaires
01:12:51il y a des continents
01:12:53d'énergie
01:12:54qui ne demandent
01:12:55qu'à s'exprimer
01:12:56il suffit
01:12:57que nous les libérions
01:12:58et que nous
01:12:59nous libérions
01:13:00des pesanteurs
01:13:01et des entraves
01:13:02qui nous emprisonnent
01:13:03c'est ce mouvement
01:13:05de libération
01:13:06que nous avons
01:13:07entrepris ensemble
01:13:08ce matin
01:13:09un mot enfin
01:13:11du calendrier
01:13:11ce que nous avons
01:13:14ce matin
01:13:16pris ensemble
01:13:17c'est
01:13:18les éléments
01:13:20d'un diagnostic
01:13:21sur la sécurité
01:13:22du pays
01:13:22ce diagnostic
01:13:25doit nous permettre
01:13:26dans les semaines
01:13:27et les mois
01:13:27qui viennent
01:13:28de proposer
01:13:30des orientations
01:13:32et des solutions
01:13:33sur lesquelles
01:13:34naturellement
01:13:35nous serons jugés
01:13:36vous connaissez
01:13:37le calendrier
01:13:38habituel
01:13:38de la préparation
01:13:39des budgets
01:13:40le calendrier
01:13:41habituel
01:13:42c'est septembre
01:13:44c'est en septembre
01:13:45que sont révélées
01:13:46les exigences
01:13:48parfois
01:13:50les obstacles
01:13:51et les difficultés
01:13:52que l'examen
01:13:53du budget
01:13:54à l'Assemblée nationale
01:13:55et au Sénat
01:13:56va permettre
01:13:56de mettre
01:13:58en évidence
01:13:59nous avons décidé
01:14:00d'aller
01:14:00plus vite
01:14:02de prendre
01:14:03les devants
01:14:03de choisir
01:14:04un calendrier
01:14:05beaucoup plus
01:14:06ambitieux
01:14:06et beaucoup
01:14:06plus exigeant
01:14:07ce calendrier
01:14:09il va permettre
01:14:09de rassembler
01:14:11toutes les contributions
01:14:12toutes les suggestions
01:14:14toutes les consultations
01:14:16pendant quelques semaines
01:14:18autour de
01:14:19l'avenir
01:14:21et des choix
01:14:22que nous allons
01:14:22devoir faire
01:14:23notre but
01:14:25c'est que
01:14:25ces grandes orientations
01:14:27et ces grands choix
01:14:28soient proposés
01:14:29avant
01:14:30les vacances
01:14:32avant le 14 juillet
01:14:33que nous ayons pu
01:14:37auparavant
01:14:37réunir
01:14:39tous ceux
01:14:40qui doivent
01:14:40prendre leur part
01:14:41que les travaux
01:14:42engagés
01:14:43se poursuivent
01:14:44et que nous puissions
01:14:45avoir une vision
01:14:46plus juste
01:14:47et plus nette
01:14:48des solutions
01:14:53des possibilités
01:14:54des opportunités
01:14:58comme on dit
01:14:58en mauvais français
01:14:59qui se présenteront
01:15:01devant nous
01:15:02c'est un travail
01:15:04tout à fait considérable
01:15:07mais c'est un travail
01:15:08dont nous considérons
01:15:09qu'il est
01:15:10pour notre pays
01:15:11au sens propre
01:15:13vital
01:15:13je vous remercie
01:15:14merci d'être à vous
01:15:25merci d'avoir regardé cette vidéo