Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Vendredi 14 mars 2025, mon rendez-vous d'une élève numéro 1615 sur CNews, première chaîne info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct à la Une, l'appel au secours d'Elia.
00:00:15Elia a 39 ans, elle est mère de 3 enfants. En avril dernier, avec son mari, elle a contracté un crédit de 70 000 euros pour reprendre une brasserie.
00:00:22Mais ce restaurant est collé au Théâtre de la Gaîté Lyrique à Paris. Or, ce théâtre est occupé depuis décembre par des dizaines de migrants que personne n'ose déloger.
00:00:31Depuis, son établissement est vide. Pire, elle est menacée de mort. Elle a même déposé plainte le 28 janvier dernier pour ces faits.
00:00:38Aujourd'hui, elle se sent totalement abandonnée.
00:00:42« Moi, quand je me prends la tête avec mon collectif en leur expliquant que je n'ai pas à subir ça, le collectif leur dit oui, la patronne d'à côté, c'est une raciste,
00:00:50c'est une facho, donc moi, ils arrivent à me menacer de mort, ils veulent me brûler, ils veulent me tuer, ils veulent me violer parce que je ne les laisse pas faire leur trafic. »
00:01:00« On a écrit au préfet qu'ils ne me répondent pas, on a écrit à la mairie qu'ils ne me répondent pas.
00:01:04Quand la police est venue, quand ils m'ont menacée de mort, ils ont ordre de ne pas les contrôler pour ne pas les provoquer, voilà.
00:01:08Donc, comme ils disent dans leur slogan, ils sont chez eux, ils ne partiront pas.
00:01:12Et c'est moi qui suis en train de tout perdre, donc on va faire une liquidation judiciaire parce qu'on ne peut plus tenir, à un moment donné, j'habite le quartier, j'ai des enfants. »
00:01:20« Moi, j'ai peur de sortir, la nuit, je ne dors pas, je suis stressée tout le temps, je prends des antidépressants le soir parce que je suis à bout, parce que je ne peux plus en fait subir ça.
00:01:30Je suis en train de tout perdre et on me regarde tout perdre.
00:01:33Et quand je dis au collectif, à une personne du collectif, quand je vais tout perdre avec mon mari et mes enfants, on va aller dormir où ?
00:01:38Et qu'ils me répondent, mais votre mari, il est noir, on fera une exception, vous viendrez dormir avec nous à la gaieté parce qu'ils ne prennent que les subsahariens, ils ne prennent pas les arabes, ils ont refusé. »
00:01:48Voilà, et on revient sur ce drame d'Elia dans un instant puisqu'elle sera en direct avec nous sur ce plateau.
00:01:54Autre appel au secours, celui d'une maman, cette fois ville juive.
00:01:57Son fils, Hiéro, 15 ans, est porté disparu depuis le 7 mars.
00:02:01Mais ce qui inquiète surtout cette maman, c'est la lettre qu'il a laissée car le garçon écrit qu'il a peur d'une vengeance après avoir été témoin d'un règlement de compte.
00:02:09Le jeune garçon a donc décidé de fuir pour sa protection mais aussi, dit-il, pour celle de sa famille.
00:02:15L'affaire est vraiment effrayante.
00:02:18Une lettre comme dernier signe de vie.
00:02:21Depuis le 7 mars, Hiéro, 15 ans, n'a plus donné aucune nouvelle à sa famille.
00:02:25Seulement une lettre avant de disparaître.
00:02:28Il écrit clairement qu'il doit partir quelques temps pour se protéger de certaines personnes.
00:02:34On comprend tout de suite que Hiéro est parti parce qu'il avait très peur et qu'il a préféré partir plutôt que de nous mettre, nous, ses frères, en danger.
00:02:45Selon sa mère, derrière cette disparition inquiétante pourrait se cacher une histoire de vengeance.
00:02:50Hiéro aurait assisté peu avant Noël à une bagarre entre jeunes.
00:02:53Le garçon a été ensuite auditionné par la police comme témoin dans cette affaire.
00:02:58Quelques semaines plus tard, il dit à sa mère être allé à l'hôpital après un accident de scooter.
00:03:03Elle découvre ensuite que son fils manquait à l'école depuis plusieurs jours avant sa disparition.
00:03:08Désormais, sa famille craint que son fils soit traqué par des personnes malveillantes.
00:03:12Ça fait tilt dans ma tête et je me dis mais en fait il n'est pas parti en cours et lundi en fait non il ne s'est pas fait rouler dessus par un scooter.
00:03:21Et en fait on a essayé d'attraper mon fils.
00:03:24Séverine demande désormais à son fils de rentrer à la maison, assurant qu'il sera protégé.
00:03:29En tant que maman, j'aurais dû voir qu'il y avait un truc qui n'allait pas et j'ai beau me remémorer, je ne vois pas où...
00:03:40Et je m'excuse de ne pas avoir vu que ça n'allait pas.
00:03:45Voilà le désespoir du maman.
00:03:47Cambriolé deux fois en un mois dans sa boutique de vélo à Pornic, le champion de cyclisme Jérôme Pinot est à bout.
00:03:53Il estime que l'État ne fait pas son travail et pour lui le travail de l'État c'est d'assurer la sécurité des concitoyens.
00:04:00Cambriolage en un mois dans cette boutique spécialisée en vélo à Pornic.
00:04:05Dernière en date dans la nuit de lundi à mardi, un groupe d'individus a pénétré dans la boutique en cassant les systèmes de sécurité.
00:04:12Butin estimé 40 000 euros.
00:04:14Le premier vol s'était déroulé mi-février.
00:04:17Les malfrats avaient découpé le bardage du magasin puis le placo.
00:04:21Cette nuit-là, 60 000 euros de matériel ont été dérobés.
00:04:24Le co-gérant et ancien cycliste professionnel Jérôme Pinot dénonce une situation révoltante.
00:04:30En tant que citoyen et commerçant, on paye assez de taxes pour avoir un minimum de sécurité en retour.
00:04:35Je ne laisserai pas les yeux devant les voyous.
00:04:37Ce qui me décourage, c'est la politique en France.
00:04:40On nous couvre de taxes et quand on se fait piller, il n'y a plus personne.
00:04:43Selon Jérôme Pinot, la délinquance augmente plus vite que les renforts de nos gendarmes.
00:04:48Malgré ces vols, la boutique est restée ouverte.
00:04:51Les co-gérants ont porté plainte.
00:04:53Direction apte dans le Vaucluse maintenant, où depuis plusieurs semaines, les actes de violence multiplient.
00:04:59Alors que c'était une ville plutôt tranquille jusque-là, l'inquiétude monte chez les habitants, la mairie et la police
00:05:05qui ont décidé de prendre les choses en main, comme nous avons pu le constater en allant sur place.
00:05:10Depuis deux mois, les violences se multiplient à apte dans le Vaucluse.
00:05:15Le 1er janvier, lors d'une bagarre devant un bar du centre-ville, un homme a été roué de coups.
00:05:20Il est décédé quelques heures plus tard.
00:05:23Le 25 janvier, deux personnes ont été blessées dans une attaque au couteau au sein d'un supermarché.
00:05:29Il y a 15 jours, un jeune homme de 18 ans a été grièvement blessé par balle à proximité d'un point de deal.
00:05:36Des agressions sans lien entre elles, mais qui ont poussé la municipalité à prendre des mesures.
00:05:42Et stop, oui, stop.
00:05:44Tout le monde a besoin d'un peu plus de sécurité.
00:05:46Un de mes leviers, c'est de remettre l'éclairage de la nuit, de mettre un peu plus de vidéosurveillance,
00:05:54de travailler en collaboration avec la gendarmerie, de demander des renforts.
00:05:58Ces mesures rassurent de nombreux habitants.
00:06:01Il faut continuer à le faire, surtout pour la sécurité de nos enfants et pour les personnes âgées aussi.
00:06:05Ah oui, parce qu'on n'avait plus envie de sortir le soir.
00:06:08Parce qu'il n'y avait pas de lumière ?
00:06:09Parce qu'il n'y avait pas de lumière, parce qu'il se passe plein de choses, parce que c'est compliqué.
00:06:13La présence des forces de l'ordre a également été renforcée.
00:06:17Depuis plusieurs jours, les gendarmes et les policiers municipaux multiplient les patrouilles dans la ville.
00:06:23Dans l'actualité également, cet accrochage hier à l'Assemblée nationale entre Dominique Besnéard et Sandrine Rousseau.
00:06:28Elle est présidente d'une commission d'enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma.
00:06:33Et lui vient témoigner comme producteur et attaché de presse.
00:06:36Visiblement, Dominique Besnéard est agacé par les remarques que lui fait la députée.
00:06:41Et il va lui dire très directement.
00:06:43Évidemment que quand vous avez des propos dénigrants sur les personnes qui parlent,
00:06:48derrière vous envoyez un message à l'ensemble du système.
00:06:50Mais c'est quoi les propos dénigrants ?
00:06:52Dites-moi, vous racontez des histoires que vous voyez dans la presse.
00:06:56Moi d'abord, je n'ai pas de tweet.
00:06:58Et des choses que j'ai dites à une époque, quand Gérard Depardieu, c'est il y a combien d'années ?
00:07:03Il y a un moment donné, ça va.
00:07:05Si c'est mon procès, je me taille tout de suite.
00:07:08Mais déjà, vous êtes dans une commission d'enquête.
00:07:11Non, mais une commission d'enquête, on a l'impression que vous voulez me faire dire quoi ?
00:07:14Que Gérard Depardieu, je ne dois pas dire que je l'ai apprécié à une époque.
00:07:19Qu'est-ce que vous voulez savoir ?
00:07:21La question, en plus, vous avez le droit encore de l'apprécier.
00:07:23J'ai le droit d'avoir mon opinion.
00:07:25Vous n'êtes pas là pour me faire la morale.
00:07:27Je suis désolé, madame.
00:07:29Et vous arrêtez de faire la morale à tout le monde.
00:07:31Est-ce que je peux vous poser une question ?
00:07:33Comment ça vient faire ?
00:07:35Je peux vous poser une question ?
00:07:37Oui.
00:07:39Vous venez de dire, de Charlotte Arnoux...
00:07:41Mais Charlotte Arnoux, je ne sais même pas qui c'est.
00:07:43Très bien.
00:07:45Madame Charlotte Arnoux, vous dites, son père connaissait Gérard Depardieu.
00:07:49Donc vous laissez la suspicion.
00:07:51La suspicion sur les motivations pour lesquelles elle est allée chez Gérard Depardieu.
00:07:55Moi, la question que je ne sais pas...
00:07:57Ce qui vous intéresse dans le truc Me Too, c'est que Gérard Depardieu ?
00:08:01Non, puisque je viens de...
00:08:03Si, vous ne parlez que de Gérard Depardieu.
00:08:05La question que je souhaite vous poser, monsieur Bessenaire,
00:08:07c'est que quand vous avez...
00:08:09On peut parler de, en effet, monsieur Doyon.
00:08:13Ambiance.
00:08:15Les tops et les flops d'audience hier soir, c'est avec Mister Audience.
00:08:17Agnès Kévin.
00:08:21Hier soir, TF1 est arrivé en tête,
00:08:23et très largement, avec sa série Joseph,
00:08:25incarnée notamment par Lucien Jean-Baptiste.
00:08:27La une a rassemblé 3,8 millions de téléspectateurs.
00:08:31Les autres chaînes sont, quant à elles, très, très loin derrière.
00:08:33France 3 est deuxième, avec le téléfilm de l'autre côté,
00:08:37qui est à 2,1 millions.
00:08:39Du côté de France 2, c'est un flop.
00:08:41La soirée spéciale, l'événement programmé en urgence
00:08:43et présenté par Caroline Roux,
00:08:45et consacré à la France face aux menaces,
00:08:47est très faible, à moins d'un million neuf.
00:08:49A noter que France 2 a également changé au dernier moment le titre,
00:08:51puisqu'initialement, l'émission devait s'appeler
00:08:53La France face à la guerre,
00:08:55mais devant la polémique, la chaîne a fait marche arrière.
00:08:57Et c'est encore une déception pour Pékin Express sur M6,
00:08:59qui ne décolle toujours pas,
00:09:01à seulement un million et demi.
00:09:03A la cinquième place des Prime,
00:09:05on retrouve France 5, avec son doc Paris,
00:09:07le mystère du palais disparu,
00:09:09suivi de TMC et Arte,
00:09:11qui sont autour des 900 000.
00:09:15Et comme chaque matin, nous désignons le flop du jour,
00:09:17et aujourd'hui, il est attribué à
00:09:19la roue de la fortune sur M6,
00:09:21qui n'arrive décidément pas à fédérer.
00:09:23Après avoir gagné un peu de couleur en début de semaine,
00:09:25le jeu diffuse à 17h30,
00:09:27et animé par Eric Antoine,
00:09:29affiche un score en baisse à seulement 832 000.
00:09:31Mister Audience vous dit à lundi.
00:09:33Allez, je vous présente mes invités
00:09:35qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:09:37Maître Muriel Wagnin, bonjour.
00:09:39Merci d'être avec nous. Vous êtes avocate.
00:09:41Jean-Christophe Gallien, bonjour. Politologue.
00:09:43Henri Pemaud, bonjour. Vous êtes conseiller
00:09:45municipal Lille-Saint-Denis d'hiver gauche.
00:09:47Et puis j'accueille Elia.
00:09:49Bonjour Elia. Merci d'être avec nous.
00:09:51Vous venez raconter votre histoire
00:09:53parce que l'histoire qui vous arrive est terrible.
00:09:55En fait, vous êtes mère
00:09:57de trois enfants, et en avril dernier,
00:09:59avec votre mari, vous avez contracté un crédit
00:10:01de 70 000 euros
00:10:03pour reprendre une brasserie, mais il se trouve
00:10:05que ce restaurant est collé
00:10:07au Théâtre de la Gaieté.
00:10:09Et depuis le mois de décembre, ce théâtre
00:10:11est occupé par des dizaines de migrants qui sont là.
00:10:13Et du coup, votre...
00:10:15450, maintenant ? Ah oui, moi j'étais resté
00:10:17à 300, d'accord. Ils sont à 450.
00:10:19Et donc depuis, votre
00:10:21brasserie s'est vidée parce que personne
00:10:23n'ose venir, personne ne vient,
00:10:25il n'y a plus personne. Et vous êtes
00:10:27au bord de la faillite. Je suis en faillite.
00:10:29Vous êtes même en faillite.
00:10:31C'est la faillite.
00:10:33J'ai six salariés.
00:10:35J'ai un loyer élevé
00:10:37parce que j'ai un apporteur d'affaires
00:10:39qui est une salle de concert
00:10:41qui ne fonctionne plus. Du coup,
00:10:43déjà, en tant que commerçant, c'est très
00:10:45dur parce qu'on travaille déjà beaucoup
00:10:47pour s'en sortir. Et là,
00:10:49je ne peux plus payer ni les salaires,
00:10:51ni les loyers de la brasserie. On est passé
00:10:53d'une moyenne journalière de
00:10:551700 euros à 250 euros.
00:10:57Donc,
00:10:59on ne pouvait pas travailler. Ce n'est plus possible.
00:11:01Qu'est-ce qu'on vous dit ? Est-ce que vous avez des contacts
00:11:03avec des gens, avec la mairie ? Alors, j'ai
00:11:05écrit à la mairie. J'ai écrit
00:11:07au préfet. Personne ne me répond.
00:11:09Je ne suis le problème de personne. Voilà.
00:11:11Je suis un dommage collatéral.
00:11:13Mais ces gens, ils devaient
00:11:15partir à un moment donné ? Hier, ils étaient
00:11:17expulsables. Hier, le juge a ordonné l'expulsion au 13 mars.
00:11:19Et ça n'est rien passé ?
00:11:21La mairie a dit,
00:11:23Léa Filoche, l'adjointe d'Hidalgo,
00:11:25a dit qu'ils ne le feront pas, qu'ils n'ont jamais fait
00:11:27ce genre de choses et qu'ils ne le feront pas.
00:11:29On est en direct avec Amaury Bucaud,
00:11:31journaliste
00:11:33police-justice. Bonjour Amaury.
00:11:35Merci d'être avec nous.
00:11:37Est-ce que vous pouvez d'abord peut-être nous resituer un peu
00:11:39à ce qu'il se passe dans ce
00:11:41théâtre de la Gaieté ?
00:11:43Oui, bien sûr. Ça a commencé
00:11:45effectivement en décembre
00:11:472024.
00:11:49Il y avait une conférence ce jour-là.
00:11:51Des migrants sont arrivés
00:11:53dans le théâtre et la direction
00:11:55du théâtre et le personnel du théâtre a très
00:11:57rapidement dit, on est en plein
00:11:59hiver, ces jeunes migrants n'ont pas
00:12:01de solution d'hébergement durable
00:12:03et donc on va les garder dans le théâtre
00:12:05avec nous et on va essayer de faire
00:12:07une sorte de cohabitation avec ces migrants
00:12:09et les activités culturelles du théâtre.
00:12:11Le problème qui s'est passé, c'est qu'il y a eu
00:12:13une accumulation d'accueil
00:12:15puisque le chiffre est monté
00:12:17effectivement à plus de 400 migrants
00:12:19qui sont dans ce théâtre
00:12:21et donc finalement la direction
00:12:23et le personnel du théâtre a dû
00:12:25quitter les lieux et n'est plus en mesure de faire
00:12:27des activités culturelles dans la
00:12:29Gaieté d'Élyrique et est donc devenue une espèce de gigantesque
00:12:31squat avec
00:12:33tous les problèmes que ça engendre
00:12:35en termes d'ordre public et surtout
00:12:37de sécurité puisqu'il y a eu notamment des départs de feu
00:12:39dans la Gaieté d'Élyrique.
00:12:41Ces personnes qui sont dans la Gaieté d'Élyrique
00:12:43sont des personnes en situation irrégulière
00:12:45qui sont venues en France sans demander l'autorisation
00:12:47qui n'ont pas de papier
00:12:49ils se déclarent mineurs
00:12:51ils veulent être reconnus mineurs
00:12:53mais au moins 300 d'entre eux
00:12:55sont jeunes majeurs, ont été reconnus
00:12:57majeurs, c'est d'ailleurs précisé dans la
00:12:59décision du tribunal administratif qui a été rendue
00:13:01le 13 février dernier, ils parlent de 300 jeunes
00:13:03majeurs, donc ce sont des adultes
00:13:05et d'ailleurs il suffit de se rendre sur place pour voir qu'on a
00:13:07affaire très majoritairement à des
00:13:09adultes et non pas à des mineurs.
00:13:11Alors, ce qui se passe maintenant sur la
00:13:13situation, pourquoi est-ce que rien ne se passe
00:13:15depuis décembre dernier ? En fait
00:13:17le théâtre de la Gaieté d'Élyrique dépend
00:13:19de la mairie de Paris
00:13:21c'est donc la mairie de Paris, si vous voulez, qui a les clés en main
00:13:23pour décider
00:13:25de l'évacuation des lieux.
00:13:27Elle a fait d'ailleurs un recours devant le tribunal administratif
00:13:29pour contraindre la préfecture
00:13:31à trouver des solutions
00:13:33d'hébergement pour
00:13:35ces migrants, mais
00:13:37il y a donc une décision qui a été rendue
00:13:39le 13 février, le tribunal
00:13:41administratif a ordonné l'expulsion
00:13:43de la Gaieté d'Élyrique sous un mois, donc c'est-à-dire
00:13:45jusqu'à hier, et effectivement hier il ne s'est
00:13:47rien passé, pourquoi ? Parce que
00:13:49la mairie de Paris refuse d'avoir recours
00:13:51aux forces de l'ordre pour expulser la Gaieté
00:13:53d'Élyrique, elle estime que les
00:13:55solutions d'hébergement proposées par le département
00:13:57c'est eux qui sont en charge,
00:13:59ne sont pas là, et donc
00:14:01elle ne veut pas procéder à l'expulsion
00:14:03de la mairie de Paris.
00:14:05Alors il y a
00:14:07probablement des tractations qui sont en train
00:14:09de se faire entre la préfecture et la mairie
00:14:11de Paris pour voir quelles solutions, parce que
00:14:13évidemment ça ne peut pas durer, comme je vous le disais,
00:14:15la décision du 13 février du tribunal
00:14:17administratif le dit clairement, il y a des gros problèmes
00:14:19de troubles à l'ordre public et de
00:14:21risques sanitaires
00:14:23et d'incendies
00:14:25dans la Gaieté d'Élyrique, et donc il va falloir
00:14:27évidemment que les autorités prennent une décision
00:14:29mais ce qui est fou c'est qu'effectivement les riverains
00:14:31dont Elia, la responsable
00:14:33de ce restaurant, empathisent
00:14:35se sont totalement délaissés
00:14:37par l'État qui ne prend pas ses responsabilités
00:14:39et quand je parle de l'État, je parle de la préfecture
00:14:41mais je parle évidemment aussi de la mairie de Paris
00:14:43je parle de tous les acteurs qui laissent la situation
00:14:45pourrir alors que la Gaieté d'Élyrique est un théâtre
00:14:47et n'a absolument pas vocation
00:14:49à accueillir toute la misère du monde.
00:14:51Vous avez, Amaury, dans Valeurs Actuelles
00:14:53vous avez été touché par le cas d'Elia
00:14:55vous avez consacré un grand papier
00:14:57dans son cas aujourd'hui
00:14:59elle est coincée, elle ne peut rien faire ?
00:15:01En fait, Elia, moi je l'ai rencontré
00:15:03le 4 mars dernier dans le cadre d'un documentaire
00:15:05qu'on a fait avec
00:15:07Guillaume Janton, sa maison de production
00:15:09Janton Productions, on s'est rendu sur place
00:15:11le 4 mars
00:15:13donc c'est un documentaire qu'on fait pour
00:15:15ces news sur l'immigration
00:15:17et quand on s'est rendu sur place
00:15:19on a rencontré Elia qui nous a fait part
00:15:21de sa détresse, on était
00:15:23époustouflés en apprenant
00:15:25qu'elle était en train de faire faillite
00:15:27et ce qu'on a aussi constaté c'est qu'on a voulu
00:15:29tourner des images devant la guette Élyrique
00:15:31sur le parvis qui est l'espace public
00:15:33donc en tant que journaliste on a tout à fait le droit
00:15:35de filmer l'espace public
00:15:37mais on a été pris à partie de manière
00:15:39très violente par des militants
00:15:41et par certains migrants, sachant que
00:15:43les militants, si vous voulez, aussi bourrent le crâne
00:15:45de ces migrants, on l'a vu,
00:15:47il leur explique finalement qu'eux n'ont que des droits
00:15:49et que l'État français n'a que des devoirs envers eux
00:15:51qu'ils sont tout puissants
00:15:53que ce théâtre leur appartient
00:15:55et que l'espace public devant leur appartient
00:15:57et donc quand on est journaliste et qu'on arrive devant
00:15:59on n'a pas le droit, les militants ont décrété
00:16:01et les migrants qui sont avec eux, pas tous mais certains
00:16:03qu'on n'avait pas le droit de filmer
00:16:05et de faire notre travail de journaliste
00:16:07donc le premier jour, le 4 mars quand on y allait avec Guillaume Janton
00:16:09on s'est fait prendre à partie
00:16:11on a été forcés de supprimer nos images
00:16:13ce qui est totalement illégal
00:16:15Elia était peut-être là ce jour-là
00:16:17je ne sais plus mais en tout cas moi j'ai pu filmer
00:16:19j'ai été mis un peu plus loin
00:16:21j'ai pu filmer cette altercation
00:16:23et le lendemain je suis retourné une seconde fois
00:16:25cette fois-ci j'avais un garde du corps avec moi
00:16:27et j'avais prévenu la préfecture de police de Paris
00:16:29malgré tout il y a quand même eu une émeute
00:16:31devant la guété lyrique
00:16:33on s'est fait à nouveau prendre à partie
00:16:35il y a eu 40 policiers
00:16:37qui ont dû débarquer des alentours
00:16:39pour pouvoir prêter main forte
00:16:41et ramener l'ordre devant la guété lyrique
00:16:43mais si vous voulez il y a une zone de non-droit
00:16:45qui s'est installée à cet endroit-là
00:16:47et j'estime que c'est une zone de non-droit
00:16:49puisque je ne peux pas exercer mon droit d'information
00:16:51en tant que journaliste
00:16:53et on voit bien que la police
00:16:55est totalement dépassée par ça
00:16:57il n'y a pas eu d'interpellation
00:16:59par exemple quand on était allé filmer devant la guété lyrique
00:17:01et vous avez un journaliste à d'ailleurs
00:17:03Jean-Laurent Constantini de CNews
00:17:05qui lui-même s'est fait agresser devant la guété lyrique
00:17:07en voulant simplement tourner des images
00:17:09il a porté plainte, il m'avait montré sa plainte
00:17:11donc je savais un peu à quoi m'attendre
00:17:13mais il y a une situation de non-droit
00:17:15et malheureusement
00:17:17la police est là mais de très loin
00:17:19elle se rend très rarement sur place
00:17:21c'est ce que nous raconte Elia
00:17:23et donc ce qui est terrible pour Elia
00:17:25c'est qu'elle voit de la consommation
00:17:27de stupéfiants, des bagarres
00:17:29et elle ne peut rien faire
00:17:31Merci beaucoup Amaury Bucot de Valeurs Actuelles
00:17:33vous allez nous raconter quel est votre quotidien
00:17:35Amaury parlait d'un documentaire qui va être diffusé
00:17:37le mercredi 19 mars à 21h sur CNews
00:17:39ils sont venus vous voir
00:17:41ils sont venus constater l'effet
00:17:43Regardez un extrait de ce documentaire
00:18:13C'est trois mois qu'on a une perte de chiffre d'affaires
00:18:15de plus de 60%
00:18:17on ne travaille plus
00:18:19Moi je suis franco-algérienne, mon mari il est malien
00:18:21donc dans tout ce que je dis il n'y a pas de racisme
00:18:23on parle juste de bon sens
00:18:25Moi plusieurs matins je suis arrivée, ils étaient sur ma terrasse
00:18:27le matin en train de rouler
00:18:29du shit, de zoner
00:18:31je leur demande de partir
00:18:33mais c'est moi qui les déroge parce que je leur demande de partir de mon commerce
00:18:35donc moi quand je me prends la tête avec mon collectif
00:18:37en leur expliquant que je n'ai pas à subir ça
00:18:39le collectif leur dit
00:18:41la patronne d'à côté c'est une raciste
00:18:43c'est une facho
00:18:45donc moi ils arrivent à me menacer de mort
00:18:47ils veulent me rouler, me tuer, me violer
00:18:49parce que je ne les laisse pas faire leur trafic
00:18:53on a écrit au préfet qu'ils ne me répondent pas
00:18:55on a écrit à la mairie qu'ils ne me répondent pas
00:18:57quand la police est venue, quand ils m'ont menacée de mort
00:18:59ils ont honte de ne pas les contrôler pour ne pas les provoquer
00:19:01donc comme ils disent dans leur slogan
00:19:03ils sont chez eux, ils partiront pas
00:19:05et c'est moi qui suis en train de tout perdre
00:19:07donc on va faire une équitation judiciaire
00:19:09parce qu'on ne peut plus tenir
00:19:11à un moment donné j'habite le quartier, j'ai des enfants
00:19:13moi j'ai peur de sortir
00:19:15la nuit je ne dors pas, je suis stressée tout le temps
00:19:17je prends des antidépressants le soir
00:19:19parce que je suis à bout
00:19:21parce que je ne peux plus subir ça
00:19:23je suis en train de tout perdre
00:19:25et on me regarde tout perdre
00:19:27et quand je dis au collectif, à une personne du collectif
00:19:29moi quand je vais tout perdre avec mon mari et mes enfants
00:19:31on va aller dormir où ?
00:19:33et qu'ils me répondent mais votre mari il est noir
00:19:35on fera une exception, vous viendrez dormir avec nous à la gaieté
00:19:37que les subsahariens ne prennent pas les arabes
00:19:39ils ont refusé
00:19:43la situation est terrible
00:19:45la situation est terrible
00:19:49il y en a sûrement, il y en a parmi eux
00:19:51parmi les jeunes migrants qui sont très gentils
00:19:53avec qui j'ai jamais eu de soucis
00:19:55j'ai mes enfants qui jouent au foot devant la brasserie
00:19:57des migrants jouent avec eux
00:19:59ils sont très gentils
00:20:01moi les migrants me font de la peine
00:20:03parce qu'ils sont endoctrinés par le collectif
00:20:05qui leur monte la tête
00:20:07le collectif n'est pas là
00:20:09pour les bonnes choses
00:20:11les gens, il faut les accueillir
00:20:13les mettre à même le sol
00:20:15sans sanitaire, sans rien
00:20:17ce n'est pas les aider
00:20:19faire du social, il faut savoir le faire
00:20:21sinon on ne le fait pas
00:20:23vous parlez de menaces de mort
00:20:25oui
00:20:27il y a le 28 janvier
00:20:31j'arrive à la brasserie le midi
00:20:33j'avais déjà mon serveur
00:20:35et j'arrive, je vois qu'il y a une émeute
00:20:37je demande à un client, mais il se passe quoi
00:20:39il me dit, ils viennent de frapper un journaliste allemand
00:20:41donc ils ont tabassé à 15
00:20:43un journaliste allemand qui s'est réfugié au QNAM
00:20:45donc il est parti en courant avec sa caméra, ils l'ont tabassé
00:20:47et donc du coup, le client qui est sur ma terrasse
00:20:49me dit, mais il se passe quoi chez vous
00:20:51donc je lui explique que la gaieté lyrique est occupée
00:20:53depuis le décembre
00:20:55et il me dit, mais ce n'est pas possible
00:20:57et donc je pars avec le client
00:20:59et là il y a 3 migrants qui passent
00:21:01donc même si j'ai peur, je ne leur montre jamais
00:21:03donc moi je lève la main, je dis oui
00:21:05toi t'es raciste, on va te tuer
00:21:07on va te brûler, on va te violer
00:21:09c'est un raciste, c'est un raciste, donc ils s'en prennent à moi
00:21:11le client
00:21:13le serveur intervoie que ça commence à chauffer
00:21:15donc il sort, le client qui a peur
00:21:17voit la municipale arriver, il va chercher la municipale
00:21:19la municipale arrive, il continue
00:21:21de me dire
00:21:23on va te tuer, on va te brûler
00:21:25voilà, tous leurs trucs
00:21:27et la police
00:21:29un client appelle la police
00:21:31la police dit non mais il y a la municipale sur place
00:21:33c'était 3 fois, la municipale a vite été dépassée
00:21:35donc la police est intervenue
00:21:37et quand la police est intervenue
00:21:39ils ont ordre
00:21:41de ne pas les contrôler
00:21:43quand on vous dit que vous êtes raciste
00:21:45parce que c'est ce qu'on a entendu aussi
00:21:47on ne parle pas de racisme, c'est du bon sens, il n'y a pas de racisme
00:21:49mon mari est malien
00:21:51je suis franco-algérienne
00:21:53quel racisme ?
00:21:55on parle de bon sens, on parle juste de bon sens
00:21:57je ne suis pas raciste
00:21:59moi je défends mon commerce
00:22:01c'est tout, moi je n'enlève pas le pain de la bouche
00:22:03de personne, je ne veux pas qu'on enlève le pain de la bouche
00:22:05de mes enfants, je vais aller où avec mes 3 enfants
00:22:07quand je vais tout perdre, je ne suis pas raciste
00:22:09pas du tout
00:22:11on veut me coller
00:22:13cette étiquette là
00:22:15parce que les seuls qui ont pris contact avec moi
00:22:17est Reconquête, il faut savoir que
00:22:19Yoneko
00:22:21qui est la représentante de Reconquête
00:22:23de Paris Centre, est une cliente
00:22:25de la brasserie, avant que je reprenne la brasserie
00:22:27ça fait 7 ans que j'étais salariée à la brasserie
00:22:29et que Yoneko
00:22:31venait faire la galette des rois tous les ans
00:22:33quand c'était l'ancien gérant
00:22:35et du coup, quand elle a entendu parler de l'occupation
00:22:37elle m'a contactée, elle demandait
00:22:39à parler au gérant, je lui ai dit que non, que ça avait changé
00:22:41de gérant, que c'était moi maintenant
00:22:43elle me dit, oui oui je me souviens de vous, on s'est vus l'année dernière
00:22:45lors de la galette des rois
00:22:47écoutez, on devait faire la galette ailleurs
00:22:49mais on va venir vous apporter notre soutien, on va venir chez vous
00:22:51moi je suis commerçante
00:22:53j'accepte tout le monde
00:22:55vous avez totalement le droit
00:22:57et au contraire, c'est des gens qui ont envie de vous aider
00:22:59je ne suis pas
00:23:01pour parler de politique, pour parler de religion
00:23:03moi j'accepte tout le monde, je suis commerçante
00:23:05vous voulez venir, vous êtes les bienvenus, donc du coup Reconquête est venue
00:23:07et quand Reconquête ont vu
00:23:09ce qui se passait, ils se sont mis
00:23:11à tracter
00:23:13à l'opposé de la brasserie
00:23:15donc les gens, le collectif
00:23:17me disent, ça c'est à cause de vous
00:23:19vous êtes une fasciste
00:23:21mais moi je ne dis à personne de venir tracter
00:23:23tracter est un droit libre, manifester légalement
00:23:25c'est trouver des excuses
00:23:27honnêtement, le problème ce n'est pas le tractage
00:23:29le problème c'est votre situation, le problème c'est ces migrants
00:23:31qui vivent dans des situations impossibles pour eux
00:23:33également, on est obligé de faire
00:23:35le CNews Info, donc on va le faire tout de suite
00:23:37et ensuite vous allez m'expliquer votre situation financière
00:23:39aujourd'hui, parce que c'est important aussi de bien
00:23:41comprendre les choses, parce que ce n'est pas juste des mots
00:23:43aujourd'hui, c'est votre réalité
00:23:45qui est en cause
00:23:47le CNews Info, sommeil à l'habit.
00:23:51Un adolescent de 17 ans
00:23:53est croué suite à un projet
00:23:55d'action violente déjoué en Haute-Saône
00:23:57le jeune mineur envisageait
00:23:59de s'attaquer à des cycles juifs ou grétiennes
00:24:01une information judiciaire
00:24:03pour association de malfaiteurs terroristes criminels
00:24:05a été ouverte
00:24:07on ne peut pas se laisser
00:24:09terrasser par des menaces de cet ordre
00:24:11réaction de François Bayrou après la menace
00:24:13de Donald Trump d'imposer des droits de douane
00:24:15de 200% sur les champagnes
00:24:17vins et autres alcools français
00:24:19et puis le collège du Bois-d'Aulne
00:24:21de Conflans-Saint-Honorin
00:24:23rebaptisé dès aujourd'hui au nom de
00:24:25Samuel Paty, soit 5 ans après son
00:24:27assassinat par un islamiste radicalisé
00:24:29qui lui reprochait d'avoir montré
00:24:31en classe des caricatures de Mahomet
00:24:3511h03 sur CNews
00:24:37merci d'être avec nous, on est toujours avec Elia
00:24:39qui est la gérante du café mitoyen La Guetée L'Ery
00:24:41qui s'appelle le Bistro de La Guetée
00:24:43qui aujourd'hui est en faillite
00:24:45parce que La Guetée L'Ery est occupée
00:24:47depuis le mois de décembre par désormais
00:24:49plus de 400 migrants, plus personne ne vient
00:24:51à cet endroit
00:24:53parce que les gens ont peur, parce qu'il y a des bagarres
00:24:55parce qu'il y a des tensions
00:24:57avant qu'on continue, qu'on s'intéresse à
00:24:59ces associations justement qui sont
00:25:01dans La Guetée parce que c'est intéressant aussi
00:25:03votre situation financière aujourd'hui c'est quoi ?
00:25:05vous avez fait des sacrifices pour acheter cet établissement ?
00:25:07j'ai fait des sacrifices
00:25:09oui parce que par le travail
00:25:11quand on prend un commerce ou être présent
00:25:13donc j'ai quand même 3 enfants
00:25:15je travaille 70 heures par semaine
00:25:17donc je sacrifie quand même mes enfants
00:25:19parce que je suis obligée de gérer mon commerce
00:25:21donc je suis obligée d'être présente
00:25:23vous avez fait des crédits ?
00:25:25j'ai fait un crédit de 70 000 euros
00:25:27et
00:25:29comment ça se passe aujourd'hui ?
00:25:31aujourd'hui je ne paye plus rien
00:25:33donc je ne paye plus de loyer
00:25:35je ne paye plus de salaire
00:25:37je ne rembourse pas mon crédit
00:25:39parce qu'on ne travaille pas
00:25:41donc on ne peut plus rien faire
00:25:43mes comptes sont bloqués
00:25:45parce que je ne paye pas l'URSSAV
00:25:47donc j'ai une saisie administrative
00:25:49parce que l'URSSAV n'est pas payée
00:25:51le linge, on est venu tout me reprendre
00:25:53parce que je ne peux pas payer
00:25:55donc je ne soutiendrai pas la société
00:25:57mais ils sont venus reprendre le linge
00:25:59parce que je ne paye pas
00:26:01je ne peux plus passer de commande alimentaire
00:26:03parce que les comptes sont bloqués
00:26:05donc on en est là
00:26:07à un moment donné
00:26:09quand ça ne rentre plus
00:26:11quand vous ne travaillez pas
00:26:13vous ne travaillez pas
00:26:15donc comment ça va se passer
00:26:17pour vous, pour vos enfants ?
00:26:19je ne sais pas
00:26:21j'avais rendez-vous avec le juge
00:26:23avec le juge
00:26:25de prévention
00:26:27pour voir si on partait
00:26:29en liquidation judiciaire
00:26:31sachant que je suis cautionnaire du crédit en personnel
00:26:33donc
00:26:35même si je dépose le bilan
00:26:37je pars avec les dettes
00:26:39parce que
00:26:41mon propriétaire du fond
00:26:43qui m'a aidé à avoir mon crédit
00:26:45qui m'a aidé à avoir mon appartement
00:26:49m'a aidé à avoir un appartement dans le quartier
00:26:51pour pouvoir gérer au mieux mon établissement
00:26:53parce que quand on est chef d'entreprise
00:26:55quand on travaille beaucoup, il faut être près de son commerce
00:26:57tous les restaurateurs en général
00:26:59vivent soit au-dessus, soit à côté
00:27:01pour pouvoir gérer au mieux leur commerce
00:27:03vous risquez de tout perdre ?
00:27:05de tout, c'est tout
00:27:07c'est quand vous faites
00:27:09une moyenne de 1700 euros par jour
00:27:11et que maintenant vous faites à peine 200 euros par jour
00:27:13c'est pas possible
00:27:15j'ai une charge salariale à 11 000 euros
00:27:17j'ai 6 salariés
00:27:19j'ai un loyer à presque 10 000 euros
00:27:21parce que j'ai un apporteur d'affaires
00:27:23j'ai 2500 euros d'EDF
00:27:25j'ai l'URSSAF
00:27:275000 euros par mois
00:27:29ça veut dire qu'en plus vous êtes caution personnelle
00:27:31vous imaginez comment
00:27:33les prochaines semaines avec vos enfants ?
00:27:35le collectif m'invite à dormir avec eux
00:27:37donc j'ai toujours l'option d'aller dormir
00:27:39à la gaieté avec mes enfants
00:27:45c'est impossible que ça se passe comme ça ?
00:27:47oui c'est impossible
00:27:49mais c'est ce qui me reste
00:27:57c'est surréaliste ?
00:27:59oui surtout que
00:28:01mon propriétaire du fonds
00:28:03je le mets dans l'embarras
00:28:05parce que je ne paye pas le loyer
00:28:07donc lui aussi il se retrouve en difficulté
00:28:09et les propriétaires du fonds
00:28:11la brasserie perd de la valeur
00:28:13donc tout le monde se retrouve dans des situations compliquées
00:28:15lui, moi, mes enfants
00:28:17mes enfants les plus grands
00:28:19ont 9 ans et 10 ans
00:28:21donc ils me disent mais maman on va perdre le restaurant
00:28:23on va faire quoi ?
00:28:25donc eux ils commencent à s'inquiéter
00:28:27parce qu'ils voient mon état psychologique s'affaiblir
00:28:29donc ils ont peur
00:28:31et je leur dis mais non ne vous inquiétez pas maman elle est forte
00:28:33voilà qu'est ce que je leur dis
00:28:39Muriel Wicklin
00:28:41vous allez solliciter une aide de l'état ?
00:28:43une aide de la région de l'île de France ?
00:28:45personne ne me répond
00:28:47vous avez pris un avocat ?
00:28:49oui j'ai pris un avocat
00:28:51mais pareil un avocat ça se paye
00:28:53donc il m'a envoyé son devis
00:28:55pour entamer une procédure il faut une avance
00:28:57sans être sur des procédures en fait
00:28:59ce n'est pas simplement c'est avoir une subvention de la ville
00:29:01parce qu'il y a la responsabilité de l'état
00:29:03de toute manière pourra être engagé à un moment donné
00:29:05mais là tout de suite pour faire face
00:29:07à votre situation financière
00:29:09telle que vous la décrivez
00:29:11et que je vois et que je conçois complètement
00:29:13parce que ça ne peut pas être autrement malheureusement
00:29:15vous avez un commerce qui consiste à faire consommer des gens
00:29:17si les gens ne viennent pas consommer
00:29:19mais moi ce que je ne comprends pas c'est que ces associations là
00:29:21ces soi-disant des associations humanitaires
00:29:23enfin excusez moi ces collectifs, ces associations
00:29:25ils sont humanitaires, ils sont là pour aider les gens
00:29:27je ne sais pas dans quelle situation vous êtes
00:29:29ça les fait rire, moi ça les fait rire
00:29:31ils passent tous les jours dans la brasserie
00:29:33ils me narguent, ils rigolent
00:29:35ils rigolent, ils cherchent le conflit permanent
00:29:37avec moi, eux je suis leur dernier des soucis
00:29:39ils disent bah c'est pas notre problème
00:29:41ils s'en fichent complètement
00:29:43Au mois de décembre dernier on était parvenu
00:29:45à rentrer dans la gaieté lyrique, on était allé voir
00:29:47on va revoir comment ça se passe, parce qu'à l'intérieur c'est pas mieux
00:29:49honnêtement il y a deux toilettes
00:29:51ils sont 400, c'est une catastrophe
00:29:53ils souffrent aussi
00:29:55finalement ces associations elles font du mal partout
00:29:57elles font du mal partout, elles vous font du mal
00:29:59elles font du mal aux migrants, elles font du mal au quartier
00:30:01elles font du mal à tout le monde
00:30:03on va en parler avec Amaury d'ailleurs qui veut nous en parler
00:30:05d'abord regardez ce reportage, c'était le 16 décembre 2024
00:30:07on était parvenu à rentrer
00:30:09parce que maintenant on se fait casser la gueule
00:30:11si on veut y rentrer
00:30:13mais à l'époque une équipe de séilleuse était parvenue à rentrer
00:30:15c'est un lieu habituellement dédié
00:30:17aux spectacles et aux expositions culturelles
00:30:19depuis une semaine la gaieté lyrique
00:30:21est occupée par plus de 200 migrants
00:30:23une action menée par le collectif
00:30:25des jeunes du parc de Belleville
00:30:27un groupe de sans-abri se présentant
00:30:29comme des mineurs isolés
00:30:31ils exigent des solutions d'hébergement
00:30:45bien embêtés l'établissement défend la cause
00:30:47des squatteurs et ne souhaite pas leur expulsion
00:30:49mais il alerte sur les conséquences
00:30:51économiques de l'occupation
00:30:53on ne peut pas maintenir un lieu
00:30:55avec plus de 200 personnes à l'intérieur
00:30:57donc oui les conditions et les conséquences économiques
00:30:59sont immenses
00:31:01on parle aujourd'hui de 60 emplois
00:31:03qui sont mis en péril
00:31:05des conditions rudes, plus de 200 personnes
00:31:07dorment chaque soir sans matelas
00:31:09obligés d'aller se doucher dans d'autres structures d'accueil
00:31:11autour du théâtre
00:31:13une situation pouvant générer des tensions
00:31:15un jour il y aura un drame
00:31:17on ne sait pas quand, dans deux heures, dans deux jours, dans deux semaines
00:31:19mais si ça continue, un jour il y aura un drame
00:31:21donc ce qu'il faut comprendre c'est que l'urgence
00:31:23c'est de trouver une solution
00:31:25pour loger, héberger ces personnes
00:31:27pour le moment la situation est bloquée
00:31:29le lieu culturel attend des réponses de la préfecture
00:31:31en attendant
00:31:33plusieurs spectacles et représentations
00:31:35ont dû être annulés
00:31:37ça c'était en décembre je vous le rappelle
00:31:39donc on est en mars, la situation n'a pas bougé
00:31:41bien au contraire puisqu'ils sont plus de 400
00:31:43maintenant c'est ce que vous nous disiez
00:31:45moi j'ai parlé avec Juliette
00:31:47la directrice de la Gaie Thélirique
00:31:49je lui ai dit mais je ne comprends pas comment vous avez accepté de les garder
00:31:51parce que vous n'êtes pas agent de médiation
00:31:53vous n'êtes pas assistante sociale
00:31:55dès le départ ils n'ont pas su les gérer
00:31:57je lui ai dit si vous n'arrivez pas à les gérer à l'intérieur
00:31:59nous qu'est-ce qu'on va les gérer à l'extérieur
00:32:01je lui ai dit moi demain j'aurai 200 personnes
00:32:03qui prennent d'assaut mon restaurant
00:32:05même si je comprends leur misère
00:32:07j'aurais pas pu les garder parce que je ne peux pas retirer
00:32:09le pain de la bouche de mes salariés
00:32:11et perdre mon commerce, je lui ai dit il ne fallait pas les garder
00:32:13parce que là c'est tous les salariés de la Gaie Thélirique
00:32:15aussi qui se retrouvent au chômeur
00:32:17la police est venue les sortir le premier soir
00:32:19Amaury vous vouliez dire un mot
00:32:21je crois autour de ces associations
00:32:23parce que ces associations
00:32:25je le disais tout à l'heure, excusez-moi
00:32:27elles font du mal à tout le monde au fond
00:32:29non, nous je dis c'était
00:32:31extrêmement violent, quand on est allé
00:32:33filmer devant la Gaie Thélirique
00:32:35on a vu vraiment des militants qui étaient devant nous
00:32:37et quand on a lâché le Mossé News
00:32:39mais on a vu un déchaînement
00:32:41de violence, de haine
00:32:43extraordinaire, on s'est fait traiter
00:32:45de fachos de tous les noms et on sentait
00:32:47qu'ils se sentaient tout permis
00:32:49et c'est là où je trouve ça déplorable
00:32:51c'est que ces militants sont d'abord
00:32:53des militants d'extrême-gauche
00:32:55qui j'ai l'impression
00:32:57utilisent cette cause des migrants
00:32:59d'ailleurs il y a plein de banderoles, ils font des manifestations
00:33:01sur tout et n'importe quoi, on sent que
00:33:03il y a les migrants mais il y a surtout un combat
00:33:05plus globalement d'extrême-gauche
00:33:07qui est très virulent
00:33:09d'ailleurs ils embrégadent
00:33:11une partie de ces migrants, comme je vous disais
00:33:13ils leur expliquent qu'ils n'ont que des droits
00:33:15que l'Etat n'a que des devoirs envers eux
00:33:17pourtant on parle quand même de personnes en situation irrégulière
00:33:19qui sont venues sur les territoires
00:33:21sans demander rien à personne
00:33:23et ce que je trouve effectivement déplorable aussi
00:33:25c'est que ces militants associatifs
00:33:27d'extrême-gauche pensent d'abord
00:33:29à des gens qui viennent du bout du monde
00:33:31qui sont effectivement dans une situation en détresse
00:33:33il n'y a pas de problème là-dessus
00:33:35mais ne pensent absolument pas à
00:33:37des personnes en situation régulière
00:33:39et tout à fait honnêtement qui payent leurs impôts
00:33:41comme il y a et qui eux aussi ont le droit
00:33:43de vivre correctement
00:33:45et de vivre normalement
00:33:47et ça ils s'en rendent compte
00:33:49totalement
00:33:51et vraiment moi
00:33:53ce qui m'a frappé, en tant que journaliste
00:33:55je suis déjà allé un peu sur le terrain
00:33:57j'ai rarement vu une hostilité aussi
00:33:59violente envers des journalistes
00:34:01de la part de militants
00:34:03c'était vraiment incroyablement choquant
00:34:05et de voir
00:34:07que ces militants au lieu de calmer
00:34:09par exemple les migrants ou d'essayer
00:34:11de discuter
00:34:13étaient plutôt justement là à les exciter
00:34:15à les exciter contre la police, à les exciter contre nous
00:34:17je me suis dit mais c'est totalement irresponsable
00:34:19Merci beaucoup Amaury
00:34:21merci pour ces précisions
00:34:23Jean-Christophe Gallien
00:34:25ils en ont contre les journalistes, ils en ont contre Elia
00:34:27c'est vrai ce que disait Amaury
00:34:29elle paye ses impôts
00:34:31elle a fait un crédit, elle fait travailler des gens
00:34:33elle fait vivre un quartier
00:34:35elle met de la vie dans le quartier
00:34:37ils en ont après tout le monde, il y a une haine incroyable
00:34:39Ce théâtre il est sur un square
00:34:41de l'arrondissement Paris Centre
00:34:43ex troisième arrondissement
00:34:45je me rappelle d'un maire du troisième arrondissement
00:34:47qui s'appelle Pierre Edenbaum
00:34:49qui avait créé ce lieu, c'est un lieu public
00:34:51qui appartient à la mairie de Paris
00:34:53aujourd'hui le maire de Paris Centre
00:34:55avec qui vous avez dû vous entretenir
00:34:57Monsieur Veil
00:34:59de son nom, il faut le nommer
00:35:01ne vous reçoit pas
00:35:03parce que finalement ce lieu public n'est pas géré
00:35:05comme il devrait l'être
00:35:07quand les salariés
00:35:09de la gaieté lyrique disent ok rentrez
00:35:11be welcome, rentrez, venez
00:35:13ils ne perdent pas leur emploi puisque leur emploi
00:35:15il est payé par l'argent public de la ville de Paris
00:35:17ce sont des fonctionnaires pour certains d'entre eux
00:35:19d'autres des contractuels, ils ne vont pas être mis au chômage
00:35:21c'est pas vrai, s'ils sont mis au chômage c'est au chômage technique
00:35:23et la ville elle-même va continuer à les payer
00:35:25donc c'est de l'argent de vous et moi qui part dans cette espèce de folie
00:35:27ensuite vous avez les associations
00:35:29donc il y a une responsabilité politique
00:35:31on parlait de mairie et département
00:35:33Améry disait, c'est la même chose à Paris
00:35:35on ne peut pas se renvoyer là-bas
00:35:37le département de Paris c'est la mairie de Paris
00:35:39donc la mairie de Paris elle peut trouver des logements si elle le veut
00:35:41elle peut virer les gens si elle le veut aussi
00:35:43elle peut trouver des logements
00:35:45elle ne peut pas dire à l'Etat que c'est à l'Etat de le trouver
00:35:47donc l'Etat, la mairie de Paris
00:35:49en particulier des compétences que d'autres villes en France n'ont pas
00:35:51donc elle peut travailler sur cette question-là
00:35:53donc ça veut dire qu'elle ne veut pas, politiquement et depuis des mois
00:35:55donc ce qui veut dire qu'à la fois
00:35:57à Paris centre mais à la mairie centrale
00:35:59à la mairie de Madame Hidalgo
00:36:01eh bien on ne veut pas traiter cette solution
00:36:03elle renvoie la balle à l'Ile-de-France préfecture
00:36:05donc au ministère de l'Intérieur
00:36:07qui lui aussi semble-t-il n'intervient pas
00:36:09de pourquoi je ne sais pas
00:36:11mais on est au coeur d'un scandale
00:36:13après les associations, bien sûr que c'est du politique
00:36:15bien sûr que c'est du politique
00:36:17c'est de la haine aussi, c'est du politique
00:36:19juste attendez, parce que vous avez dit quelque chose
00:36:21il y a dans le sujet qu'on a vu tout à l'heure
00:36:23vous avez dit, oui enfin moi j'ai un mari
00:36:25qui est malien, c'est ça
00:36:27et comme il est noir
00:36:29en fait, ils sont prêts à nous accueillir
00:36:31parce que s'il n'était pas noir, ils ne vous auraient pas accueilli
00:36:33excusez-moi de le dire comme ça, mais c'est ce que vous avez dit
00:36:35la personne du collectif se reconnaîtra bien
00:36:37puisque quand il passe dans la brasserie
00:36:39je l'insulte tous les jours
00:36:41donc il se reconnaîtra bien
00:36:43il m'a dit devant la police
00:36:45de toute façon, je lui ai dit, vous vous rendez compte
00:36:47le jour où je vais tout perdre, je vais aller où avec mes trois enfants
00:36:49il m'a dit, votre mari, il est noir
00:36:51on vous accueillera avec vos enfants
00:36:53et de là, je l'ai insulté
00:36:55et il a dit aux policiers, vous avez vu comme elle est agressive
00:36:57et le policier a dit, ah bon, j'ai rien entendu
00:36:59voilà, donc il me souhaite
00:37:01mais en fait, il faut les voir
00:37:03ils passent, ils me toisent, ils sont surnois
00:37:05non, eux
00:37:07ils ne veulent pas qu'on réussisse
00:37:09tout d'abord
00:37:11je tiens à vous témoigner
00:37:13de mon soutien
00:37:15puisque je sais que c'est une situation difficile
00:37:17autant pour vous comme commerçante
00:37:19mais aussi pour tous les riverains et je vous témoigne vraiment
00:37:21de mon sincère soutien
00:37:23après, je pense qu'on l'a dit
00:37:25il y a quand même aujourd'hui
00:37:27que des personnes qui sont en train de perdre
00:37:29dans cette situation
00:37:31donc on ne peut même pas mettre dos à dos
00:37:33à la fois les migrants et vous
00:37:35madame
00:37:37on peut mettre les associations d'eau
00:37:39à IA et les associations d'eau aux migrants
00:37:41parce qu'encore une fois, ils font du mal à tout le monde
00:37:43je n'ai rien contre les migrants
00:37:45c'est pour ça que je parle des associations
00:37:47vous n'êtes pas contre les migrants
00:37:49vous êtes contre les associations en fait
00:37:51je ne vais pas parler forcément des associations
00:37:53que je ne connais pas tous
00:37:55sur cet espace là
00:37:57mais je sais qu'il y a des associations
00:37:59qui font très bien leur travail
00:38:01là où par contre, j'ai un sujet en tant qu'élu
00:38:03c'est évidemment par rapport à la puissance publique
00:38:05aujourd'hui, il y a quand même un gros sujet
00:38:07de respect de l'état de droit
00:38:09parce que quand même
00:38:11on peut déplorer une entrée illégale
00:38:13dans la gaieté lyrique
00:38:15qui a des conséquences directes
00:38:17mais comment on aide IA ?
00:38:19ce qui m'intéresse là, c'est comment on aide IA
00:38:21comment on l'aide ?
00:38:23au-delà des discours, qu'est-ce qu'on fait ?
00:38:25une subvention publique
00:38:27elle n'est pas reçue
00:38:29non mais c'est que ça, la solution n'est que là en fait
00:38:31parce que même si IA se lance dans une procédure
00:38:33en responsabilité de l'état qui va prendre des mois
00:38:35si ce n'est des années
00:38:37c'est ce que votre avocat vous a dit
00:38:39et il a entièrement raison
00:38:41on est parti sur la procédure à long terme
00:38:43même si elle obtient la condamnation
00:38:45in fine, entre temps, elle aura perdu
00:38:47son commerce
00:38:49il vous reste combien de temps ?
00:38:51tant que mes salariés acceptent encore de travailler
00:38:53sans être payés
00:38:55mais aussi les salariés en situation
00:38:57totalement fréquente
00:38:59vous avez peur que ça aille vite ?
00:39:01après, les salariés
00:39:03l'avantage que j'ai, c'est que avant d'être
00:39:05leur patronne, j'ai travaillé
00:39:07avec eux en tant que serveuse, en tant que responsable
00:39:09et ils savent que
00:39:11depuis que j'ai repris le commerce, ils ont toujours eu leur salaire
00:39:13l'affaire a fait qu'augmenter
00:39:15le chiffre d'affaires
00:39:17ils ont de la peine pour moi
00:39:19pour l'instant, il reste
00:39:21j'en refais des virements, les comptes bancaires le justifient
00:39:23quand je fais 200 euros
00:39:25j'envoie 200 euros à l'un, le lendemain, 200 euros à l'autre
00:39:27aujourd'hui, je voulais faire un virement
00:39:29mais j'ai une ATD sur le compte
00:39:31donc ils ont passé aujourd'hui
00:39:33le compte est bloqué, j'avais 446 euros
00:39:35je voulais envoyer à un de mes salariés 400 euros
00:39:37le compte est bloqué
00:39:39il y a une cagnotte qui a été ouverte
00:39:41oui, il y a une cagnotte
00:39:43merci beaucoup pour les gens qui ont vu tout
00:39:45sauvons Elia et son bistrot
00:39:47c'est une cagnotte qui a été ouverte
00:39:49c'est honteux que ce soit aux gens
00:39:51c'est honteux que ce soit
00:39:53aux gens de de haut niveau
00:39:55pour justement se saisir de votre prise de parole
00:39:57aujourd'hui sur ce plateau
00:39:59Elia
00:40:01pour que les personnes qui en ont la capacité
00:40:03à la mairie, à la préfecture
00:40:05à l'île de France
00:40:07je pense peut-être à madame Pécresse également
00:40:09il faut aider Elia
00:40:11il faut qu'une subvention publique
00:40:13soit débloquée en urgence
00:40:15pour faire face à votre situation
00:40:17je remercie beaucoup tout le monde
00:40:19qui me donne sur la cagnotte
00:40:21je remercie beaucoup Guillaume Janton
00:40:23beaucoup aussi à Mauric et Guillaume Janton
00:40:25qui sont vraiment exceptionnels
00:40:27et c'est grâce à eux que je suis là aujourd'hui
00:40:29vraiment merci à eux et merci à tous les gens qui donnent
00:40:31j'apprécie vraiment beaucoup
00:40:33c'est grâce à Guillaume qui m'a alerté
00:40:35sur votre cas
00:40:37et c'est pour ça que j'ai voulu vous inviter
00:40:39sur votre cas, on ne peut pas rester insensible
00:40:41quand ils sont venus à la brasserie
00:40:43ça a très mal fini pour eux
00:40:45à Mauric on a dû le faire sortir
00:40:47par la sortie de secours du restaurant
00:40:49parce qu'il voulait lui faire la peau
00:40:51ils ont cassé la caméra
00:40:53et quand j'ai vu le lendemain arriver
00:40:55à Mauric avec un garde du corps à la brasserie
00:40:57je lui ai dit mais ça ne vous a pas servi hier
00:40:59j'étais choquée de le voir, il m'a dit non non on ne va pas laisser
00:41:01il y a eu une présence policière de deux policiers
00:41:03qui ont été dépassés
00:41:05on s'est retrouvé avec 50 policiers devant la brasserie
00:41:07parce qu'ils étaient ingéreurs
00:41:09on salue Guillaume
00:41:11et puis surtout on est à vous
00:41:13et puis tenez-nous au courant
00:41:15si on peut remettre encore une fois
00:41:17on va remettre la cagnotte
00:41:19j'ai vraiment envie qu'on puisse
00:41:21vous aider, qu'on essaie de vous faire tenir
00:41:23un peu jusqu'à ce que la situation
00:41:25débloque
00:41:27vous êtes très touchante
00:41:29et votre cas honnêtement
00:41:31j'espère que ça aidera d'autres commerçants
00:41:33si un jour on se retrouve
00:41:35parce que tout le monde peut se retrouver demain
00:41:37dans ma situation
00:41:39j'espère que ça pourra
00:41:41et que ces associations fassent de l'humain
00:41:43et quand on vous voit on est obligé
00:41:45enfin moi ça me met en colère parce qu'on est obligé
00:41:47de faire de l'humain
00:41:49on peut quand même demander à madame Hidalgo
00:41:51et à monsieur Ariel Veil, maire de Paris centre
00:41:53madame Hidalgo, maire de Paris
00:41:55qu'on ne peut pas accepter ça dans la ville
00:41:57à Paris, au coeur de cette ville
00:41:59la mairie d'arrondissement est à moins d'un kilomètre
00:42:01le conservateur national
00:42:03votre métier est à côté, vous êtes au coeur
00:42:05d'un dispositif parisien, on ne peut pas accepter ça
00:42:07dans cette ville, où est l'état de droit ?
00:42:09où est la responsabilité politique ? lancez un appel
00:42:11pour que monsieur Veil vous reçoive
00:42:13il faut qu'il nous fasse
00:42:15il faut qu'aujourd'hui il soit nommé
00:42:17et madame Hidalgo soit nommée aussi
00:42:19c'est impossible autrement
00:42:21merci Elia, on pense fort à vous en tout cas
00:42:23on espère que ce passage ici va débloquer les choses
00:42:25et va vous aider
00:42:27merci beaucoup, ne bougez pas un instant
00:42:29on va parler d'un autre sujet, un sujet totalement différent
00:42:31on va parler de salles de prière
00:42:33pour les musulmans dans les universités
00:42:35c'est ce qui a été demandé hier à l'assemblée nationale
00:42:37lors d'une table ronde avec Raphaël Arnaud
00:42:39regardez cet échange
00:42:41la majorité d'ailleurs arrive pendant les cours
00:42:43il y a beaucoup d'histoires de jeunes filles
00:42:45qui pendant un cours magistral, le professeur va dire
00:42:47soit elles sortent, soit c'est moi qui sors
00:42:49donc c'est vraiment des lynchages publics
00:42:51auxquels font face
00:42:53les étudiantes notamment
00:42:57je pense que vous n'avez sûrement pas entendu parler
00:42:59des personnes qui vont prier, qui vont essayer de prier peut-être
00:43:01dans la fac, qui vont être filmées à leur insu
00:43:03ça va faire un peu le buzz
00:43:05malheureusement en fait les universités
00:43:07n'interdisent pas
00:43:09puisque techniquement
00:43:11on ne peut pas l'interdire
00:43:13si je commence à faire du yoga en plein milieu de la cour
00:43:15vous ne pouvez pas me l'interdire
00:43:17mais en même temps, ils ne créent pas d'espace
00:43:19pour leur faciliter
00:43:21cela, et ça a un impact
00:43:23puisqu'en fait, on le remarque
00:43:25il y a plein d'universités internationales
00:43:27il n'y a pas besoin d'avoir des salles zen
00:43:29il n'y a pas besoin d'avoir une salle de prière
00:43:31ce n'est pas la demande
00:43:33alors sur ce plateau en direct, nous allons rejoindre Ivan Lecoze
00:43:35bonjour, merci d'être avec nous, vous êtes délégué national de l'Uni
00:43:37vous avez entendu cette demande justement
00:43:39d'avoir des salles de prière musulmanes dans les universités
00:43:41comment vous réagissez ?
00:43:43on voit que finalement, cette nouvelle demande
00:43:45a minima communautariste
00:43:47voire je dirais, voulant satisfaire
00:43:49un expansionnisme islamiste
00:43:51au sein des universités
00:43:53ce n'est pas une demande faite par des étudiants
00:43:55musulmans lambda
00:43:57c'est une demande qui est faite par les étudiants musulmans de France
00:43:59donc les EMF, c'est une organisation
00:44:01étudiante très proche des frères musulmans
00:44:03et d'ailleurs
00:44:05la chercheuse Florence Bergeau-Blackleur
00:44:07dit régulièrement que c'est une émanation
00:44:09ça a été créé par les frères musulmans
00:44:11dans l'objectif justement de diffuser un islam
00:44:13un islam radical au sein
00:44:15des universités
00:44:17et la stratégie de mettre en place des salles de prière
00:44:19fait justement partie de cette stratégie
00:44:21expansionniste dans l'objectif
00:44:23d'imposer un islam
00:44:25un islam rigoriste
00:44:27au sein de nos lieux d'établissement
00:44:29c'est la première fois que vous entendez ce type de demande ou c'est quelque chose que vous entendez régulièrement
00:44:31dans les universités ?
00:44:33non malheureusement on l'entend très régulièrement
00:44:35les EMF ils déposent des listes dans plusieurs universités
00:44:37et ça fait souvent partie de leur programme
00:44:39le fait de mettre en place des salles de prière
00:44:41mais pas seulement, des fois il est question de repas confessionnels
00:44:43d'autres fois il est question
00:44:45d'islamophobie
00:44:47mais en expliquant finalement que la France
00:44:49que les universités seraient
00:44:51des lieux islamophobes
00:44:53donc il y a tout le temps
00:44:55une stratégie
00:44:57d'agression vis-à-vis des institutions
00:44:59faite par cette organisation
00:45:01Maître Muriel Wacklin, comment vous agissez à ça ?
00:45:03je pense que c'est très compliqué
00:45:05dans les universités en ce moment
00:45:07et depuis le 7 octobre ça l'est encore plus
00:45:09je crois qu'il faut laisser
00:45:11le religieux véritablement en dehors
00:45:13de la sphère de l'éducation, c'est pas possible
00:45:15à partir du moment où vous l'intégrez
00:45:17vous amenez les difficultés
00:45:19des communautés les unes vis-à-vis des autres
00:45:21et encore une fois, il ne s'agit pas de pratiquer un islam modéré
00:45:23il s'agit de pratiquer un islam
00:45:25qui a plus en lien avec l'islamisme
00:45:27que l'islam tout court
00:45:29donc non, il faut être vent debout contre ce type de démarche
00:45:31il faut être lucide aussi
00:45:33et c'est vraiment une question de lucidité
00:45:35il ne faut pas tomber dans le panneau
00:45:37il faut sortir
00:45:39de cette crainte d'être taxé d'islamophobie
00:45:41quand on s'oppose à ce type de mesures
00:45:43on sait aujourd'hui
00:45:45qu'il y a un antrisme très fort, une volonté d'antrisme très fort
00:45:47partout en France
00:45:49on sait que ça touche la jeunesse
00:45:51on sait que ça touche dans le sport, dans le domaine du sport
00:45:53quoiqu'on pense
00:45:55donc on est au courant de tout ça
00:45:57soit on réagit
00:45:59soit on reste droit dans nos bottes
00:46:01on reste fort sur nos convictions
00:46:03et on avance ensemble
00:46:05pour écarter le problème de l'intégrisme
00:46:07pour écarter le problème de l'islamisme
00:46:09y compris et surtout
00:46:11dans la sphère de l'éducation
00:46:13soit effectivement on commence à s'éparpiller
00:46:15et là on devient
00:46:17véritablement faible
00:46:19et on ne peut pas aujourd'hui se permettre cette faiblesse
00:46:21Est-ce que vous avez le sentiment que cette montée
00:46:23c'est lié au 7 octobre ?
00:46:25Est-ce que vous avez le sentiment que dans les universités
00:46:27depuis le 7 octobre il y a une demande encore plus forte
00:46:29pour les musulmans
00:46:31et pour l'islam ?
00:46:33Je dirais que cette demande elle est d'autant plus forte
00:46:35que le 7 octobre a mené une sorte de convergence
00:46:37des luttes, avant on avait
00:46:39les EMF et à côté
00:46:41souvent assez éloigné on avait les organisations étudiantes
00:46:43d'extrême gauche, l'union étudiante
00:46:45l'UNEF et le 7 octobre a permis
00:46:47des manifestations communes, des événements
00:46:49communs qui font en sorte que maintenant
00:46:51cette voie d'un islam radical
00:46:53elle n'est plus seulement portée par
00:46:55les EMF mais elle est également portée
00:46:57en partie par certaines organisations étudiantes
00:46:59d'extrême gauche. Jean-Henri Pommeau qui fait nom de la tête en vous écoutant
00:47:01Non parce que
00:47:03lié les événements du 7 octobre
00:47:05et ce type de demande
00:47:07je pense que c'est faire confusion
00:47:09dans la demande, je pense que
00:47:11sur le constat et c'est ce que je ne partage pas
00:47:13avec vous, c'est que cette demande
00:47:15elle émane par rapport à des pratiques
00:47:17pour vous donner des exemples qui existent
00:47:19dans beaucoup de pays anglo-saxons
00:47:21et je ne dis pas qu'il faut se reposer
00:47:23sur les bases anglo-saxonnes
00:47:25mais dans beaucoup de pays anglo-saxons
00:47:27dans des universités, dans des stades
00:47:29dans plein de lieux
00:47:31vous avez des salles de prière
00:47:33pas forcément d'ailleurs que pour les personnes
00:47:35de confession musulmane, une fois dit ça
00:47:37je vous dis le constat n'est pas le même
00:47:39le constat n'est pas le même à part que lui
00:47:41il est sur le terrain
00:47:43et il a des remontées des universités en permanence
00:47:45si vous me le permettez
00:47:47si vous me le permettez
00:47:49je fais juste une petite phrase si vous me permettez
00:47:51pour le terrain
00:47:53je veux parler par rapport au terrain
00:47:55je suis aussi parfois chargé d'enseignement
00:47:57à la fac donc je suis aussi sur le terrain
00:47:59là où par contre sur le résultat
00:48:01je suis d'accord avec vous
00:48:03c'est qu'il faut laisser tous ces sujets
00:48:05de religion à l'extérieur
00:48:07de l'université
00:48:09au final vous avez la même conclusion
00:48:11mais pas le même constat
00:48:13il fait toute la différence
00:48:15la même solution
00:48:17le 7 octobre
00:48:19on a par exemple le non étudiant
00:48:21qui est la première organisation étudiante
00:48:23très proche de la France insoumise
00:48:25qui organise des distributions alimentaires
00:48:27en commun avec les EMF
00:48:29donc des produits exclusivement halal ou végétarien
00:48:31pour satisfaire une communauté en particulier
00:48:33on a la résurgence
00:48:35de prières qui sont faites au sein même
00:48:37des bibliothèques, des classes, des couloirs, des universités
00:48:39prières qu'on dénonce
00:48:41parce que souvent c'est fait aux yeux de tous
00:48:43et c'est pas un lieu fait pour
00:48:45et derrière quand l'Uni ou quand d'autres
00:48:47organisations d'ailleurs le dénoncent
00:48:49c'est l'union étudiante main dans la main avec les EMF
00:48:51qui explique que dénoncer ça
00:48:53c'est islamophobe
00:48:55donc on a depuis le 7 octobre à cause de cette
00:48:57convergence des luttes des organisations
00:48:59de gauche et des organisations
00:49:01floretant avec l'islamisme
00:49:03qui sont main dans la main pour porter les mêmes soucis
00:49:05Jean-Christophe Gallet
00:49:07ça fait 10 ans en fait pour bien connaître le milieu universitaire
00:49:09qu'on a ce gain de terrain qui est organisé
00:49:11cette occupation de l'espace
00:49:13et cette occupation de l'espace pourquoi ?
00:49:15parce que ce sanctuaire académique
00:49:17c'est une des cibles principales
00:49:19des organisations qui étaient
00:49:21à la manoeuvre plutôt religieuse à ce moment là
00:49:23et qui ont commencé par les filles
00:49:25les filles voilées et qui ont joué
00:49:27sur le féminisme d'ailleurs de beaucoup
00:49:29d'enseignants du supérieur
00:49:31bon féminisme à un moment donné mais qui a convergé
00:49:33avec cet islamisme
00:49:35et qui aujourd'hui converge à nouveau avec une pratique
00:49:37politique qui elle est opportuniste
00:49:39c'est à dire monsieur Arnaud il est là-bas
00:49:41parce qu'il sait qu'il peut, et c'est ça une différence
00:49:43par rapport au 7 octobre, qu'il peut aller converger
00:49:45électoralement et pas seulement
00:49:47politiquement sur le monde universitaire
00:49:49alors cette occupation de l'espace qui rend
00:49:51difficile aux structures universitaires
00:49:53une réponse parce que parfois complices
00:49:55moi j'ai eu des débats avec des douaniens
00:49:57de faculté, des présidents de l'université
00:49:59qui disaient mais pourquoi vous inquiétez de ça
00:50:01et ça fait 10 ans voire un peu plus qu'il y a
00:50:03cet antrisme, qui n'est pas un antrisme aujourd'hui
00:50:05qui est une démarche de développement politique
00:50:07et religieux qui est incarnée dans l'université
00:50:09on parlera du sport tout à l'heure mais l'université c'était
00:50:11une des cibles concrètes, donc si on lâche
00:50:13sur les lieux de prière dans l'université française
00:50:15et là je ne suis pas d'accord, pour bien connaître d'autres universités
00:50:17à l'étranger, bien sûr qu'il y a ça mais on est dans un autre monde
00:50:19et il n'y a pas que l'islam
00:50:21il y a ce qu'on la gueule, voilà exactement
00:50:23mais à l'université française
00:50:25c'est une bataille
00:50:27décisive
00:50:29et les risques c'est la radicalisation
00:50:31la radicalisation des jeunes
00:50:33et justement il y a cette affaire
00:50:35hier qu'on a pris, cet adolescent de 17 ans
00:50:37originaire de Vesoules qui a été interpellé
00:50:39mis en examen, il a été écroué
00:50:41il a été radicalisé visiblement
00:50:43Marie-Victoire Diodonné bonjour, journaliste police-justice
00:50:45à CNews, qu'est-ce qu'on sait
00:50:47de ce jeune et qu'est-ce qu'on sait
00:50:49de cette radicalisation
00:50:51Oui bonjour Jean-Marc, ce que l'on sait
00:50:53c'est que les enquêteurs ont d'abord découvert
00:50:55des messages cryptés
00:50:57où justement ce jeune radicalisé de 17 ans
00:50:59affirmait vouloir passer à l'acte
00:51:01pendant le ramadan
00:51:03alors quand il est interpellé ce lundi
00:51:05c'est d'abord parce qu'il est muni d'un couteau
00:51:07c'est donc pour port d'armes qu'il est arrêté
00:51:09mais à la suite de sa garde à vue
00:51:11les choses vont s'accélérer, c'est le parquet national
00:51:13antiterroriste qui se saisit du dossier
00:51:15puisque ce jeune se revendique
00:51:17de l'état islamique
00:51:19il en serait même fanatique
00:51:21il va donc être mis en examen
00:51:23il va être arrêté en détention provisoire
00:51:25et puis d'après une source proche de l'enquête
00:51:27le projet de ce jeune homme
00:51:29était encore assez peu précis
00:51:31mais il s'accélérait ces dernières semaines
00:51:33notamment par des contacts à l'étranger
00:51:35et puis aussi par des recherches assez ciblées
00:51:37sur internet
00:51:39il aurait notamment envisagé des cibles juives
00:51:41ou chrétiennes mais aussi des consulats
00:51:43notamment en Israël et aux Etats-Unis
00:51:45ce qui peut être intéressant de noter
00:51:47également Jean-Marc c'est que selon un bilan
00:51:49de la lutte contre le terrorisme
00:51:51il y a ces neuf projets d'attentats
00:51:53qui ont été déjoués en 2024
00:51:55portés pour la plus tard par des sympathisants
00:51:57de l'état islamique
00:51:59et puis c'est notable de ce bilan
00:52:01c'est l'âge des personnes impliquées dans ces projets d'attentats
00:52:03puisque pour 70% d'entre eux
00:52:05ces personnes sont âgées de moins de 21 ans
00:52:07et se sont radicalisées en ligne
00:52:09Merci beaucoup Marie-Victoire Diodonné
00:52:11journaliste police-justice à CNews
00:52:13merci pour toutes ces précisions
00:52:15c'est vrai que la jeunesse interpelle Ivan Lecoze
00:52:17et je pense que ce qui se passe dans les universités
00:52:19c'est pas neutre par rapport à tout ça
00:52:21Evidemment que c'est pas neutre mais là il faut comprendre
00:52:23qu'il y a un double phénomène pour ces jeunes
00:52:25qui se radicalisent
00:52:27on a d'un côté des jeunes qui souvent sont
00:52:29dans des collèges, dans des lycées
00:52:31ou même des fois dans les écoles primaires
00:52:33où c'est très communautaire
00:52:35où ils entendent finalement
00:52:37un seul et même discours
00:52:39et le deuxième phénomène
00:52:41c'est que ce deuxième discours est un discours qui est souvent
00:52:43disons opposé aux valeurs
00:52:45de la France qui vont expliquer que finalement
00:52:47la France serait un état raciste
00:52:49que finalement la France le discriminerait
00:52:51parce qu'il serait musulman ou pas de la bonne couleur de peau
00:52:53en entendant encore d'ailleurs récemment un député
00:52:55de la France insoumise à l'Assemblée
00:52:57expliquer que la France
00:52:59discriminerait je cite les noirs et les arabes
00:53:01donc on a ces jeunes là
00:53:03qui entendent ce discours là et en parallèle
00:53:05on a un prosélytisme islamiste
00:53:07qui est mis en place au sein des établissements
00:53:09grâce à des organisations
00:53:11grâce à des associations et avec ce double phénomène
00:53:13on a une ultra minorité
00:53:15qui se radicalise mais il faut comprendre que cette minorité
00:53:17violente qui se radicalise
00:53:19elle est très minoritaire
00:53:21lorsqu'elle est violente mais il y a une radicalisation
00:53:23d'esprit qui elle n'est pas minoritaire
00:53:25quand on voit que 57% des jeunes musulmans
00:53:27aujourd'hui placent la charia au dessus des valeurs de la république
00:53:29Alors dans un instant on va parler du voile
00:53:31dans le sport parce que ça aussi c'est un des dossiers
00:53:33certains d'ailleurs demandent la démission de la ministre
00:53:35des sports après ces propos
00:53:37et puis ensuite on parlera, alors on n'est pas très loin
00:53:39parce qu'on est dans l'antisémitisme de ce qui se passe avec Cyril Hanouna
00:53:41et cette photo parce qu'on va vous expliquer
00:53:43comment la photo originale de Cyril Hanouna
00:53:45a été trafiquée pour ressembler
00:53:47justement à cette affiche antisémite
00:53:49on fait ça dans un instant
00:53:51la pub, le CNews Info
00:53:53et on se retrouve juste après tout de suite
00:54:13Pour plus d'informations ou si vous le voyez
00:54:15n'hésitez pas à composer le 06 67 52 72 76
00:54:19ou le 07 73 58 91 56
00:54:25L'angoisse des jeunes face à l'actualité
00:54:27a atteint son plus haut niveau en 2024
00:54:2931% d'entre eux se disent
00:54:31angoissés par les violences faites aux enfants
00:54:33l'état du monde
00:54:35ou encore le réchauffement climatique
00:54:37selon le dernier baromètre annuel
00:54:39sur la santé mentale des adolescents
00:54:42et puis des images impressionnantes
00:54:44un Boeing d'American Airlines
00:54:46a pris feu sur le tarmac de Denver aux Etats-Unis
00:54:48l'avion qui se dirigeait vers Dallas
00:54:50a dû être dérouté
00:54:52après avoir subi des problèmes au niveau du moteur
00:54:54aucun blessé grave n'a été signalé
00:54:56mais 12 personnes ont dû être transportées
00:54:58à l'hôpital pour des blessures mineures
00:55:0311h35 sur CNews, merci d'être avec nous
00:55:05on va parler dans un instant du voile dans le foot
00:55:07mais je voudrais juste vous dire que vous êtes formidables
00:55:09parce que Elia, qu'on avait tout à l'heure
00:55:11elle avait une cagnotte qu'elle avait ouverte
00:55:13elle avait 2000 euros
00:55:15je regarde un instant, on est à plus de 17 278 euros
00:55:17c'est le chiffre original que vous avez là
00:55:19mais on est déjà à plus de 17 000 pour elle
00:55:21donc voilà, vous êtes formidables
00:55:23vous avez été très nombreux à réagir
00:55:2517 218 euros
00:55:27à cette heure pour sauver Elia
00:55:29pour sauver son bistrot
00:55:31qui nous a bouleversés dans cette émission
00:55:33je voulais juste faire une petite incise là-dessus
00:55:35parce que franchement c'est très touchant
00:55:37de voir à quel point vous vous mobilisez
00:55:39à quel point vous avez été touché pour Elia
00:55:41et pour essayer de la sauver
00:55:43pour essayer de sauver son commerce mais également sa vie
00:55:45parce que c'est sa vie qui est en jeu
00:55:47parce que c'est ses gamins, c'est son mari
00:55:49et c'est toute sa vie donc un grand merci à vous
00:55:51Le voile dans le sport
00:55:53avec la ministre des sports
00:55:55qui a fait une sortie qui fait beaucoup parler
00:55:57en disant qu'il ne fallait pas faire de confusion
00:55:59qu'il ne fallait pas faire d'amalgame
00:56:01on est avec Thomas Bonnet
00:56:03du service politique de CNews
00:56:05d'abord essayez de nous résumer un peu ce qu'a dit
00:56:07la ministre parce qu'on est un peu surpris
00:56:09par cette sortie qui ne correspond pas vraiment
00:56:11à la stratégie a priori du gouvernement
00:56:13Oui alors c'est dans le cadre
00:56:15d'une audition à l'Assemblée nationale
00:56:17la ministre des sports Marie Barsac
00:56:19a estimé que le port du voile
00:56:21lors des compétitions sportives ne représentait pas
00:56:23à ses yeux de l'entrisme
00:56:25pour reprendre ses mots elle a dit qu'on ne pouvait pas résumer
00:56:27le port du voile ou l'entrisme
00:56:29au port du voile, c'est une position
00:56:31qui va à l'encontre totalement
00:56:33des positions d'autres ministres
00:56:35du gouvernement, je vous précise
00:56:37qu'il y a quelques jours
00:56:39une proposition de loi a été
00:56:41débattue au Sénat justement
00:56:43pour interdire le port du voile
00:56:45dans les compétitions sportives
00:56:47c'est une proposition de loi qui a reçu le soutien
00:56:49du gouvernement en la personne
00:56:51de François Noël Buffet qui est ministre délégué
00:56:53auprès du ministre de l'intérieur, donc on n'a pas très bien
00:56:55compris pourquoi la ministre des sports
00:56:57avait pris cette position
00:56:59alors depuis on voit qu'elle commence
00:57:01à rétropédaler son entourage
00:57:03précis dans les colonnes de l'équipe ce matin
00:57:05qu'elle évidemment a sur la
00:57:07ligne du gouvernement en la matière
00:57:09bon, on comprendra qui pourra
00:57:11mais en tout cas effectivement on a vu des appels
00:57:13à la démission parce que c'est un sujet
00:57:15hautement important, la lutte contre
00:57:17l'entrisme dans les compétitions
00:57:19de sport, on sait que c'est un phénomène grandissant
00:57:21largement documenté
00:57:23et surtout il y a un travail de fond qui est fait
00:57:25à la fois par la fédération française de football
00:57:27qui a reçu l'assentiment
00:57:29du conseil d'état, donc il y a un travail de longue haleine
00:57:31qui a été un peu remis en cause
00:57:33d'une certaine manière par la ministre des sports
00:57:35et donc vous avez des voix qui s'élèvent pour
00:57:37demander à ce qu'elle quitte le gouvernement
00:57:39je pense notamment au député
00:57:41Charles Rodwell, député macroniste
00:57:43il faut le préciser, qui demande aujourd'hui à la
00:57:45ministre des sports de démissionner
00:57:47mais il y a une règle dans ce gouvernement
00:57:49c'est un peu une nouvelle méthode qui peut surprendre
00:57:51mais François Bayrou laisse beaucoup de liberté
00:57:53à ses ministres, ils ont le droit d'exprimer des
00:57:55opinions personnelles et donc on a
00:57:57cette cacophonie parfois sur
00:57:59certains sujets, ça a été le cas aussi sur la question
00:58:01du droit du sol, Marie Bassac
00:58:03dit maintenant qu'elle est alignée sur la position
00:58:05du gouvernement, on imagine aussi
00:58:07ce qu'a pu penser par exemple Bruno Rotailleau
00:58:09qui lui veut même interdire le port du voile à la fac
00:58:11et dans les sorties scolaires
00:58:13voilà son message, il est aussi un peu brouillé
00:58:15par les propos de ses collègues
00:58:17au gouvernement et ça évidemment
00:58:19ça lui vaut des critiques à la fois du Rassemblement
00:58:21national mais aussi de Laurent Wauquiez.
00:58:23Merci beaucoup Thomas Bonnet, journaliste politique à CNews
00:58:25vous dites non encore de la tête en fait
00:58:27c'est pas monsieur plus, c'est monsieur non
00:58:29en fait avec vous
00:58:31bon déjà
00:58:33comme tout le monde je déplore, c'est en même temps
00:58:35qu'il malheureusement se poursuit avec
00:58:37le gouvernement Bayrou.
00:58:39La façon de pas faire en même temps ce serait de dire pas de voile, point final
00:58:41alors c'est là où justement
00:58:43on n'est pas forcément d'accord parce qu'on parle en doute
00:58:45voile dans le sport
00:58:47il s'avère que dans mes nombreuses cascades
00:58:49je suis président d'un club de foot, plus de 400
00:58:51enfants, donc je les vois
00:58:53toutes les semaines, je les vois tous les week-ends
00:58:55des enfants, garçons
00:58:57et filles qui vont
00:58:59dans toute la région faire des
00:59:01matchs et des compétitions. Si
00:59:03aujourd'hui la laïcité interdit
00:59:05le port du voile, n'interdit pas
00:59:07le port du voile dans l'espace public, dans le sport
00:59:09c'est un peu différent, surtout dans le sport professionnel
00:59:11et dans les compétitions internationales
00:59:13il y a un principe quand même dans certaines compétitions
00:59:15internationales, un principe de neutralité
00:59:17et moi je tiens à ce principe de neutralité
00:59:19donc pas de voile, vous tenez à pas de voile
00:59:21oui, dans ces compétitions
00:59:23dans ces compétitions internationales
00:59:25qui revêtent quand même
00:59:27un sujet politique avec des délégations
00:59:29délégations d'Etat
00:59:31maintenant, en local
00:59:33enfin déjà
00:59:35je vais le dire, déjà un
00:59:37parce qu'il faut pas qu'on
00:59:39qu'on copie si vous voulez
00:59:41le modèle des pays
00:59:43qu'on critique, donc plus globalement
00:59:45je vais le dire très concrètement
00:59:47dans certains pays
00:59:49des femmes
00:59:51ont l'obligation de porter le voile
00:59:53donc elles n'ont pas le choix, aujourd'hui moi je peux vous le dire
00:59:55parce que quand on parle
00:59:57de filles qui portent le voile dans le foot
00:59:59notamment, ce sont des filles
01:00:01d'un certain âge, il n'y a pas de filles
01:00:03de 4 ans, de 5 ans, de 6 ans qui portent le voile
01:00:05je peux vous le dire, j'en ai toutes les semaines
01:00:07et en compétition dans
01:00:09toutes les villes et j'en ai pas encore vu à cet âge là
01:00:11par contre
01:00:13je pense que le revers de la médaille
01:00:15si on fait ce genre de choses
01:00:17c'est que potentiellement, ces filles
01:00:19qui sont très minoritaires en plus
01:00:21un sujet sur lequel on légifère pour des situations
01:00:23très minoritaires
01:00:25elles ne viendront plus faire de sport
01:00:27et c'est un sujet d'intégration
01:00:29vous le savez, le sport
01:00:31pour résumer ce que vous dites Henri Pommeau, vous dites
01:00:33si on interdit le voile dans le sport, ça va empêcher
01:00:35certaines filles de venir faire du sport et donc de s'intégrer
01:00:37je le dis différemment, je dis que ça ne mérite pas
01:00:39compte tenu d'un sujet minoritaire
01:00:41le risque c'est tel que je vous l'ai expliqué
01:00:43c'est un sujet minoritaire, c'est pas un sujet pour les sportifs
01:00:45sauf qu'il faut se confronter à la réalité
01:00:47la réalité aujourd'hui en France
01:00:49c'est qu'on a cet entrisme
01:00:51dans le sport, via le voile
01:00:53et via
01:00:55je vous invite à venir dans les clubs de sport
01:00:57chaque semaine
01:00:59j'ai des enfants et donc je vais dans les clubs de sport, je sais de quoi je parle
01:01:01ceci étant dit
01:01:03je maintiens qu'il faut avoir une position ferme
01:01:05et claire et lisible pour tout le monde
01:01:07pour rappeler, on est en France
01:01:09et en France il n'y a pas de voile, ni à l'école
01:01:11ni à la fac, ni dans les clubs de sport
01:01:13les clubs de sport qui sont des associations
01:01:15oui oui, qui sont des associations
01:01:17et celui à qui ça pose une difficulté
01:01:19doit se confronter à cette difficulté
01:01:21et être amené à réfléchir pour évoluer
01:01:23et faire évoluer les mentalités autour
01:01:25et y compris monsieur, chez des gens
01:01:27comme vous, qui pensent
01:01:29qu'il faudrait laisser la possibilité
01:01:31à certains enfants dans les clubs de sport
01:01:33de se voiler, pour ne pas les exclure
01:01:35alors pas du tout, pas du tout, madame vous êtes avocate
01:01:37donc vous êtes attachée au droit, vous savez que les clubs sportifs
01:01:39pour la plupart, les clubs sportifs amateurs
01:01:41ce sont des associations
01:01:43donc des personnes comme moi, comme vous
01:01:45qui viennent bénévolement
01:01:47donc qui ne sont pas payées
01:01:49par une quelconque fédération, un quelconque
01:01:51pays ou quelconque gouvernement
01:01:53qui ne sont pas payées
01:01:55mais l'emprise dans le sport
01:01:57vous le sentez ?
01:01:59il y a de plus en plus de voix qui dénoncent
01:02:01l'emprise dans le sport
01:02:03je vais vous donner un exemple concret aujourd'hui
01:02:05on est en période de ramadan
01:02:07j'ai énormément de joueurs dans mon club
01:02:09qui font le ramadan
01:02:11il n'y a aucun de ces joueurs qui est venu me dire
01:02:13en tant que coach ou en tant que président
01:02:15excusez moi, je fais le ramadan
01:02:17je ne peux pas venir jouer
01:02:19chacun prend ses responsabilités
01:02:21par rapport à ses pratiques
01:02:23c'est un lieu de cohésion
01:02:25c'est un lieu d'unité
01:02:27c'est un lieu où chacun vient partager
01:02:29mais lorsque le voile qui est je pense
01:02:31avant tout un instrument politique, avant d'être un instrument religieux
01:02:33lorsqu'on vient avec des instruments politiques
01:02:35ça serait la même chose si on venait avec une grande porte
01:02:37donc vous êtes en train de dire
01:02:39que les femmes qui viennent faire du foot
01:02:41viennent avec leur voile
01:02:43parce que c'est un aspect politique
01:02:45dans leur pratique
01:02:47c'est un instrument politique
01:02:49c'est la même chose
01:02:51c'est la même chose
01:02:53vous venez avec des pancartes
01:02:55appelant à rejoindre Jésus Christ
01:02:57mais ça n'a pas sa place
01:02:59je le vois beaucoup dans les clubs de sport
01:03:01il y a des personnes qui viennent jouer avec leur croix
01:03:03la croix c'est autre chose
01:03:05la croix c'est autre chose
01:03:07et vous le savez très bien
01:03:09parce que c'est autre chose et parce que ça ne véhicule pas du tout
01:03:11ça ne véhicule absolument pas
01:03:13la même idée politique
01:03:15que le port du voile au moment d'un cours de sport
01:03:17et moi je vous interroge monsieur
01:03:19j'ai fait moi aussi du sport quand j'étais gamine
01:03:21et j'ai été moi aussi dans des clubs de sport associatifs
01:03:23j'étais à Créteil
01:03:25donc super mixité
01:03:27j'avais pas de copine qui était voilée
01:03:29on avait pas cette difficulté
01:03:31alors comment est-ce que vous expliquez ça ?
01:03:33et à Créteil je peux vous dire que nos classes c'était la pub Benetton
01:03:35c'était mélangé dans tous les sens
01:03:37et dans toutes les directions et dans toutes les couleurs
01:03:39ça ne nous posait pas de difficulté
01:03:41mais au sport on ne parlait pas religion
01:03:43que ce soit Kipour, que ce soit Rosh Hashanah
01:03:45que ce soit le Ramadan, que ce soit le port du voile
01:03:47ou la jupelon pour les filles
01:03:49c'est là où vous vous trompez de combat
01:03:51vous m'avez posé une question je vais vous répondre
01:03:53je vais vous répondre rapidement
01:03:55déjà comme vous pouvez le savoir
01:03:57dans les associations sportives et notamment dans le foot
01:03:59parce que c'est ça dont on est en train de parler
01:04:01il y a des associations qui sont des associations communautaires
01:04:03pour toutes les religions
01:04:05donc vous avez l'association juive de Paris 12ème
01:04:07l'association musulmane de Paris 23
01:04:09peu importe
01:04:11donc ceux qui veulent
01:04:13dans leurs pratiques sportives
01:04:15allier ça avec
01:04:17leurs pratiques religieuses
01:04:19il y a des associations qui existent
01:04:21maintenant c'est une petite minorité
01:04:23et donc je vous parle de toutes les associations
01:04:25qui toutes les semaines
01:04:27travaillent avec ces jeunes
01:04:29et dans ce travail là je vous assure
01:04:31qu'il n'y a pas de position communautariste
01:04:33ou politique qui font
01:04:35que personne n'arrive
01:04:37à travailler ensemble et à pratiquer
01:04:39ensemble
01:04:41pourtant je suis sur le terrain
01:04:43toutes les semaines
01:04:45légalement là où il y a une erreur
01:04:47d'appréciation c'est que le ministre
01:04:49c'est pour ça qu'elle est irresponsable
01:04:51elle donne une délégation de service public au président de fédération
01:04:53pour organiser la vie sportive dans ce pays
01:04:55discipline par discipline
01:04:57c'est pour ça que vous êtes affilié à la dite fédération
01:04:59donc vous devez aussi faire respecter
01:05:01dans l'espace public qui est celui du sport
01:05:03les lois de la république
01:05:05c'est que dans cet espace là
01:05:07il n'y a pas de port de voile
01:05:09il n'y a pas de port de voile là dessus
01:05:11c'est très proche de celui de l'école
01:05:13donc en fait on n'est pas dans l'accompagnement
01:05:15donc c'est un point important
01:05:17deuxième point
01:05:19vous avez de fait concrètement
01:05:21des stratégies de développement religieux et politiques
01:05:23qui sont largement d'ailleurs opérées
01:05:25depuis le haut, pourquoi ?
01:05:27parce que les fédérations internationales
01:05:29UEFA pour le foot, FIFA pour le foot
01:05:31CIO pour le monde olympique
01:05:33UEFA c'est quoi ? C'est Qatar puisque c'est le Qatar qui a pris le dessus
01:05:35la FIFA c'est l'Arabie Saoudite
01:05:37on l'a vu avec l'organisation de la prochaine coupe du monde
01:05:39pas la prochaine mais celle qui vient derrière
01:05:41et la CIO on vient pour des raisons économiques
01:05:43c'est simplement économique
01:05:45et qu'est-ce qui joue ? C'est quand vous ouvrez le film
01:05:47des matchs de Champions League par exemple
01:05:49sur notre chaîne ici
01:05:51et l'UEFA a changé complètement
01:05:53et donc ça c'est un travail de développement politique
01:05:55bien en haut et dans le bas
01:05:57je veux juste qu'on termine en parlant de Cyril Hanouna
01:05:59et cette fameuse affiche que vous avez vue
01:06:01cette affiche qui fait beaucoup parler
01:06:03et alors je voudrais qu'on voit M. Stéphane Asbagnan
01:06:05c'est l'avocat de Cyril Hanouna, hier soir il a été formidable
01:06:07parce qu'il a démontré à quel point la photo originale
01:06:09avait été manipulée
01:06:11pour en faire cette image
01:06:13et à quel point elle avait été manipulée pour ressembler
01:06:15à l'affiche du film antisémite
01:06:17dont on parle depuis le début
01:06:19vous allez regarder, c'est très clair
01:06:21on ne peut pas dire que ce n'était pas fait exprès
01:06:23puisqu'ils ont manipulé la photo pour qu'elle ressemble à ça
01:06:25regardez
01:06:27alors c'est très clair, pas que pour moi, je pense que c'est très clair
01:06:29pour absolument tout le monde
01:06:31vous voyez la comparaison des deux photographies
01:06:33vous vous apercevez que dans la première photographie
01:06:35qui n'est pas une photo de Cyril Hanouna
01:06:37vous l'avez compris, c'est une photo générée par l'intelligence artificielle
01:06:39mais qui a servi de base
01:06:41Cyril a la bouche fermée, dans la deuxième on lui ouvre
01:06:43la bouche pour laisser apparaître
01:06:45sa dentition inférieure
01:06:47vous regardez s'il vous plaît la photo de 1940
01:06:49qui est la photographie du film
01:06:51juif éternel
01:06:53film de propagande nazi de 1940
01:06:55où on voit la dentition inférieure
01:06:57regardez le nez
01:06:59le nez de Cyril sur la première photo
01:07:01il est ce qu'il est, dans le deuxième on l'accentue
01:07:03avec les deux rides
01:07:05sur les deux côtés des deux narines
01:07:07troisièmement, ses yeux
01:07:09ses yeux aussi, on voit un regard
01:07:11un peu exorbité par rapport à la première photo
01:07:13et les oreilles qu'on voit de manière
01:07:15là c'est peut-être un peu moins évident
01:07:17qu'on voit de manière
01:07:19plus distincte pour les ressembler aux oreilles pointues
01:07:21de la dernière affiche
01:07:23alors, donc vous avez...
01:07:25si je peux me permettre
01:07:27ça c'est donc un photomontage
01:07:29qu'on m'explique pourquoi
01:07:31parce que la première image aurait pu suffire
01:07:33sachant que même si on avait utilisé la première image
01:07:35le 10 aurait été une infraction
01:07:37mais pourquoi on a trafiqué la première image
01:07:39pour la faire ressembler à la deuxième image
01:07:41la réponse elle est évidente
01:07:43c'est pour l'assimiler
01:07:45à la troisième image, c'est-à-dire
01:07:47celle de l'affiche du film de 1940, le juif éternel
01:07:49c'était avec Gauthier Lebrecht hier soir
01:07:51et voilà, c'est implacable, la démonstration est implacable
01:07:53et il se trouve que c'est tellement grossier
01:07:55aujourd'hui cette affaire que même à l'intérieur des insoumis
01:07:57c'est en train de faire des vagues
01:07:59je voudrais vous montrer plusieurs citations qui viennent des insoumis
01:08:01notez bien, ça vient des insoumis
01:08:03il y a cette première citation qui est de Loïc Prud'homme
01:08:05qui est un élu insoumis de Gironde
01:08:07qui dit, y aurait-il moyen de s'éviter
01:08:09un merdier à chaque visuel
01:08:11donc c'est-à-dire qu'ils sont en train de se rendre compte
01:08:13chez les insoumis, à quel point c'est un souci
01:08:15Aymeric Caron, élu apparenté LFI
01:08:17on ne le porte pas spécialement dans notre coeur
01:08:19mais bon, pour une fois c'est plutôt logique ce qu'il dit
01:08:21une fois de plus, ces communications catastrophiques
01:08:23se multiplient
01:08:25un député LFI qui veut rester anonyme
01:08:27qui est cité par l'AFP
01:08:29qui dit, ce visuel n'aurait jamais dû exister
01:08:31c'est-à-dire que même en interne
01:08:33ils sont en train de se rendre compte que c'est une catastrophe
01:08:35Yvan, vous voulez dire quelque chose ?
01:08:37Mais à votre avis, pourquoi ce député veut rester anonyme ?
01:08:39Il veut rester anonyme parce qu'il va se faire tabler dessus autrement
01:08:41la direction, il faut le dire, est antisémite
01:08:43c'est quand même des membres de la France Insoumise
01:08:45qui « stand from the river to the sea »
01:08:47qui disent que les actions du Hamas
01:08:49elles sont légitimes
01:08:51qui défilent lors de manifestations à côté d'organisations
01:08:53souvent proches de l'islamisme
01:08:55et antisémites et qui demandent
01:08:57la disparition de l'État d'Israël
01:08:59c'est ça la réalité des choses
01:09:01donc c'est pour ça que ce député veut rester anonyme
01:09:03il veut rester anonyme parce qu'il sait très bien que ses propos
01:09:05par exemple, ne plairont pas à Rima Hassan
01:09:07Muriel Wagnin
01:09:09C'est clair, la démonstration qui a été faite hier soir
01:09:11parce que jusque là il dirait
01:09:13« je ne sais pas, on n'a pas vu, c'est le hasard, on nous accuse »
01:09:15la démonstration elle est implacable
01:09:17La démonstration est implacable, c'est une affiche qui clairement
01:09:19qui reprend tous les codes de l'antisémitisme
01:09:21ils ont été complètement
01:09:23on a débattu, on a expliqué
01:09:25on a tout démontré
01:09:27Jusque là ils disaient « ah bah non, c'est un hasard, blablabla, c'est implacable »
01:09:29ils ont tout, ils ont trafiqué la photo
01:09:31Et ce n'est pas un problème de communication
01:09:33ou de visuel, comme vous voyez
01:09:35c'est le terme qui est utilisé par ces trois personnes
01:09:37dont vous citez les propos
01:09:39c'est un problème d'idéologie antisémite
01:09:41Oui bien sûr, on est d'accord
01:09:43Ce n'est pas un problème de communication, ce n'est pas qu'on s'est trompé
01:09:45sur la communication ou sur le visuel
01:09:47C'est que, on a simplement fait état
01:09:49au vu et au nez de tout le monde
01:09:51de notre antisémitisme avéré, et c'est cela
01:09:53Alors après, on la retire
01:09:55et on verra ce que le tribunal
01:09:57fera comme conséquence du fait de ce retrait
01:09:59et pour cela, je précise
01:10:01qu'il y a quelques années de ça
01:10:03j'avais plaidé contre Gérard Filoche
01:10:05où il avait publié une caricature antisémite
01:10:07qu'il a retiré au bout d'une demi-heure
01:10:09et qu'il a donc été relaxé
01:10:11pour avoir retiré sa caricature
01:10:13Effectivement
01:10:15je vous redonne juste un petit mot
01:10:17sur la cagnotte pour terminer
01:10:19je suis assez content
01:10:21parce que je me dis qu'on ne fait pas cette émission pour rien
01:10:23en même temps, on est à 29 040 euros
01:10:25récoltés, on était à 2000
01:10:27en début d'émission, donc merci
01:10:29je le redis, vous êtes fantastiques
01:10:31c'était une émission de Radio Spatial Europe, je crois d'ailleurs, vous êtes fantastiques
01:10:33merci à tous
01:10:35dans un instant c'est Thierry Cabane, on se retrouve
01:10:37lundi en direct à partir de
01:10:3910h35 et on embrasse Elia et son bistrot
01:10:41et on espère qu'on va réussir à la sauver
01:10:43bye bye et à lundi