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  • il y a 4 jours
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00– Jeudi 10 avril 2025, Morandini Live numéro 1634 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:12À la une, priorité au direct justement, puisque depuis 10 heures, Bruno Rotaillot présente son bilan après 6 mois au ministère de l'Intérieur.
00:00:20Vous voyez les images en direct, nous sommes sur place, le ministre a prévu 1h30 de conférence de presse
00:00:26pour dresser le bilan de son action depuis son arrivée à la mi-septembre place Beauvau.
00:00:31Nous allons débriefer en direct cette conférence que nos équipes suivent donc depuis 10 heures
00:00:36et vous allez voir les principaux extraits dès le début de Morandini Live.
00:00:42Les journalistes du Média Frontière vont recevoir un courrier de la part de la présidente de l'Assemblée nationale
00:00:48après l'incident dont ils ont pourtant été les victimes hier.
00:00:51« Aucune démarche ne pouvant s'apparente à une mise en scène est tolérable », écrit Yael Brown-Pivet.
00:00:55et elle menace de revoir les accréditations des journalistes à l'Assemblée.
00:01:00C'est un peu surréaliste, surtout quand on revoit ce qui s'est passé.
00:01:05« Frontière, t'assoir, l'Assemblée n'est pas à toi ! »
00:01:08Dans un concert de slogans hostiles, une journaliste du Média Frontière est d'abord bousculée par des députés de gauche,
00:01:15puis exfiltrée par les services de l'Assemblée nationale.
00:01:17« Je suis prête limite à tomber au niveau de la rembarbe, je suis complètement serrée contre le mur.
00:01:24Et donc c'était Claudia Rouault et une autre députée également qui, elle, je leur ai dit
00:01:29« Vous me faites mal, madame, vous êtes en train de me faire mal. »
00:01:31Elle m'a dit « T'as qu'à dégager, dégage, bah dégage. »
00:01:34La scène se déroule sur la terrasse de l'Assemblée lors d'une manifestation organisée notamment par la CGT
00:01:39qui, aux côtés de plusieurs députés de gauche, protestent contre un article publié dans le magazine.
00:01:44« C'est indigne et donc moi je condamne cette attitude de provocation, surtout que c'est un support nauséabond. »
00:01:51À droite, certains députés réclament des sanctions contre leurs collègues qui ont bousculé les journalistes.
00:01:56« Je demande également des sanctions aux collaborateurs qui ont organisé cette manifestation
00:02:00et des précisions aussi quant au cadre qui a été donné dans l'organisation de cette manifestation à l'intérieur de l'Assemblée nationale. »
00:02:07La présidente de l'Assemblée réagit sur les réseaux sociaux.
00:02:10« L'Assemblée nationale n'est pas un lieu de mise en scène ni de provocation. La liberté de la presse y est garantie
00:02:16dans le respect des règles qui assurent le bon fonctionnement démocratique de l'institution.
00:02:20Ces règles doivent être respectées. »
00:02:22Le Média Frontière annonce qu'une plainte est en préparation.
00:02:26Et vous entendrez également justement le témoignage de Louise Maurice qui est l'une des deux journalistes qui a été prise à partie.
00:02:31Vous entendrez sa version de ce qui s'est passé. Vous l'entendrez raconter comment les choses se sont déroulées hier à l'Assemblée nationale.
00:02:37Prise en ferme pour l'influenceur Rop qui avait massacré son chien.
00:02:41C'est une sanction forte qui a été prononcée hier par le tribunal.
00:02:44Il faut dire que ce chien de 4 mois avait été retrouvé attaché sous un escalier, sans eau, sans nourriture, avec 15 fractures, notamment du crâne.
00:02:53Il avait également des traces de brûlure, d'acide et de cigarette.
00:02:56Écoutez comment ces membres d'une association de protection animale l'avaient découvert.
00:03:01Le chien est en très mauvais état.
00:03:05On découvre des brûlures, des fractures, de nombreux hématomes.
00:03:12Comme on peut voir sur la photo, il a la tête complètement déformée.
00:03:15Il a beaucoup de mal à se déplacer.
00:03:16Il paraît qu'il n'arrivait même pas à marcher ?
00:03:22Oui, c'est ça.
00:03:24Pas du tout ?
00:03:24Il a la pâte cassée.
00:03:27Il y a de très nombreuses fractures.
00:03:29On parle de traces d'acide.
00:03:32C'est quoi cette affaire ?
00:03:33Des brûlures.
00:03:34Brûlures, oui, c'est ça.
00:03:35C'est quoi des brûlures qui ont été ?
00:03:37Infligées à l'animal, oui.
00:03:39Soit avec des cigarettes, soit avec de l'acide.
00:03:42D'accord, vous avez pu regarder où est-ce que c'était ?
00:03:47Il y en avait énormément, il y en avait beaucoup ?
00:03:49Alors, ils sont présents sur tout le corps, bien évidemment.
00:03:52Dès la prise en charge, nous avons emmené l'animal chez un vétérinaire.
00:03:56C'était vraiment une scène d'horreur et vous l'avez compris.
00:03:58Donc, il a été condamné à deux ans de prison, dont un an de prison ferme.
00:04:02On va y revenir dans cette émission.
00:04:04Le directeur de l'université de Strasbourg a lui été pris en chasse par des élèves pro-palestiniens dans les rues de la ville.
00:04:09C'est cette image surréaliste que vous découvrez, alors que les administrateurs ont été accueillis par des cris, par des crachats.
00:04:15Tout cela fait suite à la décision de l'université de poursuivre ses relations avec une université israélienne,
00:04:22ce que refusent ces manifestants pro-palestiniens.
00:04:25Alors, tu as conquise Israël ?
00:04:29Sur ces images, Jean-Philippe Heurtin, directeur de Sciences Po Strasbourg, est poursuivi par une dizaine de militants pro-palestiniens.
00:04:36Quelques minutes auparavant, le conseil d'administration dont il fait partie avait acté la poursuite du partenariat avec l'université Rechman,
00:04:45un établissement israélien accusé par ses étudiants de soutenir la politique de Benjamin Netanyahou à Gaza.
00:04:51Hormis cette agression, les murs de Sciences Po Strasbourg ont été tagués après le vote.
00:04:56Des inscriptions en soutien à la lutte armée, aux martyrs ou encore des appels à l'intifada.
00:05:00D'autres incidents ont également été répertoriés par les responsables de l'école.
00:05:05La direction déplore la violence verbale, les cris, les intimidations et même les crachats avec lesquels le comité Palestine a accueilli les administrateurs à l'issue de la séance.
00:05:15La ville de Sevran va-t-elle avoir une dixième mosquée ?
00:05:18Le projet existe bel et bien et semble avancer, mais les riverains se mobilisent et estiment que c'est désormais le calme et la tranquillité de leur quartier qui est en jeu.
00:05:26Et fait étonnant, vous allez le voir, même certains musulmans qui vivent dans ce quartier sont contre la création de cette dixième mosquée.
00:05:33Ils demandent à la mairie de revenir sur ce permis de construire.
00:05:37C'est cette maison de Sevran qui dans quelques mois ressemblera à ça.
00:05:41Un pôle de culte musulman avec des endroits de prière et des salles de classe pouvant accueillir près de 500 personnes.
00:05:47Située au milieu de maisons pavillonnaires, certains voisins craignent pour la tranquillité du quartier.
00:05:52Les gens vont se mettre dans les trottoirs, devant les bateaux, ils vont se mettre partout parce que ça va être comme ça, ça va être un bon bazar.
00:05:58Je suis musulman, je suis pratiquant, tous les jours je vais à la mosquée, je vais me prier tous les jours, mais je ne suis pas d'accord.
00:06:04Ça fait 20 ans que je suis ici, mais tranquille, peinard, ils nous foutent la mosquée, ça va être un gros, gros bordel ici.
00:06:10Ça va créer beaucoup de monde alors que c'est un endroit pavillonnaire, donc tranquille.
00:06:14Contactée, l'association des sages du Pont Blanc à l'initiative du lieu assure qu'elle porte un projet de proximité,
00:06:20qu'elle comprend l'inquiétude même s'il s'agit d'une peur de l'inconnu.
00:06:24Elle affirme également que cette mosquée sera de petite taille pour les gens qui habitent aux alentours.
00:06:29Un recours gracieux a été déposé par plusieurs riverains en janvier dernier auprès de la mairie,
00:06:33qui a répondu en affirmant que la tranquillité des habitants du quartier serait préservée.
00:06:38Toutes nos demandes d'interview auprès de la ville de Sevran ont été refusées.
00:06:41– Alors une autre ouverture qui pose problème, et cette fois c'est un centre de détention pour mineurs
00:06:45qui doit ouvrir à Éculi.
00:06:47Le maire n'en veut pas, mais la métropole de Lyon veut, elle, l'imposer à la ville contre sa propre volonté.
00:06:53Et du coup, la métropole de Lyon multiplie les actions contre la ville d'Éculi.
00:06:56– Une nouvelle fois, le tribunal administratif de Lyon donne raison à la mairie d'Éculi.
00:07:03Depuis janvier, la métropole de Lyon tente d'imposer l'ouverture d'un centre d'hébergement pour mineurs isolés,
00:07:09sur ce site, un peu à l'écart de la ville.
00:07:12La commune s'y est toujours fermement opposée, une position soutenue par les habitants.
00:07:17– Le maire, a priori, moi je suis complètement d'accord avec lui.
00:07:20Il veut préserver, je dirais, un peu de tranquillité.
00:07:24– Accueillir des humains, non, on n'a pas le droit de leur dire non.
00:07:27Après, il faut voir qui, quoi, comment, dans quelles conditions.
00:07:31Et on les touche maintenant dans une optique de sécurité, on a tous un peu peur.
00:07:36– Dans un communiqué, le maire et l'air Sébastien Michel a réagi.
00:07:40– J'appelle le président de la métropole de Lyon à cesser son acharnement judiciaire et à renoncer à ce projet.
00:07:46– De son côté, la métropole juge cette décision regrettable au regard de l'urgence de la situation
00:07:51et dit regretter que le site d'Eculi ne puisse pas être encore mobilisé,
00:07:56alors même que ce lieu avait hébergé pendant deux ans 110 familles ukrainiennes.
00:08:00– Autre ville qui nous intéresse ce matin, c'est clairement avec le maire d'une commune
00:08:05qui entre en lutte contre le manque de diversité des commerces en centre-ville.
00:08:09Selon lui, les kebabs occupent l'essentiel des boutiques.
00:08:13Alors, sa position est claire, des kebabs, pourquoi pas ?
00:08:15Mais le problème, c'est qu'il n'y a selon lui plus que ça en centre-ville, regardez.
00:08:20– Des kebabs comme celui-ci, il y en a cinq à Clermont-d'Anloise,
00:08:24cinq barbiers également dans cette ville de 10 000 habitants.
00:08:26Et selon le maire, c'est déjà trop.
00:08:28– Je n'ai rien contre les barbershops.
00:08:30Je dis juste que quand il y a trop de barbershops, à un moment donné, ça pose question.
00:08:35– Il a donc pris une mesure radicale.
00:08:36300 000 euros ont été inscrits au budget cette année
00:08:39afin de racheter des locaux en centre-ville.
00:08:41– Moi, tout ce qui m'intéresse, c'est effectivement de veiller à diversifier le commerce,
00:08:46à faire que dans la ville, on puisse vivre au mieux, vivre ensemble.
00:08:50Et il y a de la place pour tout un chacun, mais avec un commerce diversifié et varié.
00:08:55– Avec les prochaines acquisitions, Lionel Olivier évoque la possibilité d'installer,
00:09:00entre autres, une librairie et une boucherie charcuterie.
00:09:03– Il y a un projet de librairie, donc je verrais bien un accompagnement
00:09:07concernant justement, c'est un couple de jeunes qui veulent se lancer
00:09:11dans cette activité.
00:09:13Et puis aussi les commerces de bouche, il n'y a plus de charcutiers traiteurs.
00:09:16Je pense qu'un charcutier traiteur, par exemple, pourrait pleinement sa place.
00:09:19– Autant de commerces qui, selon le maire, trouveraient leur public rue de la République,
00:09:23la principale artère commerciale du centre-ville.
00:09:26– Allez, dans un instant, on va aller en direct à la conférence de presse
00:09:30de Bruno Retailleau.
00:09:31Conférence pour faire le bilan de six mois d'action.
00:09:33Alors c'est très intéressant parce qu'il parle de sécurité et d'insécurité.
00:09:37Forcément, il parle de ses rapports avec l'Algérie, il parle de ses rapports
00:09:41également avec l'immigration.
00:09:42Donc on va faire le point en direct de ce qui est en train d'être dit.
00:09:45Mais tout de suite, les tops et les flottes d'audience hier soir.
00:09:47C'est avec Mister Audience, Aïdès Kévin.
00:09:49Va-t'en.
00:09:52– Et hier soir en prime, personne n'a dépassé les 3 millions.
00:09:55Et c'est France 2 qui est arrivé en tête avec la fiction
00:09:57Tout le monde manque 4.
00:09:58Mais la grosse surprise est pour Canal+.
00:10:00La chaîne a réalisé un très beau score avec le match de foot
00:10:03opposant le PSG à Aston Villa.
00:10:052 700 000 téléspectateurs ont assisté à la victoire des Bleus 3 à 1.
00:10:10La soirée a également été marquée par l'échec de TF1
00:10:12qui s'est retrouvé relégué à la quatrième place avec Reza Natomi
00:10:15et très faible à seulement 1 million 8 battus de peu par Top Chef sur M6.
00:10:20Autre flop de la soirée est celui de France 3
00:10:22qui avec son magazine Secret d'Histoire n'est qu'à 1 million et demi.
00:10:26Avec le film Vanilla Sky, Arte fait moitié moins
00:10:29suivi du spectacle de Florence Foresti et Madame Foresti
00:10:32diffusé sur TMC et de TF1 Série Films.
00:10:35Mister Audience vous dit à demain.
00:10:37– Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:41Laurent Jacobelli, bonjour.
00:10:42– Bonjour.
00:10:42– Merci d'être avec nous député de Moselle
00:10:44et porte-parole du Rassemblement National.
00:10:45Christine Kelly, bonjour.
00:10:47Merci d'être là, journaliste présentatrice de Face à l'Info.
00:10:49Rachida Kahout, bonjour.
00:10:50– Bonjour.
00:10:51– Conseillère municipale Renaissance d'Ivry-sur-Seine.
00:10:54Et puis Mathias Leboeuf, bonjour.
00:10:55– Bonjour.
00:10:55– Journaliste et docteur en philosophie.
00:10:57L'actualité, c'est en direct et on va partir justement au ministère de l'Intérieur en direct
00:11:01puisque c'est la conférence de presse de Bruno Rotailleur.
00:11:05Alors, ce n'est pas lui que vous voyez à l'image parce qu'il vient de donner la parole
00:11:07à François-Noël Buffet, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur.
00:11:11Mais c'est une conférence de presse pour faire le débrief de ces six mois,
00:11:17six mois qu'il a passé au ministère.
00:11:20Il est en train de faire le bilan.
00:11:22Thomas Bonnet, journaliste politique à CNews, vous êtes en train de l'écouter.
00:11:25Et quelles sont les annonces ou quel est le bilan forcément positif, je suppose,
00:11:31que fait Bruno Rotailleau de son action ?
00:11:33– Bonjour Jean-Marc.
00:11:35C'est très intéressant d'abord comme exercice.
00:11:37On n'a pas trop l'habitude, à vrai dire, de voir des responsables politiques,
00:11:39des ministres de surcroît tenir une conférence de presse
00:11:42pour présenter leur bilan après six mois ou un an d'exercice.
00:11:46Bruno Rotailleau, en fait, il est en train de poursuivre ce qu'il a fait
00:11:48depuis qu'il est arrivé Place Beauvau, ce qui a aussi fait son succès dans l'opinion,
00:11:52c'est-à-dire de prendre les Français à témoin, montrer ce qu'il peut faire
00:11:55ou ce qu'il n'est pas possible de faire parce qu'il n'y a pas, par exemple,
00:11:57de majorité à l'Assemblée nationale, et de montrer les leviers sur lesquels il peut agir.
00:12:02Il a été question, par exemple, de l'immigration.
00:12:04Et Bruno Rotailleau a montré, chiffre à l'appui, qu'il y a eu une inflexion
00:12:08depuis son arrivée à Place Beauvau.
00:12:11En clair, on délivre moins de visas, on régularise moins de ressortissants étrangers en France.
00:12:16Malgré tout, le constat, il est quand même alarmant de la part de Bruno Rotailleau.
00:12:20Il dit qu'on accueille chaque année un demi-million d'étrangers,
00:12:23on dépasse nos capacités d'accueil.
00:12:25Il faut en tirer ensuite les conclusions politiques.
00:12:27On sait, évidemment, que Bruno Rotailleau agit dans un champ relativement restreint
00:12:31et donc avec les possibilités qui sont les siennes.
00:12:33Il dit quand même qu'on a baissé de 20% les régularisations
00:12:36et qu'il va délivrer une circulaire au préfet pour durcir les conditions de naturalisation.
00:12:42Tout ça, ce sont les leviers qui sont à sa main.
00:12:43Donc, c'est des choses qu'il peut faire immédiatement depuis le ministère de l'Intérieur.
00:12:47L'autre volet qui a été abordé en profondeur, c'est le volet de l'insécurité,
00:12:50le trafic de stupéfiants notamment.
00:12:52On est aujourd'hui au moment où, justement, à l'Assemblée, au Parlement,
00:12:55on est en train de discuter sur la loi sur le narcotrafic
00:12:57qui pourrait être promulguée assez rapidement.
00:13:00Il y a trois villes qui ont été ciblées par les services du ministre de l'Intérieur
00:13:03pour mettre le paquet en termes de sécurité,
00:13:05pour lutter justement contre la délinquance du quotidien,
00:13:08mais aussi plus généralement contre le trafic de drogue.
00:13:10Ces trois villes, ce sont Nantes, Grenoble et Nîmes.
00:13:13Et dans ces villes-là, il y aura vraiment la sécurité qui sera renforcée
00:13:17pour permettre justement d'essayer d'endiguer le phénomène de violence.
00:13:20Nîmes notamment a été une ville qui a été émaillée de faits tragiques
00:13:24assez régulièrement ces derniers mois.
00:13:26Thomas, pour quelle raison il fait cette conférence de presse ?
00:13:28C'est assez inhabituel quand même d'avoir une conférence de presse après six mois d'action.
00:13:32Est-ce que c'est pour répondre peut-être aux critiques de beaucoup de partis,
00:13:35y compris du Rassemblement national, qui lui dit
00:13:37vous parlez beaucoup et il ne se passe pas grand-chose ?
00:13:39Et est-ce que c'est également dans le cadre de son combat
00:13:41avec Laurent Wauquiez pour la présidence des Républicains ?
00:13:44Alors évidemment, il y a un peu de ça, Jean-Marc.
00:13:46C'est évident, Bruno Retailleau, il doit faire face à ces critiques.
00:13:49On le dit, les paroles, effectivement, elles vont dans le bon sens.
00:13:52Les actes ne suivent pas.
00:13:53Donc déjà, cette conférence de presse, elle a pour but de montrer
00:13:55qu'il y a certains indicateurs qui sont passés au vert
00:13:57depuis l'arrivée de Bruno Retailleau, place Beauvau.
00:14:00Et c'est aussi, je crois, pour montrer dans un exercice de transparence
00:14:04aux Français l'action qu'il est possible de mener pour lui
00:14:06en tant que ministre de l'Intérieur.
00:14:08Quels sont encore les obstacles qui se dressent face à lui ?
00:14:12Je pense par exemple au sujet de l'immigration.
00:14:14On sait que pour aller plus loin, ce que souhaite véritablement Bruno Retailleau,
00:14:18il faudrait qu'il puisse activer d'autres leviers,
00:14:21notamment le référendum, interroger les Français sur cette question.
00:14:24Pour l'instant, ce n'est pas du tout d'actualité.
00:14:26Et dans un exercice de transparence, c'est, il faut le dire,
00:14:29ce qui a fait sa force aussi depuis qu'il est arrivé, place Beauvau.
00:14:32Ça fera aussi, c'est une forme de limite aussi,
00:14:34parce qu'on voit bien que dans les faits, dans les actes,
00:14:36ça a du mal à suivre parfois.
00:14:38Il veut montrer que ce n'est pas seulement de sa responsabilité,
00:14:40que lui, là où il peut agir, il le fait.
00:14:42Merci beaucoup, Thomas.
00:14:44On va vous laisser continuer à écouter la conférence.
00:14:45Et puis on refera un point tout à l'heure avec vous vers 11h35.
00:14:48Je pense que la conférence sera à peu près terminée à ce moment-là.
00:14:50Et on reverra ce qui a été dit.
00:14:52Avant de vous faire réagir sur tout ça,
00:14:54je vous propose d'écouter un extrait de cette conférence.
00:14:55Et je vous propose d'écouter le début de la conférence,
00:14:57parce que c'est très intéressant ce qu'il dit.
00:14:59Parce qu'il dit, en gros, avant moi, on a décidé de laisser aller.
00:15:02Voilà.
00:15:02Et ce n'est pas en quelques semaines,
00:15:04ce n'est pas en quelques jours qu'on peut tout récupérer,
00:15:07qu'on peut remettre tout ça d'équerre.
00:15:08Et c'est intéressant, parce que c'est une vraie critique
00:15:10pour tous ceux qui sont passés avant lui.
00:15:11Alors écoutez, c'était Bruno Rotaillot il y a une dizaine de minutes.
00:15:14On n'efface pas en quelques mois des décennies,
00:15:20parfois de laisser aller, de désordre, migratoire ou autre.
00:15:26Ce ne sont pas des yaka-faucons qui règlent les choses.
00:15:32On ne peut pas, par exemple, avec le yaka-faucon,
00:15:37d'un revers de main, finalement,
00:15:40traiter les causes profondes de l'ensauvagement,
00:15:43des causes qui ont aussi des racines,
00:15:47aussi bien en matière éducative, mais aussi pénale.
00:15:51Et ce n'est pas non plus en quelques mois
00:15:52qu'on peut refaire une législation pour protéger les Français,
00:15:55notamment lorsque nous n'avons pas de majorité
00:15:59à l'Assemblée nationale.
00:16:02Donc cette idée d'articuler l'action politique
00:16:05à la fois dans l'urgence,
00:16:07mais en même temps dans la persévérance,
00:16:09c'est pour moi quelque chose de capital.
00:16:11Je n'ai jamais voulu mentir aux Français.
00:16:13Jamais.
00:16:14J'ai toujours indiqué que notre action
00:16:17devait s'inscrire dans la durée
00:16:18et que la bataille pour restaurer l'ordre
00:16:22prendrait du temps.
00:16:24Il faut du temps.
00:16:26Il faut beaucoup de résolution,
00:16:27beaucoup de volonté.
00:16:29Voilà.
00:16:29Bruno Rotaillot, donc, il y a quelques instants,
00:16:31la conférence de presse se poursuit.
00:16:32Laurent Jacobili,
00:16:33vous ne pouvez qu'applaudir ce qu'il a dit ?
00:16:35Je peux applaudir le constat sur le fait
00:16:37que notre société est en proie à l'ensauvagement,
00:16:39que depuis des décennies,
00:16:40rien n'a été fait pour régler le problème.
00:16:42Pire encore, tout a été fait pour que le problème s'accentue.
00:16:45Mais je suis un peu étonné quand même de voir ce ministre
00:16:46qui nous dit qu'il faut s'inscrire dans le temps long.
00:16:49Il sait très bien qu'il n'a pas le temps long
00:16:50puisqu'il n'est pied d'un problème au-dessus de ce gouvernement.
00:16:52Non, mais il explique que régler un tel problème...
00:16:53Lui, il met en avant les erreurs du passé.
00:16:56C'est ce qu'il explique.
00:16:56Il dit qu'il y a eu des erreurs dans le passé.
00:16:58On a laissé faire.
00:17:00Ce n'est pas en six mois que je vais tout régler.
00:17:01C'est audible, ça.
00:17:02Pourquoi y est-il allé ?
00:17:03Parce qu'il veut le faire en plus que six mois.
00:17:05Ah, mais il n'y aura pas plus que six mois.
00:17:06Moi, je lui dis que ce gouvernement ne va pas durer mille ans.
00:17:09Et il le sait très bien.
00:17:10Est-ce que vous allez le faire tomber ?
00:17:11C'est très possible, oui, bien sûr, pour plein de raisons.
00:17:14Mais vite.
00:17:16Écoutez, on verra bien.
00:17:17Il y a l'annonce.
00:17:18Non, mais c'est pour ça.
00:17:20Exactement, oui.
00:17:21Quand on se rapprochait, évidemment...
00:17:22D'accord.
00:17:22On se rapproche du moment où vous allez faire tomber le gouvernement.
00:17:24En tout cas, s'il ne change pas de direction, c'est très probable.
00:17:27D'accord.
00:17:27Aujourd'hui, Bruno Retailleau nous explique finalement...
00:17:30Vous savez, c'est un hamster dans la roue.
00:17:32Il s'agit, il s'agit, il s'agit.
00:17:33La roue tourne, la roue tourne, la roue tourne.
00:17:34Et qu'est-ce qui se passe ?
00:17:35Bah, rien.
00:17:36Rien.
00:17:36Le nombre de demandeurs d'asile en France a explosé.
00:17:39Nous sommes aujourd'hui le pays d'Europe numéro un.
00:17:41Nous ne l'étions pas numéro un.
00:17:42Nous avons dépassé l'Allemagne.
00:17:44Merci, Bruno Retailleau.
00:17:46Malheureusement, le narcotrafic ne descend pas.
00:17:50Rien ne change.
00:17:50Bruno Retailleau, là, est en train de nous faire un clip de campagne pour l'élection interne des Républicains.
00:17:55Et il nous a répondu quasiment par avance parce qu'il dit, c'est pas avec des grands mots, c'est pas avec des grandes phrases, etc.
00:17:59C'est ce qu'il a dit dans l'extrait qu'on a entendu.
00:18:01Il dit, bon, voilà, maintenant, moi, je suis à l'action.
00:18:04Moi, je suis à la manœuvre.
00:18:05Je fais mon bilan.
00:18:05Au bout de six mois, les choses sont en train de s'améliorer.
00:18:08Mais simplement, six mois, on ne règle pas tout.
00:18:09Alors, s'il nous a parlé, je vais lui répondre.
00:18:11Bruno Retailleau, vous vous êtes trompé d'équipe.
00:18:13Si vous croyez que vous allez régler le problème de la sécurité et de l'immigration avec un ministre de l'économie qui dit qu'il faut plus d'immigration pour le travail, vous vous êtes trompé.
00:18:20Si vous croyez que vous allez faire ça en siégeant au même conseil des ministres que des gens de gauche, vous vous êtes trompé.
00:18:25Vous êtes trompé d'alliance, Bruno Retailleau.
00:18:27Donc, si vous vous êtes sincère, quittez ce gouvernement, travaillez avec nous, rejoignez Éric Ciotti.
00:18:31Mais si vous n'êtes pas sincère, continuez votre mascarade à faire croire aux Français que vous allez régler le problème, tout simplement parce que votre ambition, c'est d'être président des LR.
00:18:39Honnêtement, ce n'est pas à la taille des problèmes de l'enjeu qui nous fait face et des problèmes de sécurité que nous avons.
00:18:45Et bien voilà, ça, c'est un vrai message à Bruno Retailleau.
00:18:47Grachida Kahout, comment vous réagissez quand vous voyez la réaction de Laurent Jacobelli à ce que dit Bruno Retailleau ?
00:18:52Vous êtes plutôt dans l'alli de ce que dit Bruno Retailleau ?
00:18:54Alors, M. Jacobelli, il est dans son rôle, il est le porte-parole du Rassemblement national qui, de toute façon et de toute évidence, on ne va pas le redire, est contre le pouvoir en place.
00:19:07Oui, puisqu'il parle même de faire tomber en nous disant que ça ne va pas tarder.
00:19:11Oui, après, il a une boule de cristal, M. Jacobelli.
00:19:14Non, mais c'est lui qui a un peu la main sur le buzzer.
00:19:18Il est en train, en fait, si vous voulez, justement, de nous faire une annonce que nous n'avions pas et on verra bien dans les prochains mois qui viennent.
00:19:25En tout cas, soyons un petit peu positifs.
00:19:27Nous avons besoin aujourd'hui de dire aux Françaises et aux Français que les ministres qui sont en place, pour le coup, ce n'est pas habituel, mais, eh bien, ils se présentent devant nous.
00:19:36Donc, j'applaudis et je salue justement cette initiative de Bruno Retailleau.
00:19:41Oui, tout à fait, la transparence, mais surtout, on a besoin de savoir aujourd'hui, eh bien, qu'est-ce qui se passe, où on va et puis comment on le fait.
00:19:47Mais il annonce qu'effectivement, ça ne sera pas rapide parce que, oui, ça n'est pas rapide, que les choses, en fait, eh bien, il faut les mettre en place.
00:19:54Il faut que la machine se mette en place.
00:19:55Bien sûr, ça ne vous a pas échappé qu'aujourd'hui, plusieurs mouvances politiques, eh bien, décident des politiques qu'on pourra appliquer, d'où le blocage, d'où les blocages aussi à venir.
00:20:04Alors, je pense que, du point de vue de la méthodologie, c'est très, très bien parce qu'il faut dire ce qui se passe, comment on le fait et pourquoi ça bloque.
00:20:13Vous voyez ? C'est-à-dire que dans quelques mois, on ne va pas venir, en fait, taper sur, encore une fois, ce gouvernement en disant « vous n'avez rien fait ».
00:20:20Il ne sera plus là, ce gouvernement, visiblement, d'après ce que nous dit Laurent Jacobelli.
00:20:23Ça verra bien. Il y a la machine politique qui est en place, mais bon, on verra bien si elle a de l'avenir ou pas dans ce pays.
00:20:28Christine, quel est l'exercice qu'il est en train de faire ? Bruno Rotaillot, même s'il a cédé, là, pour l'instant, puisqu'on voit les images en direct, la place à son collègue ministre également.
00:20:36Mais voilà, ça va durer encore une petite demi-heure. C'est un exercice de transparence. Est-ce que vous trouvez ça bien ou vous trouvez que c'est du vent ?
00:20:43Beaucoup ont fait des conférences de presse comme ça, des conférences sur leur bilan, façon régulière. Je trouve que c'est stratégiquement et politiquement intéressant.
00:20:53Évidemment, personne n'est dupe de sa stratégie par rapport à sa campagne pour la présidence DLR et aussi…
00:21:00Donc, en fait, ce que vous me dites, Christine, pour être très claire, vous me dites, en fait, ce qu'on va voir là, c'est plus, finalement, le candidat LR à la présidence que le ministre de l'Intérieur.
00:21:09Non, non, non. Sa stratégie LR, tout le monde l'a en tête. Et au moins, il a été clair là-dessus. Donc, tout le monde l'a en tête et tout le monde sait qu'il y a ça aussi derrière.
00:21:17Après, qu'est-ce qu'il a fait concrètement ? Il est obligé aussi de faire un bilan sur ce qu'il a fait concrètement parce qu'on lui dit qu'il ne fait que des mots.
00:21:23Exactement.
00:21:24Mais ce qui est intéressant, et moi, je ne suis pas d'accord avec Laurent Jacobelli, puisque lui, Bruno Rotaillot, il met des mots, au moins déjà.
00:21:33Donc, il a le courage que beaucoup n'ont pas eu dans un gouvernement.
00:21:36Comme je vous dis, dans un gouvernement qui ne lui est pas forcément favorable, il a le courage d'être un vent contraire.
00:21:45Il a eu le courage de mettre le dossier Algérie sur la table. Il a eu le courage de mettre des mots sur…
00:21:50Peut-être échec, mais personne n'aurait avancé sur le dossier Algérien. On aurait vu la problématique s'il n'avait pas parlé de taille.
00:21:58Il a eu le courage de parler des OQTF.
00:21:59Donc, ce qui est intéressant, c'est quand même, quand on fait de la politique, on dit que c'est désigner l'ennemi.
00:22:04Désigner l'ennemi par des mots, oser dire les choses.
00:22:07Et on voit que même le gouvernement, même le Premier ministre a eu des mots que personne n'aurait pensé qu'il aurait eu,
00:22:13grâce justement à cette mobilisation, ce courage qu'a Bruno Rotaillot,
00:22:17et qu'effectivement, il a une marge de manœuvre limitée, puisqu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
00:22:22Dernière chose, peut-être, pour embêter Laurent Jacopény, qui veut faire tomber le gouvernement.
00:22:29Non, mais ce n'est pas ça, c'est que…
00:22:30Oui, c'est une volonté, c'est une volonté.
00:22:32Non, non, c'est une fatalité, c'est une volonté.
00:22:33Une fatalité, si le gouvernement ne change pas de cap, c'est vrai.
00:22:36Non, mais juste pour dire que, malheureusement ou heureusement,
00:22:39le Rassemblement national seul ne peut pas faire tomber le gouvernement.
00:22:42Il faut juste le rappeler, malheureusement.
00:22:43Exactement.
00:22:43Alors, normalement, d'ici 5 à 10 minutes, ils vont parler dans cette conférence
00:22:48des agressions du quotidien et de la violence au quotidien.
00:22:51Donc, on y reviendra vers 11h35, quand on aura le bilan de ce qui a été dit,
00:22:55et on refera un nouveau débrief.
00:22:56Mathias Leboeuf, exercice de transparence, que vous n'applaudissez pas,
00:22:59parce que vous êtes de gauche.
00:23:01Au revoir.
00:23:03Bonjour, bienvenue, Mathias.
00:23:06Merci d'être venu.
00:23:09Non, je vais vous surprendre.
00:23:10Je suis assez partagé, d'une part, parce que je trouve qu'effectivement,
00:23:14faire savoir ce qu'il fait, c'est une bonne chose.
00:23:17Et c'est une bonne chose, pourquoi ?
00:23:19Parce que le pire serait de donner l'impression que rien n'est fait.
00:23:23Donc ça, effectivement, qu'il communique sur son action et éventuellement son bilan,
00:23:28pourquoi pas ?
00:23:28Après, ce qui peut être un peu plus gênant, mais c'est ce qu'a dit Christine,
00:23:31enfin, je ne sais pas si ça gêne Christine, moi, ça me pose question.
00:23:34C'est-à-dire que s'il instrumentalise sa fonction ministérielle pour faire de la politique,
00:23:40effectivement, et pour prendre l'ascendance sur...
00:23:43Ce ne sera pas le premier.
00:23:44Mais bon, c'est un peu gênant.
00:23:47La question, d'ailleurs, c'est est-ce que François Béroux est averti au courant ?
00:23:51Est-ce que François Béroux valide ?
00:23:52Je pense, ou alors il s'endormit.
00:23:53Mais cette conférence de presse, elle est annoncée partout.
00:23:56Et la preuve, on est en direct avec.
00:23:58Et après, alors, moi, ce qui m'étonne, c'est...
00:24:01Bon, bien évidemment, il y a de la communication politique.
00:24:03Très bien, c'est l'espèce de double langage et de paradoxe chez Bruno Retailleau.
00:24:08Pourquoi ? Parce qu'il nous dit, il faut s'inscrire dans un temps long.
00:24:12On ne peut pas résoudre les problèmes avec une baguette magique immédiatement.
00:24:15Six mois, il fait un bilan.
00:24:17C'est très court, six mois.
00:24:18C'est quand même extrêmement...
00:24:19Donc, s'il faut s'inscrire dans un temps long,
00:24:21pourquoi au bout de six mois, il dit, regardez...
00:24:23C'est un point d'étape.
00:24:24Là, par exemple, parce qu'il est en train de parler en ce moment,
00:24:28donc nos équipes qui sont en train d'écouter me disent,
00:24:29par exemple, ils annoncent que dans les transports,
00:24:31on va pouvoir désormais procéder à des palpations,
00:24:33à des droits de poursuite, créer un délit d'incivilité,
00:24:36équipé de...
00:24:37Donc voilà, c'est intéressant.
00:24:38Il y a des mesures, on l'écoutera tout à l'heure.
00:24:40Et après, il y a une deuxième chose.
00:24:42Pareil, sur le double langage,
00:24:44il dénonce le Yaka Faucon.
00:24:46Très bien, parfait.
00:24:47Sauf que le Yaka Faucon, il a été un des premiers à l'utiliser.
00:24:50Vous allez voir, moi, avec moi,
00:24:52parce que vous allez voir ce que vous allez voir.
00:24:55On a vu ce qu'on a vu avec l'Algérie.
00:24:57Il s'est pris une veste parce qu'il s'est tapé sur le poitrail.
00:24:59Mais à l'arrivée, il a eu un mur face à lui.
00:25:02Mathias Lebeuf, c'est toujours mieux le Yaka Faucon
00:25:04que le Yaka...
00:25:05Ah ben, moi, si !
00:25:06On fait le signe aux infos
00:25:08et on fera le point sur Bruno Rotaillot tout à l'heure
00:25:10à 11h30.
00:25:11Dans un instant, vous parlez de ce qui s'est passé
00:25:12avec Frontière à l'Assemblée nationale.
00:25:14Je ne parlais pas de vous.
00:25:15À l'Assemblée nationale.
00:25:1811h, Sommage à la midi.
00:25:22À la une de l'actualité,
00:25:24le tribunal correctionnel de Pontoise
00:25:26doit rendre son verdict aujourd'hui
00:25:28concernant l'ancienne enseignante d'Evael,
00:25:31cette jeune collégienne de 11 ans
00:25:32qui s'était suicidée en juin 2019.
00:25:34Le parc a requis 18 mois de prison avec sursis
00:25:37et une interdiction définitive d'enseigner
00:25:39contre l'ex-fonctionnaire de 62 ans.
00:25:42L'ANSM, Agence nationale du médicament,
00:25:44tire la sonnette d'alarme sur les risques
00:25:46de l'usage des benzodiazepines,
00:25:48ces anxiolytiques du type Xanax ou l'exomyle,
00:25:51en causent leurs effets indésirables
00:25:53qui augmentent en cas de prise prolongée.
00:25:56Et puis le roi Charles III
00:25:57et la reine Camilla ont visite d'État en Italie
00:25:59et comme vous pouvez le voir,
00:26:00les souverains britanniques en ont profité
00:26:02pour rencontrer le pape François,
00:26:04rencontre initialement annulée
00:26:05à cause de l'état du Saint-Père
00:26:07qui se remet d'une double pneumonie.
00:26:0811h05 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:26:16On va donc parler de ce qui s'est passé hier
00:26:17à l'Assemblée nationale avec l'exfiltration
00:26:19qui a été quasiment obligée des journalistes de frontières.
00:26:23Vous voyez cette jeune fille qu'on va entendre dans un instant
00:26:26qui s'appelle Louise Maurice,
00:26:27qui est journaliste à frontière,
00:26:28qui est tout à fait à gauche,
00:26:29qui est collée contre le mur
00:26:30avec cette députée en rose
00:26:32qui est en train de la pousser,
00:26:34de lui demander de dégager.
00:26:35Voilà, c'est des comportements un peu étonnants.
00:26:39On va parler également de Yael Brown-Pivet
00:26:40parce qu'elle a fait un communiqué
00:26:41qui est plutôt ambigu.
00:26:43C'est le moins qu'on puisse dire.
00:26:44On va en parler dans un instant.
00:26:45D'abord, je vous propose d'écouter un témoignage,
00:26:47celui de Louise Maurice
00:26:47que vous venez de voir coller contre le mur
00:26:49qui raconte ce qui s'est passé
00:26:51c'était hier soir sur CNews.
00:26:53Plus précisément, en fait, on est arrivés
00:26:55aux alentours de 13h30
00:26:56et au départ, ça s'est plutôt bien passé.
00:26:58Alors, les personnes qui étaient dans cette manifestation
00:27:00ont vu qu'on était présents,
00:27:02nous commençaient à nous filmer, etc.,
00:27:04à nous regarder.
00:27:05Mais c'était plutôt calme.
00:27:07En fait, ça a commencé à prendre un peu de l'ampleur
00:27:10comme on le voit là d'ailleurs sur ces images
00:27:12quand Jean-Paul Lecoq, qui est député communiste,
00:27:15lui a commencé à m'empêcher de faire mon travail,
00:27:17c'est-à-dire à m'empêcher de filmer,
00:27:18prendre des photos,
00:27:20à essayer de pousser mon téléphone
00:27:22et sur un geste,
00:27:23à manquer de me donner un coup, clairement.
00:27:25Et c'est pour ça que je lui ai dit,
00:27:26alors ça ne s'entend pas
00:27:27puisque c'est sur ces images-là,
00:27:28mais moi je l'ai filmé
00:27:29où je lui ai dit, en fait,
00:27:30vous osez presque frapper une femme.
00:27:33Et ensuite, au-delà de ça,
00:27:34il y a aussi des femmes qui ont agi
00:27:36et qui m'ont plaqué contre le mur.
00:27:38Certaines images le montrent aussi.
00:27:40Je suis prête limite à tomber
00:27:41au niveau de la rembarbe.
00:27:42Je suis complètement serrée contre le mur.
00:27:44Et donc, c'était Claudia Rouault
00:27:45et une autre députée également
00:27:47qui, elle, je leur ai dit,
00:27:48vous me faites mal, madame,
00:27:49vous êtes en train de me faire mal.
00:27:50Et elle m'a dit,
00:27:51bah, ta gueule, dégagez, dégage,
00:27:52bah, dégage.
00:27:53Et c'était d'une violence extrême.
00:27:55Et ensuite,
00:27:56alors à ce moment-là,
00:27:58il y a une personne
00:27:58qui était au niveau du service
00:27:59de l'Assemblée nationale
00:28:00qui m'a sortie de là.
00:28:01Il m'a dit, madame,
00:28:02c'est pour votre sécurité.
00:28:03Donc, c'est absolument dingue
00:28:04que des journalistes soient sortis
00:28:06pour leur sécurité
00:28:07au niveau de l'Assemblée nationale.
00:28:09Déjà, il faut quand même réaliser
00:28:10la gravité de ce que c'est.
00:28:12Et après ça,
00:28:13je me retrouve complètement coincée.
00:28:15Donc, M. Bilingo, M. Arnaud
00:28:18et M. Delaporte,
00:28:19trois députés de la France Insoumise
00:28:21et également, il me semble,
00:28:22du Parti Socialiste
00:28:23qui me bloque, en fait.
00:28:25J'ai été complètement toute petite.
00:28:27Il faut aussi réaliser
00:28:27que je ne suis pas très, très grande.
00:28:28Je ne suis pas un très gros gabarit.
00:28:30Et je me retrouve encerclée
00:28:31de ces hommes-là.
00:28:32Je me dis, en fait,
00:28:33à chaque fois,
00:28:33et Éric l'appuiera aussi
00:28:35puisque avec du recul,
00:28:36quand on voit ces images,
00:28:37on n'imagine pas une seule seconde
00:28:39ça se passer
00:28:40avec un journaliste de gauche,
00:28:42en fait, de personnalité de droite.
00:28:44Christine Kelly,
00:28:45vous qui êtes journaliste,
00:28:46comment vous agissez
00:28:47ce qui s'est passé ?
00:28:48Quand vous avez vu
00:28:48les images arriver hier
00:28:50et ce qui se passait
00:28:51à l'Assemblée nationale,
00:28:52c'est quand même choquant ?
00:28:53Plusieurs choses me choquent.
00:28:55D'abord, le fait
00:28:56que ça soit une femme
00:28:57et qu'on bouscule une femme.
00:29:00Je trouve ça répugnant,
00:29:03humiliant.
00:29:05Et je me dis
00:29:05que ça va dans
00:29:07toute cette catégorie de femmes
00:29:09où on n'entend pas les victimes,
00:29:11où on n'entend pas les féministes.
00:29:12Ça, c'est la première chose.
00:29:13La deuxième chose,
00:29:15c'est en tant que journaliste.
00:29:17Ça fait écho
00:29:18à toutes les fois
00:29:19où, par exemple,
00:29:20j'ai été menacée de mort
00:29:21et où,
00:29:22avec des cibles dans le dos,
00:29:24qui continuent encore aujourd'hui,
00:29:26et pourtant,
00:29:27on a toute une catégorie
00:29:28de personnes
00:29:28qu'on n'entend pas.
00:29:29D'autres,
00:29:30dès qu'ils sont menacés de mort,
00:29:31tout de suite,
00:29:31c'est la fin du monde.
00:29:32Donc, il y a une catégorie
00:29:34de journalistes
00:29:35qui ne méritent pas
00:29:36ni d'être
00:29:37à l'Assemblée nationale,
00:29:39ni de faire leur travail,
00:29:40ni de dénoncer
00:29:42certaines pratiques,
00:29:43ni même d'exister.
00:29:44Et c'est ce qu'on voit,
00:29:46et c'est ce deux poids, deux mesures
00:29:48que l'on voit dans les médias,
00:29:50que l'on voit à l'Assemblée nationale,
00:29:51que l'on voit en politique,
00:29:52que l'on voit en journalisme,
00:29:54et c'est révoltant,
00:29:55puisque il n'y a plus
00:29:56de liberté de presse,
00:29:58il n'y a plus
00:29:58de liberté d'expression,
00:30:00même la loi
00:30:00n'est pas respectée
00:30:02sur ces images,
00:30:03sur le fond,
00:30:03comme sur la forme.
00:30:04Mathias,
00:30:04vous qui êtes journaliste,
00:30:05je pense que vous êtes
00:30:05solidaire de votre consoeur.
00:30:08Ah, bah écoutez,
00:30:09moi je pense que là,
00:30:09ce n'est pas la liberté
00:30:10d'expression qui est en jeu,
00:30:12et vous savez,
00:30:13il y a une chose
00:30:13qui me fait...
00:30:14Regardez comme elle la pousse,
00:30:15franchement,
00:30:16la députée qui pousse
00:30:17la journaliste comme ça.
00:30:18Comment on peut instrumentaliser
00:30:20la liberté d'expression
00:30:22pour se victimiser ?
00:30:23C'est un coup de com'
00:30:24formidable
00:30:24de la part de Frontière
00:30:26qui passe son temps
00:30:26à faire ce même coup de com'.
00:30:28Vous avez
00:30:29Jordan Florentin
00:30:30qui a fait la même
00:30:31il y a deux jours
00:30:32avec les manifestations,
00:30:33et là...
00:30:35Il y a même
00:30:35ils sont attaqués
00:30:35à chaque fois,
00:30:36excusez-moi.
00:30:36Enfin, on a des images.
00:30:37Là, ce n'est pas de l'invention,
00:30:39c'est qu'on a des images.
00:30:39Quand on fait de la provocation
00:30:40en permanence...
00:30:41C'est quoi la provocation ?
00:30:42C'est d'aller à l'Assemblée ?
00:30:43Vous oubliez de dire une chose,
00:30:45c'est que le contexte,
00:30:48c'est que c'est une manifestation
00:30:50des assistants parlementaires.
00:30:53Il y a eu un dossier
00:30:55extrêmement à charge,
00:30:57ça, très bien,
00:30:58c'est la liberté d'expression
00:30:59pour le coup,
00:31:00sauf que,
00:31:01bien évidemment,
00:31:02je défends la liberté
00:31:03d'expression,
00:31:04je n'ai aucun souci avec ça,
00:31:06mais à un moment donné,
00:31:07la liberté d'expression
00:31:08n'autorise pas tout
00:31:09et notamment,
00:31:10c'est ce que dit d'ailleurs
00:31:11notamment
00:31:12Yaël Braun-Privé,
00:31:14c'est que
00:31:15la provocation
00:31:17ne peut pas se draper
00:31:18dans la liberté d'expression.
00:31:18Quelle est la provocation ?
00:31:19La provocation,
00:31:20c'est que quand vous faites
00:31:21un dossier,
00:31:22que vous pointez des gens,
00:31:23que vous donnez des photos,
00:31:25des données personnelles,
00:31:26que vous mettez...
00:31:27C'est toujours le cas pour d'autres.
00:31:29Je vais apprendre une expression
00:31:30qui vous est chère.
00:31:31C'est toujours le cas pour CNews,
00:31:32par exemple.
00:31:33C'est intéressant.
00:31:33Quand on met une cible
00:31:35dans le dos de quelqu'un...
00:31:36De CNews, par exemple ?
00:31:37Non, mais là,
00:31:37il ne s'agit pas de CNews.
00:31:39Oui, mais c'est pareil.
00:31:40Je ne vous ai pas interrompu.
00:31:43Laissez-moi terminer.
00:31:44Quand on met une cible
00:31:45dans le dos de quelqu'un
00:31:47en pointant,
00:31:48en nommément
00:31:48et en donnant
00:31:49des données personnelles
00:31:50avec des propos,
00:31:51parce que j'ai été voir
00:31:53le dossier,
00:31:54des propos
00:31:55qui sont quand même
00:31:56limite diffamatoires.
00:31:58Et dans ce cas-là,
00:31:58il y a la justice.
00:31:59Dans ce cas-là,
00:32:00il y a la justice.
00:32:01Excusez-moi.
00:32:02Laurent Jacobelli.
00:32:03Il ne faut pas s'attendre
00:32:04à être bien reçu.
00:32:06C'est aussi ça.
00:32:07Laurent Jacobelli.
00:32:07Laurent Jacobelli.
00:32:09S'il vous plaît,
00:32:09laissez répondre
00:32:10à Laurent Jacobelli.
00:32:10C'est une blague.
00:32:12Cette journaliste,
00:32:13elle filme.
00:32:13Il n'y a qu'un seul
00:32:14Laurent Jacobelli.
00:32:14Elle filme,
00:32:15oui.
00:32:15Laurent Jacobelli,
00:32:16allez-y.
00:32:17Et ça suffit.
00:32:18Un seul, ça suffit.
00:32:19Exactement.
00:32:20La qualité,
00:32:21c'est mieux que la qualité.
00:32:23C'est une blague.
00:32:24Je ne vous ai pas entendu
00:32:25pousser des cris d'orfraie
00:32:26quand Street Press
00:32:27ou Mediapart
00:32:27faisaient exactement
00:32:28la même chose
00:32:29avec les assistants parlementaires
00:32:30du Rassemblement National.
00:32:31Là, vous applaudissiez
00:32:32dès demain,
00:32:32premièrement.
00:32:33là, vous étiez content.
00:32:34Cher Laurent,
00:32:35je termine.
00:32:36Je vais vous répondre.
00:32:38Mais oui, c'est important.
00:32:39Vous savez,
00:32:39le journalisme de droite
00:32:40est aussi du journalisme.
00:32:41La violence de gauche
00:32:42est aussi de la violence.
00:32:43Aujourd'hui,
00:32:44la gauche ne supporte plus
00:32:46la liberté d'expression.
00:32:47LFI et ses affidés
00:32:49sèment la pagaille
00:32:50dans la rue aujourd'hui.
00:32:51Ils sèment la pagaille
00:32:52dans les universités.
00:32:54Ils sèment maintenant
00:32:55la pagaille
00:32:55à l'Assemblée Nationale.
00:32:57Quand vous n'êtes pas de gauche,
00:32:58vous êtes un fasciste.
00:32:58Et quand vous êtes un fasciste,
00:33:00tout est permis contre vous.
00:33:01La violence
00:33:02est l'interdiction.
00:33:04Aujourd'hui,
00:33:04vous vous rendez compte
00:33:05que vous êtes...
00:33:06Non, non,
00:33:07mais vous me mettez...
00:33:08Non !
00:33:09Vous me mettez en...
00:33:10Voir des députés socialistes
00:33:11contaminés par des députés LFI
00:33:13qui maintenant utilisent
00:33:15la violence
00:33:15au sein de l'Assemblée Nationale,
00:33:17c'est inacceptable.
00:33:18Imaginez une seconde.
00:33:19Que ce soit des journalistes
00:33:20de Libération
00:33:21ou de l'Humanité
00:33:22et que ce soit des députés
00:33:23LR et RN,
00:33:24vous seriez en train
00:33:25de manifester déjà
00:33:26et de nous appeler à condamner.
00:33:28Justement,
00:33:28je ne vous ai pas entendu
00:33:29vous indigner
00:33:30quand les journalistes
00:33:31de Quotidien
00:33:32sont refoulés
00:33:34et sont exfiltrés
00:33:35des rassemblements,
00:33:36des mouvements de rassemblement.
00:33:38Ils sont interdits de venir.
00:33:40Ce n'est pas la même chose.
00:33:40Et la liberté d'expression.
00:33:41On vous entend.
00:33:42Je ne vous ai pas entendu
00:33:46vous indigner
00:33:51quand M. Tanguy
00:33:52qui est un député de chez vous
00:33:53met en cause
00:33:54très fortement
00:33:56un député de Libération
00:33:57sur France 5.
00:33:58Un député de Libération ?
00:33:59Un journaliste de Libération.
00:34:01Ça a été vérifié.
00:34:02Il avait raison.
00:34:02Il avait raison.
00:34:04Ça a été prouvé.
00:34:04Il a été prouvé.
00:34:05Il a été prouvé.
00:34:06Il a été prouvé.
00:34:06Il a été prouvé.
00:34:07Il a été prouvé.
00:34:07Il a été prouvé.
00:34:07Il a été prouvé.
00:34:08Il a dit la vérité.
00:34:09On n'a pas le droit
00:34:09d'être anti-RN.
00:34:10Mais bien sûr.
00:34:11Et alors ?
00:34:11Vous comparez quelqu'un
00:34:12de la Ligue de Jean-Philippe Tanguy.
00:34:13Alors attendez
00:34:13parce que vous racontez un truc
00:34:14que personne ne comprend.
00:34:16Attendez.
00:34:17Vous racontez un truc.
00:34:17Attendez.
00:34:18Vous avez des infiliations
00:34:19variantes.
00:34:19Non, non, non.
00:34:20Vous racontez un truc
00:34:21que personne ne comprend
00:34:22sur Jean-Philippe Tanguy.
00:34:23Je raconte ce qui s'est passé.
00:34:25Jean-Philippe Tanguy
00:34:26était sur le plateau
00:34:27de C'est à vous
00:34:27sur France 5.
00:34:28Il était avec un journaliste
00:34:29de Libération.
00:34:30Il lui a dit
00:34:31au journaliste de Libération
00:34:32Il a refusé de réponse.
00:34:33Non, non.
00:34:33Pas du tout.
00:34:34Il lui a dit
00:34:34ce qui serait bien
00:34:35c'est que vous précisiez
00:34:35que vous faites partie
00:34:36d'une cellule anti-RN
00:34:37à Libération.
00:34:38C'est faux ça.
00:34:39Le journaliste
00:34:40lui a dit c'est faux.
00:34:41Or moi j'ai retrouvé
00:34:42le papier, le communiqué
00:34:44qui dit exactement ça.
00:34:46Non, le communiqué.
00:34:46Que Libération
00:34:47se mobilise
00:34:48pour lutter
00:34:49contre le Rassemblement national
00:34:50et que trois journalistes
00:34:52dont celui-là.
00:34:53J'ai lu le communiqué Jean-Marc.
00:34:54Libération dit
00:34:55on renforce notre équipe
00:34:57pour traiter
00:34:57le cas
00:34:59du Rassemblement national.
00:34:59Non, pas du tout.
00:35:01Vous avez sauté des lignes.
00:35:02Vous avez sauté des lignes.
00:35:04Excusez-moi,
00:35:04vous avez sauté des lignes.
00:35:05C'est bon Libération
00:35:05contre le Rassemblement.
00:35:06Bien sûr.
00:35:07C'est écrit le Rassemblement.
00:35:08Mais c'est pas le débat.
00:35:09Je ne vous ai pas entendu
00:35:10vous indigner.
00:35:11Vous n'êtes pas indigné.
00:35:11C'est pas le débat.
00:35:12Que les journalistes de quotidien
00:35:13soient exclus.
00:35:14Jean-Philippe Tanguy
00:35:15avez raison.
00:35:16Attendez deux secondes.
00:35:17Vous comparez
00:35:17un député de la République
00:35:18Jean-Philippe Tanguy
00:35:19qui dit une vérité
00:35:20qui peut ne pas vous plaire.
00:35:21Très bien.
00:35:22Qui dit une vérité
00:35:23avec des députés
00:35:24d'extrême-gauche
00:35:25qui sont prêts
00:35:25à tabasser des journalistes.
00:35:27Mais vous êtes devenus fous.
00:35:28Vous êtes devenus fous.
00:35:29Et attendez
00:35:29parce que vous
00:35:30vous êtes comme
00:35:31les journalistes de Libé.
00:35:32En fait, vous traitez
00:35:33tout le monde de menteur
00:35:33sans savoir.
00:35:34Je vous lis le communiqué de Libé.
00:35:36Une cellule spécialisée
00:35:38sur l'extrême-droite.
00:35:39Libé redouble d'efforts
00:35:40pour démonter
00:35:41l'opération
00:35:42de dédiabolisation
00:35:43de l'extrême-droite.
00:35:44Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:35:46Ça ne veut pas dire
00:35:46que ce n'est pas
00:35:46un contrôle d'extrême-droite.
00:35:48Mais d'accord.
00:35:49Mais ils sont
00:35:50anti-extrême-droite.
00:35:50C'est la seule chose
00:35:52que lui a dit
00:35:52Jean-Philippe Tanguy.
00:35:53Mais non !
00:35:54Mais c'est la seule chose
00:35:54que lui a dit
00:35:55Jean-Philippe Tanguy.
00:35:55Vous découvrez...
00:35:56Comme vous n'avez plus d'arguments,
00:35:58vous passez à côté.
00:35:59Excusez-moi.
00:36:00Jean-Philippe Tanguy
00:36:00découvre tout d'un coup
00:36:01que Jean-Philippe Tanguy
00:36:02dit qu'il y a une cellule
00:36:04anti-extrême-droite.
00:36:04Et le journaliste
00:36:05lui dit que ce n'est pas vrai.
00:36:06Et le journaliste
00:36:07lui dit que ce n'est pas vrai.
00:36:07Et Jean-Philippe Tanguy
00:36:08lui dit que c'est vrai
00:36:09et il y a le communiqué.
00:36:10Et bien voilà !
00:36:11Donc Jean-Philippe Tanguy
00:36:12avait raison.
00:36:12Racheter la chaoute
00:36:13et après on prend
00:36:13l'extrême-droite.
00:36:14Et pour autant,
00:36:15on n'a jamais frappé
00:36:15un journaliste d'investigation.
00:36:18Mais simplement,
00:36:19il a dit que ce n'était pas vrai
00:36:20le journaliste de Libé.
00:36:22Donc il a menti.
00:36:23Et donc Tanguy avait raison.
00:36:24Le journaliste de Libé
00:36:25a dit qu'il n'y avait pas
00:36:26de cellules.
00:36:27Et bien alors que oui,
00:36:28j'ai le communiqué.
00:36:29Enfin arrêtez de mentir.
00:36:30On parle de journalistes
00:36:36que vous devriez être révoltés.
00:36:37Bon alors attendez,
00:36:38Éric Tagner est avec nous.
00:36:39Éric Tagner,
00:36:40directeur de la rédaction
00:36:41de Frontières.
00:36:41Bonjour, merci d'être avec nous.
00:36:43Vous entendez le débat
00:36:43sur le plateau
00:36:44avec quasiment des justifications
00:36:46que donne Mathias Leboeuf
00:36:47à ce qui s'est passé.
00:36:48Qu'est-ce que vous avez
00:36:48envie de lui dire ?
00:36:50Déjà qu'il a dit
00:36:51plusieurs fake news.
00:36:52Il parle par exemple
00:36:53du fait que dans notre dossier
00:36:55il y aurait des données personnelles
00:36:56sur ses collaborateurs.
00:36:58C'est absolument faux.
00:36:58Et les photos,
00:36:59ce n'est pas une donnée.
00:37:00En respectant des photos
00:37:02qui sont publiques.
00:37:02Vous pensez vraiment
00:37:03qu'on est à un moment
00:37:04aller dans leur domicile
00:37:05aller prendre des photos
00:37:06qu'on a participé à votre soir
00:37:07et à votre avis
00:37:08comment on a trouvé ces photos ?
00:37:09Ces photos,
00:37:10elles étaient diffusées par eux
00:37:11sur leurs réseaux sociaux publics.
00:37:12Donc on a fait une enquête
00:37:13qui a respecté
00:37:14tous les codes de déontologie
00:37:16et effectivement
00:37:16s'ils les contestent
00:37:17ils n'ont qu'à annoncer
00:37:18une plainte en diffamation
00:37:19et pour l'instant
00:37:20il n'y a aucune espèce
00:37:21de plainte en diffamation
00:37:23contre une enquête
00:37:23sur laquelle travaille
00:37:25Jules Laurent
00:37:25depuis près de 4 mois.
00:37:27Et le deuxième point quand même
00:37:28c'est intéressant
00:37:29quand vous dites
00:37:29que c'est de la provocation
00:37:30de notre part
00:37:31de se rendre
00:37:32d'aller couvrir
00:37:33une manifestation
00:37:34contre frontière.
00:37:36J'ai une question à vous poser.
00:37:37Si la droite demain
00:37:38organise une manifestation
00:37:39contre la gauche
00:37:40ça veut donc dire
00:37:41que Libération,
00:37:42le monde,
00:37:42l'humanité
00:37:42n'auront pas le droit
00:37:43d'aller la couvrir ?
00:37:45Mais absolument pas.
00:37:45Je vous reconnais.
00:37:48Je vous reconnais.
00:37:48L'Assemblée nationale
00:37:49c'est effectivement
00:37:50la maison du peuple.
00:37:51C'est normal
00:37:51de pouvoir la couvrir.
00:37:53On respecte
00:37:54certaines règles
00:37:55et en fait...
00:37:55Mais non !
00:37:56La preuve que non
00:37:57puisque vous filmez
00:37:58ce qui a été en question
00:37:59c'est que vous filmiez
00:38:00les gens dans le jardin
00:38:01de l'Assemblée nationale
00:38:02et il n'y a pas
00:38:03d'utilisation.
00:38:04Mais c'est public !
00:38:05Mais c'est un lieu public !
00:38:07Enfin...
00:38:07Vous êtes journaliste
00:38:09ou vous êtes plombier ?
00:38:12Excusez-moi !
00:38:14Mais non !
00:38:14Mais si vous êtes journaliste
00:38:15vous connaissez
00:38:15les règles du journalisme.
00:38:16Quand vous êtes
00:38:17dans un endroit public
00:38:18vous avez le droit
00:38:18d'être filmé.
00:38:19Et surtout
00:38:19quand vous êtes
00:38:20dans une manif.
00:38:21Enfin...
00:38:21On ne parle pas
00:38:21de la même chose.
00:38:22Oui, on ne parle pas
00:38:23de la même chose.
00:38:23Vous dites
00:38:24vous avez filmé
00:38:24les gens lors de la manif.
00:38:25Encore une fois
00:38:26vous filmez
00:38:27des gens
00:38:27que vous avez
00:38:28mis gravement en cause
00:38:29est-ce que vous croyez
00:38:30qu'ils vont vous recevoir
00:38:31les bras ouverts ?
00:38:34Mais c'est routeux !
00:38:37Nous on n'est pas
00:38:37en train de critiquer
00:38:38le fait que potentiellement
00:38:39ils nous insultent
00:38:40ou qu'ils ne soient pas
00:38:41d'accord avec nous
00:38:42ou même qu'ils disent
00:38:43frontière dégage.
00:38:44C'est leur liberté.
00:38:44Et s'ils ont le droit
00:38:45de le faire
00:38:46on a découvert hier
00:38:47en tout cas
00:38:47une bonne partie
00:38:48des français
00:38:48on a même découvert
00:38:49que la CGT
00:38:50pouvait organiser
00:38:51des manifestations
00:38:52avec des drapeaux géants
00:38:53de la CGT
00:38:53au sein de l'Assemblée.
00:38:55Pour le coup
00:38:56on les laisse faire
00:38:57on est en train
00:38:58de parler
00:38:58de Louis-Maurice
00:38:59et de deux autres journalistes
00:39:01qui se retrouvent
00:39:01prises à partie
00:39:02de façon violente.
00:39:04Pardonnez-moi
00:39:05à chaque fois
00:39:05qu'on dit
00:39:06que l'extrême gauche
00:39:07est violente
00:39:08c'est quoi votre réponse ?
00:39:09C'est que c'est une fake news.
00:39:10Et là il y a
00:39:10des dizaines de vidéos
00:39:11et vous savez
00:39:12une grande partie
00:39:12de ces vidéos
00:39:14de ces militants CGT
00:39:16qui sont fiers
00:39:17qui ont signé
00:39:18ce qu'ils ont fait
00:39:19qui les ont tweetés
00:39:20parce qu'une grande partie
00:39:20de ces vidéos
00:39:21on voit très bien
00:39:21ça vient d'eux aujourd'hui
00:39:23mais ils le revendiquent
00:39:24parce que la violence
00:39:25elle est totalement
00:39:25manalisée.
00:39:26Moi ce qui me choque
00:39:26quand même
00:39:27et je termine là-dessus
00:39:28ce qui me choque
00:39:29c'est que
00:39:29si des députés
00:39:31de la France Insoumise
00:39:32des députés PS et PC
00:39:34devant toutes les caméras
00:39:35sont capables
00:39:36de faire cela
00:39:37à une jeune journaliste
00:39:38de 24 ans
00:39:39qu'est-ce qui se passe
00:39:40quand ce sont des militants
00:39:42quand ce sont des antifas
00:39:43et qu'il n'y a pas de vidéo
00:39:44oui il y a une ultra violence
00:39:46aujourd'hui
00:39:47demandez à Florent
00:39:48attendez
00:39:48à Jordan Florentin
00:39:49qui cherche en permanence
00:39:51le coup dur
00:39:52et qui fait de la provocation
00:39:53en permanence
00:39:54en cherchant justement
00:39:55à se faire agresser
00:39:57parce que c'est ça
00:39:58que vous cherchez
00:39:59enfin quelle honte
00:40:00vous faites de la com
00:40:01en permanence
00:40:01en vous victimisant
00:40:03moi je vous reconnais
00:40:04absolument le droit
00:40:05de travailler
00:40:06et d'agir
00:40:07celui qui est frappé
00:40:08le coupable
00:40:08on a déjà compris
00:40:09celui qui est frappé
00:40:10le coupable
00:40:10Eric Tegner
00:40:11vous répondez
00:40:11et après je donne
00:40:12la parole à Rachida
00:40:13Eric Tegner
00:40:14puisque selon Mathias Leboeuf
00:40:15c'est celui qui est frappé
00:40:16qui est coupable
00:40:16non la preuve en est
00:40:18c'est qu'il n'y a pas
00:40:18la version accusative
00:40:19laissez-le parler
00:40:21laissez-le parler
00:40:22parce qu'il est en anglais
00:40:23quelqu'un a été frappé
00:40:23quelqu'un a été frappé
00:40:24il est protégé
00:40:25il a une sécurité
00:40:26Jordan Florentin
00:40:27Eric Tegner
00:40:27allez-y
00:40:29vous pensez
00:40:30vous pensez Mathias Leboeuf
00:40:30que ça m'a amusé
00:40:31hier
00:40:32de voir ces images
00:40:33de voir mon équipe
00:40:34revenir
00:40:35en voiture
00:40:36on a dû faire une réunion
00:40:37pendant une heure
00:40:38où chacun allait s'exprimer
00:40:39chacun allait expliquer
00:40:40son ressenti
00:40:40chacun allait exprimer ça
00:40:42ça fait depuis le 22 mars
00:40:43que je suis obligé
00:40:44de payer un service
00:40:45de sécurité
00:40:457 personnes
00:40:46pour les manifestations
00:40:47on est un petit média
00:40:48vous croyez que ça m'amuse
00:40:50en fait
00:40:50je trouve ça fou
00:40:52cette logique
00:40:52vous pensez
00:40:53quand Jordan Florentin
00:40:54il se retrouve craché dessus
00:40:56il se retrouve expulsé
00:40:57vous pensez qu'on est dingue
00:40:58à ce moment-là
00:40:59je ne cautionne pas ça
00:41:00je ne suis pas en train de dire
00:41:01que je cautionne ça
00:41:01pour vous la provocation
00:41:01c'est de critiquer la gauche
00:41:03mais vous savez pourquoi ?
00:41:04parce que ça fait des années
00:41:05qu'ils ne sont pas habitués à ça
00:41:07parce que c'est l'impunité totale
00:41:09à chaque fois
00:41:09sur la gauche
00:41:10parce que les médias
00:41:11et les services publics
00:41:12ne font pas leur travail
00:41:13et heureusement
00:41:14qu'il y a des médias
00:41:15comme CNews
00:41:16et je tiens à saluer également
00:41:17Christine, Jean-Marc, Pascal, Gauthier
00:41:19qui effectivement
00:41:20sont les seuls journalistes
00:41:21sont les seuls médias
00:41:22qui relèvent simplement quoi ?
00:41:24Une vidéo
00:41:25des médias d'extrême droite
00:41:27il y en a eu avant vous
00:41:28il y a eu
00:41:29comment dire
00:41:29minutes
00:41:31Frontière c'est un média
00:41:32d'extrême droite
00:41:32c'est ce que vous dites
00:41:33Frontière est pas un média
00:41:34d'extrême droite
00:41:34c'est pour préciser
00:41:35Frontière est évidemment
00:41:36un média d'extrême droite
00:41:37et un média identitaire
00:41:39si vous n'êtes pas
00:41:40d'extrême droite
00:41:40si Mathias Leboeuf
00:41:42peut le dire
00:41:42vous le réinviterez demain
00:41:43quand même
00:41:44voilà
00:41:44et je ne vais pas envoyer des gars
00:41:45pour le tabasser
00:41:46à la sortie de votre bureau
00:41:47c'est ça la différence
00:41:48Mathieu Sebet
00:41:49Eric Tegner
00:41:51est-ce que vous considérez
00:41:52comme un média d'extrême droite
00:41:53identitaire
00:41:54nous on a un média de droite
00:41:56qui défendront les valeurs
00:41:57de ce qu'il y a
00:41:57C'est bien que vous faites
00:41:58de la désinformation
00:41:59Merci Mathias
00:42:01Restez avec nous Eric
00:42:02Rachida Kaout
00:42:03qu'est-ce que vous avez envie
00:42:04de dire à Eric Tegner ?
00:42:05Je vais d'abord
00:42:06faire une petite remarque
00:42:07à monsieur Tegner
00:42:08à qui je tiens
00:42:09à rappeler
00:42:10qu'en disant
00:42:11qu'en fait
00:42:12le parti Les FI
00:42:13que je ne porte pas
00:42:14dans mon coeur
00:42:15est un parti
00:42:16de l'étranger
00:42:17et puis là
00:42:17vous êtes en train
00:42:18de nous dire
00:42:18clairement et tout
00:42:19que vous n'êtes pas
00:42:19un média identitaire
00:42:21moi je vous dis
00:42:22vous êtes un média identitaire
00:42:23après maintenant
00:42:24c'est la perception
00:42:25Très bien
00:42:26je l'assume
00:42:26et je le revendique
00:42:27Il n'y a pas de problème
00:42:28là-dessus
00:42:29Mais on n'est pas
00:42:30un média d'extrême droite
00:42:30L'identité
00:42:31c'est quoi le problème
00:42:32de défendre l'identité du pays ?
00:42:33Je ne vois pas le souci
00:42:35De toute façon
00:42:36c'est un média légal
00:42:36on rappelle que c'est un média légal
00:42:38ce n'est pas un média
00:42:38qui est interdit
00:42:39et que donc de toute façon
00:42:40il a le droit
00:42:40d'accéder à l'Assemblée nationale
00:42:43C'est important aussi
00:42:44de rappeler
00:42:44que le média frontière
00:42:46est soumis
00:42:46aux lois françaises
00:42:47Exactement
00:42:47Donc il y a quand même
00:42:48deux enjeux dans cette affaire
00:42:50dans ces images
00:42:50que vous avez montré
00:42:51vous essayez en fait
00:42:52justement de raviver
00:42:54un petit peu nos émotions
00:42:55parce qu'on a bousculé
00:42:56si vous voulez
00:42:57une jeune fille
00:42:59et puis un de vos collaborateurs
00:43:00mais vous êtes soumis
00:43:01aux lois françaises
00:43:02ça veut dire qu'en fait
00:43:03il y a un certain respect
00:43:04ça veut dire quoi ?
00:43:05ça veut dire qu'aujourd'hui
00:43:06il y a deux enjeux
00:43:07vous touchez un
00:43:08sur le volet juridique
00:43:09à l'intégrité de la personne
00:43:11en les exposant
00:43:12les mettant en danger
00:43:13et en mettant effectivement
00:43:14une cible
00:43:15qui peut porter préjudice
00:43:16voire même
00:43:17pousser au harcèlement
00:43:18voire même aux agressions
00:43:19je peux me permettre
00:43:20et j'interromps
00:43:21j'interromps
00:43:23j'interromps
00:43:24j'interromps rarement
00:43:24mais
00:43:24je vais vous donner
00:43:26parce que Christine Thierry
00:43:27je sais ce qu'elle veut dire
00:43:28je termine
00:43:28pardon pas
00:43:29je termine
00:43:30j'interromps
00:43:31j'interromps rarement
00:43:32mais cette histoire
00:43:33de mettre une cible
00:43:34dans le dos des mots
00:43:35je refuse
00:43:38je termine
00:43:39je refuse d'entendre ça
00:43:40puisque
00:43:41pardon
00:43:42pardon
00:43:42pardon
00:43:43pardon
00:43:43parce que
00:43:45toute la journée
00:43:47nous journalistes
00:43:48de CNews
00:43:49on a des cibles
00:43:50dans le dos
00:43:51et je ne vous entends pas
00:43:54nous défendre
00:43:55je ne vous entends pas
00:43:56dénoncer ces cibles
00:43:58sur le dos
00:43:59toute la journée
00:44:00dans tous les médias
00:44:01on est cité
00:44:03on est harcelé
00:44:04on est acculé
00:44:05on est critiqué
00:44:07on est montré du noir
00:44:08on nous ment
00:44:09on nous crache dessus
00:44:10toute la journée
00:44:10on a des menaces de mort
00:44:12où êtes-vous
00:44:13pour nous défendre
00:44:13où êtes-vous
00:44:14pour dénoncer
00:44:15pour dire la vérité
00:44:17où êtes-vous
00:44:18pour venir
00:44:19en soutien
00:44:20en soutien
00:44:21aux journalistes
00:44:21qui ne font que leur travail
00:44:22où êtes-vous
00:44:23lorsque tous les médias
00:44:24se mettent
00:44:25lorsque tous les médias
00:44:27de gauche
00:44:27se mettent contre un média
00:44:28où êtes-vous
00:44:29je suis désolée
00:44:30je refuse d'entendre
00:44:31qu'il y a
00:44:32que eux
00:44:32frontières
00:44:33ils mettent une cible
00:44:34sur le dos
00:44:34parce que la cible
00:44:35sur le dos
00:44:36on l'a toute la journée
00:44:37et par tous les médias
00:44:38et je n'entends
00:44:38personne nous défendre
00:44:39nous les politiques
00:44:42madame Kelly
00:44:43nous avons aussi
00:44:44une cible
00:44:44sur le dos
00:44:45je vais vous dire
00:44:46il y a deux ans et demi
00:44:47je vais vous dire
00:44:48il y a deux ans et demi
00:44:49au conseil municipal
00:44:52d'Ivry-sur-Seine
00:44:53j'avais une cible
00:44:54sur le dos
00:44:54j'étais harcelée
00:44:55j'étais poursuivie
00:44:56par justement
00:44:57ces activistes
00:44:57propolisario
00:44:58je vais vous dire
00:44:59mes enfants ont été
00:45:00interpellés dans la rue
00:45:01parce que j'ai pris
00:45:01des positions
00:45:02moi aussi
00:45:03je tiens à dire
00:45:08moi aussi j'ai eu
00:45:08des gardes du corps
00:45:09j'ai des gardes du corps
00:45:10tu ne peux pas aller en public
00:45:11sans que tu ne sois pas protégé
00:45:13c'est pour vous dire que
00:45:13je comprends la situation
00:45:15il ne faut pas dire
00:45:16qu'il n'y a qu'un côté
00:45:17qui mette les cibles
00:45:17sur le dos
00:45:18on en a tout le temps
00:45:19et on ne dit rien
00:45:20on subit
00:45:20on ne dit rien
00:45:21je suis désolée
00:45:22on en a marre
00:45:23nous aussi
00:45:23d'avoir des cibles
00:45:24sur le dos
00:45:24on en a marre
00:45:25il faut rappeler
00:45:27que la liberté
00:45:28personne ne nous défend
00:45:29concernant des journalistes
00:45:31qui aujourd'hui
00:45:32diffusent l'information
00:45:33et sont écoutés
00:45:34par peu importe
00:45:35en fait
00:45:36quels sont les partis politiques
00:45:37ou encore les mouvances politiques
00:45:38et bien ils ont une responsabilité
00:45:40et aujourd'hui
00:45:40je tiens encore une fois
00:45:41à rappeler
00:45:42qu'il y a deux enjeux
00:45:43sur le volet juridique
00:45:45où on ne peut pas
00:45:46non plus
00:45:47tout dire
00:45:48par rapport
00:45:48en fait
00:45:49on peut tabasser un journaliste
00:45:50ça oui on peut
00:45:50c'est trop
00:45:51l'orange à comédie
00:45:51l'orange à comédie
00:45:52l'orange à comédie
00:45:53moi j'en ai marre
00:45:54l'orange à comédie
00:45:55le deuxième enjeu
00:45:56est au niveau
00:45:57c'est bon
00:45:57l'orange à comédie
00:45:58c'est bon
00:45:59l'orange à comédie
00:46:00il y a un moment
00:46:00le totem d'immunité de la gauche
00:46:06il y a eu exactement
00:46:06la même enquête
00:46:07sur les assistants parlementaires
00:46:08du rassemblement national
00:46:09fait par street press
00:46:11et par médiapart
00:46:12est-ce que vous pouvez me citer
00:46:13le nom d'un journaliste
00:46:14de street press
00:46:15qui a été tabassé
00:46:16à l'assemblée nationale
00:46:17aucun
00:46:17bien sûr nous ne sommes pas contents
00:46:19bien sûr
00:46:20quand jamais il y a d'effamation
00:46:22nous attaquons
00:46:23pour autant
00:46:23il n'y a jamais de violence physique
00:46:25couvrir une manifestation de gauche
00:46:26maintenant c'est réservé
00:46:27aux journalistes de gauche
00:46:28moi je vais vous dire les menaces
00:46:29il y a un de vos collègues
00:46:30Johan Ousey
00:46:31qui travaille à CNews
00:46:32voilà ce que lui écrit
00:46:33Emric Caron
00:46:34député de la république
00:46:35les fachos de CNews
00:46:37sont des petits fragiles
00:46:39ils insultent à longueur de journée
00:46:41etc
00:46:41ils viennent pleurnicher
00:46:43dans la robe de Goldanel
00:46:44faites attention
00:46:46on a un gros dossier sur vous
00:46:48ce sont des menaces maintenant
00:46:50la gauche maintenant
00:46:51menace tranquillement
00:46:53parce qu'il y a
00:46:54il y a des journalistes
00:46:55qui viennent expliquer
00:46:56qui viennent expliquer
00:46:58bah c'est normal
00:46:59ce sont des gens
00:47:00qui pourraient être de droite
00:47:01alors allez-y
00:47:02attaquez-les
00:47:03c'est onglet
00:47:04attendez
00:47:05je trouve incroyable
00:47:07que vous puissiez dire
00:47:08ce que vous venez de dire
00:47:08parce que quand il y a eu
00:47:09ces affiches dégueulasses
00:47:10notamment les affiches
00:47:12qui pointaient
00:47:13Jean-Marc
00:47:13moi personnellement
00:47:15j'ai pris position
00:47:16en disant que c'était dégueulasse
00:47:18et que effectivement
00:47:19c'était une cible
00:47:20elle parlait de la gauche
00:47:22vous ne représentez pas la gauche
00:47:23à vous seul
00:47:24je ne suis pas la gauche
00:47:25je ne suis pas tout seul
00:47:25mais bien évidemment
00:47:26qu'il y a des gens de gauche
00:47:27qui ne supportent pas
00:47:28ça vous l'avez fait
00:47:29je reconnais
00:47:31Eric Tegner
00:47:32comment vous réagissez
00:47:34à ce que vous entendez
00:47:35sur ce plateau ?
00:47:38en fait ça ne me surprend pas
00:47:39ça ne me surprend pas
00:47:40parce que la gauche
00:47:41vous savez
00:47:41ça fait des années
00:47:43de toute façon
00:47:43qu'elle est hégémonique
00:47:44donc pendant des années
00:47:46il y a des millions de gens
00:47:47des millions de français
00:47:48qui ont disé
00:47:48en fait on veut bien vos impôts
00:47:50mais faites attention
00:47:51il ne faut pas mal voter
00:47:52il ne faut pas avoir
00:47:53les mauvais propos etc
00:47:55et il y a quand même
00:47:57quelques médias
00:47:58qui ont émergé
00:47:58ces dernières années
00:47:59dont ces news
00:48:00donc ça les dérange
00:48:01un petit peu
00:48:02donc ça ça ne surprend pas
00:48:03c'est un peu le réflexe
00:48:04aujourd'hui
00:48:05de ces gens
00:48:06qui essayent de se mobiliser
00:48:07moi ce que je veux quand même
00:48:09vous rappeler
00:48:10c'est qu'il n'y a aucune cible
00:48:11dans le dos
00:48:11qui est mise
00:48:12de ces collaborateurs
00:48:14c'est une enquête
00:48:15qui est faite
00:48:15encore une fois
00:48:16s'ils la contestent
00:48:17ils peuvent le faire
00:48:17aujourd'hui ça n'est pas le cas
00:48:19c'est notre travail
00:48:20sinon on arrête tout simplement
00:48:21de faire du journalisme
00:48:22nous on fait de l'investigation
00:48:24moi ce que je trouve
00:48:24quand même intéressant
00:48:25c'est quoi ?
00:48:26c'est que là on est en train
00:48:26de parler d'une enquête
00:48:27c'est pas de l'opinion
00:48:29on a fait un boulot
00:48:30moi je choisis
00:48:31en tant que directeur
00:48:31de la rédaction
00:48:32de mobiliser des journalistes
00:48:33pendant plusieurs mois
00:48:34ça représente des moyens
00:48:36on ne tombe pas
00:48:37dans une facilité
00:48:38pourquoi ?
00:48:38parce qu'en fait
00:48:39on a besoin
00:48:40dans le débat public
00:48:41d'argumentaires
00:48:42de preuves surtout
00:48:43donc nous on va chercher
00:48:43des preuves
00:48:44pour étayer les propos
00:48:45juste un mot
00:48:46un mot rapide
00:48:47encore Eric
00:48:48moi je suis assez surpris
00:48:49du silence des journalistes
00:48:50j'ai vu aucun syndicat
00:48:51de journalistes
00:48:52publier un communiqué hier
00:48:53en disant
00:48:53mais c'est honteux
00:48:54ce qui s'est passé
00:48:55mais où est la liberté
00:48:56de la presse
00:48:56où est la liberté
00:48:57des journalistes
00:48:58enfin j'imagine
00:48:59que si c'était
00:49:00un journaliste
00:49:01de Libé
00:49:01ça aurait été
00:49:02tout aussi insupportable
00:49:03et tout aussi scandaleux
00:49:04et je le dis clairement
00:49:05simplement
00:49:05il y aurait eu 25 communiqués
00:49:07de journalistes
00:49:07qui auraient menacé
00:49:08de faire grève
00:49:08de boycotter
00:49:09et de venir poser
00:49:10leur caméra
00:49:12ou leur téléphone
00:49:13à l'entrée de l'Assemblée
00:49:14la personne ne bouge
00:49:16ça m'écœure
00:49:17ça m'écœure Jean-Marc
00:49:18parce qu'on aurait fait
00:49:20effectivement
00:49:20si ça avait eu lieu
00:49:21si des gens de gauche
00:49:22s'étaient fait agresser
00:49:23par des députés RN
00:49:24ça aurait fait
00:49:25tout légité de 20h
00:49:26hier soir
00:49:27tout légité de 20h
00:49:28et c'est encore fier
00:49:29vous savez ce qui est
00:49:30en train de se passer
00:49:30il y a quand même
00:49:31la gauche qui commence
00:49:32à en parler
00:49:33mais pour faire quoi
00:49:34pour effectivement
00:49:34aller dans le sens
00:49:35de Mathias Leboeuf
00:49:36en disant
00:49:36qu'en fait finalement
00:49:37la jeune Louise Maurice
00:49:39qui a 24 ans
00:49:40vous faites de la com
00:49:40vous faites de la com
00:49:42c'est la pub
00:49:42je vais vous dire Mathias Leboeuf
00:49:43parce que moi je réagis
00:49:45vis-à-vis de ça
00:49:45il écrit pour faire
00:49:48des portraits de moi
00:49:48parce que moi j'en ai aussi
00:49:49à chaque fois
00:49:50des gens qui viennent
00:49:51me diffamer
00:49:51qui me rentrent dedans
00:49:52je fais quoi monsieur
00:49:53je leur réponds
00:49:54voilà je parle à tout le monde
00:49:55les journalistes de Télérama
00:49:57les journalistes de Libération
00:49:58parce que c'est ça
00:49:59ma logique en fait
00:50:00on est dans un pays
00:50:01c'est le pays des lumières
00:50:03c'est la diversité
00:50:03aujourd'hui
00:50:04et cette diversité
00:50:05vous n'en voulez pas
00:50:06vous voulez un pays
00:50:07vous voulez des bases
00:50:07entre l'extrême gauche
00:50:08et la gauche
00:50:09quand vous dites
00:50:12qu'on a provoqué
00:50:14qu'on a mis en danger
00:50:15en filmant
00:50:15ses collaborateurs
00:50:16hier
00:50:17et bien
00:50:18aujourd'hui
00:50:18même les services
00:50:19de l'Assemblée Nationale
00:50:20sont allés dans notre sens
00:50:21ils ne sont pas allés voir
00:50:22Louise Maurice
00:50:23en lui disant
00:50:23vous n'avez pas le droit
00:50:24ils sont allés la voir
00:50:25pour lui dire
00:50:25on est obligé de vous
00:50:26exfiltrer pour votre sécurité
00:50:28voilà ce qui s'est passé
00:50:29elle est sacrément en danger
00:50:31effectivement
00:50:31quand on voit les vidéos
00:50:32le fait qu'on avait respecté
00:50:34les règles
00:50:34merci Eric
00:50:37merci Eric
00:50:38merci Eric
00:50:38merci beaucoup
00:50:39on écoute Gérard Larcher
00:50:40ce matin
00:50:40qui lui avait un discours
00:50:41beaucoup plus constructif
00:50:43que le vôtre
00:50:43Mathias
00:50:44je suis désolé
00:50:44écoutez
00:50:44d'abord
00:50:46première des choses
00:50:47la liberté
00:50:47de la presse
00:50:48n'est pas
00:50:49à géométrie variable
00:50:51il y a des règles
00:50:52dans une assemblée
00:50:53ça s'appelle
00:50:53l'accréditation
00:50:54et dans cette accréditation
00:50:56il y a derrière
00:50:57un comportement
00:50:58comportement des journalistes
00:51:00certes
00:51:00mais aussi comportement
00:51:01des groupes politiques
00:51:03qui doivent respecter
00:51:05ces règles
00:51:05je le redis
00:51:06la liberté de la presse
00:51:07n'est pas à géométrie variable
00:51:09et c'est pas un groupe politique
00:51:11d'avoir de tels comportements
00:51:13si ça s'était passé au Sénat
00:51:14je pense que j'aurais eu
00:51:15la même réaction
00:51:16que la présidente
00:51:17de l'Assemblée nationale
00:51:19voilà la présidente
00:51:19de l'Assemblée nationale
00:51:20qui a eu une réaction
00:51:21qui dit que justement
00:51:23alors là franchement
00:51:25M. Larcher
00:51:26il ménage
00:51:27la chèvre et le chou
00:51:28parce qu'encore une fois
00:51:29il dit tout
00:51:29et son contraire
00:51:30puisque
00:51:30la présidente
00:51:34la présidente
00:51:34de l'Assemblée nationale
00:51:38la présidente
00:51:39de l'Assemblée nationale
00:51:40parle de provocation
00:51:41et effectivement
00:51:41on ne sait pas
00:51:42c'est un texte ambigu
00:51:46qu'elle nous a fait
00:51:46elle nous a fait du Macron
00:51:47elle nous a fait du en même temps
00:51:48je suis désolé
00:51:49parce qu'elle parle de provocation
00:51:50mais elle ne dit pas de qui
00:51:51de qui elle parle
00:51:53est-ce qu'elle parle
00:51:53des militants de la CGT
00:51:54est-ce qu'elle parle
00:51:55de la députée PS en rose
00:51:56ou est-ce qu'elle parle
00:51:58des journalistes
00:51:58elle ne dit pas de qui
00:51:59elle dit il y a eu des provocations
00:52:00mais de qui
00:52:00juste une chose
00:52:02ce n'était pas une manifestation
00:52:03de la CGT
00:52:04à l'Assemblée nationale
00:52:05c'était une manifestation
00:52:07des assistants parlementaires
00:52:09de la CGT
00:52:09non pas de la CGT
00:52:11mais il y avait des drapeaux CGT
00:52:13il y avait des drapeaux CGT
00:52:14donc c'était ceux
00:52:15qui sont syndiqués CGT
00:52:16mais en tout cas
00:52:17c'est les assistants parlementaires
00:52:19du groupe LFI
00:52:20qui sont syndiqués CGT
00:52:22à mon avis
00:52:22possiblement
00:52:23bah oui
00:52:23bah si
00:52:23il y a eu la CGT
00:52:24bah oui
00:52:25j'ai bien l'idée
00:52:26Laurent
00:52:26moi je suis très choqué
00:52:28je suis très choqué
00:52:28de tout ce que j'entends
00:52:29je comprends qu'on ne soit pas d'accord
00:52:30on n'est pas d'accord
00:52:31aujourd'hui en débat
00:52:32mais je le répète
00:52:33la gauche fait exactement
00:52:34la même chose
00:52:34avec les députés de droite
00:52:36ou du rassemblement national
00:52:37ça ne vous choque jamais
00:52:38ou les journalistes
00:52:39comment vous pouvez dire ça
00:52:41alors que vous refusez
00:52:42les journalistes quotidiens
00:52:44mais moi je leur parle
00:52:45en plus vous tombez très mal
00:52:46non mais vous
00:52:47vous êtes porte-parole
00:52:48du rassemblement national
00:52:48donc comment pouvez-vous dire ça
00:52:51alors que vous refusez
00:52:52certains journalistes
00:52:53je n'ai jamais tabassé
00:52:55aucun journaliste
00:52:56mais personne n'a été tabassé
00:52:58moi dans l'humanité
00:52:58je vais vous dire
00:52:59alors je vais vous dire franchement
00:53:00écoutez-vous
00:53:01on peut vous répondre une seconde
00:53:03vous avez du mal
00:53:03avec la liberté d'expression
00:53:05c'est quand même gênant maintenant
00:53:06attention de ne pas vous en prendre une
00:53:07quand un journaliste de l'humanité
00:53:11me poursuit avec une caméra
00:53:12à l'Assemblée nationale
00:53:13qu'est-ce que je fais moi
00:53:14je m'arrête
00:53:15et je lui dis
00:53:15mais qu'est-ce que vous me voulez
00:53:16posez-moi votre question
00:53:17voilà
00:53:18ce que je fais
00:53:19je ne lui dis pas
00:53:20je ne le pousse pas comme ça
00:53:21en lui disant
00:53:22communiste
00:53:23100 millions de morts
00:53:23dégage de l'Assemblée
00:53:24je ne fais pas ça moi
00:53:25bon
00:53:26donc vous voyez qu'il y a
00:53:27des changements d'attitude
00:53:28mais la présidente
00:53:29de l'Assemblée nationale
00:53:30qui devrait être au-dessus
00:53:30de tout ça
00:53:31devrait être choquée
00:53:32que des députés
00:53:33qu'elle a à gérer
00:53:33veuillent tabasser des journalistes
00:53:35elle devrait être choquée
00:53:36qu'une jeune femme
00:53:37de 24 ans
00:53:38soit poussée contre un mur
00:53:40qu'est-ce qu'elle fait
00:53:41elle est morte de trouille
00:53:42devant l'extrême gauche
00:53:43alors elle plie
00:53:44elle plie
00:53:45elle dit que ce sont
00:53:46les journalistes
00:53:46qui ne sont pas
00:53:47mais un pays
00:53:48attendez
00:53:49un pays où on laisse
00:53:50agresser des journalistes
00:53:51par des députés
00:53:52un pays
00:53:53un sort
00:53:53un journaliste
00:53:54n'est plus une démocratie
00:53:55un instant
00:53:56juste un dernier mot
00:53:57Rachida Kahouche
00:53:58je vous entends dire
00:53:58on ne parle pas du pourquoi
00:53:59vous êtes en train
00:54:01de me faire le coup
00:54:02de la jeune fille
00:54:03a été violée
00:54:03mais on ne dit pas
00:54:04qu'elle avait une jupe courte
00:54:05excusez-moi
00:54:05c'est exactement
00:54:06ce que vous êtes en train
00:54:07de me dire
00:54:07le pourquoi
00:54:08la violence ne se justifie
00:54:09dans aucun cas
00:54:10aucun cas
00:54:12je vais vous dire
00:54:12ce que fait
00:54:13monsieur Jacobi
00:54:13moi je vous parle de vous
00:54:14je parle de ce que vous dites vous
00:54:16Rachida Kahouche
00:54:18je vous parle de ce que vous dites vous
00:54:19je vous parle de ce que vous dites vous
00:54:21rien ne justifie la violence
00:54:21si vous ne voulez pas répondre
00:54:22on fait la pub
00:54:23excusez-moi
00:54:23rien ne justifie la violence
00:54:24mais la manipulation
00:54:27mais ce n'est pas une histoire de raison
00:54:28c'est ce que vous avez dit
00:54:29les journalistes de frontière
00:54:30ont exposé
00:54:31ses collaborateurs
00:54:32parlementaires
00:54:32vous n'avez rien dit
00:54:35ça vous paraît normal
00:54:36on fait la pub
00:54:37on fait la pub
00:54:41juste après la pub
00:54:42on reviendra sur la conférence de presse
00:54:43de Bruno Rotaillot
00:54:44qui est en train de se terminer
00:54:46on réécoutera des extraits
00:54:46on fera le point
00:54:47et puis je vous parlerai
00:54:48de la prison ferme
00:54:49pour cet influenceur
00:54:49qui a massacré son chien
00:54:50et c'est bien fait pour lui
00:54:5210 à 15 fractures
00:54:53je parle de l'influenceur
00:54:54pas du chien bien sûr
00:54:5410 à 15 fractures
00:54:55du crâne pour le chien
00:54:56des brûlures de cigarettes
00:54:57des brûlures d'acides
00:54:58c'est une horreur
00:54:59et il a eu de la prison ferme
00:55:01et ça c'est assez nouveau
00:55:01du côté de la justice
00:55:02et c'est pour ça
00:55:03je voulais qu'on y revienne
00:55:06au coeur de l'actualité
00:55:14les marchés dopés
00:55:15par l'annoncière
00:55:16de Donald Trump
00:55:17de suspendre pendant 90 jours
00:55:18les nouveaux droits de douane
00:55:20les ramenant à 10%
00:55:22pour tous les pays
00:55:22sauf la Chine
00:55:23qui désormais écope
00:55:24de 125% de taxes
00:55:26une suspension saluée
00:55:28par Ursula von der Leyen
00:55:29c'est je cite
00:55:30une étape importante
00:55:31vers la stabilisation
00:55:32de l'économie mondiale
00:55:33déclare ce matin
00:55:34la présidente
00:55:35de la commission européenne
00:55:36mais de son côté
00:55:38la Chine met en garde
00:55:39les Etats-Unis
00:55:40contre je cite
00:55:40un grave impact
00:55:41sur la stabilité économique
00:55:43alors que la guerre commerciale
00:55:44entre les deux titans
00:55:46continue avec
00:55:47l'entrée en vigueur
00:55:48depuis ce matin
00:55:49de la riposte de Pékin
00:55:50contre Washington
00:55:51des surtaxes
00:55:52de 84%
00:55:53s'appliquent désormais
00:55:54à tous les produits américains
00:55:56entrant sur le territoire chinois
00:55:5811h35 sur CNews
00:56:02merci d'être en direct
00:56:02avec nous dans un instant
00:56:03on va revenir sur la conférence
00:56:05de presse de Bruno Rotaio
00:56:06qui se poursuit
00:56:07donc très longue conférence
00:56:07de presse
00:56:08parce que ça a commencé
00:56:08à 10h
00:56:09on va vous faire le point
00:56:10de ce que dit
00:56:11et ce qu'annonce Bruno Rotaio
00:56:12mais auparavant
00:56:13je voulais qu'on s'arrête
00:56:13un instant
00:56:14sur cette prison ferme
00:56:15qui a été attribuée
00:56:17hier à un influenceur
00:56:18qui avait massacré son chien
00:56:19vous voyez les images
00:56:20du chien
00:56:21c'est une sanction forte
00:56:22en comparaison à celle donnée
00:56:23en général
00:56:23dans ce type de cas
00:56:24l'influenceur s'appelle
00:56:25Rop
00:56:26il comparaissait pour sévice grave
00:56:28au acte de cruauté
00:56:29envers un animal
00:56:30privation de soins
00:56:31privation de nourriture
00:56:32privation d'abreuvement
00:56:34il est soupçonné
00:56:35donc d'avoir massacré
00:56:36son chiot de 4 mois
00:56:38le chiot avait 10 à 15 fractures
00:56:40notamment au crâne
00:56:42fracture des mandibules
00:56:43fracture de la hanche
00:56:44fracture du genou
00:56:45fracture des doigts
00:56:46fracture des pattes
00:56:47fracture des côtes
00:56:49des traces de brûlure
00:56:50et des traces d'acide
00:56:51on va écouter
00:56:53l'une des dames
00:56:54qui a recueilli
00:56:55ce chien
00:56:56qui fait partie
00:56:57d'une association
00:56:58et vous allez voir
00:56:59elle a pourtant l'habitude
00:57:00elle est quasiment en larmes
00:57:01en racontant
00:57:02dans quel état
00:57:02elle a trouvé ce chien
00:57:03le 25 novembre dernier
00:57:06une fondation d'assistance
00:57:07aux animaux
00:57:07est appelée
00:57:08pour un chien
00:57:08qui subirait
00:57:09des actes de barbarie
00:57:10sur place
00:57:10l'association découvre
00:57:11un chiot de quelques mois
00:57:12maigre et très mal en point
00:57:14ce qui nous transperce
00:57:15le coeur et les entrailles
00:57:16ce sont ses yeux
00:57:17implorant de souffrance
00:57:18les urgences sanitaires
00:57:19constatent alors
00:57:20des plaies
00:57:20des brûlures
00:57:21et plusieurs hématomes
00:57:22les auteurs présumés
00:57:24de ces violences
00:57:24Rop et Roca
00:57:25French Rap Queen
00:57:26un couple d'influenceurs
00:57:27reconnus sur Mime
00:57:28et OnlyFans
00:57:29mais aussi
00:57:30par les services de police
00:57:31mais le couple
00:57:35conteste formellement
00:57:37toutes ses accusations
00:57:37le chien est en
00:57:39très mauvais état
00:57:41on découvre
00:57:42des brûlures
00:57:43des fractures
00:57:45de nombreux hématomes
00:57:46voilà
00:57:48comme on peut voir
00:57:48sur la photo
00:57:49il a la tête
00:57:49complètement déformée
00:57:50il a beaucoup de mal
00:57:52à se déplacer
00:57:53il paraît qu'il n'arrivait
00:57:57même pas à marcher
00:57:58oui c'est ça
00:57:59pas du tout
00:58:00il a la pâte cassée
00:58:02voilà
00:58:03il y a de très nombreuses
00:58:04fractures
00:58:05on parle de traces
00:58:06on parle de traces
00:58:07d'acide
00:58:07c'est quoi cette affaire
00:58:08des brûlures
00:58:09brûlures
00:58:10c'est quoi des brûlures
00:58:12qui ont été
00:58:12infligées à l'animal
00:58:15oui
00:58:15soit avec des cigarettes
00:58:16soit avec de l'acide
00:58:18d'accord
00:58:19vous avez
00:58:19pu regarder
00:58:22où est-ce que c'était
00:58:23il y en avait
00:58:23énormément
00:58:24il y en avait beaucoup
00:58:24alors
00:58:25ils sont présents
00:58:27sur tout le corps
00:58:27bien évidemment
00:58:28dès la prise en charge
00:58:29nous avons emmené
00:58:29l'animal
00:58:30chez un vétérinaire
00:58:31et ce qui est terrible
00:58:32c'est que c'est
00:58:33deux influenceurs
00:58:34parce qu'ils s'appellent
00:58:34Rop et Roca
00:58:36ils sont venus
00:58:37sur les plateaux télé
00:58:37en train de dire
00:58:38ah mais on ne savait pas
00:58:39ce qu'il s'est passé
00:58:39on ne s'en est pas perçu
00:58:40non mais ils nous prennent
00:58:42pour des abrutis en plus
00:58:43le chien il est dénutri
00:58:45il a 15 fractures
00:58:47il a des traces
00:58:48de brûlures d'acide
00:58:49des brûlures de cigarettes
00:58:50et regardez
00:58:50ils étaient allés
00:58:50sur le plateau
00:58:51on ne s'est pas aperçu
00:58:53qu'il y avait tout ça
00:58:54après on comprend
00:58:57la colère
00:58:58la vôtre
00:58:59celle des téléspectateurs
00:59:00nous même
00:59:02on est en colère
00:59:02parce que non seulement
00:59:03on nous a retiré
00:59:04notre animal
00:59:05et en plus
00:59:05on l'aimait beaucoup
00:59:06on a été surpris
00:59:08de plusieurs accusations
00:59:09comme quoi
00:59:09elle était malnutrie
00:59:10parce qu'on a toujours
00:59:12fait le maximum
00:59:13pour la sortir
00:59:14pour la nourrir
00:59:15quand on est maître d'un chien
00:59:16on est responsable
00:59:17pourquoi n'avoir rien dit
00:59:18pourquoi n'avoir rien fait
00:59:19parce que quand on fait rien
00:59:19quand on dit rien
00:59:20on est complice déjà
00:59:21au moins
00:59:21non ça aussi justement
00:59:23ça c'est une fois de plus
00:59:24la super sauveuse
00:59:25qui disait n'importe quoi
00:59:26on a fait justement
00:59:28on avait rendez-vous
00:59:29avec le vétérinaire
00:59:30ça aussi pareil
00:59:31personne n'est au courant
00:59:33mais on avait rendez-vous
00:59:33justement avec le vétérinaire
00:59:35et en fait
00:59:35ce que moi je peux dire
00:59:37c'est que
00:59:38certaines choses
00:59:39peuvent dire
00:59:39qu'il y a énormément
00:59:40de blessures
00:59:41qui ne datent pas
00:59:41des mois
00:59:42mais de moins de 48 heures
00:59:44et c'est là où
00:59:44j'ai justement
00:59:46ça qui a permis
00:59:47à la juge
00:59:47de se dire
00:59:48qu'il y a quand même
00:59:50un guichot rouge
00:59:50dans cette histoire
00:59:51C'est pour ça que j'ai une question
00:59:52au niveau des blessures
00:59:53et des fractures
00:59:54on a entendu
00:59:54beaucoup de fois
00:59:55dire qu'il y avait
00:59:56des anciennes
00:59:56et des nouvelles
00:59:57et même des anciennes
00:59:58qui dataient d'il y a
00:59:59la chaîne avait 4 mois
01:00:00qui dataient d'il y a 3 mois
01:00:01par exemple
01:00:02comment on explique
01:00:03les anciennes fractures
01:00:04déjà
01:00:04d'il y a 3 mois
01:00:05c'est impossible
01:00:06ça voudrait dire
01:00:07que les personnes
01:00:08qui nous l'ont vendu
01:00:09l'auraient tapé
01:00:09parce que nous
01:00:10on l'a eu
01:00:10après 2 mois
01:00:11dès que vous l'avez
01:00:12réceptionné en fait
01:00:13on dit qu'il y a des anciennes fractures
01:00:14pourquoi il y en aurait
01:00:15et est-ce que c'est vrai
01:00:16est-ce que c'est établi
01:00:17non déjà je pense pas
01:00:18et les fractures
01:00:20ce qu'ils nous ont expliqué
01:00:21datait de plusieurs semaines
01:00:22donc à partir du moment
01:00:24où la personne tierce
01:00:25dont on ne peut pas citer le nom
01:00:26s'en est occupée
01:00:27en fait c'est pas eux
01:00:28c'est rien
01:00:29mais la justice
01:00:29donc les a condamnées
01:00:30définitivement hier
01:00:32à un an de prison
01:00:33on est avec Adriana
01:00:34Ouancea Negro
01:00:35qui est directrice
01:00:36des affaires publiques
01:00:37et internationales
01:00:37de la fondation
01:00:38Brigitte Bardot
01:00:38bonjour
01:00:39merci beaucoup
01:00:39d'être en direct
01:00:40avec nous
01:00:41honnêtement
01:00:42quand on réentend
01:00:43ce qu'il disait
01:00:43sur le plateau de TPMP
01:00:44c'est sur Alice
01:00:45quand on voit
01:00:46l'état du chien
01:00:47Bonjour Jean-Marc Morandini
01:00:50oui
01:00:50on reste choqué
01:00:53par le déni
01:00:54de ces deux délinquants
01:00:55et la désinvolture
01:00:56avec laquelle
01:00:57ils s'expriment
01:00:58ils s'exposent
01:00:59sur les réseaux sociaux
01:01:01et sur les plateaux télé
01:01:02voilà
01:01:02ils continuent
01:01:03à nier des faits
01:01:04d'une extrême gravité
01:01:05avec
01:01:05en toute simplicité
01:01:07et désinvolture
01:01:08voilà
01:01:09Hier il y a eu
01:01:09de la prison ferme
01:01:10qui a été prononcée
01:01:11c'est quand même
01:01:11une bonne nouvelle
01:01:12de voir que la justice
01:01:13prend ces choses-là
01:01:14très au sérieux
01:01:15oui
01:01:16c'est un début
01:01:17de bonne nouvelle
01:01:18puisqu'il a été condamné
01:01:19à deux ans de prison
01:01:20donc un an ferme
01:01:22aménagé en détention
01:01:23à domicile
01:01:23sous bracelet électronique
01:01:25et un an avec sursis
01:01:26malheureusement
01:01:27bon voilà
01:01:28la détention à domicile
01:01:29il a mis en avant
01:01:30des problèmes de santé
01:01:31voilà
01:01:32qui ne l'ont pas empêché
01:01:33de massacrer
01:01:34cette petite chienne
01:01:35de quatre mois
01:01:35il avait
01:01:36comme vous l'avez souligné
01:01:37tout à l'heure
01:01:38il avait un casier judiciaire
01:01:39bien chargé
01:01:40déjà
01:01:40et il avait déjà
01:01:41tué
01:01:42enfin il avait tué
01:01:43auparavant
01:01:44son chien
01:01:45donc voilà
01:01:46mais malgré ça
01:01:47il a quand même
01:01:49été condamné
01:01:50le verdict est définitif
01:01:52Exactement
01:01:53et quand on liste
01:01:54ce dont souffrait cet animal
01:01:5610 à 15 fractures
01:01:57le crâne
01:01:58les mandibules
01:01:58des traces de brûlure
01:01:59des traces d'acide
01:02:00des cigarettes
01:02:00comment peuvent-ils venir
01:02:01sur un plateau télé
01:02:02et nous dire
01:02:03ah ben je ne savais pas
01:02:04on n'a rien
01:02:04non mais regardez
01:02:05elle est déchirante
01:02:06cette photo
01:02:06regardez le corps
01:02:07le corps de ce pauvre animal
01:02:10comment ils peuvent venir
01:02:11dire sur un plateau télé
01:02:12on ne savait pas
01:02:13on n'a rien vu
01:02:13enfin c'est vraiment
01:02:14prendre les gens
01:02:14pour des imbéciles
01:02:15Oui ils prennent les gens
01:02:17pour des imbéciles
01:02:17de toute façon
01:02:18tout a été attesté
01:02:19par des vétérinaires
01:02:20ils ne peuvent pas
01:02:21continuer à nier
01:02:22ils ont toujours
01:02:23leur audience
01:02:23sur les réseaux sociaux
01:02:24donc je pense que
01:02:25ça faisait partie
01:02:26de leur marketing
01:02:28ou de leur communication
01:02:30je ne sais pas
01:02:30mais voilà
01:02:32il n'y a aucun doute
01:02:33à avoir
01:02:34et ce qu'il faut rappeler
01:02:35également
01:02:36c'est que
01:02:37ce germain R
01:02:39encourait quand même
01:02:403 ans d'emprisonnement
01:02:41et 45 000 euros d'amende
01:02:42voilà
01:02:43sur le fondement
01:02:43d'un article du code pénal
01:02:45donc il a eu moins
01:02:46que ce qu'il pouvait avoir
01:02:49mais c'est déjà
01:02:50une bonne nouvelle
01:02:51et on était
01:02:53la fondation Brigitte Bardot
01:02:55s'était constituée
01:02:55partie civile
01:02:56dans cette affaire
01:02:57et on continue
01:02:58on est toujours
01:02:59vigilants
01:02:59et on continuera
01:03:00toujours à dénoncer
01:03:01ces actes atroces
01:03:03et ces deux tortionnaires
01:03:05malheureusement
01:03:06la complice
01:03:08de Germain R
01:03:09n'a écopé
01:03:10que de peine
01:03:11d'amende
01:03:12malheureusement
01:03:12mais il n'y a aucun doute
01:03:14sur le fait
01:03:15que cette petite chienne
01:03:17à l'âge de 4 mois
01:03:18elle a été victime
01:03:19de deux psychos
01:03:21de deux bourreaux
01:03:23la photo qu'on voit
01:03:24en ce moment
01:03:24avec l'oeil
01:03:25à moitié déformé
01:03:26elle fait froid
01:03:26dans le dos
01:03:27surtout quand on aime
01:03:27les animaux
01:03:28merci en tout cas
01:03:29merci d'avoir été avec nous
01:03:30merci pour ce que vous faites
01:03:31également Adriana
01:03:32Wanzer-Negro
01:03:33avec l'association
01:03:34la fondation
01:03:34Brigitte Bardot
01:03:35et puis toutes ces associations
01:03:36qui défendent
01:03:36les animaux
01:03:38on va venir
01:03:38à l'actualité
01:03:39donc c'est Bruno Rotaillot
01:03:40également avec
01:03:41cette conférence de presse
01:03:43qui se poursuit
01:03:43conférence de presse
01:03:44après ces 6 mois
01:03:46et on va écouter un extrait
01:03:46alors c'est pas lui qui parle
01:03:47c'est François Noël Buffet
01:03:48ministre délégué
01:03:49auprès du ministre de l'Intérieur
01:03:50parce qu'il parle de la sécurité
01:03:51dans les transports
01:03:52et c'est notre quotidien
01:03:53et c'est pour ça que j'ai voulu
01:03:53commencer avec ça
01:03:54c'était il y a quelques instants
01:03:55regardez, écoutez
01:03:56sur le premier point
01:03:58qui est celui des transports
01:04:00où effectivement
01:04:00je voudrais rappeler
01:04:02pour avoir quelques chiffres
01:04:03ils s'affichent évidemment
01:04:05sur les écrans
01:04:06mais une personne sur deux
01:04:08se déclare ressentir
01:04:10un sentiment d'insécurité
01:04:11dans les transports
01:04:12120 000 vols en 2023
01:04:13dans les transports
01:04:14les agressions contre
01:04:15les conducteurs de bus
01:04:16de la RETP
01:04:17ont doublé
01:04:18depuis 2001
01:04:19et en réalité
01:04:19les conditions
01:04:20pour renforcer l'usage
01:04:21des transports collectifs
01:04:22c'est que évidemment
01:04:23les usagers
01:04:24ils trouvent le confort
01:04:26le confort
01:04:26c'est pas simplement
01:04:27le confort du fauteuil
01:04:28c'est d'abord
01:04:29la sécurité avant tout
01:04:30nous avons profité
01:04:31donc de ce fait
01:04:32d'une PPL
01:04:33qui avait été préparée
01:04:34au Sénat
01:04:35par notre collègue
01:04:36à l'époque
01:04:37Philippe Tabarro
01:04:38qu'on avait traité au Sénat
01:04:39et en particulier
01:04:41à la commission des lois
01:04:42je fais un peu
01:04:42une réclame personnelle
01:04:43mais bon
01:04:44tout à fait anecdotique
01:04:45et ensuite
01:04:46qui a été votée
01:04:47bien sûr
01:04:48en séance publique
01:04:49et qui a été votée
01:04:49à l'Assemblée nationale
01:04:51c'est un point
01:04:52d'évolution
01:04:53extrêmement importante
01:04:54puisque
01:04:55la question
01:04:57cela va nous permettre
01:04:59de renforcer
01:04:59les pouvoirs
01:04:59des agents de sécurité
01:05:00de la RATP
01:05:01et de la SNCF
01:05:02ils vont pouvoir
01:05:03désormais procéder
01:05:04à des palpations
01:05:04sans avoir besoin
01:05:05du feu vert des préfets
01:05:06et saisir des objets dangereux
01:05:08c'est une évolution
01:05:09qui est importante
01:05:10c'est des agents aussi
01:05:11qui vont bénéficier
01:05:12d'un droit de poursuite
01:05:13qui leur permettent
01:05:14d'intervenir
01:05:15au-delà du périmètre
01:05:16des gares
01:05:17elles-mêmes
01:05:18on est en une forme
01:05:19de continuité
01:05:19de la poursuite
01:05:20et qui est extrêmement utile
01:05:21et extrêmement efficace
01:05:22sur un parvis par exemple
01:05:24tout à fait ça
01:05:25on va créer
01:05:26le texte va créer
01:05:28un délit d'incivilité
01:05:28d'habitude
01:05:29c'est un sujet
01:05:31quand même pénible
01:05:32à force de réperter
01:05:34des comportements
01:05:35il y a un moment
01:05:35il faut bien
01:05:36mettre fin
01:05:37voilà donc pour
01:05:38ces annonces
01:05:39qui ont été faites
01:05:40sur les palpations
01:05:41droit de poursuite
01:05:41créer un délit d'incivilité
01:05:43Laurent Jacobili
01:05:43vous demandiez du concret
01:05:44là on est sur du concret
01:05:45et nous l'avons voté d'ailleurs
01:05:46nous l'avons voté
01:05:47donc vous dites bravo
01:05:48bien sûr
01:05:49contre une gauche
01:05:49qui elle ne voulait pas
01:05:51juste un amendement
01:05:52que voulait proposer la gauche
01:05:53c'était que pour les 72 genres
01:05:54qu'ils avaient référencés
01:05:55ils voulaient que ceux
01:05:56qui fassent la palpation
01:05:57elles-mêmes genres
01:05:57c'est à dire que ceux
01:05:58qui sont
01:05:59que ce soit des hommes
01:05:59qui palquent des hommes
01:06:00ça c'est normal
01:06:01les femmes
01:06:01mais pour les gens de dehors fluides
01:06:03ou tous les genres
01:06:07apparemment
01:06:08vous savez
01:06:08j'en apprends tous les jours
01:06:10ils ont fait la liste
01:06:1272 genres différents
01:06:13voulaient qu'en face
01:06:14ce soit la même chose
01:06:15c'était une folie
01:06:16on a fait passer cette loi
01:06:17mais vous savez
01:06:18ça ne va pas suffire
01:06:19aujourd'hui 93% des vols
01:06:21dans les transports parisiens
01:06:22sont commis par des étrangers
01:06:23sur les agressions sexuelles
01:06:26c'est plus de 2 tiers
01:06:27donc il y a aussi
01:06:28un problème d'immigration
01:06:29mais je vais vous dire
01:06:30quand ça fait 1 cm
01:06:32d'avancer dans la bonne direction
01:06:34même s'il y a 10 km à faire
01:06:35on vote pour
01:06:36donc là vous dites que c'était bien
01:06:37mais pas d'auto-félicitations
01:06:38et d'auto-organisation
01:06:39on est encore loin du but
01:06:40Thomas Bonnet est avec nous
01:06:42qui continue à écouter
01:06:43cette conférence
01:06:43qui n'en finit plus
01:06:44parce qu'il est 11h46
01:06:45ça commence à 10h
01:06:46ça continue
01:06:47on en est où
01:06:48et quelles sont les annonces
01:06:50qui ont été faites ?
01:06:50Vous avez dit une heure et une
01:06:51On est à la séance
01:06:52de questions réponses
01:06:53depuis quelques minutes
01:06:55et Bruno Rotaillot
01:06:56prend bien le temps
01:06:56de répondre à toutes les questions
01:06:58des journalistes
01:06:59des questions qui ont notamment
01:07:00porté sur le dossier algérien
01:07:01alors sur le dossier algérien
01:07:04Bruno Rotaillot
01:07:04défend sa position
01:07:06celle du rapport de force
01:07:07et il dit
01:07:07maintenant je jugerai
01:07:08au résultat
01:07:09il a parlé notamment
01:07:09de la visite à Alger
01:07:10du chef de la diplomatie française
01:07:12Jean-Noël Barrault
01:07:13s'il n'y a pas de résultat
01:07:15nous dit Bruno Rotaillot
01:07:16et bien il faudra
01:07:16ce sera impossible
01:07:17de rien faire
01:07:18voilà donc après
01:07:19chacun en tirera
01:07:20les conclusions
01:07:20qu'il veut
01:07:21il a également été interrogé
01:07:22sur la proposition
01:07:24de Laurent Wauquiez
01:07:25d'envoyer les OQTF
01:07:26les plus dangereux
01:07:26à Saint-Pierre et Miquelon
01:07:28alors Bruno Rotaillot
01:07:29a dit dans un premier temps
01:07:30qu'il ne voulait pas polémiquer
01:07:31avec son rival
01:07:33pour la présidence
01:07:34des Républicains
01:07:35avant quand même
01:07:36de juger cette proposition
01:07:37je cite
01:07:37déroutante
01:07:38ensuite il y a eu
01:07:39donc quand même
01:07:40quelques annonces
01:07:40au cours de cette conférence
01:07:41de presse
01:07:42intitulée d'ailleurs
01:07:43c'est intéressant
01:07:436 mois d'action
01:07:44avec un S
01:07:45c'est évidemment
01:07:46une réponse
01:07:47à ceux qui accusent
01:07:48Bruno Rotaillot
01:07:48de n'être que le ministre
01:07:49de la parole
01:07:50je sais que c'est notamment
01:07:50un argument
01:07:51qui est utilisé
01:07:52par M. Jacobili
01:07:53qui est sur votre plateau
01:07:54alors il y a des indicateurs
01:07:55les leviers sur lesquels
01:07:56Bruno Rotaillot
01:07:57a pu agir
01:07:57en matière d'immigration
01:07:58en matière d'insécurité
01:08:00les villes également
01:08:00dans lesquelles
01:08:01la sécurité a été renforcée
01:08:03mais il dit aussi
01:08:04qu'il est totalement lucide
01:08:05sur les possibilités
01:08:06qui sont les siennes
01:08:07si demain
01:08:08nous avions les rênes
01:08:09nous pourrions faire
01:08:10tellement plus
01:08:11voilà ce que dit
01:08:12Bruno Rotaillot
01:08:13on a compris
01:08:14qu'il aimerait un jour
01:08:14peut-être
01:08:15aller un peu plus loin
01:08:16que le ministère
01:08:17de l'Intérieur
01:08:17merci beaucoup Thomas
01:08:18on vous laisse continuer
01:08:19à écouter cette conférence
01:08:20en espérant que vous puissiez
01:08:21aller déjeuner à 13h
01:08:21que ce sera fini d'ici là
01:08:22merci beaucoup
01:08:23déroutante la proposition
01:08:25de Saint-Pierre
01:08:26et Miquelon
01:08:27Christine Kelly
01:08:28voilà c'est une façon
01:08:29d'en mettre une à Wauquiez
01:08:30sans lui en mettre
01:08:31parce que déroutante
01:08:32on comprend tout ce qu'il y a derrière
01:08:33oui on comprend effectivement
01:08:35que ce sont deux hommes
01:08:36qui sont dans le même camp
01:08:37qui sont à LR
01:08:38tous les deux
01:08:39qui vont tous les deux
01:08:39à la présidence
01:08:40ils essaient de s'épargner
01:08:41tous les deux
01:08:42après sur le fond
01:08:43c'est sûr que c'est une proposition
01:08:44choc et déroutante
01:08:46c'est clair
01:08:47parce que moi qui suis
01:08:48de l'outre-mer
01:08:49immédiatement
01:08:50on bondit
01:08:51lorsqu'on voit
01:08:52qu'il faut les mettre
01:08:53à Saint-Pierre et Miquelon
01:08:54Saint-Pierre et Miquelon
01:08:55on sait très bien
01:08:56que c'est tout petit
01:08:57il y a 6000 habitants
01:08:58je crois
01:08:59oui ils sont très peu
01:09:00ce n'est pas du tout
01:09:03voilà
01:09:04après on peut dire
01:09:05que c'est symbolique
01:09:06sur le symbole
01:09:07voilà
01:09:07là on sent
01:09:08qu'il a jeté un pavé
01:09:09dans la mare
01:09:09et après si on prend
01:09:10sur les mots
01:09:11même envoyé
01:09:12des OQTF
01:09:13à Saint-Pierre et Miquelon
01:09:14on comprend bien
01:09:15que ça puisse choquer
01:09:15Bruno Retailleau
01:09:16qui occupe le terrain
01:09:16puisque vous voyez à gauche
01:09:17la conférence qui se poursuit
01:09:19Rachida Kahout
01:09:19alors moi non seulement
01:09:21ça me choque
01:09:22mais en plus
01:09:22c'est du mépris total
01:09:24par rapport en fait
01:09:25aux habitants
01:09:25de Saint-Pierre et Miquelon
01:09:26que je salue au passage
01:09:28parce que
01:09:28dire qu'en fait
01:09:29toutes les horreurs
01:09:31qu'il a pu dire
01:09:32en fait finalement
01:09:33sur Saint-Pierre et Miquelon
01:09:34il a dit qu'il faisait froid
01:09:35c'est tout ce qu'il a dit
01:09:35oui mais c'est du mépris total
01:09:37c'est à dire en fait
01:09:38c'est une punition déjà
01:09:40pour ces habitants là
01:09:41d'être sur cette île
01:09:42mais en plus
01:09:42donc c'est une double punition
01:09:44si vous voulez
01:09:45en leur envoyant
01:09:46et bien
01:09:46toutes ces personnes
01:09:47non grata
01:09:48donc excusez-moi
01:09:49c'est une insulte
01:09:50et puis surtout
01:09:51c'est un non-sens absolu
01:09:52puisque
01:09:53Saint-Pierre et Miquelon
01:09:55est rattaché à la France
01:09:56je ne sais pas
01:09:57quel est le statut
01:09:58c'est un territoire
01:09:59français
01:10:00donc une OQTF
01:10:01c'est une obligation
01:10:02de quitter le territoire français
01:10:04Saint-Pierre et Miquelon
01:10:05fait partie du territoire
01:10:06et bien vous allez avoir
01:10:07une obligation
01:10:07de quitter ce plateau
01:10:08merci d'avoir été avec nous
01:10:09dans un instant
01:10:10c'est Sonia Vavreau
01:10:11qu'on se retrouve demain
01:10:11en direct
01:10:12à partir de 10h35
01:10:13donc à demain et d'ici là
01:10:13soyez prudents

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