Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace
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00:00Il est quasiment 19h sur CNews, merci d'être avec nous pour le face-à-face, votre rendez-vous du dimanche soir.
00:07Et ce soir, le chevalier blanc se rira du flop des manifs d'extrême-gauche malhonnête pour l'état de droit.
00:14Flop sur lequel la presse est demeurée discrète.
00:16Pas toute la presse, M. Golnadel, il fallait regarder l'heure des pros ce matin.
00:20Cet extrémisme qui s'en prend à une journaliste de frontière.
00:24Et il fera beau voir que le baron noir y trouve à redire.
00:28Ah, bonsoir William, bonsoir cher Julien Drey.
00:33Bonsoir, bonsoir.
00:35Pas venu avec votre totem aujourd'hui ?
00:37Non mais je lui ai eu un petit cadeau pour vous.
00:38Pour moi ?
00:39Oui.
00:39Vous êtes adorable.
00:40Vous savez que c'est un soir important aujourd'hui pour ceux qui se revendiquent d'une certaine fidélité.
00:45C'est la fête de la liberté.
00:47Ah, et c'est aussi la fête des rameaux.
00:49Voilà.
00:49Ah, bah c'est vrai.
00:50Ah, bah là, je suis.
00:52Ah, bah écoutez.
00:54Ah, la boîte à sardines.
00:56Du chocolat.
00:57Ah, et bah écoutez, un grand merci, on goûtera ça dans un instant.
00:59Merci beaucoup cher Julien Drey.
01:01Moi, c'est une question...
01:01Eh bien, vous aurez quelques minutes de plus de temps de parole, vous avez tout compris.
01:05Moi, c'est une question...
01:05Vous êtes venu avec quoi, vous ?
01:06C'est une question d'éthique, je n'achète pas les journalistes.
01:09Non, c'est vous.
01:10C'est tout.
01:11C'est nous qui devons râcher pour vous l'avoir.
01:13Et bah écoutez, merci.
01:14Donc la philosophie, c'est quand on fait un cadeau, c'est-à-dire qu'on achète quelque chose.
01:16Mais si vous vous rendez compte, j'ai dit ce que j'avais à dire.
01:20Un grand merci, cher...
01:22J'ai vu avec quelle voracité le journaliste s'en est en perte.
01:25Un grand merci et je vais signaler ça à l'ARCOM très rapidement parce que je sens qu'on aura une amende prévue.
01:30Je peux vous dire que votre compte est bon.
01:32J'en connais un qui va le signaler tout de suite.
01:35J'ai fait attention de ne pas signaler la marque.
01:36Bon, le point sur l'information, c'est avec Isabelle Piblot.
01:39Bonsoir Isabelle.
01:40Bonsoir Elliot, bonsoir à tous.
01:42Elle a eu une troisième agression antisémite en un mois à Villeurbanne, près de Lyon.
01:47Vendredi, un homme portant un collier avec une étoile de David a été pris à partie par deux individus.
01:53L'un l'a frappé au visage en le traitant, je cite, de sale juif.
01:56Pendant que le second filmait la scène, la victime a été légèrement blessée.
02:00Une enquête est en cours pour retrouver les auteurs de ces violences abjectes, a indiqué la préfecture du Rennes.
02:06Samedi prochain se tiendra la suite des pourparlers entre l'Iran et les Etats-Unis.
02:12Sur le nucléaire iranien et la levée des sanctions, seul sujet sur la table, averti Téhéran.
02:18Les discussions se tiendront de façon indirecte.
02:21Une nouvelle fois sous la médiation d'Oman.
02:23Les négociations menées hier ont été qualifiées de constructives par les deux parties.
02:28Et puis en ce début de semaine sainte, le pape François s'est offert un bain de foule imprévu, place Saint-Pierre.
02:34En fauteuil roulant, sans canule nasale pour l'oxygène, le souverain pontife a salué pendant une dizaine de minutes les fidèles venus assister à la messe des rameaux.
02:43Le pape de 88 ans est toujours en convalescence après sa double pneumonie.
02:47Sa participation aux cérémonies de cette semaine reste encore incertaine.
02:52Merci beaucoup Isabelle pour le point sur l'information.
02:58Messieurs, on va commencer avec cette scène absolument surréaliste à l'Assemblée nationale.
03:03A l'heure où l'on hurle à l'état de droit, une journaliste de frontière a été malmenée par des députés communistes, socialistes.
03:12En cause, la une du magazine sur Jean-Luc Mélenchon et un dossier sur les assistants parlementaires qui composent la galaxie LFI.
03:19Donc vous aviez des manifestants qui chantaient Frontière, casse-toi, l'Assemblée n'est pas à toi.
03:24Et Claudia Rouault avec cette belle veste rose qui mettait des coups de coude.
03:2861 ans, la députée PS, qui met des coups de coude à une jeune femme de 24 ans, Louise Maurice.
03:35Certains ont parlé de provocation des journalistes de frontière, d'autres d'une pression honteuse de députés.
03:42Et habituellement, on commence avec William Goldnadel.
03:45Mais là, je me tourne vers le député Julien Drey, l'ancien député.
03:49Quel regard il porte sur ce qui s'est passé cette semaine ?
03:52Une immense tristesse.
03:56Parce que moi, j'aime l'Assemblée nationale.
03:58Pour moi, c'est un lieu solennel.
04:00C'est un lieu qui nécessitait le respect.
04:02Parce que c'est ce qu'on appelle le peuple en son assemblée,
04:04que ceux qui y sont, ont cette charge-là sur les épaules.
04:08Et qu'on ne se comporte pas, j'ai vu là, comme des agitateurs d'amphithéâtre universitaire.
04:13D'ailleurs, ces gens-là, j'aurais opéré d'ailleurs une députée,
04:16elle aurait mieux fait de faire agitatrice étudiant quand elle était jeune.
04:19Elle aurait appris, etc.
04:20Comme ça, elle serait excellente députée aujourd'hui.
04:23Parce que ce n'est pas admissible.
04:25Alors, je vous dis une chose, je ne sais même pas que ça existait ce truc frontière, etc.
04:29Parce qu'il y a une telle galaxie maintenant que je reconnais que je ne suis plus docteur S, ce genre de choses.
04:34Mais bon, il y a des gens qui viennent, ils présentent leur truc.
04:36Voilà, on ne fait pas ça.
04:38Puis alors, j'ai vu, maintenant j'ai découvert qu'on avait le droit,
04:40quand on était assistant parlementaire,
04:42de faire une manifestation à côté de l'hémicycle, avec les drapeaux.
04:48Normalement, je m'excuse, mais il y a un devoir de réserve.
04:51Après, on a le droit, quand on est assistant parlementaire,
04:53d'aller dans toutes les manifestations qu'on veut à l'extérieur.
04:55Mais pas à l'intérieur de l'Assemblée nationale.
04:58Parce que si ça commence comme ça,
05:00demain, d'autres feront la même chose.
05:01Et comment on pourra leur reprocher ?
05:03Et il n'y a plus d'Assemblée.
05:04William ?
05:07Vous l'avez dit, ce sont les mêmes
05:11qui, hier, ont fait une manifestation
05:16pour défendre l'État de droit.
05:20Non, mais ça montre l'écart vertigineux
05:23entre le dit et le fait.
05:25Moi, honnêtement, je ne suis pas objectif,
05:27puisque je suis l'avocat de frontières.
05:30Et donc, sans objectivité, je dis que c'est un organe d'information
05:33très précieux.
05:36Mais on oublie ça.
05:38Je peux vous dire que mon imagination
05:40est impuissante à décrire.
05:42La réaction médiatique,
05:45si par hypothèse hardie,
05:48quelqu'un, une journaliste communiste
05:52ou de Mediapart,
05:55était allée à l'Assemblée nationale
05:57pour voir, pour assister à une manifestation
06:00organisée par des députés
06:06du Rassemblement national,
06:10protestant sur un article
06:12sur le Rassemblement national
06:14et que des députés du Rassemblement national
06:17aient intimidé
06:18cette jeune journaliste de Mediapart,
06:21de l'humanité.
06:23Mais ça aurait été une véritable révolution.
06:26Les mots auraient été impuissants
06:30pour décrire,
06:31pour décrire, encore une fois,
06:33l'exaspération,
06:35l'indignation.
06:36Et là,
06:37et là,
06:37rien.
06:38Et au passage,
06:40je veux vous dire ma déception
06:41que m'inspire une femme
06:44pour laquelle j'ai beaucoup de...
06:46Je me préparais.
06:48Mais oui, mais...
06:49Vous m'avez devancé.
06:50Non mais, pardon,
06:51moi j'ai vraiment,
06:52j'avais vraiment,
06:53je suis obligé de parler à l'imparfait,
06:54beaucoup de respect
06:56pour Mme Broun-Pivet.
06:58Ma déception a été lourde cette semaine.
07:00Ça, c'est le moins compliqué.
07:01D'une part,
07:01elle a été d'une ambiguïté invraisemblable,
07:04invraisemblable
07:05par rapport à ce qui s'est passé.
07:08Elle a commencé par,
07:09plus ou moins,
07:10s'interroger sur l'accréditation
07:13des journalistes,
07:14de réfléchir s'il fallait continuer
07:16à accréditer les journalistes de frontières.
07:18Et puis, une autre déception
07:20sur un autre sujet,
07:21c'est que, sans doute,
07:23pour complaire à France Inter,
07:24elle était sur France Inter,
07:26et elle a regretté
07:28le soutien inconditionnel
07:31à l'État d'Israël
07:32lorsque elle est partie,
07:34quelques jours,
07:34à Paris 7 octobre,
07:36dire son émotion
07:37après le grand programme.
07:39Mais je veux dire,
07:40on parle d'indignation
07:41à l'égard d'un État,
07:42de solidarité,
07:44à l'égard d'un État,
07:45pas d'un gouvernement.
07:46Donc, ça a été une très mauvaise semaine
07:49pour moi,
07:49pour Mme Broun-Pivet.
07:50Il y a pu rajouter
07:50qu'elle avait été attaquée
07:52par Jean-Luc Mélenchon
07:53lors de ses déplacements.
07:54C'est vrai, bien sûr.
07:55Où Jean-Luc Mélenchon avait dit
07:56Yael Broun-Pivet-Camp
07:58à Tel Aviv.
08:00Et on avait bien compris
08:02le sous-entendu.
08:02Non, mais je voudrais,
08:03si vous permettez...
08:04Bien sûr, Julien.
08:05Il y a aujourd'hui,
08:06dans le déroulement
08:06des événements
08:07à l'Assemblée Nationale,
08:08je le dis,
08:09je ne connais pas
08:10Yael Broun-Pivet,
08:11je trouve qu'une fois,
08:11je devais aller manger avec elle,
08:13mais ça a été annulé,
08:14ce n'est pas grave,
08:15en tant qu'ancien parlementaire.
08:17Je ne comprends pas
08:18comment elle travaille.
08:20Je le dis honnêtement.
08:21Ça s'appelle
08:21une présidence faible.
08:23Et une présidence faible
08:24à l'Assemblée Nationale,
08:25dans une assemblée
08:26comme celle-là,
08:26c'est catastrophique.
08:28Une présidence,
08:29ce n'est pas
08:30je fais une risette
08:31à la France Insoumise un jour,
08:34je caline...
08:35Non, une présidence,
08:36c'est l'autorité de la présidence.
08:38Et l'autorité de la présidence
08:39aurait dû nécessairement
08:40s'exprimer là,
08:42premièrement,
08:42par convoquer les députés
08:43qui étaient là,
08:45deuxièmement,
08:46demander au bureau
08:47de l'Assemblée Nationale
08:47une discussion,
08:49et elle serait étendue,
08:50mais au minimum,
08:51et regarder
08:51les assistants parlementaires
08:53qui ont fait ça.
08:54Parce qu'ils sont
08:54sous sa tutelle.
08:55Ils sont certes
08:56engagés par les députés,
08:57mais c'est quand même
08:58l'Assemblée Nationale
08:58qui fait la fiche de paye
08:59à la fin.
09:00Parmi les assistants parlementaires,
09:02il y avait un certain
09:03Richie Thibault
09:03et l'assistant parlementaire
09:07d'Arcidia Choudet
09:08qui n'avait rien à faire là.
09:09Elle lui a envoyé une lettre.
09:10Elle a fait attention
09:11aux assistants parlementaires
09:12qui étaient présents.
09:13Elle sera l'invité,
09:13tiens, de Sonia Mabrouk
09:14à 13h30 demain
09:16sur CNews.
09:18Et je vais dire à Sonia
09:19qu'elle,
09:19si elle l'accepte,
09:21qu'elle passe
09:21votre déclaration,
09:23cher Julien,
09:24c'est un homme qui connaît
09:26l'Assemblée Nationale.
09:26Je n'avais aucun a priori
09:28contre cette dame
09:28pour que je vous sois clair.
09:29J'ai eu aussi une surprise
09:31quand j'ai vu qu'elle revenait
09:32sur cette déclaration
09:33parce que le soutien
09:34inconditionnel à l'État d'Israël
09:35c'est élémentaire.
09:37Je veux dire,
09:38à partir du moment
09:38on est pour la création
09:39de l'État d'Israël
09:40et elle appartient
09:42à l'Assemblée Nationale
09:42qui a soutenu toujours
09:44cette création.
09:45Il est obligatoire.
09:46Le soutien inconditionnel
09:47ne veut pas dire
09:47le soutien inconditionnel
09:48à M. Netanyahou.
09:49Ne veut pas dire
09:50un soutien inconditionnel
09:50au gouvernement.
09:51C'est deux choses
09:52totalement différentes.
09:53Un mot.
09:54Je crains malheureusement
09:55que l'intimidation paye.
09:57C'est-à-dire que
09:58Oui, je suis d'accord.
09:59Elle achète,
10:00elle croit
10:01naïvement
10:02acheter
10:03un tout petit peu
10:04de tranquillité
10:05envers les insoumis
10:08si dissipés
10:09en leur faisant
10:11cette petite concession.
10:12Ce en quoi
10:13elle se trompe lourdement.
10:15Moi, je peux vous dire
10:16que j'ai connu
10:16les présidents
10:16de l'Assemblée Nationale
10:17et je salue leur mémoire
10:19Jean-Louis Debray,
10:19Philippe Seguin,
10:21Laurent Fabius
10:21ils n'auraient jamais
10:22et Henri Emmanueli
10:23mais ils n'auraient jamais
10:24une seconde
10:26de récent.
10:27À la décharge
10:27de Mme Bouronne-Pivet
10:28il n'y avait pas
10:29les insoumis.
10:29Non, il n'y avait pas
10:30les insoumis.
10:31Et peut-être
10:31mais justement
10:32c'est parce qu'il y a
10:33les insoumis
10:33qu'il faut encore plus
10:34d'autorité
10:35et encore plus
10:35de fermeté.
10:37Et elle aurait d'ailleurs
10:37le soutien
10:38de la majorité
10:45C'est malheureusement
10:46un peu réflexe
10:48ça doit me rassurer.
10:50Oui, j'imagine
10:51les téléspectateurs
10:51qui entendent
10:52il y en a beaucoup.
10:53Il faut que j'en parle
10:54un psychanalyste.
10:57Attendez,
10:58votre poche est remplie.
11:01Vous parliez
11:02d'intimidation
11:03et on y vient.
11:03L'outrance
11:04et l'intimidation
11:05de la France insoumise
11:06puisque dans la même semaine
11:07vous avez eu aussi
11:08Aymeric Caron
11:09qui s'en est pris
11:10à notre confrère
11:11et ami Johan Usaï
11:12le qualifiant d'ordure
11:14disant ensuite
11:15qu'il avait des dossiers
11:16sur lui
11:16et donc l'intimidant.
11:18Vous voyez
11:19les fachos de Séniause
11:20sont des petits fragiles
11:22et ils insultent
11:23à longueur de journée.
11:24Je ne vais pas poursuivre
11:25le message d'Aymeric Caron
11:27tant il est insupportable.
11:29En revanche,
11:30les mots,
11:30je ne parle pas
11:31de l'homme bien sûr
11:32qui est un grand courage
11:33Aymeric Caron.
11:34Vous vous souvenez
11:34de cette manifestation
11:35à Sciences Po
11:36au pied de Sciences Po
11:37quand il y avait
11:38des antifas
11:40qui s'en étaient pris
11:41à Audrey Berthaud
11:41de 24 ans
11:42et qui s'étaient
11:43échappés
11:44comme si de rien n'était.
11:46Je m'en souviens.
11:46J'ai moins le fier.
11:47Avec beaucoup de discrétion.
11:48Johan Usaï
11:49a répondu
11:49à Aymeric Caron
11:50cette semaine.
11:51Écoutez.
11:53Il faut se défendre
11:54évidemment.
11:55Il faut se défendre.
11:55On ne va pas se laisser
11:56traiter de facho
11:57comme ça impunément.
11:59Aymeric Caron
11:59m'a traité d'ordure
12:01et de facho
12:01je porte plainte.
12:03Et vous avez raison.
12:04C'est normal
12:04de se défendre.
12:05On ne va pas se laisser
12:06insulter de la sorte
12:06encore pendant des années.
12:08Ça n'est pas possible
12:08parce que ça a des conséquences
12:09ça a des répercussions.
12:10Vous l'avez dit.
12:11Il y a des gens
12:11qui le croient.
12:12Alors ces méthodes
12:13d'intimidation
12:14ne sont pas nouvelles
12:16mais elles se font
12:18de manière
12:18de plus en plus décomplexée.
12:20Et comment se fait-il
12:21qu'aujourd'hui
12:22des députés
12:23de la nation
12:24se permettent cela
12:25selon vous ?
12:26William.
12:28Non.
12:30L'outrance
12:31à l'Assemblée nationale
12:32ça arrive.
12:33Je veux dire
12:34du temps
12:34de la Troisième République
12:35c'était l'extrême droite
12:37qui avait le quasi-monopole
12:39de l'insulte.
12:41Maintenant
12:41c'est passé
12:41à l'extrême gauche.
12:43Mais il ne faut pas
12:43s'y habituer.
12:44Alors là
12:44encore une fois
12:45je ne suis pas objectif.
12:46J'ai l'honneur
12:47d'être l'avocat
12:48de Yohann Ouzay.
12:50Encore une fois
12:51je le précise.
12:52Il y a un triple cabinet
12:54parce que
12:55j'ai l'avocat
12:56de tout le monde.
12:57Peut-être que vous allez
12:58pouvoir me signer
12:59un petit contrat de travail.
13:01D'où les poches pleines.
13:02Il suffit.
13:03Il suffit.
13:04Il suffit
13:05que je respecte
13:06la déontologie
13:07pour que je sois...
13:08Non !
13:09On salue la performante
13:10c'est-à-dire
13:10chaque semaine
13:10vous annoncez
13:11que vous êtes l'avocat.
13:12Je me dis
13:13il ne doit plus dormir la nuit.
13:16Je dois avouer
13:17que je ne souffre pas
13:18d'un cruel désœuvrement.
13:20Oh voilà.
13:20On va maintenant
13:21quand je m'ennuie le soir
13:22c'est vrai qu'il vous appelle alors.
13:24Et plus sérieusement
13:25moi je refuse
13:26de m'habituer
13:27à ce que
13:29un député
13:30de la nation
13:32se permette
13:34une injure.
13:35pareil parce que
13:36ce n'est pas que facho
13:37il le traite
13:38d'ordure.
13:40Vous n'êtes pas
13:41un journaliste
13:41vous êtes une ordure.
13:44C'est l'injure totale.
13:47Même moi
13:47je suis capable
13:47de gagner ce procès
13:48je vous le garantis.
13:50Donc
13:50comme si ça ne suffisait pas
13:53mais pour vous
13:53pour vous montrer
13:54l'outrance
13:55invraisemblable
13:56de
13:57de ce monsieur
13:59qui est malheureusement
14:00député.
14:01Il y a un inconnu
14:02il y a un parfait inconnu
14:03qui signe
14:04Émile Zola
14:05qui se permet
14:06gentiment
14:07de
14:08de
14:09de
14:09de défendre
14:11on va dire
14:11Johan Ouzay
14:12il lui dit
14:13il lui dit
14:14je vous assure
14:15que c'est vrai
14:15tu es
14:17un pédophile
14:18tout le monde
14:19le sait
14:19il ne le connaît pas
14:21c'est un
14:21Émile Zola
14:23que je vais défendre aussi
14:24je suis l'avocat d'Émile
14:25Émile Zola
14:28il est inconnu
14:29au bataillon
14:29il ne vous a pas échappé
14:33avec votre culture
14:34que c'est un pseudonyme
14:36vous avez un député
14:38de la nation
14:38qui lui explique
14:39qu'il est pédophile
14:40donc à ce degré
14:41d'ignomini
14:42moi je ne
14:43on ne sait de rien
14:45voilà
14:45on ne l'a sur rien
14:46si vous voulez
14:47c'est un débat
14:48que j'ai avec moi-même
14:49d'ailleurs
14:49c'est est-ce qu'il faut répondre
14:51parce que c'est tellement
14:52ou est-ce qu'il faut l'ignorer
14:53parce que des fois
14:54je me dis
14:54on lui fait de la publicité
14:56on lui fait de la publicité
14:58on lui fait de la publicité
14:59on le fait connaître
15:00dans certains milieux
15:01il est donc désormais
15:02maintenant reconnu
15:03comme une sorte de chevalier
15:04je ne sais pas
15:05de quelle couleur
15:06dans les sades de Versailles
15:07voilà
15:08de baron rouge
15:09voilà
15:10non le baron rouge
15:11c'est une autre histoire
15:13mais
15:14et en même temps
15:14on ne peut pas le laisser passer
15:15non non
15:16honnêtement
15:17il n'y a pas d'état d'âme
15:18on est
15:18ces gens-là
15:19non non
15:20ces gens-là
15:21je ne laisse pas passer
15:22je dis juste
15:23que ça m'énerve
15:24de être en permanence
15:26ça m'énerve personnellement
15:27je finis
15:28j'ai été en permanence
15:29de citer son nom même
15:31tellement j'ai du mépris pour lui
15:32Julien
15:33je vous assure
15:34c'est pas des courageux
15:35il n'aime pas
15:36être condamné en justice
15:38oui mais je ne suis pas avocat
15:39je n'ai aucun état d'âme
15:41donc non
15:42si vous pouvez intervenir
15:43auprès du barreau
15:44pour que je le devienne
15:44je serai d'accord
15:45je vais m'en occuper personnellement
15:46bon
15:47dernière chose
15:47mais vous l'avez abordé
15:48très rapidement
15:50ces manifestations
15:52pour défendre
15:53l'état de droit
15:54hier
15:55mais c'est dans la continuité
15:56de ceux qui appellent
15:58au boycott des livres
15:59qui viennent mettre
15:59la pression sur des journalistes
16:01sont ceux
16:02qui manifestaient
16:03hier
16:03qui appelaient
16:04à manifester
16:05dans toute la France
16:05il y avait le syndiqué
16:06de la magistrature
16:07il y avait la CGT
16:09Olivier Faure
16:11était présent
16:12à Paris
16:13aussi
16:14aussi
16:15bon
16:16il y avait une quarantaine
16:17de mobilisations
16:17dans toute la France
16:19à Marseille
16:20je vais vous donner les chiffres
16:21restez assis là
16:22parce que
16:22j'espère que vous n'êtes pas
16:24agoraphobe
16:24alors les manifestations
16:26les chiffres
16:27vous allez désinformer
16:28bon
16:29Marseille
16:29manifestation annulée
16:30ah voilà
16:31d'accord
16:31Bordeaux
16:32260 personnes
16:33selon la préfecture
16:34c'est incroyable
16:35Lyon
16:35200 personnes
16:36Paris
16:37plusieurs centaines de personnes
16:39à Arras
16:40parce qu'on n'avait pas
16:41on pouvait pas tout mettre
16:4280
16:43à Metz
16:44quelques dizaines de personnes
16:45et à Bordeaux
16:46si mes souvenirs sont bons
16:48il y avait une manifestation
16:49pour défendre les rêves partis
16:51et il y avait
16:5210 fois plus de monde
16:53que pour la manifestation
16:55pour l'état de droit
16:56Monsieur
16:57Monsieur
16:57oui
16:58est-ce que vous avez
16:59en quoi ai-je désinformé
17:00non non
17:00je vous pose une question
17:02vous qui êtes un observateur
17:03attentif
17:04est-ce que vous avez entendu
17:05sur France Inter
17:08dans l'audiovisuel
17:10de sévices publics
17:12la moindre information
17:13sur ce flop
17:14invraisemblable
17:15moi je l'ai entendu
17:16nulle part
17:17je l'ai entendu
17:18chez mes confrères
17:19de BFM ce matin
17:19ah bon je vous parle
17:20content maintenant
17:21je vous parle du service public
17:22nulle part
17:23indépendamment du fait
17:25que certainement
17:25effectivement il y a
17:26une certaine complaisance
17:27pour ne pas assister
17:28pour ne pas mettre
17:28là où ça fait mal
17:29ça pose un problème
17:30y compris pour ces organisations
17:32parce que
17:34elles ne rendent pas service
17:37aux causes
17:37qu'elles sont censées défendre
17:39elle est même
17:40je dirais
17:41je vous en prends d'une
17:42que je connais bien
17:43je pense que SOS Racine
17:45n'avait pas sa place
17:45dans une telle manifestation
17:46alors c'est la première fois
17:49vous allez pouvoir
17:50depuis 40 ans
17:50que je me permets
17:51une critique publique
17:52comme ça
17:52avant bien des fois
17:54je n'étais pas d'accord
17:54mais je ne le disais pas
17:55mais je me permets
17:56parce que je n'ai pas aimé
17:58de voir la main
17:59que Dominique Sopo
18:01n'a pas créée
18:02d'autres l'ont créée
18:03je n'ai pas aimé
18:04voir cette main
18:04mélangée avec
18:07ce que j'ai entendu
18:08dans cette manifestation
18:09la main
18:11il y a des millions
18:11de gens qui l'ont portée
18:12elle se respecte
18:14on peut être en désaccord
18:15avec elle
18:15mais on ne peut pas
18:17faire cela
18:18ce n'est pas possible
18:19en plus ça ne sert à rien
18:21je veux dire
18:21n'importe qui savait
18:22que cette manifestation
18:23allait être un échec
18:24elle venait la semaine dernière
18:25à quoi on joue ?
18:29avant la publicité
18:30d'ailleurs
18:31je reste avec vous
18:32Julien Drey
18:33puisqu'on va parler
18:34du parti socialiste
18:35très rapidement
18:36vous savez qu'il y a
18:38le congrès du PS
18:39en juin prochain
18:40avec un enjeu
18:42quand même important
18:42est-ce qu'Olivier Faure
18:43est sur un siège éjectable
18:45et vous avez
18:46trois des principaux opposants
18:47au premier secrétaire
18:48du parti
18:48Olivier Faure
18:49Nicolas Meillard-Rosseignol
18:51Hélène Geoffroy
18:52et Philippe Brun
18:53qui ont décidé
18:54de créer une sorte
18:54d'alliance
18:55une fusion
18:56de leurs contributions
18:57pour le congrès
18:58du parti
18:59qui aura lieu
19:00en juin
19:01est-ce qu'il faut
19:02comprendre
19:02qu'Olivier Faure
19:04va perdre son trône ?
19:06Alors
19:06c'est trop tôt
19:08pour conclure
19:08parce qu'il va y avoir
19:09un vote
19:10il y a 40-42 000 militants
19:11je crois
19:11et militantes
19:12qui vont être amenés
19:13à voter
19:13mais ce qui est en train
19:15de se passer
19:15est important
19:16c'est évidemment
19:18presque un conclave
19:18mais c'est important
19:20parce que
19:21ça peut marquer
19:21une rupture
19:22avec les années
19:23qui viennent de s'écouler
19:24et ça peut marquer
19:26un nouveau départ
19:26et un départ nécessaire
19:28pour tous ceux
19:29qui sont attachés
19:29à la République
19:30et pas simplement
19:31à la gauche
19:31donc le débat
19:32va être tendu
19:33mais les personnalités
19:34qui se regroupent
19:35j'espère
19:36vont avoir la capacité
19:37de surmonter
19:38les différences
19:40entre elles
19:40pour retrouver
19:41celui ou celle
19:42qui est la mieux
19:43à même
19:44de porter des choses
19:44et ça peut être
19:45un nouveau départ
19:46et ce départ
19:47il est très important
19:48pour la démocratie
19:48parce qu'il va y avoir
19:49des sélections municipales
19:50et parce que
19:51le moment dans lequel on est
19:52c'est effectivement
19:53par rapport à tout ce qu'on vient
19:54de se dire
19:54qu'une nouvelle gauche
19:56naisse
19:57et qu'elle soit
19:58totalement émancipée
19:59de ces groupuscules
20:01qui la tire en bas
20:02jamais la gauche
20:03n'a été aussi faible
20:04dans le pays
20:05d'un point de vue idéologique
20:06qu'en ce moment
20:06et ceux qui en portent
20:08la responsabilité
20:09ce sont ces groupuscules
20:10la publicité
20:11on revient dans un instant
20:12on a énormément de choses
20:13à traiter dans la deuxième partie
20:15on reviendra sur les déclarations
20:16d'Emmanuel Macron
20:17et la reconnaissance
20:18de l'état de Palestine
20:19on va parler des relations
20:20entre Alger
20:22et Paris
20:24et puis on parlera
20:25une nouvelle fois
20:25de l'Eurovision
20:26puisque la télé publique
20:27on pensait avoir tout vu
20:29avec la télé publique française
20:30mais alors
20:30vous n'avez pas encore entendu
20:32la télé publique espagnole
20:33qui veut un débat
20:34pour savoir si oui ou non
20:36Israël a sa place
20:37à l'Eurovision
20:38en mai prochain
20:39ce sera en Suisse
20:41on en parle dans un instant
20:42pour le Face à Face
20:43à tout de suite
20:44On est de retour
20:48pour le Face à Face
20:49avec William Golnadel
20:50et Julien Drey
20:51Messieurs
20:52parlons de l'Algérie
20:53nouvel épisode
20:54dans ce bras de fer
20:56entre Paris et Alger
20:57avec une
20:58alors là aussi
20:59on est sur un scénario
21:00digne d'un film
21:03l'Algérie a vivement
21:04protesté samedi soir
21:05contre la détention
21:06en France
21:06d'un agent consulaire
21:08accusé d'implication
21:09écoutez bien
21:10dans l'enlèvement
21:11fin avril
21:11sur le sol français
21:12de l'influenceur algérien
21:14Amir Boukors
21:16une affaire inadmissible
21:17selon Alger
21:18trois hommes
21:19dont un qui travaille
21:20dans un consulat d'Algérie
21:21en France
21:22ces trois hommes
21:23ont été mis en examen
21:24vendredi pour arrestation
21:25enlèvement
21:26séquestration
21:27ou détention arbitraire
21:29suivi de libération
21:30en relation avec une entreprise
21:32terroriste
21:33selon le parquet national
21:34antiterroriste français
21:36on va écouter Bruno Rotaillot
21:38et puis ensuite
21:39on va en parler
21:40parce qu'ils ont publié
21:41un communiqué
21:41le régime algérien
21:43via leur ministère
21:45des affaires étrangères
21:46qui est une violence
21:47une nouvelle fois inouïe
21:48donc ils n'ont pas peur
21:49de nous marcher dessus
21:50le régime algérien
21:51moi mon obsession
21:54c'est la sécurité des français
21:55la protection des français
21:56ce que je souhaite
21:57c'est qu'enfin
21:58on sort de cette crise
21:59et qu'on obtienne des résultats
22:01les résultats pour moi
22:02c'est bien entendu
22:03la libération de Boilem-Sensal
22:05c'est un cas humanitaire
22:07il a 80 ans
22:09et il a un cancer
22:10mais le résultat
22:12qui m'intéresse
22:13pour ma part
22:15c'est que
22:16l'accord de 94
22:17soit scrupuleusement
22:19respecté
22:20la France respecte
22:21tous les accords
22:22qu'on a avec l'Algérie
22:23nous les respectons
22:24donc nous attendons
22:26de l'Algérie
22:26la même chose
22:27pour qu'elle puisse
22:28réadmettre
22:29les individus
22:30qui doivent être
22:31sur le sol algérien
22:32et certainement pas
22:33en France
22:34l'Algérie retient
22:36surtout la fragilité
22:37et l'inconsistance
22:38de l'argumentaire
22:39vermoulu
22:40voilà ce que disent
22:41les autorités algériennes
22:43dans ce communiqué
22:43et farfelu
22:44invoqué par les services
22:45de sécurité
22:46du ministère de l'intérieur
22:47français
22:47durant leurs auditions
22:48l'Algérie appelle
22:50à la libération
22:50immédiate
22:51de l'agent consulaire
22:52placé en détention
22:53provisoire
22:54et exige que les droits
22:55rattachés
22:55à ces fonctions
22:57soient respectés
22:58alors là les messieurs
22:59essayez de me décoder
23:00ce qui est en train
23:01de se passer
23:02maître
23:03écoutez c'est difficilement
23:04enfin je veux dire
23:06malheureusement
23:07c'est
23:07c'est
23:08c'est évident
23:09on nous a vendu
23:11on nous a vendu
23:11que ça allait
23:12beaucoup mieux
23:12avec l'Algérie
23:13dimanche dernier
23:14monsieur Barrault
23:15et même monsieur Macron
23:17a laissé entendre
23:18que c'est le mieux
23:19je constate simplement
23:21que toutes les prières
23:22et génuflexions
23:23françaises
23:24n'ont pas fait
23:25que monsieur
23:27Boilem Sansal
23:28soit libre
23:29alors que nous avons
23:30affaire à un innocent
23:31il n'est pas libre
23:33chaque jour
23:34qui passe
23:34est un nouveau scandale
23:36et comme si ça ne suffisait
23:38pas à notre malheur
23:40et à notre humiliation
23:42on sait maintenant
23:44que vous avez
23:44des agents
23:46membres du personnel diplomatique
23:48de la dictature algérienne
23:50en France
23:51qui font
23:52à tout moins
23:53des actes
23:54d'indimidation
23:55contre
23:56contre
23:57des
23:57opposants
23:59au régime
24:00au régime algérien
24:01je ne suis pas non plus
24:02mal placé
24:03pour vous dire
24:03puisque je suis
24:04l'avocat des cabiles
24:06pardon de vous le dire
24:07non pas des cabiles
24:08de certains cabiles
24:09de pas de tous les cabiles
24:10du MAC
24:11du mouvement indépendantiste
24:14de
24:14voilà
24:15de
24:17Ferrerat Méni
24:18que vous connaissez bien
24:19oui oui
24:20son adjoint
24:21son adjoint
24:22Axel Béla
24:23le régime algérien
24:25sur la base
24:27de documents
24:27complètement faux
24:28régime
24:30réclame son extradition
24:31à la justice française
24:33d'accord
24:34parce que c'est un
24:35parce que c'est un opposant
24:36je peux vous dire
24:37qu'on devait me donner
24:38la réponse
24:39il y a 15 jours
24:41et on m'a dit
24:42que finalement
24:43alors que ça
24:43ne repose rien
24:44que finalement
24:45on me donnera ça
24:46après les vacances
24:46avec l'asprit chagrin
24:48que j'ai
24:49je me demande
24:50si par hasard
24:51on ne veut pas
24:52vexer
24:53parce que ça ne tient pas
24:54et je n'ai aucune
24:55aucune peur
24:55sur le fond
24:56vexer la dictature
24:58algérienne
24:58maintenant
25:00et les opposants
25:01cabiles
25:02Julien
25:03sont en danger
25:04en France
25:05c'est pas qu'un danger
25:06judiciaire
25:07j'y crois pas
25:07mais c'est un vrai
25:08danger physique
25:09on en est là
25:10avec la dictature
25:11algérienne
25:12faut pas rire
25:13le problème
25:18c'est que l'Algérie
25:19il y a un pouvoir
25:19central
25:20très autoritaire
25:22et après
25:22il y a des fractions
25:23derrière
25:24et chacune
25:25s'amuse
25:26à provoquer l'autre
25:27donc il n'est pas
25:28impossible
25:28que pendant
25:29qu'il y en a une
25:29qui fait un sourire
25:30il y en a une autre
25:31qui ne veut pas
25:31qu'il y ait de sourire
25:31du tout
25:32et qui montre
25:33cette opération
25:33de barbouze
25:35visant à l'élimination
25:36etc
25:36mais pourquoi
25:37parce que c'est
25:38ce que représente
25:39l'Algérie
25:39aujourd'hui
25:40dans l'exercice
25:42de ce pouvoir
25:43c'est-à-dire
25:44c'est une dictature
25:44sordide
25:45avec beaucoup
25:46de corruption
25:47et qui opprime
25:49et oppresse
25:49le peuple algérien
25:50pas simplement
25:51que les cabiles
25:52tout le peuple algérien
25:53est sous la tutelle
25:54et ce pays magnifique
25:55qui aurait pu connaître
25:56un développement
25:57extraordinaire
25:58vu les potentiels
25:59qu'il a
25:59et qu'il avait
26:00est aujourd'hui
26:01je dirais
26:02laissé en jachère
26:03dans les mains
26:04d'une camarilla
26:06ils ont eu un dirigeant
26:07qu'ils ont porté
26:08jusqu'à la dernière minute
26:09et nous
26:10nous commettons une erreur
26:12c'est que nous jouons pas
26:13le peuple algérien
26:14nous ne défendons pas
26:15le peuple algérien
26:16nous ne défendons pas
26:17les cabiles par exemple
26:18aujourd'hui
26:19comme nous n'avons pas défendu
26:20les démocrates algériens
26:21voilà
26:22et nous espérons toujours
26:23qu'on va trouver un accord
26:25il n'y aura pas d'accord
26:25avec ces gens là
26:27la seule chose
26:27qu'ils comprennent
26:28c'est la fermeté
26:29et il faut
26:30dans ces cas là
26:31expliquer
26:31parce qu'eux
26:32ils jouent de ça
26:33de ce patriotisme
26:34en disant
26:35non non
26:35c'est fini
26:36cette histoire là
26:37aujourd'hui
26:37la réalité
26:38c'est que l'Algérie
26:39elle est sous tutelle
26:40d'une minorité
26:41qui met ce pays
26:42dans un état lamentable
26:43non mais j'ai quelque chose
26:44non mais j'ai quelque chose
26:44à ajouter
26:44parce qu'au-delà
26:46de la lâcheté diplomatique
26:48et de la lâcheté
26:49de certains membres
26:51du personnel politique
26:52Julien a raison
26:53ce pays
26:55aurait pu avoir
26:56un développement extraordinaire
26:58ne serait-ce qu'avec
26:58ses matières premières
26:59mais il est basé
27:01sur le ressentiment
27:02à l'égard
27:03de l'ancienne
27:04puissance coloniale
27:06et le drame
27:07c'est qu'en dehors
27:08du personnel politique
27:09vous avez aussi
27:11des intellectuels
27:12vous avez aussi
27:13un personnel médiatique
27:14qui pour une bonne part
27:16encourage
27:17en France
27:18ce ressentiment
27:19c'est le plus grave
27:20mettez-vous à la place
27:21des Algériens
27:22y compris des Algériens
27:24en France
27:24on leur explique
27:25que la puissance coloniale
27:27elle est encore coloniale
27:28et tout
27:29on explique même
27:30que Boilem sans sale
27:31finalement
27:32ça n'est pas
27:33il l'a bien hérité
27:33voilà
27:34mais des saints laïcs
27:38comprendraient
27:40la dictature algérienne
27:41j'en veux beaucoup plus
27:42aux intellectuels
27:44dévoyés
27:45et aux journalistes
27:46qui n'ont pas
27:47justement
27:48de
27:49de
27:49de
27:50de
27:50de
27:52de
27:52de
27:52de
27:52de
27:52de
27:52de
27:52de
27:53de
27:53de
27:53de
27:53de
27:53de
27:53de
27:53de
27:53de
27:54de
27:54de
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27:54de
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27:54de
27:54de
27:54de
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27:54de
27:54de
27:54de
27:54de
27:54de
27:55de
27:55de
27:56de
27:56de
27:56de
27:57de
27:58de
28:00de
28:01de
28:02de
28:03de
28:04de
28:04notre
28:04ministre
28:05des
28:05affaires
28:05étrangères
28:06qui au départ
28:07d'Algérie
28:08et d'Alger
28:09nous explique que tout va bien
28:10désormais
28:11mais parce que vous avez toute une partie de la nomenclature algérienne qui a besoin de cette tension avec la France
28:19c'est un élément pour gouverner le pays
28:22ils ont besoin de cultiver cette cette cette violence cette cette histoire la grande majorité des algériens quand vous discutez avec eux ils ont tourné la page
28:32ils ont tourné la page la guerre algérienne est un drame ils ont tourné ils voudraient bien aujourd'hui une réconciliation et travailler autrement et ça résoudrait bien des problèmes aujourd'hui que nous avons y compris en matière migratoire
28:41autre sujet et là j'ai hâte d'entendre votre analyse et expertise même si j'imagine les contours de votre analyse julien dray puisque vous avez réagi sur twitter et qu'on a relayé vos déclarations ce week-end
28:58parlons d'Emmanuel Macron et de ses déclarations sur la reconnaissance d'un état palestinien
29:03cette semaine il disait quoi
29:05il était en égypte dans l'avion il est interrogé par nos confrères de cet avou
29:09et voilà ce qu'il dit on doit aller vers une reconnaissance
29:13de l'état palestinien
29:15et donc dans les prochains mois on ira
29:17je le ferai parce que je pense qu'à un moment donné ce sera juste et parce que je veux aussi participer à une dynamique collective
29:24c'est à dire qui doit permettre aussi à tous ceux qui défendent la palestine de reconnaître à leur tour
29:30Israël
29:31dans cette même interview il emploie le terme de crime à plusieurs reprises si mes souvenirs sont bons
29:36et puis 24 heures plus tard
29:38voilà qu'il tweet
29:39en disant je lis ici tout et n'importe quoi
29:42sur nos intentions pour Gaza
29:44voici la position de la France
29:46elle est claire où il y a la paix où il y a la sécurité d'Israël
29:48où il y a un état palestinien sans le Hamas
29:50je défends le droit légitime des palestiniens à un état et à la paix
29:53comme celui des israéliens à vivre en paix et en sécurité
29:57l'un et l'autre reconnus par leurs voisins
29:59et il parle de cette conférence des deux états
30:02en juin prochain
30:03je disais Julien Drey vous avez tweeté
30:06le 12 avril dernier donc hier matin
30:09quand on est obligé de refaire un tweet pour justifier sa position
30:12c'est bien que l'on a à minima
30:14fait une faute
30:16CF le tweet d'Emmanuel Macron
30:18Emmanuel Macron qui a été salué
30:21sa première déclaration a été qualifié d'étape importante
30:23par le Hamas
30:25disons-le
30:25alors qu'est-ce qui s'est passé ?
30:27Julien Drey
30:27je pense que c'est tout le drame de la présidence d'Emmanuel Macron
30:33c'est que sur les questions internationales
30:35on a le droit à tout et n'importe quoi
30:37des fois on peut avoir des choses extraordinaires, courageuses
30:40des fois c'est illisible, incompréhensible
30:42c'est de l'opportunisme
30:44le fameux en même temps c'est ça
30:48c'est je veux faire plaisir à tout le monde
30:49et puis s'il y a des conseillers qui me disent
30:51vous savez ça a été mal perçu là
30:52alors il faut que je corrige
30:54il faut que j'en donne un peu là
30:56ça ne peut pas marcher comme ça
30:58surtout que la question de l'état palestinien
31:00ce n'est pas une petite affaire
31:01ce n'est pas une petite affaire
31:03parce que je rappelle que l'état palestinien il existe à partir de 48
31:06ils l'ont refusé
31:07il existe en 2000 dans les accords de camp des villes
31:10ils l'ont refusé
31:11et qu'aujourd'hui ça ne peut pas se proclamer du jour au lendemain
31:14en état palestinien
31:15comme ça
31:16donc qu'on dise qu'il faut trouver une solution politique
31:19oui
31:19il va falloir trouver une solution politique
31:21à ce qui est en train de se passer
31:22il va falloir y avoir la guerre tout le temps
31:23mais le moment aujourd'hui ce n'est pas celui-là
31:26et la diplomatie française se trompe
31:28il y a le fond et la forme
31:30sur le fond
31:31au risque de blesser certains de mes amis
31:34je n'ai jamais été opposé à un état palestinien
31:37je n'ai pas une conception religieuse des territoires
31:40et je préfère un petit chez moi qu'un grand chez les autres
31:42simplement
31:43depuis que j'attends
31:45les palestiniens n'ont jamais raté de rater une occasion
31:49on leur a proposé à chaque fois un état
31:51ça fait longtemps qu'ils l'auraient
31:52mais ils sont plus intéressés par la destruction du seul état juif
31:55que de la création d'un 21ème état arabe
31:58c'est malheureux
31:59c'est comme ça et c'est dramatique
32:00non seulement pour les palestiniens
32:02mais aussi pour les juifs israéliens
32:05premièrement
32:05deuxièmement il y a la forme
32:07pardon de vous le dire
32:08je le dis pour Israël
32:11là je l'ai déjà dit sur l'Ukraine
32:14je n'accorde
32:16je le dis sans plaisir
32:19je n'accorde plus aucune importance
32:23à ce que monsieur Macron peut dire
32:25même quand c'est bien
32:26même quand ça me fait plaisir
32:28ou quand ça me fait des plaisirs
32:29Julien l'a dit
32:31il dit tout lundi
32:32il dit peut-être le contraire le mardi
32:35il expliquait qu'il fallait détruire le Hamas
32:38maintenant le Hamas le remercie
32:40pour ses déclarations
32:42et surtout
32:43et surtout pire que tout
32:44je n'accepte pas
32:46que monsieur Macron
32:48ait marché
32:49comme il l'a dit
32:50pour les civils
32:51palestiniens à Gaza
32:53ce que je peux comprendre
32:54mais qu'il n'ait jamais voulu
32:55marcher
32:56pour les civils juifs français
32:59à Paris
33:00parce qu'il craignait
33:02les banlieues islamisées
33:03et l'antisémitisme de la France insoumise
33:05ça je ne suis pas prêt de l'oublier
33:07alors
33:08ce qui a été dit est juste
33:11mais
33:11je dirais que
33:14la déclaration d'Emmanuel Macron
33:15pose un énorme problème
33:16parce que
33:17dans le moment dans lequel on est
33:19la moindre faiblesse
33:22la moindre brèche
33:23qui est donnée
33:24est un atout
33:25d'ailleurs
33:26le Hamas ne s'y est pas trompé
33:27une seconde
33:28il a compris
33:29parce que la bataille
33:31elle n'est pas que militaire
33:31elle est politique
33:32elle est maintenant
33:33éminemment politique
33:34le Hamas
33:35il cherche à essayer de sauver
33:37ce qu'il peut encore sauver
33:38pour pouvoir se reconstituer
33:40etc
33:41donc donner le sentiment
33:43que
33:44le terrorisme
33:45peut conduire
33:46à la naissance
33:47d'un état palestinien
33:48c'est encourager
33:49des drames
33:50à venir
33:50dans cette région
33:51enfin malheureusement
33:53Julien
33:55n'attachez pas
33:56maintenant
33:56trop d'importance
33:58à la portée
33:59des déclarations
34:00de monsieur Macron
34:01elles ont un pouvoir
34:04presque
34:05d'auto
34:06d'autodestruction
34:07oui mais parce que vous
34:08non non non
34:09vous avez
34:10en tant que français
34:12vous avez raison
34:13mais sur le plan diplomatique
34:14la France ça compte
34:16et la France ça compte
34:18et l'utilisation
34:19qui va en être faite
34:19elle va compter
34:20monsieur Macron
34:21est dans un système
34:22où il dit
34:24je parle donc j'existe
34:26oui je suis d'accord
34:26mais je pense
34:27je pense que c'est
34:28malheureusement
34:29ces paroles s'en veulent
34:30vous avez pas tort
34:31mais je crois
34:33à bon pays
34:33je crois à la France
34:34et la France ça existe
34:35à l'échelle de la planète
34:37ça compte
34:38et les citoyens
34:40de la planète
34:40ils n'ont pas forcément
34:41tous la même lecture
34:42que nous
34:43de ce que c'est
34:43Macron
34:44etc
34:44on est loin
34:45penser à ses paroles
34:47alors attendez
34:47cette déclaration
34:48d'Emmanuel Macron
34:49les paroles sur l'Ukraine
34:50très sincèrement
34:51son discours
34:52son discours de combat
34:53j'attends d'ailleurs
34:54le sac de
34:54le kit de survie
34:56je suis inquiet
34:57j'ai toujours parçu
34:58le fascicule
34:59vous la porterez
35:00vous le cacherez
35:01entre toutes les pièces
35:03que vous avez dans la poche
35:04en revanche
35:05plus sérieusement
35:05cette déclaration
35:06d'Emmanuel Macron
35:07c'est une déclaration
35:08à portée nationale
35:10il parle au peuple français
35:11ou c'est une portée
35:12mondiale
35:14ou régionale
35:15il parle au monde arabe
35:16il parle au monde arabe
35:17c'est ça le problème
35:18qui est posé
35:18que bon
35:19la France
35:19il parle au monde arabe
35:21et il essaie de leur dire
35:21je voudrais bien être autour
35:22qu'est-ce qu'elle est son problème
35:23je voudrais bien être autour
35:24de la table avec les grands
35:25voire négocier
35:27donc vous voyez
35:27je trouve une petite porte
35:29pour rentrer
35:29la petite porte que j'ai
35:30c'est que moi
35:31je ne suis pas un état palestinien
35:32alors comme je ne suis pas un état palestinien
35:33je dois être invité à la table
35:35mais il ne sera pas du tout
35:36invité à la table
35:37au contraire
35:38il sera méprisé
35:39William
35:40à qui il parle ?
35:42il parle également au français
35:45il pense
35:47parce que son pouvoir
35:48évidemment a été réduit
35:49comme une peau de chagrin
35:50donc je pense que ça aussi
35:53dans son esprit
35:54des vertus également intérieures
35:57mais pardon de le dire
35:58je ne tire aucun plaisir
35:59à le dire
36:00mais je pense que sa parole
36:03c'est encore plus dévalué
36:04je voudrais
36:05si vous permettez d'ajouter
36:06moi il se trouve que
36:07moi aussi je suis
36:08depuis
36:09bien avant Emmanuel Macron
36:11pour la création
36:12d'un état palestinien
36:13et je me suis battu
36:14y compris avec des amis
36:15aujourd'hui
36:16qui me le reprochent parfois
36:17et je maintiens
36:18qu'il faudra un jour
36:18trouver une solution politique
36:19je ne sais pas laquelle elle est
36:21elle ne pourra pas
36:22se décréter
36:22comme Emmanuel le pense
36:24en disant tout simplement
36:25on va faire un état palestinien
36:26il va y avoir du chemin
36:28à faire
36:28pour recréer les conditions
36:29de tout ça
36:30mais ce qui est ennuyeux
36:32c'est que vous avez
36:33au sein
36:34du monde arabe
36:35et au sein
36:36y compris des palestiniens
36:38des gens qui essayent
36:39en ce moment
36:39de s'émanciper du Hamas
36:41et qui se font massacrer
36:42d'ailleurs
36:43à Gaza
36:44ou qui sont poursuivis
36:46en juge de Samarie
36:47l'autorité palestinienne
36:48elle-même
36:49est dans une situation
36:50très difficile
36:50et ce qui est en train
36:51de faire Emmanuel Macron
36:52par cette déclaration
36:53c'est que ceux qui essayent
36:54de lever la tête
36:55de s'en sortir
36:55il leur remet la tête
36:56sous l'eau
36:57autre thématique
36:59mais on continue
37:00de parler de ce climat
37:01qui touche l'Europe
37:03concernant Israël
37:06et on en avait parlé
37:07ensemble il y a
37:08trois semaines
37:09exactement
37:09on avait parlé
37:11des candidats
37:12et candidates
37:13à l'Eurovision
37:14et en lisant cet article
37:17je pensais que c'était
37:18une fake news
37:19la télévision publique
37:20espagnole
37:22souhaite un débat
37:24sur la participation
37:25israélienne
37:26à l'Eurovision
37:27la finale du concours
37:28de chant se déroulera
37:29le 17 mai prochain
37:30en Suisse
37:31et l'année dernière
37:32vous vous souvenez
37:32de ces images
37:33hallucinantes
37:35à Malmö
37:35où Eden Golan
37:37la participante israélienne
37:38était contrainte
37:39de rester dans sa chambre
37:41ne pouvait pas sortir
37:42si ce n'est que
37:43pour chanter
37:44dans la salle
37:45elle était suivie
37:46par un cortège
37:47de sécurité
37:48plus important
37:48qu'un chef d'Etat
37:50et donc
37:51la télé espagnole
37:54qu'est-ce qu'elle dit
37:54elle réitère son soutien
37:56à l'Eurovision
37:56mais reconnaît également
37:58les préoccupations
37:59que la situation
38:00en Gaza
38:00et les participations
38:01de la télévision publique
38:02israélienne
38:03suscitent au sein
38:04de la société civile
38:05espagnole
38:06et elle demande donc
38:07un débat
38:08sur
38:09et prévoit
38:11un espace de réflexion
38:12entre les diffuseurs
38:13sur la participation
38:14de la télévision publique
38:15israélienne
38:17en sachant
38:19que la participante
38:20de cette année
38:21était une jeune femme
38:22qui est une rescapée
38:24du 7 octobre
38:24c'est pour ça
38:25c'est pour cela
38:26que c'est totalement inouï
38:27alors il faut dire
38:28qu'il y a une
38:29longue tradition
38:31anti-israélienne
38:33de l'Espagne
38:34ça remonte
38:36à l'inquisition
38:36non
38:37non
38:37non
38:38longue période
38:41basée largement
38:42sur les intérêts
38:43mercantiles
38:44mais également
38:45parce que
38:47se trouve
38:48un gouvernement
38:49socialiste
38:49très à gauche
38:50ce qui n'arrange rien
38:52mais c'est vrai
38:53que c'est totalement
38:54démentiel
38:55parce que ça n'a
38:56strictement rien
38:57de politique
38:58c'est par rapport
38:58non seulement
39:00celle qui va chanter
39:02ne représente pas
39:03le gouvernement
39:04israélien
39:05mais en plus
39:06c'est une rescapée
39:07comme vous l'avez
39:08très bien dit
39:09c'est une rescapée
39:10du massacre
39:12du 7 octobre
39:13donc c'est
39:15particulièrement
39:16ignominieux
39:17mais il y a
39:18je pense
39:20au-delà
39:21du politique
39:21il doit y avoir
39:22quelque part
39:23un plaisir sadique
39:24de faire du mal
39:25non je pense que
39:27la déclaration
39:27du gouvernement
39:28espagnol
39:28est très grave
39:29parce que
39:30la télé publique
39:31est très grave
39:32et que le gouvernement
39:33n'est pas condamné
39:34parce que pour l'instant
39:35j'attends toujours
39:36une condamnation
39:36du gouvernement
39:37parce que
39:37avant de venir
39:38vous en aviez parlé
39:38donc je me suis dit
39:39certainement le gouvernement
39:40va condamner
39:41voilà pour l'instant
39:41il n'avait pas été condamné
39:42elle est très grave
39:43parce que
39:44elle donc
39:45elle décide
39:47que
39:47tous les israéliens
39:49sont les mêmes
39:50et qu'ils doivent
39:51tous être mis au banc
39:52des nations du monde
39:54ça
39:54je m'excuse de vous le dire
39:55c'est exactement
39:56la théorie du Hamas
39:56qui appelle la destruction
39:57de l'état d'Israël
39:58il n'y a plus
39:59il n'y a plus de différence
40:01on aurait pu très bien dire
40:02je ne sais pas
40:03on est contre
40:04tel gouvernement israélien
40:05etc
40:05mais là elle ne représente
40:06pas le gouvernement
40:07elle représente une nation
40:08une nation qui existe
40:11qui est reconnue
40:11donc si on la met
40:13si on décide
40:14de l'empêcher
40:14de chanter
40:15ça veut dire qu'on nie
40:16l'existence de cette nation
40:17et si on nie l'existence
40:19de cette nation
40:19on passe donc
40:20sur les positions
40:21de ceux qui veulent la détruire
40:22ça on dit long aussi
40:23sur certaines
40:24télévisions publiques
40:26européennes
40:27vous avez bien vu
40:28que
40:29certains
40:31certains
40:31médias
40:32publics
40:34expliquent
40:34que par exemple
40:35la télévision
40:36hongroise
40:36ou la télévision
40:37polonaise
40:38sont ignominieuses
40:39et d'ailleurs
40:40antisémites
40:41disait-il
40:41je n'aurais pas
40:43d'expérience
40:44l'expression
40:45pour qualifier
40:45ce qu'est la télévision
40:47publique
40:47espagnole
40:49d'un gouvernement
40:50socialiste
40:50vous parlez d'une télé
40:51hongroise
40:51antisémite ?
40:53ah oui
40:53vous savez que
40:55le dernier match
40:56qui devait être joué
40:57pendant la Ligue des Nations
40:58entre la Belgique
40:59et Israël
41:00qui n'a pas pu être
41:01joué
41:02en Belgique
41:03a été
41:04joué finalement
41:05en Hongrie
41:06mais oui
41:07mais on vous explique
41:08on vous explique
41:09à l'extra-gauche
41:10que le gouvernement
41:11hongrois
41:12ou que le gouvernement
41:13polonais
41:13catholique
41:14sont antisémites
41:15c'est ce qu'on vous fait croire
41:17de toute manière
41:18le simple fait
41:19de critiquer
41:20le milliardaire Soros
41:22sous prétexte
41:24qu'il est juif
41:24serait antisémite
41:25alors
41:26pour le plus grand plaisir
41:27de la télé publique
41:28espagnole
41:29et je suis sûr
41:30qu'il nous regarde
41:30et qu'il nous apprécie
41:31beaucoup
41:32et qu'il apprécie
41:33Gilles Ouliam
41:33Golnadel
41:34et Julien Drey
41:34moi c'est au Portugal
41:36que je fais
41:36ah bon ?
41:37oui c'est au Portugal
41:38on salue
41:39c'est que la série
41:40le baron noir
41:41fait un énorme succès
41:41au Portugal
41:42ah bah écoutez
41:43on salue
41:44nos téléspectateurs
41:46portugais
41:47elle s'appelle
41:48Yuval Raphael
41:49et je le disais
41:50il y a quelques semaines
41:51on avait déjà passé
41:52sa chanson
41:54qui est merveilleuse
41:55qui est une chanson
41:56en trois langues
41:58en hébreu
41:58en anglais
41:59et en français
42:00et c'est un hommage
42:01au rescapé
42:03à ses victimes
42:05du 7 octobre
42:06regardez
42:06le baron noir
42:08le baron noir
43:10Voilà pour la chanson de Yuval Raphael.
43:18Pour l'honnêteté de la compétition, il faut dire que la chanson française est aussi une très belle chanson.
43:22Louane ? Maman ? Mais c'est la meilleure des chansons.
43:25Mais ce n'est pas l'honnêteté. Moi, c'est du chauvinisme.
43:28Non, ce n'est pas ça. C'est que vous, je commence à penser que vous avez un petit fait pour les chanteuses israéliennes.
43:32Ah bah, Eden Goelan, l'année dernière, la chanson était merveilleuse.
43:35C'est vrai que vous êtes un garçon à marier encore.
43:37Yuval est somptueuse. Mais moi, je suis pour Louane, avec maman. Ça, c'est le chauvinisme.
43:42De toute façon, vous pouvez me mettre n'importe quel événement où la France est en compétition.
43:47Je vais le vivre comme si c'était la finale de la Coupe du Monde de football.
43:50C'est ce qui s'est passé pendant les JO, par exemple.
43:53Alors, il y a une compétition sur le transport des Ménières, je vous m'en prie.
43:57Bon, merci à tous les deux. C'était vraiment très agréable.
44:00Et je me dis souvent, une très bonne émission, un très bon face-à-face,
44:05c'est quand je fais office de premier téléspectateur et que je vous écoute et que je n'ai pas grand-chose à dire.
44:10Oui, mais vous en avez trop dit quand même.
44:11Et je me demande si je n'en ai pas trop dit.
44:13Oui, c'est trop bon.
44:13Merci à tous les deux.
44:14A la semaine prochaine.
44:16Et merci à tous de nous suivre et d'être de plus en plus nombreux le dimanche soir.
44:20Merci.
44:23Merci.