Pierre de Vilno reçoit le préfet de police de Paris Laurent Nuñez dans #LeGrandRDV, en partenariat avec Europe 1 et Les Echos.
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00:00Bonjour à tous, bienvenue sur le plateau du Grand Rendez-vous Europe 1 CNews, Les Echos.
00:04Bonjour Laurent Nunez.
00:04Bonjour.
00:05Merci d'être avec nous, vous êtes le préfet de police de Paris, c'est votre Grand Rendez-vous en ce dimanche des Rameaux.
00:12Et depuis hier également, Pessar, la PAC juive, sécurisation des lieux de culte,
00:18ce qui n'empêche l'antisémitisme de frapper à nouveau, comme à Villeurbanne vendredi.
00:23On en parlera.
00:24L'antisémitisme que vous combattez, tout comme le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau,
00:28et pourtant sur la délinquance, tous deux, vous avancez des chiffres rassurants.
00:33Vous donnerez justement dans quelques instants vos chiffres à vous,
00:36ceux de la préfecture de police de Paris en exclusivité pour CNews et pour Europe 1.
00:40Nous évoquerons bien sûr aussi le dossier algérien.
00:43On vient de l'entendre dans les informations avec cette nouvelle affaire d'ingérence sur le sol français.
00:49La méthode idoine, selon vous, pour les OQTF.
00:53Ce rapport très attendu sur le frérisme, ce qu'il comporte, ce qu'il propose.
00:58Et des pistes aussi pour combattre les bandes, les rixes, l'hyperviolence des jeunes.
01:02Pour vous interroger ce matin, Clémence Lemestre des Échos.
01:05Bonjour Clémence.
01:05Bonjour.
01:06Et Mathieu Bocoté.
01:07Bonjour Mathieu.
01:07Bonjour.
01:08Nous sommes aujourd'hui le dimanche des Rameaux, qui précède la semaine sainte.
01:12De manière concomitante, les Juifs de France sont entrés depuis hier soir dans Pessar, la PAC juive.
01:17Il y a 15 jours, Beauvau annonçait un dispositif sécuritaire renforcé pour les lieux de culte,
01:22spécialement les lieux de culte juifs.
01:24Mais alors, que dire de cette nouvelle agression antisémite à Villeurbanne ?
01:29Un homme promenant son chien, tranquillement, frappé, traité de sale juif.
01:35Les agresseurs, en plus de tout ça, filmant le tout sans doute pour se vanter ensuite de l'agression d'un juif.
01:41Laurent Nunes ?
01:43D'abord, c'est une affaire qui se déroule à Villeurbanne.
01:45Ce n'est pas dans ma zone de compétence, qui est Paris et la Petite Couronne.
01:48Non, ce que je peux dire, je vous confirme la volonté farouche du ministre d'État,
01:52ministre de l'Intérieur, évidemment, de lutter contre l'antisémitisme.
01:54On s'inscrit évidemment dans une continuité sur cette action résolue de lutte contre l'antisémitisme
02:00qui a explosé après le 7 octobre 2023.
02:05Donc, le nombre d'actes antisémites sur l'agglomération parisienne en 2024, c'est 613.
02:10C'est un tout petit peu moins qu'en 2023, c'est moins 4 %, comme au niveau national d'ailleurs.
02:14Le ministre d'État a donné les chiffres lors de sa conférence de presse jeudi dernier.
02:19Mais c'est cette légère diminution et ton trompe-l'œil en réalité,
02:24puisque entre 2022 et 2023, ces faits ont été multipliés par 4.
02:28Et principalement, presque exclusivement, à partir après le 7 octobre 2023.
02:33Donc par 4, voilà.
02:34On était sur une centaine, 100, 150 faits chaque année habituellement.
02:39Et maintenant, on a dépassé les 600, ce qui est énorme.
02:42Ce ne sont pas toujours évidemment des actes de violence, fort heureusement.
02:45Mais on a quand même 5% d'agressions violentes, du type de celles que vous citez pour Villeurbanne, je suppose.
02:54Mais voilà, c'est énorme, c'est beaucoup.
02:57Mais il y a eu Orléans avec le rabbin, il y a eu il y a trois semaines une femme juive agressée à Villeurbanne.
03:02Vous dites, ce n'est pas dans ma zone, mais en réalité, ça pourrait se passer très bien dans votre zone.
03:06Et ça s'est déjà malheureusement passé.
03:08Bien sûr, ça s'est déjà passé évidemment.
03:10Donc 88% des actes anti-religieux sont des actes antisémites.
03:1588%.
03:16Le reste, concernant les autres cultes.
03:18Donc concrètement, ça veut dire quoi ?
03:20Ça veut dire qu'on a évidemment un dispositif de sécurisation qui est très renforcé,
03:24notamment des lieux de culte, des lieux de rassemblement communautaire,
03:28et puis des contacts très réguliers avec la communauté juive pour bâtir des dispositifs de protection.
03:34Après, vous avez les faits que vous citez.
03:36Et les faits que vous citez, ce sont des faits qui frappent des citoyens français de confession juive
03:41sur l'espace public, dans la rue.
03:43Et évidemment, c'est très compliqué à contenir.
03:45Et donc là, à anticiper à contenir sur l'espace public, j'entends.
03:49Là, ce qu'il faut, c'est évidemment d'avoir une réponse pénale qui soit extrêmement répressive.
03:55Et elle l'est.
03:55Alors, une question en deux temps, est-ce qu'on pourrait dire qu'aujourd'hui,
03:59un français juif qui se promène dans la rue avec sa kippa, c'est d'essayer de la porter,
04:04objectivement augmente ses chances d'être agressé dès lors qu'il sort d'un lieu qui serait plutôt protégé, un.
04:10Et question deux en lien, est-ce que la communauté juive aujourd'hui, concrètement,
04:13avec ce que vous dites sur les lieux communautaires juifs,
04:14est-ce qu'elle ne vit pas assiégée dès lors qu'elle veut se rassembler ?
04:18Elle ne vit pas assiégée, elle vit protégée.
04:20Elle est protégée, donc on a des dispositifs dynamiques, des policiers,
04:25des militaires du dispositif sentinelle autour des lieux de culte.
04:28Elle est protégée, mais voilà.
04:30Mais elle est menaçée en permanence.
04:31Il y a une volonté forte de leur part de continuer à exercer le culte.
04:34Nous sommes en lien direct.
04:35Moi, je connais tous les responsables de la communauté juive, nationaux et franciliens.
04:40Même chose, évidemment, pour le ministre d'État, ministre de l'État d'ailleurs.
04:42Il y a des contacts réguliers.
04:44Et donc, voilà, on continue à assurer ce haut niveau de protection.
04:47Et surtout, j'insiste à ne rien laisser passer en termes de discours qui s'apparentent
04:51ou qui est clairement antisémite.
04:52On ne laisse rien passer.
04:54Dans les manifestations pro-palestiniennes, on entend des slogans, on voit des pancartes,
04:57des propos.
04:58On saisit systématiquement la justice et les personnes sont poursuivies.
05:00Et ça, c'est important de ne rien laisser passer en matière d'antisémitisme.
05:03Mais vous dites une communauté protégée, je dis assiégée parce qu'avec le sentiment
05:07tout à fait réel d'être menacée, vous dites protégée.
05:09Est-ce que cette protection, pour vous, c'est une période à traverser ?
05:12Et ensuite, il y a le retour à la vie normale à moyen terme pour les Français juifs
05:15qui, théoriquement, dans un monde normal, ne devraient pas avoir à être protégés
05:19ainsi.
05:20Il y a eu des périodes plus ou moins poussées où on a été plus ou moins à haut niveau
05:24de protection.
05:25C'est vraiment le cas en ce moment, évidemment, depuis le 7 octobre 2023, c'est vraiment
05:28le cas.
05:29Et puis, il y a eu des périodes où c'était sans doute plus calme.
05:31Mais malheureusement, malheureusement, depuis 2012 et l'attentat de Mérat à Montauban
05:38et Toulouse, malheureusement, depuis cette période, il y a une attention qui est quasi soutenue.
05:42L'intensité peut varier, mais l'attention est soutenue depuis cette période.
05:46Mais pour autant, vous avez rappelé qu'il va y avoir aussi la Pâque chrétienne, dimanche
05:50de déramo aujourd'hui, on a aussi une attention soutenue sur tous les cultes.
05:53Vous savez, il y a des processions chrétiennes qui se déroulent et on est obligé évidemment
05:57de les prendre en compte parce que la menace terroriste, elle peut frapper beaucoup
06:00de cibles, beaucoup d'objectifs.
06:02Et qu'est-ce qu'on fait alors que la semaine sainte commence ?
06:04Qu'est-ce qu'on fait concrètement, par exemple ?
06:06Très concrètement, on a des contacts avec les responsables des cultes et puis on sécurise
06:10les processions.
06:11Il y a des effectifs de police qui sécurisent les processions, soit de manière statique
06:15en accompagnant ces processions, soit de manière dynamique.
06:18Voilà ce que nous faisons et c'est ce que nous demande de faire le ministre d'État,
06:21le ministre de l'Intérieur.
06:21Il nous a adressé encore une instruction récemment à l'approche des PAC et nous appliquons
06:26évidemment ces mesures.
06:28Clémence Lemestre.
06:28Sur la question de la réponse à l'antisémitisme, mais ça peut être aussi quand on attaque
06:33d'autres cultes, est-ce que vous pensez que la réponse, vous parlez de réponse de police,
06:38mais aussi est-ce que la justice est assez rapide pour pouvoir justement contenir ? Parce
06:43qu'on voit bien qu'il y a un temps de latence qui n'aide pas forcément à lutter
06:46contre ces agressions.
06:48Alors la justice, quand on identifie des personnes qui, très honnêtement sur ces
06:53sujets-là, la justice est extrêmement réactive.
06:54D'abord, les effets méseffectifs de police pour l'agglomération Pérasine sont très
06:58réactifs.
06:59Je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a quelques mois, une vidéo qui a été
07:04postée sur la ligne 3 du métro avec des personnes qui tenaient des propos antisémites.
07:08On a vraiment mis le paquet pour les retrouver à partir de la vidéo, de la téléphonie.
07:11On les a retrouvés, on les a retrouvés.
07:13Voilà, ils ont été interpellés.
07:14Je crois qu'on est extrêmement réactifs et la justice est extrêmement récomprésente
07:19sur ce sujet-là, évidemment.
07:21Et c'est souvent, l'antisémitisme, c'est souvent, ou d'ailleurs toute la haine
07:26raciale, c'est souvent une circonstance aggravante du fait qu'il y a un vol de violence, des
07:30violences, etc.
07:31C'est une circonstance aggravante et la justice répond très honnêtement de manière extrêmement
07:36ferme sur ces sujets-là.
07:37Donc vous dites que les sanctions sont appropriées, qu'elles sont fermes ?
07:40Bien sûr, les sanctions sont appropriées, elles sont fermes.
07:43Il faut ensuite caractériser évidemment l'infraction.
07:45Sur des actes violents, c'est assez simple, c'est basique.
07:48Oui, sur des propos, des slogans, des pancartes qu'on retrouve sur certaines manifestations.
07:54Je prends l'exemple des manifestations pro-palestiennes, mais il n'y a pas que ça.
07:57On a aussi des tags sur des lieux de culte juifs ou même sur l'espace public.
08:01Évidemment, retrouver les auteurs, on y arrive aussi, à la vidéo.
08:05Mais ensuite, il faut caractériser le fait que c'était bien eux, etc.
08:08Mais Laurent Nunes, si vous dites que la sanction est suffisamment ferme, elle devrait être également dissuasive.
08:14Pourquoi est-ce qu'on a des chiffres qui sont toujours en croissance sur l'antisémitisme
08:20et qui devient un antisémitisme aujourd'hui d'atmosphère ?
08:23Est-ce qu'on ne peut pas faire plus pour que ça soit encore plus dissuasif,
08:27pour que les gens qui regardent ce qui s'est passé disent
08:30« Non, moi je ne vais pas commettre ça parce que je ne vais pas prendre le risque. »
08:32Non, mais attendez, là, vous êtes en train d'interroger le préfet de police.
08:35Oui.
08:35Qui est en train de vous expliquer qu'on fait le maximum, qu'on interpelle des gens,
08:39que la justice répond fermement.
08:40Après, vous avez un contexte qui crée l'antisémitisme.
08:44Et la police n'y peut rien.
08:45La police n'y peut rien.
08:46Il y a effectivement un contexte des débats, des partis politiques qui épousent la cause pro-palestinienne
08:52et qui répandent un discours qui est un discours israélien, antisioniste,
08:59qui bascule parfois dans l'antisémitisme,
09:01ne demandez pas au préfet de police de régler ce problème.
09:03Moi, je ne fais pas de politique.
09:05Vous êtes un citoyen français, Laurent Dunez.
09:07Je ne suis pas un préfet de police.
09:09Oui, mais comme citoyen français, je pense que l'atmosphère, effectivement,
09:13l'atmosphère permet de...
09:16En tout cas, laisse libre cours à certains individus qui sont influencés par des discours,
09:20qui laissent à penser que nos concitoyens français de confession juive
09:26sont finalement des militants pro-israéliens,
09:29qu'ils cautionnent ce qui se passe à Gaza.
09:30Et donc, voilà, il y a un discours qui laisse à penser cela.
09:33Mais, vous êtes bien d'accord, concédez-moi que ce n'est pas un problème de police.
09:38Nous, on est là, on est présents, on est réactifs, on protège la communauté.
09:40Non, mais c'est bien de le mentionner.
09:41On interpelle des gens, on interpelle des gens.
09:43Et quand on les présente devant la justice, ils sont sanctionnés.
09:47Alors, vous dites effectivement, le problème de police en particulier,
09:50c'est identifié, je devine, là où l'antisémitisme a le plus de chances de frapper.
09:53Si on devait identifier les lieux aujourd'hui qui sont les plus sensibles à l'antisémitisme
09:57dans ces différentes formes.
09:58Certains diraient probablement certaines banlieues,
10:00certains diraient peut-être certaines institutions universitaires ou d'enseignement.
10:04Quels sont les lieux où l'antisémitisme progresse le plus vivement aujourd'hui ?
10:07Alors, il y a deux choses dans votre question.
10:10Il y a les endroits où on tient des propos qui peuvent donner lieu à des débordements antisémites.
10:17On voit bien qu'on a vu ce qui s'était passé autour de Sciences Po,
10:20autour d'un nombre très limité de militants de la cause pro-palestinienne.
10:25Dans les universités, on voit bien que le discours, il se propage un peu partout.
10:29Après, la conséquence en termes d'actes antisémites,
10:32c'est prioritairement évidemment sur les lieux de culte, les lieux de rassemblement,
10:36pendant les festivités, les concerts aussi, d'artistes,
10:40les concerts d'artistes qui sont de confession juive,
10:42que nous sommes malheureusement obligés de protéger.
10:44Je le dis, malheureusement obligés de protéger.
10:47On le fait pour certains artistes et on va continuer à le faire.
10:49Mais ça, c'est la conséquence de discours qui sont tenus ailleurs,
10:52qui sont tenus dans l'espace public, dans l'espace politique.
10:54C'est pour ça que je me garde évidemment de faire tout commentaire.
10:56Moi, je suis préfet de police.
10:57Les lieux de culte, en tout cas sécurisés à l'approche des fêtes de Pâques,
11:00à la fois la Pâques catholique et la Pâques juive.
11:02On va vous retrouver dans un instant, Laurent Nunez.
11:04On va parler chiffres, puisque vous allez nous dévoiler les chiffres de la délinquance
11:09pour la préfecture de police de Paris.
11:11A tout de suite sur CNews et sur Europe 1.
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13:01Leclerc.
13:21Retour sur le plateau du grand rendez-vous Europe 1 C News.
13:23En partenariat avec Les Echos, avec le préfet de police de Paris, Laurent Nunes.
13:26Bruno Retailleau a présenté jeudi matin le bilan de ses six mois à Place Beauvau sur le narcotrafic, l'Algérie, l'immigration.
13:33Le ministre de l'Intérieur se démène.
13:35Il revendique des victoires.
13:36Plus d'interpellations, moins de régularisation.
13:39À Paris aussi, sous votre autorité, Laurent Nunes, des chiffres encourageants sur la délinquance.
13:44Oui, le bilan à six mois, évidemment, auquel nous contribuons énormément.
13:50La plaque parisienne, c'est-à-dire Paris et les trois départements de Petite-Couronne,
13:53représentent une part importante de la délinquance nationale.
13:55On parle de 7 millions d'habitants, d'une zone de passage en permanence.
13:59Ça fait combien sur tout le pays ?
14:00C'est presque 20%.
14:02Sur certains items, c'est plus.
14:04La délinquance dans les transports en commun, c'est beaucoup plus, évidemment.
14:07Combien, la moitié ?
14:08C'est presque plus d'un tiers de la délinquance dans les transports en commun, c'est chez nous.
14:12Donc, évidemment, ces chiffres, d'abord, avant de les citer,
14:15c'est une méthode qu'a souhaité qu'on mette en œuvre le ministre d'État.
14:18À l'automne, tous les préfets ont bâti des plans de restauration de la sécurité du quotidien.
14:22Moi, je l'ai fait pour l'agglomération parisienne,
14:24c'est-à-dire identifier les points chauds, les endroits les plus sensibles
14:27et développer des actions de police, présence de voix publiques et des actions judiciaires.
14:32Effectivement, nous avons le chiffre de la délinquance baissé déjà depuis 2022.
14:37Il y a eu avant les Jeux, il y a eu après les Jeux.
14:38Il n'y a pas eu de parenthèse enchantée, d'ailleurs, comme on l'entend souvent dire, avec les Jeux.
14:42La délinquance a continué de baisser.
14:43Depuis ces six derniers mois, cette baisse s'est significativement amplifiée.
14:48Effectivement, les chiffres parisiens sont...
14:51Enfin, pour l'agglomération parisienne...
14:52J'en cite quelques-uns pour les auditeurs d'Europe 1 qui n'ont pu voir l'image à l'écran.
14:57Moins 25% pratiquement sur Paris pour les cambriolages,
15:00moins 23% sur Paris pour les vols violents,
15:02moins 17% sur les violences aux personnes,
15:04moins 19,2% pour Paris pour les vols à la tire,
15:08plus 9% d'interpellations d'ESI.
15:11Oui, absolument, étrangers en situation irrégulière.
15:14Étrangers en situation irrégulière et plus 169% de retrait de titres aux étrangers,
15:21plus 167% d'OQTS.
15:24C'est un chiffre intéressant.
15:25Oui, dans le cadre de l'application de la loi de janvier 2024,
15:28qui nous permet de tirer des conséquences sur les actes délictueux
15:33commis par des étrangers en situation régulière.
15:35On a la possibilité de retirer des titres et donc on applique,
15:38comme nous le demande le ministre de l'État, cette loi.
15:40Les chiffres que vous citez sont évidemment très bons,
15:42mais il reste encore beaucoup de travail à faire.
15:44Ils sont inquiétants aussi.
15:45Non, parce que la délinquance baisse.
15:47Moi, je ne suis pas inquiet quand la délinquance baisse, donc je continue.
15:49Quand je dis qu'il reste beaucoup à faire, ça veut dire qu'on est déterminé, concentré.
15:52C'est ce que demande le ministre de l'État pour que ça se continue.
15:54Il y a les transports en commun aussi,
15:55où les vols violents baissent de plus de 30%.
15:58Les violences aux personnes baissent de 18%.
16:00Et sur le bilan des six derniers mois, ce sont des tendances que nous connaissions avant,
16:06mais qui ont augmenté de manière assez significative.
16:08Et ce que nous demande le ministre de l'État, évidemment, c'est de poursuivre.
16:11Et puis, il y a tout ce qu'on va faire,
16:12qui a commencé sur le narcotrafic avec la nouvelle loi,
16:15puisque beaucoup aujourd'hui de la délinquance,
16:19autre que le trafic de stupéfiants,
16:21les vols violents, les séquestrations,
16:22beaucoup en réalité tournent autour du narcotrafic.
16:25Clémence Le Mestre.
16:26Vous dites que les chiffres ont baissé et ça se voit,
16:28et c'est une très bonne chose.
16:29Mais est-ce que le sentiment des Français d'être plus,
16:31ou en tout cas des Parisiens, d'être plus en sécurité a augmenté ?
16:35Parce que souvent, il y a un décalage entre les chiffres,
16:38la réalité et le sentiment.
16:40Et or, c'est ce sentiment qu'il faut, non pas combattre, mais rassurer ?
16:44Non, non, mais bien sûr, le sentiment d'insécurité, c'est autre chose.
16:48D'abord, comme je dis souvent à mes ministres maintenant successifs,
16:52les chiffres, quand les gens s'intéressent assez peu
16:55aux chiffres de la délinquance, en réalité.
16:57Ils s'intéressent assez peu.
16:58Là, ils sont marquants quand même.
16:59Quand le bilan est bon, on est très content.
17:03Mais comme je le dis souvent aux différents ministres,
17:05il vaut mieux qu'il soit bon, puisqu'en général, quand ça augmente un peu,
17:07là, forcément, les journalistes s'y intéressent un peu plus.
17:09Bon, là, je vous remercie de mettre un coup de projecteur sur le bilan en six mois
17:13sur le territoire national et puis sur l'agglomération parisienne.
17:16Mais le sentiment d'insécurité, il demeure, il est réel,
17:20puisqu'on fait baisser la délinquance de manière significative,
17:23mais au moins pour l'agglomération parisienne, elle reste structurellement à un niveau assez élevé.
17:28Donc, il faut poursuivre cette baisse.
17:30Et puis, vous avez aussi des... On n'échappe pas non plus à ce qu'il y a des faits délictueux
17:36qui sont, à juste titre, relayés par la presse, portés à la connaissance du grand public
17:40et qui nourrissent aussi ce sentiment d'insécurité.
17:41Et puis, vous avez toutes ces nuisances qu'il y a dans l'espace public
17:46qui ne rentrent pas forcément parfois dans les filets de faits délictueux
17:51et qui, évidemment, nourrissent ce sentiment d'insécurité.
17:53Moi, je décorèle clairement les deux.
17:55Évidemment, nous, notre objectif, c'est certes de faire baisser la délinquance,
17:59mais de faire aussi comprendre aux Français que leur sécurité va s'améliorer.
18:03Justement, tous ces actes dont vous parlez, qui ne sont pas délictueux,
18:07mais qui créent un sentiment d'insécurité,
18:09comment vous, en tant que préfet de police et avec vos équipes,
18:13vous pouvez lutter contre, parce que c'est compliqué,
18:15les gens qui insultent un peu dans la rue
18:17ou qui sont là en train de boire, menaçant, etc.,
18:20comment vous, vous pouvez justement faire en sorte que les gens se sentent en sécurité ?
18:25Alors, vous avez raison, c'est typiquement le type de phénomène
18:29et parfois d'infraction auquel je pensais.
18:31C'est pour ça qu'on met le paquet sur les ventes sauvettes,
18:33qui créent aussi cette impression de désordre, de nuisance.
18:37Et donc là, on a des actions résolues contre les ventes sauvettes,
18:40qui sont quand même, dans le nord-est parisien, en petites couronnes très importantes.
18:45Et donc, on met évidemment, dans le cadre des plans de restauration de sécurité du quotidien,
18:49on fait vraiment un effort là-dessus.
18:51Et puis, on a une présence aussi de voix publique qui permet de disperser les groupes,
18:55les attroupements, des personnes qui peuvent en insulter d'autres, etc.
18:58Et ça, ça joue directement sur le sentiment d'insécurité.
19:00Mais encore une fois, le bilan qui a été présenté, on entend dire qu'il n'y a pas de résultat,
19:06c'est le ministère du Verbe et pas de l'action.
19:09Je suis désolé, on a des résultats qui sont tangibles.
19:12Évidemment qu'on va continuer.
19:13On ne se décerne pas la médaille d'or de la lutte contre l'insécurité.
19:18Au contraire, c'est un encouragement à continuer et à faire mieux.
19:21Mais la question de l'insécurité, c'est aussi intégré dans les mœurs aujourd'hui.
19:23On pourrait donner l'exemple presque fréquent qui relève du sens commun de ces jeunes femmes
19:27qui, à partir d'une certaine heure, ne prennent plus les transports en commun,
19:30préfèrent prendre le taxi parce qu'elles considèrent que le risque est suffisamment élevé
19:34si elles prennent le transport en commun, ne pas le prendre.
19:36Ou alors, elles vont s'habiller différemment selon la ligne de métro qu'elles prendront
19:39parce qu'elles savent qu'elles risquent le harcèlement.
19:41Ou encore, se promener dans le métro justement avec le sentiment d'insalubrité,
19:45les SDF un peu partout.
19:47Est-ce qu'il n'y a pas à travers cela quelque chose qui ne relève pas que du sentiment,
19:49mais d'une dégradation objective de l'environnement
19:52dans lequel les Français, les Parisiens vivent ?
19:54Non, mais le sentiment, il correspond aussi à une dégradation réelle.
19:58Ce n'est pas décorrélé du tout.
20:01Effectivement, il y a, dans certains quartiers, c'est vrai notamment à Paris,
20:06pour les jeunes femmes, des difficultés à évoluer sur l'espace public
20:09sans se faire siffler, insulter, provoquer.
20:12Et on verbalise quand même.
20:15Vous savez que c'est devenu une infraction,
20:18que mes effectifs verbalisent également.
20:20Mais évidemment, c'est plus compliqué.
20:21On ne peut pas être partout sur l'espace public.
20:23Mais oui, vous avez raison, il y a un certain nombre de jeunes femmes
20:25qui adoptent des comportements qui sont liés à ce...
20:28Mais qui sont des comportements rationnels, en quelque sorte.
20:30Elles ont intégré l'idée que l'environnement est moins sécuritaire,
20:32donc elles s'y adaptent, finalement, en sacrifiant un peu de leur liberté
20:35pour avoir un peu plus de sécurité.
20:37En même temps, sur ces sujets-là, on a fait beaucoup de choses.
20:40On a fait beaucoup de choses.
20:41D'abord, il y a une présence comme des effectifs de police
20:43qui est très forte dans les transports en commun.
20:45Il faut savoir que cette présence, elle est physique, elle se voit,
20:47et puis il y a aussi les caméras.
20:47Moi, j'ai un centre de commandement à la préfecture de police,
20:50puisque le préfet de police est compétent sur la sécurisation
20:52de tous les réseaux ferrés partout en Ile-de-France,
20:54où nous avons tous les acteurs de la sécurité des transports.
20:56On a une visibilité très directe sur les caméras
20:58et nous interpellons très régulièrement
21:00des personnes qui embêtent les femmes dans les transports en commun,
21:06voire même qui commettent des agressions sexuelles.
21:08C'est toujours pareil.
21:09Après, c'est le suivi judiciaire.
21:11Que devient cet individu ?
21:12Comment est-ce qu'il est jugé ?
21:12Comment est-ce qu'il est sanctionné ?
21:13Ça sort de votre compétence, monsieur le préfet.
21:17Non, mais sur les auteurs d'agressions sexuelles,
21:20en général, la réponse est ferme.
21:22Oui, mais quand c'est une insulte, comme le disait Clémence,
21:24c'est très difficile ensuite de poursuivre pour une insulte,
21:27alors qu'en fait, ça participe à cette délinquance d'ambiance,
21:33d'atmosphère qui est à la fois dégradante pour le pays,
21:37pour la civilisation, pour ce que nous sommes.
21:39C'est difficile.
21:40Bon, ça sort un peu des compétences.
21:42Alors, il y a quelques semaines, je voulais en venir à ce point
21:45qui est très important dans cette émission que je voulais aborder.
21:48C'est l'islamisme et le frérisme.
21:50Bruno Retailleau disait il y a quelques semaines,
21:52l'islamisme aujourd'hui se comporte comme le fascisme d'hier.
21:56Et selon un sondage CSA pour CNews Européens et LGDD,
22:0065% des Français, deux tiers des Français, sont d'accord avec lui.
22:05Il estime qu'il y a un diktat des frères musulmans
22:08qui constitue une menace pour la cohésion nationale.
22:11Il dénonce une organisation, un mode opératoire
22:13visant à faire basculer toute la société,
22:16tout un territoire dans la charia.
22:17Et pour ce faire, M. Retailleau a décidé de déclassifier
22:21un rapport sur l'antrisme islamisme,
22:24un texte dirigé par le diplomate Pascal Gouillat
22:27et le préfet François Courtade,
22:29qui met en lumière le danger imminent de cette mouvance islamiste.
22:31Est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?
22:34Alors d'abord, sur ce rapport, c'est un rapport classifié.
22:38Oui, mais là il le déclassifie.
22:39Oui, mais il n'est pas déclassifié.
22:41Vous parlez quand même à l'ancien directeur général de la sécurité intérieure,
22:43l'ancien coordonnateur national du renseignement
22:45de la lutte contre le terrorisme,
22:46et l'actuel préfet de police.
22:48J'ai quand même quelques notions sur le secret de la défense nationale.
22:52On a quelques fuites dans le journal de l'opinion.
22:54Vous avez sans doute quelques fuites.
22:55Le ministre a fait une démarche importante.
22:58Ça ne nous empêche pas d'évoquer l'importance du sujet.
23:01Je vais y venir.
23:02Mais enfin voilà, le ministre a dit qu'il avait l'intention
23:05quand même d'emporter à la connaissance du public
23:08un certain nombre d'éléments.
23:09Les formes sont encore à l'étude, évidemment,
23:12la forme que ça prendra.
23:13D'ailleurs, il y a une commission qui est compétente
23:15pour indiquer ce qui est possible, ce qui est possible.
23:18Est-ce que vous diriez, Laurent Nunez, d'abord,
23:20que comme Bruno Retailleau,
23:22est-ce que vous dites que l'islamisme se comporte
23:23comme le fascisme d'hier ?
23:24Le terrorisme islamique, oui, se comporte
23:27comme une forme de fascisme.
23:28D'abord, il faut avoir en tête les séquences
23:31qui ont été suivies en matière de lutte contre l'islamisme.
23:34En matière de lutte contre l'islamisme,
23:37il faut voir le processus qui a été engagé depuis 2017.
23:412017, c'est le terrorisme.
23:432017, c'est une rupture totale
23:45engagée par le président de la République
23:46en matière de lutte anti-terroriste.
23:48On met en place un État-major,
23:50on oblige les services à fonctionner
23:51de matière coordonnée,
23:52on renforce les mesures législatives
23:54qui permettent à nos services de renseignement
23:56de lutter contre le terrorisme.
23:57Ça, c'est 2017, c'est le terrorisme,
23:58c'est l'islamisme violent,
24:00l'islamisme radical violent.
24:01Mais on parle d'autre chose ici en ce moment ?
24:03Oui, on parle d'autre chose,
24:03mais il ne faut pas oublier tout ce qui a été fait.
24:05Il ne faut pas oublier tout ce qui a été fait dans le passé.
24:07Mais comme il y a beaucoup à faire,
24:08on parle aussi de ce qui va être fait.
24:10Moi, mon rôle, c'est de vous parler de ce qui va être fait
24:11et de vous parler aussi de ce qui a été fait.
24:13Ça, c'est 2017, et on continue encore aujourd'hui.
24:16Et le ministre d'État a rappelé,
24:18lors de son bilan,
24:20le nombre d'attentats
24:21qui ont été déjoués sur la période
24:23des six mois écoulés.
24:24C'est quand même assez important.
24:25Qu'est-ce qu'il reste à faire, Laurent Nunes ?
24:26Ça, c'est le premier point.
24:27Deuxième sujet,
24:28c'est 2019, 2020,
24:322021, la loi confortant les principes de la République.
24:34Là, on s'intéresse au séparatisme.
24:36On n'est plus dans l'islamisme violent,
24:38on est dans l'islamisme qui veut
24:40mettre à l'écart de la société
24:42un certain nombre d'attentats.
24:45Mais le frérisme est un islamisme de conquête.
24:48Je vous parle du séparatisme.
24:50J'entends, mais c'est pour ça que j'ajoute la notion de frérisme.
24:52Et puis, le ministre d'État,
24:54depuis son arrivée,
24:55a introduit une troisième étape,
24:57une troisième dimension,
24:58qui est de s'attaquer à l'islamisme politique,
25:02celui qui se diffuse dans la société,
25:05non pas par la violence comme le terrorisme,
25:07non pas par un séparatisme visible,
25:10mais par une forme d'entrisme
25:11qui vise à porter atteinte à la cohésion nationale.
25:13Ce dont on va parler dans un petit instant
25:15au Grand Rendez-vous Europe 1 CNews.
25:16A tout de suite.
25:17C'est l'histoire de Anna,
25:26qui profite de chaque voyage
25:28pour retomber amoureuse de Pierre.
25:30De Léa, qui dit toujours
25:31qu'importe la destination tant qu'il y a du son.
25:34Celle de Sarah et Jean,
25:35qui n'avaient pas prévu d'accueillir un nouveau passager.
25:38Et celle de Jack-Jack,
25:40le tout, tout petit dernier de la famille.
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27:25Suite du grand rendez-vous
27:40Europe 1 CNews Les Échos
27:41avec Laurent Dunis,
27:42le préfet de police de Paris.
27:44On en était resté au milieu du guet
27:46avec, vous alliez aborder,
27:47le troisième volet de l'islamisme
27:49qui est l'islamisme politique
27:51et donc l'entrisme.
27:53Qu'est-ce qu'on fait pour ça aujourd'hui ?
27:54L'entrisme d'abord.
27:55Qu'est-ce que c'est ?
27:56Donc c'est une forme de...
27:59Ce sont des structures,
28:01des groupes qui veulent influencer
28:03la société française
28:04et faire en sorte que l'islam politique
28:07se répande petit à petit dans la société
28:09et qu'à terme,
28:10on ait une application de la charia
28:11voire l'instauration d'un état islamique.
28:13C'est ça en fait.
28:13Tous ces groupes
28:14et qui agissent masqués
28:17de manière dissimulée.
28:18On n'est plus sur le terrorisme,
28:19on n'est plus sur le séparatisme
28:20qui lui se voit concrètement.
28:22Et qui travaillent sur le long terme.
28:23Comment ?
28:23Qui travaillent sur le long terme.
28:25Qui travaillent sur le long terme.
28:26Voilà, il y a une vraie stratégie.
28:27Le rapport dont vous parlez,
28:29dont je ne peux absolument révéler,
28:31aucun contenu.
28:32Le ministre d'État,
28:33donc encore une fois,
28:34travaille à la façon
28:35dont un certain nombre d'éléments
28:37peuvent être portés
28:38à la connaissance du public.
28:39C'est un rapport qui fait...
28:41C'est un état de la menace en question.
28:43De la menace en question
28:44qui porte atteinte, en fait,
28:45aux intérêts fondamentaux
28:46de la nation, finalement.
28:47Parce que ça vient mettre à mal
28:49la cohésion nationale
28:50entre tous.
28:51Ça vient mettre à mal
28:52le vivre ensemble.
28:52De quelle manière ?
28:53Et la suite,
28:55dans les structures associatives...
28:59Dans les lycées,
29:00dans les écoles ?
29:01Dans les clubs de sport.
29:03Petit à petit,
29:04on crée des ambiances
29:05un peu communautaires
29:07où on distille un discours
29:08qui laisse à penser,
29:09finalement,
29:10que certains principes républicains
29:12ne sont pas les bons,
29:13en tout cas,
29:13ne sont pas compatibles.
29:14une ambiance un peu communautaire.
29:15Le débat sur le voile
29:16dont on parle beaucoup,
29:16est-ce que la présence du voile
29:18dans l'espace public
29:18est un marqueur
29:19de la présence du frérisme ?
29:21Dans l'espace public,
29:22je ne dirais pas
29:23dans l'espace public,
29:24mais dans certains...
29:24Vous savez,
29:25tout le débat qui a eu lieu
29:26autour de la possibilité
29:27de porter le voile
29:27dans le sport,
29:28tout ça en fait partie.
29:29Et donc,
29:29la phase suivante,
29:30la phase suivante
29:31qui va s'ouvrir,
29:32la troisième étape
29:33de cette lutte
29:33contre l'islamisme,
29:34l'islamisme politique
29:35en l'occurrence,
29:36ce sera évidemment
29:37une réponse
29:38qui sera apportée
29:38en termes de suivi,
29:40d'entrave,
29:41d'entrave aussi.
29:42Donc,
29:43vous savez,
29:43on l'a fait
29:44pour le séparatisme,
29:45des procédures
29:45de dissolution,
29:46des expulsions.
29:48Évidemment,
29:48il y aura aussi
29:49une réponse
29:50qui correspondra
29:50à ce volet 3,
29:51une réflexion
29:52qui sera sans doute menée
29:53pour savoir
29:53s'il faut modifier
29:54la loi
29:55pour permettre
29:56de mieux appréhender
29:57ce type d'atteinte
29:58à la cohésion nationale.
30:00Voilà ce que sera la suite,
30:01mais moi,
30:01je ne peux pas vous dire
30:02ce qu'il y a à l'heure.
30:02Concrètement,
30:03comment ça peut se prouver ?
30:04En fait,
30:04c'est beaucoup plus compliqué
30:05parce qu'un acte terroriste,
30:07il y a des gens
30:07qui ont commis l'acte,
30:09c'est répréhensible,
30:10c'est condamné.
30:12Mais sur l'islamisme politique,
30:14comment on peut
30:14concrètement lutter contre ?
30:16Et puis,
30:16il va y avoir les municipales.
30:17Est-ce qu'il y a des choses
30:18qui sont prévues ?
30:19Vous avez parfaitement raison
30:21de dire que c'est plus compliqué
30:22que l'étape 1
30:23et l'étape 2.
30:25Encore,
30:25fallait-il mener
30:26cette étape 1
30:26et cette étape 2 ?
30:28Bon.
30:29Et elle l'a été.
30:30Et elle l'a été.
30:31Ce n'est pas le cas
30:31dans tous les pays.
30:32Vous l'avez noté.
30:32Cette étape 3,
30:33évidemment,
30:34elle est plus difficile
30:34à mener
30:35parce que ce sont des choses
30:36qui sont plus compliquées
30:38à caractériser,
30:39plus compliquées
30:39à caractériser
30:40et évidemment,
30:42ça donne lieu
30:42à un travail de réflexion,
30:43d'études qui est en cours
30:44sur lesquelles moi,
30:45je n'ai pas à me prononcer
30:45mais qui pourra amener
30:48potentiellement
30:48des modifications législatives
30:50à des organisations
30:51de services.
30:51Et la lutte
30:52contre l'islam politique,
30:54le ministre d'État
30:55l'a rappelé
30:55à de nombreuses reprises,
30:56ça ne concerne pas
30:57que les services
30:58du ministère de l'Intérieur.
30:59On est sur une logique
31:00interministérielle.
31:02Ça concerne
31:02l'éducation nationale,
31:03ça concerne les sports,
31:06ça concerne la santé,
31:08ça concerne la protection sociale,
31:09ça concerne énormément
31:10de ministères
31:11et l'idée,
31:12évidemment,
31:12c'est d'embarquer
31:13tout le monde
31:14dans l'interministériel
31:15pour d'abord lutter
31:17contre cet islam politique
31:18et évidemment,
31:19réaffirmer
31:20les principes républicains
31:22partout,
31:22à tous les étages.
31:24Place Beauvau,
31:24on dit
31:24le modèle républicain
31:25nous a donné des anticorps,
31:27il faut dévoiler
31:28le mode opératoire
31:29du mouvement frériste,
31:30remobiliser toutes
31:32les structures
31:32de l'État
31:33pour un suivi très précis
31:34au niveau local
31:34et mettre en place
31:35les entraves administratives,
31:36c'est ce que vous venez
31:37d'expliquer,
31:38Laurent Nunes.
31:39Est-ce qu'il y a un lien
31:40entre le frérisme,
31:42l'entrisme islamiste
31:43et le narcotrafic ?
31:45Je n'irai pas jusque-là,
31:48je n'irai pas jusque-là,
31:50je n'irai pas jusque-là,
31:51voilà,
31:51donc je...
31:53Vous séparez les dossiers ?
31:54Non, mais c'est une inquiétude...
31:54Alors jusqu'où iriez-vous ?
31:55C'est une inquiétude,
31:57non, mais c'est une inquiétude,
31:58évidemment,
31:58toujours des services de police,
32:01de la connexion
32:03qu'il peut y avoir
32:03entre un islamisme radical violent
32:06et de la délinquance
32:07de droit commun,
32:08ça a toujours été, voilà.
32:09Et je peux vous poser la question,
32:10autrement,
32:10qui vendent la drogue aujourd'hui ?
32:12Pour moi,
32:12il n'y a pas de connexion,
32:14il y a eu,
32:15par le passé,
32:16des terroristes
32:16qui ont pu s'appuyer
32:17sur leur connaissance,
32:18leur réseau de droit commun
32:19pour se fournir des armes,
32:20pour avoir une logistique,
32:21etc.
32:22Et d'ailleurs,
32:22ces individus
32:23issus de la délinquance
32:25de droit commun
32:26ont été parfois condamnés
32:27pour des faits terroristes,
32:28pour l'assistance
32:28qu'ils ont apportés.
32:29Mais voilà,
32:30donc pour moi,
32:31il n'y a pas de lien direct.
32:32Même sur le financement ?
32:33Je parle du terrorisme islamiste.
32:35Je parle du terrorisme islamiste.
32:36Sur le narcotrafic,
32:37vous faites bien évidemment
32:38d'en parler
32:39puisque c'est une priorité
32:40forte du ministre.
32:42Surtout qu'il y a eu
32:42un exemple criant
32:43ces deux dernières semaines
32:45qui était l'école de Saint-Ouen
32:46qui, d'une certaine manière,
32:48comme on a pu le voir,
32:49l'observer,
32:49l'école s'est couchée
32:52devant les narcotraficants.
32:55Ça, c'est ce que vous dites vous.
32:56Nous, on se couche
32:57devant personne.
32:58Ok ?
32:59Moi, je me couche devant personne.
32:59J'aime bien le « ok ».
33:00Ça veut dire « ok ».
33:01Mes effectifs se couchent
33:02devant personne.
33:04Saint-Ouen,
33:04il y avait sept points de deal
33:05en 2020.
33:06Il n'y en a plus que trois.
33:06Il y en a un qui vivote,
33:07il en reste deux.
33:08Qui, d'ailleurs,
33:08fonctionnent de manière
33:09très dégradée
33:10compte tenu de la présence policière
33:11qu'on y met
33:12et de l'accompagnement
33:14du maire de Saint-Ouen.
33:15Et ne reviendra pas.
33:15Je vais y venir.
33:16Donc, on démentait
33:18ces points de deal
33:19de manière méthodique,
33:20de manière régulière.
33:21Ce n'est pas des choses
33:22qu'on fait d'un claquement de doigts.
33:23Ça prend du temps.
33:24Si on veut être efficace.
33:25Si on veut être efficace.
33:26Si on veut être efficace.
33:27Non, parce que ce que vous dites,
33:28c'est qu'à partir du déménagement
33:29de quatre classes
33:30à l'école de Saint-Ouen,
33:32on essaie de jeter le discrédit
33:33sur l'ensemble de la politique
33:34qui est menée
33:35en matière de narcotrafic
33:36et en matière de lutte
33:37contre le trafic.
33:38C'est peut-être le sentiment
33:38que vous avez eu,
33:38mais ce n'était pas le but.
33:39Non.
33:39Je constate juste que
33:46j'ai une école.
33:46Non, on fait les deux.
33:47On fait les deux.
33:48On continue à lutter
33:50contre ce réseau.
33:51D'abord, il reste deux réseaux,
33:52dont celui-là,
33:53qui est le point Aragos-Ola,
33:55qui fonctionne moins
33:56qu'il a fonctionné par le passé.
33:58Et faire les deux,
33:58ça veut dire de la présence
33:59de voies publiques
34:00et ça veut dire
34:00une action judiciaire
34:02menée en profondeur
34:03comme on fait systématiquement.
34:04Et le ministre d'État,
34:05si vous l'avez bien écouté
34:06dans sa conférence de presse,
34:07a bien rappelé
34:08que l'efficacité maximale
34:12et que ce qu'on cherche à atteindre
34:13en matière de lutte
34:14contre le trafic de stupéfiants,
34:15ce n'est pas de taper
34:16dans la fourmilière,
34:17c'est de démanteler
34:19en profondeur les réseaux.
34:20Et ça, ça se prête pas
34:21et ça ne se voit pas toujours.
34:22De manière descriptive,
34:23ce qui se voit, par exemple,
34:24j'ai peut-être mal compris,
34:25mais déplacer une école,
34:27déplacer certaines classes
34:27parce que la pression
34:28du narcotrafic
34:29était à cet endroit-là,
34:30sur ce coup-là,
34:31de manière très précise,
34:32c'est une reculade.
34:34D'abord,
34:34ce n'est pas une décision
34:35qui relève de l'État.
34:36J'ai bien compris.
34:37C'est une maire de Saint-Port
34:38avec les paroles.
34:39C'est une décision
34:40qui est tout à fait respectable.
34:41Il y a eu une votation
34:41auprès des parents.
34:42C'est une décision
34:42qui est tout à fait respectable
34:43dans la mesure où,
34:44à cet endroit,
34:45on a retrouvé deux sachets
34:46de cocaïne
34:47dans la cour de l'école
34:48au cours des semaines,
34:50des mois écoulés.
34:50Et puis,
34:51il y a eu un phénomène déclenchant,
34:52c'est une bouteille
34:52de protoxyde d'azote
34:53de gaz et de l'oran
34:54qui a été jetée dans la cour.
34:55Je ne dis pas
34:56que ce n'est pas respectable.
34:57Je dis que sur ce coup-là,
34:59pour reprendre le mot consacré,
35:00c'est la République
35:01qui a reculé sur ce coup-là.
35:09si on n'avait pas démantelé
35:10autant de points de deal
35:11qu'on a démanté à Saint-Pouin.
35:12Et on se donne rendez-vous
35:13dans quelques semaines
35:14sur ce secteur,
35:16comme sur un autre secteur
35:17de Saint-Pouin d'ailleurs,
35:17où on continue d'agir
35:18de manière très déterminée.
35:19Du coup,
35:20vous pensez que l'école
35:21en septembre pourra revenir ?
35:22Attention à ne pas laisser
35:23à penser que l'action
35:24des services de police
35:25ne sert à rien.
35:29Personne ne suggère ça,
35:30touche-moi pas ici.
35:31En tout cas,
35:32nous,
35:33on continuera ce travail
35:34de démantèlement de réseau.
35:35Il est important.
35:36Évidemment,
35:36on regrette,
35:37moi je regrette profondément
35:38ce qui s'est passé à Saint-Pouin.
35:39Évidemment.
35:40Et c'est pour ça d'ailleurs
35:41qu'on met le paquet
35:41sur ce point de deal
35:42comme on met le paquet
35:43sur l'ensemble
35:44du trafic de stupéfiants
35:45dans l'agglomération parisienne
35:47et sur l'ensemble
35:47du territoire national
35:48grâce,
35:49et on va encore faire plus
35:51grâce à la proposition de loi
35:55qui a été adoptée
35:58de manière définitive
35:59et qui va donner
35:59de meilleurs outils
36:01aux services de police
36:02pour lutter contre
36:03le trafic de stupéfiants
36:04et surtout qui consacre
36:05une réorganisation
36:06de la lutte
36:07contre le trafic de stupéfiants.
36:08Personne ne tourne en ridicule
36:09qu'on se comprenne bien
36:09les services de police
36:10d'aucune manière.
36:11On dit simplement
36:11qu'à moins que j'ai mal compris,
36:13il y a certains endroits
36:13sur le territoire national
36:14où finalement
36:15une souveraineté nouvelle
36:17s'exerce,
36:17soit celle des narcotrafics,
36:19soit en d'autres lieux,
36:19celle des islamistes.
36:20Il y a des territoires
36:21où il ne fait plus bon
36:21vivre en France.
36:23Est-ce que c'est exagéré
36:24de se dire cela ?
36:25Non, vous avez raison,
36:26évidemment.
36:26Non, mais vous avez raison
36:27que quand vous habitez
36:28dans un quartier
36:29où vous avez un point d'île
36:30qui est actif,
36:32évidemment que pour les habitants
36:33c'est insupportable
36:34et c'est très difficile
36:35à vivre au quotidien
36:36avec des guetteurs,
36:37des contrôles.
36:38Mais c'est pour cela
36:39que le ministre
36:40en a fait une grande priorité
36:41et c'est pour cela
36:42qu'on va démanteler
36:43les uns après les autres
36:44les réseaux de stupéfiants
36:47et démanteler vraiment
36:48en profondeur.
36:49On a quand même déjà
36:51d'excellents résultats
36:52sur le sujet
36:52depuis plusieurs années.
36:53Simplement ce qu'on constate
36:54c'est que malgré
36:55ces très bons résultats
36:56qui sont en hausse
36:57y compris d'ailleurs
36:58sur les six derniers mois
36:58moi j'ai plus 20%
37:00de garde à vue
37:01sur l'agglomération
37:02et plus 20% de déféret
37:03pour trafic de stupé.
37:04Donc on augmente
37:05notre activité.
37:06Malgré cela
37:07on continue à avoir
37:08des vols violents,
37:09des séquestrations,
37:10des personnes qui sont
37:11plus qu'ennuyées
37:12par les trafics
37:13et d'où la volonté
37:14du ministre
37:14de passer à la vitesse supérieure
37:16avec une nouvelle organisation
37:17en créant un état-major
37:18de lutte contre
37:20la criminalité organisée
37:21un peu comme on l'a fait
37:22en matière de lutte
37:23antiterroriste en 2017.
37:25Donc le parallèle
37:25on passe à l'étape supérieure
37:26il y aura un PNACO
37:27et puis surtout
37:28les services de police
37:29vont disposer
37:30de moyens juridiques nouveaux
37:32de techniques
37:33de renseignement de bête
37:33auxquelles il n'avait pas accès.
37:35Qu'est-ce que ce PNACO
37:36rajoute de plus ?
37:37Alors le PNACO
37:38c'est plutôt
37:38dans la dimension judiciaire
37:40donc c'est
37:41une centralisation
37:42de l'ensemble des affaires
37:43comme ça a été fait
37:43pour le PNAT
37:44et puis le ministre d'État
37:46ministre de l'Intérieur
37:46a créé lui
37:47au niveau
37:48ministère de l'Intérieur
37:49un état-major
37:50de la lutte contre
37:50la criminalité organisée
37:52dont le chef de file
37:53est le directeur national
37:54de la police judiciaire
37:55et qui est une plateforme
37:58où vont être présents
37:59tous les services
37:59qui luttent
38:00contre le trafic de stupéfiants
38:01pour échanger en permanence
38:02des informations
38:03des objectifs
38:04sous l'autorité
38:05évidemment des parquets
38:06et pour pouvoir
38:07lancer les actions
38:08de démantèlement
38:08des réseaux
38:09en profondeur.
38:11Et ça c'est tout à fait nouveau
38:11on passe
38:12à la vitesse supérieure
38:14mais il y a surtout aussi
38:15les outils nouveaux
38:15qui nous sont donnés
38:16par la loi
38:16ça c'est important
38:17les techniques de renseignement
38:19nouvelles
38:19et puis des pouvoirs accrus
38:21aussi pour les préfets
38:22en matière administrative
38:22pour mieux lutter
38:23contre les réseaux.
38:24Laurent Nunes, préfet de police de Paris
38:26est l'invité du Grand Rendez-Vous
38:27dans un instant
38:27on parle du dossier algérien
38:29avec une nouvelle affaire
38:31d'ingérence
38:31sur le sol français
38:32à tout de suite.
38:42Avec toutes ces options
38:43sur Booking.com
38:44je peux incarner
38:45plein de Tina fait différentes
38:46du coup j'ai fait appel
38:47à des sosies
38:48Tina en mode randonnée
38:49dans un chalet
38:49ou Tina bien installée
38:51dans une suite de luxe
38:52Oh !
38:54Booking.com
38:55Booking.ia
38:56Parce que Paris
39:03est la ville de l'amour
39:05Parce que c'est à Berlin
39:08qu'on vibre sur ce son
39:10et que ce silence
39:12mérite d'être écouté
39:14Quelles que soient vos envies
39:17nous vous offrons
39:18jusqu'à 8 ans
39:18de tranquillité
39:19avec la garantie
39:20Allure Care
39:21Peugeot 3008
39:23disponible en hybride
39:24à partir de 360 euros
39:26par mois
39:26Prendre soin
39:29de son intimité
39:29au quotidien
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39:32Sogella
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39:34Sa formule 3 en 1
39:35testée gynécologiquement
39:36apaise
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39:39et renforce
39:40votre intimité
39:41Sogella
39:42Pour remplacer votre pare-brise
39:44vous pensez qu'il faut
39:45forcément venir en centre ?
39:46Ah non
39:46Carglass se déplace aussi
39:47jusqu'à chez vous
39:48Et le déplacement Carglass
39:49c'est gratuit
39:49On sillonne toute la France
39:50avec près de 400 véhicules électriques
39:52Et oui
39:52Avec Carglass
39:53le déplacement
39:54c'est 100% électrique
39:55100% gratuit
39:56Alors choisissez le service
39:57à domicile Carglass
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39:59En 3 minutes c'est fait
40:00En plus
40:01en ce moment
40:02Carglass vous offre
40:03un an d'abonnement
40:03à la nouvelle application Coyote
40:04Carglass répare
40:06Carglass remplace
40:07Comment ça va ?
40:10Nous chez Biogarant
40:11on se mobilise
40:12pour que ça aille toujours mieux
40:12en proposant des médicaments
40:14de qualité
40:14depuis plus de 25 ans
40:16Laboratoire français
40:17Biogarant
40:20et toujours à vos côtés
40:21pour qu'à chaque fois
40:21qu'on vous demande
40:22si ça va
40:22la réponse soit
40:24ça va bien
40:25Biogarant
40:26chaque jour
40:27agir pour la santé
40:28Parfois
40:32c'est en allant là
40:33où personne ne peut vous suivre
40:34que vous devenez
40:35la personne à suivre
40:36enfin
40:37à moins de partir
40:38vraiment trop loin
40:39Jeep Avenger
40:40100% électrique
40:41hybride et essence
40:42Jeep Avenger électrique
40:44à partir de 199 euros par mois
40:46Chaque nouvelle étape commence par se loger
40:48Chaque nouvelle étape commence par se loger
40:49Chaque nouvelle étape commence par se loger
41:15Achetez-vous et vendez sur se loger
41:19Laurent Nunes
41:38le préfet de police de Paris
41:39est toujours l'invité
41:40du grand rendez-vous
41:41Europe 1 C News Les Echos
41:42avec le dossier algérien
41:43et cette nouvelle affaire
41:45l'arrestation
41:46la mise en examen
41:47de trois hommes
41:47dont un agent consulaire algérien
41:49vendredi
41:50ils sont accusés
41:51d'avoir participé
41:51à l'enlèvement
41:52et la séquestration
41:53en France
41:54de Amir Doucorse
41:56alias Amir Dzed
41:57un influenceur
41:58qui est opposé
41:59lui
41:59au régime algérien
42:01Alger proteste
42:02contre la détention
42:03de son agent
42:03le parquet national antiterroriste
42:05a ouvert une enquête
42:06Bruno Retailleau
42:07parle d'ingérence
42:09de quoi s'agit-il
42:10Laurent Nunes ?
42:11c'est une affaire judiciaire
42:13donc pour moi
42:13c'est très compliqué
42:14à commenter
42:15mais voilà
42:16est-ce que c'est de l'ingérence ?
42:18je ne peux absolument pas
42:20donc l'effet d'abord
42:22c'est effectivement
42:23une personne
42:23qui a été enlevée
42:24séquestrée
42:24c'est un opposant algérien
42:25connu
42:26qui a été enlevé
42:28donc il y a eu
42:29des investigations judiciaires
42:30qui ont conduit
42:31à interpeller
42:32un certain nombre d'individus
42:33qui évidemment
42:33sont présumés innocents
42:34jusqu'à preuve du contraire
42:35mais voilà
42:35les investigations ont été menées
42:37de manière extrêmement rigoureuse
42:38notamment pour partie
42:40par les effectifs
42:41de la préfecture de police
42:42de la police judiciaire
42:43donc voilà
42:44donc
42:45ça vous a étonné
42:47cette affaire ?
42:48non je ne suis pas surpris
42:51vous savez
42:51on a eu d'autres
42:52on a eu d'autres types
42:53d'actions
42:55contre des opposants
42:57de certains pays
42:57il y a d'autres pays
42:59vous vous souvenez
43:00il y a quelques années
43:00la tentative d'enlèvement
43:01de ressortie de sang chinois
43:02bon voilà
43:03on a eu une action
43:04qui est menée
43:04sur le territoire national
43:05qui manifestement
43:07est liée
43:07à des considérations politiques
43:09qui ne concernent pas
43:10le territoire national
43:11mais là ça rajoute
43:12une pièce au puzzle
43:13du dossier franco-algérien
43:15en tout cas
43:16voilà
43:16ce que je peux vous dire
43:17c'est que
43:17dans notre pays
43:19quand il y a une personne
43:20qui est enlevée
43:20qui est séquestrée
43:21il y a une enquête judiciaire
43:22qui est menée
43:23elle est menée
43:23sous l'autorité
43:24du pouvoir judiciaire
43:26donc il y a une séparation
43:26des pouvoirs dans notre pays
43:27il n'y a pas d'instruction
43:28politique reçue
43:30par les effectifs
43:31de police
43:32en l'occurrence
43:33les miens
43:33sous l'autorité
43:34de la justice
43:35et donc
43:35il est normal
43:36que la justice
43:37aille à son terme
43:37et arrête les auteurs
43:38présumés de cette séquestration
43:40mais il ne faut pas
43:41avoir ces politiques
43:42pour comprendre
43:42que c'est une affaire politique
43:43quand c'est lié
43:44à des considérations
43:48politiques de pays étrangers
43:49quand ça concerne
43:50des opposants
43:51ça peut effectivement
43:53être une forme d'ingérence
43:54oui c'est souvent ça
43:54voilà
43:55moi je ne fais pas
43:55d'autres commentaires
43:56il faut laisser l'affaire
43:57se dérouler
43:58l'affaire judiciaire
43:59elle est où ?
43:59mais sur le simple
44:00plan descriptif
44:00est-ce qu'on peut dire
44:01qu'il y a une augmentation
44:02de l'ingérence étrangère
44:03aujourd'hui en France ?
44:03oui non mais bien sûr
44:04c'est au-delà
44:06de ce cas
44:07oui c'est pour ça
44:07que je pose la question
44:08plus largement
44:08oui il y a évidemment
44:09une augmentation
44:10de l'ingérence étrangère
44:12avec une emprise
44:14de ces puissances étrangères
44:15sur leur communauté
44:15diasporique en France ?
44:17pour partie oui
44:19pour partie oui évidemment
44:20mais il n'y a pas que ça
44:21il y a aussi
44:22des ingérences qui sont menées
44:24on a beaucoup parlé
44:24des ingérences russes
44:25qui sont une réalité
44:27des ingérences russes
44:28par la propagation
44:30d'informations
44:31de désinformations
44:32pour donner l'impression
44:33que notre pays
44:34est dans le chaos
44:35le plus total
44:35pour donner une image
44:37dégradée du pays
44:38et ça c'est aussi
44:38de l'ingérence
44:39c'est la désinformation
44:40qui vise à nous déstabiliser
44:42c'est tout ce qui s'est passé
44:43avant la période
44:44des Jeux Olympiques
44:45toute cette désinformation
44:47qui venait de certains
44:48pays étrangers
44:49dont la Russie
44:50et qui visait clairement
44:51à jeter le doute
44:54sur notre capacité
44:54il y a la manipulation
44:57des ressortissants
44:59des gens d'origine
45:00de quelquefois
45:00on pensait
45:01qu'en Allemagne
45:02on a vu
45:02avec la Turquie
45:03par exemple
45:03la présence de la Turquie
45:05en Allemagne
45:05qui cherchait à manipuler
45:06ces ressortissants là-bas
45:07en France
45:08est-ce qu'il y a des communautés
45:09qui sont davantage visées
45:10par certains pays
45:10d'origine
45:11alors c'est pas quelque chose
45:14qui se fait de manière systématique
45:15mais il y a un certain nombre
45:15de pays
45:16qui essaient effectivement
45:17d'utiliser
45:18leurs ressortissants
45:20ou les citoyens français
45:22d'origine
45:22des pays concernés
45:24mais les services
45:25de renseignement français
45:26veillent tout particulièrement
45:28à ce type d'ingérence
45:29et qui en général
45:30croyez-moi
45:30est détecté
45:31mais évidemment
45:32c'est une de nos préoccupations
45:33il y a des pays qui sont plus
45:33visés justement
45:34ou qui font plus d'ingérence
45:36que l'on connaît
45:37on a parlé de l'Algérie
45:38on a parlé de la Russie
45:39est-ce qu'il y a d'autres pays
45:40il y a d'autres pays
45:42évidemment
45:42mais là
45:43ça dépasse
45:44les modestes compétences
45:45du préfet de police
45:45je connais tout ça
45:46parce que j'ai été DGSI
45:47coordonnateur
45:48du renseignement
45:49mais évidemment
45:49je n'ai pas à en parler
45:50il y en a un qui a surpris
45:51cette semaine
45:52c'est Laurent Wauquet
45:52avec sa proposition
45:53d'envoyer les OQTF
45:54à Saint-Pierre-et-Miquelon
45:55d'un point de vue technique
45:56qu'est-ce que vous auriez
45:57à dire là-dessus
45:58d'un point de vue du préfet
46:00d'abord
46:02enfin moi je vois
46:02c'est compliqué
46:03de commenter
46:03une proposition
46:04à caractère politique
46:06techniquement
46:07je comprends
46:09que l'idée
46:09c'est de faire pression
46:11sur les personnes
46:11pour avoir plus
46:12de départs volontaires
46:13mais en fait
46:14dans les éloignements forcés
46:17qui augmentent
46:18quand même
46:18dans notre pays
46:18il faut aussi quand même
46:19le rappeler
46:20pour l'agglomération
46:21enfin pour Paris
46:23pour Paris
46:24c'est quand même
46:25plus 35%
46:26en 2024
46:26et depuis le début
46:29de cette année
46:29on est à plus 4%
46:30d'augmentation
46:31des éloignements forcés
46:32c'est encourageant
46:33selon vous ?
46:34c'est quand même
46:34très encourageant
46:35et on va continuer
46:36à mener cette politique
46:38on va continuer
46:39à prioriser
46:40dans les décisions
46:42de placement
46:42en rétention administrative
46:43en vue d'une expulsion
46:45les personnes
46:46d'une reconduite
46:47pardon
46:47les personnes
46:47qui sont les plus dangereuses
46:49comme on le fait maintenant
46:50depuis 2022
46:51de manière régulière
46:52donc on va évidemment
46:53poursuivre cette politique
46:54là l'idée
46:55c'est sans doute
46:55je pense
46:56de
46:56de
46:57de
46:58de
46:58de
46:58de
46:59de
46:59de faire pression
47:00pour qu'il puisse y avoir
47:01des départs volontaires
47:02parce qu'on serait placé
47:03en rétention
47:04sur le territoire national
47:06mais dans
47:06en l'occurrence
47:08à Saint-Pierre-et-Miquelon
47:08après
47:10avec des conditions météo
47:11qui sans mauvais jeu de mots
47:13refroidiraient
47:13certains
47:14oui enfin
47:14techniquement
47:15après
47:16il faut bien voir
47:17que
47:18d'abord il faut comprendre
47:20que nous les gens
47:21que nous reconduisons
47:22sont des éloignements forcés
47:22moi je vous donne
47:23que les chiffres
47:23des éloignements forcés
47:24c'est des gens
47:24qui ne sont pas forcément
47:25d'accord
47:25bon
47:26donc les gens
47:28ne sont pas d'accord
47:28donc pour repartir
47:29ça ne nous empêche pas
47:30de les reconduire
47:31le vrai souci
47:31c'est d'avoir
47:32l'autorisation
47:33de l'état concerné
47:34c'est ce qui s'est passé
47:35avec l'Algérie
47:36avec l'assaillant
47:36qui a été refusé 14 fois
47:38voilà
47:38c'est pas parce que
47:39on isole les retenues
47:41qu'on va faire
47:42une pression supplémentaire
47:43sur les autorités
47:44diplomatiques
47:44consulaires
47:45des pays concernés
47:46bon
47:46ensuite
47:47dans le droit français
47:48en procédure
47:49vous avez quand même
47:50la possibilité
47:51de faire des recours
47:52devant des tribunaux
47:53donc il faut qu'il y ait
47:54des tribunaux
47:55contre l'acte
47:56de placement
47:57en rétention
47:58contre la décision
47:59des loignements
47:59et puis
47:59on peut faire aussi
48:01des recours
48:01devant un juge judiciaire
48:02le juge des libertés
48:03de la détention
48:04pour mettre un terme
48:06à la rétention
48:07vous savez qu'il y a
48:08plusieurs séquences
48:0830-60 jours
48:09jusqu'à 90 jours
48:11et plus dans certains cas
48:13on aimerait
48:13et Bruno Rétaillot
48:14qui voudrait élargir
48:15ce délai de 90 jours
48:16jusqu'à un peu plus
48:18de 200 jours
48:19pour les auteurs
48:20d'infractions graves
48:22donc à un moment donné
48:25les personnes
48:25qui sont placées
48:26en rétention
48:26doivent se présenter
48:28devant un juge
48:29des libertés
48:29de la détention
48:29donc voilà
48:30il y a tout un tas
48:31de procédures
48:32qui me semble-t-il
48:34enfin oui
48:35sans mauvais jeu de mots
48:36éloignerait
48:38nos capacités
48:39enfin nous éloignerait
48:40de notre possibilité
48:41de reconduire
48:42plus de gens
48:43mais vous dites
48:43il y a tout un ensemble
48:44de procédures
48:45est-ce que vous avez
48:46présenté plusieurs procédures
48:47des étapes et des étapes
48:48est-ce qu'il y en a trop ?
48:51un préfet vous dira toujours
48:53qu'il y a trop de procédures
48:54mais après bon
48:55il faut aussi comprendre
48:56qu'on est aussi
48:56dans un pays
48:57il y a aussi des libertés
48:58à respecter
48:59il y avait des libertés
48:59il y a par exemple 20 ans
49:00il y avait tellement
49:01de procédures
49:01ce qui est sûr
49:02c'est que ce à quoi
49:03nous sommes très attachés
49:05le ministre d'Etat
49:05le rappelle régulièrement
49:06c'est la possibilité
49:08d'augmenter
49:09la durée de rétention
49:10plus l'éloignement
49:12devient compliqué
49:13parce qu'il y a
49:13une opposition des pays
49:14plus on y met
49:15des gens dangereux
49:16parce que c'est ce que
49:17nous faisons actuellement
49:18depuis août 2022
49:19on applique une instruction
49:21qui a été renouvelée
49:22par Bruno Retailleau
49:23on met en rétention
49:25place en rétention
49:26les personnes
49:26qui sont les plus dangereuses
49:27donc évidemment
49:27on a intérêt à pouvoir
49:29étendre la durée de rétention
49:30a fortiori
49:31quand on a des difficultés
49:32comme on les a actuellement
49:32avec l'Algérie
49:33pour reconduire
49:34leurs ressortissants
49:35Laurent Nunes
49:36le 1er mai approche
49:37un dispositif de sécurité
49:40j'imagine au niveau
49:41de la préfecture de police
49:42est déjà
49:42commence à être envisagé
49:44je lis un tweet
49:47de Rich Thibault
49:48qui est attaché parlementaire
49:50de Ercilia Soudet
49:51soyons nombreux
49:53nombreuses
49:54dans les rues
49:54partout en France
49:55en ce 1er mai
49:56ne nous laissons plus
49:58faire
49:59ne nous laissons plus faire
50:00pardon
50:00ripostons
50:01les virgules
50:02ne sont pas au mauvais endroit
50:03donc c'est pour ça
50:04que je n'y arrive pas
50:05ne nous laissons plus faire
50:06ripostons
50:07débordons
50:08débordons
50:09le dispositif
50:10comment est-ce que vous réagissez ?
50:12j'ai réagi
50:13sur ce tweet
50:13que j'ai vu
50:14évidemment
50:14qui ne m'a pas échappé
50:16à moi
50:16ni à mes collaborateurs
50:17j'ai saisi la justice
50:19parce que je considère
50:20c'est une incitation
50:22très claire
50:22à des débordements
50:23à la violence
50:24donc
50:25voilà
50:26c'est
50:27c'est
50:29extrêmement grave
50:30les 1er mai
50:31sont toujours
50:31des manifestations
50:33auxquelles
50:34nous sommes
50:34très attentifs
50:35d'abord
50:36pour que la liberté d'expression
50:37puisse s'exprimer
50:39voilà
50:39d'abord pour ça
50:40je vais recevoir
50:40les organisations syndicales
50:42on va convenir ensemble
50:42d'un parcours
50:43pour cette manifestation
50:44et le 1er mai
50:45c'est la fête du travail
50:46c'est normal
50:47que les organisations syndicales
50:48puissent défiler
50:48bon
50:49c'est ce qu'elles font
50:50chaque année
50:50il y a eu un défilé compliqué
50:53en 2018
50:54mais depuis
50:55on veille à ce que le défilé
50:56puisse avoir lieu
50:57mais on parle d'autre chose
50:58on parle de propos factieux
50:59j'y viens
50:59j'y viens
51:00ce qui nous pose problème
51:01c'est
51:02devant le carré de tête
51:05des organisateurs
51:06devant les dizaines
51:07de milliers de personnes
51:08qui vont encore manifester
51:10on va avoir
51:11des groupes à risque
51:11qui vont venir se positionner
51:13devant le cortège
51:14comme d'habitude
51:14devant une foule
51:16ce qu'on appelle nous
51:17la nébuleuse
51:18de personnes qui viennent
51:19devant le cortège
51:20qui avancent devant
51:21et au sein
51:22duquel
51:23au sein de cette nébuleuse
51:24on va avoir
51:25des black blocs
51:25des extrémistes
51:26des activistes
51:27et des attachés parlementaires
51:29est-ce qu'il va être interdit
51:33de manifester
51:33Richie Thibault ?
51:35j'ai saisi la justice
51:38dans l'espoir
51:39je ne vous cache pas
51:40qu'il puisse d'abord
51:41être vite convoqué
51:44qu'il puisse être vite convoqué
51:45avoir à s'expliquer
51:46et évidemment
51:47évidemment
51:48moi je ne vais pas me prononcer
51:49évidemment
51:50que je souhaite
51:51qu'il puisse
51:52ne pas participer
51:53à cette manifestation
51:54à partir du moment
51:55où il appelle
51:55à des débordements
51:56évidemment
51:57s'il pouvait être interdit
51:58s'il pouvait y avoir
51:59une interdiction judiciaire
52:00de paraître
52:01ça me semblerait légitime
52:02maintenant moi je ne suis pas magistrat
52:03mais l'objectif
52:04de la saisine de la justice
52:05c'est évidemment
52:06le faire condamner
52:06pour ses propos de haine
52:07et en même temps
52:08éviter qu'il soit présent
52:09pour
52:10je comprends
52:11de ce qu'il écrit
52:12inciter à des débordements
52:13et donc dans cette nébuleuse
52:14je reviens à ce que je vous expliquais
52:15on a des groupes à risque
52:17qui dégradent des commerces
52:18s'en prennent aux forces de l'ordre
52:19et c'est là
52:20c'est dans cette zone-là
52:21que nous avons
52:22des difficultés d'ordre public
52:23et que nous contenons
52:26manifestations ont toujours pu aller
52:27à leur terme
52:27et le 1er mai
52:28moi l'objectif
52:29évidemment
52:30que je fixe
52:32à mes effectifs
52:32c'est de faire en sorte
52:33que la manifestation
52:34des syndicats
52:35puisse avoir lieu
52:36normalement
52:37qu'ils puissent manifester
52:38normalement
52:39et donc nous traiterons
52:40ces groupes à risque
52:41comme nous le faisons
52:41à chaque manifestation
52:42c'est la direction
52:44de l'ordre public
52:44et de la circulation
52:45de la préfecture de police
52:46qui s'en charge
52:46dont les fameuses bravèmes
52:48dont les fameuses bravèmes
52:49qui interviennent toujours
52:50courageusement
52:50dans ces situations
52:51de manière à pouvoir faire en sorte
52:53que le cortège
52:54se déroule normalement
52:55et il se déroulera normalement
52:56vous travaillez bien
52:57avec les organisations syndicales
52:59parce qu'elles ont aussi
53:00leur service d'ordre
53:01évidemment pas comparable
53:02avec celui de la police
53:03bien sûr
53:03vous arrivez
53:04enfin le dialogue
53:06se passe bien
53:06je discute avec
53:08toutes les organisations syndicales
53:09tous les partis politiques
53:10qui organisent des manifestations
53:11c'est le rôle
53:12d'un préfet de la république
53:13et nous nous mettons d'accord
53:15sur l'itinéraire
53:16nous nous parlons
53:16pendant la manifestation
53:17de manière échangée
53:18sur les incidents
53:19et voilà
53:20ça se passe très bien
53:21les difficultés ne viennent pas
53:22des organisations syndicales
53:23dernière question
53:23Mathieu Vocoté
53:24vous avez dit
53:25les black blocs
53:25vous avez parlé
53:26des différents groupes radicaux
53:28est-ce qu'on pourrait dire
53:28qu'il y a une violence politique
53:29d'ultra-gauche
53:30de plus en plus présente
53:30en France aujourd'hui
53:31ou la tentation
53:32d'une telle violence
53:33non non
53:33c'est pas qu'une tentation
53:34c'est une réalité
53:35non non c'est une réalité
53:36quand vous avez
53:37les groupes d'ultra-gauche
53:39sous leurs différentes composantes
53:40les antifascistes
53:41les anarcho-autonomes
53:42les autonomes
53:43et ceux qui les suivent
53:44finalement
53:45parce qu'ils arrivent
53:46à se masquer
53:47à constituer
53:47à un groupe constitué
53:48et puis vous avez
53:49des personnes
53:52qui participent
53:52cette manifestation
53:53encore une fois
53:53pas avec les syndicats
53:54devant
53:55qui les suivent
53:56qui s'agrègent
53:57des jeunes étudiants
53:58qui vont se masquer
53:59qui vont s'habiller en black bloc
54:00et qui vont participer
54:01à ces violences
54:02oui clairement
54:03dans les manifestations
54:04on l'a bien vu
54:05pendant tout le mouvement
54:06des retraites
54:06il y avait une volonté forte
54:07de créer le chaos
54:08de créer des dégradations
54:09mais à chaque fois
54:10la police a répondu présente
54:12et à chaque fois
54:12chaque fois
54:13ça j'en suis très fier
54:14pour l'ensemble
54:15par rapport à l'engagement
54:16de l'ensemble
54:17de mes collaborateurs
54:17à la préfecture de police
54:18à chaque fois
54:19les cortèges ont pu aller
54:20à leur terme
54:20Merci Laurent Dunez
54:22merci monsieur le préfet
54:23d'avoir été l'invité
54:24du grand rendez-vous
54:25aujourd'hui
54:26bon dimanche
54:27bon dimanche des rameaux
54:27à tous
54:28sur nos deux antennes
54:30bon dimanche des rameaux
54:32bon dimanche des rameaux