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  • il y a 3 jours
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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News
Transcription
00:00On salue la Corse ce soir parce qu'on a Martin Mazur, vous savez qui ?
00:05Chef d'édition chez nous, journaliste à CNews, qui est parti quelques jours en Corse,
00:09m'envoie un message de toute urgence en disant
00:11« Mais tu ne te rends pas compte, à Petra, Nira, la Corse nous regarde ! »
00:16Et il faut saluer Eric et Jean-Pierre.
00:18Et donc il m'a envoyé une photo dans le bar de cette petite ville en Corse.
00:23Quoique, il n'y a pas de petite ville en Corse.
00:25Il n'y a que des grandes villes, il n'y a qu'un grand territoire.
00:27Et donc on salue Eric et Jean-Pierre et on salue nos amis Corses qui nous suivent.
00:34Bon, cette semaine, il a été question tout au long de la semaine de la stratégie d'intimidation de la gauche
00:41contre les journalistes.
00:43Yohann, vous en avez fait les frais avec le très courageux Aymeric Caron sur les réseaux sociaux.
00:48On a vu les journalistes de frontières intimidés, non pas seulement par la gauche radicale,
00:55mais aussi par une députée socialiste qui joue des coudes au sens propre comme au sens figuré.
01:03Et c'est cette même gauche d'ailleurs, c'est là la plus grande tartufferie qui marchera demain
01:08pour défendre l'état de droit.
01:10C'est donc eux qui vont faire la leçon sur l'état de droit.
01:13Bref, ce matin, Eric Coquerel était l'invité de la grande interview.
01:19Eric Coquerel s'en prend directement à CNews, tente et se contorsionne pour justifier ce qu'il s'est passé cette semaine
01:28ou du moins faire une sorte d'inversion des responsabilités.
01:32Les fautifs à l'Assemblée nationale, ces images de la honte, elles ont été provoquées par qui ?
01:37Mais les journalistes de frontières, puisque c'est l'extrême droite, pas du tout cette députée qui, toute fière,
01:42met des coups de coude à une jeune femme, pardonnez-moi, de 24 ans. Pas du tout.
01:46Donc on écoute Eric Coquerel et puis en plus, Eric Coquerel qui ne manque pas d'imagination
01:51puisqu'il considère que CNews est une chaîne d'extrême droite.
01:54Tiens de ça.
01:54Il y a une presse et puis des organismes militants qui se cachent derrière des cartes de presse.
02:00Et c'est le cas de frontières, si vous voulez bien.
02:02La question n'est pas une presse d'opinion qui ne pourrait pas venir à l'Assemblée.
02:07Vos chaînes, par exemple CNews et autres, sont à l'Assemblée.
02:09Elles se comportent de manière normale.
02:11La question n'est pas seulement...
02:12L'humanité est à l'Assemblée et...
02:13Absolument. Ils se comportent de manière normale.
02:14Je parlais de presse d'extrême droite.
02:16Donc vous avez...
02:18C'est-à-dire, qui a presse d'extrême droite ?
02:20CNews quand même.
02:22CNews, ce n'est pas du tout une chaîne d'extrême droite.
02:23C'est vous et moi, monsieur Coquerel.
02:26Ce n'est pas un point de vue.
02:27Votre ligne éditoriale, vous ne pouvez pas dire que CNews est une chaîne d'extrême droite
02:32alors que vous êtes invité.
02:33La semaine dernière, on s'en parlait pendant la publicité.
02:36J'étais avec Manon Aubry.
02:38C'est ma liberté d'opinion.
02:41Écoutez, changer de ligne éditoriale...
02:42La semaine dernière, à la même heure, il y avait Manon Aubry.
02:45Vous êtes là et depuis 10 minutes à en parler.
02:47Allez-y, je vous en prie.
02:48Vous pouvez à un moment donné avoir des lignes éditoriales d'extrême droite.
02:50Et vous savez très bien qu'on a aussi décidé de ne plus venir dans les débats
02:54et de venir uniquement dans les matinales pour ces raisons-là.
02:56Et merci d'ailleurs d'être là et de donner votre point.
02:59Disons qu'il y a des tranches dans CNews qui véhiculent beaucoup d'idées d'extrême droite
03:04et en tout cas du camp le plus extrême.
03:06Je précise aux téléspectateurs que c'est cette même personne qui considérait qu'Elias
03:12Dimzalen, fiché pour islamiste, condamné par ce qu'il appelait à l'intifada, est plus
03:17fréquentable que Bruno Rotaillot.
03:19Mais c'est très intéressant parce qu'il va très loin.
03:21Ce n'est pas que l'accusation d'extrême droite.
03:23Il changeait de ligne éditoriale.
03:25C'est ça l'état de droit selon Éric Coquerel.
03:27Il y a des journalistes qui n'ont pas le droit de venir à l'Assemblée nationale.
03:31Et puis il y a des chaînes qui devraient changer de ligne éditoriale.
03:35Patrick Roger ?
03:35La France Insoumise est une partie de la gauche.
03:40Il y a une partie de la France Insoumise qui est ouverte et qui discute.
03:45Allez-y.
03:46Non mais c'est vrai.
03:47Et puis il y en a une autre qui est beaucoup plus intolérante et qui ne veut pas parler.
03:51Donc ils sont guidés par ça et ils enchaînent en permanence.
03:56Nous on le vit aussi à Sud Radio même si en fait on essaie d'être pluraliste.
04:02Il dit que CNews est une chaîne d'extrême droite.
04:06Mais ce qui est sous-entendu derrière tout cela, c'est que CNews est d'extrême droite donc il faut fermer CNews.
04:12C'est ça que disent les insoumis.
04:14Comme CNews était une chaîne d'extrême droite, il a fallu faire fermer CNews.
04:18Parce que c'est bien la France Insoumise qui a fait pression pour faire fermer CNews.
04:20Et beaucoup ont dit qu'on aurait dû lui poser la question.
04:23Oui.
04:23Ce qui est sous-entendu là, c'est ça.
04:26Il faut absolument fermer CNews.
04:29En réalité, ils passent leur temps à manifester contre les fascistes.
04:32Mais les fascistes, ils sont dans son camp.
04:34C'est ce que disaient du moins, non pas des journalistes ou des éditorialistes,
04:38mais le maire David Listard, après la manifestation contre la dite extrême droite,
04:42où il disait les fascistes manifestent contre l'antifasciste.
04:45C'est tellement évident si vous voulez.
04:47Le fascisme, c'est quoi ? Mussolini, c'était quoi ?
04:49C'est un pouvoir autoritaire, la dictature avec le culte du chef.
04:52Mais on regarde, ça vous rappelle quelque chose ?
04:55Le fascisme, c'est le fait d'interdire des journaux.
04:59Ils veulent interdire frontières.
05:01Le fascisme, c'est le fait de faire passer des lois, bien sûr, contre la liberté de la presse,
05:04contre la liberté d'expression.
05:06Les insoumis ne supportent pas que ceux qui ne sont pas de leur avis s'expriment.
05:10Le fascisme, ce sont des lois antisémites.
05:12C'est la France Insoumise.
05:13Et l'antiparlementarisme.
05:16Et l'antiparlementarisme.
05:17Tout cela est évident.
05:18Le fascisme, aujourd'hui, il est à l'extrême gauche.
05:20Moi, ce qui m'intéresse, c'est qu'on est dans une gauche radicale chimiquement pure,
05:25qui intime maintenant à des journalistes de changer de ligne électorale.
05:31Ils sont invités sur le plateau, ils disent, voilà, vous êtes d'extrême droite, vous changez votre ligne électorale.
05:34Oui, parce qu'en fait, c'est une pure stratégie.
05:37Moi, ça me fait penser à deux choses.
05:38Ça me fait penser, quand vous lisez Solzhenitsyn sur l'archipel du Goulag,
05:41vous savez, le grand écrivain russe, il disait qu'à chaque fois qu'un nouveau convoi arrivait,
05:45les prisonniers qui étaient déjà là disaient, ah, là, les fascistes, là, les fascistes, là, les fascistes,
05:49parce qu'ils savaient que, de toute façon, le seul chef d'accusation, c'était le fascisme.
05:53Et autre point, Joseph Staline disait, il ne faut jamais hésiter à traiter un homme de droite de fascisme,
05:57parce qu'il ne va commencer pas à perdre son temps, à essayer de se justifier.
05:59Donc, en quelque sorte, le meilleur moyen, c'est certainement d'ignorer ce que dit Eric Confrance.
06:04Attendez, mais c'est intéressant, parce que vous parlez de fascisme.
06:07C'est référence en permanence au fascisme.
06:09J'ai hésité longuement à passer le message, puisqu'il est grotesque, il est ridicule, il est insultant, diffamant,
06:16mais c'est intéressant quand même.
06:18Pourquoi ? Je vais vous le montrer.
06:19Antoine Léaumant, qui réagit à l'édito de Pascal, en mettant,
06:23Pascal applique pro, ici, littéralement, un mot d'ordre du fasciste Goebbels, bien sûr,
06:29dont Pascal Praud, dans son idée, est intimement lié à Goebbels.
06:33Plus le mensonge est gros, plus il passe, plus souvent il est répété, plus le peuple le croit.
06:39Antoine Léaumant, c'est très intéressant, là aussi,
06:42puisque Antoine Léaumant a été, pendant des années, l'un des invités privilégiés de ces news.
06:49Regardez toutes les photos, et j'aurais pu en sortir des dizaines.
06:52Antoine Léaumant, venez régulièrement sur ce plateau, jusqu'à ce qu'il devienne député,
07:00et qu'il n'ait plus besoin, en quelque sorte, de cette notoriété médiatique,
07:04et de cette tribune.
07:06Vous comprenez bien ?
07:07Donc, en plus de la bêtise intellectuelle, il y a la lâcheté, il y a la tartufrie.
07:12C'est pour ça que je permettais, quand même, même si c'est un message insultant,
07:17qui n'a pas vraiment d'intérêt, on lui apporte une lumière peut-être trop importante à un homme
07:21qui ne mérite pas toute cette lumière,
07:25c'est simplement pour dire aux téléspectateurs qui ne sont pas dupes,
07:29sachez que ces hommes qui crient au fascisme,
07:31qui se présentent comme les grands chevaliers blancs,
07:34qui viennent, ont passé des heures et des heures sur ces plateaux.
07:37Vous comprenez bien qu'il s'agit de virtue signaling, d'étalage de vertu.
07:42Ces gens-là veulent juste montrer à leur milieu, à leurs camarades,
07:47qui sont très courageux, ces gens moulins, je ne vais pas sur CNews,
07:50enfin, j'y vais le matin.
07:52Ce qui est déjà, si vous voulez, c'est déjà où on discute.
07:55Moi, je ne vais pas répéter ce qu'ont dit mes camarades,
07:57je suis absolument d'accord, ça fait longtemps qu'ils disent
07:59ce que nous appelons les antifas les fins,
08:02ça fait longtemps qu'on sait que c'est eux qui cassent la gueule à leurs opposants,
08:05qui ne veulent pas parler, etc.
08:06Ça, on le sait.
08:08La question que je me pose, c'est,
08:10je ne suis pas sûr que ces discours répétés, répétés,
08:15n'aient jamais aucun effet sur des gens qui ne savent pas,
08:17qui ne passent pas leur temps dans la politique et dans les médias.
08:21Et, si vous voulez, ça commence, cette calomnie répétée,
08:24pas seulement pour CNews, mais pour tous nos journaux, à tous, c'est évident,
08:29finit aussi par, je pense qu'on devrait maintenant se battre et se défendre.
08:35Aujourd'hui, il y a assez qu'on se laisse insulter.
08:37Se battre dans les idées ou idéologiquement, se battre dans un débat d'idées, se défendre.
08:43Là où vous avez raison, c'est que, par exemple, le tweet d'Antoine Léaumont,
08:47il doit y avoir quelques personnes, peut-être même minoritaires,
08:50qui se disent, mais effectivement, ils font le lien entre les deux.
08:55Et ça peut toucher des gens extrêmement violents.
08:58Simplement pour montrer la tartufferie de ces gens.
09:00C'est pour ça que je me permettais de remontrer ces photos.
09:04Mais le climat, bien sûr, c'est que vous créez un climat hostile, violent.
09:08Il faut se défendre, évidemment.
09:09On ne va pas se laisser traiter de facho comme ça, impunément.
09:13Mais les gens ne sont pas du pour ça.
09:14Ma traité d'ordure et de facho, je porte plainte.
09:17Et vous avez raison, là, pour le coup.
09:18C'est normal de se défendre.
09:19On ne va pas se laisser insulter de la sorte encore pendant des années.
09:22Ça n'est pas possible.
09:22Parce que ça a des conséquences, ça a des répercussions.
09:24Vous l'avez dit, il y a des gens qui le croient.
09:26Je vais ouvrir et fermer très rapidement la parenthèse.
09:32Yohann Usaï, vous avez été extraordinaire hier avec Gauthier Lebrecht.
09:36On a fait une belle émission.
09:37Si seulement Émeric Caron pouvait avoir la racine carrée de votre courage.
09:41Moi, j'ai le souvenir d'un Émeric Caron au pied de Sciences Po.
09:46Lorsque vous aviez des pseudo militants qui prenaient à partie Audrey Berthaud,
09:52qui a 24 ans et qui lui demandait de quitter les lieux,
09:56il s'est échappé le plus rapidement possible.
09:59C'est certainement bien plus courageux avec son téléphone
10:02que quand il y a des éléments radicaux.
10:05Et puis faire un tweet pour assimiler Pascal Prua-Guebles,
10:08c'est pas beaucoup de courage, monsieur Leomand.
10:10Et c'est en cela aussi que c'est choquant.
10:14Imaginez un député du Rassemblement National
10:16aller au hasard dans une émission soit de Mediapart ou de France Inter
10:20et demander à changer la ligne éditoriale.
10:21Mais je peux vous dire qu'il y aurait une réaction corporatiste.
10:23Oui, d'ailleurs, oui, parce qu'il pourrait le faire,
10:26vu que c'est nos impôts, en tout cas pour France Inter.
10:28Non, mais ça provoquerait dans le métier un tollé.
10:31Non, il n'y a jamais un député du Rassemblement National
10:32qui a demandé à France Inter.
10:34Non, mais j'ai le souvenir d'interviews dans cet avou sur France Inter
10:39de dire qu'il y a un manque de pluralisme dans vos chaînes.
10:42Oui, de là, changer la ligne éditoriale, c'est un petit peu différent.
10:44La droite devrait se battre sur le terrain de l'audiovisuel public.
10:49Elle ne fait jamais rien parce qu'ils ont peur d'être tricards.
10:52L'audiovisuel public, vous voulez le traiter, c'est représenté.
10:54Non, mais surtout, pardon, mais quand M. Coquerel va sur France Inter,
10:57est-ce qu'il dit que c'est une radio d'extrême-gauche ?
10:59Ce qui est assez terrible, et pour reprendre ce que vous disiez tout à l'heure,
11:06c'est-à-dire que ici, en fait, cette chaîne, comme beaucoup d'autres,
11:09est ouverte au débat.
11:10Et il y a d'un côté une intolérance terrible, un refus du débat.
11:14Le refus du débat.
11:16Et le discours après, avec les tweets tels que ceux-ci,
11:21ça infuse dans une partie de la population qui est déjà convaincue
11:25et c'est de l'autoconviction.
11:27Et ça crée un fossé et un clivage.
11:29Alors qu'il faut échanger.
11:31Nous sommes tous des humains.
11:32Un jour, nous terminerons tous, effectivement, sous terre.
11:35Donc il faudrait qu'ils se...
11:36C'est un pas de méfiance, c'est jamais.
11:38Les progrès de la science, on ne sait jamais.
11:40Vous avez plombé l'ambiance.
11:42Un jour, peut-être que ces gens-là auront le pouvoir.
11:43Et que feront-ils ?
11:44Que feront-ils ?
11:46Parce que C8, la fermeture, évidemment,
11:48que c'était une décision politique et arbitraire.
11:50Mais la France Insoumise, c'est une victoire,
11:52alors qu'ils ne sont pas au pouvoir.
11:54Imaginez un jour s'ils prennent le pouvoir.
11:55S'ils ont 400 députés, je n'en sais rien,
11:57moi je ne suis pas un ami Irma,
11:58mais en tout cas, ils participent à des élections.
12:01Ils ont des scores dans les élections
12:02qui sont de plus en plus croissants.
12:03Jean-Luc Mélenchon, certes,
12:05a aujourd'hui une cote de popularité qui est moindre,
12:07mais il n'empêche que dans les sondages,
12:08il est quand même encore bien placé.
12:10Bon, on n'est pas à l'avenir un jour
12:12qu'il y ait des projets de loi pour interdire des chaînes.
12:15Est-ce que...
12:16Parce que c'est vrai que depuis quelques mois,
12:18quand même, ils ont passé la...
12:19C'était déjà en pleine accélération radicale,
12:22mais là, ils ont passé la seconde.
12:23Mais est-ce que c'est aussi le signe
12:26d'une certaine fébrilité ?
12:28C'est-à-dire que lorsqu'ils sont sur les manifestations,
12:31leur mobilisation se marginalise,
12:32ils ne sont plus des centaines ou des dizaines de milliers.
12:35Et puis, il faut se rappeler quand même,
12:37c'est ça qui est fascinant.
12:38La France insoumise va-t-elle manifester demain
12:40pour défendre l'État de droit ?
12:43Bon, c'est tellement...
12:44Attendez, sondage Ipsos, août 2024,
12:48et ce serait intéressant de le refaire aujourd'hui,
12:49pour les Français.
12:53Vous avez 67% qui qualifient bon d'extrême-gauche,
12:5668% qui considèrent que LFI attise la violence,
13:01et 57% qu'elle est dangereuse pour la démocratie.
13:04Donc vous avez une majorité de Français
13:06qui considèrent que c'est un parti
13:08qui alimente cette violence,
13:11est un danger pour la démocratie,
13:12et prône une gauche extrême-gauche.
13:13Il faut le dire à leur partenaire de la NUPES
13:15et de tout ça, parce que...
13:17Excusez-moi la question qui se pose.
13:18Moi, je crois qu'à LFI, quand même,
13:20par ses outrances, fait peur.
13:21Beaucoup de gens, y compris de gauche.
13:23Y compris à Oussar,
13:24que à LFI, il y a eu des six jours.
13:26On va parler de Corbière,
13:27qui a été élué la semaine dernière.
13:28Mais pardon, c'est quand même incroyable.
13:29Mais je finis, pardon.
13:32Il me semble qu'à chaque fois,
13:34si vous voulez, vous avez des gens
13:34qui les ramènent dans le jeu,
13:36c'est la brave gauche, bien sympathique,
13:38les socialistes, etc.
13:39Et à chaque fois, ils s'allient avec eux.
13:41C'est ça, la question qu'en un mot...
13:42Il y a quand même un grand paradoxe
13:44qui est qu'à force de dire
13:45que tout le monde est d'extrême-droite,
13:46en quelque sorte,
13:47ils actent la victoire idéologique
13:49du camp d'en face.
13:50Peu importe que ce soit
13:51la vraie extrême-droite ou pas.
13:52C'est-à-dire qu'ils sont quand même
13:53dans quelque chose de très, très paradoxal
13:54où ils s'affaiblissent eux-mêmes
13:55à ne cesser de le dire.
13:57Avançons un petit peu,
13:59puisque vous avez parlé
13:59des scissions et des anciens lieutements.
14:04Parce qu'aussi,
14:05dans la gauche radicale,
14:06il y a ce qu'on appelle la purge.
14:08Alexis Corbière, je peux vous dire...
14:10Il a été purgé.
14:11Ah bah purgé.
14:12C'est-à-dire que purgé...
14:13Maintenant, il n'est pas très apprécié.
14:15D'ailleurs, à tel point
14:16que la semaine dernière,
14:17lorsqu'il y a eu la manifestation,
14:18la contre-manifestation
14:19Place de la République
14:21pour manifester contre
14:24le Rassemblement National,
14:25vous avez cette photo,
14:25vous voyez M. Delogu, très fier,
14:27qui filme ce moment
14:29où Alexis Corbière se fait huer
14:31quand il appelle à un front antifasciste
14:33et a manifesté samedi prochain
14:35à l'appel de la CGT.
14:36C'est Elisabeth Pierson,
14:38la journaliste du Figaro,
14:39qui le relaie.
14:40Traître, entend-on ?
14:41Nous dit-elle.
14:42Parle pour toi.
14:43Puis la foule recouvre son discours
14:44en scandant le nom
14:45de Jean-Luc Mélenchon.
14:46Et vous avez vu M. Delogu
14:47qui filme la scène Hila.
14:49Et il s'avère
14:49qu'Alexis Corbière
14:50était l'invité de Sud Radio
14:51et il est revenu
14:52sur cette séquence.
14:55Vous avez été hué,
14:56vous avez été sifflé,
14:57vous avez été qualifié
14:59de traître.
15:00D'accord.
15:00Mais pourquoi ?
15:01Par qui et pourquoi ?
15:02Alors, par qui ?
15:03Par une centaine de militants
15:04de la France Insoumise
15:05et je m'adresse
15:07et après,
15:08il y avait 1 500,
15:092 000 personnes qui m'ont...
15:10Il y a même Sébastien Delogu
15:11qui est débuté à l'Afrique
15:12qui a filmé.
15:13Oui, il a filmé
15:14et même il souriait,
15:15ça le faisait marrer.
15:16C'est bien, au moins,
15:17je l'ai fait rire.
15:18Qu'est-ce que vous voulez
15:18que je vous dise ?
15:19Maintenant, on va aller sur le fond.
15:20Oui.
15:20Et si Sébastien Delogu m'écoute,
15:22qu'est-ce que c'est qu'il a hué
15:23quand on lui a demandé,
15:24manifestement,
15:25de la part de permanent
15:26de la France Insoumise
15:27de me huer ?
15:27C'était sans personne.
15:28C'est que j'ai dit
15:29que face à l'extrême droite,
15:30il fallait une candidature commune
15:32du nouveau front populaire.
15:34Que si nous étions divisés,
15:35nous allions perdre.
15:37Très intéressant
15:37parce qu'Alexis Corbière,
15:38il est favorable
15:39pour les prochaines élections
15:40à taper dans la main
15:41des M. Delogu,
15:43des M. Guirault,
15:44des M. Arnaud.
15:45Voilà ce que dit...
15:46Quitte à se faire huer.
15:47Quitte à se faire marcher.
15:47L'analysemitisme
15:48est un point de détail visiblement.
15:50Dans cette interview ce matin
15:51avec Jean-Jacques Bourdin
15:52sur Sud Radio,
15:53il a dit aussi...
15:54Sur quelle radio ?
15:55Voilà, sur Sud Radio.
15:56Merci, Elliot.
15:58Non, il a dit,
15:59il a bien précisé
16:00que Jean-Luc Mélenchon
16:01n'était pas forcément
16:02le bon candidat.
16:02On va l'écouter justement.
16:04Pardonnez-moi.
16:05Oui, c'est pas forcément
16:06Jean-Luc Mélenchon
16:07le bon candidat.
16:08Sauf que là,
16:09il dit...
16:10Mots pour mots,
16:11il dit quoi ?
16:11Il dit rassemblement
16:13contre le fascisme.
16:15Mais écoutons
16:16Corbière,
16:17M. Corbière,
16:18Alexis Corbière
16:18de son nom,
16:20sur Sud Radio,
16:22sur Jean-Luc Mélenchon.
16:24Alexis Corbière,
16:25il veut l'union
16:25avec la France insouïste,
16:27avec tout le monde.
16:27Mais sans Mélenchon.
16:28Mais pourquoi dire
16:29sans quelqu'un ?
16:30Non, mais je dis...
16:30Mais parce que...
16:31Je suis pour...
16:32Mais parce que lui...
16:32Oui, mais lui,
16:33il dit ce qu'il veut.
16:34Moi, ce que je dis,
16:35moi, ce que je dis,
16:36c'est qu'on va en discuter.
16:38Y compris, pourquoi pas rassembler
16:392-3 millions de gens
16:40pour décider.
16:41Là-dedans,
16:41la France insoumise,
16:42ils peuvent venir
16:43et présenter leurs candidats.
16:45Et on va discuter
16:46des qualités
16:47et des défauts
16:48des uns et des autres.
16:49Vous évoquez le nom
16:49de Jean-Luc Mélenchon.
16:50C'est un candidat
16:51qui est connu
16:52de la part des Français,
16:533 élections présidentielles,
16:54qui a beaucoup de qualités,
16:56mais qui actuellement,
16:56c'est pas sûr
16:57qu'il soit le candidat
16:57qui permet de rassembler
16:58tout le monde.
16:59Est-ce qu'on peut en discuter ?
17:01Et je suis pour en discuter
17:02avec la France insoumise.
17:06Vous êtes aussi
17:07une richesse de la gauche.
17:08Vous êtes une grande force
17:09de la gauche.
17:10Mais vous n'êtes pas
17:10que la gauche.
17:12C'est intéressant.
17:13Ça veut dire que
17:13ces camarades assoumis,
17:15c'est quoi ?
17:15C'est Mme Rima Hassan ?
17:17C'est Mme Soudet ?
17:19C'est M. Delogu ?
17:20C'est M. Arnaud ?
17:21C'est M. Guiraud ?
17:22Écoutez,
17:22c'est quand même un peu triste
17:23parce que moi,
17:24je voudrais quand même
17:25juste rappeler
17:25qu'au départ,
17:28à un moment,
17:29les cicorbières,
17:30c'est quand même
17:30un peu éloigné
17:31à cause, disons,
17:32de la complaisance antisémite
17:34qui commençait
17:34à devenir très voyante
17:35depuis le 7 octobre.
17:37Et là,
17:37on a vraiment l'impression
17:38qu'à chaque fois
17:39qu'il va falloir
17:40mettre ça sous le tapis,
17:41que c'est vraiment
17:42un point de détail
17:43pour eux
17:43et que ce n'est pas grave.
17:44Et que ce qui m'inquiète,
17:45c'est que c'est quand même
17:46un point de détail
17:46aussi pour beaucoup d'élections.
17:47Et puis,
17:48ils ont quand même
17:48une capacité
17:49à mettre tous leurs désaccords
17:51sous le tapis
17:51dès lors qu'il y a une élection.
17:53On a vu,
17:53depuis le 7 octobre,
17:54Elisabeth Arzon,
17:55des points de dissension
17:56à la France insoumise
17:57à gauche
17:58avec le Parti socialiste
17:59les écologistes.
18:00Mais non,
18:01une fois qu'il y aura
18:01ces élections,
18:02eh bien,
18:03ils taperont dans la main
18:04et peu importe
18:05les outrances,
18:06peu importe les dérapages.
18:07Alexis Corbière,
18:08qui quand même
18:08est un homme politique intelligent,
18:10qui a une belle carrière politique,
18:12eh bien,
18:12qu'il s'apprête
18:13à taper dans la main
18:13de M. Delogu,
18:15de Mme Hassan
18:15ou de Mme Soudet,
18:17pardonnez-moi,
18:18ça ne fait qu'une chose,
18:19c'est de penser
18:20que M. Corbière,
18:21il est comme eux,
18:21il est comme les autres
18:22et qu'à la fin
18:23de sa carrière politique,
18:23il pourra ouvrir
18:24un magasin de serpillères.
18:29quand il va sur l'estrade,
18:31il se fait huer,
18:32insulter de traître
18:32et il tend l'autre jour.
18:34C'est-à-dire que c'est encore,
18:35je vais vous dire,
18:36c'est encore pire,
18:37c'est le syndrome de Stockholm.
18:39Je me fais insulter,
18:40mais allez-y,
18:41contre le fascisme,
18:44on y va.
18:44Dans sa stratégie,
18:45je ne peux pas parler
18:46à sa place,
18:46mais j'ai l'impression
18:48qu'il y a la volonté
18:49de créer une scission
18:50à l'intérieur aussi
18:52de LFI
18:53pour qu'il y ait
18:54davantage de personnes
18:55qui viennent vers
18:56François Ruffin,
18:57Clément Rinaudin,
18:59vers lui-même,
18:59etc.
19:00Non mais c'est Alexis Corbière,
19:02ce n'est pas Machiavel.
19:03Oui, bien sûr.
19:04La publicité,
19:05on revient dans un instant.
19:07On va partir un peu
19:08plus tôt que prévu.
19:09On parlera de Marine Le Pen
19:10qui a accordé un entretien.
19:12C'est le premier entretien
19:12de Marine Le Pen
19:13depuis son entretien
19:16sur TF1.
19:18Post ce condamnation,
19:20on parlera de Bruno Retailleau,
19:21Emmanuel Macron
19:22qui a tenté
19:22de se justifier
19:23sur la reconnaissance
19:24d'un État palestinien.
19:26Signe que sa première déclaration,
19:28mais comme assez souvent d'ailleurs,
19:29c'est ça qui est troublant.
19:30Sur l'Israël,
19:30tout le temps.
19:31Mais pas que sur l'Israël,
19:32j'ai l'impression que sur
19:32beaucoup de sujets,
19:34il fait une première intervention.
19:36Il a communiqué.
19:37Il y a 24 heures de polémique
19:38parce que personne ne comprend
19:40et le timing
19:40et la déclaration.
19:42Et puis,
19:42il fait un communiqué
19:43où il va justifier
19:44cette déclaration
19:45que personne n'a comprise.
19:46Et puis,
19:46le communiqué,
19:47on ne comprend pas toujours tout.
19:48Allez,
19:48la publicité,
19:49on revient dans un instant.
19:50Quasiment 20h30 sur CNews
19:55et on poursuit l'heure des Pro 2.
19:57Mais avant cela,
19:58c'est le point sur l'information
19:59avec Maureen Vidal.
20:01Bonsoir Maureen.
20:02Bonsoir Elliot.
20:03Bonsoir à tous.
20:04À la lune de l'actualité,
20:05une joggeuse de 28 ans
20:06portée disparue
20:07dans la Vienne
20:08à Vivonne.
20:09Un appel à témoins
20:09a été lancé à gâte
20:11mesure 1,65 m
20:12et de frêle corpulence.
20:13Elle a été vêtue
20:14d'un short noir,
20:15un haut à manches courtes
20:16et un sac à dos
20:16au moment de sa disparition.
20:17Parti courir hier matin,
20:20une enquête
20:20pour disparition inquiétante
20:21a été ouverte.
20:22Une centaine de gendarmes,
20:2330 militaires,
20:24deux hélicoptères
20:25et deux drones
20:25sont mobilisés
20:26ainsi qu'une brigade nautique
20:27et une équipe
20:28cinotechnique.
20:29Emmanuel Macron
20:30se dit confiant
20:31dans la libération
20:32de Boalem Sansal.
20:33L'écrivain franco-algérien
20:34a été condamné
20:35à cinq ans
20:36de prison ferme
20:36en Algérie.
20:37Le chef de l'État
20:38a rappelé
20:39qu'il fait l'objet
20:39d'une attention particulière
20:41de la part
20:41des autorités algériennes
20:42et qu'il attendait
20:43de voir les résultats.
20:45La Russie doit se bouger,
20:46ces mots de Donald Trump
20:47alors que l'entretien
20:48entre l'émissaire spécial
20:49du président américain
20:50Steve Witkoff
20:51et Vladimir Poutine
20:53a débuté
20:53plus tôt dans la journée.
20:54Tous deux évoquent
20:55le règlement du conflit
20:56en Ukraine.
20:57Donald Trump déplore également
20:58que trop de gens meurent
20:59des milliers par semaine
21:00dans une guerre terrible
21:01et insensée
21:01selon ces mots.
21:04Merci pour le point
21:05sur l'information.
21:06Marine Le Pen
21:07ainsi que onze autres personnes
21:09condamnées dans l'affaire
21:10des assistants parlementaires
21:11ont décidé de faire appel
21:12de la décision.
21:13On a appris l'information
21:14aujourd'hui.
21:15Pour la première fois
21:16depuis le jour
21:18de la décision
21:19en première instance,
21:20Marine Le Pen
21:20s'est donc exprimée
21:21chez nos amis
21:22de l'hémicycle
21:23d'une revue parlementaire
21:24interrogée entre autres
21:26par Eric Revelle.
21:28et elle nous parle
21:29de ce chemin judiciaire,
21:31de cette possibilité,
21:32un chemin
21:32qu'elle considère
21:33très étroit.
21:34On l'écoute.
21:36Il y a de grandes difficultés.
21:38Je ne nie pas
21:39cette difficulté.
21:40Nous l'avons dit
21:41dès le départ.
21:42Le chemin est étroit.
21:43Mais moi,
21:43je crois qu'il y a
21:44un chemin.
21:45Et en tout cas,
21:46je ferai absolument tout
21:47pour que les Français
21:47puissent choisir
21:48leur candidat.
21:49C'est la vision profonde
21:51que j'ai de la démocratie.
21:53Alors la question
21:54qu'on peut se poser
21:55sans faire de la justice fiction,
21:57de la politique fiction,
21:58moi ce qui m'intéresse
21:58c'est de savoir
21:59si les Français
22:00vont reprocher
22:01à Marine Le Pen
22:03la séquence qu'on vient
22:04de vivre
22:04les dix derniers jours.
22:05C'est-à-dire
22:06les interventions
22:07aux 20 heures,
22:08la contestation
22:08de cette décision
22:09en première instance,
22:10la manifestation
22:11place Vauban.
22:13Est-ce que les Français,
22:16ces électeurs
22:17et plus généralement
22:18les Français
22:19vont soutenir Marine Le Pen
22:22ou s'en détacher ?
22:23En tout cas,
22:23dans les premiers sondages
22:24qu'on a eus
22:25après le 31 mars
22:26et la condamnation
22:26de Marine Le Pen,
22:28c'était que les Français
22:28finalement comprenaient
22:29la plupart des sondages
22:31disaient autour de 60%
22:33que c'était une décision
22:34qui était juste.
22:35Il y en avait 29%
22:36qui ne s'extrimaient pas
22:37et le reste,
22:38c'était qu'ils condamnaient.
22:39Et c'est d'ailleurs
22:40tout l'objectif
22:41de la mobilisation
22:43de dimanche dernier,
22:43c'était plutôt
22:44de mobiliser ses troupes
22:45et non pas les Français.
22:46Et d'ailleurs,
22:47je crois que c'est
22:47ce qu'elle a réussi.
22:48Elle a mobilisé ses troupes,
22:49mobilisé les électeurs
22:51du Rassemblement National.
22:52En revanche,
22:52les Français,
22:53je pense qu'eux,
22:53ils sont très très loin
22:54de tout ça.
22:56Il y a le retour
22:56des beaux jours.
22:57La réussite en termes
22:58de mobilisation,
22:59on avait eu
22:59plus grande mobilisation.
23:01Il a réussi
23:01à mobiliser ses troupes.
23:03Elle a 13 millions d'électeurs,
23:04ils étaient 7000
23:05place Vauban.
23:06Elle n'a jamais fait
23:08de mythique à ça.
23:08Mais quand vous dites
23:09à mobiliser les troupes,
23:11c'est pour ça que...
23:11Moi, je ne sens pas du tout,
23:12je suis très étonnée même.
23:13Moi, je pensais
23:14qu'il y aurait une révolte
23:15de cette France
23:16à qui on a piqué
23:17sa chaîne de télé.
23:18C'est un peu la même France.
23:19Ah bah non,
23:19c'est pas la même France.
23:20Pardonnez-moi,
23:21Elisabeth Lévy.
23:22C'est la même France
23:22territorialement.
23:23Non, il n'y a pas
23:24de même France
23:24entre Marine Le Pen
23:26et...
23:26C'est moi,
23:26je vais quand même
23:27aller au bout
23:27de mon propos.
23:27Oui, mais je me permets
23:28de vous reprendre.
23:29Vous ne vous comprenez
23:30pas ce que je veux dire.
23:31Je vous dis
23:32que c'est quand même
23:33la France périphérique,
23:34si vous voulez,
23:35la même France territoriale,
23:36celle qui est oubliée.
23:37C'est en partie
23:39celle qui aime Marine Le Pen,
23:40pas que.
23:41C'était en partie
23:42celle qui aimait,
23:42c'est pas exactement...
23:44Je vous dis
23:44que c'est la même France
23:45sur laquelle on tape
23:46tout le temps.
23:47Je pensais,
23:48je pensais qu'il y aurait
23:49une sorte de révolte
23:50de cette France.
23:52Mais comment ?
23:52Non.
23:53Mais même sur les réseaux sociaux,
23:54moi, j'ai trouvé
23:54que ça passait,
23:56cette décision de justice...
23:57C'est exactement
23:58ce que je vous dis.
23:58Voilà.
23:58Je suis d'accord
24:02avec Elisabeth.
24:02Je m'attendais
24:03à ce que tout cela,
24:04c'est-à-dire que ce sentiment
24:05finalement que la démocratie
24:07est quelque part en danger,
24:08je pensais que ça allait
24:09réveiller une partie
24:10des Français.
24:11Ça n'est pas arrivé.
24:12Je nuancerais quand même
24:12beaucoup ce qu'a dit Jules.
24:14Parce que si effectivement,
24:15je pense que ce qui s'est passé
24:16depuis dix jours
24:17et depuis la décision
24:18du tribunal,
24:19n'aura pas d'impact
24:20sur sa base électorale,
24:21je pense...
24:21C'est ce que je dis.
24:22Oui, mais je pense que...
24:23Je veux nuancer justement
24:24parce que je pense que
24:25ce qui peut avoir un impact
24:26est sur le deuxième tour.
24:27Je pense que ça n'aura
24:28pas d'impact
24:29si elle est candidate.
24:30Ça n'aura pas d'impact
24:31sur le premier tour,
24:32mais que pour rassembler,
24:33pour arriver à 50%.
24:33En sachant qu'elle explose
24:34les compteurs.
24:35Elle est à 37% au premier tour.
24:37Mais je vous dis,
24:38ce qui s'est passé depuis du jour,
24:39je pense,
24:40compliquera un peu plus
24:41le fait de rassembler
24:4250% des élèves.
24:42Avant de vous donner
24:43la parole, Jean-Sébastien,
24:44je voudrais qu'on l'écoute
24:45parce qu'elle est allée
24:46sur l'aspect plus personnel
24:47de la décision,
24:48en disant, voilà,
24:49c'est mon honneur
24:50qui est en jeu
24:51et ça blesse aussi
24:53mon honneur.
24:53Écoutez.
24:55Je suis une femme honnête
24:57et donc,
24:58le fait d'être condamnée,
25:01même en première instance,
25:02pour détournement
25:03de fonds publics,
25:04ce qui, dans l'esprit des gens,
25:05consiste à aller prendre
25:06de l'argent public
25:07pour aller le mettre
25:07dans sa poche.
25:08On voit bien
25:09que ce n'est pas du tout,
25:10évidemment.
25:10Il n'y a pas d'enrichissement
25:10personnel, ça voulait dire.
25:12Non, mais ce n'est pas du tout
25:12la nature de cette affaire.
25:14Mais il n'en demeure pas moins
25:15que cette incrimination,
25:16elle me blesse,
25:18elle blesse mon honneur.
25:19Enfin, je veux dire,
25:20donc, ce n'est pas facile
25:22à vivre, non,
25:22ce n'est pas facile.
25:23Jean-Sébastien,
25:24M. Thierry.
25:25Je comprends que Marine Le Pen
25:27le vit de cette manière-là,
25:28surtout quand les gens
25:29en parlaient de vol,
25:30parce qu'il ne s'agit
25:30absolument pas de vol,
25:31il s'agit de détournement
25:32de fonds publics
25:33et effectivement,
25:33c'est plutôt de l'argent
25:34du Parlement européen
25:35qui a été consacré
25:36à payer des assistants
25:37en France.
25:38Donc, c'est plus une question
25:39de technique
25:40que ça n'est une question
25:40de morale.
25:41Une sorte de bras de fer
25:42technique entre le Parlement
25:44et Marine Le Pen.
25:44Mais là où moi,
25:45je suis moins surpris
25:46que chacun de mes deux voisins,
25:48c'est que je pense
25:48que le RN est tombé
25:49dans un piège.
25:50Donald Trump,
25:51quand il a eu les juges
25:52contre lui,
25:52il n'a jamais cessé
25:53de parler des Américains
25:54parce que les Français
25:55et justement la France
25:56périphérique dont vous parlez,
25:57elles s'intéressent
25:57aux ZFE,
25:59elles s'intéressent
26:00à son destin,
26:01beaucoup plus
26:01qu'au destin de Marine Le Pen.
26:02Alors, bien sûr
26:03que les deux peuvent
26:03pour partie se superposer
26:05parce qu'à un moment,
26:06ils peuvent dire
26:06ceux qui portent
26:07nos combats politiques
26:08sont empêchés
26:09pour des raisons.
26:10D'ailleurs,
26:11je ne sais pas
26:11s'ils croient tant que ça
26:12à la justice politique
26:14par ailleurs,
26:15mais je pense
26:15que le RN a fait l'erreur,
26:17si on raisonne
26:17de leur point de vue,
26:18de ne pas avoir
26:19une stratégie,
26:19de faire monter
26:20la pression petit à petit
26:21sur des sujets
26:22comme la ZFE,
26:23comme les prix de l'électricité,
26:24comme les prix du gaz
26:24et en rajoutant
26:26in fine son sort
26:27par-dessus
26:28comme la cerise
26:28sur le gâteau.
26:29Mais demander aux gens
26:30de se mobiliser
26:30sur le sort
26:31de Marine Le Pen
26:32et encore une fois,
26:33moi je peux comprendre
26:33ce que c'est.
26:33Quand vous n'avez jamais
26:34appelé à vous mobiliser ?
26:36Oui, mais précisément,
26:38c'est-à-dire que
26:41c'était toujours
26:41la même technique.
26:43Ils en parlent beaucoup
26:43de tout ça Jean-Sébastien.
26:44C'est un tuto
26:45sur le plateau maintenant
26:46Jean-Sébastien.
26:47Ils en parlent beaucoup
26:47de tout ça.
26:49Regardez les ZFE
26:52qui avaient une mobilisation
26:54dimanche dernier,
26:55c'était Alexandre Jardin
26:56et pourtant ça
26:56c'est la vraie exclusion
26:57de la France périphérique.
26:58Je pense qu'en fait
26:59sur une mobilisation
27:00ce n'est pas ce qui s'est passé
27:03qui peut mobiliser les Français
27:04qui sont préoccupés
27:05par beaucoup d'autres choses
27:06et cette France périphérique.
27:08Elle a du mal
27:08à boucler ses fins de mois.
27:10Elle est préoccupée
27:11avant tout par ça
27:11et elle voit ce feuilleton
27:13politique
27:13où il y a eu
27:14un effet de sidération
27:15auprès de couches
27:16populaires
27:17qui suivent le RN.
27:18Ils ne pensaient pas
27:19que ça allait jusque-là.
27:20Maintenant,
27:20ils se disent
27:20qu'est-ce qui va se passer ?
27:21Nous, on avait fait
27:22un sondage la semaine dernière
27:23avec l'IFOP
27:24et dans ce sondage,
27:25les Français considéraient
27:27que Marine Le Pen
27:28devait pouvoir se présenter
27:29mais ils étaient très réalistes
27:31en disant
27:32que probablement
27:33qu'elle ne sera pas là.
27:34On écoute Christian Estrosi,
27:36le maire de Nice.
27:37Alors c'est intéressant
27:37parce qu'encore une fois
27:39on a tout dit
27:40sur la mobilisation
27:41de dimanche dernier
27:41de Place Vauban
27:42avec ce parallèle
27:44ils vont marcher
27:46sur le Capitole
27:47la trompisation.
27:48Il s'avère
27:49que Place Vauban
27:49il y avait 7000 personnes
27:50au maximum
27:51et que je n'ai pas vu
27:53une poussette
27:53lancée sur l'Assemblée nationale.
27:56Il n'y a pas eu
27:57une poubelle,
27:57il n'y a pas eu
27:58un feu de poubelle.
27:58Je pense que les policiers
27:59qui ont sécurisé la zone
28:00c'était l'une des manifestations
28:02les plus tranquilles
28:03qu'ils aient vécues.
28:03La seule difficulté
28:06c'était le soleil
28:07parce qu'il y avait
28:08un soleil
28:09qui tapait très fort.
28:10On écoute Christian Estrosi
28:11parce que lui
28:12il compare ce rassemblement
28:13Place Vauban
28:14à la trompisation
28:15et au Capitole.
28:17En ce qui concerne
28:19Marine Le Pen
28:19oui
28:20et je le dis
28:21en pensant naturellement
28:23à tous les militants
28:24du Rassemblement national
28:26qui peuvent
28:26se sentir
28:27touchés,
28:29blessés
28:29mais qui en même temps
28:31sont des républicains
28:32et savent combien
28:33respecter les lois
28:35surtout quand on est candidat
28:36à la présidence
28:37de la République
28:37c'est important
28:38de ne pas donner l'impression
28:40que demain
28:40on va mettre
28:41une révolution en France.
28:43Pardon
28:43mais là où la justice
28:45lui offre la possibilité
28:46dès 2026
28:48d'avoir un procès
28:49en appel
28:50ça n'a jamais été
28:52aussi rapide
28:52c'est bien
28:53la preuve
28:54qu'on veut repartir
28:55à zéro
28:56toute l'instruction
28:57avec la loi
28:57toute la loi.
28:58Et je veux
28:59dire une chose
29:00l'attitude qui consiste
29:01à dire
29:01j'essaie de pousser
29:03les gens à descendre
29:04dans la rue
29:04pour me défendre
29:05face aux juges
29:06ça me fait penser
29:07un peu à Trump
29:08qui a appelé
29:09à l'assaut du Capitole
29:10quelque part
29:11c'est une attitude
29:12qui m'inquiète.
29:13Sur le milieu
29:14de son raisonnement
29:15même si on peut
29:16être d'accord
29:16avec la fin
29:17il n'a pas tort
29:19personne n'a compris
29:20pourquoi le Rassemblement
29:21national maintenait
29:22cette manifestation
29:23alors même que
29:23l'audiencement avait été avancé
29:24et qu'a priori
29:25selon toute vraisemblance
29:26Marine Le Pen
29:27aura un jugement définitif
29:28avant même
29:29la prochaine présidentielle
29:30et c'est en cela peut-être
29:31où Jean-Sébastien a raison
29:32c'est qu'ils se sont trompés
29:34ils se sont trompés de combat
29:35et que c'était peut-être
29:35pas là qu'il fallait
29:36aller
29:36C'est-à-dire qu'à parler
29:38de la politisation
29:39de la justice
29:39dans ce rassemblement-là
29:41c'est-à-dire que
29:41si Marine Le Pen
29:42avait une décision
29:42de justice en sa faveur
29:43après avoir dit
29:44que la justice
29:45était politique
29:46là aussi c'est un parrain
29:47vendredi soir
29:49à cette même heure
29:49on disait que ça allait
29:50probablement un flop
29:51la manifestation
29:52mais parce que
29:54pour le coup
29:55c'est pas dans l'ADN
29:56du parti
29:57de rassembler
29:58des milliers
29:59ou des dizaines
30:00de milliers de personnes
30:00dans la rue
30:01le rassemblement national
30:02et surtout à Paris
30:03c'est quand même
30:03il y a quand même
30:04quelque chose
30:05on a quand même
30:05le droit de critiquer
30:06la justice dans ce pays
30:07sans être accusé
30:08d'être Trump
30:08mais d'ailleurs
30:10stop stop stop
30:11parce que je voudrais
30:12qu'on avance un tout petit peu
30:13et on va être frustré
30:14de ne pas avoir de sujet
30:15mais Christian Estrosi
30:16je regardais
30:17c'est quelqu'un
30:18qui a pu
30:18s'indigner
30:20de décisions judiciaires
30:21notamment en 2021
30:23sur les premières condamnations
30:24de Nicolas Sarkozy
30:25on peut s'indigner
30:27d'une décision judiciaire
30:28quand on est responsable politique
30:30et même quand on est citoyen
30:31Bruno Retailleau
30:32dans l'actualité politique
30:33et c'est très intéressant
30:33Bruno Retailleau
30:34qui multiplie
30:35les déplacements
30:37il est toujours
30:38place Beauvau
30:38il brigue la présidence
30:40du parti
30:41Les Républicains
30:42hier il était dans
30:43les Hauts-de-Seine
30:43aujourd'hui il est dans
30:44le Sud-Ouest
30:44et il était à la frontière
30:46franco-espagnole
30:48alors c'est pas une séquence
30:49facile pour le ministre
30:51de l'Intérieur
30:51parce qu'évidemment
30:52il y a l'affaire algérienne
30:53il avait promis
30:54un véritable bras de fer
30:56avec l'Algérie
30:57en disant
30:58il faut dénoncer les accords
30:59au final
31:00aujourd'hui
31:00on a toujours pas
31:02libéré Boilem
31:03sans salle
31:04et on a l'impression
31:05de céder sur tous les points
31:06donc c'est vrai
31:07que ça peut être compliqué
31:08pour Bruno Retailleau
31:09on l'écoute en revanche
31:10c'est très intéressant
31:10sur la question du terrorisme
31:12la menace terroriste
31:14en France
31:14et il
31:15poursuit sa
31:18pardonnez-moi
31:19sa réflexion
31:20autour du terrorisme
31:21avec la question migratoire
31:23Depuis que j'étais
31:25installé au ministère
31:27de l'Intérieur
31:27c'est pas moins
31:28de 6 attentats terroristes
31:30qui ont été déjoués
31:30donc là encore
31:32et vous vous souvenez
31:33à Mulhouse aussi
31:34on a eu un attentat
31:36qui était lui
31:36malheureusement mortel
31:38donc de 6 mois
31:39en 6 mois
31:40on demande le renouvellement
31:41de cette autorisation
31:42à la commission de Bruxelles
31:45moi je pense que
31:46il faut
31:47compte tenu de cette pression migratoire
31:48compte tenu
31:49de ces menaces
31:50en termes d'attentats
31:51une double membrane
31:52une membrane
31:53aux frontières extérieures
31:55de l'Union Européenne
31:56j'ai à côté de moi
31:58une députée européenne
32:00ça c'est la protection
32:02des frontières
32:03de l'Europe
32:03mais aussi
32:04une membrane intérieure
32:06les traités
32:07bien entendu
32:07l'ont prévu
32:08et ça nous permet
32:09de les activer
32:10quand il y a
32:10une crise
32:11une menace précise
32:12et c'est le cas
32:13actuellement
32:14vous avez vu
32:15que l'Allemagne
32:15elle-même
32:16il y a quelques semaines
32:17a demandé
32:17le contrôle
32:19dans ses frontières intérieures
32:20d'abord sur la menace
32:21terroriste rapide
32:22six attentats déjoués
32:23un attentat commis
32:24puisque Mulhouse
32:25c'est un attentat terroriste
32:26en l'espace de six mois
32:28on voit à quel point
32:29la menace
32:29est très très importante
32:31on viendra sur le terrain
32:32migratoire
32:33juste après
32:33mais sur cette menace terroriste
32:34et que le renseignement
32:36fait son travail
32:37et fait très bien
32:37son travail
32:38puisque
32:39six attentats
32:41ont été
32:42déjoués
32:43un seul a été commis
32:43un seul
32:44c'est évidemment trop
32:45par quelqu'un
32:46qui
32:46objectivement
32:48il y a des raisons
32:49de comprendre
32:50que les renseignements
32:50soient passés à côté
32:51en revanche
32:53ce qu'on peut dire
32:54c'est que Bruno Rotaillot
32:55sur cette question-là
32:56dès le début
32:56a mis l'accent
32:58en envoyant des circulaires
32:59sur la question du renseignement
33:01et ça permet
33:02ça a des résultats
33:04six mois plus tard
33:05c'est peut-être pas très perceptible
33:06pour les français
33:07mais au moins
33:07ça c'est très concret
33:08sur la question migratoire
33:09il dit
33:10il faut deux volets
33:11les frontières extérieures
33:14à l'Europe
33:14et ensuite
33:15la frontière intérieure
33:15tiens
33:16tiens
33:16l'histoire de double frontière
33:17c'était au coeur
33:19de la campagne
33:20des européennes
33:21de Jordan Bardella
33:22rappelez-vous
33:24de ce qu'on entendait
33:25tout le monde
33:25se moquait de lui
33:26à l'époque
33:26je me souviens
33:27d'un débat
33:27avec Gabriel Attal
33:28qui lui riait à la figure
33:30en disant
33:31mais votre double frontière
33:32on ne comprend rien
33:32à ce que vous faites
33:33un an plus tard
33:34Bruno Rotaillot
33:35qui appelle justement
33:36à cette fameuse
33:37double frontière
33:38mais ça semble être
33:40du bon sens
33:40dans la mesure où
33:41aujourd'hui
33:42la surveillance actuelle
33:44des frontières
33:44qui est gérée
33:45par l'Union Européenne
33:46ne fonctionne pas
33:47c'est-à-dire qu'on voit bien
33:48qu'aujourd'hui
33:48arrive en France
33:49et plus généralement
33:50en Europe
33:50qui veut
33:51et qui veut venir
33:51vient
33:52même si les chiffres
33:52dans le contexte
33:53montrent que
33:53les arrivées ont baissé
33:55oui mais enfin
33:56les derniers chiffres
33:57qu'il y a à être publiés
33:57oui mais quand on parle
33:59de très très haut
34:00bon mécaniquement
34:02ça ne peut que baisser
34:02a priori
34:03j'entends bien
34:05mais on était quand même
34:06arrivé à des chiffres
34:08qui étaient des chiffres
34:08complètement effarants
34:10il y a même des responsables
34:11politiques qui parlaient
34:12de submersion migratoire
34:13donc les chiffres
34:14étaient absolument délirants
34:15donc il est évident
34:16qu'il faut renforcer
34:17la protection des frontières
34:18ça tout le monde le propose
34:18tout le monde le demande
34:19chacun a des solutions
34:20différentes
34:21mais dire qu'il doit y avoir
34:22une protection
34:22qui est gérée par l'Union Européenne
34:24et l'autre qui est gérée
34:25par son pays
34:25comme la France
34:26c'est quand même infolant
34:27que de temps perdu
34:28c'est à dire
34:29quand Bruno Retailleau
34:30le dit
34:30il va falloir applaudir
34:31quand Jordan Bardella
34:33le propose
34:34pendant les Européennes
34:34on crie au scandale
34:36on a inscrit
34:37quel bilan
34:37après 6 mois
34:38Beauvau
34:38mais est-ce qu'on peut
34:39véritablement
34:39faire un bilan
34:40après 6 mois
34:41je trouvais que
34:42je sais
34:43c'est d'ailleurs
34:43un peu
34:44un peu triste
34:47un peu triste
34:48d'ailleurs
34:49ce premier bilan
34:50de te dire
34:51après 6 mois
34:51on va faire un bilan
34:52avec des moins 2
34:53moins 3%
34:54alors attendez
34:55il y a deux options
34:56soit ce bilan
34:59c'est pour
34:59tenter de briguer
35:00la campagne
35:01la présidence et l'air
35:02soit c'est pour les français
35:036 mois après
35:04un peu étroche
35:04avançons parce que là
35:05ça va vous intéresser
35:06c'est un truc concret
35:07vous n'êtes pas injuste
35:08je trouve
35:08mais c'est pas
35:09c'est pas une question
35:10d'injustice
35:10vous faites des bilans
35:11après 6 mois
35:12oui
35:13il peut dire
35:13après 6 mois
35:14quelle disposition
35:15réglementaire
35:15il a modifié
35:16ce qu'il a demandé
35:17au préfet
35:18c'était pas inintéressant
35:19j'y suis resté hier
35:20il n'y avait pas rien à dire
35:22je vous espérais
35:22que vous ne vous êtes pas endormi
35:23non je ne me suis pas endormi
35:24en revanche
35:25très important
35:26très très important
35:27on va parler
35:28contrairement à ici
35:28la question d'or
35:29c'est très sympa
35:30vous voulez peut-être un coussin
35:32je voulais vous dire
35:33ici non plus
35:33je m'endors
35:34ah d'accord
35:35je préfère
35:36parce que contrairement à ici
35:37j'ai cru que vous pourriez
35:38penser autrement
35:39l'état de Palestine
35:40tiens
35:41je disais tout à l'heure
35:43Emmanuel Macron
35:44pourquoi c'est intéressant
35:45il fait une première déclaration
35:46à Emmanuel Macron
35:47ça fait une polémique
35:49pendant plus de 24 heures
35:50et puis il se justifie
35:52sur les réseaux sociaux
35:53alors pourquoi
35:54c'est intéressant
35:55parce qu'il va parler
35:55en trois langues
35:56il va publier son texte
35:58en trois langues
35:58en français
35:59en algérien
35:59en arabe pardonnez-moi
36:01et en anglais
36:03pourquoi je dis algérien
36:03parce qu'il a parlé
36:04de l'Algérie après
36:04et qu'est-ce qu'il dit
36:06je lis ici
36:07tout et n'importe quoi
36:09sur nos intentions
36:10pour Gaza
36:10voici la position
36:12de la France
36:12elle est claire
36:13oui à la paix
36:13oui à la sécurité d'Israël
36:14oui à un état palestinien
36:15sans la masse
36:16cela exige
36:17la libération
36:17de tous les étages
36:18un cessez le feu durable
36:20la reprise immédiate
36:21de l'aide humanitaire
36:22et la recherche
36:22d'une solution politique
36:24à deux états
36:24la seule voie possible
36:26est deux états
36:28il revient sur la conférence
36:29des états en juin prochain
36:30etc
36:31mais j'ai l'impression
36:32que ce qu'il dit là
36:33il ne l'exprimait pas
36:35ainsi
36:36dans son avion
36:37au retour
36:38de l'Égypte
36:39donc c'est une personne
36:40qui est difficilement
36:41mais vous avez un journaliste
36:43qui ne lui a pas forcément
36:44posé la question non plus
36:45donc Emmanuel Macron
36:46a juste voulu faire passer
36:47un message
36:48il a dit
36:48la France va reconnaître
36:49dans peu de temps
36:50l'état palestinien
36:52sans donner plus de précision
36:53il a comme ça vu
36:54quelles étaient les réactions
36:56il a jaugé un petit peu
36:57il s'est laissé quelques heures
36:58et puis maintenant
36:58il apporte des précisions
37:00vous n'avez pas eu le sentiment
37:01que sur ce dossier
37:03mais c'est vrai
37:04que c'est absolument
37:04que la position française
37:06sur ce dossier
37:07il penche quand même
37:08d'un côté
37:08car c'est une question
37:10de timing
37:10évidemment c'est très bien
37:11les deux états
37:12sauf que personne
37:13n'y croit plus aujourd'hui
37:14et c'est peut-être
37:16pas le moment
37:16quand il y a encore
37:17des otages
37:17quand Israël est encore
37:18agressé
37:19quand la guerre continue
37:20de dire cela
37:22moi j'ai quand même
37:23le sentiment
37:23qu'il donne des gages
37:24à une partie de l'opinion
37:25et à une partie de la foi
37:26c'est à son retour aussi
37:28de voyage de là-bas
37:29où il était sous le coup
37:30évidemment de ce qu'il avait vu
37:31en fait de cette émotion
37:32en disant
37:32voilà il faut aller vers la paix
37:34mais on ne peut être
37:35que d'accord
37:36avec tout ce qu'il dit
37:36dans son truc
37:37oui elle a fait
37:37oui un état
37:38sauf que ce qu'il disait
37:40jeudi
37:41enfin dans la nuit
37:41de mercredi à jeudi
37:42n'est pas le truc qu'il fait
37:44mais quand même étrange
37:45de devoir à chaque fois
37:46se préciser ses propos
37:48vous avez oublié
37:49cette déclaration
37:49sur Israël
37:50qui a été créée
37:51par l'ONU
37:51et que l'ONU
37:52pourrait le tuer
37:53il est coutumier
37:54de la géométrie
37:56variabilité
37:57sur la question
37:58du Moyen-Orient
37:59souvenez-vous
37:59quelques jours
38:01avant le 7 octobre 2024
38:03il vous annonce
38:04qu'il arrête
38:05la livraison d'armes
38:06à Israël
38:06alors que la France
38:07ne délivre pas d'armes
38:08mais seulement des composants
38:09pour le dôme de fer
38:09Elisabeth l'a rappelé
38:11il y avait eu un communiqué
38:11d'ailleurs après
38:12Elisabeth l'a rappelé
38:13ce verbatim
38:14sorti de Conseil des ministres
38:15qui dit qu'Israël
38:16n'est qu'une création
38:17de l'ONU en 1948
38:19communiquée ensuite
38:20et puis il y en a eu
38:21beaucoup d'autres
38:22notamment quand il a
38:22pris à partie
38:23Benjamin Netanyahou
38:24donc c'est vraiment pas
38:25ça arrive vraiment
38:26positivement
38:27on écoute Emmanuel Macron
38:28qui a parlé de
38:29Boilem Sansal
38:30et qui se dit
38:32confiant dans la libération
38:33de l'écrivain
38:34de 75 ans
38:35et je rappelle
38:35que ça fait bientôt
38:365 mois
38:37que Boilem Sansal
38:37est injustement retenu
38:40en Algérie
38:41écoutez
38:41Nous travaillons
38:43pour que
38:44ces décisions
38:45soient prises
38:46dans la bonne direction
38:48et nous savons
38:49combien d'abord
38:50on va aussi redire
38:51combien nous pensons
38:52à lui et à sa famille
38:53combien il est
38:54à la fois
38:56un auteur important
38:58et un grand écrivain
38:59pour nous tous
38:59mais aussi un homme
39:00qui doit se soigner
39:01et
39:02notre souhait
39:04le plus ardent
39:06et ce que nous travaillons
39:07c'est que les autorités
39:08algériennes
39:08puissent prendre
39:09la décision
39:10qui lui permettra
39:11de recouvrir
39:11sa pleine liberté
39:13de se soigner
39:13de pouvoir réécrire
39:14je suis confiant
39:15parce que je sais
39:16qu'il y a une attention
39:17particulière
39:18et simplement
39:19voilà
39:19j'attends les résultats
39:21alors j'imagine
39:22que comme
39:23nous vous avez eu du mal
39:24à déchiffrer
39:25ce qu'il a dit
39:25je résume grossièrement
39:27il se dit confiant
39:28en la libération
39:29de Boilem Sansal
39:30ça fait
39:30cinq mois
39:31que ça dure
39:32et ça commence
39:33à être très long
39:33il devait déjà rentrer
39:36dans les valises
39:37de M. Barraud
39:37il m'a garni
39:38M. Barraud
39:38Boilem Sansal
39:39lui est beaucoup
39:40plus circonspect
39:41Gautier Lebrecht
39:42bonsoir Gautier
39:44bonsoir Eliott
39:45excusez-moi
39:45la politesse d'abord
39:46le talent ensuite
39:48mais la politesse d'abord
39:49allez-y
39:50que Boilem Sansal
39:51a un traitement particulier
39:52oui ça c'est sûr
39:53Boilem Sansal
39:53a un traitement particulier
39:54exactement
39:54on a deux actualités
39:56il nous reste moins de cinq minutes
39:57et je veux vraiment qu'on traite
39:58les deux actualités
39:59dossier absolument passionnant
40:00de Margot Ben
40:01dans le Figaro
40:02on va partir à Kaboul
40:04pourquoi ?
40:05parce qu'à Kaboul
40:06vous avez des adolescents
40:06qui sont contraints
40:07de vivre cachés
40:08dans des maisons abandonnées
40:09ils sont traqués
40:10par les talibans
40:11vous savez
40:12ces mêmes talibans inclusifs
40:13qui étaient présentés
40:14par les grands spécialistes
40:16de la région
40:17en nous disant
40:17mais vous inquiétez pas
40:18les talibans là
40:19on a des talibans inclusifs
40:20les mêmes spécialistes
40:21qui pendant le Covid
40:22nous expliquaient
40:22que le virus fonctionnait
40:23mais fonctionnait pas
40:24mais fonctionnait
40:25mais fonctionnait pas
40:25vous savez
40:26ces spécialistes
40:27qui sont assez
40:27le vaccin
40:28vous avez raison
40:32ils ont à peine 15 ans
40:34et ils enflamment
40:36les réseaux sociaux
40:37en postant
40:38des vidéos
40:38d'eux en train de danser
40:40et vous allez voir
40:41ce sujet de Michael Dos Santos
40:43c'est fascinant
40:44évidemment
40:44c'est leur vie
40:46qui est en jeu
40:46à travers ces vidéos
40:47leur chorégraphie
40:49leur chorégraphie
40:50filmée avec leur téléphone portable
40:52ne dure généralement
40:53que quelques secondes
40:54et pour cause
40:58Venteis
40:5815 ans
40:59et sa cousine
41:00Novara
41:0014 ans
41:01dansent au péril
41:02de leur vie
41:02dans la rue
41:03les toits
41:04les habitants
41:05les menacent
41:05les insultent
41:06leur jettent des pierres
41:07voire les dénoncent
41:08à la police
41:09ce fut le cas
41:10il y a quelques mois
41:11lorsque des talibans
41:12font irruption
41:13au domicile de Venteis
41:14ils ont menacé mon père
41:16de conséquences sévères
41:17si on poursuivait nos activités
41:18ils nous ont traité d'infidèles
41:20ils nous ont dit
41:20que nous n'avions pas
41:21notre place dans ce pays
41:22dans les colonnes du Figaro
41:24les deux jeunes afghans
41:25révèlent aujourd'hui
41:26être en cavale
41:26ils vivent cachés
41:29dans des maisons abandonnées
41:30ou des locaux désaffectés
41:31mes parents me manquent
41:33se cacher comme ça
41:34vivre comme un criminel
41:35alors qu'on n'a rien fait de mal
41:36je ne le souhaite à personne
41:38s'il venait à être arrêté
41:40le duo signerait
41:41possiblement son arrêt de mort
41:42d'un point de vue du droit
41:44le pouvoir afghan
41:48ou le pouvoir iranien
41:49peut rédiger ce qu'il souhaite
41:50donc il peut condamner à mort
41:53il peut condamner à être fouetté
41:55il peut condamner à la prison
41:56il n'y a aucune limite
41:58ces derniers mois
42:00malgré la peur
42:00la troupe continue
42:01de défier l'autorité
42:03elle s'est même agrandie
42:04d'autres adolescents
42:05dont une jeune chanteuse
42:06l'ont rejoint
42:07des adolescentes
42:11qui ne peuvent ni chanter
42:12ni danser
42:13ni même parfois apprendre
42:14l'Afghanistan
42:16est le seul pays au monde
42:17où l'école est interdite
42:18pour les filles au-delà
42:19de 12 ans
42:20quel courage
42:23Gauthier a dit quelle horreur
42:25il a raison
42:26et naturellement aussi
42:27vient quel courage
42:2814 et 15 ans
42:29et moi je pense que c'est le moment
42:31de penser à tous ces gens
42:34en Afghanistan
42:35en Iran
42:36ça c'est vraiment du courage
42:38ces gens qui dansent
42:39vraiment au péril de leur vie
42:41ça me boulevert
42:41et tous les jours
42:42en fait des trucs
42:43atroces
42:44aujourd'hui ils ont encore
42:45pendu 4 hommes
42:47en public
42:48dans un stade
42:49devant des milliers
42:50des dizaines de milliers
42:51de personnes
42:52dans le stade
42:52et c'est gamin effectivement
42:53quand on voit ce courage
42:54qui est absolument
42:55c'est bouleversant
42:56je trouve
42:57c'est bouleversant
42:58c'est l'islam modéré
42:59l'islamisme modéré
43:00c'est les talibans inclusifs
43:01et évidemment dans ces cas-là
43:03il y a une sorte de silence
43:05de certains responsables politiques
43:06moi j'aimerais vraiment entendre
43:07tous ceux qui font des leçons de morale
43:09sur le féminisme
43:10sur les luttes contre les discriminations
43:12sur justement
43:14l'épanouissement
43:15de la jeunesse
43:19qui sont absolument pas présents
43:21pour défendre ces personnes
43:21non seulement ils sont pas présents
43:22mais en fait ces images-là
43:23ils ne les comprennent pas
43:24parce que comme ils sont eux-mêmes
43:25dans leur antiracisme
43:27en réalité raciste
43:28ils assignent les musulmans
43:29à l'idée qu'ils s'en font
43:30une espèce d'idée rétrograde
43:32ils ne les imaginent pas
43:33justement sous cette forme-là
43:34alors que précisément
43:35et vous le disiez
43:36en Iran
43:36il y a énormément de gens
43:37qui ont un courage extraordinaire
43:39vous savez
43:39qui jouent aussi dans les rues
43:40à attraper les turbans des mollats
43:42etc.
43:42mais ce courage-là
43:43et cette impertinence-là
43:45ils n'arrivent pas à imaginer
43:46que des musulmans puissent
43:47qu'elle liberté
43:48simplement
43:49exactement
43:49ils n'arrivent pas à les imaginer
43:50comme des êtres libres
43:51c'est pour ça qu'on parlait
43:52de la tartufferie
43:53des féministes
43:54pour l'Iran
43:55qui d'ailleurs
43:56quand elles vont
43:56aux manifestations
43:57Massa Amini
43:58sont huées
43:59je pense à
44:00madame Sandrine Rousseau
44:01et puisqu'on pense à
44:02madame Sandrine Rousseau
44:02j'ai pas entendu
44:03madame Rousseau
44:04et j'ai découvert cette actualité
44:06sur les éoliennes
44:08ah oui je l'ai vu
44:08ah
44:09on va en parler
44:10pendant deux minutes seulement
44:11après la mort
44:12d'un aigle royal
44:13la justice ordonne
44:15l'arrêt
44:15d'un parc éolien
44:16dans l'Hérault
44:17le rapace avait été heurté
44:18par la pâle
44:20d'une éolienne
44:20en janvier 2023
44:21ce mercredi
44:22le tribunal de Montpellier
44:24a condamné
44:24l'exploitant du parc
44:25et ordonné
44:27parc éolien
44:27et ordonné l'arrêt
44:29des éoliennes
44:29pour un an
44:30et Marion Maréchal
44:31a réagi
44:32elle a dit
44:33si cet aigle royal
44:34avait été tiré
44:35par un chasseur
44:36Marine Tondelier
44:37Aymeric Caron
44:39le grand courageux
44:40Hugelot Clément
44:41aurait crié au scandale
44:43mais le coupable
44:44est une des éoliennes
44:45qui tue
44:4556 000 oiseaux
44:47par an
44:47et j'ai appris
44:48que c'était en France
44:4956 000 oiseaux
44:51par an
44:51alors ils ne diront rien
44:53car leur indignation
44:54est à géométrie variable
44:56il y a aussi la justice
44:57vous avez vu
44:58il y a encore des gens
44:58qui engagent une procédure
44:59pour faire condamner l'Etat
45:00pour une action climatique
45:01mais enfin on marche
45:02sur la tête
45:02à quel moment la justice
45:03se préoccupe
45:04par exemple des gens
45:05qui meurent de froid
45:05parce que quand les prix
45:06du chauffage
45:08montent
45:08comme les prix de l'énergie
45:09montent suite à une série
45:11de décisions désastreuses
45:12on n'a pas entretenu
45:13les centrales nucléaires
45:14à temps etc
45:15il y a des gens qui meurent
45:16parce que quand vous avez
45:17de l'hypertension
45:18des problèmes cardiaques
45:19etc
45:19in fine
45:20alors vous n'aurez pas de froid
45:21mais vous n'aurez des conséquences
45:23du froid
45:23qui convainc
45:24qui que ce soit
45:25est-ce que la justice
45:26qui est prête à condamner l'Etat
45:28pour une action climatique
45:28elle se préoccupe
45:29de ces vraies morts-là
45:30en 2021
45:32les investissements
45:33dans les énergies renouvelables
45:34hors éolien en mer
45:36ont atteint
45:3714 milliards d'euros
45:38parmi ces dépenses
45:39l'éolien terrestre
45:41représente 12%
45:42soit plus d'un milliard
45:43700 millions d'euros
45:44et en 2024
45:45la France a alloué
45:4610 milliards d'euros
45:47pour développer
45:48l'éolien offshore
45:49avec l'approbation
45:50de la commission européenne
45:52il y a bien un milliard
45:52pour laver la Seine
45:531 milliard 400 millions
45:54pour faire trempette
45:55et d'ailleurs
45:56on verra
45:56si on fera trempette
45:57vous serez capable
45:57de vous baigner dans la Seine ?
45:59Jamais
45:59Jamais
46:00Et quel est votre programme ?
46:02Mon programme chère
46:03Nous allons revenir
46:06évidemment
46:06vous allez commencer
46:06à le faire
46:07sur cette extrême gauche
46:09la semaine
46:09de toutes les outrances
46:10encore
46:11on pourrait croire
46:12bon après frontière
46:13à l'Assemblée
46:14on s'arrête
46:14après les attaques
46:15d'Emeric Caron
46:16contre Johan Uzaï
46:17on s'arrête
46:17et bien non
46:18Eric Coquerel ce matin
46:19qui attaque CNews
46:21vous avez dit
46:21Antoine Leomand
46:22qui attaque Pascal Praud
46:23donc on va revenir
46:23sur cette stratégie
46:24de l'intimidation
46:25qui est désormais
46:26quotidienne
46:27quotidienne
46:27vous êtes journaliste
46:28et vous n'écrivez pas
46:29parce que la France Insoumise veut
46:30vous êtes un militant
46:31d'extrême droite
46:31et bien écoutez
46:32on a hâte de vous entendre
46:33Jean-Marc Melouch
46:34à la réalisation
46:35Philippe à la vision
46:36Titouan au sang
46:37Benjamin Nau
46:38et Lucas Consalves
46:40ont préparé cette émission
46:40ainsi que Félix Perrault
46:42toutes les émissions
46:43sont à retrouver
46:43sur CNews.fr
46:44dans un instant
46:45Gauthier Lebrette
46:46félicitations Gauthier
46:47vous avez fait
46:48une semaine
46:48là vous pouvez m'offrir
46:48le rétroviseur
46:49le rétroviseur
46:50ce sera la fin de saison
46:515 sur 5
46:52il reste soir
46:54il explose les compteurs
46:57il explose les compteurs
46:58bravo Gauthier
46:59vive la liberté d'expression
47:01et dans un instant
47:03c'est à vous
47:03il explose les

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