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  • 12/04/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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News
Transcription
00:00Il est quasiment 20h sur CNews pour l'heure des pros, on est avec Gabriel Cluzel, cher Gabriel, bonsoir.
00:08Geoffroy Lejeune, Amine Alcatmi, Martin Garagnon, bonsoir à tous les trois.
00:12Je me disais juste avant l'antenne, je rêverais d'anticiper les chiffres de l'euro-million,
00:16plutôt que d'anticiper les chiffres des mobilisations d'ONG et de syndicats,
00:21parce que ce matin, on nous promettait un raz-de-marée pour la manifestation pour l'état de droit,
00:27et je disais, gare à ces manifestations où les chefs de file ont une idée de l'état de droit à géométrie variable,
00:35puisqu'on basculera très rapidement dans l'état de l'entre-soi.
00:39Et je vais vous présenter les chiffres de ces mobilisations, il y en avait 40 dans toute la France,
00:44il y avait la CGT, il y avait SOS Racisme, il y avait le syndicat de la magistrature, Olivier Faure à Paris,
00:52donc place de la République, il a dû avoir foule pour Olivier Faure.
00:55Je vous dis tout ça juste après le point sur l'information avec Isabelle Piblot.
01:00Bonsoir Isabelle.
01:01Bonsoir Elliot, bonsoir à tous.
01:02Dans la Vienne, toujours aucun signe de vie d'Agathe Hilleri, joggeuse de 28 ans, disparue depuis 48 heures.
01:09Les recherches de type ratissage ont pris fin, place désormais à des opérations plus ciblées,
01:14menées dans le cadre de l'enquête judiciaire, ouverte pour disparition inquiétante.
01:19Demain, une quarantaine de gendarmes seront mobilisés.
01:21Selon les enquêteurs, des indices semblent éloigner l'hypothèse d'une fugue planifiée.
01:27Importante saisie de cannabis à Verdun dans la Meuse, la douane a mis la main sur plus de 660 plants cultivés en intérieur.
01:34Deux individus de nationalité albanaise ont été interpellés mercredi.
01:38Pour leur culture, les suspects puisaient de l'eau directement sur le réseau municipal et dans une nappe phréatique.
01:45Enfin, en pleine guerre commerciale avec la Chine, les Etats-Unis dispensent les smartphones et les ordinateurs
01:51des surtaxes douanières imposées par Donald Trump, le président américain ayant infligé des droits de douane monumentaux de 145%.
01:59De son côté, Pékin a riposté hier en annonçant emporter ses taxes douanières sur l'ensemble des produits américains
02:06entrant dans son territoire à 125%. Une mesure entrée en vigueur aujourd'hui.
02:12On découvre les chiffres ensemble. 40 mobilisations dans toute la France, à Metz, Nantes, Lyon, à Paris, à Arras, à Marseille.
02:24Résultat des courses, et c'est l'agence France Presse qui titre comme ça, et c'est un euphémisme.
02:29Faible mobilisation à l'appel d'ONG et syndicats pour l'état de droit.
02:33Les rassemblements prévus samedi dans plusieurs villes de France pour défendre la démocratie et l'état de droit
02:37n'ont que faiblement mobilisés, ont constaté des journalistes de l'agence France Presse.
02:42Alors Marseille par exemple, tiens, Marseille.
02:44Le rassemblement initialement prévu à 14h devant la préfecture a finalement été annulé.
02:49Trop peu d'associations ayant répandues présentes.
02:52Premier flop.
02:53À Nantes, 200 personnes.
02:55À Arras, 80 personnes.
02:58À Lyon, quelques 200 personnes.
03:00À Paris, j'attends les chiffres de la préfecture de police.
03:03Pour l'instant, on ne les a pas encore.
03:05Plusieurs centaines de personnes.
03:07À Metz, quelques dizaines de personnes.
03:10À Bordeaux, 260 personnes selon la préfecture.
03:14Bien moins que celles défendant la culture rêve.
03:17Il y avait une manifestation pour les rêves partis.
03:19Où là, ils ont mobilisé 3100 personnes.
03:22Donc, conclusion, résultat des courses.
03:24C'est un flop XXL.
03:26Pour qui ?
03:27Pour SOS Racisme, pour la LDH, pour le syndicat de la magistrature, pour la CGT et pour toutes ces ONG ainsi que ces responsables politiques comme M. Faure qui a répondu présent à la manifestation samedi.
03:41De l'état de droit à l'état de l'entre-soi.
03:44Vous avez quelques centaines de personnes, à tout cas c'est un millier dans toute la France sur 40 mobilisations.
03:50Mais qui a envie aujourd'hui de manifester avec la LDH ?
03:55Je disais ce matin, c'est vrai que la LDH, c'est plus la LDH qui défendait Dreyfus.
03:59C'est la LDH de Sainte-Solene.
04:01C'est la LDH d'IQ-SEN.
04:03C'est la LDH qui a contesté la suppression de la dissolution du CCIF.
04:10Qui a envie de manifester avec une affiche du mur des cons et le syndicat de la magistrature.
04:16Les grandes mobilisations de l'entre-soi.
04:18Tiens, on est cinq sur ce plateau.
04:20C'est quasiment la mobilisation d'Arras.
04:22Martin Garagnon, vous le grand défenseur de l'état de droit.
04:26Qu'est-ce qui s'est passé ?
04:26Vous n'avez pas manifesté contre le fascisme, l'extrême droite, place de la République ?
04:30Alors pour tout vous dire, j'ai passé ma journée au bureau à travailler.
04:32Donc forcément, je ne suis pas allé manifester.
04:34Voilà quelqu'un qui aime travailler.
04:36Pour tout vous dire, ça me rassure en fait cette faible mobilisation.
04:39Déjà parce que la cause est noble.
04:41Personne n'en débat.
04:42Mais je pense que nos forces de l'ordre ont un peu autre chose aussi à faire de leur quotidien
04:46que d'encadrer des manifestations en longueur de semaine pour tout et n'importe quoi.
04:49Là, il se trouve que le sujet est parfaitement noble et défendable.
04:51Mais ce qui me rassure, c'est que les Français montrent qu'ils ne sont pas instrumentalisés
04:55par ce que certains peuvent mettre derrière l'état de droit.
04:58Que ce soit d'ailleurs d'un parti ou d'un autre.
05:01Mais là, très clairement, on a une instrumentalisation.
05:03On agite des grands mots, des grands termes, état de droit.
05:06Alors que tout a été extrêmement politisé et qu'il y a une instrumentalisation de l'état de droit.
05:10Vous l'avez dit, l'état de droit, chacun y met ce qu'il souhaite y mettre dedans.
05:14Or, l'état de droit, c'est quelque chose qui nous dépasse et qui, en tout cas, dépasse des clivages partisans.
05:18C'est-à-dire que si vous avez une conception des droits fondamentaux à géométrie variable,
05:24par exemple, je doute fort que le syndicat de la magistrature ou la LDH
05:29ait condamné ce qui s'est passé cette semaine à l'Assemblée nationale
05:34où vous avez une jeune journaliste de 24 ans
05:36qui a été malmenée par des députés socialistes et communistes
05:41en plein Palais-Bourbon.
05:45Voilà la situation.
05:45Et c'est pour ça que les Français, ils n'ont peut-être pas envie de manifester.
05:48Ils préfèrent profiter de leurs premiers jours de vacances de Pâques.
05:51Oui, on a bien compris que l'état de droit, aujourd'hui, était devenu un nom de code
05:55pour dire l'état de nos droits.
05:56Nos droits quand nous sommes de gauche, évidemment.
05:59Donc, aujourd'hui, ce n'est pas très mobilisateur.
06:02Mais c'est quand même frappant de voir que, quand même,
06:05toutes ces associations avaient autrefois une capacité de mobilisation extrêmement forte
06:09que, visiblement, elles ont perdue.
06:11Ça montre aussi que le narratif qui a été établi depuis la condamnation de Marine Le Pen
06:16et qui est quand même un petit peu boiteux
06:17parce qu'ils présupposaient qu'il allait se passer le Capitole la semaine dernière,
06:22on était très loin de tout cela,
06:25et bien, évidemment, le résultat est qu'aujourd'hui, personne n'a eu peur
06:29et donc, il n'y a pas eu de manifestation pour protester
06:34contre ce supposé nouveau 6 février 1934
06:37qui était censé organiser le Rennes.
06:40Donc, on voit que le petit théâtre antifasciste s'essouffle.
06:43Mais vous savez, c'est comme la cantatrice sauve.
06:44Quand vous l'avez vue une ou deux fois,
06:46au bout d'un moment, vous en avez ras-le-bol, vous n'y retournez pas.
06:48Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
06:49Amine, vous étiez place de la République ?
06:51Ah non, certainement pas.
06:52Certainement pas. Pourquoi vous n'y étiez pas ?
06:54D'abord, la gauche est dans les rues tous les samedis.
07:01C'est la petite promenade de M. Mélenchon et de ses sbires.
07:04Ce n'était pas la France insoumise ?
07:05Oui, bien sûr, mais ils récupèrent tous les mouvements
07:09et tous les rassemblements dont ils y étaient.
07:12Et par ailleurs, je ne vois pas comment vous pouvez mobiliser
07:15à l'appel d'un mot d'ordre qui ne repose sur rien.
07:18Comment voulez-vous mobiliser des gens
07:19sur la remise en cause d'un État de droit
07:21alors qu'il n'y a pas de remise en cause de l'État de droit ?
07:24J'aimerais bien comprendre quelles sont les motivations
07:27et sur quelles bases repose cet appel à manifester
07:30sur une supposée remise en cause de l'État de droit.
07:32On a commencé à 20h, donc on a fait 6 minutes quand même
07:37sur quelques centaines de manifestations.
07:40Une manifestation qui n'a pas eu lieu.
07:42Une manifestation fantôme.
07:45J'ai peur que l'ARCOM m'attaque et qu'on soit sanctionnés
07:48parce qu'il y a une hiérarchie de l'information.
07:51Et ça s'avère que là, on parle de manifestation fantôme.
07:54Est-ce que vous êtes sûr que c'est interdit de traiter les non-informations ?
07:56Les non-informations.
07:57Il faudrait faire une agité de la non-information.
07:59Ce n'est pas une non-information.
08:00C'est une non-manifestation qui devient une information.
08:03Depuis mercredi, justement.
08:04C'est une séquence qui a énormément choqué les Français.
08:08Et vous l'avez vu.
08:10D'ailleurs, je suis frappé de voir l'indifférence des journalistes
08:13après ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale.
08:17Et pas que.
08:18C'est que vous avez une partie de la classe politique
08:20qui va tenter de justifier ce qui s'est passé
08:22en disant qu'ils ont provoqué.
08:24Et pire encore, vous avez une partie de l'extrême-centre
08:27qui ne dit pas un mot pour défendre la journaliste.
08:30Je voudrais qu'on revoie l'image,
08:31même si elle est relayée régulièrement à l'Assemblée nationale
08:37où vous voyez à toute à gauche la jeune journaliste Louise Maurice de Frontières
08:42qui fait juste son job en train de filmer une manifestation
08:45à l'Assemblée nationale à l'appel de la CGT.
08:48Claude Arrouo avec cette veste rose qui lui met des coups de coude
08:52et qui la pousse contre le mur.
08:54Et pourquoi je vous en parle ce soir ?
08:56Parce que Michel Onfray a réagi et revient sur cette scène.
09:01Et il la commente.
09:02Et je voulais vous soumettre son analyse.
09:04On humilie cette jeune fille qui est journaliste.
09:09C'est une terreur physique et psychique d'être dans la situation qui est la sienne.
09:12Vous avez je ne sais combien de gens là, militant de la CGT avec des mégaphones,
09:16plus d'autres qui sont ici et qui la contraignent physiquement.
09:19Ça ne gêne personne.
09:20Alors l'Assemblée nationale n'appartient pas à la représentation nationale
09:23et n'appartient pas non plus au peuple français.
09:25Mais elle appartient, si on a bien compris, aux plus enragés des Robespierristes
09:29qui suivent Mélenchon, dont on dit qui il est dans une revue,
09:32dont on ne veut pas faire savoir qu'elle existe
09:34et dont on demande même le fait qu'elle ne soit pas présente dans un kiosque
09:37à l'Assemblée nationale, le kiosque de tous les journaux.
09:40Voilà pour la déclaration de Michel Onfray.
09:44Ce que je disais, ce qui est sidérant, c'est que depuis 72 heures,
09:47vous avez un silence du fameux socle commun
09:50avec de nombreux députés du centre,
09:54qui sont aussi les grands défenseurs de l'État de droit,
09:57qui ne viennent pas condamner cette prise à partie de journalistes
10:02qui faisaient juste leur job, Martin Garagnon.
10:04Oui, moi, quand je revois ces images,
10:06c'est des images qui me mettent très mal à l'aise.
10:09Je trouve ça symboliquement d'une violence inouïe.
10:11La question, elle est simple.
10:12Soit cette journaliste Louise Maurice est journaliste
10:14et elle fait son travail, elle est accréditée à l'Assemblée
10:16et la question ne se pose même pas,
10:18soit elle n'est pas journaliste.
10:19À ce moment-là, on lui demande de sortir de l'enceinte.
10:21Dans tous les cas, ce ne sont pas aux députés
10:24de procéder à ces espèces de cordons de sécurité.
10:28Mais pourquoi les députés, par exemple, de Renaissance
10:30ne se sont pas mobilisés ?
10:32Pourquoi il n'y a pas eu de communiqué pour condamner ce qui se passait ?
10:35Pourquoi est-ce seule Naïma Mouchou, par exemple,
10:36la vice-présidente de l'Assemblée nationale,
10:38est l'une des seules à avoir eu le droit ?
10:40Pourquoi il y a le premier communiqué de l'Assemblée nationale
10:45qui essaie de mettre sur un même pied d'égalité
10:48les journalistes de frontière
10:51et cette députée socialiste de 61 ans
10:55qui met des coups de coude à une journaliste de 24 ?
10:57C'est d'autant plus gênant qu'il y a certains députés
11:01qu'on voit à l'image, que moi je connais personnellement,
11:03qui sont plutôt des personnalités douces dans le quotidien
11:06et qui là, on les voit comme enragés.
11:08Donc, la question qui se pose,
11:10enfin, vous dites, personne n'en parle,
11:11moi j'ai lu des papiers, notamment dans le Figaro,
11:13où on a quand même des condamnations très fermes
11:16de ces procédés.
11:17La question est simple, c'est que vous avez, en fait, le problème...
11:20Moi, je vous parle de députés Renaissance, par exemple,
11:24de grands députés, moi, Gabriel Attal pour le citer,
11:29Madame Priscate-Evenot,
11:31pourquoi ces grands députés-là de Renaissance
11:34ne n'ont pas condamné naturellement ce qui s'était passé ?
11:37Je ne suis pas leur porte-parole, mais moi...
11:38Vous êtes juste porte-parole ensemble pour la République,
11:40c'est pour ça que vous posez la question.
11:41Moi, je n'ai aucun problème à condamner ces images-là.
11:44Je suis, a priori, le seul du bloc central macroniste
11:47à me rendre à l'invitation de Frontière,
11:49ce qui me vaut d'ailleurs, en général, beaucoup de critiques.
11:52Mais je le fais parce que je considère que, justement,
11:54en politique, votre job, c'est de parler à tout le monde
11:56et en priorité avec ceux avec qui vous n'êtes pas d'accord
11:58et répondre à des questions des médias,
12:01quels qu'ils soient, pour moi, ça fait partie du job en politique.
12:03Quand vous êtes sur un marché et que vous distribuez un tract,
12:05vous ne savez jamais si la personne en face de vous
12:07va vous mettre une tarte parce qu'elle n'est pas d'accord avec vous
12:08ou va vous dire, vous faites du super boulot.
12:10Il faut être prêt et c'est ça aussi le dialogue en politique.
12:13Mais en l'occurrence, ces images-là...
12:14Mais vous, personnellement, vous condamnez.
12:16Là aussi, il y a beaucoup de géométrie variable dans cet épisode.
12:22Je cherche la sororité.
12:24Moi, je croyais que les femmes de gauche,
12:26on était féministes et solidaires, des sœurs en féminité.
12:30Visiblement, ce n'est pas le cas.
12:31Est-ce que les viols du 7 octobre, vous voyez, c'est un peu pareil ?
12:33Oui, oui, on le connaît, ce féminisme à géométrie variable.
12:38Yaël Braun-Pivet, moi, j'étais très heurtée par son communiqué
12:41qui était vraiment ponce pilate,
12:44renvoyant dos à dos les responsabilités.
12:47Elle aussi, elle a été prise pour cible à un moment quand elle est...
12:50Par Jean-Luc Mélenchon.
12:51Exactement.
12:52Et à ce moment-là, beaucoup de gens...
12:53Madame Braun-Pivet est partie camper à Tel Aviv.
12:55Exactement.
12:56Et là, tout le monde l'a défendue.
12:58On aurait aimé qu'elle défende cette jeune fille.
13:00Elle a écrit un bouquin où elle dit « à ma place »,
13:01où elle explique tout son féminisme.
13:03Pardon, à sa place, on aurait bien voulu qu'elle défende cette jeune fille.
13:09Et même Gabriel Attal, moi, je l'ai entendu dimanche dernier
13:12dans ce qui ressemble à un discours de lancement de campagne présidentielle,
13:15vous vous souvenez, et il a dit « oui, les réactionnaires façon Trump
13:19qui enferment les femmes, pardon, mais il y en a des députés de gauche
13:24qui enferment une femme dans un petit coin, ça ne dérange absolument personne ».
13:28Moi, ça me terrifie quand même, parce qu'on se dit qu'il y a une insécurité
13:33qui ne suscite, parce que vous avez raison de le dire,
13:37psychologiquement, c'est très difficile à supporter quand même,
13:39ou c'est Michel Onfray qui l'a dit, ce genre de situation.
13:42Il dit « c'est une humiliation, on tente de l'humilier ».
13:44Non, mais moi, je pense qu'elle a eu vraiment peur.
13:46Moi, à sa place, j'aurais eu peur.
13:47C'est un monde de fous, on est à l'Assemblée nationale,
13:49on n'est pas dans une zabe.
13:50Mais que personne ne soit capable de dire, je ne sais pas,
13:52on peut dire un petit mot, ce n'est pas mon journal préféré,
13:55mais je la soutiens, ça fait complètement fou.
13:56Ce sont les mêmes, juste en un mot, ce sont les mêmes féministes
13:59qui ont développé la théorie des micro-agressions
14:02et qui ont écrit une littérature dense sur le sujet de la micro-agression
14:07et qui là, lorsqu'il y a une agression physique caractérisée,
14:11n'ont pas un mot pour cette journaliste.
14:12Bon, on a tout dit, mais je voulais vraiment vous faire écouter
14:16Michel Onfray sur le sujet.
14:18Ce qui est intéressant, mais c'est intimement lié.
14:21Parmi les assistants parlementaires qui ont participé à la manifestation
14:24dans le Palais Bourbon, il y avait un certain Richie Thibault.
14:28Richie Thibault, il est assistant d'Ercilia Soudet.
14:31C'est un assistant parlementaire qui est dans le viseur de la justice
14:34depuis le mois d'octobre, puisque en octobre dernier,
14:38il appelait comme M. Dimzalen, fiché S pour islamisme,
14:42et condamné pour ça, parce qu'il a appelé à l'intifada dans la rue de Paris.
14:47Et M. Richie Thibault, assistant parlementaire, avait fait de même,
14:51à tel point que Yael Brown-Pivet avait décidé d'interdire M. Richie Thibault
14:55de l'Assemblée nationale.
14:57Il était là en milieu de deux semaines.
15:00Mais ce n'est pas tout, parce qu'il a relayé un message cette semaine
15:04pour que le 1er mai, il y ait des débordements,
15:08ce message appelant à déborder le dispositif présentant des policiers attaqués.
15:14Laurent Nognaise, qui sera l'invité demain du grand rendez-vous
15:17Europe 1 C News Les Echos, a décidé de mettre un article 40
15:22et donc de saisir le procureur.
15:24On attend de voir ce que va faire la justice.
15:26Voyez le sujet, il est signé d'Unia Tengour.
15:311er mai 2025, débordons le dispositif.
15:35Des appels à l'insurrection désormais supprimés
15:37et relayés par Richie Thibault,
15:39le collaborateur de la députée insoumise Ercilia Soudé,
15:42un homme déjà connu des services de police,
15:45pour avoir notamment appelé à l'intifada en octobre 2024.
15:48Selon Europe 1, il est ou a été fiché dans au moins deux fichiers de police
15:52pour son appartenance à la mouvance radicale d'extrême-gauche
15:55et sa capacité à provoquer des troubles à l'ordre public.
15:59Ses propos sur les manifestations du 1er mai n'ont pas tardé à faire réagir
16:02Laurent Nognaise, le préfet de police de Paris, sur X.
16:05Après avoir pris connaissance de ses propos me paraissant extrêmement grave,
16:09j'ai saisi ce jour la justice au titre de l'article 40 du code de procédure pénale
16:13pour des faits susceptibles de relever de la provocation à commettre des violences
16:18et des dégradations à l'occasion du 1er mai 2025.
16:21Depuis plusieurs années, la fête du travail est le théâtre de nombreux affrontements
16:24et de violences dans les rues.
16:26Les menaces à l'endroit des forces de l'ordre sont de plus en plus récurrentes,
16:29comme le rappellent certains syndicats de policiers.
16:31C'est un moment, un prétexte pour s'en prendre force de l'ordre,
16:36tout simplement parce qu'on représente l'État.
16:38On travaille avec les renseignements territoriaux pour savoir justement
16:41comment en fasse ils vont s'organiser.
16:45Mais malheureusement, on sait que cette fête du travail,
16:47elle risque d'être perturbée, largement perturbée par ces groupes.
16:51L'an dernier, 121 000 personnes avaient défilé dans les rues de France,
16:55selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
16:57En marge des manifestations, une dizaine de policiers et gendarmes avaient été blessés.
17:01Et je rappelle le tweet de Laurent Nunez,
17:04après avoir pris connaissance de ses propos me paraissant extrêmement graves,
17:06j'ai saisi ce jour la justice au titre de l'article 40 du Code de procédure pénale
17:12pour des faits susceptibles de relever de la provocation à commettre des violences
17:14et des dégradations à l'occasion du 1er mai 2025.
17:18Et j'aurais aimé qu'on voit la photo,
17:20puisque lui, il a relayé un message dit des insurgés.
17:22Soyons nombreux et nombreux dans les rues, partout en France ce 1er mai.
17:25Ne nous laissons pas faire, ripostons.
17:28Et lui a retweeté en mettant,
17:31nous avons un cap clair pour le 1er mai.
17:34Et ça, c'est ce qu'il disait en octobre 2024.
17:38L'incitation à commettre des violences et des dégradations à l'occasion publique,
17:45j'ai regardé, c'est
17:45provocation à la violence contre les personnes,
17:48c'est trois ans d'emprisonnement,
17:49provocation à la commission de dégradation de biens,
17:51si les faits ne sont pas suivis des faits,
17:53c'est un an de prison et 15 000 euros d'amende.
17:54Si les faits sont suivis des faits,
17:57l'auteur de la provocation peut être poursuivi comme complice,
18:00donc encourir les mêmes peines que l'auteur matériel des faits commis.
18:06Ce qui me sidère à chaque fois dans ces affaires,
18:09c'est le deux poids, deux mesures totalement surréalistes
18:13qui entourent ce genre d'histoire.
18:15Là, sur cet assistant parlementaire,
18:19CNews, sans doute européen, peut-être le JDD, je ne sais pas,
18:22mais en tout cas, les médias proches du groupe
18:27sont les seuls à traiter.
18:30Imaginez, imaginez un seul instant
18:32que l'assistant parlementaire d'un député du Rassemblement National
18:36se soit avisé, mégaphone à la main,
18:40hissé sur une camionnette en plein Paris,
18:42à appeler un soulèvement armé.
18:45Je n'ose imaginer le tintamarre à très juste titre
18:51au demeurant, auquel on aurait eu droit,
18:53sur le service public, Libération, l'Humanité,
18:55le Nouvel Obs, France 2, France 3, France 4, France O,
18:57France 5, France Inter, France Culture
18:59et tous les Frances qui suivent,
19:01sur les heures sombres de l'histoire,
19:03le retour du bruit des bottes,
19:05des crânes rasés, du fascisme.
19:08Là, c'est exactement la même chose,
19:09mais comme eux, ils sont de gauche,
19:10ou plutôt d'extrême-gauche,
19:12on est les seuls à en parler.
19:14Vous voyez, ce deux poids, deux mesures-là,
19:15il est insupportable.
19:17Et je précise que le travail de frontière
19:19qui a été contesté,
19:21qui a provoqué quand même une manifestation
19:23au sein de l'Assemblée Nationale,
19:25c'était dans ce document,
19:28dans ce magazine,
19:29de dire, il y a la France Insoumise
19:31et dans la France Insoumise,
19:33vous avez des assistants parlementaires
19:35avec des profils particuliers.
19:37Et donc, c'est intéressant de voir que
19:38cette semaine, par exemple,
19:40il y a un nouveau signalement
19:41du préfet de police de Paris
19:43à travers les messages relayés
19:45par ce fameux Richie Thibault
19:46qui, en octobre dernier,
19:48a appelé à l'intifada.
19:49C'est aussi simple que ça.
19:50Si on reprend la comparaison
19:53que vient de faire Amine
19:54sur si c'était arrivé
19:55au Rassemblement National,
19:56il y a aussi une chose qui serait arrivée,
19:57c'est qu'il aurait été dégagé
19:58dans la seconde.
19:59C'est-à-dire que ça fait 20 ans
19:59ou 15 ans que la stratégie,
20:01même le positionnement du RN
20:02avec ce genre d'énergumène,
20:04parce que dans tous les partis politiques,
20:05il y a des gens
20:06qui sont plus excessifs
20:07et que vous avez envie de chasser,
20:09c'est de les virer, justement.
20:10Là, moi, ce qui me fascine le plus,
20:12c'est que ce monsieur,
20:13il est protégé par un système
20:14qui s'appelle la France insoumise
20:15qui tolère, en fait,
20:16qui cautionne ça.
20:17C'est-à-dire que vous n'en trouvez pas un,
20:18en fait, qui s'est fait virer,
20:19même quand il y a des choses
20:20assez graves qui se passent.
20:22Je prends l'exemple de Quatennens.
20:23Quatennens a été semi-viré
20:24quand il a été accusé
20:26de violences conjugales.
20:28Et ensuite, c'est les électeurs
20:29qui ont signifié
20:29qu'il ne serait pas reconduit.
20:31Enfin, il ne s'est pas représenté.
20:32Mais ce que je veux dire,
20:32c'est qu'à un moment donné,
20:33il protège ces gens-là
20:34systématiquement.
20:35Je pense qu'il y a une volonté
20:36d'aller braver le système
20:37qui est d'ailleurs,
20:38comment dire,
20:40stratégiquement et politiquement,
20:41ça se défend
20:42ce qu'ils sont en train de faire.
20:43C'est-à-dire qu'ils ont décidé
20:44de ne rien céder face à personne
20:46parce qu'ils veulent faire plier le système
20:48et ils veulent prendre le pouvoir.
20:49Donc, ces gens-là seront protégés,
20:51leurs agissements seront tolérés,
20:53cautionnés, etc.
20:53C'est une attitude totalitaire.
20:55Plutôt que de s'inquiéter
20:56de voir les accréditations
20:58à frontière ou non
20:59des journalistes
21:00comme Louise Maurice,
21:0124 ans,
21:01qui a le malheur
21:02d'avoir un téléphone
21:03dans les jardins du Palais Bourbon.
21:05Peut-être qu'elle devrait
21:05s'inquiéter également
21:07de revoir dans les couloirs
21:09de l'Assemblée nationale
21:10ce fameux Richie Thibault
21:12qui était en octobre dernier
21:13persona non grata
21:14puisque, je le rappelle,
21:15il appelait à l'intifada,
21:18Gabriel Cluzel.
21:19Non mais, vous avez raison,
21:20mais je voulais revenir
21:21sur ce que disait
21:21Jean-François Lejeune.
21:22C'est vrai que la gauche,
21:24avec la plus grande mauvaise foi,
21:26d'ailleurs,
21:26ne lâche jamais aucun des siens.
21:29Alors, on peut trouver ça indigne,
21:30on peut dire que c'est
21:31l'honneur de la droite
21:32de faire le ménage
21:34chez elle,
21:34de présenter ses excuses,
21:35de prendre ses distances,
21:37etc.
21:37Mais c'est vrai que
21:38la gauche est extrêmement forte
21:39pour ça
21:40parce qu'elle fonce tête baissée,
21:42jamais, vous ne la verrez,
21:44renier personne,
21:45c'est toujours elle la victime.
21:46Et ce que je trouve intéressant aussi,
21:48c'est qu'autrefois,
21:50en fait, ça fait un moment
21:51que cette violence,
21:52elle est le proche
21:52de l'extrême gauche,
21:53mais autrefois,
21:54on ne la voyait pas.
21:55Je me permets de préciser,
21:56parce que je regardais
21:56sur le compte de Richie Thibault
21:58pour voir s'il avait réagi visiblement.
22:01Yael Brown-Pivet
22:02a rappelé à l'ordre
22:04en raison de sa présence
22:05à la manifestation d'hier
22:07au Palais Bourbon,
22:08présence qui a aggravé
22:09la situation,
22:10selon la présidente,
22:12et Yael Brown-Pivet
22:13qui menace
22:13de lui supprimer
22:14son badge
22:15et son badge d'accès
22:18à l'ensemble
22:18des bâtiments
22:19de l'Assemblée.
22:20Donc, elle a réagi
22:21mais à coup de pas.
22:22On fait un peu de la réaction
22:23de maîtresse de l'école.
22:24Réaction de Yael Brown-Pivet,
22:26mais il semble,
22:26lui,
22:27il n'a pas peur.
22:28Ça fait laisser
22:29le deuxième signalement
22:30et je crois qu'il en rit.
22:31Il dit,
22:31il est très intéressé
22:33par mon cas,
22:34le préfet de police.
22:35Juste un mot,
22:35si vous le permettez,
22:36sur le point de départ,
22:37c'est l'enquête
22:38qu'a mené le magazine Frontières
22:39sur justement
22:40la galaxie,
22:43la fille,
22:43la nébuleuse,
22:44les assistants parlementaires,
22:45etc.
22:46De deux choses l'une,
22:47soit ce qu'a écrit
22:48des frontières,
22:48et j'en parle très librement,
22:50je n'ai pas lu cette enquête,
22:51soit ce que Frontières en dit
22:53est diffamatoire
22:53et à ce moment-là,
22:54vous attaquez en justice,
22:55soit ce que dit Frontières
22:56est exact
22:57et à ce moment-là,
22:58il devrait y avoir
22:59effectivement des conséquences
23:00notamment concernant
23:01un certain nombre de profils
23:02qui sont identifiés
23:02dont ce collaborateur parlementaire
23:04qui a déjà fait parler de lui.
23:05Simplement,
23:06l'immunité,
23:06elle bénéficie aux parlementaires
23:08mais par capillarité,
23:09elle ne bénéficie pas
23:10à leurs collaborateurs.
23:11Donc,
23:11c'est le sentiment d'impunité
23:13qui agite un certain nombre
23:13de collaborateurs
23:14de la France insoumise,
23:15il faut que ça cesse.
23:16Le profil,
23:17on le connaît,
23:17la personne on la connaît,
23:19on sait où elle se déplace.
23:20Depuis octobre,
23:21il y a un signalement
23:22pour cet appel à l'intifada
23:23quand M. Dimzalène
23:24pour exactement les mêmes propos
23:25a été condamné
23:26très rapidement
23:27par la justice.
23:28Cette semaine,
23:29il relaie des messages
23:30où ils appellent
23:31en quelque sorte
23:32à des violences
23:33selon le préfet de police
23:34de Paris
23:34qui signalent à nouveau.
23:36Ils attendent quoi
23:36la justice ?
23:38Ils attendent quoi
23:38d'agir ?
23:39Parce que moi,
23:39j'ai besoin de savoir
23:39si cet homme
23:40est un individu
23:41qui mérite
23:42d'être sanctionné
23:44et d'être jugé
23:45et d'être condamné
23:46pour ce qu'il a fait.
23:47On a besoin de comprendre
23:48pour ça.
23:49Non, mais c'est quand même
23:51incroyable.
23:53Et qui ne sont toujours
23:54pas instruites
23:54par la justice.
23:56Je vais vous dire,
23:56la semaine dernière,
23:57vous avez eu la décision
23:58en premier instance
23:59pour Marine Le Pen.
24:00Il s'avère que la juge,
24:01et c'est évidemment condamnable,
24:03a été menacée,
24:04insultée.
24:05Il y a un individu
24:06de 76 ans
24:08qui l'a insultée,
24:11je ne vais pas redire ses mots,
24:12et c'est évidemment condamnable.
24:14D'ailleurs,
24:14il a été condamné
24:15très rapidement.
24:17Donc,
24:17quand la justice
24:17doit aller,
24:18c'est ça qu'on se dit.
24:20Le téléspectateur
24:21qui nous regarde,
24:21ses assistants parlementaires
24:23qui menacent
24:24ou qui insultent,
24:24qui appellent à l'intifada,
24:25on ne sait même pas
24:26s'ils vont être condamnés
24:27ou non,
24:27et quand c'est un septuagénaire
24:29qui insulte une juge
24:31et c'est normal
24:32qu'il soit condamné,
24:34ça va extrêmement vite.
24:36Deux poids, deux mesures.
24:37La publicité,
24:38on revient dans un instant.
24:4420h30 sur CNews,
24:45on poursuit l'heure des pros 2
24:47et on va écouter Bruno Retailleau
24:48qui s'est rendu dans le Tarn
24:50sur le chantier de l'A69,
24:52le chantier de l'autoroute A69,
24:54destiné, je le rappelle,
24:55à relier Toulouse à Castres,
24:56actuellement suspendu
24:57par décision du tribunal administratif
24:59de Toulouse.
25:00A ce jour,
25:01environ 300 millions d'euros
25:03ont déjà été investis.
25:04C'est 65% du budget initial
25:06qui est de 450 millions.
25:08Mais si le projet venait
25:10à être définitivement abandonné,
25:13les coûts pour l'État
25:13pourraient atteindre 500 millions
25:15jusqu'à même 1 milliard d'euros.
25:18Voilà où on en est
25:19parce qu'il y a une décision
25:20d'un tribunal
25:22de suspendre la construction
25:25de cette autoroute.
25:27Je vous propose d'écouter
25:28Bruno Rotaillot
25:29qui salue la décision
25:30de l'État de faire appel.
25:33Bien entendu,
25:34l'État a eu raison
25:36à la fois de faire appel
25:39parce que quand une décision
25:41de justice n'est pas définitive,
25:43elle n'est que provisoire.
25:45Et on peut toujours faire appel.
25:46Ça, c'est le droit.
25:48Donc, il y aura à nouveau
25:51un jugement.
25:52L'État a demandé aussi
25:53l'exécution provisoire.
25:54Et je suis très heureux.
25:56Je les félicite d'ailleurs
25:56que des parlementaires
25:57que je connais bien,
25:59députés, sénateurs,
26:00aient déposé
26:01des textes de validation
26:03pour que précisément,
26:05tant que le jugement
26:08n'est pas définitif,
26:09la loi, le législateur,
26:10c'est-à-dire la voix
26:11de la démocratie,
26:12des représentants du peuple,
26:13peuvent s'exprimer
26:14sur ce chantier
26:17dont ce territoire a besoin.
26:19Et avant de vous donner la parole,
26:21je voudrais qu'on l'écoute
26:22puisque lui, il dit qu'il y a une...
26:24Le ministre dit qu'il y a une idéologie
26:26qui utilise la violence
26:28pour bloquer des projets.
26:30Courageux, le ministre de l'Intérieur,
26:31parce qu'on entend rarement
26:32ce type de déclaration.
26:35On écoute le premier flic de France.
26:37Il y a une idéologie en France
26:40qui utilise la violence
26:41pour bloquer les projets.
26:43Si demain, on bloque les projets,
26:45notamment d'infrastructures,
26:46notre économie sera bloquée.
26:48Notre économie sera bloquée.
26:49Et on est dans une situation
26:51qui est totalement incompréhensible
26:53dans la mesure où on ne cesse de dire
26:56qu'il faut un bon aménagement
26:58du territoire.
26:59On ne cesse de dénoncer
27:00qu'il y a une fracture,
27:02une France périphérique,
27:04loin de Paris,
27:05qui n'a pas les mêmes avantages
27:06le quart sud-ouest de la France
27:09est sans doute
27:10un des plus enclavés de France.
27:12Bon, c'est très intéressant.
27:14Pourquoi ?
27:14Parce qu'on a le ministre de l'Intérieur
27:15qui prend la parole
27:16sur un projet
27:17qui est actuellement suspendu.
27:19C'est la décision
27:20en première instance
27:22du tribunal administratif.
27:24Il explique également
27:24que l'idéologie
27:27qui utilise la violence
27:29pour bloquer les projets,
27:31elle est présente aussi,
27:32notamment sur ce type de projet.
27:34Je me suis dit,
27:35c'est un certain,
27:35on conteste
27:37une décision judiciaire,
27:39on émet
27:41une sorte d'indignation
27:42sur la manière
27:44dont c'est fait.
27:45On vous va venir.
27:46Trampe liste.
27:48Mais c'est l'état de droit
27:49qui est malmené.
27:51J'ai du mal à voir
27:52ce qui est en train
27:52de se passer.
27:53Plus sérieusement,
27:54que pensez-vous
27:55de la déclaration
27:56de Bruno Rotaillot ?
27:56Vous avez raison
27:57de pointer par la...
27:58Vous avez raison
27:59de pointer la...
27:59La semaine dernière,
28:00on a hurlé au loup.
28:02Marine Le Pen
28:03qui ose contester
28:04une décision de justice
28:05et là,
28:06ça passe crème.
28:07Le problème avec les tartuffes,
28:08c'est que quand ils défendent
28:09des principes,
28:09quand ça va dans leur sens
28:10et pas dans d'autres,
28:10ils abattent les principes
28:11eux-mêmes en réalité.
28:12Et en fait,
28:13cette ambiance,
28:13elle devient un peu inquiétante
28:14parce que,
28:15par exemple,
28:15contester une décision de justice,
28:17dire qu'on n'est pas d'accord
28:18avec une décision de justice,
28:19c'est le droit
28:20le plus imprescriptible
28:22de la liberté d'expression.
28:23Quand vous êtes condamné,
28:24vous n'êtes jamais d'accord.
28:24Ah,
28:25il y a l'impression
28:26que Martin n'est pas d'accord.
28:26Non,
28:27mais je dire,
28:28je ne suis pas d'accord.
28:29J'ai hâte d'entendre
28:30Martin Garagnon
28:30qui va faire la différence
28:32entre la décision
28:34en première instance
28:35et l'indignation
28:37de Marine Le Pen
28:38et puis l'indignation
28:38de Bruno Retailleau.
28:40Les deux sujets,
28:41c'est évidemment différent,
28:42c'est même un tribunal administratif,
28:43l'autre,
28:43c'est un tribunal correctionnel,
28:45mais qu'importe,
28:46c'est une décision judiciaire
28:47qui est contestée.
28:48D'ailleurs,
28:49l'État fait interjet appel
28:50sur la suspension
28:53de l'autoroute
28:53et puis vous avez une femme politique
28:55qui décide
28:56de faire appel
28:57de la décision.
28:58Where is the problem ?
28:59Déjà,
29:00pour commencer,
29:01la condamnation
29:01en première instance
29:03de Marine Le Pen,
29:03pour moi,
29:03ce n'est pas l'étalon maître
29:05de tous les commentaires
29:06qu'on va faire
29:07sur la décision de justice.
29:08On ne va pas tout ramener
29:08au sort de Marine Le Pen.
29:10C'est quand même
29:10le premier point.
29:11Si,
29:12parce que là,
29:12vous l'avez dit,
29:13on parle d'un sujet
29:14qui est totalement différent.
29:15On en revient à Marine Le Pen.
29:16Est-ce que vous avez entendu
29:17dans la bouche
29:17du ministre de l'Intérieur
29:18les mots
29:19c'est un procès politique ?
29:21La démocratie est en danger ?
29:22Or,
29:23c'est exactement ce discours-là
29:24que Marine Le Pen a tenu.
29:25Donc,
29:25le ministre de l'Intérieur
29:26rappelle juste
29:27qu'il fait appel
29:29parce qu'il conteste
29:29cette décision.
29:30Il a parfaitement raison.
29:32Je rappelle juste
29:33que les tribunaux
29:34en France
29:34ne font qu'appliquer les lois.
29:36Donc,
29:36si on considère
29:37que la décision est mauvaise,
29:39c'est parce que la loi
29:39qu'il autorise
29:40à juger en ce sens
29:41est mauvaise
29:41et à ce moment-là
29:42que les parlementaires
29:43changent la loi.
29:44Le juge administratif
29:46est un juge
29:47qui a interprété
29:48la loi à sa manière.
29:50C'est une sorte
29:50de décision politique,
29:51c'est ça ?
29:52Si on estime
29:52qu'il a trop
29:52de champs d'interprétation
29:55de cette loi,
29:56on restreint
29:56le champ de la loi.
29:57C'est difficile
29:57de se constationner
29:58pour différencier
30:00les deux appels.
30:02Il y a un appel
30:03qui a le droit
30:03de dire ce qu'il pense
30:04et puis il y a un autre appel
30:05qui a le droit de dire le gars.
30:06Moi,
30:07j'ai connu un Bruno Retailleau
30:08qui était le premier soutien
30:10de François Fillon
30:10en 2017
30:11qui avait un autre avis
30:12sur le commentaire politique
30:13de travailler les juges.
30:14C'est Bruno Retailleau
30:14qui en début d'année,
30:15en début de septembre
30:17qui a eu le courage
30:17quand il arrive
30:18de dire l'état de droit
30:19il n'est ni immuable
30:20ni sacré.
30:22Et c'était dans les colonnes
30:23du Figaro.
30:24Je ne suis pas d'accord
30:24avec la idée
30:25de dire que les juges
30:30se contentent d'appliquer la loi.
30:31Si c'était aussi vrai,
30:32s'il n'y avait pas de subjectivité,
30:34on mettrait comme les caisses enregistreuses
30:36l'interligion artificielle
30:38remplacer les juges
30:39et puisqu'il n'y a pas
30:41de subjectivité,
30:42ça suffirait.
30:42Ça nous ferait faire
30:43des économies en plus.
30:44Et ce n'est pas le cas.
30:45Il y a bien sûr
30:46la subjectivité du juge
30:47et c'est bien pour ça aussi
30:48qu'il y a un appel.
30:49Et c'est pour ça
30:49que les appels reviennent
30:50parfois sur les juges
30:51en première instance.
30:51Sinon, tous ceux
30:52qui finalement ont dit
30:53de Marine Le Pen
30:54qu'elle n'avait pas le droit
30:54de contester,
30:55ils auraient pendu
30:56Émile Zola
30:56parce qu'il n'avait pas le droit
30:57non plus de dire
30:58j'accuse.
30:59Donc tout ça, évidemment,
31:00me paraît complètement aberrant.
31:02Mais là, pour revenir
31:03sur le point précis
31:05de la 69,
31:06moi je suis extrêmement choquée
31:07de ce qui se passe
31:08et je suis d'accord
31:09pour le coup
31:10avec Bruno Retailleau.
31:11C'est-à-dire que
31:11vous avez la France,
31:12ça ressemble aux ADF
31:14finalement.
31:15Vous avez un coin de la France
31:16qui essaie de se désenclaver.
31:18Moi je le connais bien
31:19ce coin de France
31:20sachant que
31:21le service ferroviaire
31:22est de plus en plus indigent
31:24dans ce coin-là.
31:24Aujourd'hui, vous avez des TGV
31:26qui desservent une métropole
31:28à une autre grande métropole
31:29mais les campagnes
31:30pour essayer de choper un train
31:31allez-y.
31:32Il se trouve que je suis en train
31:32de regarder en ce moment.
31:34C'est délirant par rapport
31:35à il y a quelques années.
31:36La SNCF n'a jamais fait
31:37autant de bénéfices.
31:37Il n'y a jamais eu aussi peu de trains.
31:38C'est quand même un truc de fou.
31:40Donc ils veulent une autoroute.
31:40On va aller dire ça au syndicat.
31:42Voilà.
31:42Ils veulent une autoroute.
31:43Mais pétard,
31:44ils veulent juste...
31:46Est-ce qu'ils ont le droit
31:46de vivre ces gens-là ?
31:47Alors on leur a mis
31:48le 80 km heure,
31:50Édouard Philippe.
31:51Les ZFE.
31:53Alors ça, c'est Agnès Pagnard-Munaché
31:54qui nous a expliqué
31:54que les pauvres n'avaient pas de bagnole.
31:56Bon, très bien.
31:57Et maintenant,
31:59la 69,
32:00un tribunal administratif
32:01a décidé que ce n'était pas possible.
32:02On sait en plus
32:03la longueur
32:04des procédures judiciaires.
32:05Et vous imaginez
32:06l'argent dépensé.
32:07Quand est-ce que tout cela va arriver ?
32:08Mais quand est-ce que tout cela va arriver ?
32:09Moi, je suis fatiguée
32:11de voir que ces pauvres gens
32:13qui ont commis le crime
32:14d'avoir une bagnole
32:14soient ainsi persécutés.
32:17Ça fait juste 30 ans
32:18qu'ils envisagent
32:19la construction de cette autoroute.
32:21Ça a commencé en 1994.
32:23Vous imaginez à quel point
32:25la lourdeur administrative,
32:28les bras de fer.
32:30Les opérations de maintien de l'ordre
32:32liées aux oppositions,
32:33aux projets,
32:34ont déjà coûté
32:34plus de 2,7 millions d'euros.
32:38C'est aberrant.
32:38Mais moi, je veux que
32:39les organisateurs
32:40des manifestations,
32:42etc.,
32:42bien évidemment !
32:432,7 millions d'euros.
32:47C'est quand même incroyable.
32:48Voilà ce qu'on pouvait dire.
32:50Allez-y, Amine, quand même.
32:51Les associations
32:54escrologistes
32:55qui sont contre tout,
32:56ils sont contre la voiture,
32:58ils sont contre l'avion,
32:59contre les autoroutes,
33:00contre le train,
33:01contre les ponts,
33:04enfin les tunnels
33:05pour faire passer les trains.
33:06Enfin, j'aimerais bien savoir
33:07quel est le projet de société
33:09de ces gens
33:10qui, en plus,
33:11donnent des leçons de morale
33:11à des gens qui vivent
33:12dans la France périurbaine
33:13et rurale
33:14et qui, effectivement,
33:15ont besoin de leur voiture
33:16pour travailler.
33:16C'est la trottinette.
33:17Allez, autre sujet
33:18à présent
33:19et je vais vous montrer
33:20une image absolument dingue
33:22de policiers
33:23et de pompiers
33:24qui ont pris
33:24tous les risques
33:25pour interpeller
33:27un délinquant
33:28sur un toit.
33:30Les faits se sont passés
33:30dans la commune
33:31de Villecomble
33:32en Seine-Saint-Denis.
33:34Je voudrais qu'on voit
33:34les images.
33:35Regardez.
33:37C'est-à-dire
33:38qu'ils se sont mis
33:38à trois
33:39pour interpeller
33:41cet homme
33:42et pour lui sauver
33:43la vie.
33:43C'est-à-dire que c'est
33:44un risque pris
33:47parce que le suspect
33:48menaçait de se suicider.
33:50Donc,
33:51ils sont intervenus
33:52à trois
33:52et heureusement
33:53qu'il y a ces images
33:54parce que s'il y avait eu
33:56un drame
33:58à Ville-Momble,
33:59pardon,
34:00chez Villecomble,
34:01à Ville-Momble,
34:02imaginez un seul instant
34:03qu'il y ait eu un drame,
34:04on sait exactement
34:05comment ça serait passé.
34:07Bavure policière,
34:08les grands débats
34:09sur le racisme systémique
34:10dans la police,
34:11sur les violences policières.
34:13Alors,
34:13voyez le sujet,
34:14il est signé
34:14Tancrede-Quillotel.
34:17Sur un toit,
34:18au bord du vide,
34:20plusieurs policiers
34:20interpellent un individu
34:22au péril de leur vie.
34:24Une intervention
34:24qui s'est déroulée
34:25peu avant 10h du matin
34:26ce vendredi
34:27à Ville-Momble
34:28en Seine-Saint-Denis.
34:29Selon la police,
34:30à l'arrivée
34:31des forces de l'ordre,
34:32l'individu s'est réfugié
34:33sur le toit
34:34de cet immeuble
34:34et a menacé
34:35de se jeter dans le vide.
34:37On voit bien
34:37que mes collègues
34:38ont eu du mal
34:39à l'interpeller
34:40sur le toit
34:40puisque l'individu
34:41s'est rebellé,
34:42ne s'est pas laissé interpeller,
34:44a tenté
34:45à plusieurs reprises
34:46de faire shooter
34:48finalement
34:48mes collègues.
34:50Eux-mêmes
34:50ont réussi
34:51finalement
34:52à l'estirper
34:53du toit
34:54et le remettre
34:54en sécurité
34:55pour procéder
34:56à son interpellation.
34:57Des pompiers
34:58sont également montés
34:59sur le toit
34:59avec les policiers
35:00afin de sécuriser
35:01l'intervention.
35:02Un procédé habituel
35:03en soutien
35:04aux forces de l'ordre.
35:05Le rôle des pompiers,
35:06il est d'assurer
35:07la sécurité
35:07des intervenants,
35:08au premier lieu desquels
35:09les pompiers eux-mêmes
35:11lorsqu'ils sont engagés
35:12et là,
35:14de leurs collègues policiers
35:16en appuient
35:17à la fois pour préserver
35:18les personnels
35:18et puis pour être
35:19déployés par anticipation
35:21si une victime,
35:23notamment l'interpellé
35:25ou d'autres personnes
35:26au alentour
35:26étaient blessées.
35:28Selon la police,
35:29deux pompiers
35:29ont été légèrement blessés
35:30lors de cette intervention.
35:31Bon, vous imaginez
35:34l'intervention des forces
35:35de l'ordre
35:35dans ces cas-là
35:35avec l'aide
35:38des pompiers
35:39mais encore une fois,
35:40ils saluons leur courage
35:42parce qu'au quotidien,
35:44ils sont soumis
35:44à ces situations-là,
35:46au péril de leur vie,
35:47que ce soit les pompiers
35:48ou les policiers
35:49et puis vous avez
35:50quand même
35:51cette machine
35:52médiatico-politique
35:53parfois associative,
35:56syndicale,
35:56qui vous explique
35:57que la police
35:58est violente,
35:59qu'il y a un racisme
36:00systémique dans la police.
36:02La preuve,
36:03là, on n'entendra pas
36:04tous ceux qui hurlent
36:05au racisme systémique
36:06et aux violences policières
36:08de ces forces de l'ordre
36:10qui ont réussi
36:11et à interpeller
36:12et à sauver cet homme
36:14qui menaçait de se suicider.
36:15Oui, d'ailleurs,
36:16déjà, je trouve que
36:16les images sont très impressionnantes.
36:18Moi, j'ai mal pour eux,
36:19parce qu'ils peuvent glisser
36:20visiblement à tout moment.
36:22Je remarque simplement,
36:23si vous me permettez
36:23de faire un pas de côté
36:24en matière d'actualité,
36:25qu'on trouve légitime
36:27et normal
36:27de sauver quelqu'un
36:28qui a envie de se suicider.
36:29Je rapporte cela
36:31à un débat aujourd'hui
36:32qui tend à dire
36:34que quand quelqu'un
36:34a envie de se suicider,
36:35il faudrait plutôt
36:35l'aider à le faire.
36:36Pardon,
36:37mais je trouve
36:37qu'il y a une forme
36:37de schizophrénie
36:39dans la mentalité
36:40qui habite la France
36:41aujourd'hui.
36:42Eh bien,
36:42nous en parlerons
36:43dans cette émission
36:43parce que vous parlez,
36:44j'imagine,
36:45de ce projet de loi
36:46sur l'aide active
36:47à mourir
36:48alors qu'en commission,
36:50les députés
36:52ont approuvé
36:52un droit à l'aide
36:53à mourir
36:53et ça s'est passé
36:54aujourd'hui.
36:56On en parlera
36:56un peu plus tard.
36:57Autre sujet à présent,
36:58parlons d'un sujet
37:00positif
37:00mais inquiétant.
37:03Tiens,
37:03vous étiez
37:04les fêtes de village,
37:05les fêtes traditionnelles,
37:06c'était quoi
37:07votre fête traditionnelle
37:08par exemple ?
37:08Moi,
37:08j'étais en Provence
37:09donc il y en a 50 000.
37:11Bah oui,
37:11il y en a 50 000
37:12mais moi par exemple
37:12je me souviens
37:13quand je vais à Menton
37:14c'est la fête du citron.
37:15La fête du citron à Menton
37:16c'est une fête
37:17ô combien importante.
37:19Vous avez
37:19le carnaval de Nice,
37:21c'est immense.
37:22Pourquoi je vous dis ça ?
37:23Parce que
37:24c'est un papier
37:24du Figaro Magazine
37:26là aussi
37:26qu'il faut lire.
37:27les fêtes traditionnelles
37:29âme des territoires
37:30sont en danger.
37:3130% de ces fêtes
37:33ont disparu
37:34attention
37:34en l'espace
37:35de 4 ans.
37:37Et voilà
37:37ce qu'explique
37:38Guylain de Montalembert
37:40dans son article.
37:41Or ces fêtes
37:41issues de nos traditions
37:42agricoles,
37:43de nos légendes,
37:44de nos modes de vie,
37:45de notre histoire
37:46ou de notre gastronomie
37:49sont menacées
37:50depuis 4 ans.
37:5130% des événements
37:52de ce type
37:53organisés
37:53sur le territoire national
37:54et bien
37:55ils ont disparu.
37:56Vous imaginez
37:57comme c'est triste
37:58de se dire
37:59qu'aujourd'hui
38:00vous avez
38:01ces fêtes traditionnelles
38:03qui sont les marqueurs
38:03aussi de nos codes,
38:04de notre histoire,
38:05de nos traditions ?
38:07Oui c'est souvent
38:07d'ailleurs le cas
38:08en moralité
38:08lorsque ce sont des fêtes
38:10qui sont souvent liées
38:10aussi au cycle des saisons,
38:12aux moissons,
38:13aux labours etc.
38:14Moi je viens
38:14des Hautes-Alpes,
38:15toute mon enfance
38:16c'était de faire le tour
38:16des fêtes votives
38:17dans la vallée du Buèche
38:18tout l'été
38:19et tous les week-ends
38:20on retrouvait les cousins,
38:20on retrouvait les amis
38:21de village en village.
38:23C'est une partie aussi
38:24de notre patrimoine,
38:25c'est une partie aussi
38:25de l'histoire de notre pays
38:26donc ce sont évidemment
38:27des fêtes à préserver
38:28encore faut-il pouvoir aussi
38:29donner les moyens
38:30aux petites communes
38:31de préserver ce patrimoine-là
38:33parce que moi je sais
38:34que je suis extrêmement attaché
38:35et je souhaite à chacun
38:36d'avoir vécu aussi
38:37ces moments-là
38:38dans son enfance
38:38parce que c'est des souvenirs
38:39qui sont inoubliables
38:40mais oui c'est assez malheureux
38:42il y a aussi maintenant
38:43malheureusement
38:44de plus en plus aussi
38:44des questions de sécurité
38:45ce sont des fêtes
38:46qui parfois dégénèrent aussi
38:47en des problèmes de violence
38:48parce que vous avez
38:50des individus
38:51qui viennent non pas
38:52pour célébrer,
38:53pour fêter
38:53mais pour casser,
38:54pour détruire,
38:55pour embêter,
38:56pour ne pas dire plus
38:56et du coup ça décourage aussi
38:58beaucoup de petits villages
38:59de maintenir aussi
39:00enfin c'est le cas des fériens
39:01bien sûr
39:01bon là on est sur
39:02un grand carnaval
39:04parce que je reconnais
39:05on est sur le carnaval de Nice
39:06j'aurais aimé
39:07qu'on vous montre
39:08les images du combat naval
39:09fleuri à Villefranche-sur-Mer
39:11ça fait plus d'un siècle
39:12qu'il y a cette tradition
39:13dans une petite ville
39:14vous avez plusieurs milliers
39:16de personnes qui viennent
39:16c'est absolument merveilleux
39:18je me dis mais vous imaginez
39:19en l'espace de 4 ans
39:2130%
39:22il y a un effet Covid
39:23aussi
39:24il faut se rendre compte
39:25alors vous avez parlé
39:26de fêtes votives
39:27c'était souvent des fêtes
39:28appuyées sur
39:29la fête
39:30le sein du village
39:32voilà
39:32et c'est d'ailleurs
39:33une occasion de dynamisme
39:35commercial énorme
39:36ça fait sortir les gens
39:37je me souviens
39:37il y a deux ou trois ans
39:39il y a une société
39:40de communication
39:40qui avait proposé
39:42de créer dans un village
39:43la fête de la Saint-Glinglin
39:44parce que comme ils n'avaient
39:45pas de sein propre
39:45ils se disent au moins
39:46on va leur trouver un sein
39:49pour essayer de rassembler
39:50les commerçants
39:51mais il faut voir
39:51les difficultés aussi
39:52auxquelles se heurtent
39:54ceux qui essaient
39:54de maintenir ces fêtes
39:56aujourd'hui il y avait
39:57la fête du jambon à Bayonne
39:58j'ai vu qu'il y avait
39:59des fémons
39:59mais attendez
40:00je pensais que c'était
40:00une fake news
40:01j'ai vu cette séquence
40:03j'ai mal compris
40:04il y avait la fête du jambon
40:05j'ai vu ça sur les réseaux sociaux
40:06une fête du jambon
40:07la fête du jambon à Bayonne
40:09je vous garantis
40:09qu'elle existe
40:10mais alors visiblement
40:11il y en a qui ont débarqué
40:12moi chez moi
40:15de gauche dans l'Aveyron
40:17à Villefranche-de-Rouergue
40:18il avait remis en
40:20comment dire
40:21rétabli la tradition
40:23des pénitents
40:23vous savez
40:24qui existe dans le sud
40:26de la France
40:27qui est plus culturel
40:28que cultuel
40:29alors il y a les communistes
40:30qui sont venus lui dire
40:31que quand même
40:32c'était un peu religieux
40:33tout ça
40:33mais forcément
40:34les fêtes votives
40:34il y a un fond chrétien
40:35vous avez la liberté
40:37de penser là
40:37qui est toujours sur votre dos
40:38à se demander
40:39si vous ne faites pas
40:39un truc contraire
40:40à la laïcité
40:40donc tout cela contribue
40:43à dédynamiser
40:45je ne sais pas si ça existe
40:46ce mot
40:46mais c'est fait
40:47et moi je milite fortement
40:48pour qu'il y ait une pérennité
40:50moi aussi j'ai connu
40:51les balles du 15 août
40:52les feux de la Saint-Jean
40:53enfin mais c'est génial
40:54et on ne regarde plus son téléphone
40:56à ce moment-là
40:57on est tous ensemble
40:57c'est génial
40:58de toute façon en général
40:59ça ne capte pas
41:00en plus
41:00bon
41:01alors là on passe
41:03sur un sujet tout autre
41:04vraiment
41:04on balaye vraiment
41:05toute l'actualité
41:06ce samedi soir
41:06actualité beaucoup moins
41:08drôle
41:09du moins festive
41:10puisqu'on va parler
41:11des actes antisémites
41:12qui se multiplient en France
41:13avec ce nouveau signalement
41:15des tags antisémites
41:17inscrits dans
41:18on change complètement de sujet
41:19dans un bus scolaire
41:21du Gard
41:22des tags antisémites
41:22ont été découverts
41:23sur les sièges
41:24du bus scolaire
41:25après l'alerte lancée
41:26par une mère de famille
41:27la présidente de la région
41:29Occitanie
41:29Carole Delga
41:30a décidé de déposer plainte
41:32voyez le sujet
41:32de la réaction
41:33c'est une découverte
41:36choquante
41:37des tags
41:37dans un bus scolaire
41:39du Gard
41:39sur ces photos
41:40des insultes
41:42et messages
41:42à caractère antisémite
41:44suite à l'alerte
41:45d'une mère de famille
41:46la région Occitanie
41:47mais aussi la présidente
41:48de la région
41:49ont condamné
41:50fermement ces actes
41:51je condamne
41:52avec la plus grande
41:53fermeté
41:53les tags antisémites
41:55retrouvés sur les sièges
41:56passagers
41:56de l'un des cas régionaux
41:58circulant dans le Gard
41:59face au racisme
42:00à l'antisémitisme
42:01et aux discriminations
42:02nous ne laisserons
42:04jamais rien passer
42:05des inscriptions
42:06qui révoltent
42:06le président
42:07de l'association
42:08des amis
42:09de la fondation
42:09de la déportation
42:11une preuve supplémentaire
42:12que cette bête immonde
42:13vit toujours en France
42:14et que nous devons
42:15la combattre pied à pied
42:16j'en regrette
42:17que ces inscriptions
42:17n'aient pas été enlevées
42:18immédiatement
42:19et j'interviens
42:19auprès des services
42:20de la région
42:20pour qu'une vigilance
42:21de tous les instants
42:22soit mise en oeuvre
42:23les inscriptions
42:24ont depuis été retirées
42:25par les services
42:26de la région
42:27une plainte
42:28a également été déposée
42:29pour connaître
42:30et poursuivre
42:31les auteurs
42:31et vous imaginez
42:33pour l'enfant
42:34pour la maman
42:35pour ces Français
42:39de confession juive
42:40qui prennent ce bus
42:40qui se retrouvent
42:41dans cette situation
42:42mais c'est un enfer
42:43absolu en fait
42:44mais qu'est-ce que vous voulez
42:45nous sommes
42:45nous sommes dans ce pays
42:47où une enfant
42:48juive de 12 ans
42:50a été violée
42:51à Courbevoie
42:52parce que juive
42:53ou un rabbin
42:54a été agressé
42:55à Orléans
42:56devant son fils
42:57où une synagogue
42:59à la Grande Motte
43:00a été brûlée
43:01avec les fidèles
43:03qui étaient à l'intérieur
43:04on ne dira jamais assez
43:07à quel point
43:08la responsabilité
43:09de ceux
43:09qui ont libéré
43:10la parole antisémite
43:12des pires servos malades
43:13de ce pays
43:14au nom de l'antisionisme
43:16comme ils disent
43:17qui n'est que le fauné
43:18de l'antisémitisme
43:19leur responsabilité
43:20est engagée
43:21face à l'histoire
43:21et ils ont du sang
43:22sur les mains
43:23et cette semaine
43:24le ministre de l'Intérieur
43:25Bruno Retailleau
43:25disait
43:26que l'antisémitisme
43:28était historiquement
43:30à l'extrême droite
43:31et qu'il est actuellement
43:33à muter
43:34à l'extrême gauche
43:35voilà ce qu'il disait
43:37c'est intéressant
43:37vous avez dit
43:38l'antisémitisme
43:39aujourd'hui
43:39est le fauné
43:40de l'antisionisme
43:41et il y a un climat
43:43pas qu'en France
43:44d'ailleurs
43:45il y a un climat
43:45en Europe
43:46je vais vous donner
43:47un exemple très concret
43:48l'Eurovision
43:48l'année dernière
43:49l'Eurovision
43:50vous aviez une participante
43:51israélienne
43:52la participante israélienne
43:54était bunkerisée
43:55dans sa chambre
43:56elle ne pouvait
43:57évidemment pas sortir
43:58si ce n'est
43:59pour participer
44:00à l'épreuve
44:01il y avait des milliers
44:02de manifestants
44:02elle avait un contrôle
44:03de sécurité
44:04XXL
44:05plus que pour des chefs
44:06d'état
44:07elle se préparait
44:08en amont
44:08vous vous souvenez
44:09elle s'appelait
44:09Eden Golan
44:10elle se préparait
44:12en amont
44:12avec ses équipes
44:14parce qu'elle savait
44:15qu'elle allait être
44:16huée dans la salle
44:17voilà le climat
44:18donc là
44:19anti-sioniste
44:20qu'il pouvait y avoir
44:21le match de foot
44:22à Amsterdam
44:22mais on pensait
44:23que quand même
44:24cette année
44:24ça allait se calmer
44:25un petit peu
44:26et bien
44:26j'ai découvert ça
44:27ce matin
44:28et on a ouvert
44:28l'heure des pros
44:29d'ailleurs ce matin
44:29par cette information
44:30la télévision publique
44:31espagnole
44:32parce qu'on critique
44:33parfois la télé
44:34publique française
44:34elle a l'air aussi
44:34gratinée que la nôtre
44:35ah bah non
44:36attendez
44:36la télé publique française
44:37n'a pas dit ça
44:38elle souhaite un débat
44:40sur la participation
44:41d'Israël
44:42dans son courrier
44:43voilà ce que dit
44:45cette télé publique
44:46espagnole
44:46elle réitère son soutien
44:48à la commission
44:49de la télé européenne
44:51et de l'Eurovision
44:52mais reconnaît également
44:53les préoccupations
44:54que la situation à Gaza
44:55et la participation
44:56de la télévision publique
44:57suscitent
44:59au sein de la société
45:00civile espagnole
45:01la jeune femme
45:02qui va participer
45:04c'est une jeune femme
45:06qui était une rescapée
45:07du 7 octobre
45:08de Nova
45:08elle était présente
45:10au festival Nova
45:11elle a vu
45:13ses amis mourir
45:14elle a vécu l'enfer
45:15deux ans plus tard
45:17elle monte sur scène
45:19elle a produit
45:20une chanson
45:22de résilience
45:24positive
45:25d'espérance
45:26en trois langues
45:28en français
45:28en anglais
45:29en hébreu
45:29elle chante
45:30et cette jeune femme
45:32aujourd'hui
45:32vous avez des
45:33des chaînes publiques
45:35européennes
45:36donc espagnoles
45:37en l'état
45:37qui se disent
45:38peut-être va avoir
45:39un débat
45:39parce que peut-être
45:40qu'il ne faut pas
45:41qu'elle chante
45:42cette fois-ci
45:42cette femme
45:43alors pour le plus grand plaisir
45:44de la télé
45:45publique espagnole
45:46je vous propose
45:47qu'on écoute
45:48Yuval Raphael
45:49rescapée de l'attaque
45:51du Hamas
45:52du 7 octobre
45:52et on a traduit
45:53les paroles
45:54pour qu'on puisse
45:54découvrir sa chanson
45:55et faites les sous-titres
45:56en espagnol aussi
45:57Sous-titres par Jérémy Diaz
46:04Sous-titres par Jérémy Diaz
46:34et donc cette femme
46:58cette artiste
46:59Yuval Raphael
47:00il y a un doute
47:02sur sa participation
47:03du moins
47:04la télé publique
47:07espagnole
47:09espère un débat
47:11pour savoir
47:11si oui ou non
47:12cette jeune femme
47:13rescapée du 7 octobre
47:15aura le mérite
47:16La seule chose
47:16que ça va produire
47:17c'est que tout un tas
47:17de gens qui se moquent
47:18complètement de l'Eurovision
47:19vont le regarder
47:21pour pouvoir voter pour elle
47:22ne serait-ce que par réponse
47:23pour eux
47:23Je ne me moque jamais
47:24de l'Eurovision
47:25et je suis profondément
47:26chauvin
47:27C'est vrai mais il n'y a pas
47:27aussi l'inverse
47:28Moi je me souviens
47:29que pas avant le 7 octobre
47:31il y avait une jeune fille
47:31qui s'était présentée
47:32je crois que c'était
47:33pour la Provence
47:35pour l'élection des Miss
47:37qui avait été
47:39alors je crois
47:40qu'elle avait
47:41des origines
47:42israéliennes
47:42et puis en plus
47:43il était policier
47:44je crois
47:44alors elle cumulait
47:46les raisons
47:48d'être détestée
47:48par une certaine population
47:49elle avait été lynchée
47:50Mais bon
47:52profondément chauvin
47:53on espère
47:55qu'elle va aller très loin
47:56Loan avec sa très belle chanson
47:57sur maman
47:58sur maman
47:59d'ailleurs maman
48:00c'est l'objet de votre livre
48:01aux éditions Fayard
48:03cher Gabriel Cluzel
48:04on va le découvrir
48:05Yes Kids
48:05vous m'avez promis
48:06en coulisses
48:07de venir un week-end
48:09pour parler de Yes Kids
48:10avec grande joie
48:11vous ne m'avez pas envoyé
48:13de message
48:13pour la fête des mères
48:14j'espère être avec ma mère
48:15oui mais juste avant
48:16vous savez
48:19il faudra que je me déplace
48:21un peu
48:21parce qu'elle n'est pas parisienne
48:22dans la chanson de l'Eurovision
48:23je peux en parler
48:24deux secondes
48:24elle parle de sa mère
48:26et à la fin
48:27on entend sa petite fille
48:28qui l'appelle maman
48:29et c'est vraiment
48:29ultra touchant
48:30une dernière image
48:31toute dernière
48:32on est très en retard
48:32Pauline Ferrand
48:33Prévost
48:34qu'on avait reçu cet été
48:35championne olympique française
48:37et bien elle a remporté
48:38en solitaire samedi
48:39la cinquième édition
48:40de la version féminine
48:41de Paris-Roubaix
48:42en s'imposant
48:43avec une minute d'avance
48:44devant l'italienne
48:45Borghesi
48:46et la néerlandaise
48:47Vibes
48:48j'espère que je le dis bien
48:50la coureuse
48:50a été malade
48:52toute la semaine
48:52elle a failli annuler
48:53sa participation
48:55elle est tombée
48:56pendant le Paris-Roubaix
48:57et bam
48:58Pauline Ferrand
48:59Prévost
48:59couronnée
49:00bravo à elle
49:01vive la France
49:02vive le cyclisme français
49:03comment ?
49:03c'est une première
49:04depuis presque 30 ans
49:05écoutez félicitations
49:07on est très heureux
49:07en tous les cas
49:08et c'est bien d'avoir
49:08l'information
49:09on l'avait reçu
49:10cet été pendant les Jeux Olympiques
49:11merci à tous
49:12merci à tous ceux
49:12qui ont préparé l'émission
49:13dans un instant
49:14c'est face à Michel Onfray
49:16c'est face à Michel Onfray
49:17c'est face à Michel Onfray
49:18c'est face à Michel Onfray

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