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  • 18/03/2025
A la Une de cette édition, l’échange entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Ce mardi après-midi, les deux dirigeants ont échangé par téléphone pendant près de deux heures. Une discussion qui lance les véritables négociations de paix en Ukraine.

Au Proche-Orient, Israël a rompu le cessez-le-feu en frappant la bande de Gaza. Le bilan serait de près d’un demi-millier de morts dans la nuit de lundi à mardi.

Et nous reviendrons sur la crise diplomatique entre Paris et Alger. Face au pouvoir d’Abdelmadjid Tebboune qui refuse de reprendre ses ressortissants délinquants, Bruno Retailleau tente en vain d’afficher une posture de fermeté.

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00:00– Générique de fin –
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver pour cette nouvelle édition.
00:20Comme chaque soir, je compte sur votre soutien pour la diffusion de ce programme.
00:24Pensez donc à cliquer sur le pouce en l'air, abonnez-vous à la chaîne TVL
00:28et bien sûr, si ce n'est pas encore fait, écrivez-nous dans les commentaires juste en dessous.
00:33À la une de cette édition, l'échange entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
00:38Ce mardi après-midi, les deux dirigeants ont échangé par téléphone pendant près de deux heures
00:43une discussion qui lance les véritables négociations de paix en Ukraine.
00:48Au Proche-Orient, Israël a rompu le cessez-le-feu en frappant la bande de Gaza.
00:52Le bilan serait de près d'un demi-millier de morts dans la nuit de lundi à mardi.
00:57Et puis nous reviendrons sur la crise diplomatique entre Paris et Algiers.
01:01Face au pouvoir d'Abdel-Majid Tebboune qui refuse de reprendre ses ressortissants délinquants,
01:06Bruno Retailleau tente en vain d'afficher une posture de fermeté.
01:14Les puissances entre puissances.
01:16Ce mardi, Donald Trump et Vladimir Poutine ont échangé directement par téléphone,
01:21matérialisant l'entrée en matière des pourparlers de paix en Ukraine.
01:25Une conversation qui relève aussi l'absence criante des acteurs européens
01:29après plus de dix ans de fausse route.
01:31Le point tout de suite.
01:32C'est une conversation aux répercussions internationales.
01:36Ce mardi, Donald Trump et Vladimir Poutine ont échangé par téléphone.
01:40Une deuxième conversation directe entre les deux chefs d'État qui s'inscrivent cette fois
01:45à la suite de plusieurs rencontres de délégations américaines et russes,
01:49notamment à Riyad, en Arabie Saoudite, la semaine dernière.
01:53De ces voyages était née la proposition ukrainienne d'un cessez-le-feu de 30 jours.
01:58Une proposition de Volodymyr Zelensky qui avait peu de chances de séduire Moscou,
02:03dans la mesure où la trêve ressemblait à une simple accalmie
02:06pour tenter de reconstituer les stocks de munitions de Kiev.
02:09Le Kremlin n'a d'ailleurs pas réagi dans l'instant.
02:12Puis, conscient de la portée de sa réponse,
02:15Vladimir Poutine a favorablement accueilli la proposition,
02:19non sans certaines adaptations.
02:23Le Kremlin n'a pas favorablement accueilli la proposition,
02:26non sans certaines adaptations.
02:29Mais nous pensons que ce cessez-le-feu doit être un cessez-le-feu qui
02:34pourrait amener le monde à un monde long-terminé et qui pourrait
02:40l'éviter par les raisons d'origine de cette crise.
02:43Donc, l'idée elle-même est la bonne, et nous la soutenons.
02:49Mais il y a des questions que nous devons discuter.
02:53Je pense que nous devons parler avec nos partenaires américains,
03:04peut-être qu'il faudra en parler avec le président Trump.
03:10Et nous soutenons.
03:12Mais il y a des nuances.
03:14Ce sont les choses.
03:16Premièrement, qu'est-ce que nous allons faire avec cet endroit
03:19dans la région de Kursk ?
03:21En fonction de la situation sur la terre,
03:25nous allons discuter sur les prochaines étapes
03:30pour arrêter le conflit et faire un accord acceptable pour tous.
03:38Un accord acceptable pour tous, mais surtout pour Moscou et Washington.
03:43Sans surprise, Volodymyr Zelensky a rappelé la Russie à accepter
03:46l'accord de cesser le feu, sans condition, ce mardi matin.
03:50Un scénario auquel personne ne croit réellement.
03:53Même la chaîne LCI commence à se rendre à l'évidence.
03:57Et même des soldats sur le front nous confient, hors caméra,
04:00qu'ils n'en peuvent plus, qu'ils sont épuisés,
04:02qu'il faut que tout cela s'arrête,
04:03même s'ils doivent laisser des territoires aux Russes.
04:07Qu'on en finisse en somme.
04:09De son côté, Donald Trump avait annoncé la conversation
04:12avec Vladimir Poutine dès dimanche, depuis Air Force One.
04:43Il y a beaucoup de terres, c'est très différent de ce qu'il y avait avant les guerres.
04:47On va parler de terres, on va parler de plans de puissance.
04:51C'est une grande question.
04:54Mais je pense qu'on a déjà beaucoup discuté de ça,
04:58très bien sur les deux côtés.
05:00L'Ukraine et la Russie.
05:03On parle déjà de ça, de la division des ressources.
05:10Le président américain voit donc la question ukrainienne
05:13comme une occasion de réaliser un accord économique intéressant avec la Russie.
05:18Des perspectives que Moscou semble accueillir avec intérêt.
05:21C'est aussi ce que nous expliquait le spécialiste en gestion de crise Hervé Kares.
05:25Il y a trois domaines pour les négociations qui vont s'ouvrir.
05:28Bien sûr, le territoire, le territoire ukrainien,
05:30et notamment celui qui est revendiqué par les Russes.
05:32Ensuite, il y a donc les conditions de sécurité.
05:35C'est que les deux belligérants actuels directs vont demander
05:38des conditions de sécurité assurant une paix durable.
05:43Et le troisième point, bien sûr, ce sont les sanctions économiques.
05:46Les sanctions économiques qui ont été édictées par les États-Unis,
05:50mais également par l'Europe.
05:52Et je pense que c'est sur ce point-là que peut-être les Russes
05:56pourraient être conduits à être plus souples sur la partie territoriale.
06:01Non pas sur les conditions de sécurité, mais sur la partie territoriale.
06:05Sans surprise, l'Europe ne saisira pas la balle au bon.
06:09Dans ce cadre, la présidente de la Commission européenne,
06:12Ursula von der Leyen, a persisté dans ses obsessions classiques,
06:16en dehors des réalités du terrain.
06:31Reste à savoir qui de Donald Trump ou de Vladimir Poutine
06:35se moquent le plus des propos d'Ursula von der Leyen.
06:38En effet, les règles du jeu sont définitivement arrêtées loin de Bruxelles,
06:43non sans un certain mépris affiché pour le continent européen.
06:47Dernier exemple en date, la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Leavitt,
06:52qui a réservé quelques mots pour Raphaël Glucksmann,
06:55lequel réclamait le retour en France de la statue de la liberté.
06:59Est-ce que le président Trump va renvoyer la statue de la liberté à la France ?
07:04Absolument pas !
07:06Et mon conseil à ce politicien français anonyme de bas étage serait de lui rappeler
07:10que c'est uniquement grâce aux Etats-Unis d'Amérique
07:15que les Français ne parlent pas allemand aujourd'hui.
07:17Il devrait donc être très reconnaissant envers notre grand pays.
07:20Si les Français ne parlent pas allemand, c'est en grande partie grâce aux soldats soviétiques
07:25et non pas seulement aux Américains, qui ont certes su réécrire l'histoire.
07:29Le qualificatif de « politicien anonyme de bas étage »
07:32ravira sans doute Raphaël Glucksmann,
07:34petit télégraphiste atlantiste de l'ancienne version de Washington.
07:38Particulièrement virulent, le patron du micro-parti Place Publique
07:42incarne bien les erreurs et errances persistantes de l'Union Européenne.
07:47Loin de toutes ces paroles pour rien, Donald Trump et Vladimir Poutine
07:50ont donc tenu la véritable entrée en matière des négociations de paix en Ukraine.
07:55Des prémices qui devraient fixer les premiers contours d'un accord
07:59où l'Ukraine aura beaucoup perdu, en plus de l'hécatombe humaine toujours en cours.
08:03Un bilan pour une guerre qui n'aurait jamais dû avoir lieu
08:07et qui aura définitivement décrédibilisé l'essentiel des dirigeants européens.
08:16Tel Aviv a rompu le cessez-le-feu.
08:18Des bombardements massifs ont frappé la bande de Gaza.
08:21Les espoirs de paix semblent encore un peu plus se dissiper dans la région.
08:25Les explications d'Olivier Frèrejac.
08:28Près de deux mois après le cessez-le-feu instauré le 19 janvier,
08:31les hostilités ont repris en Palestine.
08:33Dans la nuit du 17 au 18 mars, Israël a massivement bombardé la bande de Gaza.
08:38Des frappes aériennes qui ont causé la mort de 400 à 500 personnes
08:42selon les décomptes opérés dans la journée de mardi.
08:45Parmi eux, une majorité de femmes et d'enfants.
08:47Des centaines de blessés ont par ailleurs été recensés.
08:50Parmi les victimes figure Essam al-Dalis, chef du gouvernement du Hamas à Gaza.
08:54Une perte symbolique et stratégique pour le mouvement islamiste.
08:58Cette offensive, baptisée « la force de l'épée » par l'armée israélienne,
09:01marque un nouveau tournant dans un conflit qui a déjà coûté la vie
09:05à plus de 48 000 Palestiniens en 17 mois.
09:08Le gouvernement Benjamin Netanyahou justifie cette opération par le refus répété du Hamas
09:13de libérer des otages encore détenus.
09:16Il serait encore une soixantaine.
09:18Ainsi que par le rejet des propositions des médiateurs,
09:21dont l'envoyé américain Steve Witkoff.
09:23Le ministre de la Défense de l'État hébreu, Israël Katz,
09:27a menacé d'ouvrir les portes de l'enfer sur Gaza si les captifs ne sont pas relâchés,
09:31promettant une intensité militaire inédite.
09:34Pourtant, cette décision unilatérale suscite des critiques acerbes,
09:38tant à l'intérieur qu'à l'extérieur d'Israël.
09:40Ainsi, le forum des familles d'otages, représentant les proches des captifs,
09:44a dénoncé une stratégie qui met en danger leur vie,
09:47exigeant des garanties sur leur sécurité.
09:50À Gaza, la population civile subit une nouvelle vague de terreurs.
09:55L'ordre d'évacuation de l'est de l'enclave a poussé des milliers de civils
09:58vers des abris précaires à l'ouest, sous la menace constante des bombes.
10:03Les hôpitaux, dont seules sept fonctionnent partiellement,
10:05sont submergés, incapables de répondre à l'afflux de blessés graves.
10:10Mohamed Zakout, directeur des hôpitaux de Gaza, a lancé un appel désespéré
10:14à la communauté internationale pour autoriser l'entrée de fournitures médicales,
10:18décrivant une situation désastreuse.
10:21Sur le plan international, les conditions affluent.
10:24L'Egypte, médiatrice clé dans l'accord de Trèves,
10:26a qualifié cette attaque de « violation flagrante et d'escalade dangereuse »,
10:30menaçant la stabilité régionale.
10:33La Turquie a dénoncé une nouvelle phase de la politique génocidaire d'Israël,
10:37tandis que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres,
10:40s'est dit choqué par l'ampleur des frappes,
10:42réclamant un retour immédiat au cessez-le-feu.
10:45Le Hamas, de son côté, accuse Netanyahou de torpiller la Trèves
10:48pour des raisons politiques internes,
10:50voyant dans cette guerre une bouée de sauvetage
10:52pour un Premier ministre fragilisé par des crises domestiques,
10:55notamment les protestations contre le limogéage du chef du Shin Bet,
10:59les services de renseignement israéliens.
11:01Les conséquences de cette rupture pourraient être calamiteuses.
11:05À court terme, elle risque d'entraîner une reprise des combats,
11:09exacerbant la crise humanitaire déjà critique.
11:12Sans aide alimentaire ni médicale,
11:14Gaza pourrait voir sa situation humanitaire s'aggraver encore un peu plus.
11:18À plus long terme, elle compromet les efforts diplomatiques
11:21et plonge la région dans l'incertitude
11:22alors que les Etats arabes et musulmans
11:25semblaient s'être accordés pour une fois
11:27pour mener à bien une reconstruction de Gaza.
11:30Les alliés des Palestiniens, comme les Houthis au Yémen,
11:32promettent une escalade et les tensions pourraient aussi grimper avec l'Iran,
11:36tandis que les Etats-Unis, bien que consultés avant l'offensive,
11:39pourraient voir leur influence dans la région contestée.
11:42Les conséquences ne pourraient d'ailleurs pas être nulles au niveau continental,
11:45car si Washington ne parvient pas à l'arrêt des combats en Israël
11:49et que le conflit ukrainien traîne,
11:51Donald Trump verra son efficacité contestée.
11:55La décision israélienne de reprendre les hostilités
11:57reflète enfin un pari risqué de Benjamin Netanyahou
12:01entre pression interne et objectif militaire.
12:03Un pari qui se fête au prix de l'horreur pour les Palestiniens
12:06et à celui de l'incertitude pour toute une région.
12:13Nouvelle humiliation du gouvernement français par l'Algérie.
12:16Bruno Retailleau joue encore la carte de la riposte,
12:19mais remet à plus tard la question des accords de 1968,
12:23malgré les annonces de François Bayrou.
12:25Explication au Nôtre-Bourg-Loeuf.
12:27Paris peine à riposter face aux humiliations d'Algérie.
12:30Lundi, le ministère des Affaires étrangères algérien
12:32a rejeté une liste transmise par la France trois jours plus tôt.
12:35Cette liste comprenait 60 noms de ressortissants considérés comme dangereux
12:39et condamnés pour atteinte à l'ordre public résidant en France.
12:41Certains sortaient même de prison.
12:43Algérie était alors sommée de reprendre ces individus.
12:46Mais l'opération a viré au nouveau camouflet,
12:48après l'arrestation de l'écrivain binational Boalem Sansal,
12:51ainsi que le renvoi sur notre territoire de l'influenceur Doualem après son expulsion.
12:54Ou plus exactement, la tentative d'expulsion.
12:57Les mêmes causes produisant les mêmes effets,
12:58Bruno Retailleau rejoue le couplet de l'intransigeance.
13:01Le ministre de l'Intérieur dit, je cite,
13:02« Regretter que l'Algérie refuse d'appliquer le droit international »,
13:05un constat un peu tardif alors que quelques jours plus tôt,
13:07c'était des trafiquants de drogue qu'Algérie refusait de reprendre sur son territoire.
13:11Bruno Retailleau ajoute que comme l'a décidé le comité interministériel
13:14sous la présidence du Premier ministre, une riposte graduée sera engagée.
13:17Une riposte graduée qui arrive après plus de six mois d'humiliation contre Paris.
13:21Il y a près d'un mois, le comité interministériel s'était déjà réuni
13:24quelques jours après le meurtre commis à Mulhouse par un clandestin sous OQTF
13:27qu'Algérie avait refusé dix fois de reprendre.
13:29Le Premier ministre François Bayrou avait alors montré sa volonté à sa manière.
13:33Nous avons adopté un texte sur…
13:41Je suis là dans une seconde.
13:46C'est tout.
13:48Je suis avec neuf fragments.
13:53Le gouvernement avait annoncé que la France allait demander à l'Algérie que soit examinée.
13:56La totalité des accords de 1968 entre les deux pays, faute de quoi ils seraient dénoncés.
14:01Rappelons que l'accord de 1968 avait, avant le regroupement familial,
14:04donné aux Algériens un régime très favorable de circulation et de séjour,
14:08plus facilité pour exercer une activité de commerçant ou une profession indépendante
14:12et un accès plus rapide à la délivrance, un titre de séjour de dix ans.
14:15La remise en question de cet accord était donc sur la table.
14:17Pourtant, il y a quelques semaines, l'ancien ambassadeur Xavier Dréancourt
14:20affirmait que Paris avait bien des moyens de pression sur Alger.
14:23De mon point de vue, mais ce n'est qu'un point de vue personnel,
14:26c'est une question de volonté politique
14:29parce que nous disposons d'un certain nombre de leviers vis-à-vis de l'Algérie,
14:34comme vis-à-vis d'autres pays.
14:36Il y a les questions des transferts financiers, il y a la question des visas,
14:40il y a la question pour l'alimentation de l'accord franco-algérien de 1968,
14:46il y a l'échange de lettres de 2007 sur les passeports diplomatiques algériens.
14:52Donc, nous disposons d'un certain nombre de leviers
14:56et on pourrait les utiliser en disant, écoutez, pas de laisser passer consulaire,
15:01seulement 5 ou 10% d'exécution des OQTF concernant les Algériens,
15:07et bien ce sera, il n'y aura que 5% ou 10% de visas français délivrés aux Algériens, voilà.
15:14À présent, Bruno Rettey a choisi pour moyens de pression les lettres de 2007.
15:18Plus facile et moins polémique que l'accord de 1968.
15:20Une idée qui fait la preuve que la riposte graduée se fait à l'envers.
15:24Cet échange de lettres signé par les deux ministres des Affaires étrangères,
15:26Bernard Kouchner et Mourad Medelsi, le 10 juillet 2007,
15:30exonère de visas les détenteurs de passeports diplomatiques français et algériens.
15:33Ceux-ci peuvent être des diplomates, mais aussi des hommes politiques ou des militaires.
15:37En vertu de ce privilège, ces Algériens peuvent, sans visa,
15:39venir en France pour leurs affaires médicales ou personnelles.
15:42Ces lettres de 2007 sont désormais suspendues.
15:44Mais quelles seront les prochaines étapes de la fameuse riposte dite graduée ?
15:48Le gouvernement va-t-il s'attaquer aux transactions financières ou à la carte consulaire ?
15:52Actuellement, l'Algérie dispose de 18 consulats en France,
15:54et en 2022, le gouvernement Elisabeth Borne avait accepté l'ouverture de deux nouveaux consulats,
15:58à Melun et à Rouen, sans aucune contrepartie de la part d'Alger.
16:02Déjà, des critiques s'étaient faites entendre dans le contexte des refus d'Alger
16:04de reprendre ses clandestins sous OQTF.
16:07Bruno Retailleau va-t-il revenir sur la Convention Générale de Sécurité Sociale
16:10entre la France et l'Algérie de 1980 et sur son annexe entre en vigueur en 2019,
16:14un dispositif qui permet aux Algériens d'obtenir des visas pour soins médicaux ?
16:18Ces sujets n'ont pas été mis sur la table.
16:19La seule promesse faite par Bruno Retailleau est qu'au bout de la riposte,
16:22il y aura la remise en cause des accords de 68.
16:25Mais nul ne sait au bout de combien de provocations il interviendra.
16:32Et on part à présent faire le tour de France rapidement.
16:37La mairie verte de Lyon va-t-elle prendre un carton rouge ?
16:42Lundi, un sondage pour les élections municipales de 2026
16:46a donné le maire écologiste Grégory Doucet en tête,
16:48mais à seulement 22%.
16:50Un score très bas pour une majorité sortante.
16:53En deuxième place, une liste de la société civile,
16:56conduite par l'homme d'affaires Jean-Michel Aulas,
16:58ancien président de l'Olympique lyonnais, qui obtiendrait 17%.
17:02Celui-ci critique régulièrement la gestion de la ville par les écologistes,
17:06évoquant notamment les travaux et les embouteillages.
17:09Jean-Michel Aulas, sans étiquette mais ami de longue date de l'ancien maire Gérard Collomb,
17:13pourrait ainsi être le cheval de Troie de la Macronie
17:16pour reprendre la deuxième ville de France.
17:19La gaieté lyrique libérée de ces clandestins.
17:23Depuis plus de trois mois, ce célèbre théâtre au cœur de Paris
17:26était occupé illégalement par de prétendus mineurs isolés.
17:30Une minorité démentie depuis par les services sociaux de la ville de Paris.
17:33Ce mardi, les CRS ont donc procédé à l'évacuation des occupants.
17:37Le collectif des jeunes du parc de Belleville, qui avait organisé l'occupation,
17:41dénonce une expulsion violente de la part d'un État raciste.
17:44De son côté, le préfet de police de Paris Laurent Nunez,
17:47qui a signé l'arrêté d'expulsion, a déclaré que des hébergements seraient proposés
17:51et que la préfecture procéderait à l'examen de la situation administrative de chaque individu.
17:58Un procureur de la République mis en cause dans une affaire de harcèlement sexuel.
18:02Shérif Chabi, procureur de la République de Castres,
18:05est entendu par le Conseil supérieur de la magistrature à Paris.
18:08Son ancienne secrétaire ainsi que plusieurs greffières
18:11l'accusent de comportement déplacé, de remarques et de gestes à connotation sexuelle.
18:15La secrétaire craignait notamment une dégradation de ses conditions de travail
18:18si elle refusait trop directement les avances de son supérieur hiérarchique direct.
18:23Shérif Chabi assure, de son côté, ne pas se souvenir de certains faits qui lui sont reprochés.
18:27Il en minimise d'autres, assurant ne jamais avoir eu d'intention cachée.
18:31Il a également ajouté ne pas avoir toujours su garder la distance nécessaire avec ses subordonnés,
18:36mais il assure avoir toujours voulu les, je cite, « cocouner ».
18:41Alain de Benoît entre chez Fayard.
18:43L'essayiste et historien des idées, chef de file de la Nouvelle Droite,
18:46doit publier mi-mai un nouvel ouvrage dans la maison d'édition du groupe de Vincent Bolloré.
18:51L'ouvrage, intitulé « Un autre Rousseau », sera préfacé par le philosophe Michel Onfray,
18:56intervenant régulier de la chaîne CNews.
18:59L'ouvrage vise à démontrer le fossé entre la pensée de Rousseau
19:03et celle qui émanait initialement des Lumières.
19:06Cette nouvelle parution met en émoi le petit milieu de la gauche culturelle
19:09qui s'offusque de voir leur hégémonie dans le milieu de l'édition s'étioler peu à peu.
19:17Et nous poursuivons avec l'actualité internationale.
19:22L'opération Transparence commence aux Etats-Unis.
19:24Lundi, le président Donald Trump a annoncé que 80 000 pages de documents
19:28relatifs à l'assassinat de jeune fille Gérald Kennedy seraient rendues publiques mardi.
19:33Il a également assuré que les documents seraient non-expurgés.
19:37Les théories vont bon train concernant l'assassinat du 35e président des Etats-Unis,
19:41assassiné à Dallas en 1963.
19:44Si l'annonce de Donald Trump fait grand bruit,
19:46reste à savoir exactement ce que contiendront ces documents.
19:49Le président américain avait également promis de publier la liste des clients de Jeffrey Epstein,
19:54une promesse tenue en partie seulement,
19:55puisque les documents publiés le 27 février dernier apportent très peu de nouvelles informations.
20:00Donald Trump a cependant promis que d'autres documents concernant cette affaire
20:04seront publiés prochainement.
20:07Victor Orban veut débarrasser Budapest de la marche des fiertés.
20:10Comme partout en Europe, la capitale hongroise est le théâtre de Gay Pride,
20:14des rassemblements des diverses communautés homosexuelles
20:17qui offrent parfois un spectacle débridé en pleine journée.
20:20Le FIDES, le parti du Premier ministre, a présenté lundi un texte de loi
20:24visant à interdire tous ces événements LGBT.
20:27Une interdiction rendue possible grâce à un amendement
20:30qui interdit la tenue d'un rassemblement violent.
20:31La législation de 2021 qui proscrit la promotion de l'homosexualité
20:35ou de la transidentité auprès des mineurs.
20:38Les organisateurs de la marche entendent maintenir l'événement
20:40malgré le vote démocratique de la loi.
20:43L'Union européenne pourrait en profiter pour s'en prendre une nouvelle fois à l'angrique
20:46qui a déjà été privée de fonds européens à plusieurs reprises.
20:50Les hostilités se poursuivent en mer rouge.
20:52Les rebelles houthis du Yémen ont revendiqué mardi une troisième attaque en 48 heures
20:57contre le porte-avions américain USS Harry Truman,
21:00utilisant des missiles de croisière et des drones.
21:03Cette opération, qui a aussi visé un destroyer américain,
21:06fait suite aux frappes des Etats-Unis sur le Yémen,
21:08dénoncées par les houthis, soutenues eux par l'Iran.
21:11Ces derniers ont promis de poursuivre leurs attaques en riposte
21:14aux bombardements américains et en solidarité avec Gaza,
21:17où des raids israéliens ont fait plus de 400 morts dans la nuit de lundi à mardi.
21:22Une escalade militaire qui, au vu du contexte international,
21:25n'est pas prêt de se calmer.
21:27Fin d'une odyssée de l'espace inattendue.
21:30Les deux astronautes américains, Sunita Williams et Barry Wilmore,
21:33ont quitté la Station spatiale internationale après avoir été bloqués neuf mois.
21:37En juin dernier, ils avaient effectué un vol test à bord d'un vaisseau de Boeing,
21:41une mission qui devait initialement durer huit jours.
21:44Mais les nombreuses défaillances techniques ont contraint la NASA
21:47à faire revenir le vaisseau Boeing sans équipage,
21:49bloquant les deux astronautes dans la station.
21:52Le vaisseau SpaceX qui les ramène devrait amérir au large de la Floride
21:56vers 18h, soit 23h heure française.
22:03Et voilà, nous approchons de la fin de cette édition.
22:05Vous pouvez dès à présent retrouver Choc du monde.
22:07Édouard Chanot reçoit Alexandre Cormier-Denis, nationaliste québécois
22:11et cofondateur de Nomos TV pour évoquer la confrontation canadienne avec Donald Trump.
22:16Si les Américains virent à droite, il y a une tendance au Canada à faire l'inverse.
22:22Donc ça ne veut pas dire que l'élection de Trump va amener une droitisation du Canada anglais,
22:27bien au contraire, il pourrait y avoir une sorte de fuite en avant
22:30vers le gauchisme de la part des Canadiens anglais.
22:33On voit un peu ce mouvement-là dans les sondages.
22:36Il y a un parti conservateur, il y a deux grands partis au Canada anglais,
22:39le parti conservateur et le parti libéral.
22:41Le parti libéral qui est le parti de M. Trudeau,
22:44qui pourrait reprendre le pays en quelque sorte, qui pourrait être réélu.
22:50Donc, point d'interrogation sur la suite des choses.
22:54Toujours garder en tête que le Canada a une constitution
22:58qui a inscrit le multiculturalisme en toutes lettres.
23:03Donc on n'est pas à la fin de ce côté post-national,
23:07même si les conservateurs reprenaient le pouvoir.
23:09Pour le Zoom du jour, Jean-Louis Tremblay, ancien journaliste au Figaro magazine,
23:13mène une réflexion sur la condition des automobilistes face à l'État
23:17avec son ouvrage Retrait de permis.
23:20Sur la chaîne Formacourt, de TVL,
23:22Claude Choleff et le portrait piquant du journaliste Gilles Boulot.
23:25C'est à présent la fin de cette édition.
23:27Merci à tous pour votre fidélité.
23:29Rendez-vous demain, même lieu, même heure.
23:30En attendant, portez-vous bien et bonne soirée.
23:33– Sous-titrage Société Radio-Canada

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