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Au programme ce soir, nous revenons sur la promesse belliciste des européistes. Face à des avancées pour la paix en Ukraine de la part des Américains et des Russes, Emmanuel Macron et ses amis eurocrates multiplient les initiatives pour faire durer la guerre.

François Bayrou est lui aussi dans la tempête ! Le chef du gouvernement a fait face à une motion de censure sans importance des socialistes, mais il est surtout au cœur de la polémique avec l’affaire Bétharram.

Nous reviendrons ensuite sur le nucléaire qui se développe malgré nos ministres obsédés par l’éolien.

Et puis nous prendrons la direction du tribunal de Paris où Jean-Yves le Gallou comparaissait mardi pour des tweets critiquant la décision d’une juge dans l’affaire de l’imam Iquioussen.

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00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, très heureuse de vous retrouver ce soir.
00:18Je vous invite bien sûr, comme toujours, à nous aider avec de petits gestes simples,
00:22un clic sur le pouce en l'air et juste en dessous un commentaire.
00:25Et puis bien sûr, n'hésitez pas à relayer cette émission.
00:29Au programme ce soir, nous revenons sur la promesse belliciste des européistes.
00:33Face à des avancées pour la paix en Ukraine de la part des Américains et des Russes,
00:37Emmanuel Macron et ses amis eurocrates multiplient les initiatives pour faire durer la guerre.
00:43François Bérou est lui aussi dans la tempête.
00:45Le chef du gouvernement a fait face à une motion de censure sans grande importance des socialistes,
00:50mais il est surtout au cœur de la polémique avec l'affaire Bétharame.
00:54Nous reviendrons ensuite sur le nucléaire qui se développe,
00:58malgré nos ministres obsédés par l'éolien.
01:00Et puis nous prendrons la direction du tribunal de Paris,
01:03où Jean-Yves Le Gallou comparaissait mardi pour des tweets critiquant la décision d'une juge
01:08dans l'affaire de l'imam Ilyk Youssen.
01:10♫ Générique de fin ♫
01:14Emmanuel Macron veut sa guerre.
01:17Alors que les premiers échanges russo-américains ont visiblement avancé vers une paix en Ukraine,
01:22le président français multiplie les gesticulations
01:25et brandit son fantasme des menaces de Moscou.
01:28Un délire qui pourrait nous coûter cher.
01:30« Il y a une convergence pour considérer que la Russie constitue une menace existentielle pour les Européens. »
01:36Cette phrase, au Roland paranoïaque, émane d'Emmanuel Macron.
01:41Mardi, le président français, encore grogui par le fiasco de sa réunion de la veille,
01:45a dû assister avec désespoir au réchauffement des relations entre Washington et Moscou.
01:51Alors que la technocratie européenne, désormais maillée par les néo-conservateurs déchus par Trump,
01:56s'accroche à Volodymyr Zelensky comme à un totem d'immunité pour cacher le rejet populaire,
02:02tout porte à croire que le retour de Donald Trump va permettre à l'Ukraine de sortir de la guerre
02:06que ses adversaires de l'État profond ont su fabriquer.
02:10« Ils étaient bien plus confiants.
02:13La Russie veut faire quelque chose.
02:14Ils veulent arrêter le sauvage, le barbarisme.
02:18Je veux dire, qu'est-ce qui se passe là-bas ?
02:21Des soldats sont tués par des milliers de personnes par semaine.
02:25C'est ridicule. »
02:27C'est ridicule, c'est dramatique.
02:29Mais la clique européiste semble considérer qu'encore trop peu d'Européens y ont laissé leur peau.
02:34Emmanuel Macron voulait ainsi une nouvelle réunion ce mercredi pour savoir comment s'opposer efficacement
02:40aux négociations de paix auxquelles l'Europe n'est, comme prévu, pas conviée.
02:43Une situation sur laquelle Donald Trump s'est librement exprimé.
02:47« Mais aujourd'hui, j'ai entendu, nous n'avons pas été invités.
02:50Eh bien, vous auriez dû mettre un terme à la guerre il y a trois ans.
02:52Vous n'auriez pas dû la déclencher.
02:53Vous auriez dû conclure un accord. »
02:55Des propos qui prouvent à nouveau que Donald Trump ne se sent pas comptable des agissements
02:59de ses prédécesseurs, mais qui cible également toutes les inconséquences de l'Union européenne
03:04et de Zelensky, à commencer par le rôle dans les accords de Minsk
03:07jusqu'à l'intervention directe de Borine Johnson en 2022
03:11pour empêcher l'Ukraine de négocier avec Moscou.
03:14Mais il faut dire que depuis trois ans, la position du leader ukrainien
03:18n'a pas non plus fait avancer la paix.
03:19Pire, il semble adopter une attitude de blocage à l'égard des discussions russo-américaines
03:25auxquelles il aurait visiblement pu être convié.
03:28Pour l'heure, il adopte d'ailleurs les mêmes éléments de langage que les dirigeants français.
03:32« Nous voulons la paix, mais nous voulons qu'elle soit juste
03:37et que personne ne décide de quoi que ce soit dans notre dos.
03:41Vous pouvez discuter de tout, mais vous ne pouvez pas prendre de décision sans l'Ukraine
03:45sur la manière de mettre fin à la guerre en Ukraine. »
03:48Donald Trump a d'ailleurs également étrié le président ukrainien
03:51rappelant qu'il avait annulé l'élection présidentielle malgré l'échéance de la fin de son mandat.
03:56Jamais avare d'une outrance, le président américain a également rajouté
03:59un commentaire sur l'impopularité de Volodymyr Zelensky
04:02qu'il a situé à 4%, en s'inspirant visiblement d'un sondage imaginaire.
04:07Des propos qui visent ni plus ni moins à tordre le bras de Zelensky
04:11pour qu'il se résolve à la paix, mais peut-être aussi pour qu'il accepte les concessions
04:15demandées par Donald Trump, notamment à l'égard de certaines matières premières.
04:19En effet, le président républicain veut un retour sur les investissements guérillés de ses prédécesseurs
04:24tout en accélérant la reprise des échanges commerciaux avec Moscou.
04:28Une ambiance bien différente qu'au quai d'Orsay.
04:30« Exactement. Dès lundi prochain, nous prendrons un nouveau train de sanctions,
04:33le 16ème depuis le début de la guerre, pour forcer Vladimir Poutine à s'asseoir à la table des négociations. »
04:39Une diplomatie française due en même temps, ou plutôt du rien du tout,
04:43qui aspire à une fuite en avant belliqueuse.
04:45Pour ce faire, l'UE discuterait justement d'une nouvelle aide de 6 milliards d'euros
04:49pour aider Zelensky à continuer sa guerre.
04:51Une douloureuse qui sera difficile à faire avaler aux populations
04:54à qui l'on rebat les oreilles avec les déficits publics déjà colossaux.
04:58C'est d'ailleurs dans ce cadre que la propagande de la peur va bon train.
05:02« Ce qui est en jeu aujourd'hui sur la ligne de front,
05:04ce n'est pas simplement l'intégrité territoriale de l'Ukraine,
05:07c'est également la perspective de la paix ou de la guerre sur le continent européen.
05:12Alors oui, il est temps, vous l'avez dit, que l'Europe se réveille
05:16et qu'elle prenne la mesure des menaces qui sont devant elle. »
05:20Une agitation des peurs imaginaires
05:22qu'avait déjà étrié le vice-président américain J.D. Vance à la conférence de Munich.
05:27« La menace qui me préoccupe le plus vis-à-vis de l'Europe
05:30n'est ni la Russie, ni la Chine, ni aucun autre acteur extérieur.
05:34Ce qui me préoccupe, c'est la menace qui vient de l'intérieur,
05:37le recul de l'Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales,
05:42des valeurs partagées par les Etats-Unis d'Amérique. »
05:46Des menaces réelles promues par nos propres dirigeants
05:49qui brandissent la peur et les fantasmes pour gouverner des peuples
05:53qui ne pourront bientôt plus guère payer que le prix du sang.
06:00Motion de censure, polémique, vieille de 30 ans et majorité toujours précaire,
06:04le Premier ministre François Bayrou n'est pas épargné en ce début d'année.
06:08Élément d'explication avec Olivier Frèrejac.
06:12Monsieur le Premier ministre,
06:14en mentant à la représentation nationale, aux victimes et aux Français,
06:18vous vous êtes disqualifié.
06:20Un menteur ne peut pas gouverner la France.
06:22Démissionnez.
06:27Minute de gloire pour le député Paul Vannier.
06:29L'élu insoumis a mis le Premier ministre devant ses contradictions
06:33mardi dans le cadre de l'affaire Betaram,
06:35du nom d'un établissement scolaire situé dans la région de François Bayrou
06:39et où étaient scolarisés ses enfants.
06:41Le chef du gouvernement est accusé de n'avoir pas pris en main
06:43un problème de violence éducative et même de pédocriminalité dans cet établissement.
06:48Des reproches qui mettent en cause son attitude il y a une trentaine d'années
06:52pour des faits qui auraient eu cours sur plusieurs années également.
06:55La défense du chef de l'exécutif avait jusqu'alors été déplorable.
06:58François Bayrou semblant dépassé par les accusations
07:02et incapable de prendre du recul sur une affaire
07:04qu'il pensait probablement trop éloignée pour ressortir.
07:07Mais mardi, le centriste a renvoyé la patate chaude dans le camp des socialistes.
07:12Quel était le gouvernement à cette époque ?
07:15C'est le gouvernement socialiste de 1997 à 2002.
07:21Le ministre de la Justice est Élisabeth Guigou.
07:29Et je ne peux pas imaginer que le ministre de la Justice
07:33n'ait pas tenu compte d'un signalement aussi grave par le procureur général.
07:37Quand j'étais au gouvernement, il ne pouvait pas y avoir un signalement aussi important
07:42sans que le ministre de l'éducation nationale ne soit averti.
07:46Qui était le ministre de l'éducation nationale ?
07:49C'était Claude Allègre.
07:51Qui était la ministre chargée de l'enseignement scolaire ?
07:54C'était Ségolène Royal.
07:56Les socialistes dont était alors membre le sénateur Mélenchon
07:59ont donc dû être au courant de l'affaire mais ont probablement peu agi.
08:04En effet, il convient de noter que les élus de tout bord politique
08:07sont restés pendant des décennies assez indifférents
08:11C'est particulièrement le cas du Parti socialiste
08:14dont une partie des cadres a pu se prononcer en faveur des rapports pédophiles
08:18à l'image de son iconique ministre Jacques Lang
08:21qui ne porte jamais plainte, d'ailleurs,
08:23lorsque quelqu'un affirme qu'il est un pédocriminel.
08:25L'Assemblée nationale prend ainsi des airs de balle des hypocrites et les insoumis
08:30et leurs affidés profitent d'une abominable affaire
08:32pour tenter de faire vaciller un Premier ministre
08:35qu'ils ne parviennent pas ou ne veulent pas faire tomber.
08:38Les troupes mélenchonistes multiplient les motions de censure
08:40mais demeurent bien incapables de faire tomber le gouvernement
08:43sauf à chercher le secours du RN.
08:46Quant aux socialistes, ils ne prennent plus la peine
08:49de voter les motions de censure des insoumis
08:51et ont proposé leur propre motion spontanée
08:53visant à dénoncer l'usage de l'expression
08:55« sentiment de submersion migratoire » du Premier ministre Bérou.
08:59Un tour de passe-passe pour se donner bonne conscience à gauche
09:02mais qui n'a aucune chance d'être votée.
09:05Les socialistes proposent ainsi de censurer le gouvernement
09:07pour un mot décrivant un sentiment dans la population française
09:11mais n'ont en revanche pas déposé de motion de censure
09:13dans l'affaire Bétharame.
09:15Alors même que le premier secrétaire du parti, Olivier Faure,
09:17s'est prononcé pour la démission du Premier ministre.
09:20Si il a participé d'une manière ou d'une autre
09:24à la loi du silence pour protéger l'institution de Bétharame,
09:28alors en conscience, oui, il doit démissionner.
09:31Il devrait donc démissionner mais le PS ne vote pas
09:33de motion de censure pour cela.
09:35Il est donc plus grave selon les socialistes
09:37de préserver le vocabulaire de la réalité migratoire
09:39que de s'en prendre à une personnalité
09:41qui aurait hypothétiquement couvert des faits de pays de criminalité.
09:46Le Premier ministre, lui, pourrait traîner cette affaire
09:49pendant plusieurs mois.
09:50Il appartient à une génération qui a fermé les yeux
09:52et mal réagi face à des faits abjects.
09:55S'il doit en répondre, il faudra que d'autres
09:57passent à la barre à droite comme à gauche
09:59et notamment au PS.
10:01L'exercice d'équilibriste de François Bérou se poursuit donc
10:04et s'il a toujours une épée de Damoclès au-dessus de la tête,
10:07il n'est pas nécessairement plus en danger
10:09qu'il y a quelques semaines.
10:11Le guignol politique se poursuit également
10:13avec la même question qui revient dans les rédactions
10:16et dans les couloirs de l'Assemblée.
10:18Y aura-t-il une nouvelle dissolution
10:20avant la fin du quinquennat ?
10:26Le nucléaire français se développe
10:28alors que les gouvernants persistent dans leur passion
10:30pour les énergies dites renouvelables.
10:32Le commissariat à l'énergie atomique
10:34a annoncé une véritable prouesse.
10:36Le point de Renaud de Bourleuf.
10:38Le nucléaire met le cap sur l'avenir.
10:40Mardi, un record a été battu dans le domaine de la fusion.
10:43Sur son site de cadavrage dans les bouches du Rhône,
10:45le commissariat à l'énergie atomique
10:47est parvenu à maintenir un plasma plus de 22 minutes
10:50à une température stationnaire de 50 millions de degrés Celsius.
10:53Une performance réalisée sur un réacteur à fusion,
10:55communément appelé un tokamak ouest.
10:58La direction du commissariat à l'énergie atomique
11:00s'est réjouie de ce record qui détrône de 5 minutes
11:02celui détenu par le tokamak chinois East en janvier dernier.
11:05Une réussite que relativise toutefois le député RN
11:08Maxime Emblard, ingénieur en physique nucléaire.
11:11Il y a quand même une rupture technologique majeure
11:13entre la fission et la fusion.
11:15Là, on parle plutôt de la fission.
11:17Le but d'un réacteur, c'est quand même
11:19de produire de l'électricité,
11:21donc d'être rentable,
11:23d'avoir en fait une excellente production d'énergie
11:25sur une durée qui est plutôt de l'ordre
11:27de plusieurs mois, voire plusieurs années.
11:29Plutôt que de quelques secondes.
11:31Et en l'occurrence, le tokamak,
11:33le succès du CEA,
11:36ça a été de maintenir une fusion
11:39qui n'était pas excédentaire au niveau de la production
11:41de l'énergie sur un temps limité.
11:43Ce n'est pas pour vous décevoir,
11:45mais au niveau de la maturité technologique
11:47de la fusion, on en est à l'équivalent
11:50du stade de la maturité technologique
11:52que la fission avait dans les années 50.
11:54Aujourd'hui, la fission nucléaire ne représente
11:56que 4% du mix énergétique.
11:58Donc la fusion à échelle industrielle,
12:00on ne la verra qu'à la fin du siècle.
12:02Ce qui va vraiment nous permettre de faire
12:04notre première transition énergétique
12:06et notre électrification
12:08du mix énergétique,
12:10c'est bien le nucléaire fixe
12:12que l'on a aujourd'hui.
12:14En premier lieu, le nucléaire de 3ème génération
12:16avec les EPR, et en second temps,
12:18le nucléaire de 4ème génération
12:20sur générateur qui nous permettra de mieux
12:22utiliser la matière et l'uranium.
12:24Reste à savoir quelles seront les ambitions du gouvernement
12:26qui restent focalisés sur un mix
12:28entre le nucléaire et les énergies dites
12:30renouvelables. Un sujet évoqué mardi à l'Assemblée nationale
12:32lors d'un échange entre le député
12:34Maxime Emblard et le ministre de l'énergie
12:36Marc Ferrassi. L'autorité de sûreté nucléaire
12:38et l'inspecteur général pour la sûreté
12:40de EF viennent récemment de confirmer
12:42dans des rapports que la complémentarité
12:44entre les énergies renouvelables intermittentes
12:46et le nucléaire est un mirage. Un mirage coûteux,
12:48un mirage dangereux, un mirage absurde.
12:50En 2022, si nous avons réussi
12:52à faire face collectivement aux difficultés
12:54de notre parc nucléaire, monsieur le député,
12:56c'est grâce aux énergies renouvelables,
12:58c'est grâce au solaire,
13:00c'est grâce à l'éolien. C'est la raison pour laquelle
13:02votre logique binaire
13:04consistant à opposer
13:06dans une stratégie monomaniaque
13:08les énergies renouvelables
13:10au nucléaire, c'est une stratégie
13:12qui est une stratégie perdante.
13:14Je crains monsieur le ministre qu'à force de renier les rapports
13:16scientifiques, c'est la France qui finira par tomber en panne.
13:18Des rapports scientifiques publiés en début
13:20d'année 2025 qui sonnent l'alarme.
13:22L'Assemblée nationale, nous, nous défendons
13:24l'arrêt de l'éolien. Et en quoi cela
13:26pose problème ? C'est que, sur plusieurs aspects,
13:28notamment le premier, l'éolien
13:30a un coût de production qui est supérieur
13:32au coût de production de l'électricité
13:34nucléaire et hydraulique.
13:36Ce qui, de fait, en rajouter
13:38va structurellement augmenter les prix de l'électricité.
13:40Et là, on parle juste du coût de production.
13:42On ne parle pas forcément de tout ce qui vient
13:44s'ajouter pour essayer d'équilibrer le réseau électrique.
13:46Mais la nouveauté que
13:48j'ai annoncée hier
13:50et sur laquelle j'ai interpellé le gouvernement
13:52est la suivante.
13:54Cela concerne l'usure prématurée de nos réacteurs
13:56nucléaires pour réaliser
13:58le suivi de charges qui
14:00est dû à la fluctuation des énergies
14:02renouvelables intermittentes et donc,
14:04en l'occurrence, l'éolien. L'énergie éolienne,
14:06avec la fluctuation qu'elle a,
14:08elle est aujourd'hui prioritaire sur le réseau électrique
14:10et donc c'est le nucléaire,
14:12entre autres, qui doit faire
14:14varier sa production d'électricité
14:16pour s'adapter en fonction
14:18de la quantité d'électricité produite par l'éolien.
14:20Le yoyo, en fait,
14:22le fait de faire ce yoyo
14:24sur la production d'électricité, sur la puissance de nos réacteurs,
14:26les usent prématurément.
14:28Ce sont deux rapports qui sont sortis
14:30en début d'année
14:32par l'un, l'Autorité de Sûreté
14:34Nucléaire et l'autre, l'Inspecteur Général
14:36pour la Sûreté d'EDF.
14:38Un yoyo qui fait inévitablement penser
14:40au « en même temps » cher à Emmanuel Macron.
14:42Le député Maxime Ambla revient sur les nombreux
14:44revirements du président sur ses choix
14:46en politique énergétique.
14:48Il faut penser que, malheureusement,
14:50je pense, dans cette fin de règne,
14:52mais ça ne date pas que cette fin de règne, parce que, lors de son
14:54premier mandat, le président
14:56était farouchement contre le nucléaire,
14:58à vouloir fermer Fisselheim, ce qu'il a fait,
15:00et fermer prématurément des réacteurs nucléaires.
15:02Dans son deuxième mandat, visiblement,
15:04il a changé d'avis, mais il n'a pas l'air d'être
15:06très convaincu des bienfaits du nucléaire.
15:08Donc, en fait, il bivote, il cherche
15:10son chemin, il ne sait pas trop où aller
15:12dans notre stratégie,
15:14dans sa stratégie de souveraineté énergétique,
15:16et c'est ce que l'on regrette plus
15:18au Rassemblement National. Nous,
15:20dans notre parti, avec Marine Le Pen
15:22et Jordan Bardella, nous avons véritablement
15:24une stratégie énergétique
15:26à long terme, qui se base sur notre
15:28mix nucléaire et hydraulique,
15:30avec, pour la chaleur,
15:32de la production d'énergie sur la base du renouvelable,
15:34mais je ne parle pas de la chaleur, je ne parle pas de l'électricité,
15:36et pour l'électricité,
15:38on arrête de dilapider
15:40notre argent, que nous n'avons pas à l'infini
15:42dans ce pays, nous le savons,
15:44sur des énergies qui sont inefficaces et coûteuses,
15:46et en premier lieu,
15:48les énergies éoliennes.
15:50Mais le ministre Marc Ferrassi a annoncé son intention
15:52de multiplier par deux l'éolien terrestre d'ici
15:542035. Son ambition affichée
15:56est d'articuler les ambitions climatiques
15:58avec la politique industrielle, l'occasion,
16:00dit-il, de préserver l'emploi sur notre territoire.
16:02Une drôle de vision de la situation, alors que
16:04la branche énergie de General Electric a confirmé
16:06300 suppressions d'emplois à Montoire-de-Bretagne
16:08et à Nantes.
16:12Mardi, l'ancien élu
16:14Jean-Yves Le Gallou comparaissait
16:16devant la 17e chambre correctionnelle
16:18la raison des tweets
16:20publiés en 2022 critiquant
16:22une décision judiciaire dans l'affaire de l'imam
16:24Hikyusen. Louis de Torsy
16:26était sur place.
16:28Jean-Yves Le Gallou est-il un délinquant ?
16:30C'est ce que souhaiterait faire
16:32reconnaître la juge Florence
16:34Nikolic. En 2022,
16:36Jean-Yves Le Gallou avait publié
16:38une série de tweets critiquant la décision
16:40de cette juge.
16:42En cause, sa décision de suspendre
16:44l'OQTF, l'obligation
16:46de quitter le territoire français,
16:48visant l'imam Hikyusen,
16:50au motif de l'article 8 de la Cour
16:52européenne des droits de l'homme.
16:54Une disposition visant à protéger
16:56le droit à la vie familiale.
16:58Jean-Yves Le Gallou s'était alors interrogé
17:00quant aux motivations de la juge, ce qu'il y vaut
17:02aujourd'hui une plainte
17:04pour diffamation.
17:06A la suite de l'audience, il déclarait
17:08Je crois que le Conseil d'Etat
17:10est au cœur
17:12de la dictature des juges
17:14et que le Conseil d'Etat
17:16est au cœur
17:18de l'invasion migratoire, notamment
17:20parce que depuis 1978,
17:22c'est lui qui impose le regroupement
17:24familial. Et vous avez vu que dans
17:26ce procès, la question qui se posait
17:28était aussi celui
17:30de la vie familiale normale,
17:32puisque, ce qui est assez drôle
17:34si l'on peut dire, c'est que le jugement
17:36était rendu en faveur de l'imam
17:38Ik-Yusen pour permettre
17:40à un taliban de vivre
17:42une vie familiale dite normale
17:44à propos de ses petits-enfants.
17:46Puisqu'au départ, le Conseil
17:48d'Etat avait prévu le regroupement
17:50des familles avec les enfants,
17:52maintenant, on en est aux petits-enfants.
17:54Un procès qui ne
17:56concerne donc pas uniquement
17:58Jean-Yves Le Gallou, puisqu'il pourrait faire jurisprudence.
18:00En effet,
18:02outre la question du droit, est aussi
18:04posée celle de la liberté d'expression.
18:06C'est ce que nous rappelait son
18:08avocat, Jérôme Triomphe.
18:10Évidemment, les réseaux
18:12sociaux ou dissociaux, parce que
18:14bien souvent, ils ne le sont pas,
18:16sont aussi
18:18et bien
18:20font partie intégrante
18:22de cette liberté d'expression qui
18:24doit se développer,
18:26qui doit bien se développer, parce que
18:28pour que la liberté d'expression
18:30ait un intérêt, il faut que
18:32aussi ce qui est exprimé soit
18:34intelligent et crédible.
18:36Je crois que
18:38ce qui a été débattu aujourd'hui,
18:40c'est la question, c'était sur Twitter,
18:42sur X, de la question
18:44de savoir si on peut poser des questions
18:46sur X,
18:48sur les réseaux sociaux,
18:50des questions sur les raisons
18:52qui ont présidé à telle ou telle décision,
18:54et puis surtout de pouvoir en critiquer les conséquences,
18:56parce que c'est de ça qu'il s'agit.
18:58Les conséquences d'une décision particulière
19:00en l'espèce
19:02de l'imam haïki au Seine, sur la société
19:04française toute entière.
19:06Confiant, chacun a précisé qu'en cas de déception
19:08en première instance, ils feront
19:10appel ou iront en cassation.
19:12La dernière fois
19:14que je suis venu à la 17ème chambre correctionnelle,
19:16c'était pour assister à un procès de Renaud Camus
19:18à propos de son tweet sur la banquise.
19:20Et bien, à la grande surprise
19:22de tout le monde, il a gagné.
19:24Donc j'espère aussi gagner
19:26le 8 avril prochain, lorsque le jugement
19:28sera rendu. Si je ne gagnerai pas,
19:30si je ne gagnais pas, je ferai
19:32appel, et si je ne gagnais pas en
19:34appel, j'irai en cassation. Donc nous sommes
19:36partis pour un débat au long
19:38cours, parce qu'il est probable que si nous gagnons,
19:40il est possible que la partie adverse,
19:42qui est venue soutenue
19:44par le Conseil d'État, par
19:46les syndicats de tribunaux administratifs,
19:48fera probablement aussi appel.
19:50Donc c'est le début d'un long match.
19:52...
19:54Et partons à présent
19:56vers le Tour de France, en bref.
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23:14qui aura besoin de réussir son pari sur le développement d'un moteur diesel dit « propre » pour se relancer.
23:20Les étudiants trouvent des bons plans pour leur budget.
23:23Selon un baromètre de la Fédération des associations générales étudiantes,
23:26plus de 60% des étudiants qui ont eu recours aux épiceries solidaires pour se nourrir sont non-boursiers.
23:32Plus de la moitié d'entre eux ne seraient pas éligibles et 14% n'auraient même fait aucune demande.
23:37Pas de bourse pour eux, mais ils évoquent une précarité qui aurait des conséquences sur la réussite de leurs études.
23:45Et l'on poursuit avec l'actualité internationale.
23:51Donald Trump va-t-il faire ralentir l'automobile française ?
23:55Mardi, le président des États-Unis a annoncé réfléchir à des droits de douane sur les voitures importées.
24:00Il a ajouté ces données jusqu'au 2 avril pour décider.
24:03Sur l'ensemble de l'Europe, le marché automobile est en difficulté à cause de la baisse de la demande mondiale,
24:08de la hausse des prix de l'énergie et des normes de l'UE visant à favoriser la voiture électrique,
24:13mais l'augmentation des tarifs de douane constituera encore un coup dur pour le secteur, un de plus.
24:19Le département de l'efficacité gouvernementale d'Elon Musk va pouvoir continuer son œuvre.
24:23Le recours pour empêcher le DOJ d'accéder aux données des agences fédérales et de licencier leurs fonctionnaires,
24:28déposés par 14 États démocrates, a été rejeté par un juge fédéral mardi.
24:32Elon Musk et son équipe ont donc carte blanche pour poursuivre leurs économies.
24:35Depuis le 20 janvier et l'investiture de Donald Trump, 55 milliards ont déjà été économisés,
24:40soit un peu moins de 2 milliards par jour.
24:43Jair Bolsonaro dans la tourmente.
24:45Mardi, l'ancien président du Brésil a été inculpé pour tentative de coup d'État.
24:49Après sa défaite de 2022, avec 49,1% des voix,
24:52Jair Bolsonaro avait émis des doutes sur la fiabilité du vote électronique.
24:56Une manifestation avait eu lieu à Brasilia le jour de la passation de pouvoir pour contester l'élection,
25:01conduisant à l'arrestation de 300 personnes.
25:03De quoi rappeler les événements au Capitole, à Washington,
25:05le jour de la passation de pouvoir entre Donald Trump et Joe Biden.
25:08Mais Jair Bolsonaro s'était résigné et avait appelé ses partisans à abandonner la contestation.
25:13Après l'interdiction de briguer un mandat public pendant 8 ans,
25:15le parquet brésilien accuse désormais Jair Bolsonaro et 33 autres personnes
25:19d'avoir consenti à une conspiration contre l'arrivée au pouvoir de Lula.
25:22L'acte d'accusation a été transmis à la Cour suprême, qui doit décider de l'ouverture d'un procès.
25:27S'il est jugé et condamné, Jair Bolsonaro risque une peine de 12 à 40 ans de prison.
25:33157 gros dauphins pris au piège sur une plage de Tasmanie.
25:36Ces cétacés se sont échoués sur cette île géante située au sud-est de l'Australie.
25:40Ces phosores, pouvant chacune peser plus d'une tonne, se sont échoués près d'Arthur River, au nord-ouest de l'île.
25:44Le secours apporté à ces animaux encore vivants est complexe à cause des conditions océaniques
25:48et de la difficulté à cheminer un équipement spécialisé sur ce site,
25:51alors que ces spécimens peuvent peser jusqu'à une tonne.
25:53Selon des sources locales, ces animaux sont les premiers à s'être échoués dans cette partie de la Tasmanie depuis 1974.
25:58Les gros dauphins prédateurs sont des animaux migrateurs qui parcourent les océans autour du globe
26:02et les spécialistes s'interrogent sur les raisons de l'incident.
26:05Les pistes avancées pour l'heure sont une désorientation causée par des bruits forts,
26:08une maladie, la vieillesse d'une partie du banc, les conditions météorologiques extrêmes ou la fuite de prédateurs.
26:18Et nous approchons déjà de la fin de cette édition.
26:20Ce soir, retrouvez Bistrot Liberté.
26:22Eric Morillot reçoit le professeur Christian Perron, Laurent Toubiana,
26:26Pierre Chaillot, Jean-Dominique Michel, le docteur Denis Agré.
26:29Ensemble, ils reviennent sur les conséquences du Covid et sur la vaccination contrainte,
26:34cinq ans après le début de la crise.
26:36C'est le dévoilement de l'identité des négociateurs de contrats d'achat de vaccins.
26:41Il est désormais une autorité publique que l'une des principales négociatrices de ces contrats
26:45n'est autre que Madame von der Leyen, eh bien, elle-même.
26:49C'était le fameux 500 000 morts.
26:52Comment peut-on faire gober un truc pareil ? C'est fou.
26:56En fait, la grippe, tous les ans, tue les personnes les plus fragiles.
27:01Et ça ne s'était pas produit les années précédentes.
27:04Donc, cette année-là, il y avait eu une petite surmortalité.
27:08À New York, après le premier épisode,
27:1250% des personnes déclarées comme étant à l'hôpital pour cause de Covid
27:17n'y étaient pas à cause du Covid.
27:19Et quand les malades de n'importe quoi arrivent à l'hôpital,
27:22on peut les enregistrer en tant que Covid-19.
27:25Et il se trouve, par le plus grand des hasards,
27:27qu'être enregistré comme Covid-19, ça donne à l'hôpital un remboursement bien supérieur.
27:32Si on prend le plan pandémie de 2019 de l'OMS,
27:36il est très clairement dit, en cas d'épidémie respiratoire,
27:39les confinements ne servent à rien,
27:41le port du masque ne sert à rien,
27:43les systèmes de traçage ne servent à rien,
27:45la fermeture des frontières ne sert à rien.
27:48Donc, la science de gestion des épidémies savait très bien.
27:51Et puis, j'étais vice-président pour les vaccins pour la grande Europe de l'OMS.
27:55J'ai vu comment l'industrie pharmaceutique avait colonisé l'OMS avec Bill Gates.
27:59Et moi, je pense qu'il y a certains vaccins qui sont excellents,
28:02mais il y a une communication sur la vaccination,
28:06la peur sur les maladies qui est totalement disproportionnée
28:09par rapport aux risques réels de certaines maladies.
28:12Et c'était bien évident que Big Pharma est derrière tout ça.
28:18Et puis, vous pouvez également retrouver un nouveau numéro de Passé-présent.
28:21Guillaume Fiquet retrace l'épopée de Laurence d'Arabie,
28:24en compagnie de Guillaume Destremo, qui lui a consacré une biographie.
28:28C'est la fin de cette édition.
28:29Merci à tous pour votre fidélité.
28:31Bonsoir.
28:33– Sous-titrage FR –

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