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00:00Bonjour et bienvenue sur AVCR TV dans l'émission Levé de fonds, les entrepreneurs en recherche
00:13de financement viennent nous présenter, proposer leurs projets.
00:16Aujourd'hui c'est Vladimir Pirans, le fondateur de la vie de quartier qui réinvente tout simplement
00:22l'épicerie du 21e siècle.
00:25Vladimir bonjour.
00:26Bonjour Stéphane.
00:27Comment vous êtes devenu cette idée, cette envie de créer la vie de quartier ?
00:30Alors pendant le confinement avec mon épouse on a été très choqués par le repli sur
00:34soi et on s'est rendu compte que le seul lieu qui permettait aux voisins de coexister
00:39c'était le commerce de proximité.
00:40Alors moi je connaissais un peu le métier déjà de l'épicerie et je me suis quand
00:44même rendu compte qu'aucune enseigne de manière massive n'incarnait bien ce besoin
00:49de proximité, ce besoin de reconnaissance entre tous et donc on a voulu non pas réinventer
00:55le métier de l'épicier parce que c'est un métier traditionnel et il est hyper important
00:58de respecter les fondamentaux économiques d'un métier comme l'épicier.
01:01Et l'adapter peut-être à l'air du temps.
01:03Exactement et répondre à un besoin qui est fondamental post-covid qui est celui de se
01:07retrouver, de se reconnaître les uns les autres grâce à l'épicerie qui est un des commerces
01:11dans lequel il y a le plus de récurrence de visites.
01:13Alors vous disiez que vous connaissiez le monde de l'épicerie, quel est votre parcours
01:16avant la vie de quartier ?
01:17Alors moi j'ai un parcours assez différent parce que j'ai commencé par la philosophie
01:23que j'ai ensuite poursuivi par un master de relations internationales et ensuite un
01:27master en école de commerce.
01:28Donc ce qui m'a vraiment donné envie d'entreprendre c'est le fait d'avoir expérimenté plein
01:32de choses.
01:33D'avoir commencé dans des environnements start-up à la fois en développement commercial
01:37et en même temps en nouvelles enseignes sur du retail alimentaire donc j'ai expérimenté
01:41pendant quatre ans le développement des épiceries Kos à Paris et donc je connaissais bien le
01:46secteur et c'est ce qui m'a donné envie au moment du confinement de pouvoir poursuivre
01:49l'aventure moi-même.
01:50Alors expliquez-nous quelles sont les spécificités de la vie de quartier qui distingue des épiceries
01:55traditionnelles ?
01:56Alors on est un commerce de proximité sur une récurrence forte puisqu'on a beaucoup
02:02de frais, des fruits et légumes, de la crèmerie, de la fromagerie, de la boulangerie ce qui
02:06permet justement d'avoir cette reconnaissance qu'on cherche tous.
02:08Ce qui nous distingue c'est que quand on a ouvert la première épicerie avec mon épouse
02:12et aussi mon associé, on l'a ouvert près de chez nous donc on était extrêmement bien
02:17dans l'écosystème local, en très bon terme avec la mairie, les commerçants, les associations
02:21et donc on allait bien au-delà que le simple fait de vendre des tomates et du pain.
02:25On avait une vraie relation de qualité et en recrutant nos équipes on a transmis cette
02:30vocation à la relation de qualité et on s'est rendu compte d'ailleurs que dans notre recrutement
02:35on avait beaucoup de gens du quartier et qui n'avaient pas forcément la volonté de faire
02:38ce métier mais qui s'en servaient comme tremplin pour rebondir professionnellement.
02:42Et c'est à partir de ce moment-là qu'on s'est dit demain on veut répliquer cette
02:46qualité de relation au travers du commerce et en plus on va permettre à des gens de
02:49rebondir professionnellement grâce à l'insertion professionnelle.
02:52Donc là demain on devient en entreprise d'insertion.
02:55C'est une bonne chose, c'est louable mais ici sur l'Institut TV on est un peu l'invergeur.
03:01Parlez-nous un petit peu des démarches, des expressions et des piscines mais ça reste
03:06quand même des bonnes marges et des bons débuts.
03:07Tout à fait et c'est très important quand on a créé la vie de quartier l'objectif
03:11c'était vraiment d'être performant économiquement donc on a atteint la rentabilité dès la
03:14première année.
03:15On a dépassé le million d'euros de chiffre d'affaires dès la première année et pour
03:19nous c'était très important que ça respecte des fondamentales économiques et qu'on ne
03:23sombre pas effectivement uniquement dans le désir d'aider l'autre et parfois un peu
03:28utopique.
03:29Donc pour nous c'était vraiment réconcilier les deux économie et impact social et environnemental.
03:34Donc aujourd'hui on fait plus d'un million de chiffre d'affaires par épicerie, demain
03:38on vise ce chiffre d'affaires là si ce n'est beaucoup plus selon les emplacements.
03:42On a une marge effectivement brute qui est très intéressante, plus intéressante qu'en
03:47grande distribution parce qu'on a une offre de qualité et demain quand on va se répliquer
03:53on pourra notamment faire des économies sur les achats, sur les charges qui va nous permettre
03:58d'améliorer encore plus notre marge, notre EBITDA qui aujourd'hui était autour de 8%
04:02mais qui demain avec toutes les économies qu'on va faire d'échelle pourra passer
04:06à 14% d'EBITDA.
04:07D'accord, actuellement vous avez deux épiceries, une à Paris, une à Bordeaux, quel est votre
04:11plan de route pour la suite ?
04:12Alors Paris c'est notre modèle le plus ancien puisqu'il a bientôt 4 ans, Bordeaux on l'a
04:18démarré il y a un an, on est encore en exploration du territoire bordelais, c'est un modèle
04:24qui est propre au modèle de type province, demain on le développera davantage mais pour
04:29l'instant pour les cinq prochaines années on va se concentrer sur Paris et répliquer
04:34purement et simplement le modèle qu'on a sur une centaine de mètres carrés, sur 20
04:38épiceries très exactement, 21, dans Paris-Intramuros et alentour.
04:42La Petite Couronne, Boulogne-Entreuil, Vincennes, etc.
04:46Alors combien cherchez-vous à lever, parce que ça coûte de l'argent, il y a du CAPEX,
04:50de l'IFR, combien cherchez-vous à lever et à quel usage cet argent va-t-il vous servir ?
04:55Alors on cherche à lever 1 million d'euros, l'objectif étant de financer essentiellement
05:00d'autres épiceries donc à la fois par effectivement un apport et de la dette qu'on va aller en
05:04chercher ensuite auprès des banques, mais aussi de financer la tête de réseau donc
05:08les besoins primaires de la tête de réseau en achats, en direction générale, locaux
05:15qui puissent héberger le siège et qu'on puisse atteindre la rentabilité très rapidement
05:19dès les cinq prochaines épiceries on a atteint la rentabilité au niveau du siège
05:24qui permet de financer les fonctions de support.
05:26Sur une valo qui est l'ordre même si elle n'est pas totalement arrêtée ?
05:29Alors la valo elle est plus ou moins arrêtée dans le sens où on a déjà plusieurs coins
05:33investisseurs et la valo est de 2,7 millions.
05:36Pour conclure Alimir, quel message souhaitez-vous délivrer à tous les investisseurs qui nous
05:40regardent et qui nous écoutent aujourd'hui ?
05:41Alors vous êtes probablement au courant, le marché de la proximité c'est quelque
05:46chose qui se développe énormément, toutes les anciennes de distribution se ruent vers
05:51ce marché là, demain elles ne seront pas capables de l'incarner de la meilleure des
05:55manières à savoir avoir une vraie relation de qualité avec leurs voisins donc si vous
05:58croyez à cela pour un avenir meilleur, investissez dans un vide quartier.
06:03Vladimir merci, je vous souhaite un grand succès pour la vide quartier, tous les investisseurs
06:07intéressés peuvent contacter directement Vladimir ou sous la vidéo remplie de formulaires
06:10pour recevoir le dossier.
06:11Merci à tous de nous avoir suivi, je vous donne rendez-vous très prochainement sur
06:15InvestirTV avec de nouveaux projets dans lesquels investir.
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