• il y a 10 heures
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:00Un peu plus de 20h05 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des Pro 2, on est
00:05avec Sébastien Ligné, avec Yoann Usaï, avec Gabrielle Cluzel et Jean-Sébastien Ferjoux,
00:11bonsoir à tous les quatre.
00:12Je dis régulièrement que ce qui se passe hors antenne est parfois plus intéressant
00:16qu'à l'antenne.
00:17Jean-Sébastien Ferjoux, que je n'avais pas vu depuis le 31, déjà bonne année Jean-Sébastien.
00:21Bonne année, il y a très belle année.
00:22Merci, il est aussi sympa les vacances, ils durent trois semaines chez vous, me dit hors
00:26antenne, mais qu'est-ce que c'est que cette boîte, t'as mis des chaussettes dans une
00:29boîte à tabouler.
00:30Vous n'avez pas regardé l'émission juste avant face à Philippe Devillers, puisqu'en
00:35fait dans cette boîte, est-ce que vous savez ce qu'il y a ? Il y a des œufs du puits du
00:40fou, parce que lorsque je suis allé au puits du fou cet été, les puits Follet pour mon
00:47anniversaire m'ont offert deux poules qui vont parfaitement bien, et donc elles ont
00:52répondu.
00:53Mais elles sont où ces poules ? Vous êtes quand même un père distant pour vous en
00:57jouer.
00:58Vous pensez que Sébastien Lénier qu'il faut un peu de respect pour les poules, elles
01:03sont bien mieux avec les puits de Follet qu'entre les surmulots et les trottinettes à Paris,
01:08vous imaginez bien.
01:09L'actualité du jour, rien ne va plus entre Paris et Alger après le retour d'un influenceur
01:15algérien pourtant expulsé vers son pays.
01:18Bruno Retailleau accuse le régime de vouloir humilier la France et appelle à mettre tout
01:22en œuvre pour défendre l'intérêt français.
01:25Rappel des faits avec Corentin Alonso.
01:28C'est une expulsion ratée.
01:30En arrivant à Alger, l'influenceur de 59 ans, Bouhalem Naman, a été finalement interdit
01:35de territoire dans son propre pays.
01:38Ce refus des autorités algériennes d'accepter leur ressortissant a fortement agacé le ministre
01:43de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
01:44Je veux dire ma super action et je pense qu'on a atteint avec l'Algérie un seuil extrêmement
01:51inquiétant.
01:52On voit bien que l'Algérie cherche à humilier la France.
01:56On reproche à l'influenceur suivi par 168 000 personnes sur TikTok, une vidéo dans
02:01laquelle il incite à la haine envers un opposant du régime algérien.
02:04C'est un épisode qui intervient en pleine crise diplomatique entre Alger et Paris, alors
02:09que la France a estimé que l'avenir du Sahara occidental s'inscrivait dans le cadre de
02:14la souveraineté marocaine.
02:15On doit désormais évaluer tous les moyens qui sont à notre disposition vis-à-vis de
02:25l'Algérie.
02:26Les avocats de l'influenceur ont précisé qu'il était en situation régulière sur
02:29le territoire depuis 15 ans.
02:31Depuis 15 ans, son casier judiciaire ne comporte plus aucune mention.
02:37Cet homme fait les frais d'une action administrative aujourd'hui particulièrement répressive.
02:43Nous sommes assez clairs là-dessus, nous ne souhaitons pas que les résidents algériens
02:50en France deviennent des fusibles des relations diplomatiques entre l'Algérie et la France.
02:54Leur client a été placé depuis hier soir dans un centre de rétention en région parisienne.
02:59Il était bien que cet avocat ait un mot pour Boalem Sansal, qui a peut-être lui servi
03:04de fusible dans un cas très particulier et qui est toujours détenu par le régime algérien.
03:12Alors, tour de table, qu'est-ce que vous pensez de ce qui est en train de se passer ?
03:17Comment vous décodez cette séquence où un ressortissant algérien expulsé du territoire
03:24français est interdit de rentrer chez lui par le régime algérien et donc aujourd'hui
03:29en France ? Tour de table, on commence avec vous Gabrielle Puzel.
03:32Écoutez, il y a plusieurs façons de le voir.
03:34La première, je tiens à le dire, parce que c'est ce qui revient souvent, c'est de
03:38dire que le Maroc, l'épisode du Sahara occidental a tout déclenché.
03:43On va dire que c'est la goutte qui a fait déborder le vase parce qu'il y a des dizaines
03:47d'années, disons-le, peut-être depuis la fin de la guerre d'Algérie, les relations
03:52France-Algérie sont quand même extrêmement compliquées et ne tiennent que parce que
03:56la France fait carpette.
03:57Et là, on va dire que l'Algérie a fort peu apprécié.
04:04Mais ce n'est pas l'élément déclencheur parce que ça voudrait dire que la France serait
04:07à l'origine de tout cela, ce qui évidemment n'en est rien.
04:10Moi, je trouve que c'est à la fois humiliant pour la France, évidemment, parce que ce
04:16sketch du retour à l'envoyeur est évidemment un peu grotesque, disons-le, mais aussi pour
04:22l'Algérie qui a une drôle de façon de gérer ses ressortissants et qui semble même
04:28dire que ses turiféraires, parce que cet homme-là, visiblement, défendait l'Algérie
04:31quand il était en France, ne sont pas les bienvenus.
04:34Donc, une double humiliation de la France et des Français, parce que je tenais à le
04:41dire, les Français se sentent également humiliés.
04:43Je crois que tous les sondages qui suivent, qui se répètent, qui vont tous dans le même
04:47sens, montrent que les Français en ont leur claque de l'attitude algérienne.
04:54Vous avez parlé d'humiliation pour la France.
04:57Écoutez en longueur Bruno Retailleau qui est revenu justement sur ce sujet.
05:02Je veux dire ma superbaction et je pense qu'on a atteint avec l'Algérie un seuil extrêmement
05:10inquiétant.
05:11On voit bien que l'Algérie cherche à humilier la France.
05:15L'Algérie détient actuellement un grand écrivain, Boalem Sansal, qui est non seulement
05:21algérien mais qui est aussi Français.
05:24Il a 80 ans et il est malade.
05:28Est-ce qu'un grand pays, est-ce qu'un grand peuple peut s'honorer de maintenir en détention
05:35pour de mauvaises raisons quelqu'un qui est malade et quelqu'un qui est âgé ?
05:40Désormais, c'est ce ressortissant algérien, un influenceur, qui propageait sur la toile,
05:49sur les réseaux sociaux, la haine.
05:52Les réseaux sociaux, ce n'est pas une zone de non-droit.
05:55Et comme ministre de l'Intérieur, je ne veux rien laisser passer.
05:58On écoutera dans un instant ses avocats, à monsieur Boalem Naman, qui se présente
06:05d'Oualem sur les réseaux sociaux.
06:07Son avocate, elle, expliquait que depuis 15 ans, ça va, il n'a plus affaire à la justice
06:12française.
06:13Je vous donnerai les informations du Parisien juste après, qui présente également son
06:20CV judiciaire, parce qu'elle a oublié d'expliquer ce qui pouvait avoir été fait 15 ans plus
06:26tôt.
06:27Du moins, avant ces 15 dernières années.
06:28Ce n'est pas terminé.
06:29On peut se féliciter d'un changement de paradigme.
06:35Ce n'est pas Jean-Noël Barraud.
06:36Oui, vous avez raison.
06:37Ça fait 20 ans que la diplomatie algérienne marche uniquement à la provocation à l'égard
06:42de la France, parce que la diplomatie algérienne, et notamment la présidence algérienne, sait
06:46pertinemment que la France a eu tendance ces 20 dernières années à tendre l'autre
06:50joue à chaque fois qu'il y a eu une provocation du régime algérien.
06:52Là, on a enfin l'impression, en tout cas dans les mots, en attendant évidemment des
06:55gestes et des actes, il y a un changement.
06:57On est loin, très loin d'Emmanuel Macron qui parlait pour la colonisation d'Algérie
07:03de crime contre l'humanité.
07:04On est loin des mots et des gestes de M.
07:08Darmanin lorsqu'il était à l'intérieur en 2020, quand il allait en Algérie pour
07:12déposer une gerbe en hommage aux soldats du FLN.
07:16Donc, on voit que symboliquement, il y a la volonté d'instaurer un rapport de force
07:19avec l'Algérie.
07:20Xavier Driancourt le disait très bien, la seule manière de fonctionner avec l'Algérie,
07:24c'est le rapport de force.
07:26Mais malheureusement, je crois moi que rien n'a changé en réalité.
07:29Parce que compte tenu de ce qui s'est passé hier, nous aurions dû avoir, dès le début
07:34de cette journée, une prise de parole à minima du Premier ministre.
07:39Le Premier ministre aurait dû dire voilà ce que nous allons faire pour précisément
07:42ne pas nous laisser humilier par l'Algérie.
07:44Mais l'Algérie ne cherche pas à nous humilier, pas seulement à nous humilier, elle cherche
07:48surtout à nous déstabiliser.
07:49C'est ce qu'aurait dû ajouter le ministre de l'Intérieur.
07:52C'est une tentative de déstabilisation que l'Algérie a commencée il y a déjà
07:56bien longtemps, mais qui aujourd'hui atteint son apogée.
07:58Et le Premier ministre aurait dû emboîter le pas de Bruno Retailleau en disant effectivement
08:03nous allons soit réduire les visas, nous allons soit réduire les passeports diplomatiques,
08:09nous allons soit verrouiller et regarder exactement quels sont les flux financiers
08:12entre la France et l'Algérie.
08:13Pour l'instant, François Bayrou n'a pas pris la parole, alors que la situation est
08:17quand même extrêmement grave.
08:18Est-ce que vous vous rendez compte de ce qu'a osé faire l'Algérie vis-à-vis de la France ?
08:22Est-ce que vous vous rendez compte de ce que dit quotidiennement le président Tebboune
08:26à propos de la France ? Ahurissant, on n'a jamais entendu des propos aussi haineux.
08:30Et la France ne répond pas, parce que Bruno Retailleau, ça ne dépend pas de lui.
08:34Il peut dire ce qu'il veut, il n'a pas la main à faire.
08:36Par exemple, les visas, effectivement, c'est le domaine réservé du président de la République.
08:40Vous parlez du Premier ministre François Bayrou, évidemment, peut-être qu'il aura
08:43des mots forts dans les prochaines heures, mais on attend surtout peut-être une réaction
08:49du président de la République, et vous pourrez me dire, peut-être Jean-Sébastien Ferjou,
08:52il a déjà eu cette réaction, c'était face aux ambassadeurs en début de semaine,
08:57aux ambassadeurs français, lorsqu'il a parlé de Boilem Sansalle.
08:59Oui, mais le problème c'est, vous voyez bien ce qui se passe avec Donald Trump ou
09:02avec Elon Musk dans un autre giste, l'espèce de diplomatie du bras d'honneur en quelque
09:06sorte, et eux le formulent avec des mots encore plus crus que bras d'honneur.
09:09Mais Emmanuel Macron, il peut difficilement se le permettre, parce que ça, ça marche
09:12quand vous faites peur, parce qu'effectivement, quand vous brandissez une menace, on peut
09:16raisonnablement croire qu'elle donnera lieu à de vraies représailles, de vraies mesures
09:20de résistance si on le casse échéant, mais comme Johan l'a rappelé, le problème avec
09:24Emmanuel Macron, c'est qu'il a dit tout et son contraire avec l'Algérie au fil des années,
09:28et le problème des autorités françaises, aussi le grand non-dit dans cette histoire,
09:31c'est que ça n'est pas tant de l'Algérie que nous avons peur, c'est des Algériens
09:35d'une partie, des Franco-Algériens, des Algériens installés en France, qui continuent
09:39à être, ce ne sont évidemment pas tous, pas toute la communauté concernée, mais
09:43qui continuent à être mobilisés par le régime algérien.
09:47La grande mosquée de Paris est un relais du régime algérien, d'ailleurs on appelle
09:50son recteur l'ambassadeur non officiel depuis qu'il n'y a plus d'ambassadeur à Paris,
09:54de la même manière que le président turc continue à mobiliser un certain nombre de
09:58turcs installés en France comme ailleurs en Europe pour ses intérêts propres, et
10:02nous avons fermé les yeux là-dessus, de la même manière que nous fermons les yeux
10:05sur les influenceurs, parce que ça c'est un autre sujet, et ça Bruno Retailleau, pour
10:09le coup, nous couvrons des sujets.
10:10– Pour le coup, depuis le 31 décembre dernier, date à laquelle le premier influenceur dit
10:15influenceur algérien, faisait une vidéo en expliquant qu'il fallait faire parler
10:19la poudre, et qu'il fallait commettre des attentats, cet individu en ce moment, il est
10:24en train de dormir en prison, en attendant son procès, donc il y a eu une réaction très
10:28rapide, et cet individu, le premier influenceur, il est sous obligation de quitter le territoire
10:33français.
10:34Attendez, parce que là, ce qui peut être intéressant, c'est d'aller sur les moyens
10:36de pression.
10:37Écoutons Bruno Retailleau, c'est ça la clé maintenant, comment le bras de fer doit
10:41s'engager avec le régime algérien, il est important de dissocier les Algériens,
10:48la population algérienne, et ce régime bien sûr.
10:51– La France ne peut pas supporter cette situation, et je pense qu'en gardant notre sang froid,
10:58mais notre détermination à défendre nos intérêts, qu'on doit désormais évaluer
11:06tous les moyens qui sont à notre disposition, je dis bien tous les moyens qui sont à notre
11:11disposition vis-à-vis de l'Algérie.
11:15Il y a un éventail de possibilités que je ne détaillerai pas ici, qui doivent être
11:20étudiées.
11:21Les visas bien sûr, c'est un élément de l'influence de la France, mais c'est
11:26aussi un élément de la maîtrise de l'immigration.
11:29– Gabriel Attal qui a réagi il y a quelques instants, qui dit, face aux provocations
11:34incessantes, il faut dénoncer l'accord franco-algérien de 1968, on est dans les
11:41colonnes du Figaro, la première urgence c'est d'avoir le courage de dénoncer l'accord
11:44franco-algérien.
11:45Cet accord avait un sens dans le contexte de la décolonisation et a bénéficié à
11:49nos deux pays, mais il est aujourd'hui devenu une filière d'immigration à part entière.
11:52De plus en plus, il rend pratiquement impossible de retirer les titres de séjour aux ressortissants
11:57algériens, même pour des motifs d'ordre public, nous devons revenir à un principe
12:01de bon sens, quand on ne respecte pas la France, on ne profite pas de la France.
12:06Gabriel Attal, c'est une solidarité Premier ministre, je ne m'abuse.
12:10– Ça, ça ne date pas d'aujourd'hui, ça fait des années que les Algériens refusent
12:14de reprendre leurs ressortissants que nous souhaitons expulser parce qu'ils posent
12:17des problèmes dans notre pays.
12:19– Donc qu'est-ce qu'on peut faire ?
12:20– Non mais pardon, Gabriel Attal, c'est la mode, Édouard Philippe veut revenir sur
12:23les accords de 68, Gabriel Attal veut, mais c'est ce que j'allais vous dire, ils veulent
12:27tous revenir sur les accords de 68, mais ils ne l'ont pas fait quand ils étaient aux
12:30responsabilités, alors que la situation était grosso modo la même.
12:33– Jean-Noël Barraud qui réagit à l'instant, le ministre des Affaires étrangères, si
12:37l'Algérie continue l'escalade, la France devra riposter.
12:41Le même Jean-Noël Barraud qui, la semaine dernière, disait avoir des doutes sur les
12:46relations entre l'Algérie et la France.
12:50– Je veux dire, l'urgence, elle est symbolique, parce que là, on a l'impression d'entendre
12:56« retenez-moi ou je vais faire un malheur ». L'urgence symbolique, c'est de laver
12:59l'humiliation d'hier soir, très honnêtement, il faut s'engager dans un bras de fer et
13:03le gagner, parce que parler de ces accords de 68, encore une fois, c'est un serpent
13:07de mer qui dure depuis des années et des années, je le disais, je l'ai déjà dit
13:11je crois, mais Patrick Buisson avait dit à Nicolas Sarkozy, c'est la première chose
13:14sur laquelle il faut revenir, à l'époque Nicolas Sarkozy d'ailleurs avait dit « oui
13:18oui, c'est vrai, il va falloir le faire ». Vous voyez, depuis le temps, on ne l'a
13:20toujours pas fait, mais ça c'est vrai sur le long terme, mais à court terme, il y a
13:24d'autres choses à faire.
13:25Xavier Driancourt disait très justement, ils ne veulent pas réceptionner le bonhomme
13:30là, eh bien, on n'a qu'à interdire Air Algérie en France, alors eux, par mesure
13:35de rétorsion, ils interdiront Air France, mais lequel sera le plus embêté des deux,
13:39de quel côté on sera le plus ennuyé ? Moi, je crois que ce bras de fer, il faut le gagner,
13:44il y a mille moyens de pression.
13:45Là, avec ce que dit le ministre des Affaires étrangères, on n'a pas engagé de bras
13:49de fer, on ne va pas le faire.
13:50Non, non, non, mais là, c'est Jean-Noël Barraud qui est d'accord avec ça, la France
13:53nous le disait tout à l'heure.
13:54Quand Donald Trump dit quelque chose, les marques commencent à négocier, là, l'Algérie
14:00sait que la France ne cesse de reculer.
14:01Si l'Algérie continue l'escalade, la France devra riposter, donc annonce le ministre
14:07de…
14:08Il continue l'escalade, mais jusqu'où ?
14:09Il n'y a rien pour l'instant, on ne fait rien.
14:11Mais en fait, jusqu'où l'escalade ?
14:14Est-ce que ce n'est pas suffisant ?
14:16Ces derniers mois, les accusations, les attaques de Monsieur Théboune, des influenceurs qui
14:23sont désormais derrière les barreaux et qui seront condamnés très certainement
14:27dans les prochains mois, ce n'est pas suffisant.
14:29Le problème dans cette histoire, c'est ces fameux leviers, on en parle depuis des
14:33semaines.
14:34On en parle de ces leviers.
14:35Hormis les accords de 68, il y a trois grands leviers qu'on peut actionner assez facilement.
14:40Il y a la restriction des visas qu'on alloue à l'Algérie, c'est environ 200 000 par
14:45an.
14:46C'est énorme, c'est un des pays qui bénéficie le plus de cette politique de visa.
14:50On a la hausse des tarifs douaniers, il faut quand même rappeler que la France est le
14:53premier partenaire économique de l'Algérie.
14:55Et on a évidemment la baisse, voire la suppression totale de l'aide au développement.
15:00L'aide au développement, c'est une enveloppe par an de 15 milliards d'euros pour un peu
15:05plus de 150 pays que la France verse.
15:07Et l'Algérie reçoit environ 130 à 140 millions d'euros par an au motif de cette aide au
15:13développement.
15:14Sans faire offense à l'Algérie, ce n'est pas un pays du tiers monde, c'est la troisième
15:18économie d'Afrique, c'est une puissance pétrolière et gazière très importante, bien sûr.
15:25Je ne suis pas certain que l'Algérie ait besoin de 130 millions d'euros par an.
15:28Il y a aussi le gel des avoirs aux dirigeants algériens, il y a aussi les biens mal acquis.
15:33Il y avait été évoqué il y a quelques années les enquêtes sur les biens mal acquis, le
15:39fait de suspendre les transferts d'argent vers des Algériens ou des Français d'origine
15:44algérienne.
15:45Ça, la traduction européenne est un peu...
15:46Oui, mais de toute façon, ça sera le cas sur tout.
15:49Vous pourrez en décrire, à quel moment, tous les Algériens qui tiennent l'âge.
15:54Ça posera des problèmes au regard de la hiérarchie des noms à l'heure actuelle.
15:57Et c'est bien ce que le régime algérien a compris.
15:59Quand je vous parle de détermination, la diplomatie du bras d'honneur, c'est dire
16:02maintenant, ça suffit, c'est fini, quels que soient les problématiques, quels que
16:05soient les handicaps juridiques, nous serons déterminés à aller jusqu'au bout.
16:09Vous vous rendez compte, le message que ça envoie, c'est que dans la même journée,
16:12on a un message de fermeté de Bruno Rotailleau qui dit attention, nous allons passer à l'offensive.
16:17Il est démenti quelques heures plus tard par le militaire, mais les dirigeants algériens
16:22doivent être morts de rire ce soir.
16:24Vous vous rendez compte ?
16:25Vous avez le ministre de l'Intérieur qui explique que c'est une humiliation pour la
16:29France.
16:30Le ministre de l'Intérieur qui explique que si l'Algérie continue l'escalade, la France
16:35devra riposter.
16:36Attendons de voir peut-être en longueur, ça reste une dépêche de l'AFP, c'est une
16:40simple phrase, peut-être que c'était lors d'un entretien télé, et la séquence sera
16:46un peu plus longue.
16:47En 5 ans, on a donné 842 millions d'euros à l'Algérie, est-ce qu'on peut se dire à
16:50présent on arrête, dit Sarah Knafo, plus 1 centime à ce pays qui par ailleurs ne reprend
16:55pas des individus qui sont des bombes sur pattes, qui ne nous donnent jamais les laissés-passer
17:01consulaires, parce que vous avez parlé des 200 000 visas par an, c'est 2 000 laissés-passer
17:05consulaires.
17:06Vous imaginez le rapport de force ? Il faut commencer à se dire que cet État n'est plus
17:11un ami, que l'on ne doit plus rien, on a assez payé pour le dédommager, je pense
17:17qu'on ne construira rien de sain si on n'admet pas une rupture pour commencer.
17:23Je pense que les Français peut-être découvrent cette aide au développement de plus de 120-130
17:27millions d'euros chaque année, en 5 ans, 842 millions d'euros, rappelez-vous que lorsque
17:33Sarah Knafo avait dit ça il y a quelques mois, elle avait été attaquée par le président
17:36Théboune, et qui pensait même porter plainte contre elle, et elle expliquait qu'elle avait
17:40été...
17:41Vous avez raison.
17:42Elle avait dit quelque chose de très juste, elle avait eu cette formule Sarah Knafo en
17:46disant avec l'Algérie on a divorcé, on a obtenu la garde des enfants, et maintenant
17:51en plus on paie la pension alimentaire.
17:53Elle n'est pas tout à fait loin de la vérité, me semble-t-il.
17:55C'est quand même double peine, parce qu'on verse ça en aide publique au développement,
17:58mais les Séhéras, vous croyez que ça ne coûte rien ? Les Séhéras ou les Algériens
18:03sont extrêmement nombreux, il y a beaucoup d'Algériens, forcément c'est mécanique,
18:06il n'y a pas de laissez-passer consulaire, et bien c'est à peu près 690 euros par jour
18:13et par individu, et ça encore c'est un montant qui a été donné il y a 2 ou 3 ans, donc
18:18on peut imaginer que c'est encore augmenté, alors ça c'est encore les Français qui doivent
18:22le supporter, et sachant que les Séhéras, de toute façon, ils ont leurs limites, puisque
18:26au bout d'un moment, les gens sont obligés de sortir.
18:28Au bout de 90 jours.
18:29Mais on va en faire combien ?
18:3090 jours maximum.
18:31Pourquoi de ces centres de rétention administrative, on va devenir le pays, on était le pays aux
18:3440 000 fromages, on va être le pays aux 40 000 Séhéras ?
18:37Je vous propose d'écouter le député de Moselle, qui est aussi le président du groupe
18:42Amitié Français Algérien, pardonnez-moi, qui revient sur la situation.
18:46Les relations aujourd'hui sont au point mort sur le plan diplomatique.
18:51J'ai eu l'occasion d'en échanger avec les autorités algériennes et françaises,
18:55notamment avec l'ambassadeur au Maté il y a quelques jours, et c'est vrai que la question
18:58du Sahara occidental, c'est une île rouge pour les deux pays, que ce sont le Maroc et
19:03l'Algérie.
19:04Je dirais que si on ne replace pas dans le contexte diplomatique les relations entre
19:10les deux pays, que je suis depuis longtemps, notamment suite à la visite du président
19:14de la République en Algérie en août 2022, on ne peut pas comprendre effectivement la
19:19réaction aussi épidermique de l'Algérie, comme celle de la détention inacceptable
19:27de Boalem-Sensel.
19:28Quand on parle à un moment donné de déshonneur, il faut faire attention aux mots qui peuvent
19:34blesser, mais parallèlement il faut être ferme sur nos valeurs.
19:39On continue d'en parler juste après la publicité, vous parliez des CRAS, des centres de rétention
19:44administratif, avec une forte présence de délinquants étrangers d'origine algérienne.
19:50On reviendra sur l'absence d'exécution des obligations de quitter le territoire français,
19:55et je veux absolument qu'on revienne sur cette conférence de presse des deux avocats,
19:58parce qu'il y a deux avocats visiblement.
20:01Il y en a trois.
20:02Il y en a trois ?
20:03Il y en avait deux.
20:04Deux ont donné une conférence de presse, il n'y en a un autre.
20:05Ah ben dis donc, il y a trois avocats, je serais très curieux de savoir ça.
20:11Faites des associations, ce n'est pas impossible.
20:12Eh bien écoutez, nous entendrons ces avocats, l'un des trois avocats expliquer que depuis
20:17quinze ans, il n'avait plus de rapport ni avec la police, ni avec la justice.
20:22On a envie de dire, mais en fait, un tant mieux, c'est ce qui est le B.A.B.
20:26C'est juste normal.
20:27Et que s'est-il passé avant ? Quels étaient en fait ces rapports ? Quel est son CV judiciaire
20:32à cet individu ? La pub.
20:3420h30, le point sur l'information, c'est avec Maureen Vidal.
20:41Bonsoir Maureen.
20:42Bonsoir Eliott.
20:43Bonsoir à tous.
20:44À la ligne de l'actualité, huit ans de prison pour l'homme âgé de 28 ans impliqué
20:47dans l'incendie qui a touché le commissariat de Pisse 20 à Nîmes.
20:49Ce poste de police devait être inauguré le 26 août, symbole du retour de la police
20:54dans un quartier où se sont affrontés des bandes rivales.
20:56Mais dans la nuit du 20 au 21 août, l'accusé a mis le feu à une boulangerie jouxtant le
21:01poste qui l'a fortement endommagé.
21:03Le garde des Sceaux va rencontrer les membres de la civis dès la semaine prochaine.
21:08La lutte contre l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants doit être une
21:11priorité, a déclaré Gérald Darmanin.
21:13L'institution doit se dissoudre au 1er octobre 2025, mais espère un sursis.
21:18Et la pré-alerte cyclonique déclenchée à Mayotte concernant la tempête d'Ikeledi.
21:23Elle devrait passer dimanche à 140 km au sud du petit archipel dévasté par le cyclone
21:27Chido.
21:28L'alerte est en vigueur depuis 9h, heure locale.
21:31Météo France prévoit notamment des rafales de vent de 90 à 100 km heure et un risque
21:35de submersion marine sur les côtes.
21:38Je rappelle les mots forts du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau lors d'un déplacement
21:41ce matin à Nantes.
21:42Selon lui, l'Algérie cherche à humilier la France.
21:45L'influenceur algérien Doualem, appelant à la violence, a été expulsé vers son
21:50pays hier avant d'être renvoyé en France par les autorités algériennes.
21:55Je voudrais qu'on écoute ses avocats, donc deux des trois avocats de ce monsieur, qui
22:00ont tenu une conférence de presse.
22:03Je vais juste rapidement citer nos confrères du Parisien qui ont eu accès à l'arrêté
22:09d'expulsion de cet influenceur.
22:10D'accord ? Il précise dans cet arrêté que cet homme est entré une première fois
22:14irrégulièrement en France en 1998 à l'âge de 23 ans et qu'il s'est rendu coupable
22:19de multiples infractions et délits jusqu'à ce qu'il soit éloigné du territoire français
22:24en 2008.
22:25Vous me suivez ? Il est, selon le ministre de l'Intérieur, revenu en France irrégulièrement
22:30en 2009, non mais c'est une histoire de fou, avant de bénéficier en février 2010
22:34d'une régularisation de sa situation au regard du droit au séjour en qualité de
22:38parent d'enfant français.
22:39Vous avez tout compris ? Écoutez son avocate qui considère qu'il est en règle ce monsieur.
22:46M.
22:47Daman a franchi les portes de mon cabinet il y a désormais 15 ans, alors que j'étais
22:54toute jeune avocate, et il a frappé à la porte de mon cabinet pour obtenir régularisation
23:00de sa situation administrative.
23:02Malgré son passé judiciaire, nous avons obtenu ensemble régularisation de sa situation et
23:12il est désormais, il était en règle depuis maintenant une quinzaine d'années sur le
23:20droit français, puisque titulaire d'un titre de séjour portant la mention vie privée
23:26et familiale.
23:27Et elle le dit avec une certaine nostalgie, elle se souvient de ce moment où en fait
23:33un homme, avec un ancien délinquant visiblement, avec un CV judiciaire, qui arrive dans son
23:41bureau pour lui dire il faut me régulariser parce qu'il avait des enfants français.
23:45Et donc là on en vient aussi à la question migratoire.
23:48Elle c'est son travail.
23:49Je ne lui reproche rien, je vous dis simplement qu'il faut...
23:52Ce qui est mal fait c'est la loi.
23:54Mais évidemment, ce n'est pas l'avocate qu'il faut attaquer aujourd'hui bien sûr.
24:00Il est venu deux fois illégalement en France, rien que ça, normalement si on vient en France
24:05de manière illégale, eh bien on n'obtient jamais de régularisation, ça devrait être
24:09une règle qui quand même faciliterait la vie des forces de l'ordre en particulier.
24:15Je vous dis que ce qui se passe avant ces 15 dernières années...
24:18Comment ?
24:19La décision de la Cour européenne des droits de l'Homme cette semaine qui a condamné
24:21la Grèce, exactement je vais vous le dire, qui a condamné la Grèce pour avoir refoulé,
24:26alors c'est sur un cas en particulier, un homme venu de Turquie et qui a eu droit à
24:31un dédommagement du coup, enfin qui va pouvoir prétendre à un dédommagement de la Grèce
24:35parce que la Cour européenne des droits de l'Homme considère que la Grèce ne peut pas
24:38refouler les gens qui désirent mettre un pied sur les rivages grecs.
24:43A partir du moment où de toute façon le droit européen...
24:46Abolissons les frontières.
24:47Autant abolir les frontières.
24:48Il n'y aura pas de solution.
24:49Il y a quand même des choses, je reviens un peu toujours là, c'est que c'est vrai,
24:55l'Europe est un, comment dire, nous ficelle comme une dinde de Noël, ça nous sommes
24:59d'accord.
25:00Oui, c'est vrai, vous avez raison, la Cour européenne des droits de l'Homme c'est encore
25:04autre chose.
25:05Mais néanmoins, toutes ces institutions ont bon dos parfois, parce que le délit de séjour
25:09irrégulier, personne ne nous a forcé à le faire sauter.
25:13Personne.
25:14C'est la transposition de droits européens.
25:15C'est le droit européen.
25:16Il faut l'enlèver parce que c'était de la transposition de droits européens.
25:19Il ne s'est pas beaucoup opposé quand même, on va pas se mentir.
25:22Je confirme qu'il ne s'y est pas opposé.
25:24Et quand le Conseil constitutionnel a dit, à propos de cette piqué-roue, il a consacré
25:29le principe de fraternité.
25:31Qui nous y a obligé ? Quelqu'un ou pas ? Personne.
25:34Donc en réalité le problème c'est que nous nous cachons derrière toute cette législation
25:42qui peut-être nous dépasse, mais contre laquelle nous pourrions lutter aussi, pour
25:45expliquer notre impérissime.
25:47Un mot rien que tout, c'est la sociologie des nominations à l'institution.
25:50On parle de la question migratoire très régulièrement.
25:57Si vous avez déjà un premier frein, qui est le pays qui doit récupérer son ressortissant,
26:06qui vous dit, je ne récupère pas mon ressortissant, donc il y a déjà cette première contrainte.
26:09En plus maintenant vous avez la contrainte de la loi, de la jurisprudence européenne,
26:15de Bruxelles, avec des avocats en France qui disent à un monsieur qui a été condamné,
26:20qui a des enfants en France, mais monsieur vous êtes arrivé de manière irrégulière,
26:24vous avez un CV judiciaire long comme le bras.
26:26Mais ne vous inquiétez pas, il y a une petite jurisprudence qui vous permettra de rester
26:31et d'avoir votre type de séjour.
26:33Il y a aussi le rôle des associations qui accompagnent très lourdement les démarches.
26:38Et sur la question familiale, c'est important, parce que non seulement elle favorise l'entrée
26:42des migrants, mais elle empêche aussi la sortie.
26:45Quand vous prenez toutes les personnes sous OQTF dont on a parlé ces dernières semaines,
26:48notamment les influenceurs, ceux qui sont parents d'un enfant français,
26:52selon la juridiction européenne, cela rend leur départ impossible au lieu de la juridiction européenne.
26:59Donc non seulement on ne peut pas les renvoyer, mais en plus on est obligé de les accueillir.
27:03Mais c'est très simple, ces associations, elles ont des bureaux dans les crâts.
27:06Elles ont des bureaux et elles sont subventionnées, notamment par le ministre de l'Intérieur.
27:11C'est une histoire de dingue.
27:13C'est un problème philosophique.
27:15C'est-à-dire que la philosophie occidentale, ce qui fonde toute la pensée,
27:18mais ce qui fonde l'inspiration de notre droit,
27:21c'est que nous, nous privilégions exclusivement le droit des individus
27:26au détriment des droits du collectif.
27:28Les pays arabo-musulmans en général sont dans une posture totalement inverse
27:32où ils privilégient uniquement la communauté et le collectif,
27:35y compris quand ce sont des citoyens qui n'ont plus la nationalité algérienne.
27:40Et donc il faudra bien, parce que la réalité du monde nous l'impose,
27:44vous connaissez mon libéralisme et je suis très attaché aux droits de l'individu,
27:48mais il faudra bien que nous fassions bouger un peu le curseur,
27:51non pas pour aller là où se trouve l'Algérie à l'heure actuelle,
27:54mais parce qu'il faudra bien protéger la collectivité nationale face à cette logique
27:59qui nous impose de ne prendre en compte que les intérêts des individus.
28:02C'est la même logique qui fonde le fait qu'on est condamné quand on expulse un terroriste.
28:05Vous vous souvenez quand Gérald Darmanin avait expulsé ce monsieur ?
28:08Il y a une hiérarchie des individus, pardonnez-moi,
28:11je pense aux agriculteurs par exemple,
28:13quand ils voient que l'aide au développement sur les cinq dernières années à l'Algérie,
28:16c'est plus de 500 millions d'euros,
28:18et que vous avez un agriculteur tous les deux jours qui se suicide
28:20et qui doit se battre, bloquer Paris l'année dernière,
28:23pour qu'on leur promette 400 millions d'euros
28:25qui n'est jamais arrivé de budget en une loi d'urgence.
28:29Votre philosophie de l'individu, elle a bon dos.
28:33On peut aussi considérer, comme le dit Nicolas Sarkozy par exemple,
28:37que c'est en aidant les pays les plus en besoin et les plus pauvres
28:41que nous éviterons l'émigration vers l'Union Européenne.
28:44Parce que si on ne perce pas d'argent aux pays algériens,
28:46non mais j'entends bien,
28:48mais toute l'aide au développement n'est pas bonne à jeter.
28:51Vous avez entièrement raison Yohann,
28:54On se renvoie quand même à l'enquête qu'avait faite le député Guillaume Bigot,
28:58bien connu, et qui a montré la gabegie ahurissante
29:04de l'aide publique au développement.
29:06Et je rappelle qu'Emmanuel Macron lui-même avait dit il y a quelques années,
29:09je souhaite que cette aide publique au développement soit encore renforcée.
29:12Quand on est pauvre soi-même,
29:14on ne va pas commencer à faire la charité aux autres.
29:16Elle a été renforcée de 5 milliards entre 2018 et cette année.
29:19Aujourd'hui on est donc à 15 milliards d'euros par an.
29:22Je rappelle qu'on donne 620 millions d'euros par an au Maroc,
29:25qui n'est pas non plus un pays du tiers monde.
29:27On donne plusieurs millions d'euros à la Chine,
29:29qui est la deuxième voire la première puissance économique mondiale.
29:32C'est pour ça que nous continuons justement avec les pays d'Afrique.
29:35Certes il y a des pays, et c'est l'OCDE qui fait une liste tous les ans de 150 pays,
29:39mais dans cette liste-là, il y a l'immense majorité des pays
29:42qui n'a pas besoin de cet argent.
29:44J'entends, et quand vous parliez de l'Algérie comme un état avec beaucoup de ressources,
29:49un état qui pourrait être prospère, riche du moins,
29:51voilà, c'est la corruption, c'est pour ça qu'il faut...
29:54Mais nous devons utiliser la même arme que les Algériens, Eliott,
29:56c'est-à-dire qu'il faut faire savoir en Algérie la réalité de la corruption de ce régime,
30:00il faut faire savoir aux Algériens les milliards qu'ils gagnent en réalité
30:04et dont ils ne voient pas la couleur, parce que c'est ça qu'ils ont besoin de savoir.
30:07C'est pour ça que je m'efforce à différencier le peuple algérien du régime algérien.
30:15Et je me permets juste de fermer rapidement la parenthèse,
30:19l'affaire des influenceurs algériens, on l'a traité depuis le début,
30:24quand on commençait à le traiter, personne n'était là.
30:27Et aujourd'hui, tout le monde se réveille.
30:29Écoutons l'autre avocat, donc deuxième avocat de ce monsieur,
30:36Jean-Baptiste Mousset, qui dit qu'il a des regrets.
30:38Et il est peut-être allé un petit peu trop loin.
30:42Il a tout de suite exprimé, non seulement son regret de l'amplification,
30:46non pas juste médiatique, mais surtout politique qui a été donnée à cette publication,
30:49et quelque part qui, cette amplification, participe du trouble à l'ordre public.
30:54Donc oui, il peut regretter finalement les conséquences de cette publication,
30:59et il regrette peut-être avoir été un petit peu trop loin.
31:02Il nous l'a encore indiqué ce matin.
31:04Un petit peu trop loin, bien sûr.
31:06Marie-Victoire Dieudonné, journaliste police-justice AC News,
31:10revient sur la difficulté d'expulser les ressortissants algériens,
31:15et revient à la preuve d'archives, bien sûr.
31:19Sans laisser passer consulaire, impossible d'exécuter les obligations de quitter le territoire.
31:24Le clandestin se verra opposer à une interdiction de pénétrer dans son pays d'origine.
31:29Et la France peine à obtenir ces autorisations,
31:32notamment auprès des consulats algériens.
31:35On explique au moins en partie les chiffres de la CIMAD.
31:38En 2023, seuls 23% des Algériens placés en rétention ont effectivement été éloignés.
31:45Dans le détail, ils sont 21% à avoir été éloignés vers un pays en dehors de l'Union Européenne.
31:503,8% ont été renvoyés vers un pays membre de l'UE ou de l'espace Schengen.
31:56Mais c'est près de 75% des Algériens qui n'ont pas été éloignés.
32:01Les Algériens représentent pourtant 33% des détenus en France.
32:05Début septembre, l'ancien ambassadeur de France à Alger, Xavier Driancourt,
32:09expliquait à nos confrères du Figaro que le refus de délivrer, les laisser passer,
32:14constituait la seule arme, le seul levier dont dispose le gouvernement algérien pour tenter d'intimider.
32:20Paris, un rapport de force qui peut s'expliquer,
32:23notamment par le récent soutien au Maroc dans le dossier du Sahara occidental.
32:28Les conséquences, ce sont des centres de rétention encombrés
32:31et des individus remis en liberté faute de place.
32:34Là, on a pris un peu de hauteur pour voir la difficulté de manière générale
32:38d'obtenir ces fameux laisser passer consulaires.
32:41Mais sur le cas de M. Boalem, présenté ainsi sur les réseaux sociaux,
32:45ça n'est pas la situation très administrative en l'état.
32:50Cette influenceur qui se fait appeler Doalem, qui a été expulsée par la France,
32:54la France n'avait pas besoin de laisser passer consulaire de la part de l'Algérie
32:58parce qu'il se trouve que cet individu est algérien et uniquement algérien,
33:01il n'est pas franco-algérien et il a un passeport algérien.
33:04Le droit international stipule qu'un pays peut tout à fait expulser un ressortissant d'un autre pays,
33:11en l'occurrence un Algérien, sans laisser passer consulaire.
33:14L'Algérie, selon le droit international, n'aurait pas dû refuser l'entrée sur son territoire
33:19parce que c'est un Algérien.
33:21C'est comme si un Français n'avait pas le droit d'en venir en France.
33:28Il y a Marie, une téléspectatrice régulière qu'on salue de leur dépôt,
33:33qui dit pourquoi est-il interdit de territoire sur son propre sol l'Algérie ?
33:37C'est tout simple.
33:38Quand il est arrivé en Algérie, les autorités algériennes se sont appuyées sur une loi exceptionnelle
33:44qui a été appliquée en 2008 et qui permet d'interdire l'accès au territoire algérien,
33:48même à une personnalité, à un citoyen algérien, sous motif de menaces terroristes, notamment.
33:54On peut avoir une pensée pour tous les ressortissants algériens.
33:58Le pouvoir algérien a considéré que ce monsieur Doualem est un terroriste aux yeux de l'Etat algérien
34:04et que cela justifie son départ de l'Algérie, qui est pourtant son pays.
34:09Ce sont vos informations, je ne les avais pas.
34:13Je vous laisse propriétaire de ces infos.
34:16Comme cet influenceur Doualem a cessé de défendre le régime du président Tebboune,
34:19si cet influenceur est terroriste, le régime algérien est donc terroriste.
34:23C'est la conclusion, c'est la preuve.
34:26J'attends d'avoir la confirmation.
34:28Il n'avait pas cette information-là.
34:30Il n'avait pas justifié.
34:32C'est justifié dans l'Etat.
34:34C'est une loi exceptionnelle.
34:35Voilà tout ce qu'on pouvait dire sur ces relations entre la France et l'Algérie.
34:39On en parlera bien évidemment tout au long du week-end.
34:42Dans l'actualité également, ce week-end, on ira dans le Morbihan,
34:47à la Trinité-sur-Mer, où les obsèques de Jean-Marie Le Pen sont prévus samedi.
34:51La messe de funérailles doit être célébrée samedi après-midi dans l'intimité familiale
34:55à l'église Saint-Joseph, qui peut accueillir un peu plus de 200 personnes.
34:59C'est le trinitin de chœur que la Commune accueille aujourd'hui dans sa dernière demeure.
35:04Écrit Yves Normand, le maire sans étiquette de la Commune, dans un communiqué publié jeudi.
35:10Je vous propose d'écouter quelques habitants justement de la Trinité-sur-Mer.
35:16Je suis habituée à voir la famille de M. Le Pen venir à la Trinité,
35:20puisqu'ils y habitent, ils ont une résidence d'été.
35:24Donc on voit les enfants, les petits-enfants,
35:27et j'espère que ça ne provoquera pas de manifestations.
35:31Et je pense que s'il y avait des débordements à la Trinité lors de cet événement,
35:35ce serait des débordements qui seraient le fait de gens venant d'ailleurs.
35:38On ne dira plus de bêtises, mais on dit pour demain les morts à la Trinité.
35:43Et donc vous imaginez, la question se pose de savoir si oui ou non,
35:47lors de funérailles, il pourrait y avoir des débordements.
35:50Alors on n'est surpris de rien.
35:52Souvenez-vous lorsque dans Isère, vous aviez la jeune députée
35:56qui avait voulu faire une minute de silence pour Philippines,
35:58qui avait été perturbée par des antifas.
36:01Donc on imagine qu'il va y avoir un service de sécurité pour des funérailles demain.
36:05Et le Rassemblement national s'inquiète de la sécurité de la tombe de Jean-Marie Le Pen,
36:09quand tout va un petit peu se calmer, va redescendre,
36:12pour protéger cette tombe de potentielle profanation.
36:15On en est arrivé à ce niveau-là.
36:17Dans sa ville de naissance, parce qu'il faut quand même rappeler
36:20ce que représente la Trinité-sur-Mer pour Jean-Marie Le Pen.
36:23Il y est né avec ses parents.
36:25Son père est mort sur un chalutier en 1942,
36:28ce qui a rendu à 14 ans Jean-Marie Le Pen pupil de la nation.
36:31Il a grandi dans cette ville.
36:33Il a gardé la maison familiale jusqu'à aujourd'hui.
36:35La famille possède encore cette maison familiale.
36:37Il y a travaillé, il a été marin pêcheur.
36:40Il a un attachement extrêmement fort à cette ville.
36:42Et donc, penser que c'est lui qui a décidé avant sa mort
36:46qu'il aimerait être enterré là-bas,
36:48qu'il aimerait avoir une cérémonie religieuse à la Trinité-sur-Mer,
36:51tout cela, il l'a décidé avant.
36:53Son choix est considéré qu'on puisse remettre en cause cela
36:55par des débordements.
36:56Je trouve cela absolument inhumain.
36:58Je voudrais qu'on écoute la ministre Catherine Vautrin
37:02qui a réagi à ces scènes de liesse qu'on a pu voir cette semaine
37:06quelques heures après l'annonce du décès de Jean-Marie Le Pen.
37:11Elle a réagi au micro de CNews ce matin.
37:15Je pense que la mort d'un homme mérite le respect.
37:20Et donc, à partir de là, on ne peut pas se réjouir
37:23de la mort d'un homme.
37:25Après, je ne suis pas du tout dans une logique
37:29qui serait une logique de réhabilitation ou autre.
37:32Chacun a son idée sur un personnage public.
37:36Mais un personnage public est avant tout
37:39quelqu'un qui a une famille, qui a des proches.
37:42Et le moment du deuil est un moment de respect.
37:44Je rappelle que 68% des Français se disent choqués
37:48par les rassemblements célébrés en mardi soir
37:50la mort de Jean-Marie Le Pen.
37:52Gabriel Cluzel veut dire que demain,
37:55à la Trinité-sur-Mer, je crois que c'est 1700 habitants.
37:58C'est une petite commune.
38:00Vous allez très certainement avoir des fourgons de police,
38:03une sécurité, peut-être une zone protégée pour ces funérailles.
38:07Qu'en pensez-vous ?
38:08La famille a précisé du reste que ça devait être absolument intime
38:11sans aucun journaliste.
38:13C'est vrai que les gens disent que c'est une résidence secondaire
38:15mais vous avez raison de le dire, c'est une résidence secondaire
38:17mais c'est surtout une résidence familiale
38:19puisque c'était une maison qui avait un sol en terre battue
38:21et qu'ils ont aménagé pour plus de confort.
38:25Mais ils sont vraiment là-bas de façon tout à fait enracinée.
38:28Vous avez raison de le dire aussi.
38:29Ce qui va être le plus problématique, c'est de sécuriser la tombe ensuite.
38:32Je crois qu'ils souhaitaient avoir une pierre tombale
38:34avec seulement marqué Jean-Marie.
38:36Mais néanmoins, c'est assez identifiable à la Trinité-sur-Mer.
38:39Moi, j'ai été très frappée quand même par ces manifestations
38:42le soir de sa mort.
38:45C'est quand même le fondement de notre civilisation.
38:50Nous allons tous mourir un jour.
38:52Et aussi frappée, c'est un de nos jeunes journalistes
38:55sur le boulevard Voltaire qui l'a relevé,
38:57par ce qui avait été tagué sur le monument,
39:00le socle du monument de la République.
39:02Marine, Marion Lapidation.
39:05Ils avaient dû trouver que la rime était riche.
39:08On l'a filmé depuis la mairie de Paris, il l'a fait enlever.
39:11Ce matin, le jeune journaliste est revenu, il n'y avait plus rien.
39:13D'ailleurs, on imagine, après la fête des jeunes bourgeois le soir,
39:16qui s'étaient bien amusés, le lendemain matin à 5h,
39:19il y a dû y avoir des employés de la propriété de Paris
39:21qui ont frotté comme des fous.
39:23Et ça arrive à chaque fois, du reste.
39:25Le monument était dans un tel état qu'ils ont mis plus de 24h
39:27à enlever les tags, ce qui d'habitude prend seulement quelques heures
39:30le lendemain matin.
39:32Là, il a fallu plus d'une journée parce qu'ils ont saccagé
39:34la statue de la place de la République.
39:36Vous voyez ces révolutionnaires aux petits pieds
39:38qui vont tout saccager pour que le lendemain,
39:41des braves gens le nettoient.
39:44Moi, ce qui me frappe, c'est qu'il n'y a eu aucune manifestation
39:46de solidarité. La lapidation pour une femme,
39:48ça se fait chez nous.
39:50C'est quelque chose d'admis.
39:52C'est complètement fou.
39:53Je vois des féministes qui réagissent
39:55parce qu'on a fait un compliment sur une robe à fleurs.
39:57Et là, il n'y a personne pour être solidaire.
40:00Mathilde Panot a dit que ces manifestations
40:02ne la choquaient pas.
40:03Écoutez, c'est quand même sa collègue, non Marine Le Pen ?
40:05Au-delà de leurs opinions respectives,
40:07il y a quand même un minimum de sororité.
40:10Je voudrais juste, avant de vous donner la parole,
40:12Jean-Sébastien, qu'on voit une dernière séquence.
40:14C'est vrai que tout au long de la semaine,
40:15on a pu voir des archives de débats
40:18entre Jean-Marie Le Pen et des responsables politiques.
40:21C'était l'homme à combattre politiquement,
40:23mais c'était aussi l'homme à abattre.
40:25On est en 1976, dans la nuit du 1er au 2 novembre.
40:29Marine Le Pen n'a alors que 8 ans.
40:31Une charge de dynamite est posée sur le palier des Le Pen.
40:34Et miraculeusement, il n'y a aucun mort.
40:36Le bâtiment est absolument parti souffler.
40:386 blessés, dont un nourrisson.
40:40Regardez cet archive.
40:44Un immeuble de 5 étages en partie effondré.
40:46Des centaines de vitres brisées sur les maisons voisines.
40:49Des voitures endommagées.
40:50Et seulement 6 blessés légers,
40:52dont un bébé sauvé miraculeusement par son matelas
40:55après une chute de 15 mètres.
40:56C'est l'incroyable bilan de cet attentat.
40:58Aujourd'hui, avec ses 12 appartements dévastés,
41:00l'immeuble est condamné.
41:01Une trentaine de personnes devront se reloger.
41:04D'après les experts,
41:05seule une bombe d'au moins 5 kg de dynamite
41:07déposée au quatrième étage,
41:08sur le palier de l'appartement occupé par M. Le Pen,
41:10a pu provoquer un tel résultat.
41:12Et pour le leader du Front National,
41:14l'importance de cette charge,
41:15la plus grosse qui est explosée depuis longtemps,
41:17témoigne d'une volonté criminelle.
41:22C'est évident que cette explosion, cet attentat,
41:26visait de toute évidence à tuer.
41:28A tuer aveuglément, sauvagement.
41:30Et que c'est un don du ciel, on peut le dire,
41:33si ce résultat n'a pas été atteint.
41:36Ce n'est pas la première fois
41:37que vous êtes victime d'un attentat ?
41:39Oui, c'est le troisième.
41:40C'est un record peu enviable.
41:42Alors quel est votre sentiment ?
41:43Je ne peux relier ça qu'à notre congrès national,
41:46dont le thème était justement
41:48la sécurité des Français et la lutte contre le crime.
41:51Je pense que c'est un retour de manivelle des criminels.
41:56Je peux l'interpréter comme ça.
41:58Et on est en 1976,
42:00deux ans après sa première candidature à la présidentielle,
42:04où il fait 0,76%.
42:06Et vous avez déjà trois attentats contre Jean-Marie Le Pen.
42:11Vous vouliez dire un mot, Jean-Sébastien,
42:13sur cette semaine,
42:15peut-être ces manifestations de joie à Paris.
42:20Mais pas que d'ailleurs,
42:21il y a eu à Lyon et à Marseille, si je ne m'abuse.
42:23Elles font partie de la liberté d'expression de manière générale,
42:27même si on peut évidemment les trouver parfaitement déplacées,
42:29parce que la mort d'un homme n'est pas le moment
42:33pour les témoigner.
42:35Après, je trouve quand même très tristement ironique
42:37de voir que ce que ces fameux militants reprochent à Jean-Marie Le Pen
42:41est pour partie à raison,
42:42à savoir d'avoir pu avoir des valeurs
42:44qui respectaient assez peu la dignité de la personne humaine,
42:47mais finalement se livraient exactement aux mêmes méthodes.
42:50Et donc, je ne comprends pas comment on peut...
42:52Déjà, Jean-Marie Le Pen n'était pas fasciste à proprement parler,
42:55mais je ne comprends pas ce qui peut fonder ce que les bobos...
42:58Parce que des vrais antifascistes théoriciens,
43:00il en existe quelques-uns,
43:01mais je ne comprends pas ce qui peut fonder chez des bobos
43:03le fait de se livrer précisément au même travers
43:06que ce qu'ils reprochent à l'homme dont ils se réjouissent de la mort.
43:10Une dernière information,
43:11actualité internationale très importante,
43:14puisque la question se pose,
43:16est-ce que Donald Trump va rencontrer très rapidement Vladimir Poutine
43:20et est-ce que la guerre en Ukraine
43:22pourrait s'arrêter dans les prochaines semaines ?
43:25Le président a déclaré à plusieurs reprises
43:27qu'il était ouvert au contact,
43:29dit le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitry Peskov,
43:34ouvert au contact avec les dirigeants internationaux,
43:36y compris le président des Etats-Unis,
43:38y compris Donald Trump.
43:39Donald Trump, on l'écoute, c'était ce matin.
43:43Le président Poutine veut qu'on se rencontre.
43:45Il l'a même dit publiquement.
43:47Et nous devons mettre fin à cette guerre.
43:49C'est un véritable carnage.
43:52Les soldats sont tués par millions.
43:54J'ai regardé hier des photos très explicites.
43:57Les soldats qui sont tués, vous savez, c'est un terrain plat.
44:01La seule chose qui arrête une balle, c'est un corps.
44:05Février 2022, on sera quasiment à trois ans de ce conflit.
44:10Investiture le 20 janvier prochain.
44:12Est-ce qu'on peut imaginer une rencontre très rapidement
44:16post-investiture de Donald Trump ?
44:19Jean-Sébastien.
44:20En tout cas, Donald Trump, on est capable.
44:22On se souvient qu'il était allé voir...
44:24Il a dit en 24 heures, on va régler le conflit.
44:26C'est son style habituel.
44:28Mais je pense qu'il faut bien comprendre
44:30la manière dont l'administration Trump...
44:32Enfin, la manière qu'elle a d'envisager ce conflit-là.
44:34Ce n'est pas du tout que les pro-russes se plaient particulièrement
44:37ou qu'ils seraient plus sensibles à la cause des Russes
44:39que des Ukrainiens.
44:40Donald Trump, sa réflexion, c'est celle des Etats-Unis
44:42à l'heure actuelle qui considèrent que leur ennemi numéro un,
44:44c'est la Chine.
44:45Et que dans ce contexte géopolitique-là,
44:47il faut ramener la Russie dans le camp des Occidentaux.
44:50Et que ça passera forcément par un certain nombre de concessions
44:53qui ne seront pas forcément des concessions vis-à-vis de l'Ukraine.
44:57Mais qu'il faudra, d'une manière ou d'une autre,
44:59rétablir un lien avec la Russie
45:01dans le cadre de cette nouvelle guerre froide
45:03avec la Chine.
45:04Maintenant que les Russes ne se réjouissent pas trop tôt.
45:06Et d'ailleurs, ils ne se réjouissent pas...
45:07Souvenez-vous, quand la télé russe a diffusé
45:09des photos de Mélania Trump nue
45:11après la victoire de Donald Trump,
45:13c'était parce que, justement, ils n'étaient pas du tout contents
45:16de ce que disait véritablement Donald Trump sur la Russie.
45:18On espère aussi que les otages dans la bande de Gaza
45:20seront libérés avant le 20 janvier.
45:22C'est l'objectif de Donald Trump.
45:23On espère que ça pourra se réaliser.
45:25Écoutez, vous avez entièrement raison d'en parler.
45:30Merci à tous.
45:32Merci à tous.
45:34Et j'ai vu que là aussi,
45:35c'est Donald Trump que tout le monde dit.
45:37Il est fou, etc.
45:38Là, on est très en retard, les amis.
45:40Il avait été nominé.
45:42Et là, j'ai vu qu'un proche de Zelensky le proposait.
45:44Encore une nouvelle fois.
45:45Écoutez, à la réalisation, c'était Jean-Luc Lombard.
45:47À la vision, Dominique Raymond.
45:48Au son, c'est Guillaume Barceau.
45:49Benjamin Noluc a plus d'outils.
45:50Kylian Salé a préparé cette émission.
45:52Émission que vous pouvez revoir sur cnews.fr dans un instant.
45:55Et ça se dispute avec Olivier de Caire en flex.
45:58Le duel, c'est Geoffroy Lejeune.
46:00Marlène Schiappa, l'ancienne ministre.
46:03Donc, hâte de voir ce duel.
46:06Ce duel.

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