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00:00:00— Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:00:14— Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:00:18— C'est un beau roman. C'est une belle histoire. Les milliards qui se sont évaporés. Évaporés, pas pour tout le monde. Écoutez.
00:00:29— Sud Radio Bercov, dans tous ses états. Le fait du jour.
00:00:33— Paye tes dettes, paye tes dettes. Une, deux. Paye tes dettes, paye tes dettes, mon vieux. Paye tes dettes, paye tes dettes. C'est mieux.
00:00:40Vous sentez ça ? Ça n'ira pas. Paye tes dettes, paye tes dettes. — Chantraîné, chantraîné. Je vous parle d'un temps que les moins de 100 ans ne peuvent pas connaître.
00:00:50C'était au temps où le budget était en équilibre. C'était au temps où il n'y avait pas de dettes. De quoi on parle ?
00:00:56Mais c'est la préhistoire. C'est les grottes de Lascaux. Alors écoutez ce qu'il s'est passé, que Guillaume Kiffet rapporte très bien.
00:01:04Voilà. Fin 2023. Il n'y a pas si longtemps. Fin 2023, le directeur du Trésor alerte Bruno Le Maire, je rappelle, ministre de l'Objet des Finances, et Cazenave.
00:01:15Le déficit 2023 est beaucoup plus important que prévu. Ce qui aura des répercussions sur la suite, ils ne réagissent pas.
00:01:24Ni Bruno Le Maire, ni autre. Et ils n'en informent pas les parlementaires. Début 2024, alerte du Trésor. Les projections de déficit sont de plus en plus mauvaises.
00:01:34Bruno Le Maire admet finalement publiquement que la situation budgétaire dérape.
00:01:39Mars 2024, Jean-François Husson, rapporteur général du budget, se rend au ministère de l'économie et effectue un contrôle sur Piace. En mars 2024.
00:01:50Et il découvre, il découvre ce qui se passe vraiment.
00:01:52A ce moment-là, Bruno Le Maire commence à plaider pour une loi de finances rectificatives, mais Emmanuel Macron et Gabriel Attal, leurs premiers ministres, leur diraient
00:02:01« Oh, oh, oh, loi de finances rectificatives, vous n'allez pas commencer à nous sortir des impôts, il y a des élections européennes d'approche.
00:02:08Donc, élections européennes, on ne va pas embêter les gens avec des détails comme l'histoire des finances. Enfin, ce n'est pas important, ça. On va voir ce qui est important plus tard.
00:02:17Et bien, européennes, c'est pas ça. Plus de majorité pour le président de la République. Plus de majorité. Défaite, voilà, on ne comprend pas, et puis voilà.
00:02:28Et puis, il se dit « Bon, qu'est-ce qu'on fait ? Alors, on raconte ce qui se passe vraiment aux Français du point de vue des finances ? Non, non, non, je dissous.
00:02:36Donc, dix solutions, voilà. Et puis maintenant, et bien écoutez, la réalité revient, le réel frappe à la porte, le budget.
00:02:45Comment on va faire pour le budget ? Vous suivez, évidemment, depuis quelques semaines, les extraordinaires. D'abord, le temps pour que Michel Barnier arrive,
00:02:53et puis quand Michel Barnier est arrivé, tout ça, qu'est-ce qu'on fait ? Alors, qu'est-ce qu'on fait ? Compliqué, compliqué, compliqué.
00:03:00Et vous allez écouter d'abord ce que disait, effectivement, notre ami, merveilleux, Bruno Le Maire. C'était le 30 mai 2024. Il connaissait parfaitement la situation.
00:03:13Il a parlé pendant une heure, donc vous allez écouter juste quelques secondes, quelques minutes, mais on vous dira. Bruno Le Maire.
00:03:21« J'ai toujours fait preuve, depuis sept ans que je suis ministre de l'économie et des finances, de sincérité, d'honnêteté et de sens de la vérité.
00:03:30Toutes les accusations qui ont pu être formulées, comme quoi j'aurais délibérément dissimulé au Parlement des informations qui étaient à ma disposition,
00:03:39sont graves, infondées, et je compte bien prendre le temps nécessaire pour en faire justice. Et je pense qu'il est plus intéressant pour le peuple français
00:03:51que nous comprenions ce qui s'est passé, plutôt que nous accusions, et que nous regardions, effectivement, comment réduire la dépense publique dans notre pays,
00:04:03accélérer le désendettement et la baisse des déficits, plutôt que de faire de mauvais procès à un ministre des finances qui, depuis sept ans, chiffre à l'appui,
00:04:16a toujours fait preuve de sincérité dans ses budgets, dans le respect de ses déficits et dans le désendettement, à l'exception de la période du Covid. »
00:04:26À l'exception de la période du Covid, c'est bien Bruno Le Maire, c'est bien. Sincérité, honnêteté, transparence. Mais alors, on ne comprend pas un peu
00:04:34qu'est-ce qui se passe quand un Jean-François Husson, rapporteur général du budget au Sénat, c'est pas rien, là, là, là, le 12 octobre, là vous parlez en mai,
00:04:46revient sur les finances publiques en France. Et il dit ceci, « 50 milliards de dérives en 9 mois, c'est du jamais vu, on doit la vérité aux français ».
00:04:55Alors, c'était la vérité ou vous nous cachiez quelque chose, cher Bruno Le Maire ? On ne sait pas. On peut vraiment se poser la question quand on écoute aussi
00:05:05André Valigny, l'ancien sénateur André Valigny, le sénateur, pardon, André Valigny, excusez-moi, il n'est pas ancien du tout, voici ce qu'il disait à l'heure des pros
00:05:17sur CNews, le 13 octobre dernier. Écoutez.
00:05:21Bruno Le Maire a été contacté par le service public et il a envoyé un texto à un journaliste du service public « la vérité finira par éclater ». Je ne peux pas parler maintenant,
00:05:28mais la vérité finira par éclater sur le dérapage du déficit.
00:05:32C'est-à-dire qu'on se rend compte aujourd'hui que les services de Bercy avaient alerté les ministres et donc le président du dérapage qui se profilait, du dérapage qui se confirmait,
00:05:44et pendant des mois et des mois, les ministres ont ignoré les notes qu'on leur faisait passer, l'Elysée a refusé de voir la réalité en face,
00:05:50le rapporteur général du budget au Sénat...
00:05:52Mais ça s'appelle forfaiture ?
00:05:54Il y a peut-être une saisine de la CJR qui est dans l'air, parce que le rapporteur Husson du Sénat et le président de la commission des finances, tous les deux, ont dit « on nous cache des choses ».
00:06:04Bercy a dit « non, non, on ne peut pas vous en parler ».
00:06:06Et le maire et d'autres ont dit « il faut un projet de loi de finances rectificative au printemps, parce que ça dérape ».
00:06:12Avant les européennes.
00:06:14Et l'Elysée a dit non, parce qu'il y a les européennes qui arrivent.
00:06:16Donc pendant 6 mois, on a dissimulé la réalité au parlementaire.
00:06:20Voilà, voilà, on redit ce que disait Husson, ce que dit André Valigny, ce que dit tout le monde.
00:06:26Il y a les élections, ce que je viens de vous expliquer, européennes d'abord, ensuite législatives, et on a autre chose à faire que d'expliquer la vérité aux Français.
00:06:34Et oui, pendant 7 ans, peut-être que vous avez dit la vérité aux Français, je ne sais pas, cher Bruno Le Maire.
00:06:40Mais enfin, voici ce qu'a annoncé l'historien de BFM Business aujourd'hui, Marc Fiorentino.
00:06:46Alors lui, il réagit, et il ne réagit pas très calmement, là. Je ne sais pas pourquoi il s'énerve, Marc Fiorentino. Écoutez.
00:06:52« Ça fait 7 ans qu'on dépense de l'argent sans compter, mal, et sans compter, sans savoir compter.
00:06:59C'est-à-dire qu'on ne sait même pas ce qu'on dépense, on ne sait même pas où il va.
00:07:03Il y avait cet excellent dossier sur les 100 milliards qui avaient été dépensés en 9 mois par le gouvernement.
00:07:09Et quand on lit, au jour le jour, la façon dont il découvre les chiffres, on a l'impression qu'on a vraiment une bande de toccards, quoi.
00:07:15C'est-à-dire que c'est des pieds nickelés. »
00:07:18Bande de toccards, bande de toccards. Comment on y va ? Bonjour, Tom Benoit.
00:07:22« Bonjour, André Bercoff. »
00:07:24Bonjour. Vous êtes CCI, c'est entrepreneur, et je rappelle, fondateur de Géostratégie magazine.
00:07:30Alors, qu'est-ce qu'il fait ? Quand Bruno Le Maire nous dit « Mais écoutez, moi, en 7 ans, j'ai toujours dit la vérité, la transparence, vous me connaissez, etc. »,
00:07:38et puis on entend ce qu'il s'est passé. Alors, dites-nous, c'est quoi cette histoire ?
00:07:42C'est une opération prestigitation ? C'est le lapin qu'on dissimule ? C'est quoi ?
00:07:46« Vous remarquerez en tout cas que Marc Sorentino, il va beaucoup plus fort que moi, puisqu'il parle d'une bande de toccards. Moi, j'ai... »
00:07:52C'est bien, vous êtes poli, c'est bien.
00:07:55« Mais j'ai beau être poli, j'ai été qualifié de perroquet du Sénat, justement, par Bruno Le Maire,
00:08:00lors d'une émission en direct sur TV5MONDE, lorsque je lui avais rapporté les accusations.
00:08:05Parce qu'effectivement, c'était des accusations, mais qu'en tant que journaliste, je trouvais fondées,
00:08:10qui étaient exprimées à l'endroit de Bruno Le Maire. Donc, on disait à M. Le Maire, effectivement,
00:08:13« Vous aviez une note du Trésor qui, selon la loi organique, devait être communiquée, devait être rendue publique. »
00:08:20Elle ne l'a pas été, donc, Benoît. Elle ne l'a pas été, cette note.
00:08:24« Et lorsque j'ai évoqué le sujet avec Bruno Le Maire, l'ancien ministre de l'Économie et des Finances m'a dit
00:08:30« Je ne l'ai pas communiquée, parce qu'il n'était pas, je ne me souviens pas exactement de ces mots,
00:08:35mais d'usage ou de bonne augure d'affoler la population. Il fallait absolument que les choses soient calmes.
00:08:41J'ai dit que le retour au déficit interviendrait. Par la force des choses, on s'aperçoit qu'il n'interviendra pas,
00:08:47et qu'il y aura même un déficit beaucoup plus profond. Mais la grande problématique aujourd'hui,
00:08:54c'est l'aveuglement des dirigeants actuels. Bruno Le Maire, j'ai envie de dire, c'est fini.
00:08:59On sait ce que vaut la parole de Bruno Le Maire. Je n'ai jamais accordé beaucoup de sympathie,
00:09:05pas personnellement, mais aux déclarations publiques de Bruno Le Maire.
00:09:08Mais aujourd'hui, j'entends un Premier ministre dont le régime est présenté, même par de grands médias comme Le Monde,
00:09:14par exemple, la semaine passée, comme étant ultra sec. Le régime public, des dépenses publiques de M. Barnier, ultra sec.
00:09:21Mais on va s'endetter à hauteur de plus de 300 milliards sur les marchés.
00:09:25Ça veut dire que vous avez un endettement qui dépasse l'endettement de l'année passée.
00:09:30Et depuis 2020, depuis la période Covid, vous avez un budget qui est alimenté davantage par l'endettement de l'État que par les recettes fiscales.
00:09:41À partir de là, vous avez une problématique de budget. Ça veut dire que vous avez une problématique systémique.
00:09:46Et n'ayons pas peur de dire les choses par ailleurs. La grande problématique, c'est qu'on est en train d'assister
00:09:52à ce qu'on pourrait qualifier à posteriori, peut-être, je ne sais pas, comme d'une ère de corruption obligataire, mondialisée et immense.
00:10:01— Vous parlez de corruption. C'est grave, ça, quand même. — Oui, totalement. Vous savez, lorsque vous avez des agences France Trésor
00:10:10qui émettent de la dette au nom des citoyens qui avaient dit « Nous ne voulons pas d'un État fédéral européen », mais que vous l'avez malgré tout,
00:10:18et que vous avez cet État fédéral européen qui vous dit qu'il va falloir mobiliser l'épargne privée pour rembourser la dette à terre,
00:10:26mais que, simultanément, vous avez le fondateur, dirigeant de BlackRock, qui est reçu dans l'ombre à l'Élysée par le président Emmanuel Macron.
00:10:36BlackRock, qui détient une partie considérable, pas majoritaire, mais... — De la dette française.
00:10:42— Oui, j'appelle ça de la corruption, absolument. J'appelle ça de la corruption obligataire. C'est le cas.
00:10:47Mais alors comment c'est, cette histoire des 60 millions, des 100 millions ? C'est-à-dire, en fait, c'est quoi ?
00:10:54On fait tout ça en douce, et puis on n'en parle pas, et on pense que ça va passer crème ? C'est ça, le schéma ?
00:11:02— Comme je vous le disais précédemment, c'est que le problème, c'est qu'on peut faire des dépenses. On peut faire des réductions de dépenses.
00:11:10Mais tout dépend de la géométrie. Ce sont les marchés qui ont pris le contrôle, aujourd'hui, des finances des États.
00:11:17Et au regard des marchés, les réductions de dépenses doivent être faites sur les retraites ou plus globalement sur les dépenses sociales,
00:11:25mais pas sur une autre catégorie de dépenses qui correspond beaucoup plus, comme je le disais précédemment...
00:11:30On va euphémiser. On va pas parler de corruption, mais à de l'entre-soi. Ça veut dire que lorsque vous avez par exemple
00:11:361,4 milliard assez récemment qui est investi pour nettoyer la Seine... — Oui.
00:11:42— ...dépenses publiques, si on crie au scandale à ce sujet, on va allègrement être qualifié de complotiste qui sous-entendrait
00:11:52qu'il y a peut-être un peu de copinage au sein de la mairie de Paris et des sociétés de conseil...
00:11:57— Comment peut-on évoquer cette chose ? Pas possible. — Voilà. Pour exposer quelques questions. Parce que je vais vous dire très clairement...
00:12:03Vous regardez par exemple l'impôt sur la fortune, qui a été remplacé ensuite par l'impôt sur la fortune immobilière.
00:12:09Allez. C'est combien de recettes ? Quelques milliards. 2, 3, 4 milliards. L'impôt sur la fortune immobilière, ça doit être
00:12:16en ce moment 2,3 milliards, 2,4 milliards. Ça veut dire que pour nettoyer la Seine, vous avez finalement 70% de l'imposition
00:12:25sur la fortune immobilière de tous les Français qui y sont assujettis. Donc ceux qui ont un patrimoine qui dépasse
00:12:311,3 million d'euros de patrimoine immobilier, pas de patrimoine liquide. Et donc à partir de là, évidemment,
00:12:39vous avez un petit problème de géométrie. Et on voit bien que par rapport à tous les canaux, tous les canons, tous les codes
00:12:45des agences de notation, Fitch a d'ailleurs rendu son verdict semestriel assez récemment sur la dette de la France
00:12:51et n'a pas dégradé la dette de la France. C'est-à-dire que la dette de la France est toujours notée 17 sur 20, mais avec
00:12:57une perspective négative. Si vous voulez affoler les marchés aujourd'hui et affoler les agences de notation, il faut pas
00:13:06qu'il y ait des problèmes de budget, il faut pas qu'il y ait des problèmes de surendettement, parce que le surendettement,
00:13:11il est évident. Et l'explosion de l'endettement, il est évident. Il faut que vous ayez par exemple une population qui se lève
00:13:17en disant « Non, on n'accepte plus l'euro. On va sortir de l'euro ». Là, vous avez une note qui est immédiatement
00:13:23abaissée par Fitch, Standard & Poor's et Moody's, toutes les agences. Si vous avez également un gouvernement qui dit
00:13:31« Nous n'augmenterons pas l'âge de départ à la retraite et nous n'abaisserons pas les... Nous ne toucherons pas aux retraites ».
00:13:40Là aussi, vous avez des agences de notation qui vont abaisser la note de la France.
00:13:48Alors, où va-t-on en parler ? On va continuer à en parler avec Tom Benoit après cette petite pause. A tout de suite.
00:13:55Et vous voulez réagir ou poser une question, n'hésitez pas à nous appeler au 0 826 300 300. Bercov, dans tous ses états, revient tout de suite.
00:14:03Sud Radio. Parlons vrai. Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
00:14:11Et nous sommes toujours avec Tom Benoit, essayiste, entrepreneur et fourniteur de Géostratégie Magazine.
00:14:16Et nous parlions effectivement du dérapage du budget. C'est pas nouveau, ce dérapage du budget. Il ne faut pas l'attribuer
00:14:22qu'au gouvernement de Macron ou à Bruno Le Maire. Mais enfin, là, ce n'est plus des dérapages. Dites-moi, Tom Benoit, c'est du toboggan.
00:14:29Et ce toboggan-là, effectivement, s'est corrigé quand même. Je voulais vous dire simplement une petite information.
00:14:36Moi, je suis content de savoir que pendant qu'il y a ces problèmes, pendant mon allaitement, le budget de l'Elysée a augmenté de plus de 3 millions d'euros
00:14:46après une hausse de 12 millions d'euros en 2024. Budget de l'Elysée, budget de l'Assemblée nationale augmente de 10 millions d'euros
00:14:54et le Sénat de plus de 6 millions d'euros. Eh oui, c'est l'inflation, vous comprenez. Alors de quoi se plaint-on ?
00:15:00Franchement, tout va pour le mieux dans la meilleure des Frances.
00:15:04Oui, absolument. Mais vous savez, il y a une priorité. J'en ai parlé régulièrement. C'est de constituer une commission réellement
00:15:09de personnes bien intentionnées qui s'attardent sur les réelles dépenses nécessaires de l'État.
00:15:14J'en parlais à Ségolène Royal, qui a eu quelques idées par ailleurs. Je ne partage pas la teneur des propos.
00:15:20Et je lui ai dit « Madame l'ancienne ministre, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce qu'il ne faudrait pas constituer une commission pour... »
00:15:25Et Ségolène Royal me rétorque. C'était sur un plateau de télévision. « Non, non, il y a suffisamment de commissions. Il y a déjà... »
00:15:30Et au bout de quelques minutes, quelques secondes, la même Ségolène Royal me dit « Mais donc, il faut constituer une commission. »
00:15:36Donc tout le monde s'accorde sur le fait de se dire qu'il faut réellement mettre les choses au clair et prendre les budgets...
00:15:41— Les dépenses de l'État. — C'est-à-dire qu'il y a des choses qui sont réellement insupportables.
00:15:45Mais moi, où je voudrais alerter aujourd'hui, c'est que la grande problématique, c'est qu'on est sous cocon évidemment de Bruxelles,
00:15:51de la Commission européenne, qui est en train de nous dire d'une façon très insidieuse « C'est pas bien. Vous dérapez.
00:15:58On vous met sous alerte de déficit excessif. On devrait vous faire payer une amende. Mais on ne vous la fait pas vraiment payer.
00:16:09Enfin, c'est flou. C'est pas décidé. On sait pas exactement d'ailleurs à quel moment c'est décidé.
00:16:13Parce que s'il y a une procédure de déficit excessif, comme c'était arrivé pour la Roumanie, pour la Grèce...
00:16:18— Vous voulez qu'on paye un milliard et quelques, je crois, d'amende. Enfin, c'est un peu ça.
00:16:22— Pourquoi est-ce qu'on ne la paye pas ? Pourquoi est-ce que cette commission européenne qui aime tant l'argent, si je puis dire,
00:16:27ne fait pas payer à la France ? — Pourquoi ? Alors pourquoi, Tom Benoît ?
00:16:31— Parce qu'elle a beaucoup plus à gagner en prenant le contrôle sur la levée de l'imposition et de la taxation
00:16:37durant les temps à venir, notamment sur les taxations douanières, par exemple, puisque c'est en vogue,
00:16:42et à ponctionner ou, on va dire directement, pomper l'industrie des États-nations européens d'une façon plus durable,
00:16:48plus directe, et amorcer une pompe qui alimentera avec beaucoup plus de liquidité cette commission.
00:16:54La commission européenne a pour idée depuis quelques mois de mettre l'accent sur l'union douanière
00:17:01et de taxer davantage le carbone, parce que ça, c'est le masque idéal, c'est le prétexte idéal.
00:17:07Lorsque vous arrivez en disant « Bon, c'est pour la planète, le carbone, c'est mal, nous allons le faire taxer,
00:17:12les États ne peuvent pas le faire, ils ont déjà suffisamment de problèmes avec leur déficit,
00:17:16ils n'arrivent plus à gérer quoi que ce soit », nous allons nous en occuper, nous, commission européenne.
00:17:20Et c'est dans les tuyaux. C'est tout à fait officiel. Là, je dénonce aucune théorie dissidente ou alternative.
00:17:27Vous tapez ça sur Internet et vous trouverez tous les plans de la commission européenne.
00:17:31Ils les déclarent, ils rendent des rapports d'ailleurs. Alors en anglais, assez régulièrement,
00:17:35pour éviter que tout le monde comprenne, que toutes les populations comprennent,
00:17:39mais ce à quoi on assiste, c'est une délocalisation de la levée de l'imposition.
00:17:43Et par rapport au budget général, on s'en aperçut. Il y a quelques années, vous aviez plus d'argent
00:17:48qui provenait des recettes des collectivités, par exemple. Et vous aviez un Emmanuel Macron
00:17:53qui vous disait sur la taxe d'habitation, dans des discours grandiloquents, avec de grands sourires,
00:17:59« Je trouve que c'est un impôt injuste, la taxe d'habitation ». À rigueur, pourquoi pas ?
00:18:04Je peux être d'accord avec lui. Mais par contre, s'il trouve que l'augmentation de la taxe foncière
00:18:08payée par les mêmes personnes qui étaient précédemment insuléties à la taxe d'habitation
00:18:12est plus juste que l'argent qui serait parti dans la taxe d'habitation,
00:18:16là, je ne vois pas réellement la définition de la justice.
00:18:19En fait, vous voulez dire que tout se passe comme si tout ce qu'on a à payer
00:18:27devait remonter à la Commission européenne qui déciderait, qui aurait un peu la manne céleste de tous ces bureaux.
00:18:33Absolument. Vous savez le mot juste, la manne céleste. Et le verbe juste, ça passe par l'abandon de la capacité
00:18:41des collectivités et des territoires à lever de l'imposition. On transfère ça tout d'abord à échelle nationale.
00:18:46Et finalement, étant donné que vous savez qu'il y a beaucoup plus de proximité entre l'Assemblée nationale,
00:18:51par exemple, et les bureaux des ministères, des ministres, et la Commission européenne
00:18:55que les petits bureaux d'élus, les maires et les collectivités territoriales,
00:19:00l'État passe la main à la Commission européenne et délègue.
00:19:05J'entendais il y a quelques heures, quelques jours, un ministre, un politique allemand,
00:19:11déclarer qu'il y avait énormément d'épargne en Allemagne et que si on ponctionnait directement tout simplement 10% de cette épargne,
00:19:19nous aurions trouvé une solution. Et ça, c'est la petite musique qu'on voit.
00:19:23Qu'on entend un peu partout.
00:19:25De tous les pays européens.
00:19:27Ponctionnons, ponctionnons. Il y a de l'argent dans les bas de laine, il y a de l'argent dans les patrimoines,
00:19:31il y a de l'argent dans la classe moyenne. Allons-y.
00:19:34Je vais même vous dire une chose très claire qui n'est pas à mesure de prédiction.
00:19:39Vous avez une principauté, pas une république, une principauté,
00:19:44Monégasque, Monaco, qui est sous protectorat français en quelque sorte.
00:19:48Et qui bénéficie encore d'énormes avantages, notamment sur la rétrocession de la TVA,
00:19:54les accords du général de Gaulle durant les années 60 qui avaient été décidés.
00:19:59Et il y a énormément d'épargne, comme vous le savez, à Monaco.
00:20:02Peu de PIB, mais beaucoup d'épargne.
00:20:04Beaucoup d'épargne, c'est clair.
00:20:06Je me trouve à Monaco en ce moment,
00:20:08et j'étais dans un restaurant il y a deux jours avec une amie,
00:20:10et je croise un investisseur que je connais bien,
00:20:12qui voulait français, qui voulait devenir monégasque.
00:20:16Et je ne l'avais pas vu depuis quelques temps,
00:20:18et je lui demande où est-ce que tu en es par rapport à ta demande en ce moment pour essayer de devenir monégasque.
00:20:22Il n'y aurait pas de non, naturellement.
00:20:24Il me dit, mais j'ai abandonné.
00:20:26J'ai abandonné, je suis aux Émirats arabes unis maintenant.
00:20:28Et des gens comme ça, j'en vois de plus en plus.
00:20:30Pourquoi ?
00:20:32Parce que si vous avez de l'argent,
00:20:34et que vous savez que vous êtes dépendant de la Commission européenne,
00:20:36de la Banque centrale européenne,
00:20:38et que vous êtes sous proximité protection française,
00:20:42vous vous dites, non, non, je ne vais certainement pas loger mon argent à Monaco.
00:20:46Je pars, il faut que je sois en dehors.
00:20:48Donc à la rigueur la Suisse, ou encore mieux les Émirats arabes unis,
00:20:50et pas d'imposition en plus.
00:20:52Merci Tom Benoit.
00:20:54Non, non, mais c'est un portrait.
00:20:56C'est un portrait, hélas, assez juste.
00:20:58Voilà, qui est en train de se faire,
00:21:00et qui est en train de se dessiner.
00:21:02On va voir la suite.
00:21:04A bientôt, merci.
00:21:06A très bientôt, merci André.
00:21:08Un numéro de téléphone pour réagir ou poser une question.
00:21:10Le 0 826 300 300 Bercoff, dans tous ses états, revient tout de suite.
00:21:14Et André Bercoff reviendra sur l'affaire du squat d'un immeuble de Montreuil,
00:21:18par une cinquantaine de sans-papiers.
00:21:20A tout de suite.
00:21:22Sud Radio, André Bercoff.
00:21:24Ça balance pas mal.
00:21:26Bercoff, dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:21:30Salut ta, ça va ?
00:21:32Viens chez moi, j'habite chez une copine.
00:21:34Sur les bords, au milieu, c'est vrai que je crains un peu.
00:21:38Viens chez moi, j'habite chez une copine.
00:21:42Je ne sais pas si Caroline Imerzouken a été obligée d'aller chez une copine,
00:21:46parce qu'on l'avait reçue, rappelez-vous, le 2 octobre dernier.
00:21:52Elle a été, son immeuble à Boulogne,
00:21:54il y a un immeuble qu'elle avait à Boulogne,
00:21:56dont elle est propriétaire, avait été squattée.
00:21:58Elle avait raconté comment, depuis deux ans, son immeuble a été squatté
00:22:02par une cinquantaine de sans-papiers,
00:22:04entrés illégalement chez elle, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis.
00:22:08Elle avait expliqué très longuement tous les recours qu'elle avait fait
00:22:12pour réussir à obtenir la libération de l'individu.
00:22:16Et apparemment, apparemment, Caroline Imerzouken,
00:22:20il y a un résultat aujourd'hui.
00:22:24Oui, tout à fait. Le bâtiment a été expulsé le 10 octobre,
00:22:30donc jeudi de la semaine dernière,
00:22:32avec l'intervention des forces de l'ordre.
00:22:36Alors vous avez obtenu, parce que vous vous demandiez
00:22:38si la trêve hivernale n'allait pas jouer pour la troisième fois,
00:22:42et que vous étiez obligés d'attendre à avril,
00:22:44et apparemment, ça a été fait.
00:22:48Oui, la préfecture a décidé d'expulser le squat,
00:22:52donc c'est une très bonne chose pour moi.
00:22:56Écoutez, j'espère surtout que ça fera jurisprudence,
00:23:00parce que le vrai problème, on en avait parlé longuement avec vous,
00:23:02Caroline Imerzouken, c'est que beaucoup de gens
00:23:06sont dans votre situation, encore une fois,
00:23:10et il n'y a pas de raison, enfin c'est quand même...
00:23:14Vous avez compris le fait que...
00:23:16Qu'est-ce qu'il y a ? Vous ne savez pas qu'est-ce qui a décidé ?
00:23:18La préfecture a bougé ?
00:23:20Je ne sais pas du tout ce qui a décidé la préfecture,
00:23:24je pense que le fait de la médiatisation de l'affaire,
00:23:26certainement a joué peut-être en ma faveur,
00:23:30et puis...
00:23:32Tant mieux pour vous, et on est content d'avoir fait notre boulot, nous.
00:23:36Oui, voilà, donc bon...
00:23:40Je récupère un bâtiment dans un état épouvantable.
00:23:44Ah oui ? Qu'est-ce que vous pouvez nous dire ?
00:23:48C'est-à-dire que c'est épouvantable,
00:23:50il y a des rats partout,
00:23:52ils ont vécu dans cet immeuble énormément,
00:23:58je pense qu'à un moment donné, ils ont peut-être été 50,
00:24:00comme vous le disiez,
00:24:02lors de l'expulsion, il n'y avait qu'une vingtaine de personnes
00:24:04qui étaient sur place,
00:24:06ils sont revenus chercher leurs affaires
00:24:08les policiers, les forces de l'ordre, vendredi matin,
00:24:10ils reviennent encore mercredi pour récupérer encore de leurs affaires,
00:24:14mais il reste un tas astronomique de choses,
00:24:18de déchets, de nourriture, enfin bon, bref.
00:24:22Donc ce bâtiment, il va falloir que je le débarrasse,
00:24:26je le fasse débarrasser,
00:24:28et je suis aidée aucunement ni par la mairie,
00:24:30ni par qui que ce soit, bien sûr,
00:24:32pour ce faire, bien sûr.
00:24:34Oui, écoutez, j'imagine,
00:24:38au moins vous n'aurez pas à attendre encore des mois,
00:24:42voire des années.
00:24:44Je suis ravie que la préfecture ait pris cette décision,
00:24:46qui me semble juste,
00:24:48et j'espère qu'ils ont trouvé des endroits
00:24:54pour que ces gens soient logés.
00:24:56Oui, évidemment,
00:24:58il ne s'agit pas de mettre dans la rue,
00:25:00mais il s'agit que chacun fasse le boulot
00:25:02pour lequel il est fait.
00:25:06Merci Caroline Imerzouken,
00:25:08et écoutez, en tout cas,
00:25:10il y a une chose qui fallait être faite,
00:25:14et qui a été faite, tant mieux.
00:25:16Voilà, c'est ça.
00:25:22Et moi, j'aime le ministère de la Transition écologique,
00:25:26quand il est occupé par Agnès Pannier-Runacher,
00:25:30il y a toujours les mots pour le dire.
00:25:32Écoutez.
00:25:34Sud Radio Bercov, dans tous ses états,
00:25:36les perles du jour.
00:25:48Oh là là, disent la peste, ils exagèrent,
00:25:50sale pauvre, non, non, non, non, non,
00:25:52on ne dit pas sale pauvre,
00:25:54on ne dit pas salopauvre,
00:25:56non, non, c'est injurieux,
00:25:58c'est répréhensible, c'est lamentable,
00:26:00c'est lamentable, non, qu'est-ce qu'il faut dire ?
00:26:02Alors, je me demandais, c'est vrai,
00:26:04qu'est-ce qu'il faut dire ?
00:26:06Eh bien, voici que Agnès Pannier-Runacher,
00:26:10sur la présentation du plan de sobriété énergétique,
00:26:16le 6 octobre dernier.
00:26:18Alors, elle présentait son plan,
00:26:20que sobriété énergétique,
00:26:22vous savez très bien que la France
00:26:24produit le plus de carbone au monde,
00:26:26ça ne veut rien dire,
00:26:28non, vous savez très bien que la France
00:26:30produit le moins de CO2 du monde,
00:26:32enfin, ce n'est pas le problème,
00:26:34mais quand même, on doit faire attention,
00:26:36voilà, taxe carbone,
00:26:38il faut faire attention à ça.
00:26:40Et donc, elle a commencé
00:26:42à parler de cela, et voici ce qu'elle a dit.
00:26:44Je vais le redire,
00:26:46on ne demandera jamais
00:26:48à des Français
00:26:50qui sont en situation
00:26:52de sobriété subie,
00:26:54ne sont pas en capacité
00:26:56de chauffer dignement
00:26:58leur logement.
00:27:00Alors là, vraiment merci
00:27:02Agnès Pannier-Runacher, je cherchais
00:27:04un mot équivalent, et qu'il ne soit pas
00:27:06pauvre, puretain,
00:27:08sans dents, vous vous rappelez du sang dents
00:27:10de François Hollande, rapporté
00:27:12effectivement par son ancienne
00:27:14compagne,
00:27:16comment pourrait dire
00:27:18ceux qui n'ont rien ?
00:27:20Alors, elle a trouvé,
00:27:22sobriété subie,
00:27:24voilà, vous n'êtes pas pauvre,
00:27:26vous êtes, vous
00:27:28subissez la sobriété.
00:27:30Sobriété subie, c'est
00:27:32magnifique, c'est magnifique, ça me
00:27:34rappelle femme de ménage, non, on dit
00:27:36technicienne de surfane,
00:27:38on ne dit pas ballon de football, on dit
00:27:40élément bondissant, et puis là,
00:27:42on ne dit pas pauvre, ou
00:27:44sans dents, ou etc, on dit
00:27:46sobriété subie, voilà.
00:27:48Ça, c'est magnifique, je suis
00:27:50très heureux et reconnaissons à Agnès
00:27:52Pannier-Runacher d'enrichir
00:27:54la langue française avec
00:27:56ses équivalences.
00:28:20C'est un lieu de travail très dysfonctionnel.
00:28:22Je pense que vous êtes celui qui apporte le drame.
00:28:28Je suis tellement contente qu'on soit amis.
00:28:30C'est pas possible, ça.
00:28:36Emeline Paris, c'est l'Emeline Paris,
00:28:38alors, et puis, Emeline Paris, c'est à la,
00:28:40c'est à, vraiment,
00:28:42à la veille d'une bataille extrêmement forte.
00:28:44Qu'est-ce qui se passe ?
00:28:46Eh bien, il se passe que
00:28:48Netflix veut tourner
00:28:50une scène,
00:28:52une séquence, ou une série
00:28:54Emeline Paris, vous savez qui marche très bien,
00:28:56la série américaine, à Rome.
00:28:58Et là,
00:29:00le président de la République s'est énervé,
00:29:02s'est dit que c'est pas possible.
00:29:04Non, non, non, non, il n'y a pas de raison,
00:29:06Emeline Paris doit rester à Paris, voilà.
00:29:08C'est la priorité des priorités, vous savez,
00:29:10le dérapage du budget, tout le reste,
00:29:12c'est pas très grave tout ça, non.
00:29:14Mais que Emeline Paris
00:29:16ne reste pas à Paris, c'est extrêmement
00:29:18scandaleux, c'est vrai.
00:29:20Et alors, voilà, et alors,
00:29:22imaginez-vous, ce, ce,
00:29:24vraiment, ce, ce, allez, j'allais dire
00:29:26ce gougnafier, non mais, ce mal autruc,
00:29:28ce mal élevé de maire
00:29:30de Rome, Roberto Gualtieri,
00:29:32eh bien, vous savez qu'il a répondu,
00:29:34il a eu l'outrecuidance
00:29:36de répondre à Emmanuel Macron.
00:29:38Mais enfin,
00:29:40et voici ce qu'il a répondu,
00:29:42Roberto Gualtieri,
00:29:44n'est vraiment pas intimidé ou interféré
00:29:46avec les plans de production de Netflix,
00:29:48pour la prochaine saison d'Emeline Paris.
00:29:50Le président Macron
00:29:52n'a-t-il pas des problèmes plus urgents ?
00:29:54Vous voyez l'outrecuidance ? Vous voyez un peu, là ?
00:29:56C'est incroyable de quoi il se mêle,
00:29:58de quoi il se mêle, ce maire de Rome,
00:30:00là, de faire la leçon.
00:30:02Et il ajoute, le maire de Rome,
00:30:04j'aimerais croire, du moins j'aimerais espérer,
00:30:06que Macron plaisantait, car il
00:30:08devrait savoir qu'une société de pubs russes comme Netflix,
00:30:10alors évidemment, il passe la brosse à reluire
00:30:12à Netflix, ne reçoit pas
00:30:14d'ordre de chef d'État, ne prend pas de décision basée
00:30:16sur la pression politique.
00:30:18Et il ajoute, et il ajoute,
00:30:20c'est impertinent,
00:30:22c'est impertinent, ce faquin
00:30:24de maire de Rome,
00:30:26il y a peut-être quelques problèmes
00:30:28plus urgents pour le président français. Ah bon ?
00:30:30Quel problème plus urgent ?
00:30:32Il dit, par exemple, il y a deux guerres en cours,
00:30:34en Ukraine, au Moyen-Orient, il y a un horrible
00:30:36ouragan qui a frappé l'Amérique et qu'il est
00:30:38au changement climatique, et quelques autres
00:30:40questions d'État en Europe pour Macron
00:30:42qui sont plus importantes qu'Emilie,
00:30:44j'imagine. Des propos
00:30:46susceptibles de créer un incident
00:30:48diplomatique entre la France et l'Italie,
00:30:50non, mais non, mais non, on ne va pas répondre.
00:30:52Mais vous voyez, les prises de sang. En tout cas,
00:30:54on voit qu'Emilie de Paris,
00:30:56ça, le président Macron, il y tient.
00:30:58Et de ce point de vue, je voudrais
00:31:00revenir sur
00:31:02justement les
00:31:04ouragans perpétrés,
00:31:06qui seraient perpétrés par le changement climatique,
00:31:08et Agnès Pannier-Runacher,
00:31:10qui est ministre de la Transition énergétique,
00:31:12a parlé aussi d'autres
00:31:14choses, pendant que
00:31:16elle a parlé d'autres choses
00:31:18le 6 octobre dernier,
00:31:20le 11 octobre dernier,
00:31:22pardon, sur ces news.
00:31:24Écoutez. Si vous achetez une voiture
00:31:26qui émet peu de CO2,
00:31:28vous n'avez pas de malus.
00:31:30Évidemment, si vous achetez une voiture
00:31:32et c'est particulièrement vrai pour les
00:31:34gros SUV à essence
00:31:36au diesel,
00:31:38ça fait un impact sur la planète.
00:31:40Cet impact, vous l'avez près de chez vous.
00:31:42Moi, j'étais en Seine-Maritime, où vous
00:31:44aviez les gens qui étaient sous l'eau
00:31:46à cause des inondations.
00:31:48Eh bien, à un moment, on fait payer les pollueurs.
00:31:50C'est de ça qu'il s'agit. Et je veux
00:31:52être très clair, c'est impactant
00:31:54pour les grosses voitures.
00:31:56Vous allez tuer l'industrie automobile.
00:31:58Non. On va soutenir l'industrie
00:32:00des voitures les moins
00:32:02polluantes. Vous allez tuer l'industrie avec des taxes.
00:32:04Mais non, Romain Desarbres, vous ne pouvez pas dire ça.
00:32:06On a d'un côté
00:32:08la carotte, c'est le bonus,
00:32:10et de l'autre côté, vous avez le bâton,
00:32:12c'est le malus.
00:32:14Voilà, le bonus et le malus.
00:32:16La carotte et le bâton.
00:32:18Alors, simplement,
00:32:20que les SUV, on est pour,
00:32:22on est contre, c'est un problème.
00:32:24Effectivement, les voitures thermiques,
00:32:26encore une fois, on le sait,
00:32:28pour eux, c'est fini. Il n'y a plus que les voitures électriques.
00:32:30Les voitures thermiques, basta.
00:32:32Au magasin des accessoires,
00:32:34à la déchetterie, c'est terminé.
00:32:36Sauf que, pourquoi vraiment,
00:32:38forcément, lier
00:32:40les ouragans aux SUV ?
00:32:42Parce que, je rappelle quand même
00:32:44qu'il y a deux ans, on nous parlait
00:32:46de ces véhicules, les SUV,
00:32:48elles provoquaient la sécheresse et les feux de forêt.
00:32:50Je m'appelle très très très bien, on en parlait.
00:32:52Oui, oui, c'est à cause des SUV
00:32:54qu'il y a sécheresse et
00:32:56feux de forêt. Et aujourd'hui,
00:32:58et aujourd'hui, ah bah écoutez,
00:33:00voilà, ceux qui achètent des SUV,
00:33:02essence ou diesel, sont responsables
00:33:04des inondations et des gens sous l'eau.
00:33:06Voilà ce que dit Agnès
00:33:08Pannier-Runacher.
00:33:10Est-ce que c'est pas aller un peu vite
00:33:12en besogne ? Et surtout, est-ce que ce n'est pas
00:33:14aller un peu faussement en besogne ?
00:33:16Est-ce que, vraiment, on a besoin de parler
00:33:18des ouragans pour
00:33:20vitupérer les SUV ? Encore une fois,
00:33:22moi, je n'ai pas
00:33:24de voiture et je ne suis pas
00:33:26particulièrement friand des SUV.
00:33:28C'est le moins que l'on puisse dire.
00:33:30Mais qu'est-ce que ça veut dire ? On n'a pas besoin de poser
00:33:32des arguments
00:33:34donnant des arguments raisonnables,
00:33:36des arguments raisonnés, des arguments fondés
00:33:38et ne n'axons
00:33:40pas à chaque fois, oui,
00:33:42les SUV c'est responsable de la sécheresse
00:33:44ou non, les SUV c'est responsable des inondations.
00:33:46C'est un peu aller vite
00:33:48en besogne et c'est aller faussement en besogne.
00:33:50Et simplement, et simplement,
00:33:52il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles.
00:33:54Vraiment, essayons d'aller
00:33:56un peu plus loin, voilà. Et je vous assure
00:33:58que la transition écologique ne s'en portera
00:34:00que mieux.
00:34:26Un merveilleux
00:34:34jardin extraordinaire, merveilleux
00:34:36jardin extraordinaire, et c'est tellement
00:34:38beau, c'est vrai, mais de vrais jardins extraordinaires.
00:34:40Voilà ce qui se passe
00:34:42au Conseil de Paris. Au Conseil de Paris
00:34:44on demande
00:34:4691 000 euros
00:34:48pour, écoutez-moi bien,
00:34:50écoutez, dans Paris,
00:34:52une ferme urbaine participative
00:34:54de produits à haute valeur
00:34:56nutritionnelle sur le toit d'une résidence.
00:34:58120 000 euros
00:35:00en plus pour l'acculturation collective
00:35:02et une appropriation des enjeux
00:35:04d'agriculture et d'alimentation de temps durable.
00:35:06Au lieu de s'occuper des agriculteurs
00:35:08de tout ce qui se passe dans Paris, on les a entendus
00:35:10avec la présidente de coordination
00:35:12rurale, Véronique Lefloque.
00:35:14Ah non, on va faire des petites fermes,
00:35:16on va faire des trianons, on va faire
00:35:18Marie-Antoinette en plein Paris, et on va
00:35:20mettre des petites fermes urbaines
00:35:22participatives de produits à haute valeur
00:35:24nutritionnelle
00:35:26sur le toit d'une résidence.
00:35:28On n'a pas autre chose à faire. Non mais où
00:35:30ils vont, où ? On ne peut pas s'occuper de la saleté
00:35:32de Paris, on ne peut pas s'occuper,
00:35:34on ne peut plus circuler dans Paris. Non, non, non !
00:35:36Excusez-moi d'être encore sur Paris,
00:35:38mais une ferme qui ne veut rien dire
00:35:40sur le toit d'une résidence
00:35:42alors qu'on connaît l'association véritable
00:35:44de l'agriculture en France, c'est...
00:35:46c'est vraiment n'importe quoi.
00:35:48Terrible, hein ?
00:35:50Réaction aux questions,
00:35:52un numéro de téléphone,
00:35:54le 0 826 300 300.
00:35:56Berkhoff dans tous ses états
00:35:58revient après le flash d'information de 13h.
00:36:00Dans son Face à face, André
00:36:02Berkhoff reçoit Brice Perrier,
00:36:04auteur de l'Obscurantisme, au pouvoir
00:36:06quand la pensée dominante
00:36:08entrave la connaissance, et c'est aux éditions
00:36:10Max Milot.
00:36:12Berkhoff dans tous ses états,
00:36:14le Face à face.
00:36:16Le Face à face aujourd'hui,
00:36:18c'est avec Brice Perrier,
00:36:20l'Obscurantisme au pouvoir
00:36:22quand la pensée dominante entrave
00:36:24la connaissance. Alors, on va savoir
00:36:26quelle est la pensée dominante aujourd'hui,
00:36:28on va en parler avec lui.
00:36:30Donc vous êtes journaliste indépendant, Brice Perrier,
00:36:32vous tenez une lettre d'information
00:36:34raison sensible.
00:36:36Vaste programme.
00:36:38Depuis le printemps,
00:36:40c'est ça ? Et il faut aller,
00:36:42si les gens veulent vous suivre,
00:36:44on tape raison sensible sur internet, et voilà.
00:36:46Brice Perrier, vous arrivez, c'est sur la plateforme
00:36:48Substack. D'accord.
00:36:50Très bien. Ben écoutez, pour les gens
00:36:52qui sont intéressés, vous le savez, c'est vrai que
00:36:54moi, j'ai regardé, j'ai lu
00:36:56votre livre, et dans votre livre,
00:36:58il y a beaucoup, beaucoup de choses à dire
00:37:00par rapport à cet Obscurantisme
00:37:02et effectivement, il faut garder,
00:37:04il faut savoir raison garder, mais aussi
00:37:06complexité garder,
00:37:08parce qu'on est parti, vous parlez
00:37:10beaucoup du Covid, mais il n'y a pas que le Covid,
00:37:12vous ne parlez pas que du Covid, loin de là.
00:37:14Mais au fond,
00:37:16vous commencez par dire quelque chose
00:37:18d'assez vrai,
00:37:20enfin en tout cas, vous soulignez quelque chose
00:37:22qui est un fait,
00:37:24mais qu'on a heureusement ou malheureusement
00:37:26confondu, c'est sciences et recherches.
00:37:28On l'a vu au moment du Covid,
00:37:30depuis 4 ans, on disait
00:37:32oui, c'est la science qui dit ça,
00:37:34c'est la science qui dit ça, et au nom de la science,
00:37:36on disait beaucoup de choses et n'importe quoi,
00:37:38mais Bréchignac, Catherine Bréchignac,
00:37:40elle est
00:37:42scientifique une vraie,
00:37:44et elle disait, écoutez, on ne confond pas
00:37:46sciences et recherches. Donnez-nous un peu
00:37:48cet esprit de dissiper la confusion,
00:37:50je dirais.
00:37:52Oui, elle soulève ça au début du livre,
00:37:54qu'il y a eu une grande confusion pendant le Covid
00:37:56entre les deux, parce que
00:37:58la science, c'est ce qui a été trouvé,
00:38:00ce qui a été confirmé,
00:38:02un acquis,
00:38:04alors il peut toujours y avoir après des changements,
00:38:06de paradigmes, mais c'est quand même un acquis,
00:38:08quelque chose qui est assez consolidé,
00:38:10alors que la recherche, c'est ce qui est la démarche
00:38:12pour faire de la science, et donc
00:38:14c'est quelque chose qui est en devenir,
00:38:16et qui n'est pas terminé,
00:38:18et pendant le Covid, on était avec
00:38:20un nouveau virus,
00:38:22une nouvelle épidémie, et donc quelque chose
00:38:24qui était forcément un outil,
00:38:26un objet de recherche, et on a été très vite
00:38:28à dire, ça c'est la science, ça c'est la science,
00:38:30alors qu'en fait, ben non, c'était des
00:38:32premières pistes, des premiers résultats,
00:38:34qui étaient à perfectionner, et donc on n'était pas
00:38:36une science consolide, et on a beaucoup dit
00:38:38c'est la science, on a même parlé beaucoup de consensus
00:38:40scientifique, pour en fait,
00:38:42ce que je montre, c'est que,
00:38:44et le Covid a montré ça, mais c'est le cas aussi pour
00:38:46d'autres sujets, c'est qu'en fait, dans cette
00:38:48logique là, il y a eu une sorte de
00:38:50on a transformé la controverse,
00:38:52ce qui ne rentrait pas dans la
00:38:54pensée dominante, on va dire,
00:38:56comme de la fake news.
00:38:58Et ça c'est une négation
00:39:00à la fois de la recherche, et aussi de la controverse scientifique,
00:39:02ce qui fait que tout ce qui sortait
00:39:04du discours un petit peu dominant,
00:39:06qui pouvait être peut-être une première piste,
00:39:08quelque chose qui paraissait probable au départ...
00:39:10Tout ce qui sortait des passages floutés, vous voulez dire...
00:39:12Quand il y avait des opinions divergentes, on les a mis,
00:39:14au lieu que ce soit une controverse,
00:39:16quelque chose qui se discute, ça a été mis sous le terrain de la fake news.
00:39:18Alors, pourquoi, à votre avis ?
00:39:20Pourquoi il y a eu ça ? Parce que c'est vrai
00:39:22qu'il y a eu d'autres choses que le Covid, mais enfin le Covid
00:39:24a été vraiment très, très, très
00:39:26significatif et symbolique, alors mondialement
00:39:28de cela,
00:39:30qu'est-ce qui fait qu'on a
00:39:32tout de suite dit, c'est la science,
00:39:34c'est au nom de la science, etc.
00:39:36Qu'est-ce qui fait qu'on a établi cette doxa,
00:39:38mais d'emblée,
00:39:40et qu'elle est restée, d'ailleurs là, malgré
00:39:42les coups de boutoir, et les interrogations
00:39:44maintenant de plus en plus
00:39:46importantes, je rappelle simplement
00:39:48qu'il était absolument scientifique de dire
00:39:50tous vaccinés, tous protégés.
00:39:52Aujourd'hui,
00:39:54on peut se poser la question du
00:39:56tous vaccinés, tous protégés, c'est le moins que l'on puisse dire,
00:39:58on voit que, d'ailleurs, tout le monde a admis
00:40:00aujourd'hui, les mêmes scientifiques ou d'autres
00:40:02qu'on n'était pas protégés
00:40:04parce qu'on était vaccinés, qui n'empêchait
00:40:06ni la transmission, ni la contamination.
00:40:08Oui, mais ça c'est-à-dire que, par exemple,
00:40:10c'est quelque chose qui n'était pas vraiment
00:40:12scientifique de dire ça, c'était plus politique.
00:40:14C'était quand même, d'ailleurs,
00:40:16je le dis dans les livres, on voit
00:40:18Delfraissy, le président du conseil scientifique,
00:40:20il a prévenu, dès le printemps
00:40:222021, donc au début, avant que
00:40:24la vaccination soit étendue aux populations
00:40:26jeunes, que, en fait,
00:40:28le vaccin était très...
00:40:30offrait une protection très faible
00:40:32contre la transmission, et malgré
00:40:34ça, vous avez des mois qui ont suivi,
00:40:36des ministres qui, pour justifier
00:40:38le pass sanitaire, allaient vous dire, comme Véran,
00:40:40si tout le monde est vacciné, il n'y a plus
00:40:42de virus, ou alors...
00:40:44Donc ça, c'était pas de la science, c'était vraiment
00:40:46de l'instrumentalisation politique.
00:40:48Oui, mais il y avait beaucoup de médecins, Brice Perrier vous parlait
00:40:50avec des politiques, mais du matin au soir, à la télévision,
00:40:52nous avions des médecins,
00:40:54des scientifiques,
00:40:56qui étaient dans les hôpitaux, qui étaient
00:40:58des biologistes, etc., qui disaient
00:41:00oui, qui confirmaient ce que disaient les politiques.
00:41:02Parce qu'ils prenaient un discours qui était, en fait, un discours politique.
00:41:04Et pourquoi ?
00:41:06Mais c'est ça la question que je vous pose.
00:41:08Alors ça, il y a une notion qui est un peu évoquée dans le livre,
00:41:10c'est l'idée de noble mensonge.
00:41:12Et je pense que ça a marché pas mal,
00:41:14parce que... Le noble mensonge ?
00:41:16Le noble mensonge, c'est-à-dire que des gens pensaient,
00:41:18peut-être même sincèrement,
00:41:20que le vaccin, c'était bien, que ça allait
00:41:22permettre d'arrêter l'épidémie,
00:41:24ou de sauver des millions de vies.
00:41:26Tu sais peut-être bien, le vaccin, moi, je suis pas anti-vaccin.
00:41:28Et donc, voilà, et sous ce couvert-là,
00:41:30on allait passer, sous silence,
00:41:32des infos qui pouvaient
00:41:34mettre un peu de la nuance,
00:41:36on allait donner un discours un peu
00:41:38de bourrage de crâne, parce qu'il y avait
00:41:40cette idée que, de l'autre côté,
00:41:42vous avez aussi toute la désinformation,
00:41:44donc de lutte contre une désinformation,
00:41:46donc des discours assez binaires, en fait,
00:41:48d'un côté comme de l'autre.
00:41:50Et du coup, ça amène à ce qui peut être
00:41:52du mensonge, parce qu'on va simplifier les choses,
00:41:54et quand vous dites que la vaccination,
00:41:56c'est bon, vous allez dire que la vaccination, c'est parfait,
00:41:58et ça va arrêter l'épidémie.
00:42:00Et du coup, voilà, c'est ça qu'on peut appeler
00:42:02une sorte de noble mensonge, où les gens disent ça
00:42:04parce qu'ils pensent que c'est bon
00:42:06pour la santé publique, ou ce genre de choses.
00:42:08– Et la dimension du mensonge
00:42:10subventionné ou payé,
00:42:12je parle des conflits d'intérêts, vous en pensez quoi ?
00:42:14Vous allez constater quoi
00:42:16dans votre enquête ?
00:42:18– Disons que les conflits d'intérêts, après, ça c'est…
00:42:20Moi, je vois plus des choses,
00:42:22c'est plus une pensée.
00:42:24– En avant, pensez que les gens sont sincères là-dedans.
00:42:26– Je pense qu'il y en a pas mal qui sont sincères,
00:42:28parce qu'il y a une suspicion
00:42:30de dire qu'ils sont corrompus,
00:42:32la plupart des gens, même la plupart,
00:42:34sont très sincères. Après,
00:42:36que vous ayez une corruption un peu
00:42:38systémique
00:42:40autour de toute la puissance dominante
00:42:42de l'industrie pharmaceutique,
00:42:44qui va amener les gens
00:42:46à reprendre un peu le discours
00:42:48de l'industrie pharmaceutique,
00:42:50il y en a qui gagnent de l'argent avec ça, c'est sûr,
00:42:52mais la plupart n'en gagnent pas,
00:42:54donc je pense que oui, cette corruption,
00:42:56elle est plus dans l'esprit que dans la poche.
00:42:58– Que dans la poche.
00:43:00– Alors justement, par rapport à…
00:43:02et encore une fois, on va parler
00:43:04aux autres discours, notamment sur
00:43:06le réchauffement,
00:43:08mais en fait, vous parlez,
00:43:10et c'est un peu tout le sujet de votre livre,
00:43:12mais justement, l'idée c'est que
00:43:14les lecteurs
00:43:16s'en emparent, parce que c'est un livre
00:43:18qui donne beaucoup d'informations et qui donne effectivement
00:43:20des éclairages intéressants
00:43:22sur ce qui s'est passé dans divers domaines, mais
00:43:24par exemple, cette tyrannie du consensus,
00:43:26enfin tyrannie, en tout cas cette espèce
00:43:28de… est-ce qu'il vient
00:43:30de la peur, et quand il s'agit
00:43:32de ce qui est sensible, comme
00:43:34la planète est en train de mourir,
00:43:36la planète est en feu, le Covid
00:43:38va tous nous tuer, etc.,
00:43:40je caricature exprès, mais enfin,
00:43:42il y avait cette espèce de sentiment de peur,
00:43:44et que ça accélère effectivement
00:43:46ce consensus
00:43:48plus ou moins faux.
00:43:50Ah ben la peur, ça peut jouer,
00:43:52là, vous voyez,
00:43:54sur le Covid, c'est sûr que la peur a été
00:43:56instrumentalisée,
00:43:58on a fait, je sais pas, par exemple,
00:44:00on débute le livre à l'Académie des sciences
00:44:02avec Catherine Bréchignac, elle parle des modélisations,
00:44:04donc vous avez eu des modélisations
00:44:06au début du Covid,
00:44:08qui prédictaient, je sais pas,
00:44:10500 000 morts, je ne sais plus l'exprimer,
00:44:12enfin, un nombre très conséquent
00:44:14de morts, qui s'est avéré
00:44:16très largement excessif,
00:44:18y compris dans le pays qui n'a pas confiné,
00:44:20comme la Suède, qui a permis de voir justement
00:44:22la différence entre les pronostics et la réalité,
00:44:24parce que dans les autres pays, comme on a confiné,
00:44:26on ne pouvait pas vraiment savoir, donc,
00:44:28il pouvait toujours y avoir l'idée de dire,
00:44:30en fait, oui, on n'a pas eu ces morts annoncées,
00:44:32mais c'est parce qu'on a confiné, et en fait,
00:44:34comme il n'y a pas de... c'est difficile à vérifier,
00:44:36sauf en Suède, où il n'y a pas eu ça.
00:44:38Mais donc, elle montrait que ces modélisations
00:44:40étaient, selon elle, et selon d'autres
00:44:42académiciens, très contestables,
00:44:44mais qu'en fait, elles étaient
00:44:46incontestables à l'académie, parce que,
00:44:48il y avait cette espèce d'urgence,
00:44:50peut-être de peur, qui est une peur aussi qui est légitime,
00:44:52qu'on a vu, je pense, que beaucoup de... même de scientifiques
00:44:54qui avaient peur de ce virus inconnu,
00:44:56et du coup, une sorte de principe
00:44:58de précaution extrême,
00:45:00de dire, ben voilà, on va mettre
00:45:02des mesures très fortes.
00:45:03Oui, mais vous racontez aussi que vous avez
00:45:05très très vite vu, alors justement,
00:45:07parlons-en, vous avez... vous commencez
00:45:09au début de votre livre,
00:45:11vous parlez de Catherine Bréchignac,
00:45:13mais vous parlez de
00:45:15Miroslav Radman. J'aimerais
00:45:17que vous me parliez de Miroslav Radman,
00:45:19puisqu'il vous a beaucoup...
00:45:21Miroslav Radman, c'est quelqu'un qui
00:45:23a été important pour ce livre, parce que
00:45:25on avait la même éditrice, avant,
00:45:27et...
00:45:29et donc, je l'avais rencontré, parce qu'en fait,
00:45:31Miroslav Radman, c'est un très
00:45:33grand biologiste, qui est un spécialiste de l'ADN,
00:45:35et qui a été
00:45:37une figure de l'Inserm, qui est franco-croate,
00:45:39donc qui est aussi beaucoup
00:45:41en Croatie, maintenant,
00:45:43et qui, en fait,
00:45:45j'avais été alerté par mon éditrice,
00:45:47justement, qui m'avait envoyé un message,
00:45:49un échange qu'il avait avec d'autres scientifiques,
00:45:51où il s'étonnait que
00:45:53on affirme que les vaccins
00:45:55contre le Covid, que ça soit
00:45:57ceux à ARN ou ceux à adénovirus,
00:45:59comme l'AstraZeneca,
00:46:01on affirme qu'ils ne pourraient pas modifier le génome.
00:46:03Et c'était présenté
00:46:05comme une certitude,
00:46:07et du coup,
00:46:09ce qui amenait, côté un peu alter,
00:46:11à dire, ben voilà, ils vont modifier
00:46:13le génome,
00:46:15alors qu'en fait, on n'en savait rien.
00:46:17Et Miroslav se disait, mais on n'a pas cherché,
00:46:19donc la première des choses à faire, ça serait de chercher.
00:46:21Et il proposait, il avait proposé
00:46:23autour de lui,
00:46:25à des scientifiques, mais il faudrait faire une recherche là-dessus.
00:46:27Et on disait, non, il ne faut pas mieux pas chercher, parce que
00:46:29en gros, un peu ça, le noble mention,
00:46:31il vaut mieux rester dans le doute, plutôt que d'avoir un risque
00:46:33d'une information qui risque de mettre en doute
00:46:35la confiance dans le vaccin.
00:46:37Mais c'est drôle, parce que, juste un mot, j'insiste là-dessus,
00:46:39vous avez vu énormément de scientifiques,
00:46:41c'est drôle que des scientifiques disent ça, encore une fois,
00:46:43qu'ils aient raison ou pas. Moi, je ne comprends pas
00:46:45qu'en tant que scientifique,
00:46:47enfin, on se pose des questions.
00:46:49Alors, effectivement,
00:46:51il y avait peut-être,
00:46:53on s'est dit, mais si on va laisser des tas de gens mourir,
00:46:55alors peut-être c'est ça aussi,
00:46:57on ne peut pas prendre cette responsabilité.
00:46:59Parce que c'est vraiment la question à tout, la science.
00:47:01Mais c'est cette politisation
00:47:03qui, sur un sujet comme le Covid,
00:47:05est plus grande. Et là, j'interroge d'ailleurs
00:47:07un chercheur de l'Inserm,
00:47:09Pierre Ménéton, qui lui avait trouvé, au début des années 2000,
00:47:11le scandale du sel alimentaire.
00:47:13Et lui, il dit,
00:47:15le Covid a mis ça un peu en lumière,
00:47:17mais ça fait quand même
00:47:19une vingtaine d'années
00:47:21que, quand il y a des sujets un peu sensibles,
00:47:23la politique, oui, politiquement correcte,
00:47:25on prend le dessus un peu sur la science.
00:47:27Et là, en l'occurrence, c'est le cas pour
00:47:29cette question
00:47:31d'intégration des vaccins dans le génome.
00:47:33Et Miroslav, il avait trouvé ça
00:47:35pas normal, donc il le pointait.
00:47:37Et donc, c'est comme ça que je l'ai
00:47:39connu au début.
00:47:41On a failli même écrire le livre ensemble.
00:47:43Il était beaucoup pris par son institut
00:47:45en Croatie. Du coup, il est un témoin privilégié,
00:47:47mais il n'est pas qu'auteur.
00:47:49Non, non, bien sûr. Mais c'est très intéressant,
00:47:51parce que lui, il dit, bon, posons-nous la question.
00:47:53Il dit surtout, cherchons, parce que
00:47:55la base de la recherche, c'est de chercher.
00:47:57Et ne pas
00:47:59chercher, ça alimente en fait
00:48:01le fantasme aussi.
00:48:03C'est de la désinformation, et ça
00:48:05alimente le fantasme.
00:48:07Et justement, parlez-nous,
00:48:09parce que vous parlez d'un déjeuner que vous avez eu
00:48:11à l'Inserm, mais au-delà de ça,
00:48:13vous avez appris l'existence,
00:48:15je l'ai appris avec vous, en lisant votre livre,
00:48:17de la cellule riposte de l'Inserm.
00:48:19C'est quoi cette cellule riposte ?
00:48:21Ça, c'est une cellule qui a été
00:48:23faite en partenariat avec
00:48:25le groupe TF1,
00:48:27où l'Inserm,
00:48:29en fait,
00:48:31justement, ça a été fait d'ailleurs
00:48:33suite à, c'est ce que m'a confié
00:48:35la directrice de cabinet
00:48:37après le directeur de l'Inserm,
00:48:39que c'était suite à la prise de position
00:48:41de Laurent Toubiana,
00:48:43qui est un chercheur de l'Inserm.
00:48:45Et que du coup,
00:48:47l'Inserm trouvait
00:48:49que ce qu'il disait, c'était pas correct.
00:48:51Donc, il y avait une idée
00:48:53d'avoir un discours un peu plus coordonné
00:48:55et qui soit,
00:48:57je vais vous dire un peu,
00:48:59dans ce politiquement un peu correct.
00:49:01Il y a ce côté-là. Eux, ils vont bien sûr pas vous dire ça,
00:49:03mais c'est une cellule qui est censée répondre
00:49:05à la désinformation.
00:49:07Au fake news.
00:49:09Et donc, d'amener une information
00:49:11un peu
00:49:13cadrée par l'Inserm,
00:49:15plutôt que d'avoir chaque chercheur qui risque de parler
00:49:17et de sortir des trucs
00:49:19qui sont pas vraiment... Donc, c'est un peu de canaliser
00:49:21la communication de l'Inserm.
00:49:23Et ça, c'était manifesté aussi par un livre
00:49:25dont je parle, qui est sur la fake news santé,
00:49:27dans lequel je relève, moi,
00:49:29deux fake news. Alors que
00:49:31celle sur les vaccins avec le Covid,
00:49:33où ils disent, comme un peu partout,
00:49:35qu'il n'y a aucun risque,
00:49:37que c'est pas possible, jamais, tout ça, alors qu'en fait, on n'a pas cherché.
00:49:39Et une autre qui était sur
00:49:41les différences
00:49:43entre le cerveau masculin et féminin,
00:49:45où là, en fait, on dit qu'il n'y en a pas,
00:49:47où on les minimise au maximum.
00:49:49Et là,
00:49:51j'interroge un expert
00:49:53qui est Jalbak Tazar,
00:49:55qui avait d'ailleurs publié un livre aussi chez mon éditrice,
00:49:57Olivier Rocassence, qui est une très bonne éditrice,
00:49:59et qui est sur, justement,
00:50:01les différences du cerveau masculin.
00:50:03Et il pointe, dans l'article
00:50:05du bouquin de l'Inserm,
00:50:07des contre-vérités, des choses occultées.
00:50:09Tout ça, là, c'est plus
00:50:11dans une optique un peu politiquement correcte.
00:50:13Oui, et c'est intéressant. On va en reparler,
00:50:15de ce politiquement correct, quand même,
00:50:17qui est présent partout.
00:50:19Non pas parce qu'il faut l'éliminer,
00:50:21mais il faut quand même le questionner, ou l'interroger,
00:50:23ou le contester, après cette petite pause.
00:50:25A tout de suite.
00:50:27Et si vous voulez réagir ou poser une question,
00:50:29n'hésitez pas à nous appeler au 0826 300 300.
00:50:31Bercov, dans tous ses états, revient tout de suite.
00:50:37Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
00:50:43Eh bien, nous sommes toujours avec Brice Perrier,
00:50:45l'obscurantisme au pouvoir,
00:50:47vrai problème, vrai problème,
00:50:49et de savoir, effectivement, on ne connaît pas la vérité,
00:50:51personne n'est détenteur de la vérité.
00:50:53Si, qu'un téléscientifique
00:50:55ait déjà prouvé, etc.
00:50:57Mais sinon, nous avons énormément de gens
00:50:59qui circulent un peu partout,
00:51:01y compris médiatiquement,
00:51:03avec, voilà, c'est moi qui ai la vérité,
00:51:05vous êtes tous des faussaires.
00:51:07Et ce livre, effectivement, Brice Perrier,
00:51:09remet des pendules à l'heure, et c'est une bonne chose.
00:51:11Justement, je voudrais qu'on
00:51:13parle de ça
00:51:15par rapport, par exemple,
00:51:17au réchauffement climatique, parce que vous en parlez aussi
00:51:19dans votre livre.
00:51:21Vous ne parlez pas du réchauffement climatique ?
00:51:23Attendez,
00:51:25c'est moi, j'ai pris une note
00:51:27en disant que vous parlez du climat.
00:51:29Non, c'est juste, il y a Pierre Aminéton
00:51:31qui dit que ça fait partie, justement, de ces sujets
00:51:33qui peuvent être un peu
00:51:35politiquement corrects, et donc,
00:51:37il dit, voilà, par exemple, le réchauffement climatique,
00:51:39si vous avez un discours
00:51:41qui met un temps, c'est peu,
00:51:43un bémol sur le GIEC et tout ça,
00:51:45vous ne serez pas financé, tout ça.
00:51:47Mais je n'ai pas été dans la question du réchauffement,
00:51:49je suis, non, j'aurais pu,
00:51:51donc je ne parle pas trop des questions
00:51:53que je n'ai pas abordées vraiment à fond.
00:51:55Non, mais vous avez raison. Moi, si vous voulez,
00:51:57parce que j'ai été très frappé par le fait que le réchauffement
00:51:59climatique correspond,
00:52:01enfin, je veux dire, la polémique
00:52:03qu'il y a eu sur le réchauffement climatique, je ne dis pas qu'elle est
00:52:05bonne ou mauvaise, elle était assez
00:52:07homothétique,
00:52:09je dirais, de ce qui s'est passé avec le COVID.
00:52:11Mais revenons.
00:52:13On l'a vu, notamment, je crois que c'est la France Inter,
00:52:15où il est dit officiellement
00:52:17que jamais on ne reçoit
00:52:19quelqu'un qui
00:52:21ose contester.
00:52:23Absolument, on parle de tout,
00:52:25mais pas là, on en a parlé à plusieurs reprises.
00:52:27Et là, je pense aussi, alors je n'ai pas
00:52:29étudié ce sujet vraiment de près, mais je pense que
00:52:31c'est pareil, de
00:52:33censurer comme ça des paroles,
00:52:35ça va pousser, en fait, aux paroles plus extrêmes.
00:52:37Et il y a des gens qui vont nier toute importance
00:52:39du CO2 ou je ne sais pas quoi, d'aller
00:52:41dans un truc...
00:52:43Exactement comme avec le vaccin,
00:52:45vous avez des gens qui disent, ben voilà, les vaccins ont fait de nous
00:52:47des OGM et tout ça, alors qu'en fait, on n'en sait
00:52:49pas plus, on n'en sait rien.
00:52:51C'est-à-dire que les anti-vax sont aussi extrémistes
00:52:53que les pro-vax, de ce point de vue-là.
00:52:55Ils sont fabriqués, et en fait, la censure
00:52:57ou des choses comme ça, le noble mensonge,
00:52:59fabrique de l'anti-vax, fabrique
00:53:01du climato-sceptique
00:53:03radical, ou ce genre de choses.
00:53:05Et c'est ça qui est très embêtant, mais alors
00:53:07comment garder, justement, parce que vous parlez
00:53:09alors, en revanche, vous parlez dans votre livre,
00:53:11de la modélisation.
00:53:13En fait, le pouvoir a été abandonné,
00:53:15le pouvoir, en tout cas, il y a eu
00:53:17un, je dirais,
00:53:19une irruption très forte sur le devant de la scène
00:53:21des modélisateurs.
00:53:23Alors, les modélisateurs, pour vous,
00:53:25c'est quoi ? Ils ont joué quel rôle ?
00:53:27Ben ça, c'est ce dont, justement,
00:53:29parlait Catherine Brechignac au début, ce qu'ont fait
00:53:31des pronostics, en fait.
00:53:33Et ça amène, en fait, une science
00:53:35de l'avenir, mais qui est
00:53:37en fait très hypothétique, et qui est vue,
00:53:39c'est ce qui a justifié les confinements, mais après ça
00:53:41aussi, parce que les modélisations, ça peut être avant
00:53:43ou après, alors on peut aussi faire des modélisations pour dire
00:53:45combien le vaccin a sauvé de
00:53:47vie, mais en partant avec des
00:53:49critères de base. C'est quand même pas
00:53:51une science bien solide, en fait.
00:53:53Et ce que je note,
00:53:55je parle à un moment, je reviens
00:53:57sur cette question des modélisations, parce que j'ai trouvé ça
00:53:59très étonnant, il y avait un colloque qui avait été
00:54:01organisé par l'Association des journalistes scientifiques
00:54:03et qui fait une table ronde avec les
00:54:05chercheurs pendant la crise du Covid,
00:54:07et ce qui est étonnant, c'est que les quatre
00:54:09chercheurs qui sont invités, c'est quatre personnes qui ont fait
00:54:11des modélisations, comme si
00:54:13c'était la science du Covid, alors
00:54:15que vous avez des infectiologues, vous avez des
00:54:17épidémiologistes,
00:54:19là c'est beaucoup des épidémiologistes, en fait,
00:54:21qui font des modélisations, mais de ramener ça
00:54:23et de sacraliser, en fait,
00:54:25une science qui est presque
00:54:27de la croyance, et surtout
00:54:29que ça soit, notamment, Dominique
00:54:31Kostagliola, qui elle, c'est ce qu'elle disait, c'était
00:54:33très contesté par des gens, mais là, quand
00:54:35elle va là-bas, c'est incontestable.
00:54:37Et c'est assez,
00:54:39je trouvais révélateur que
00:54:41on ne trouvait invité que des modélisateurs,
00:54:43en fait.
00:54:44– Alors, vous parlez justement de nobles mensonges,
00:54:46et sans vouloir l'assimiler,
00:54:48est-ce qu'il n'y a pas une dimension religieuse ?
00:54:50On a essayé d'accoler à la science
00:54:52une dimension religieuse, c'est-à-dire, voilà,
00:54:54c'est ça, ça c'est la vérité, il faut y croire,
00:54:56les autres sont tous des charlatans.
00:54:58– Ça, c'est le côté un peu scientiste,
00:55:00c'est de pousser la science au-delà
00:55:02de ce qu'elle permet,
00:55:04et c'est là aussi
00:55:06où je montre, l'obscurantisme que je montre,
00:55:08il est, parce que l'obscurantisme qu'on mettait
00:55:10en avant, je sais pas, 15-20 ans,
00:55:12c'était beaucoup les gens qui refusent le progrès,
00:55:14un peu des arriérés, les amiches,
00:55:16ou alors on va dire les antivacs, ce genre de choses,
00:55:18qui refusent le progrès, mais qui sont en fait
00:55:20des gens un peu marginaux,
00:55:22qui sont des minorités, alors qu'en fait
00:55:24l'obscurantisme, à la base, c'est quelque chose
00:55:26qu'il faut pouvoir exercer, donc il faut avoir
00:55:28le pouvoir de l'exercer, c'est ceux qui faisaient ça
00:55:30contre Galilée, donc ça pouvait être
00:55:32l'autorité religieuse ou l'autorité de l'État,
00:55:34et aujourd'hui,
00:55:36ce pouvoir, il a comme légitimité
00:55:38souvent la raison, c'est la voix de la raison,
00:55:40c'est sous couvert de raison,
00:55:42et il y a un côté un peu, oui, qui touche
00:55:44aux religieux, à la croyance en tout cas,
00:55:46à une croyance dans cette raison
00:55:48qui permet d'affirmer
00:55:50des choses qui sont en extrapole,
00:55:52en fait la science, on se veut la voix de la science,
00:55:54alors qu'en fait, ça relève plus du scientisme.
00:55:56Oui, c'est ça, et d'un scientisme
00:55:58je dirais un peu
00:56:00borné, c'est le moins que l'on puisse dire,
00:56:02c'est vrai, et
00:56:04à propos de
00:56:06justement,
00:56:08vous en parlez aussi,
00:56:10toute l'histoire, on le rappelle, mais jusqu'à présent,
00:56:12quand on osait dire que
00:56:14le virus ne sortait pas
00:56:16de l'accouplement incongru
00:56:18d'un bangolin et d'une chauve-souris,
00:56:20mais qu'il pouvait avoir échappé du fameux labo de Wuhan,
00:56:22vous vous rappelez que pendant deux ans,
00:56:24c'était considéré comme un complotisme, etc.
00:56:26Alors, je voudrais justement vous en parler.
00:56:28Quel rôle jouait,
00:56:30on va parler aussi des médias,
00:56:32ce qu'on a appelé un peu partout
00:56:34les fact-checkers, ceux qui,
00:56:36soi-disant,
00:56:38font le
00:56:40fact-check des news, comme on dit,
00:56:42pour dire si c'est vrai ou si c'est faux.
00:56:44Il y a eu quand même une prolifération tout à fait étonnante.
00:56:46Ben oui, et ça d'ailleurs, c'est un...
00:56:48Dans le livre, c'est un journaliste
00:56:50du Point qui a fait une enquête, comme moi,
00:56:52parce que j'avais fait une enquête sur l'origine
00:56:54du virus. Oui, c'est vrai que ça a été
00:56:56assez complotiste, peut-être pas pendant deux ans, mais bien pendant
00:56:58un an, quoi. Jusqu'après que la mission
00:57:00de l'OMS soit allée à Wuhan
00:57:02et que ça soit passé un peu pour une mascarade, et du coup
00:57:04ça a... Même pas.
00:57:06Ça a été même reconnu par le directeur de l'OMS.
00:57:08Donc là, ça a été vu comme une piste légitime.
00:57:10Mais ce journaliste,
00:57:12Jérémy André, relève le fait que
00:57:14aussi bien la question de l'origine
00:57:16du Covid que d'autres,
00:57:18des vaccinations, ont beaucoup été déléguées
00:57:20pendant la pandémie à ces fact-checkers.
00:57:22Et qu'en fait, les fact-checkers,
00:57:24ils vont être dans un truc de
00:57:26contrée, en fait. Et pareil,
00:57:28ils vont placer l'information sous le
00:57:30prisme de la fake news.
00:57:32Et on va pas vraiment
00:57:34faire une enquête sur
00:57:36l'origine du virus
00:57:38ou sur les effets secondaires des vaccins,
00:57:40mais on va réfuter les affirmations
00:57:42que vont donner ceux qui sont taxés,
00:57:44le complotiste, l'antivax. Et du coup,
00:57:46il n'y a pas vraiment
00:57:48de journaliste, c'est juste en opposition.
00:57:50Et comme les fact-checkers
00:57:52sont un peu à démentir
00:57:54ce que vont dire les conspits,
00:57:56ça va toujours être sous ce prisme-là.
00:57:58Et c'est pas une information.
00:58:00J'en ai parlé d'ailleurs avec un journaliste d'Un Quotidien
00:58:02sur la question des effets secondaires des vaccins.
00:58:04J'étais étonné,
00:58:06j'ai fait la seule enquête,
00:58:08vraie enquête, poussée sur les effets secondaires des vaccins dans la presse.
00:58:10Et quand j'avais fait ça, j'ai regardé.
00:58:12Mais en fait, non, c'était que des trucs de fact-checkers.
00:58:14Ou alors une enquête un peu vaste
00:58:16qui regarde le problème.
00:58:18De toute façon, il n'y en a eu aucune.
00:58:20Et donc, j'en avais parlé avec un journaliste
00:58:22que j'interroge d'Un Grand Quotidien
00:58:24qui est un enquêteur,
00:58:26pas un fact-checker justement,
00:58:28un enquêteur qui fait des vrais sujets
00:58:30dans Un Quotidien.
00:58:32Et il m'a dit, je ne ferai pas
00:58:34d'enquête sur les effets secondaires des vaccins
00:58:36parce que sinon, à cause de moi, les gens vont mourir.
00:58:38Et là, on est dans le noble mensonge
00:58:40parce qu'en fait, il m'a dit que les gens
00:58:42ne sont pas capables de comprendre
00:58:44qu'il y a des effets secondaires,
00:58:46un bénéfice-risque et tout ça.
00:58:48Et donc, qu'il ne faut mieux pas toucher ce sujet
00:58:50parce que sinon, les gens ne vont pas comprendre
00:58:52et lui, il pense que les vaccins ont sauvé beaucoup de gens
00:58:54et donc, ils vont mourir à cause de moi.
00:58:56Mais c'est ça où c'est vraiment dramatique.
00:58:58C'est de l'auto-censure.
00:59:00C'est de l'auto-censure pure et en même temps
00:59:02qui laisse aussi le champ libre
00:59:04à tous les fantasmes sur les vaccins
00:59:06à dire, voilà, des centaines de millions de morts.
00:59:08Vu que les journalistes ne s'inquiètent pas
00:59:10c'est une double réalité
00:59:12et ça, c'est une sorte de faillite de l'info
00:59:14où le journaliste qui délègue au fact-checker
00:59:16il a une sorte de responsabilité
00:59:18parce qu'il devrait faire ce travail journalistique.
00:59:20C'est ça l'enquête journalistique
00:59:22et comme vous dites, le manque d'enquête
00:59:24et le fait de l'auto-censure
00:59:26pour n'importe quelle raison
00:59:28mais c'est le révélateur des fantasmes
00:59:30ça devient l'auberge espagnole des fantasmes
00:59:32de part et d'autre et de tous les côtés.
00:59:34Et c'est quand même grave.
00:59:36On se retrouve après une toute petite pause
00:59:38et l'obscurantisme, c'est vraiment, vous le savez
00:59:40c'est quelque chose à combattre et c'est très fort
00:59:42et c'est pas facile effectivement
00:59:44de raison garder.
00:59:46On va revenir à ça.
00:59:48Et vous avez toujours notre numéro
00:59:50le 0826 300 300
00:59:52si vous voulez réagir ou poser votre question
00:59:54notre antenne vous est ouverte.
00:59:56Sud Radio
00:59:58Parlons vrai
01:00:00Sud Radio
01:00:02On peut penser qu'un influenceur va nous aider
01:00:04à choisir notre voiture.
01:00:06Aux éditions Max Milot
01:00:08l'obscurantisme au pouvoir
01:00:10Brice Perrier. L'obscurantisme
01:00:12effectivement, vous savez, Voltaire
01:00:14disait écrasons l'infâme
01:00:16et bien écrasons l'obscurantisme
01:00:18parce que c'est l'ennemi principal
01:00:20et je voudrais qu'on aborde un autre chapitre de votre livre
01:00:22un autre domaine de votre livre
01:00:24sur l'expérience de la mort
01:00:26imminente, les fameuses EMI
01:00:28rappelez d'abord ce que c'est Brice Perrier
01:00:30et la polémique qu'il y a encore
01:00:32et plus que la polémique au cours de cela.
01:00:34Les expériences de mort imminente
01:00:36c'est des expériences où des gens
01:00:38témoignent d'avoir
01:00:40d'avoir
01:00:42il y a deux phases
01:00:44ils ne sont pas morts
01:00:46ils ne sont pas morts ou même pas forcément
01:00:48mais ils témoignent d'être sortis de leur corps
01:00:50et après ils peuvent avoir vu
01:00:52généralement ils vont être baignés
01:00:54dans une lumière et ramènent des choses
01:00:56ça peut être un couloir
01:00:58et ils racontent des choses qui marquent
01:01:00à vie. Mais il y a une phase
01:01:02qui est intrigante
01:01:04parce que tout ce qui est dans la lumière c'est subjectif
01:01:06on ne peut pas avoir de preuves
01:01:08mais il y a une phase qui est assez déroutante
01:01:10c'est que cette première phase
01:01:12que non pas tous mais un grand nombre ont
01:01:14de se retrouver sortis de leur corps et de pouvoir aller
01:01:16mettons quelqu'un qui est sur
01:01:18une table d'opération
01:01:20dans cette pièce, il peut partir
01:01:22voir la pièce d'à côté et ramener
01:01:24d'après son expérience
01:01:26dans la pièce d'à côté quelqu'un a mangé un sandwich
01:01:28sous jambon, il avait des lunettes
01:01:30et donc ramener des informations assez
01:01:32anecdotiques mais factuelles
01:01:34et donc ça c'est quelque chose
01:01:36qui intrigue et qui amènerait
01:01:38à rechercher, à vérifier
01:01:40parce que si c'est le cas
01:01:42ça veut dire que la conscience peut être délocalisée du cerveau
01:01:44et c'est une grande découverte
01:01:46et donc...
01:01:48Pour le moment on ne peut pas l'affirmer en tout cas
01:01:50Il y a tous ces témoignages et donc dans ce bouquin
01:01:52moi je parle avec, parce que j'ai fait un livre
01:01:54avec un chercheur qui est un peu un spécialiste
01:01:56de ça, un médecin
01:01:58et on est parlé avec Stanislas Devenne
01:02:00qui est le grand neuroscientifique, spécialiste
01:02:02de la conscience, en lui disant
01:02:04ces gens qui rapportent quelque chose, est-ce qu'il ne faudrait pas
01:02:06faire des études pour vérifier
01:02:08que ce qu'ils racontent est vrai
01:02:10et il m'a dit
01:02:12ça c'est exactement le genre de recherche
01:02:14qu'on ne veut pas voir sur la conscience
01:02:16en fait ils ne veulent pas
01:02:18chercher parce que lui il pense que c'est
01:02:20impossible, il pense que ces gens inventent
01:02:22ce qu'ils ont vu et que c'est
01:02:24une illusion, qu'ils ont déliré
01:02:26en gros
01:02:28mais il en est sûr
01:02:30alors que ce sont des témoignages qui sont souvent déroutants
01:02:32parce qu'un délire...
01:02:34Mais est-ce qu'il ne peut pas vous dire, pardon je ne prends pas le parti de Stanislas Devenne
01:02:36il peut vous dire, tenez, moi je n'y crois pas une minute
01:02:38je ne veux pas perdre mon temps à aller chercher
01:02:40là-dedans. Ben ça peut être son avis, sauf que
01:02:42lui il dit, c'est exactement ce qu'on ne veut pas voir
01:02:44et en fait ce sont des recherches qui sont discréditées
01:02:46et c'est là où il y a une sorte d'obscurantisme dans la recherche
01:02:48et aujourd'hui on va
01:02:50réduire la recherche sur les VMI
01:02:52à un travail sur le cerveau en spéculant
01:02:54que ça arrive toujours
01:02:56comme on parle de mort imminente
01:02:58ça arrive toujours quand on est en mort imminente
01:03:00avec une crise cardiaque en l'occurrence
01:03:02et que la crise cardiaque provoque un problème
01:03:04manque d'oxygène au cerveau et que c'est ce manque d'oxygène
01:03:06qui pourrait déclencher des réactions chimiques
01:03:08or ces expériences
01:03:10arrivent à des gens qui ne sont pas du tout
01:03:12en mort imminente, en fait là elles sont mal nommées
01:03:14parce qu'une très grande part de ces gens
01:03:16peuvent avoir ça en faisant une sieste
01:03:18une femme en faisant l'amour
01:03:20un orgasme
01:03:22il y a eu des cas
01:03:24un très grand nombre de cas et ça a été justement
01:03:26Jean-Pierre Jourdan avec qui j'ai fait ce livre
01:03:28a publié une étude avec
01:03:30l'équipe la plus pointue au monde
01:03:32le Coma Science Group en Belgique
01:03:34où ils ont vu que les expériences qui étaient en mort imminente réelle
01:03:36et les expériences qui étaient en
01:03:38mort imminente like
01:03:40simili quoi
01:03:42étaient les mêmes expériences
01:03:44et du coup ça enlève
01:03:46en tout cas ça vaut le coup d'étudier
01:03:48vous ne dites pas oui c'est ça
01:03:50surtout ça devrait l'être et on va
01:03:52mettre de côté par exemple cette chose là
01:03:54pour réduire l'expérience de mort imminente
01:03:56à un problème de cerveau et tout ça
01:03:58et qu'en fait on occulte une partie
01:04:00de la réalité et on ne fait pas
01:04:02les recherches qui pourraient vérifier que l'autre
01:04:04est exact parce qu'on va dire ah bah non par principe
01:04:06et vous avez eu des problèmes avec
01:04:08dans un événement d'air où vous aviez
01:04:10travaillé, vous avez travaillé
01:04:12Brice Perrier. Ben ils avaient fait justement
01:04:14un article
01:04:16sur ce livre
01:04:18et qui est la base de ce livre
01:04:20c'est de dire que
01:04:22en fait les expériences sont mal nommées
01:04:24parce qu'il y a ce truc là qui enlève
01:04:26on pose question et ça c'est
01:04:28rigolo c'est parce que ce livre a été mis à la une
01:04:30avec les bonnes feuilles et tout ça et en fait
01:04:32on a complètement occulté cette question
01:04:34toute la question scientifique du livre
01:04:36pour amener un expert
01:04:38qui disait que ça ne pouvait arriver
01:04:40d'une expérience de mort imminente que
01:04:42quand on est réanimé parce qu'on a vu
01:04:44sur les souris qu'il y avait une onde
01:04:46de la réanimation et donc
01:04:48c'est une extrapolation qui occulte en fait
01:04:50la réalité et qui pour moi est obscurantiste et je l'ai d'ailleurs
01:04:52dit à ma collègue
01:04:54très simplement. Et vous avez eu aussi
01:04:56enfin vous parlez aussi dans votre livre
01:04:58d'un incident qu'il y a eu avec une journaliste de France Inter
01:05:00notamment
01:05:02et là c'est pas sur l'expérience de mort imminente
01:05:04c'est sur les vaccins.
01:05:06Oui ben ça c'était
01:05:08Eric Caume qui raconte ça. Le professeur Eric Caume
01:05:10qui est microbiologiste
01:05:12qui est infectiologue
01:05:14il a été sur France Inter interrogé
01:05:16au moment
01:05:18avant la campagne de vaccination
01:05:20alors qu'il venait juste d'y avoir les communiqués
01:05:22de presse de Pfizer et Moderna
01:05:24qui disaient qu'ils avaient des résultats
01:05:26et là
01:05:28ça l'a mis, l'interroge, il dit est-ce que vous allez vous faire vacciner
01:05:30et puis lui il dit
01:05:32j'attends de voir
01:05:34les essais cliniques parce que là ça serait quand même un peu
01:05:36prématuré
01:05:38de me baser juste sur des communiqués de presse
01:05:40C'était avant l'arrivée des vaccins
01:05:42Il venait d'y avoir
01:05:44il n'y avait même pas encore les publications scientifiques
01:05:46il n'y avait que les communiqués de presse qui disaient on a des super résultats
01:05:48donc il dit ben oui, on va quand même pas croire les yeux fermés
01:05:50ce que disent les laboratoires
01:05:52et ben il disait que vous vous rendez compte de ce que vous dites
01:05:54vous allez insuffler le doute
01:05:56dans la tête des gens
01:05:58il y en a beaucoup qui se posent des questions
01:06:00et puis ils ont raison de se poser des questions tant qu'on n'a pas
01:06:02les données, c'est le bon sens
01:06:04et après l'émission il s'était fait passer
01:06:06un savon par Elias Alamey parce qu'il fallait
01:06:08absolument dire que les vaccins étaient super
01:06:10alors même qu'on n'avait aucune donnée qui le montrait
01:06:12En fait oui c'est tout
01:06:14le problème effectivement de savoir de la
01:06:16doxa, de dire voilà ce qu'il faut dire à ce moment là
01:06:18ou pas etc. C'est un problème
01:06:20d'ailleurs compliqué je crois que nous avons
01:06:22un auditeur
01:06:24En effet c'est Mohamed Darléan qui nous appelle
01:06:26Bonjour Mohamed
01:06:28Bonjour monsieur Bercoff
01:06:30et monsieur Brice
01:06:32alors je n'ai pas retenu votre nom
01:06:34Brice Perrier
01:06:36Allez-y Mohamed
01:06:38Oui alors donc
01:06:40bon pour une expérience personnelle
01:06:42pendant le Covid effectivement
01:06:44j'ai eu à travailler 24h sur 24
01:06:46dans le cadre de mon activité
01:06:48Qui est lequel si c'est pas discret Mohamed ?
01:06:50Je travaille dans le cloud informatique
01:06:52donc en gros quand vous utilisez
01:06:54vos applications sur smartphone
01:06:56pour simplifier la chose
01:06:58donc je n'ai pas connu le confinement
01:07:00mon employeur m'a toujours fait des attestations
01:07:02pour aller venir travailler et ce pendant
01:07:04les 3-8 de mes horaires
01:07:06je n'ai pas connu
01:07:08ce confinement
01:07:10pour les vaccins c'est une autre histoire
01:07:12mais ce que je voulais vous dire
01:07:14c'est que juste en regardant
01:07:16les informations mes amis
01:07:18la famille ainsi que mes collègues
01:07:20eux se sont prétendus
01:07:22experts de
01:07:24tout ce qui est vaccination
01:07:26microbes etc
01:07:28et donc moi je voudrais
01:07:30savoir comment est-ce qu'on est
01:07:32arrivé à ce qu'on en est
01:07:34je caricature un peu
01:07:36un ministère de la vérité
01:07:40par rapport au fact-checking
01:07:42qui est fait maintenant
01:07:44comment est-ce qu'on en est arrivé là
01:07:46je ne pense pas que dans mon enfance j'ai connu ça
01:07:48j'ai une quarantaine d'années
01:07:50donc voilà c'est ma question
01:07:52Comment est-on arrivé au ministère de la vérité
01:07:54Brice Perrier ?
01:07:56Le ministère de la vérité c'est ça
01:07:58la pensée dominante qui entrave la connaissance
01:08:00c'est genre ce qu'on disait tout à l'heure
01:08:02un peu une sorte de politiquement
01:08:04imposé discours où la science
01:08:06est instrumentalisée
01:08:08dans ce contexte de pandémie
01:08:10qui était ce qu'il était
01:08:12et qui peut arriver dans d'autres sujets
01:08:14où ça peut être des intérêts
01:08:16plutôt économiques ou ça peut être des choses
01:08:18idéologiques
01:08:20par exemple dans l'expérience de mort imminente
01:08:22il n'y a pas vraiment d'intérêt économique là-dedans
01:08:24mais c'est plus idéologique, une sorte de rationalisme
01:08:26mais c'est toujours ce que je montre
01:08:28c'est toujours cette question de la voie de la raison
01:08:30et ce sont les gens qui se disent
01:08:32la voie de la raison, les scientifiques
01:08:34j'ai un chapitre où je parle des éthéticiens
01:08:36qui incarnent un peu cette pensée
01:08:38qui devient de plus en plus
01:08:40présente en tout cas
01:08:42et pesante aussi
01:08:44Et justement avant on va parler des médias
01:08:46on va parler du filtre médiatique
01:08:48dont vous parlez effectivement
01:08:50dans un de vos chapitres
01:08:52au fond
01:08:54et on le voit effectivement
01:08:56mais on le voit aussi, c'est pas votre livre
01:08:58mais on le voit sur la guérisse
01:09:00on le voit sur le Proche-Orient, on le voit sur tout ça
01:09:02il y a en tout cas
01:09:04des médias ou des gens
01:09:06qui ont une
01:09:08ou des personnes qui ont une ligne
01:09:10et attention il n'est pas question
01:09:12de changer la ligne du parti
01:09:14et moi ça m'a beaucoup frappé
01:09:16on se croirait en URSS
01:09:18je n'ai pas connu ça
01:09:20mais ce côté Pravda, ce côté absolument
01:09:22c'est ça la vérité
01:09:24et il faut suivre la vérité
01:09:26et au fond
01:09:28regardez ce qui se passe sur le darwinisme
01:09:30regardez sur tout ça
01:09:32qu'est-ce qui fait aujourd'hui
01:09:34que l'obscurantisme
01:09:36alors en fait
01:09:38pour faire ça schématiquement
01:09:40on n'a jamais été aussi
01:09:42surinformé ou informé
01:09:44et puis on n'a jamais
01:09:46et l'obscurantisme n'a jamais aussi bien marché
01:09:48quand même sacré paradoxe
01:09:50Ben oui c'est après aussi parce que les gens peuvent aussi
01:09:52choisir leur information
01:09:54il y a des réalités parallèles aujourd'hui
01:09:56et avec aussi des publics
01:09:58qui demandent, qui poussent même au niveau
01:10:00médiatique, qui peuvent inciter à avoir
01:10:02une pensée qui va être
01:10:04pro-système, anti-système
01:10:06et là on va être tenté d'alimenter
01:10:08ce qui est des biais de confirmation
01:10:10on parle beaucoup des biais de confirmation
01:10:12c'est notamment
01:10:14tous les gens que je vois
01:10:16je casse un peu chez les obscurantistes
01:10:18qui sont à mettre en avant les biais de confirmation
01:10:20les gens vont que dans le sens qui les arrangent
01:10:22et ceux qui disent ça, ça va être genre Gérald Bronner
01:10:24ou Macron
01:10:26ou des gens qui vont mettre ça
01:10:28et eux ne voient pas, bien sûr qu'il y a des biais de confirmation
01:10:30aussi bien chez les complotistes
01:10:32que chez je ne sais qui, mais eux ils ont aussi
01:10:34un énorme biais de confirmation
01:10:36et ça par contre ils ne le voient pas
01:10:38et chacun en fait a tendance de plus en plus
01:10:40à être dans
01:10:42la défense de sa vérité, de son monde
01:10:44et ce que je dis à la fin
01:10:46c'est que j'en tire au niveau de l'information
01:10:48scientifique, parce que c'est ça
01:10:50ça peut être dans d'autres sujets, mais l'information scientifique
01:10:52ça me paraît encore plus marquant, parce que théoriquement
01:10:54la science ce sont des faits
01:10:56il peut toujours y avoir des interprétations, mais quand même moins
01:10:58que dans d'autres domaines
01:11:00et je vois une sorte de faillite
01:11:02de cette information scientifique
01:11:04qui est dans le camp contre camp
01:11:06il y a une posture de guerre
01:11:08un peu de l'information
01:11:10et ce qui fait que, à mon avis
01:11:12c'est l'information qui en pâtit, c'est un peu la victime
01:11:14et c'est ce qui m'a amené d'ailleurs
01:11:16à la suite de ce livre, c'est de monter
01:11:18ma lettre un peu, parce que je trouvais en fait
01:11:20pas grand chose qui répondait
01:11:22à ce que je pensais être une information
01:11:24fiable. Vous parlez de
01:11:26raison sensible. Et donc j'ai lancé cette lettre
01:11:28suite à votre amie
01:11:30votre amie Michèle Maffesoli
01:11:32qui vous a... Et bien une d'eux qui m'a inspiré
01:11:34le nom, ce n'était pas volontaire de sa part
01:11:36mais c'est vrai que Michèle Maffesoli
01:11:38qui est un ami avec qui on a publié un livre
01:11:40il y a une dizaine d'années
01:11:42et qui
01:11:44a écrit un livre, je ne l'ai même pas lu
01:11:46qui s'appelait L'os de la Région Sensible, que je dois lire
01:11:48qui m'a mis un table de nuit
01:11:50et donc c'était une expression
01:11:52qu'il utilise et qu'il avait
01:11:54dit pas mal de fois avec moi
01:11:56et ça m'a inspiré le titre de ma lettre
01:11:58parce que c'est vrai que la raison est instrumentalisée
01:12:00beaucoup, et c'est ce que je montre
01:12:02une raison obtue, un peu une raison abstraite
01:12:04souvent aussi, et donc une raison sensible
01:12:06c'est une raison qui soit plus ouverte
01:12:08avec tous les sens, à écouter, à être...
01:12:10Mais alors justement
01:12:12je reviens à ce que vous disiez
01:12:14avant par rapport à la science
01:12:16mais il y a eu quand même
01:12:18vous en parlez aussi, mais il y a eu quand même
01:12:20des choses assez
01:12:22je dirais assez, si non lamentables
01:12:24du moins très préoccupantes
01:12:26quand le Lancet, quand les revues scientifiques
01:12:28parce que jusqu'à présent, ce qui est très intéressant
01:12:30la science était épargnée
01:12:32les politiques on savait, les journalistes
01:12:34on savait aussi
01:12:36mais les scientifiques, on disait, même les médecins
01:12:38etc, on touche pas
01:12:40c'est vraiment, c'est les faits, c'est la réalité
01:12:42ils tâtonnent
01:12:44ils vont, ils sont scrupulés et tout
01:12:46et puis il y a eu le Lancet
01:12:48et vous racontez cette histoire du Lancet
01:12:50qui est quand même...
01:12:52Avec le Lancet
01:12:54il y en a plusieurs
01:12:56Il y a eu la chloroquine, non mais celle que vous racontez dans votre livre
01:12:58Je vous dis, le Lancet, je prends un détail
01:13:00j'en prends plusieurs, je m'attarde pas trop
01:13:02sur celui de la chloroquine
01:13:04Je parle plus sur celui de l'origine du Covid
01:13:06qui justement a posé au départ
01:13:08comme principe
01:13:10dire que le virus avait été travaillé
01:13:12et qu'il n'était pas naturel, c'était une théorie de complot
01:13:14et la personne qui faisait cet article
01:13:16c'était celui qui travaillait
01:13:18avec le laboratoire de Wuhan
01:13:20mais ça c'était plus le sujet de mon dernier livre
01:13:22mais j'ai vu par exemple dans le Lancet
01:13:24un papier sur la vaccination
01:13:26sur les enfants, qui vous parlait
01:13:28de l'effet super de la vaccination
01:13:30pour éviter une forme grave
01:13:32chez les enfants de moins de 10 ans
01:13:34et qui vous mettait un article où en fait
01:13:36aucun enfant de moins de 12 ans n'avait été vacciné
01:13:38mais on vous disait, il suffisait de lire l'article
01:13:40il disait qu'il y avait 94% de réduction
01:13:42du risque chez ces enfants
01:13:44alors qu'en fait
01:13:46aucun de ces enfants n'avait pris le vaccin
01:13:48et ça il suffisait de lire l'article et ça passait dans le Lancet
01:13:50donc il peut y avoir
01:13:52et de toute façon il y a eu avant le Covid aussi
01:13:54des problèmes dans les publications, c'est pas parce que ça passe
01:13:56dans le Lancet ou dans n'importe quel autre journal
01:13:58que c'est garanti sur facture
01:14:00Bien sûr, enfin quand même on attend
01:14:02des critères d'authenticité
01:14:04et de fact-checking, ou en tout cas
01:14:06de rigueur scientifique
01:14:08Oui, quand même
01:14:10ça s'appelle la rigueur scientifique
01:14:12et là, ils l'ont beaucoup ébréché
01:14:14quand même, et c'est dommage, c'est très dommage
01:14:16on va reparler juste
01:14:18après cette petite pause
01:14:20cette dernière petite pause, on va continuer
01:14:22avec l'obscurantisme au pouvoir
01:14:24et on la combat
01:14:26Et vous pouvez continuer à nous appeler si vous voulez
01:14:28réagir ou poser une question
01:14:30au 0 826 300 300
01:14:32André Bercoff et son invité
01:14:34Brice Perrier
01:14:36reviennent tout de suite
01:14:38Brice Perrier, vous parlez dans votre livre
01:14:40l'obscurantisme au pouvoir, vous parlez de la médecine
01:14:42effectivement, je dirais la médecine du pouvoir
01:14:44pharmaceutique, parce qu'il y a eu ça
01:14:46aussi, il y a eu, comment dire
01:14:48que, voilà, il y a
01:14:50le remède
01:14:52qui va, la molécule
01:14:54qui va tout changer, le remède
01:14:56qui va tout changer, etc.
01:14:58Et il y a eu quand même une espèce de formidable
01:15:00là aussi, vecteur d'obscurantisme
01:15:02dans cette démarche
01:15:04Disons que la médecine, ce que je montre
01:15:06c'est qu'elle est influencée
01:15:08c'est un chapitre qui s'appelle
01:15:10« Quelle médecine validée par quelles preuves ? »
01:15:12Parce que depuis les années 90, il y a ce qu'on appelle
01:15:14l'évidence base médecine, qui a été consacrée
01:15:16qui est en fait la médecine validée par les preuves
01:15:18et des preuves qui sont constituées
01:15:20à partir d'essais cliniques randomisés
01:15:22donc c'est des essais cliniques, on compare des groupes
01:15:24comparables, tirés au sort
01:15:26un à qui on va donner un traitement
01:15:28le traitement testé, et l'autre à qui on aura
01:15:30soit un placebo, soit le traitement de référence
01:15:32et si le traitement testé est supérieur
01:15:34et bien voilà, il a fait la preuve de son efficacité
01:15:36Donc ça c'est une très bonne méthode à la base
01:15:38qui permet de voir l'efficacité
01:15:40d'un traitement, sauf qu'en pratique
01:15:42ce sont des essais qui coûtent
01:15:44une fortune, qui peuvent valoir jusqu'à
01:15:46200 millions d'euros
01:15:48pour un médicament
01:15:50Les essais de phase 3
01:15:52ce sont les derniers essais qui sont faits
01:15:54sur un groupe de population assez important
01:15:56le plus important, et qui vont permettre
01:15:58d'aller sur le marché, ça peut coûter jusqu'à
01:16:00200 millions d'euros
01:16:02et donc ça, il n'y a que
01:16:04l'industrie pharmaceutique qui peut payer des essais
01:16:06de ce prix là, donc ça amène un effet pervers
01:16:08qui est qu'en fait
01:16:10les preuves, les traitements validés par les preuves
01:16:12en fait ça ne peut que être les traitements
01:16:14que la médecine pharmaceutique
01:16:16a voulu tester, et donc
01:16:18elle a pu s'acheter des preuves, ce qui fait
01:16:20qu'elle est exclue de la médecine validée par les preuves
01:16:22en gros tout ce qui
01:16:24n'est pas le médicament mis en avant par l'industrie
01:16:26et ça peut être tout ce qui est
01:16:28non conventionnel, aussi bien de la cuponcture
01:16:30que de la kiné, voire même des choses
01:16:32au niveau de la chirurgie, il y a très peu
01:16:34d'essais randomisés sur la chirurgie
01:16:36enfin il y a
01:16:38peu d'études sur la chirurgie
01:16:40et l'étude est focalisée sur le médicament parce que
01:16:42ces essais sont quand même beaucoup faits pour ça
01:16:44et en plus qu'on peut les payer, ce qui fait qu'aujourd'hui vous avez
01:16:46la médecine validée par les preuves, c'est les preuves
01:16:48que l'industrie a pu se payer, et ça sera pas
01:16:50aussi bien tous des produits génériques
01:16:52des produits à repositionner
01:16:54des vieilles molécules qui sont
01:16:56dans le même public que tout ce qui est
01:16:58non conventionnel et qui ne sera pas testé
01:17:00et donc on aura beau jeu de dire
01:17:02tout ce qui n'est pas validé par les preuves
01:17:04c'est du charlatanisme, mais c'est aussi parce que le système
01:17:06ne le permet pas, et donc c'est un obscurantisme
01:17:08structurel et qui là encore a ses effets
01:17:10pervers, qu'on va pouvoir dire
01:17:12ben voilà tout ce qui est
01:17:14anti-système, tout ce qui est pas validé
01:17:16par les preuves, mais qu'on va dire c'est bon
01:17:18ça marche quand même, et de toute façon Big Pharma
01:17:20a tout bloqué, et du coup c'est
01:17:22un peu de n'importe quoi, et l'info est
01:17:24toujours un peu nulle part.
01:17:26Vous revenez à ce que vous disiez
01:17:28l'un entraîne l'autre, il y a quand même
01:17:30un acteur qui n'est pas négligeable
01:17:32et qui a
01:17:34quand même les moyens par rapport à
01:17:36la médecine pharmaceutique, par rapport à Big Pharma
01:17:38ou autre, c'est l'État.
01:17:40L'État devrait encourager
01:17:42les recherches parallèles aussi.
01:17:44Ou les diriger, c'est parce que
01:17:46c'est Bruno Falissard
01:17:48qui est un professeur
01:17:50que j'interroge, qui a fait notamment
01:17:52des expertises collectives de l'Inserm pour les
01:17:54médecines non conventionnelles, mais qui est pédopsychiatre
01:17:56et biostatisticien. Lui il travaille avec des laboratoires
01:17:58et il dit que
01:18:00ça lui arrive de travailler, il dit
01:18:02c'est pas normal que ce soit le laboratoire qui va
01:18:04vendre un produit qui soit en charge de son évaluation.
01:18:06Et il dit ça c'est une évidence, quand on en parle
01:18:08avec les laboratoires ils en conviennent, mais
01:18:10on se dit bah voilà ça coûte tellement cher,
01:18:12c'est un acquis.
01:18:14Alors qu'en fait il pourrait y avoir au moins
01:18:16des exigences de l'État
01:18:18sur les façons dont on fait les essais,
01:18:20alors que là c'est laissé en roue libre. Et dans ma lettre
01:18:22Raison Sensible, je le montre avec un exemple
01:18:24très intéressant sur la cancérologie,
01:18:26où en fait on voit que depuis une quinzaine
01:18:28d'années, on a mis des médicaments
01:18:30de plus en plus chers
01:18:32de façon expresse sur le marché,
01:18:34donc même la médecine validée par les preuves
01:18:36elle est un peu mise sous le tapis parce qu'on a des preuves
01:18:38très plus que partielles.
01:18:40On va mettre tout de suite un médicament en urgence
01:18:42parce que les gens meurent et tout ça, et qu'en fait
01:18:44on se rencontre, on peut même
01:18:46les donner pendant un an, des perfusions
01:18:48à je ne sais pas quel prix, je ne vous aurais pas les pris
01:18:50mais ça coûte très cher.
01:18:52On va dire, le laboratoire a dit
01:18:54on va les donner pendant un an et tout ça, alors qu'en fait
01:18:56ça se trouve, ça aurait pu être pareil dans tous les 15 jours
01:18:58mais on ne l'a pas testé.
01:19:00Et un oncologue, Yvan Pourmire,
01:19:02raconte comment en fait
01:19:04ça serait très simple d'imposer
01:19:06des essais qui soient selon des critères
01:19:08qui ne soient pas sous l'intérêt de la médecine
01:19:10et que l'État pourrait le faire, soit avec des appels d'offres
01:19:12soit en faisant elle-même la recherche, parce que de toute façon
01:19:14avec des gens compétents.
01:19:16On dit que ça coûte très cher, mais après ce qu'ils payent
01:19:18c'est la Sécurité Sociale, donc c'est quand même
01:19:20de l'argent public qu'ils finissent par payer, donc
01:19:22ça serait logique qu'il y ait un meilleur contrôle
01:19:24et en fait on a abandonné ça
01:19:26aussi en disant peut-être
01:19:28que c'est là qu'est la compétence, moi je sais que
01:19:30je parle aussi souvent avec Bernard Bégaud
01:19:32qui avait dirigé
01:19:34le groupe Essai Clinique
01:19:36à l'Agence du Médicament
01:19:38et qui dit que depuis une vingtaine d'années
01:19:40il y a un abandon vraiment de la compétence
01:19:42et que les agences
01:19:44de régulation, ils n'ont plus de gens compétents
01:19:46parce qu'ils se disent, de toute façon
01:19:48les meilleurs vont aller dans l'industrie et on peut leur faire
01:19:50confiance. Et il y a vraiment un abandon
01:19:52et c'est même pas forcément
01:19:54qu'ils disent, ils n'ont même pas besoin d'être corrompus
01:19:56alors il peut y avoir de la corruption, mais c'est plus
01:19:58une corruption dans les esprits, dans le système
01:20:00et qui fait que ça marche automatiquement et que la médecine
01:20:02c'est la médecine de l'industrie pharmaceutique.
01:20:04Bien sûr, mais c'est-à-dire qu'il vaut mieux être
01:20:06riche en bonne santé que pauvre et malade.
01:20:08C'est une vraie vérité scientifique ça.
01:20:10Merci Brice Perrier. L'obscurantisme au pouvoir
01:20:12aux éditions Max Milot.