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00:00La grande interview, c'est News Europe 1. Bonjour Catherine Vautrin, merci d'être avec nous ce matin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles de France.
00:13Comme tous les matins on va balayer toute l'actualité, je voulais évidemment qu'on commence par les retraites. Les négociations sur la réforme des retraites penchent à gauche.
00:21Pour se mettre bien avec le parti socialiste qui voterait alors le budget, le gouvernement pourrait annuler ou suspendre la réforme des retraites.
00:30On a les moyens financiers de revenir sur la réforme des retraites, Catherine Vautrin ?
00:33D'abord je crois qu'il est important d'être vigilant sur les termes que l'on emploie, parce que vous dites annuler, suspendre.
00:42Aujourd'hui la discussion qui a lieu est une discussion avec l'ensemble des groupes politiques de l'Assemblée Nationale, donc je rencontre l'ensemble des groupes.
00:52Ceux qui peuvent représenter la gauche, ceux qui peuvent représenter le bloc central, je vais rencontrer chacun des groupes.
00:58J'ai évidemment également invité le Rassemblement National, il y a 11 millions de Français, pour écouter chacun, discuter avec les uns et les autres,
01:06de façon à d'abord entendre quelles sont les demandes de ces différents groupes, pour ensuite chercher ce qui pourrait être le plus petit dénominateur.
01:15Mais la petite musique qu'on entend, c'est que la négociation penche à gauche et que vous écoutez les doléances des socialistes.
01:22Pour être très clair, j'écoute tout le monde et c'est normal, quand vous êtes au gouvernement, vous écoutez celles et ceux qui représentent le plus grand ensemble des Français.
01:30Ensuite, nous discuterons avec évidemment le Premier ministre, le Président de la République, pour déterminer quelles seront les évolutions potentielles et possibles.
01:39Mais annuler la réforme des retraites ou la suspendre, on va dire, ce qui peut revenir au même, c'est une possibilité ce matin ?
01:45Le terme d'annulation...
01:47Suspension.
01:48Je n'emploierai aucun de ces deux termes parce que nous n'en sommes pas encore là dans la discussion.
01:54Nous travaillons, nous regardons ce qui est possible ou ce qui ne l'est pas.
01:57Vous savez que cette réforme, elle a des dates et notamment au mois de janvier, nous sommes au mois de janvier,
02:04les personnes qui ont 62 ans et 3 mois sont ceux qui peuvent, au moment où nous nous parlons, partir pour cela.
02:13Par définition, rien ne changera.
02:15On pourrait revenir à un départ à 62 ou pourquoi pas 63 ans ?
02:19Écoutez, pour l'instant, nous ne sommes pas encore sur quel âge.
02:23Ce que je vous dis, c'est qu'au moment où je vous parle, les personnes de 62 ans et 3 mois qui étaient ceux qui étaient concernés au mois de janvier,
02:29la situation n'a pas changé.
02:31La discussion est ouverte, elle se tiendra toute la journée d'aujourd'hui encore.
02:35Vous le savez, le discours de politique générale du Premier ministre est attendu mardi.
02:41J'ose dire que jusqu'à lundi soir, chacun travaille pour trouver, je le répète, le plus petit dénominateur commun car il est important.
02:50Vous parlez de la gauche, moi je parle de l'ensemble des groupes.
02:52Annuler la réforme des retraites, ça ne coûterait pas très cher, dit la numéro 1 de la CGT.
02:56Vous l'avez certainement entendu, Sophie Binet. Qu'est-ce que vous lui répondez ce matin ?
02:59Moi, je dis quand même qu'il y a un sujet important qui est celui de l'évolution de notre démographie.
03:05Et nous savons tous qu'il y avait, au moment où la réforme a été faite,
03:12ce qui était un des points les plus importants était le nombre d'actifs par rapport au nombre de retraités.
03:17Au moment où nous nous parlons, nous avons 1,7 actifs pour une personne retraitée.
03:23Et nous savons qu'en 2030, pour être très précise, nous aurons plus de personnes de plus de 65 ans que de jeunes de moins de 15 ans.
03:33Ce qui veut dire que notre pays est un pays qui vieillit durablement avec un nombre de naissances qui a baissé
03:39et que nous aurons de toute manière à travailler sur le sujet du virage démographique du pays.
03:45C'est un sujet que je veux travailler avec l'ensemble des ministères du pôle dont j'ai la responsabilité
03:51parce que ce sujet démographique, je le répète, il commence à la naissance et il va jusqu'à la fin de la vie.
03:57C'est un enjeu majeur pour la France actuellement.
03:59Catherine Vautrin, au sujet du budget, Édouard Philippe s'est dit prêt à accepter un effort budgétaire un peu moindre
04:06si ça permet de débloquer la situation politique et de revenir un peu plus de stabilité.
04:12Vous partagez ce point de vue ?
04:13Vous savez, déjà, il y a un esprit de responsabilité.
04:15Il faut qu'on se rappelle que la censure du mois de décembre a de toute manière un coût.
04:20Elle a un coût parce qu'à partir du moment où les mesures envisagées ne sont pas appliquées,
04:25puisque je rappelle que nous vivons au moment où nous nous parlons,
04:29sans projet de loi de finances, nous sommes le 10 janvier,
04:32nous vivons sans projet de loi de financement de la sécurité sociale
04:35et donc des mesures qui avaient été envisagées pour améliorer la situation financière du pays
04:42ne sont pas entrées en vigueur.
04:43Et à la base, on est dans cette situation à cause de la censure aussi, mais à cause de la dissolution à la base.
04:48Non, mais le sujet, concrètement, matériellement, c'est la censure.
04:53C'est quand même quelque chose de tout à fait particulier
04:56que de commencer une année sans budget, ni pour la sécurité sociale, ni pour le pays.
05:02Et ça, il faut que les Français le sachent.
05:04Je donne un exemple très précis.
05:06Vous savez que j'ai la responsabilité, avec Yannick Neder, de la santé.
05:09Par exemple, au moment où nous nous parlons,
05:12l'objectif national des dépenses d'assurance maladie n'est pas arrêté
05:15puisque le texte de loi n'est pas voté.
05:17Ce qui veut dire que la tarification des hôpitaux, pour être très concrète,
05:20la campagne de tarification n'a pas démarré.
05:23Donc, vous le voyez, il y a des sujets financiers
05:25qui, de toute façon, sont, dans un premier temps, le coût de la censure.
05:29Dans un deuxième temps, la réflexion avec, quand même, un sujet
05:33qui est celui de la dette du pays, que chacun connaît,
05:36qui est à 3 300 milliards d'euros.
05:39Dans des périodes comme celle que l'on vit, il y a le concours Lippin des propositions.
05:42Selon l'opinion, Bercy a mis sur la table, pour séduire la gauche,
05:46une taxe sur les très gros patrimoines. Vous l'accepteriez ?
05:49Écoutez, moi, aujourd'hui, je n'ai pas connaissance de projet arrêté.
05:53Mais sur le principe, ça vous choquerait ou pas ?
05:55Écoutez, tout dépend des contours.
05:57Moi, je ne vais pas comme ça dire, oui, oui, c'est génial.
05:59Je pense que nous sommes le pays qui a la plus forte fiscalité au monde.
06:04Derrière, regardons quels sont les éléments qui cela concernent.
06:09Parce qu'on a un deuxième point qui est très important.
06:11C'est, évidemment, une situation comme celle-ci
06:14est une situation qui a des conséquences très importantes sur la consommation.
06:18Beaucoup de nos concitoyens, nous sommes en période de vœux.
06:21Vous savez, moi, je reste une élue locale.
06:22Qu'est-ce que j'entends ? J'étais hier soir dans ma bonne ville de Reims pour les vœux du maire.
06:26Qu'est-ce que j'entendais ? Stabilité. Je n'ai jamais autant entendu ce mot.
06:31Ce qui veut dire que, quelque part, trouver les voies et les moyens
06:34d'une situation budgétaire comprise par chacun, partagée par tous,
06:38qui génère de la stabilité, c'est peut-être une capacité à retrouver un peu de croissance
06:42parce que nos concitoyens pourraient commencer à reconsommer,
06:45ce qui est un élément important.
06:46Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, invité de la grande interview.
06:50C'est News Europe 1 ce matin.
06:51Sur le front de l'emploi, le ciel s'assombrit.
06:54Quels sont les chiffres que vous voyez pour 2025 ?
06:57Combien de pertes nettes d'emploi cette année ?
06:59Un peu tôt pour le dire, mais nous revenons à un niveau de plans sociaux extrêmement important.
07:05Alors, la seule bonne nouvelle dans cet horizon, c'est qu'en parallèle,
07:10nous continuons à avoir la création d'emplois.
07:12Donc, on a des cycles industriels préoccupants, je pense notamment au secteur...
07:16On en perd plus qu'on en crée, mais on en crée toujours.
07:18On en crée toujours et il y a des secteurs qui, évidemment, nous interpellent.
07:21Je pense à celui de l'automobile, pour être très concrète,
07:23et notamment le passage du thermique à l'électrique génère des conséquences très importantes.
07:28Importance y compris sur le territoire.
07:30La réponse à ça, qu'est-ce que c'est ?
07:32C'est l'Organisation de France Travail que je veux mettre en avant.
07:35L'accompagnement des personnes pour préparer leur reconversion,
07:38les former pour, derrière, les aider à rebondir.
07:42Catherine, l'objectif d'Emmanuel Macron du plein emploi en 2027,
07:46donc dans deux ans, il est atteignable ou il faut l'oublier ?
07:49Il ne faut jamais oublier des objectifs positifs, mais il est difficile pour autant.
07:54Il faut rester mobilisé, d'où, je le répète, l'accompagnement, la formation.
07:58Et deux sujets, le taux d'emploi des jeunes, qui est faible,
08:01et le taux d'emploi des seniors, qui nous ramène à votre première question.
08:05Plus nous augmentons le taux d'emploi des personnes, je dirais, sur 58-62,
08:11si je prends les barrières actuelles, plus nous réglerons le sujet de finances publiques.
08:15L'épidémie de grippe, vous êtes ministre de la Santé,
08:19vous avez la santé dans vos responsabilités.
08:21L'épidémie de grippe, combien d'hôpitaux ont-ils déclenché ce matin le plan blanc ?
08:25Alors, moi, j'ai des chiffres.
08:27Hier soir, pour être tout à fait honnête, j'étais à plus d'une centaine d'hôpitaux.
08:31Maintenant, le plan blanc, qu'est-ce que ça veut dire ?
08:34C'est une mobilisation de nos hôpitaux pour gérer les urgences
08:40de façon à être en capacité de répondre aux attentes.
08:43Et tout de suite, un message pour les auditeurs que je salue particulièrement,
08:47en rappelant deux choses.
08:49La première, ce sont les gestes barrières.
08:52En d'autres termes, j'ai quelques symptômes, je mets un masque,
08:55je me lave les mains et je suis vigilant.
08:57La deuxième, c'est évidemment la vaccination.
09:00Aujourd'hui, nous sommes en fin de campagne, la campagne a démarré.
09:03Il n'est pas trop tard ?
09:04La campagne a démarré le 15 octobre.
09:07Celles et ceux qui ne sont pas encore vaccinés ont intérêt à le faire.
09:10Maintenant, en général, on termine les campagnes fin janvier.
09:12Donc, c'est dire que celles et ceux qui se feront vacciner maintenant sont en retard.
09:16Mais il vaut mieux encore aller se faire vacciner.
09:18Donc, moi, j'appelle vraiment à ce sujet.
09:20Et je le dis pourquoi ?
09:21Parce que quand on regarde les arrivées aux urgences
09:24et notamment les cas de complications,
09:26ce sont, pour plus de 70 %, je parle des complications,
09:30des gens qui ne sont pas vaccinés
09:32et qui sont des gens éligibles, c'est-à-dire des gens de plus de 75 ans,
09:35qui sont des gens qui, donc, ont reçu des bons pour aller se faire vacciner.
09:39Puisque vous savez que dans notre pays,
09:41toute personne de plus de 65 ans,
09:43toute personne atteinte de maladies chroniques,
09:45les femmes enceintes sont des personnes éligibles à une vaccination
09:48qui est une vaccination totalement gratuite
09:50et que nous incitons fortement parce que c'est une mesure de prévention.
09:53Catherine Vautrin, est-ce que la situation tendue dans les hôpitaux
09:57a un impact sur les chances de survie des malades ?
09:59Alors, aujourd'hui, la situation des hôpitaux est une situation maîtrisée,
10:04une organisation qui permet d'accompagner nos concitoyens
10:08et notamment celles et ceux qui ont des complications.
10:11Mais je répète quand même que la meilleure solution
10:13pour éviter la complication, c'est la vaccination.
10:16Vaccination et gestes barrières.
10:18Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le JDD,
10:2287 % des Français estiment que la sécurité
10:25doit être une priorité pour le nouveau gouvernement.
10:27Je vous en parle parce que 12 personnels
10:29de la clinique privée Pays de Savoie à Annemas
10:31ont été agressés par deux frères dont l'un se faisait soigner.
10:35Le personnel a exercé son droit de retrait,
10:37les urgences vont rouvrir lundi.
10:39Des agressions dans les hôpitaux, il y en a quasiment quotidiennement.
10:43Ça se multiplie, est-ce que ça vous inquiète ?
10:45Ça m'inquiète, je voudrais d'abord dire toute ma solidarité
10:49aux agents de l'hôpital d'Annemas,
10:51à l'ensemble des agents des services des urgences partout en France.
10:56C'est aussi une des raisons pour lesquelles nous travaillons
10:58sur les services des urgences pour les organiser,
11:01pour mieux les fluidifier, pour éviter ces sujets,
11:04mais c'est absolument inacceptable
11:06et ce type d'action doit faire l'objet de sanctions
11:09et je connais l'engagement du ministre de la Justice sur le sujet.
11:12Je voulais vous entendre également sur l'influenceur algérien
11:14qui a été arrêté à Montpellier pour des propos très violents
11:17sur les réseaux sociaux, qui a été expulsé vers l'Algérie.
11:20L'Algérie a dit non, on n'en veut pas, on l'interdit de territoire.
11:23Résultat des courses, il est revenu en France,
11:25il est dans un crât au Menil-Amelot, près de l'aéroport de Roissy.
11:30Ça résume bien notre incapacité à maîtriser notre immigration ?
11:33C'est clairement un sujet, y compris dans les relations internationales.
11:37Maintenant, je pense que ça fait partie des attentes de nos concitoyens
11:41que la capacité de répondre sur ces sujets
11:44et de respect des valeurs de la République
11:47est également le sujet des réseaux sociaux.
11:50Moi, je fais partie de celles et ceux qui considèrent
11:53que les réseaux sociaux sont, malheureusement,
11:56un des canaux utilisés par nos concitoyens
11:59et qui sont des canaux qui, mal utilisés,
12:02peuvent atteindre notre cohésion sociale.
12:04Et je pense que là-dessus, il y a une vraie vigilance.
12:06C'est trop facile, derrière des réseaux sociaux,
12:09d'insulter les gens dans un anonymat
12:12qui, un, est une preuve de lâcheté et qui, deux, est inacceptable.
12:16C'est Bruno Retailleau qui a donné le go pour expulser cet individu.
12:21Bruno Retailleau qui veut interdire le port du voile dans les universités
12:24et pour les accompagnatrices de sorties scolaires.
12:27Vous le disiez à l'instant, vous êtes avant tout, j'allais dire avant d'être ministre,
12:30une élue locale à Reims.
12:32Vous êtes favorable, vous, à l'interdiction du port du voile islamique
12:35dans les universités et lors des sorties scolaires pour les maires accompagnatrices ?
12:38Ecoutez, moi, ça fait partie des sujets sur lesquels il faut probablement qu'on discute.
12:43Moi, je me souviens très bien de la discussion qu'on avait eue
12:45sur les différents signes ostentatoires
12:48qui nécessitaient qu'on soit vigilant.
12:50Après, je pense que toute la nécessité est de trouver un équilibre
12:57entre le respect des convictions des uns et les valeurs de la République.
13:02Pour moi, le numéro un, c'est le respect des valeurs de la République.
13:04Donc, les maires accompagnatrices doivent retirer leur voile ?
13:07Elles peuvent mettre des foulards.
13:09C'est-à-dire ? Quelle est la différence ?
13:11Vous avez des choix avec des signes qui sont moins ostentatoires que d'autres.
13:16Donc, un petit foulard, ça vous irait ?
13:18Un petit foulard, ça peut tout à fait respecter les convictions des uns
13:21et les valeurs de la République des autres.
13:23Tout est dans la nuance.
13:25Je pense que là-dessus, moins on aura d'attitudes provocatrices,
13:28mieux on se portera.
13:30Je pense que c'est ça qu'attendent nos concitoyens.
13:32Catherine Vautrin, est-ce que vous avez été choqué par les rassemblements de joie
13:35après la mort de Jean-Marie Le Pen ?
13:37Alors, je pense que la mort d'un homme mérite le respect.
13:42Et donc, à partir de là, on ne peut pas se réjouir de la mort d'un homme.
13:48Après, je ne suis pas du tout dans une logique qui serait une logique de réhabilitation ou autre.
13:55Chacun a son idée sur un personnage public,
13:59mais un personnage public est avant tout quelqu'un qui a une famille,
14:04qui a des proches, et le moment du deuil est un moment de respect.
14:07Brigitte Macron, et ça sera ma dernière question,
14:10dit que son mari, président de la République, Emmanuel Macron,
14:12est extrêmement blessé par tout ce qui se dit sur lui.
14:15Vous qui voyez souvent le président de la République, est-ce que vous le sentez blessé ?
14:18Et qu'est-ce que vous pensez de cette phrase de sa femme ?
14:22Je pense que le président de la République est élu démocratiquement, d'une part,
14:27qu'on n'a pas une fonction comme celle-ci sans être particulièrement engagé,
14:3424 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an,
14:38et qu'au-delà des convictions politiques de chacun,
14:41il y a le respect d'un homme, de son engagement,
14:44il y a le respect de ce qu'il représente vis-à-vis de la République.
14:47Et donc moi, je redis mon soutien au président de la République,
14:49et je dis que le débat politique gagnerait à être plus respectueux
14:53de chacun des individus, parce que je le répète,
14:56derrière chaque femme, chaque homme politique,
14:58il y a la personne en elle-même, sa famille, ses proches.
15:02Mesurons effectivement les propos.
15:04Je n'ai jamais été une adepte ni de l'invective, ni du non-respect.
15:09Cela ne fait pas avancer le débat,
15:11et c'est extrêmement dangereux pour notre démocratie.
15:14Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles,
15:18était avec nous ce matin sur CNews et sur Europe 1.
15:20Merci madame la ministre, bonne journée.
15:22Merci, bonne journée à tous.
15:23A bientôt.
15:24Merci Catherine Vautrin, merci Romain Desarbres.

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