• il y a 2 semaines

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00:00Bienvenue au Coeur du Crime, un podcast ici des Archives d'Europe 1.
00:08Savez-vous que plus d'un tiers des crimes et délits commis en France sont traités par la gendarmerie nationale ?
00:18Je m'appelle Jan Kermadek, je suis commandant de gendarmerie.
00:27Je dirige une section de recherche dont la mission essentielle est une mission de police judiciaire.
00:42L'histoire que je vais vous raconter est une histoire vraie.
00:46Tous les faits sont réels et se sont déroulés en France.
00:50Seuls les noms des personnes et des lieux ont été changés.
00:57L'autoroute serpente jusqu'à l'extrême bord de la colline abrupte.
01:03Par la fenêtre de la voiture, les deux assassins peuvent voir le fond bleu du port entouré de falaises
01:10où la petite cité méditerranéenne blanchit à la chaude avec ses toits d'ardoises s'étant comme un saint honoré émietté.
01:18Ils peuvent distinguer les petits bateaux de pêche amarrés dans l'eau couleur pire ponce
01:22et les gens qui, semblables à des fourmis, vont et viennent sur les quais et sur les places.
01:29Ratov, l'homme qui a tiré le coup de feu mortel sur le diplomate en visite, tapote nerveusement le tableau de bord
01:36et quand il prend la parole, ses yeux et sa voix trahissent sa colère.
01:41« Bon, bon, ils ne sont pas encore à nos trousses, continuons ! »
01:45Vologin, qui est entré dans les services secrets depuis un certain temps déjà, grogne et embraye.
01:52Son aspect physique, courteau et basané, correspond exactement à son humeur et à son tempérament.
01:59« Ils feront bien de ne pas se mettre à nos trousses, je leur réserve quelque chose. »
02:05Ratov le regarde, exaspéré par ce ton de bravade.
02:10« Boucle-la, veux-tu ? Bien sûr qu'ils vont nous poursuivre.
02:14Ils téléphoneront et la police se mettra en branle et l'armée aussi, probablement. »
02:20Vologin conduit en se bagarrant avec le volant au lieu de le manœuvrer.
02:24Il évite de peu un jeune garçon qui tire un bœuf attelé sur le bas côté de la route.
02:29Le garçon lui crie des injures et Vologin les lui rend, tout en appuyant sur l'accélérateur.
02:35« Cesse de te plaindre, » dit-il à Ratov.
02:38« J'ai roulé les autorités pendant vingt-quatre ans.
02:41Nous serons à la villa d'ici une heure, si nous évitons les barrages.
02:46Quand on s'occupera d'installer les barrages, nous serons attablés aux vingt-et-un dans la villa
02:52et je serai en train de te gagner ton argent. »
02:56Il rase une Mercedes venant en sens inverse et la force presque à quitter la route.
03:00Un coup de klaxon indigné se fait entendre.
03:03« Dourak ! » grommelle Vologin.
03:06« Mais nous avons deux heures d'avance sur l'horaire, » dit Ratov d'un ton inquiet.
03:12« Le yacht n'arrivera qu'à quatre heures. »
03:15Vologin regarde devant lui et évite de peu une ornière en faisant grincer les pneus.
03:21« Nous n'y pouvons rien, » explique-t-il.
03:25« Nous avions ordre de lui tirer dessus dès qu'il débarquerait.
03:29C'est leur faute et non la nôtre.
03:31Si le yacht officiel avait deux heures d'avance !
03:34Oui, mais c'est nous qui partirons ! »
03:38Un vieillard qui marche sur le bord de la route manque d'être écrasé.
03:42Vologin ne lui accorde pas un regard.
03:45« Pourquoi faut-il toujours que tu te fasses de la bile ? Pourquoi ? »
03:51Ratov n'en sait rien.
03:53C'est un anxieux. Il n'est peu rien.
03:56Pendant deux jours, ils sont restés cloîtrés dans la sordide petite chambre meublée donnant sur le quai,
04:02et il s'est rongé les seins.
04:04Puis le yacht officiel est arrivé et acheté l'ancre,
04:07et le diplomate est descendu à terre en compagnie d'un groupe de dignitaires moins importants.
04:14Les hommes des services secrets et les policiers en uniforme ont repoussé tout le monde sur le quai,
04:18et Vologin, qui regardait par la fenêtre, a grommelé.
04:22« Des valets ! Tous des valets ! Je voudrais leur envoyer une balle dans la nuque à eux aussi ! »
04:30Trempé de sueur, agité, Ratov l'a écarté pour passer le canon du fusil par la fenêtre,
04:36repérant sa victime grâce à la lunette de visée.
04:41Il a ainsi distingué le diplomate aussi nettement que si ce dernier était un acteur sur une scène.
04:48Ratov a amené le réticule sur la poitrine de l'homme, et il a hésité.
04:56« Nous ne devrions pas faire ça ! » a-t-il chuchoté.
05:01« Nous sommes trop avant sur l'horaire.
05:04Nous allons être coincés pendant deux heures dans cette villa déserte pendant que la police nous recherchera.
05:12« Mais que veux-tu dire ? Nous ne devrions pas faire ça ! » s'est exclamé Vologin.
05:18« Nous ne sommes pas des citoyens privés qui ont le droit de changer d'avis.
05:22Nous n'avons pas le choix.
05:24L'ordre est de l'abattre dès qu'il débarquera.
05:28Passe-moi le fusil si tu as peur. »
05:31Mais Ratov ne recule pas devant un assassinat.
05:35Il se retourne vers la fenêtre et vise de nouveau le diplomate qui se trouve toujours sur le quai, serrant des mains riant.
05:44Ratov peut voir ses lèvres remuer.
05:48Alors il appuie sur la détente d'un geste convulsif.
05:56Au moment où ils se sont enfuis de la maison, ils ont heurté une femme enceinte qui montait l'escalier.
06:01Vologin l'a écartée brutalement, mais Ratov, prenant soin de ne pas la toucher, s'est excusé à voix basse.
06:09En grimpant dans la voiture qui les attendait, Vologin a dit « On aurait dû la tuer, elle aussi.
06:15Elle va leur donner notre signalement. »
06:19Ratov n'a rien répondu.
06:22Il songe à l'étrangeté de la coïncidence.
06:28Il vient de tuer un homme et de rencontrer, aussitôt après, une femme qui va mettre au monde un nouvel être humain.
06:39C'est ainsi que l'équilibre se rétablit, songe-t-il.
06:45Mais Vologin a eu raison, ils auraient dû la tuer.
06:50L'angoisse commence à l'envahir.
06:54Quarante-cinq minutes plus tard, la route grimpe toujours.
07:00Les montagnes sont rares, striées de ponces, piquées de broussailles vertes qui ressemblent à des taches de lèpre.
07:08Ratov est malade d'appréhension.
07:11À chaque nouveau tournant, il s'attend à voir se dresser un barrage et il ne cesse de passer sa main droite sous son veston
07:17pour tâter la crosse du Moser accrochée dans un étui sous son aisselle.
07:22Vologin agrippe son volant comme s'il s'agissait de la gorge d'un ennemi,
07:26mais il jette un coup d'œil à Ratov et sourit en voyant son expression crispée.
07:33— Tu vois, je te l'avais dit, pas de pépins, nous arriverons à la villa dans un quart d'heure environ.
07:41À ce moment précis, le pneu arrière gauche fait bang et une embardée déporte la voiture vers le bord de la falaise,
07:47tandis que Vologin se bat avec son volant, Ratov hurle « Lâche le frein ! »
07:52La voiture s'arrête avec un soubresaut et Ratov lève une main tremblante pour s'essuyer la bouche.
07:59Avoir été forcé de tuer le diplomate avant l'heure prévue constitue le premier contre-temps.
08:05Puis il y a eu cette rencontre avec la femme enceinte qu'ils n'ont pas tuée et à présent un pneu crève.
08:12— Que va-t-il nous arriver encore ? se demande Ratov.
08:17— Il va y avoir autre chose, je le sens.
08:22Vologin jure grossièrement et passe la tête par la fenêtre pour regarder le pneu défunt.
08:28— Le croirais-tu, Ratov ? C'est la première fois que j'ai une crevaison depuis la guerre.
08:35Ratov jette sur les montagnes un regard de froid désespoir.
08:41Un chemin verdoyant s'ouvre à sa droite.
08:44Il l'examine songeusement en se passant la langue sur les lèvres.
08:51Vologin se détourne de la fenêtre.
08:54— Eh bien, ça n'a pas d'importance, affirme-t-il.
08:57De toute façon, nous sommes en avance. Dix minutes pour changer le pneu ne feront guère de différence.
09:04On peut dresser un barrage en dix minutes aussi et ça, ça fera une différence.
09:08Attends que nous arrivions au barrage pour t'inquiéter, Ratov, veux-tu ? Donne-moi plutôt un coup de main.
09:15Mais Ratov est un homme prudent. Il en a assez.
09:20Il ouvre la portière et descend.
09:22— Il cherche deux hommes dans une voiture, explique-t-il.
09:27— Peut-être pourras-tu leur échapper tout seul. Moi, je file à travers les champs.
09:38La décision de Ratov paraît bien aventureuse.
09:42Gagnera-t-il son pari ? La réponse d'ici quelques instants.
09:56Ratov et Vologin sont deux agents secrets qui viennent de tuer un diplomate à sa descente d'un yacht officiel.
10:03S'ils ont accompli leur mission, ils semblent à présent dans d'assez mauvais draps.
10:09Le diplomate s'étant présenté plus tôt que prévu, leur timing est bouleversé.
10:15Ils ont deux heures d'avance sur l'horaire. Chaque minute qui passe risque de les faire repérer.
10:24Ils se sont enfuis dans une voiture pour gagner la villa où on doit venir les chercher pour les rapatrier.
10:29Mais un des pneus de la voiture vient de crever.
10:33Ratov, qui est un homme prudent, décide qu'ils doivent se séparer pour se faire moins remarquer.
10:41Il décide de gagner le lieu du rendez-vous à pied, à travers champs.
10:48Vologin en est demeuré sidéré. Mais bientôt il se reprend.
10:53« Tu es fou, Ratov ! Si tu vas à pied, ils t'attraperont aussi facilement qu'un lapin blessé. Allez, remonte ! »
11:01Ratov secoue négativement la tête et se détourne.
11:05« Je te retrouverai à la villa, si du moins nous leur échappons tous les deux. Bonne chance, Vologin ! Ratov, tu es fou ! »
11:14Ratov fait mine de ne pas entendre. Il traverse la route en courant et se réfugie dans un ravin broussailleux.
11:21Il a fait pendant dix ans le métier le plus risqué du monde. Il ne va pas maintenant se jeter aveuglément dans la gueule du loup.
11:30De la prudence, de la prudence !
11:34Vologin est un imbécile qui se fit trop au hasard.
11:38Il soulève un nuage de poussière tourbillonnante tandis qu'il descend le ravin pour gagner une petite vallée.
11:45L'endroit est sans vie, inculte.
11:51Son agriculture a décliné des années auparavant.
11:56Ratov traverse rapidement un échiquier désert qui a jadis produit des olives, du raisin et du blé.
12:03Les cabanes abandonnées par les paysans ne sont plus que des ruines aux toits croulants, envahies par les bardanes tachées de rouille.
12:12L'endroit convient parfaitement à Ratov.
12:18Il veut avant tout éviter qu'on ne l'observe.
12:23Il quitte la vallée silencieuse et se met à escalader les collines dénudées.
12:28Le soleil brumeux brûle comme un fer chauffé à blanc et tout n'est que poussière et que schiste glissant.
12:38Ratov s'arrête pour reprendre haleine et consulte sa montre.
12:43Trois heures. Le temps presse. Il faut atteindre la villa déserte à quatre heures.
12:49Il sait par expérience que les occupants du yacht n'attendront pas.
12:54Il jure sourdement et reprend son escalade.
12:58Il songe qu'on l'exploite, qu'on ne le paie pas suffisamment pour faire un métier qu'il voudrait bien n'avoir jamais entrepris.
13:07Il aurait dû trouver une profession offrant une certaine sécurité.
13:14Il arrive dans une plaine broussailleuse et se trouve en face d'une grande ruine croulante qui a été un palais bien avant la naissance du Christ.
13:24Mais l'histoire, sauf celle de l'organisation pour laquelle il travaille, n'intéresse pas Ratov.
13:32Il voit qu'une route court en bas des ruines et, pour gagner du temps, il décide de passer par l'ancien palais.
13:41Il traverse une cour défoncée, monte un large escalier et arrive sous une arche.
13:49Il longe à l'aveuglette des couloirs silencieux, entre dans un appartement royal,
13:54voit des baignoires effondrées, des salles aux murs lépreux, entourées d'énormes piliers noirs.
14:04Soudain, il se sent perdu.
14:09Il fronce les sourcils et considère les couloirs tortueux et les salles innombrables.
14:16Il se trouve dans un labyrinthe.
14:19C'est trop bête, se dit-il. Reviens sur tes pas. Tourne à droite. Non, tu n'es pas passé par là. Bon, alors tourne à gauche.
14:35Il consulte sa montre. Trois heures vingt.
14:41Inquiétant. Très inquiétant.
14:46Il se met à marcher rapidement. Au bout de trois minutes, il arrive dans une salle à piliers noirs.
14:53Il est de retour à son point de départ.
14:57Ratov contemple désespérément les murs couverts de lichens et songe, avec une ironie amère, qu'il est l'homme qui prétend ne jamais tomber dans un piège.
15:10Un bruit incongru brise soudain le silence poussiéreux des ruines quatre fois millénaire.
15:17Ratov tressaille, tourne la tête et reconnaît le son. Un grincement de freins sur la route.
15:25Il entend le claquement assourdi d'une portière d'auto et se met à crier.
15:30Une voix relativement proche répond « Où êtes-vous ? » « Ici ! Je ne trouve plus la sortie ! » « Continuez à appeler ! »
15:40Ratov marche en direction de la voix, la main droite passée sous son veston et posée sur la crosse du Mauser.
15:49L'étranger a une voiture, ce dont Ratov a justement besoin.
15:53Il tourne un coin et manque se heurter un policier en uniforme.
16:00Pendant un bref instant, les deux hommes ressemblent à deux statues oubliées parmi les ruines.
16:08Puis le policier demande « Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? » « Je suis touriste ! Je suis égaré ! » « Comment êtes-vous arrivé jusqu'ici ? Je n'ai vu aucune voiture sur la route ! »
16:20Ratov avale sa salive et parvient à esquisser un sourire « J'ai fait auto-stop depuis le village ! J'habite là ! » « Quel village ? Vous voulez dire Vikeros ? »
16:35Ratov saisit la perche « Oui ! Vikeros ! » Négligeamment, le policier pose une main sur l'étui de son revolver.
16:44« J'aimerais bien voir vos papiers, monsieur. Vikeros est abandonné depuis 1942. »
16:51Ratov, sans cesser de sourire, incline la tête. « Je les ai ici même, monsieur. »
17:01L'explosion du Mauser déclenche un tonnerre d'écho fugitif.
17:06Le policier tombe à la renverse comme s'il avait été frappé par le souffle d'une grenade.
17:13Il est mort lorsqu'il heurte les dalles antiques. Seul, ses mains continuent à s'agiter comme si elles cherchaient quelque chose.
17:23L'homme en uniforme qui quitte les ruines et coupe à travers les hautes herbes pour gagner la voiture de police arrêtée sur le chemin de terre avance avec un sourire sinistre.
17:38Sa montre indique 3h45. Il a quinze minutes pour parvenir à la villa déserte.
17:45Tout le temps voulu. Il ouvre la portière du véhicule et s'arrête pour ajuster la casquette du policier sur sa tête. Il vérifie son aspect dans le rétroviseur. Satisfaisant. Très satisfaisant.
18:02Il ne peut s'empêcher de sourire tout en mettant le moteur en marche.
18:07La vieille demeure se trouve au bout d'un promontoire et elle s'accroche obstinément malgré sa décrépitude à la côte rocheuse.
18:17Ratov descend paisiblement la route bordée d'arbres. Il prend un tournant et, à travers le feuillage, aperçoit les murs de calcaire qui luisent devant lui.
18:28Il se demande si Vologin est également parvenu à destination quand il entend un coup de feu. Il serre les freins, saisit son pistolet, ouvre la portière et se tapit sur le chemin tout en examinant les broussailles.
18:49C'est alors qu'il voit une autre voiture de police s'arrêter sur l'allée herbeuse devant la vieille maison.
18:59Un coup de revolver claque de nouveau quelque part. Il hésite.
19:04Ça n'est pas après lui qu'ils en ont, puisqu'ils portent un uniforme de police. Et ils n'ont pas pu retrouver le cadavre puisqu'il l'a caché dans les ruines dix minutes plus tôt seulement.
19:15Vologin a dû arriver à la villa et il est là, à attendre. Mais il n'est pas venu seul. Il a trouvé le moyen de se faire suivre par la police.
19:27« Je le savais », se dit rageusement Ratov. « L'imbécile ! Il trouve toujours moyen s'atterrer des ennuis, et maintenant il va falloir que je le tire de là. »
19:40Il traverse les fourrés courbées en deux et s'approche des murs de la villa, puis il s'arrête, reprend son souffle et regarde autour de lui.
19:50Un policier armé est debout derrière un pin. Il fait signe à Ratov de descendre vers lui.
19:57« J'ai donné la chasse à un de ces assassins », crie-t-il. « Il est dans le patio. Puisque vous êtes là, nous allons l'encercler. »
20:05Ratov incline silencieusement la tête, en regrettant que le policier soit trop loin pour qu'on puisse tenter de le tuer. Mais il ne veut pas démasquer ses batteries avant d'être certain de réussir.
20:18Puis il a une inspiration. Il fera mine d'aider à capturer Vologin, et quand le policier ne sera plus sur ses gardes…
20:28Ratov agite le bras et se glisse à travers les broussailles jusqu'à l'extrémité nord du mur croulant du patio.
20:36Il entend Vologin échanger un coup de feu avec le policier et sourit. Son ami va avoir une belle surprise.
20:44Elle s'approche du mur et lève la tête pour regarder le patio, vaste et envahi par la végétation comme un jardin secret de contes de fées.
20:52Vologin est appuyé soixante mètres plus loin, derrière une vieille statue de marbre, et il scrute les fourrés avec l'attention crispée d'un homme qui s'attend à recevoir un coup de feu.
21:05Ratov, sans cesser de l'observer, se met à escalader le mur. Il voit Vologin se redresser brusquement et lever son pistolet, mais le policier a été plus prompt que lui.
21:16Une détonation éclate dans les fourrés et la tête de Vologin se rejette en arrière.
21:22Il pivote grotesquement, perd l'équilibre et s'écroule la tête la première sur les dalles.
21:30Ratov ne peut en croire ses yeux.
21:34Juste au moment où tout allait s'arranger. Mais Vologin a toujours aimé jouer du revolver. Néanmoins, les jeux ne sont pas encore faits.
21:44Peut-être Vologin n'est-il pas mort. L'essentiel, c'est de s'approcher du policier pendant qu'il ne se méfie pas et de la battre.
21:53Ratov se ferait rapidement un chemin à travers la végétation luxuriante.
21:59Vologin, de la bouche duquel coule un filet de sang, lève la tête et voit s'approcher Ratov.
22:09Il va mourir comme il a vécu.
22:14Haineusement.
22:17Ratov n'a même pas le temps de l'appeler. La balle de Vologin l'atteint en pleine poitrine. Il s'écroule, tente de se relever, de prévenir son ami.
22:25Mais ses bras deviennent de plomb et la seule chose qui sort de sa bouche est un liquide chaud et salé.
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