Élisabeth Borne, ministre de l'Éducation nationale, était l'invitée de Benjamin Duhamel dans "C'est pas tous les jours dimanche".
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00:00Elisabeth, je voudrais qu'on parle de la situation politique, le Conseil des ministres s'est réuni vendredi matin avec, en ligne de mien, le discours de politique générale de François Bayrou, les débats budgétaires.
00:08Le Premier ministre qui voulait élargir à gauche s'est raté puisque les socialistes disent ne pas avoir de raison de ne pas censurer.
00:15Question assez simple, pourquoi est-ce que vous réussiriez là où Michel Barnier a échoué ?
00:19D'abord, moi je voudrais rendre hommage à Michel Barnier qui, je pense, a essayé de faire au mieux.
00:25Ensuite, je pense que cette censure en plein milieu d'un débat budgétaire, ça a été un choc pour une partie des parlementaires, des députés, y compris parmi ceux qui ont voté la censure,
00:37qui mesurent à quel point notre pays est plongé dans des difficultés du fait de l'absence de budget.
00:43Et puis je pense que François Bayrou, par son parcours, par son positionnement au centre, peut-être qu'il est à même de discuter à la fois avec la droite républicaine et avec la gauche progressiste.
00:56Mais je vous dis, je pense que...
00:58Mais en l'État, Elisabeth Bande, pardon, mais ces discussions-là n'aboutissent à rien.
01:01Et en l'État, votre socle politique est exactement le même que Michel Barnier.
01:07Je crois que François Bayrou, le président de la République, le Premier ministre, avait eu l'occasion de dire qu'il y avait différentes façons de participer à la vie de cette Assemblée nationale,
01:19de rentrer dans le gouvernement ou bien d'accepter de ne pas le censurer.
01:23Les discussions sont en cours.
01:25Éric Lombard, naturellement, discute avec les différents groupes politiques parce qu'il faut bien qu'on puisse doter le pays d'un budget.
01:32Et pour ma part, comme j'ai pu le faire, je vais aussi discuter avec les différents groupes politiques pour avoir à minima un accord de non-censure.
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