Élisabeth Borne, ministre de l'Éducation nationale, était l'invitée de Benjamin Duhamel dans "C'est pas tous les jours dimanche".
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00:00Un mot encore sur Mayotte, Elisabeth Borne.
00:02Trois ministres, trois de vos collègues du gouvernement,
00:04Bruno Rotailleau, Manuel Valls et Sébastien Lecornu,
00:06disent dans les colonnes du Figaro, je cite,
00:08sans fermeté migratoire, nous reconstruirons Mayotte
00:10sur du sable, et reparlent, de ce qui a été évoqué
00:12par le Premier ministre à Mayotte,
00:14de l'abrogation du droit du sol. Est-ce qu'ils ont raison
00:16de considérer que l'enjeu migratoire
00:18est un enjeu déterminant pour
00:20la reconstruction et l'avenir de Mayotte ?
00:22Je pense que quiconque va
00:24sur place comprend que l'enjeu
00:26migratoire est un enjeu déterminant
00:28Vous êtes favorable à l'abrogation du droit du sol
00:30à Mayotte ? Je ne pense pas que le Premier ministre ait dit ça.
00:32Il a évoqué
00:34le chantier de l'abrogation du droit du sol.
00:36J'étais avec le Premier ministre à Mayotte.
00:38Il y a des mesures à prendre
00:40pour mieux lutter contre l'immigration
00:42illégale. En particulier,
00:44un certain nombre d'installations
00:46qui permettent de repérer les bateaux
00:48qui approchent de Mayotte ont été détruites.
00:50Il faut les remettre en place le plus vite possible.
00:52Il y a aussi des sujets sur des
00:54reconnaissances de paternité frauduleuses.
00:56Bien sûr, il y a un enjeu
00:58sur l'immigration irrégulière à Mayotte.
01:00Est-ce que vous êtes favorable à l'abrogation du droit du sol à Mayotte ?
01:02Je pense que ce n'est pas, pour moi,
01:04la bonne voie.
01:06Il y a d'autres mesures qui peuvent être prises.