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NewsTranscription
00:30On va partir sur une grève qui va durer extrêmement longtemps, jusqu'à mars ou avril l'année prochaine.
00:34Ne dites pas qu'il y a 4 hommes sur le plateau, c'est le mégenré et c'est pas très agréable.
00:37Nous sommes en guerre.
00:40Nous sommes en guerre, le célèbre cri de notre célèbre président de la République Emmanuel Macron,
00:45lancé à l'époque du Covid-19, il y a déjà 4 ans, mais alors quelle guerre, quelle guerre, mais quelle guerre !
00:51Vous avez vu encore hier, hier c'est formidable, un gouvernement s'est éteint.
00:55Paix à son âme, requissat in passé, c'est ta vie, tiens-le de faire part, mais !
01:00Un gouvernement s'est éteint, mais à Lyon, nous sommes dans les lumières.
01:03Oui, dans cette cultissime fête des lumières, dont nous allons parler avec Séline Alonso en secondaire,
01:10dans la culture, dans tous ses états, mais auparavant, ben oui, oui, les pompiers, les pompiers,
01:15là les pompiers c'est bien, simplement, les pompiers, il ne faut peut-être pas les considérer comme des accessoires,
01:22il ne faut pas les considérer comme dans ce rubric pertes et profits,
01:26parce qu'il s'agit de vie humaine, parce qu'il s'agit de quelque chose qui n'est pas réductible à un tableau excel de modélisateurs.
01:33Et puis on va parler aussi de l'identité de genre, donc avec Rémi Chabou, on parlera des pompiers,
01:39porte-parole de l'interdédicale des pompiers de Lyon, et l'identité de genre,
01:43et qu'est-ce qu'on en parle de l'identité de genre en ce moment, ça devient dégenré ou dégenrés,
01:49avec Aude Mirkovic, qui est juriste, qui est maître de conférences,
01:52et qui est auteur de questionnements de genre chez les enfants et les adolescents,
01:58et elle s'occupe spécialement des enfants, on va en parler, et puis Perle, oui, bravo, comme vous le savez,
02:05tout de suite après, je dois dire une chose, ce qui s'est passé hier, c'est formidable,
02:11au Palais Bobon, ils ont éteint les lumières, et puis voilà, on va trouver un nouveau Premier Ministre,
02:17et ça va nous occuper, mais je dirais simplement, je suis très content pour Michel Barnier,
02:22car avec trois mois, il aura un vie, un, une voiture de fonction, un chauffeur, des gardes du corps,
02:29tout ça au frais de l'État, c'est magnifique, qu'est-ce que j'aurais aimé être Premier Ministre,
02:34j'ai raté ma vocation, vas-y !
02:48Bonjour, c'est Lionel Rousseau.
02:50Callos, créateur de vêtements bijoux et accessoires français, soutenez l'artisanat patriote,
02:56et offrez un cadeau qui a du sens sur callos-france.com.
03:00Callos présente...
03:03Ici Sud Radio.
03:07Les Français parlent au français.
03:11Je n'aime pas la blanquette de veau.
03:13Je n'aime pas la blanquette de veau.
03:16Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
03:20Au feu les pompiers, au feu les pompiers.
03:23Eh bien écoutez, nous sommes effectivement avec le porte-parole de l'Intertégrale des pompiers de Lyon, Rémi Chabou.
03:29Bonjour. Bonjour à vous.
03:30Bonjour Rémi Chabou.
03:31Je rappelle que nous sommes dans les studios de Phil du Ciel à Lyon,
03:34et je salue les techniciens et tous ceux qui nous aident ici, et ils nous aident avec beaucoup d'efficacité.
03:41Et on est à Lyon, dans cette fête des Lumières,
03:43mais la fête des Lumières n'empêche pas que l'on parle des choses non pas qui fâchent, mais qui posent problème.
03:49Alors Rémi Chabou, vous êtes en grève, d'ailleurs vous le mettez sur votre, j'allais dire uniforme, votre tenue. Pourquoi ?
03:57Ecoutez, monsieur Bercov, ça fait 65 jours que nous sommes en grève.
04:0165 jours, et malheureusement on n'a aucun écho national.
04:05Hormis les médias locaux qui expriment nos difficultés.
04:10Depuis 65 jours, nous luttons pour des effectifs principalement.
04:13C'est la principale revendication.
04:15On nous a même proposé encore très récemment, la semaine dernière, des primes,
04:18des primes pour cesser la grève, à hauteur de 600 euros pour les agents.
04:22Nous avons refusé.
04:24Dites-moi un endroit en France, en Europe, ou dans le monde,
04:27où des entreprises proposent des primes à leurs employés,
04:31et les employés la refusent pour avoir des effectifs.
04:33C'est aujourd'hui notre malracine.
04:35Nous avons besoin d'effectifs rapidement dans les casernes.
04:37Pas dans un an, pas dans deux ans, c'est immédiatement des renforts dans les casernes.
04:41Si vous parliez de la fête des Lumières, si on n'avait pas aujourd'hui les réquisitions,
04:45c'est-à-dire que les pompiers que vous avez aujourd'hui sur les dispositifs de sécurité
04:49à la métropole de Lyon et dans le département pour la fête des Lumières,
04:53c'est uniquement des sapeurs-pompiers qui sont réquisitionnés.
04:56C'est-à-dire qu'en fait, c'est d'abord le manque de moyens.
05:00C'est le manque de moyens, c'est notre malracine, comme je vous l'ai indiqué.
05:03C'est primordial pour nous de recruter.
05:05Et ce n'est même pas nous qui le disons, c'est la Chambre régionale des Comptes
05:08qui indique qu'il manque plus de 150 pompiers dans le département du Rhône
05:12versus les autres départements de même strat.
05:14Lorsqu'on compare les effectifs qui sont même en difficulté dans d'autres départements,
05:18la Seine-et-Marne...
05:19Mais alors qu'est-ce qu'ils vous disent quand vous parlez de ça,
05:21quand vous demandez ça ?
05:22On n'a pas de moyens, on ne peut rien faire.
05:24Qu'est-ce qu'on vous répond ?
05:26Vous avez parlé au maire, vous avez parlé aux autorités, à la métropole.
05:30Qu'est-ce qu'ils vous disent ?
05:31Alors c'est ça, M. Bercoff.
05:33Tout le monde est d'accord pour être d'accord.
05:35Aussi bien les élus locaux que les élus nationaux.
05:38Tout le monde est d'accord, même le ministre de l'Intérieur.
05:41Tout le monde est d'accord qu'il faut mettre des moyens très rapidement,
05:43des moyens humains.
05:45Et malheureusement, effectivement, il manque les finances.
05:47On avait des échéances qui étaient prévues, lancées par M. Rotaillot,
05:51le ministre de l'Intérieur, pour le 11 décembre.
05:53Et malheureusement, ou heureusement, peu importe,
05:55en tout cas, on se retourne dans une situation...
05:57Oui, M. Rotaillot n'est plus ministre de l'Intérieur depuis hier.
05:59Exactement.
06:00Donc notre interlocuteur qui lançait un Beauvau de la sécurité civile
06:04concernant les pompiers et les modes de financement.
06:06Très rapidement, je vous mets une parenthèse,
06:08les modes de financement aujourd'hui, hormis le contribuable,
06:11qui finance local, qui finance les secours,
06:15puisque nous sommes des fonctionnaires publics territoriaux,
06:17donc nous sommes...
06:18Territoriaux, il faut le rappeler.
06:20Donc c'est le contribuable local qui vous finance.
06:23Qui finance et qui bénéficie normalement de l'ensemble des secours.
06:27Sauf que depuis 5-6 ans, avec les dérèglements climatiques,
06:30peu importe, en tout cas, nous sommes de plus en plus...
06:32Je prends l'exemple qui est le mien.
06:34Oui, oui, vas-y.
06:35Les pompiers de Lyon, du Rhône, sont appelés de plus en plus
06:38sur des missions extra-départementales.
06:40Donc on va faire des renforts sur des feux de forêt
06:42dans le sud de la France, voire même à Bordeaux en 2022,
06:45sur les méga-feux.
06:46Jusque dans le Var ?
06:47Mais évidemment.
06:48Partout, même.
06:49Partout, des Alpes-Maritimes, tout l'arc méditerranéen.
06:52Et même, je dis extra-départementaux,
06:54mais même à Mayotte pour distribuer de l'eau,
06:56en Nouvelle-Calédonie pour appuyer les services...
06:58Ah, donc les pompiers de Lyon peuvent se retrouver à Mayotte
07:00ou en Nouvelle-Calédonie ?
07:01Non seulement ils peuvent, mais c'est le cas actuellement.
07:03Là, on a des pompiers actuellement à Madrid.
07:05Et même extra-international, puisque nous avons des pompiers,
07:09comme je vous le disais, à Madrid.
07:10On a des pompiers qui sont partis en Grèce.
07:12Donc, effectivement, nous sommes des fonctionnaires publics territoriaux
07:15et donc nous avons vocation à travailler,
07:17œuvrer pour nous administrer sur place,
07:21la population du Rhône.
07:24Mais de plus en plus, nous intervenons en dehors de nos frontières.
07:27Et donc, se pose la question de savoir
07:29est-ce que c'est uniquement aux contribuables locaux,
07:31donc lyonnais, et ça se pose la question dans tous les autres départements,
07:34de financer ces secours.
07:35Parce que l'État, je parle de l'État national,
07:37ne vous subventionne pas.
07:38Vous n'êtes pas subventionné par l'État en tant que tel.
07:41Non, pas à la hauteur de ce qui doit être fait.
07:43Donc non, on n'est pas subventionné du tout.
07:44Il y a des pistes.
07:45Et c'était une piste qui était prévue,
07:46donc l'ouverture du Beauvau de la sécurité civile,
07:48lancée par M. Rotaillot.
07:49Et même, je vais faire un petit feedback,
07:51également par M. Darmanin,
07:53il y a quelques mois en arrière.
07:55Oui, l'ancien ministre de l'Intérieur, bien sûr.
07:56Il y a quelque chose quand même qui pose problème.
07:59Et qui pose problème, où c'est bien pour vous,
08:01que pour les soignants,
08:03que pour les agriculteurs.
08:05Les enseignants.
08:06On ne va pas mélanger les genres.
08:07Mais quand même, ce qui est incroyable,
08:09c'est qu'il y a des gens qui sauvent des vies.
08:12Vous.
08:13Et qui sauvent des vies.
08:14Et qui empêchent les incendies de se dégénérer en tragédie totale.
08:17Il y a des gens qui sauvent des vies à l'hôpital,
08:20ou ailleurs, sur les soignants.
08:22Il y a des gens qui nous nourrissent.
08:24Et c'est quand même aussi important, les agriculteurs.
08:27Comment il se fait,
08:29que le prix de la vie est mesuré ?
08:32C'est-à-dire que, ce qu'on vous dit,
08:33parce que vous nous disiez ça,
08:34hors antenne, rien de chabou.
08:35Ils disaient, oui, vous comprenez,
08:36nous on nous dit, vous rapportez quoi ?
08:38Vous produisez quoi ?
08:39Donc, la vie humaine, c'est un produit.
08:42Je veux dire, le secours à la vie humaine,
08:45c'est un produit qui doit être chiffré.
08:47C'est ça ?
08:48Alors, le dénominateur commun à toutes les professions que vous avez évoquées,
08:51c'est effectivement, nous considérons,
08:52et je baisse mes mots,
08:53un mépris total.
08:54Un mépris total de nos autorités locales comme nationales.
08:57Et effectivement, depuis quelque temps,
09:00on nous laisse entendre que c'est quand même perte de profit.
09:03Les sapeurs-pompiers, lorsqu'on finance des pompiers,
09:05des recrutements, on ne produit rien du tout.
09:07Sauf que nous, on considère qu'il y a ce qu'on appelle une notion,
09:10qu'on essaye d'instiller dans l'esprit des gens.
09:11C'est le coût du sauvé.
09:12Lorsque vous avez une entreprise, par exemple, qui brûle,
09:14et que les pompiers, en intervenant rapidement,
09:16et puis qu'ils sont formés, et qu'ils sont en nombre suffisant,
09:18arrivent à sauver les deux tiers de l'entreprise,
09:21avec toute la partie stock, etc.
09:23Eh bien, finalement, les assurances n'auront pas à reconstruire ou financer cette perte.
09:29C'est autant ce qu'il aurait fait si vous n'étiez pas intervenu.
09:32D'où le coût du sauvé.
09:34La valeur du sauvé, peut-être, le terme juste.
09:36Et ça, c'est une notion qu'on voudrait faire comprendre à nos élus.
09:39Les pompiers, non, ce n'est pas si perdu que ça, en fait.
09:42Non, mais vous savez, quand je vous entends, on se dit, c'est hallucinant.
09:45Je souhaite, vraiment je souhaite, et je ne suis pas le seul,
09:48qu'on ait en France, mais très vite,
09:50ce qu'ils sont en train de faire en Amérique,
09:52avec Elon Musk et Vivek Rasmavani,
09:54les dépenses de l'État.
09:56Où va l'argent ?
09:57On voudrait savoir s'il est bien réparti.
09:59Après tout, nous sommes les copropriétaires de la maison France.
10:01On veut savoir où ça va.
10:03Et ça devrait aller aussi, et peut-être avant,
10:06sur des gens qui font ce que vous faites, et d'autres.
10:08Mais, en fait,
10:10donc vous attendez, pour le moment,
10:12il va y avoir un nouveau gouvernement.
10:14Vous attendez, effectivement, vos nouveaux interlocuteurs.
10:16Alors oui, on attend les nouveaux interlocuteurs.
10:18Ça nous inquiète un peu, parce qu'il y avait des engagements
10:20qui ont été pris par M. Retailleau.
10:22On a des engagements, également, de la part de nos financeurs locaux,
10:24qui nous disent, on attend de savoir
10:26toutes les taxes spécifiques sur les contrats d'assurance.
10:28Parce qu'il y a des taxes spécifiques, vous l'ignorez sans doute,
10:30mais sur chaque contrat d'assurance, il y a des petites sommes
10:32qui sont récupérées par l'État, et qui sont reversées
10:34vers les services départementaux, incendies, secours,
10:36pour financer de l'achat de matériel, etc.
10:38Aujourd'hui, c'est uniquement sur les véhicules à moteur
10:40immatriculés avant 2005.
10:42On imagine que les pompiers, on n'intervient pas
10:44que sur des véhicules à moteur immatriculés avant 2005.
10:46Il y a des choses à faire ici.
10:48Il y a des choses à faire, évidemment.
10:50Et si je peux rajouter un petit point,
10:52si vous me permettez, M. Bercoff,
10:54on a des délais d'intervention, c'est historique,
10:56dans l'histoire du secours et de la sécurité civile en France,
10:58on a des délais d'intervention
11:00qui ont pris 30%
11:02sur l'ensemble du territoire national.
11:04Ce qui représente sur le Rhône,
11:06à 2 minutes 40 de plus sur les délais d'intervention.
11:08Effectivement, les aménagements,
11:10avec les pistes cyclables, peut-être,
11:12mais il y a également le manque de personnel.
11:14Vous voulez dire qu'il y a du retard,
11:16on vous oblige à du retard
11:18sur les interventions, c'est ça ?
11:20Exactement. Et ces sources sont vérifiées par des documents officiels.
11:22Sur l'ensemble du territoire national,
11:24nous avons pris 30% de délais,
11:26donc c'est 2 minutes 40 en plus.
11:28Un petit exercice.
11:302 minutes 40 quand quelqu'un saigne,
11:32ou a une hémorragie importante, ou ne respire plus,
11:34ou son cœur bat plus, ça peut être mortel.
11:36Oui, c'est...
11:38Écoutez, on espère
11:40vraiment que cette espèce
11:42d'entre-deux, de no man's land,
11:44qu'on peut dire, ne dure pas
11:46et que vous pourrez reprendre.
11:48Mais pour le moment, vous êtes en grève.
11:50On est en grève, et cet après-midi à 16h30,
11:52puisque les pompiers, lorsqu'on est en grève,
11:54on est réquisitionnés, donc on est totalement invisibilisés.
11:56Vous voyez, on met des scratchs sur nos torses
11:58pour dire qu'on est en grève, parce qu'on fait le boulot quand même.
12:00Et la population ne saurait souffrir
12:02du fait de notre grève.
12:04Donc vous êtes là pour la fête des Lumières.
12:06Évidemment, et très très visible, ça fait 2 mois et demi qu'on a prévenu.
12:08Hier, nous avons eu une discussion un peu surréaliste
12:10avec les autorités qui représentent l'État,
12:12le préfet, qui nous interdisait
12:14de manifester sur les ponts de Lyon.
12:16Donc on sera bien sur les ponts de Lyon,
12:18le pont Lafayette et le pont La Guillotière,
12:20et je vous assure qu'on sera extrêmement visibles pour faire passer le message.
12:22Il est hors de question de rester invisibles
12:24comme on nous l'a fait pendant
12:26les Jeux Olympiques de Paris,
12:28où les sapeurs-pompiers ont eu des semaines de congés supprimées
12:30sans aucune mesure compensatoire.
12:32Oui, il y a vraiment des problèmes.
12:34En tout cas, vous ne serez pas visibilisés.
12:36En tout cas, sur Sud Radio, aujourd'hui, vous êtes audibles.
12:38Merci beaucoup. Merci Rémi Chabou.
12:58La question qu'on peut se poser, évidemment,
13:00et qu'on se pose, que certains se posent,
13:02est-ce qu'un homme est
13:04une femme comme les autres ?
13:06Est-ce qu'une femme est un homme comme les autres ?
13:08Vous savez que ça a circulé,
13:10ça fait des années, pas en deux.
13:12Je suis un homme, je suis une femme,
13:14je suis un arbre, je suis un galinassé,
13:16je suis une herbe folle, etc.
13:18Il paraît que les choix sont devenus
13:20excessifs.
13:22Eh bien, Aude Mirkovic,
13:24bonjour. Vous êtes juriste,
13:26maître de conférences en droits privés,
13:28et vous avez écrit ce livre,
13:30il y a deux ans,
13:32Questionnement de genre chez les enfants
13:34et chez les adolescents. Il n'y a pas que chez eux
13:36qu'il y a des questionnements de genre, il faut le dire.
13:38Et vous êtes président de l'association
13:40juriste pour l'enfance.
13:42Alors, parlons-en, parce que vous posez
13:44un vrai problème aujourd'hui.
13:46Un vrai problème. Il n'y a pas que vous.
13:48Vous vous le posez, mais d'autres
13:50le vivent.
13:52Cette espèce, ça fait déjà
13:54des années, on peut dire 20 ans,
13:56mais ce questionnement sur le genre
13:58devient une espèce
14:00de, je suis très frappé, ça,
14:02de problème presque mondial, parce que
14:04quelqu'un comme Vladimir Poutine,
14:06qu'on n'attendrait pas la suivre, fait
14:08une demi-heure de ses discours sur le genre.
14:10Donald Trump, qui vient d'être élu
14:12président de la République, parle du genre.
14:14Tout le monde parle du genre, en France, n'en parlons pas.
14:16Au fond, on en est
14:18arrivé à quoi ? C'est un mélange
14:20des genres, ou c'est une religion,
14:22une nouvelle religion sur le genre ?
14:24Je dirais que c'est plutôt
14:26de la religion, c'est une sorte de
14:28croyance. Certains croient
14:30que le ressenti
14:32personnel, la volonté,
14:34pourrait transformer un homme en
14:36femme, et vice-versa.
14:38Vous voulez dire le choix. Je veux dire
14:40que l'homme est en femme, et voilà, je choisis ça.
14:42Voilà, c'est-à-dire que le
14:44donné biologique, le corps sexué
14:46serait finalement complètement anodin,
14:48indifférent à la matière,
14:50et chacun pourrait
14:52exprimer son identité
14:54de genre, donc son ressenti
14:56comme homme ou comme femme.
14:58Sans qu'on sache exactement ce que ça veut dire, parce que qu'est-ce que ça
15:00veut dire s'identifier, se ressentir
15:02femme, si on n'a plus de
15:04référents objectifs ?
15:06Vous voyez que le sexe
15:08est disqualifié au profit
15:10de cette fameuse identité de
15:12genre qui...
15:14Qu'est-ce que ça veut dire, au fond,
15:16moi, quand j'entends ça ? Franchement,
15:18comme ça, soyons basiques.
15:20Qu'est-ce que ça veut dire
15:22identité de genre ? Vous voulez dire que ce qui
15:24compte, ce n'est pas le sexe, homme ou femme,
15:26c'est le genre. Mais c'est quoi le genre ?
15:28C'est le ressenti que chacun a
15:30de lui-même, la façon
15:32dont il s'autodétermine.
15:34Il s'agit d'autodéterminer,
15:36donc que chacun détermine lui-même
15:38son identité sexuée,
15:40ce qu'il est, et ce qu'on appelle son genre.
15:42Parce que vous voyez que le vocabulaire du genre
15:44est préféré à celui du sexe,
15:46parce que le mot sexe renvoie quand même un petit peu trop
15:48à la biologie et au corps,
15:50au charnel, qu'il est quand même difficile
15:52d'ignorer. Mais il ne faut pas se leurrer.
15:54Sous couvert d'identité de genre,
15:56en fait, ce qui est revendiqué et imposé,
15:58c'est le fait d'être considéré
16:00de l'autre sexe.
16:02Oui, et c'est moi qui décide de ma considération.
16:04Si, par exemple, je veux
16:06me marier avec un fourmilier tamanoir,
16:08c'est mon choix le plus...
16:10C'est mon choix le plus strict.
16:12Et si je me ressens arbre,
16:14disons, platane,
16:16j'ai le droit.
16:18Je vais loin exprès,
16:20mais quand même.
16:22Vous pouvez le revendiquer, mais c'est vrai que là, nous discutons aujourd'hui
16:24du fait de se ressentir homme ou femme
16:26et de vouloir être considéré comme tel.
16:28Mais vous savez sans doute, il y a beaucoup d'autres ressentis,
16:30parce que le champ du ressenti est sans limite.
16:32Et par exemple, aux Etats-Unis,
16:34il y a une femme qui est assez connue qui s'appelle Rachel
16:36Dolezal, qui, elle, s'identifie
16:38afro-américaine alors qu'elle est
16:40de type caucasien, donc elle est blanche,
16:42elle s'identifie noire. Et justement,
16:44elle pose la question, est-ce qu'elle peut
16:46se considérer comme telle, du seul fait
16:48qu'elle s'identifie ? C'est pas du tout quelqu'un
16:50qui est dans la provocation ou quoi, elle s'identifie vraiment.
16:52Et donc, on voit bien la limite.
16:54Est-ce que je peux m'identifier à tout ?
16:56Est-ce que je peux disqualifier le réel
16:58en m'identifiant ? Après tout, chacun est libre
17:00de croire à ce qu'il veut. Si quelqu'un
17:02croit que sa volonté, son
17:04ressenti peut changer
17:06son sexe, eh bien, après tout,
17:08libre à lui. Mais une croyance,
17:10on n'est pas obligé d'y croire, on n'est pas obligé de la partager.
17:12Surtout quand elle est contredite par l'expérience.
17:14Et puis, comme vous dis, c'est du nouveau de la croyance.
17:16Mais le réel, alors, c'est cacher
17:18cette biologie que je ne saurais voir.
17:20La biologie n'existe plus.
17:22Pour les plus radicaux peut-être, mais non, la biologie
17:24existe, mais elle est
17:26disqualifiée pour
17:28dire qui est quelqu'un.
17:30C'est quand même basique, les chromosomes
17:32XX et XY, pardon, ça existe.
17:34Comment peut-on le disqualifier ?
17:36On peut dire ce qu'on veut, mais est-ce que
17:38c'est la
17:40mise en congé du réel ?
17:42C'est ça ? C'est exactement ça, c'est que
17:44ce réel biologique, on ne peut pas
17:46le nier, mais on n'en tient
17:48pas compte. Pour que chacun puisse dire
17:50qui il est, il n'a pas besoin
17:52de tenir compte de son corps.
17:54Chacun pourrait s'identifier,
17:56s'affirmer homme ou femme,
17:58en fonction de son
18:00ressenti et de ce que lui-même
18:02pense de lui-même, et
18:04le donné sexué biologique
18:06est considéré comme indifférent. Mais cette
18:08croyance est contredite par le réel
18:10et par la réalité,
18:12et par l'expérience la plus commune.
18:14C'est pour ça qu'elle pose quand même
18:16un grave problème social,
18:18parce que les
18:20répercussions sont sans fin
18:22sur le champ social.
18:24Parlons-en, ça
18:26amène à quoi ?
18:28C'est minoritaire,
18:30et je le dis
18:32à titre personnel, on peut espérer que ça le restera,
18:34mais quand même, ça, est-ce que ça n'amène
18:36pas un certain nombre de malaises,
18:38plus que ça, de crises ?
18:40Mais si, on voit bien
18:42qu'il y a une difficulté,
18:44et en fait, à mon avis, le problème
18:46vient, pour une grande partie,
18:48de ce que juridiquement, le changement
18:50d'état civil, parce que la loi permet
18:52à une personne de changer
18:54la mention de son sexe à l'état civil,
18:56c'est intéressant les termes du code civil,
18:58si le sexe à l'état civil
19:00ne correspond pas à celui dans lequel
19:02elle est connue, et dans lequel elle se présente.
19:04Et moi, j'aimerais bien savoir ce que ça veut dire,
19:06se présenter et être connue comme homme,
19:08ou se présenter et être connue comme femme,
19:10si ce n'est dérouler une série de stéréotypes.
19:12Donc en fait, tout en disqualifiant
19:14la réalité sexuée, on finit par conférer
19:16une importance complètement démesurée
19:18à des aspects tout à fait secondaires,
19:20le paraître, l'apparence.
19:22En fait, juridiquement, ce changement de la mention
19:24du sexe à l'état civil, a été
19:26revendiqué et accordé
19:28sur le fondement
19:30du respect de la vie privée, comme si
19:32le fait d'être un homme ou une femme
19:34relevait de la vie privée de l'intéressé.
19:36Et une fois qu'on a dit
19:38que ça relevait de la vie privée...
19:40Donc c'est sacré, c'est la vie privée.
19:42C'est ça, puis personne ne peut rien dire autour.
19:44Mais le problème, c'est que ça ne relève pas du tout
19:46de la vie privée, parce que le fait d'être
19:48un homme ou une femme a des conséquences
19:50en permanence dans le champ social
19:52et sur les autres.
19:54Déjà, les autres sont sommés
19:56de renoncer à leur perception du réel
19:58pour adhérer au ressenti d'autrui.
20:00Mais c'est très violent, en réalité,
20:02comme injonction. C'est source
20:04de malaise et
20:06puis ensuite, d'un point de vue un petit peu
20:08plus, peut-être, juridique,
20:10on ne fait plus un pas dans la vie sociale
20:12aujourd'hui qu'en tant qu'homme ou femme.
20:14Il n'y a qu'à penser, par exemple, aux élections politiques.
20:16Pour se présenter aux élections,
20:18on a des scrutins de listes sur lesquels
20:20il faut être un homme, une femme, un homme,
20:22une femme. On a la parité à tous les étages.
20:24Mais on voit bien que
20:26les objectifs de parité ne peuvent plus
20:28être mis en oeuvre à partir du
20:30moment où chacun s'autodétermine
20:32homme ou femme. Bien sûr. C'est vrai que ça
20:34met la parité en danger.
20:36Même ceux qui sont pour la parité absolue,
20:38ça le met en danger.
20:40Mais c'est quand même assez
20:42étonnant parce que ça atteint
20:44à des sommets
20:46je ne dirais pas d'assignifiance
20:48ou de bêtise, mais quand effectivement
20:50donc mon ressenti,
20:52c'est le réel.
20:54En fait, c'est quelque part ce que disent
20:56les questions,
20:58les transgenres,
21:00mais est-ce que ça n'amène
21:02pas quand même un certain nombre de
21:04problèmes majeurs ?
21:06On en a parlé hors antenne.
21:08Moi, quand j'apprends franchement
21:10que si je veux devenir une femme
21:12ou si une femme veut devenir un homme, je pars
21:14du point de vue hormonal,
21:16du point de vue des bloqueurs de puberté,
21:18d'un certain nombre de choses qu'il faut
21:20prendre, et du point de vue
21:22de la chirurgie,
21:24qui n'est pas une chirurgie légère,
21:26qui est une chirurgie lourde, il y a des ablations
21:28à faire et autres, ça coûte
21:30dans les 125 000 euros
21:32remboursé intégralement
21:34par la sécurité sociale, ça c'est la loi.
21:36Comment
21:38effectivement, alors que si on
21:40se soigne les dents et les yeux,
21:42c'est pas ça, comment on en arrive là
21:44franchement, Aude Mirkovic ?
21:46C'est clair que la question de la prise
21:48en charge est un paradoxe
21:50de plus, parce que à la fois
21:52les militants transaffirmatifs
21:54veulent imposer l'idée qu'il n'y a
21:56rien de pathologique dans le
21:58fait de s'identifier dans
22:00le sexe opposé à son
22:02sexe biologique, à la fois
22:04il n'y a rien de pathologique et en même temps,
22:06on demande la prise en charge par l'assurance maladie,
22:08certes la médecine est sollicitée,
22:10en fait la technologie est sollicitée,
22:12mais s'il n'y a rien
22:14de thérapeutique, de pathologique,
22:16c'est vrai qu'on pourrait vraiment
22:18questionner la prise en charge,
22:20surtout à 100% par l'assurance maladie,
22:22d'ailleurs aujourd'hui il s'agit de la
22:24prise en charge au titre de l'ALD,
22:26donc Affection Longue Durée
22:28hors liste, que jusqu'en
22:302010, il s'agissait
22:32des affections longue durée
22:34en matière de santé mentale,
22:36ça a été retiré de ce champ justement pour
22:38dépathologiser,
22:40mais en fait ça reste quand même pris en charge
22:42par l'assurance maladie, donc là c'est vrai que c'est un tour
22:44de passe-passe, surtout quand on voit
22:46le panier des médicaments,
22:48le panier de la prise en charge qui est réduit
22:50à chaque vote du budget,
22:52cette fois-ci c'est suspendu,
22:54mais c'est toujours la même ligne.
22:56C'est la même entienne, c'est clair.
22:58Mais alors Aude Mirkovic, comment on peut sortir de là ?
23:00Comment on peut envisager,
23:02je ne dirais pas une solution,
23:04mais comment on peut envisager de sortir par le haut
23:06de cette espèce de
23:08confusion des genres,
23:10si je peux me permettre ?
23:12Moi je n'ai pas la solution miracle, c'est vrai qu'on est arrivé
23:14à un point qui est très complexe,
23:16en tout cas déjà un début,
23:18c'est d'accepter que
23:20le fait de s'affirmer homme ou
23:22femme a des conséquences sur les autres.
23:24Aujourd'hui on considère qu'il n'y en a pas,
23:26on fait comme si il n'y en avait pas, mais c'est faux.
23:28Il y en a en permanence,
23:30on a parlé de la parité tout à l'heure,
23:32mais on pourrait aussi parler du sport,
23:34des compétitions sportives, on pourrait parler
23:36de l'incarcération des délinquants hommes
23:38qui s'identifient femmes dans des prisons
23:40pour femmes, les conséquences sont illimitées.
23:42Et on a vu aux Jeux Olympiques,
23:44on a eu quelques exemples frappants,
23:46si je peux le dire. Par conséquent, à partir du moment
23:48où l'impact social est réel
23:50et en plus est important, il faut absolument
23:52en tenir compte. Donc si certaines
23:54personnes veulent s'identifier dans le sexe opposé
23:56après tout libre à elles,
23:58pourquoi disqualifier le sexe ?
24:00Pourquoi éliminer l'identité sexuée pour autant ?
24:02Je ne sais pas, à la limite peut-être qu'une
24:04piste de réflexion pourrait être que
24:06l'État civil doit continuer
24:08à relayer le sexe des personnes,
24:10libre à elle ensuite de s'autodéterminer
24:12comme elle le souhaite et on pourrait
24:14discuter ensemble de voir quelles conséquences on peut donner
24:16à cette autodétermination.
24:18Mais en tout cas aujourd'hui, la situation actuelle,
24:20à savoir que l'État civil
24:22continue à comporter une mention sexe
24:24alors qu'en réalité il ne relaie plus le sexe,
24:26il relaie le ressenti des gens.
24:28Mais le ressenti des gens ne peut pas
24:30être le fondement
24:32du lien social.
24:34Il y a quand même, il faut le dire, une escroquerie d'étiquette.
24:36C'est ça, c'est que le terme employé,
24:38le terme sexe, en réalité ne correspond
24:40pas au contenu maintenant de la rubrique.
24:42C'est vrai qu'il faudrait déjà remettre
24:44l'État civil sur pied
24:46parce que cette subjectivisation
24:48de l'État civil, le fait que chacun puisse
24:50autodéterminer
24:52sa mention à l'État civil,
24:54ruine le lien social.
24:56Il y a de plus en plus aujourd'hui de manifestations
24:58dans lesquelles au moment de votre inscription
25:00on vous demande de renseigner le nom de famille,
25:02le prénom et ensuite
25:04le pronom, le genre. Comment voulez-vous
25:06qu'on s'adresse à vous ? Au masculin ou au féminin ?
25:08Donc cette
25:10sollicitation qui est en apparence inclusive
25:12en réalité elle ruine le lien social.
25:14On ne peut plus s'adresser à quelqu'un
25:16si on n'a pas été présenté. Parce qu'on ne peut pas
25:18savoir qui il est.
25:20Il faut que vous me disiez ce que vous êtes pour que je puisse...
25:22Je n'ai pas de solution au miracle mais c'est sûr
25:24qu'il y a quelque chose à penser
25:26et surtout à tenir compte de l'impact
25:28sur les autres parce qu'il y a une violence
25:30qui est sournoise mais qui est réelle
25:32justement d'imposer à tous
25:34et bien d'adhérer à ce
25:36qui relève du ressenti d'un tel
25:38de sa croyance.
25:40Merci Aude Myrkovic. Je rappelle votre livre
25:42Questionnement de Genre, c'est chez Arteige
25:44à lire vraiment
25:46avant de vous genrer.
25:48Merci M. Bercoff.
25:50Bercoff dans tous ses états en direct de Lyon
25:52revient dans un instant sur Sud Radio
25:54et André vous a réservé quelques
25:56perles huées et bravo
25:58alors on se retrouve dans
26:00quelques instants. Dans tous mes états
26:02vous ne pouvez pas savoir à quel point
26:04je suis d'une angoisse totale
26:06mais ce gouvernement, qui va le former, comment va le former
26:08des noms s'amoncèlent
26:10effectivement, ils sont là, ils se bousculent
26:12au portillon, ils sont venus, ils sont tous là
26:14quand ils ont entendu ce bruit
26:16il va partir le Barnier
26:18et ils arrivent en trombe
26:20mais écoutez, je ne comprends pas
26:22mais il y a quelqu'un, je ne comprends pas Emmanuel Macron
26:24vraiment là il me déçoit, il me déçoit
26:26il y a quelqu'un qui devrait appeler, elle est là
26:28elle attend, elle attend
26:30vous allez entendre
26:32vous allez entendre, c'était il y a quelques mois
26:34elle en avait parlé
26:36déjà à la radio
26:38à la télévision, pas chez nous, dans une
26:40chaîne concurrente, écoutez là
26:42qu'est-ce que c'est que l'urgence
26:44aujourd'hui, il y a une situation économique
26:46quand même très inquiétante
26:48il y a des mouvements sociaux qui se profilent
26:50il y a un déclassement
26:52des français, voire une dégringolade
26:54de leur situation sociale
26:56et il n'y a aucune visibilité
26:58sur le projet commun qui nous fait tenir
27:00ensemble au niveau de la nation française
27:02et les gens se demandent, les français se demandent
27:04est-ce que le modèle français est encore
27:06notre référence et qu'est-ce qu'on fait
27:08pour le sauver, le sauvegarder
27:10et l'améliorer, et de ce point de vue
27:12la question de la solidité
27:14du président de la république, une fois de plus, dépend
27:16de lui, parce que
27:18pourquoi, parce qu'on entend dire
27:20maintenant qu'il va reprendre un premier ministre
27:22issu d'un parti qui a perdu les élections
27:24voire un de ses très proches
27:26mais c'est extravagant, ça veut dire
27:28qu'il y aura à nouveau une motion de censure
27:30et le score qui vient d'être
27:32révélé prouve que s'il y a
27:34une deuxième fois la même erreur qui est
27:36faite pour prendre un premier ministre
27:38qui est issu d'un parti qui a
27:40perdu les élections, il y aura
27:42une deuxième motion de censure, et à ce moment-là
27:44une deuxième motion de censure, non seulement
27:46c'est grave pour la situation
27:48économique et sociale du pays, mais
27:50c'est ça qui fragilisera le président
27:52de la république, et c'est la raison pour laquelle
27:54il faut à la fois choisir
27:56un premier ministre de gauche, mais en même temps
27:58qu'il soit capable de faire
28:00un gouvernement élargi,
28:03un gouvernement qui reflète
28:05le front républicain, c'est ça
28:07l'enjeu aujourd'hui.
28:09Voilà, voilà, c'est frappé au
28:11coin du bon sens, c'était avant
28:13la motion de censure
28:15d'hier, c'était avant les résultats
28:17d'hier, et qui est
28:19cette personne qui parle vrai
28:21comme on aime, qui parle bien
28:23qui parle lucide, évidemment,
28:25c'est Golan Royale, c'est Golan Royale
28:27elle attend, elle attend, ne me
28:29quitte pas pour voir
28:31tout peut s'oublier
28:33qui s'enfuit déjà, et elle a fait
28:35hier un tweet, elle a fait un tweet
28:37et elle a dit, elle a dit
28:39oui je suis disponible
28:41et je l'ai écrit au président
28:43pour que nul ne dise si un premier ministre
28:45d'un parti désavoué aux élections
28:47à nouveau nommé est à nouveau censuré
28:49que c'est par manque de candidats venus
28:51de la gauche, expérimentés, rassembleuses
28:53et elle ajoute
28:55je le dois à toutes les femmes et petites
28:57filles, c'est pas beau ça
28:59mais là, elle réunit, elle coche toutes les cases
29:01enfin Emmanuel Macron, mais vous attendez
29:03quoi, voilà, les femmes
29:05les petites filles, candidats
29:07venus de la gauche, expérimentés
29:09en plus, franchement
29:11quand vous avez une candidature comme ça
29:13quand vous avez une demande d'embauche
29:15de ce niveau et de ce calibre
29:17en plus une femme
29:19une femme, soyons un peu
29:21modernes, voyons Emmanuel Macron
29:23je ne comprends pas qu'il hésite
29:25moi j'aimerais qu'avant, il nous écoute tout le temps
29:27Emmanuel Macron, avant la fin
29:29de l'émission, j'espère qu'il aura nommé
29:31Ségolène Royal, ou alors
29:33on ne sait plus où on est
29:35Sud Radio Bercov dans tous ses états
29:50oui
29:52et je suis venu
29:54te dire que je m'en vais, Gainsbourg
29:56Gainsbourg, effectivement
29:58et là, on parle de mort, de mort
30:00de je m'en vais, définitivement
30:02c'est plus grave, évidemment
30:04que la chanson de Gainsbourg
30:06vous savez
30:08il y a cette discussion
30:10sur l'euthanasie, sur le suicide assisté
30:12sur les soins palliatifs
30:14sur tout cela
30:16et on en parle
30:19grosses discussions
30:21jusqu'où on peut aller
30:23mort volontaire, mourir d'animalité
30:25et autres
30:27et alors Londres, où il se passe beaucoup de choses
30:29à Londres, c'est quand même assez hallucinant
30:31et bien vous savez qu'à Londres
30:33dans Transport London
30:35mais il y a maintenant, il y a des affiches
30:37dans le métro
30:39dans les métros, c'est à dire que vous savez
30:41que les publicités pour la malbouffe sont interdites
30:43et c'est très bien
30:45et puis attention, on ne parle plus
30:47effectivement, non, non, non
30:49maintenant c'est éducation sexuelle dans les maternelles
30:51c'est raquettes fiscales
30:53QR code, etc, etc
30:55mais alors par exemple
30:57ça y est, le métro
30:59à Londres
31:01promet des promesses, des publicités
31:03pour
31:05la mort
31:07dite d'animalité
31:09et alors c'est étonnant ces affiches
31:11on ne peut pas les montrer, nous sommes à la radio bien sûr
31:13on vous présente des jeunes et des personnes
31:15en bonne santé
31:17soulignant à quel point elles souhaitent avoir
31:19le choix en fin de vie
31:21faisant allusion d'un certain cas des expériences terribles vécues par des proches
31:23le problème bien sûr
31:25ce ne sont pas de simples slogans
31:27c'est choix en fin de vie et on voit
31:29des jeunes femmes, des jeunes gens
31:31alors ça finit comme ça, regardez par exemple
31:33on voit, enfin regardez, écoutez
31:35un musicien en train de jouer à la guitare
31:37et il dit
31:39mon souhait de mourir est
31:41en train de jouer avec ceux que j'aime
31:43voilà, donc vous avez
31:45une espèce de gigantesque affiche
31:47dans les stations de métro
31:49on voit un souriant
31:51qu'est-ce que c'est cool
31:53le suicide, c'est bien, qu'est-ce que
31:55c'est cool la mort assistée
31:57et on voit une jeune femme
31:59qui est vraiment
32:01en train de danser
32:03elle est en train
32:05de danser et pendant qu'elle danse
32:07le slogan c'est mon désir
32:09de mourir, et bien
32:11c'est que ma famille ne me voit pas
32:13souffrir et je n'aurai pas
32:15à justement avoir
32:17à ma famille souffrir, voilà
32:19et elle est en pleine santé, elle danse
32:21et tout ça, est-ce que vraiment
32:23faire des affiches où on voit des gens
32:25en train de rigoler, de danser
32:27de santé pour dire ah oui oui ce serait bien de mourir
32:29c'est quoi alors
32:31moi je veux bien, c'est un vrai sujet ça mourir
32:33dans l'indignité, c'est un vrai sujet
32:35la mort choisie, c'est un vrai
32:37sujet les soins palliatifs
32:39tout ça est un sujet extrêmement
32:41important et qui mérite
32:43évidemment d'être discuté au fond
32:45c'est clair le choix de chacun
32:47choisir sa vie, choisir sa mort
32:49c'est un sujet de fond
32:51et qu'on traite comme ça de
32:53complètement, je ne dirais pas obscène
32:55mais tellement légère
32:57et tellement superficielle
32:59tellement je dirais presque crétine
33:01par des affiches sexy
33:03au métro
33:05dans le métro de Londres
33:07moi ça me paraît vraiment assez
33:09indigne, j'espère qu'on n'arrivera
33:11pas à ça dans les métros
33:13des grandes villes comme Paris
33:15Lyon où nous sommes ou Marseille
33:17mais vous savez, hélas
33:19tous les désespoirs
33:21sont permis
33:37...
33:41Qu'est-ce que c'est, alors
33:43qu'est-ce qu'il a, alors je vais vous dire parmi tout ce qui se passe
33:45etc, vous le savez
33:47auditeurs résistants de Sud Radio, on en parle
33:49on en parle souvent ici
33:51des problèmes d'insécurité
33:53d'autres problèmes dus à
33:55que ce soit des français ou des étrangers
33:57etc, mais que fait l'Europe
33:59et c'est vraiment au sens
34:01de la commission européenne, des autorités
34:03européennes, quand vous voyez
34:05que la commission européenne
34:07des droits de l'homme, écoutez-moi bien
34:09c'était dans le jour du dimanche
34:11consacre le droit des étrangers expulsés
34:13à revenir en Europe
34:15par 3 jugements successifs
34:177 juges de la commission
34:19européenne des droits de l'homme
34:21ont fait du principe de protection
34:23de la vie privée et familiale
34:25une garantie de retour en Europe pour les étrangers
34:27condamnés et expulsés, c'est-à-dire
34:29que quelqu'un qui est sous
34:31OQTF, je me fais rigoler d'ailleurs OQTF
34:33obligation de quitter le
34:35territoire français pour des actes
34:37plus que répréhensible qui ont été
34:39commis, et bien obligation
34:41quelle obligation, voilà
34:43ce qu'ils disent, par exemple
34:45le droit, et bien
34:47ils peuvent rentrer, ils peuvent avoir
34:49l'assurance, ils doivent
34:51avoir l'assurance de pouvoir revenir
34:53chez nous quand on les expulse
34:55sinon interdiction de les expulser
34:57vous ne croyez pas, c'est
34:59fake news, c'est pas possible, donc on n'a plus le droit
35:01d'expulser un délinquant
35:03effectivement en OQTF
35:05et on sait, et bien pas du tout
35:07exemple, et bien c'est très simple
35:09la commission
35:11européenne des droits de l'homme
35:13je répète, a condamné
35:15la haute cour du Danemark dans le cas
35:17de l'expulsion d'un trafiquant de cocaïne
35:19irakien, et ça fait jurisprudence
35:21pour toutes les
35:23expulsions d'Europe
35:25ce trafiquant de drogue, écoutez-moi bien
35:27sans enfants
35:29ni femmes au Danemark
35:31n'a pas pu être expulsé par le Danemark
35:33cette semaine, il n'y avait pas
35:35de garantie en effet qu'il puisse
35:37y revenir un jour, ça veut dire que
35:39quand vous expulsez, quand les autorités
35:41françaises, judiciaires ou autres
35:43expulsent quelqu'un
35:45il faut qu'il ait la garantie de pouvoir
35:47revenir un jour, sinon
35:49on ne peut pas l'expulser, dit
35:51la commission européenne
35:53des droits de l'homme, vous entendez
35:55le droit de l'homme, et nos droits à nous
35:57victimes ou autres, non non
35:59vos droits à vous, ben
36:01vous vous attendrez, on a autre chose
36:03mais comment, qu'est-ce que ça veut dire
36:05ça veut dire que le problème est de savoir
36:07une fois pour toutes
36:09on n'en parle pas, est-ce que le droit
36:11européen a absolument
36:13supériorité
36:15maîtrise le droit
36:17français ou le droit belge
36:19ou le droit de n'importe quel
36:21pays européen, ça veut dire quoi
36:23qu'il n'y a plus donc de législation
36:25nationale, de législation locale
36:27et ça me paraît extrêmement grave
36:29parce que ça veut dire que c'est le droit
36:31la confirmation du droit au retour des
36:33expulsés, donc on ne nous parle plus
36:35d'expulsion, donc on ne veut plus entendre
36:37un ministre de l'intérieur qui nous parle
36:39oui ça y est, on va être extrêmement
36:41ferme, puisqu'ils ne peuvent plus être
36:43fermes, puisqu'ils sont soumis
36:45aux juges européens
36:47c'est grave ou c'est pas grave docteur
36:49à vous de juger