[#Journal ] Le 19H30 du 22 Novembre 2024
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00:00…
00:16Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, bonsoir.
00:18Ravie de vous retrouver pour le 19h30 sur Gabon Media Time.
00:21Au sommaire de cette édition d'information, le porte-parole du gouvernement de transition,
00:26Laurence Ndon, a tenu une conférence de presse ce vendredi 22 novembre 2024.
00:31Une rencontre qui a permis de répondre à la rumeur faisant état d'une probable anticipation de l'élection présidentielle.
00:39Première information de cette édition, je l'ai annoncée en titre.
00:43Ce vendredi 22 novembre, le porte-parole du gouvernement, Laurence Ndon, a animé une conférence de presse.
00:49Si beaucoup se questionnent quant à la fin de la transition,
00:52la transition, Laurence Ndon n'a pas souhaité commenter ces rumeurs en lien
00:56avec l'anticipation du scrutin présidentiel compte rendu avec Iris Obanga.
01:01Si le chronogramme de la transition annoncé par le Comité pour la transition et la restauration des institutions
01:06prévoyait l'organisation des élections présidentielles pour août 2025,
01:11marquant ainsi la fin de la transition entamée depuis le coup d'État du 30 août 2023,
01:16ce calendrier pourrait connaître une accélération.
01:19Si lors de la conférence de presse animée ce vendredi 22 novembre 2024,
01:23le porte-parole du gouvernement, Laurence Ndon, n'a pas souhaité commenter les rumeurs
01:27sur une anticipation du scrutin présidentiel, la présentation faite par ses soins ouvre tous les champs du possible.
01:33Au cours de cette rencontre avec les hommes et femmes de médias à la maison Georges Rawiri,
01:37siège de la télévision nationale, le membre du gouvernement est longuement revenu
01:41sur la tenue le 16 novembre dernier du référendum constitutionnel.
01:45Un scrutin qui a vu le oui l'emporter avec 91,80% contre 8,20% pour le non.
01:52Des résultats qui n'ont pas manqué d'être salués par Laurence Ndon,
01:56qui a indiqué que ce plébiscite marquait un moment historique pour le Gabon.
02:01Dans la foulée de son intervention, la ministre de la Communication a également décliné la suite du processus de transition.
02:06Un processus qui se poursuivra avec la collecte des observations et remarques de la première monture du Code électoral.
02:12L'organisation d'un débat final sur le Code électoral, prise en compte des remarques,
02:16et observations et disponibilités du texte final.
02:19L'adoption du texte par le Parlement et sa promulgation par le chef de l'État.
02:23Début de la révision de la liste électorale, opération de distribution des cartes d'électeurs
02:27et mise en place du matériel électoral. Et enfin, élection.
02:31Concernant ce dernier point d'ailleurs, le porte-parole du gouvernement,
02:34réagissant à la question d'une probable anticipation de l'élection présidentielle
02:38entre le mois de février et mars, a indiqué qu'il n'en est rien.
02:41Mais que si la décision doit être prise, ce sera à un très haut niveau
02:45et la population sera informée en temps opportun.
02:48Toutefois, si on s'en tient au chronogramme de la transition,
02:51avec un mois d'avant sur les différentes étapes,
02:53l'idée d'une fin de transition avant août 2025 n'est pas à exclure.
02:57Surtout que le président de la transition, le général Brice Clotaire Oliguenguema,
03:01avait exprimé son empressement à revenir rapidement à l'ordre constitutionnel.
03:11Une rencontre s'est tenue ce vendredi 22 novembre 2024
03:15entre le chef de l'État Brice Clotaire Oliguenguema
03:18et les ministres des Mines, de l'Économie, du Budget et des Comptes publics.
03:22Au menu des échanges, la mise en place d'une stratégie nationale
03:26d'utilisation et d'exploitation des minerais du pays
03:29pour une meilleure transparence presse présidentielle.
03:32Au cours d'une audience accordée aux ministres des Mines, de l'Économie, du Budget
03:36et des Comptes publics, le chef de l'État Brice Clotaire Oliguenguema
03:39a réitéré son souhait que soit circonscrit et réglementé
03:42de manière stricte l'exploitation des richesses souveraines du pays.
03:46Nous sommes rendus compte que durant les dernières années,
03:49les productions d'or n'étaient pas convenablement déclarées.
03:53Les productions de diamants étaient inexistantes.
03:56Donc ce sont des matières très importantes en termes de contribution au niveau du budget de l'État.
04:01Et cette absence nuisait de manière considérable aux intérêts du pays.
04:06Alors le président de la République a demandé aux ministères responsables,
04:09notamment au ministère des Mines, que je représente,
04:12le ministère du Budget et le ministère de l'Économie et des Participations,
04:15de se pencher sur la question de manière à amener des solutions efficaces,
04:20efficientes pour que les déclarations et surtout les produits,
04:24les recettes liées à ces minerais soient incorporés au budget de l'État.
04:30Il est question que soit inclus désormais dans le budget de l'État
04:33l'ensemble des richesses pour une meilleure redistribution de ceux-ci
04:36et un impact réel sur le développement et le quotidien de la population.
04:41Des recettes supplémentaires vont arriver,
04:44des ressources supplémentaires vont arriver au budget de l'État.
04:47Ça veut dire que nous pourrons couvrir un peu plus de dépenses
04:51ou mieux dépenser que nous ne le faisons jusqu'à présent.
04:55C'est un véritable plus-value, un plus naturellement,
04:59de pratiquer cette transparence financière et budgétaire.
05:02Cette décision de transparence voulue et choisie par le Gabon
05:05permettra à la communauté internationale d'avoir une idée précise
05:08de la provenance des ressources financières du pays,
05:11mais également de son utilisation.
05:19En économie, faut-il craindre le pire alors que le budget 2025
05:23chiffrait à plus de 4200 milliards de francs CFA se profilent à l'horizon
05:28et que les prévisions budgétaires du Gabon suscitent de vives inquiétudes
05:32La réponse dans cette analyse signée par la rédaction de Gabon Media Time.
05:37Alors que le budget 2025 chiffrait à plus de 4200 milliards de francs CFA se profilent à l'horizon,
05:42les prévisions budgétaires du Gabon suscitent de vives inquiétudes.
05:45Avec une politique budgétaire expansionniste et une hausse notable des besoins de financement,
05:49l'État pourrait se retrouver dans une position délicate
05:52menaçant la stabilité économique et sociale du pays.
05:55La demande récente du gouvernement pour des exemptions temporaires
05:58de la pondération sur ses titres publics met en lumière l'urgence
06:01d'une restructuration fiscale et surtout d'une discipline budgétaire
06:04dans un contexte marqué par des risques croissants de liquidités.
06:08La rétrogrédation de la note souveraine du Gabon,
06:10abémoin par certaines annonces de notation entre septembre 2023 et juillet 2024,
06:15reflétait déjà les difficultés croissantes pour le pays à mobiliser les financements.
06:19Ces risques se sont exacerbés par un environnement de financement serré,
06:23aussi bien sur le marché obligataire régional qu'à l'international.
06:27En dépit du remboursement anticipé d'une partie de l'Europe en 2025
06:30pour un montant de 180 milliards de francs CFA,
06:33les garanties apportées par les autorités de la transition ne semblent guère suffisantes.
06:37À cela s'ajoutent des arriérés externes déjà estimés à 165 milliards de francs CFA à fin mai 2024.
06:43Ces dettes sont non honorées envers des créanciers officiels,
06:46soulignent une faiblesse structurelle dans la gestion des finances publiques.
06:50La trajectoire budgétaire du Gabon continue d'inquiéter les analystes
06:53dans et en dehors de nos murs.
06:55En 2023, le pays est passé d'un excédent budgétaire à un déficit estimé à 1.8% du PIB.
07:02Pour 2024, ce déficit devrait atteindre 3.9%
07:05et la situation pourrait empirer en 2025 avec une prévision située entre 5.3% et 5.9%.
07:12Cette dégradation est alimentée par des revenus pétroliers en baisse,
07:16une politique d'exonération fiscale incohérente
07:19et une augmentation des dépenses publiques,
07:21notamment dans les secteurs sociaux et les infrastructures.
07:25Dans le même temps,
07:26l'échéance L3 2025 réduit la probabilité d'une austérité budgétaire nécessaire,
07:30alors même que le pays sort d'un court mais très coûteux processus référendaire.
07:34Les besoins de financement du Gabon pour 2025-2026
07:37sont estimés à une moyenne de 13.2% du PIB,
07:40un niveau difficilement soutenable sans un soutien externe significatif.
07:44L'accès au marché international est de plus en plus limité en raison des coûts prohibitifs
07:50et le marché régional est lui aussi marqué par une raréfaction des liquidités.
07:55En dépit des dépôts publics représentant 2.8% du PIB en début d'année 2024,
08:00le Gabon pourrait se retrouver contraint de puiser dans ses ressources
08:03ou d'accumuler de nouveaux arriérés de dettes,
08:05ce qui pourrait émuler davantage la confiance des créanciers.
08:08Face à ces pressions,
08:09le gouvernement de transition a récemment introduit une demande d'exemption budgétaire
08:13justifiant l'élargement du déficit par la nécessité de répondre aux besoins sociaux
08:17et de financer des projets structurants.
08:19Cependant, cette stratégie reste floue,
08:21notamment si conscient de l'impact des projets annoncés
08:24comme la création d'une compagnie aérienne nationale et une banque de développement
08:28qui n'ont pas encore fait l'objet d'une planification budgétaire claire.
08:31Ces annonces, couplées à des dépenses extra budgétaires,
08:34renforcent les doutes quant à la visibilité du budget 2025.
08:37La situation budgétaire du Gabon pour 2025 appelle donc nécessairement
08:41à des réformes drastiques et une gestion rigoureuse des ressources,
08:44ce qui pour l'heure n'est pas le cas en tenant compte des dépenses de biens et services
08:48chiffrées à plus de 378 milliards de francs CFA en 2025
08:52et de la masse arabe de l'État qui devrait atteindre plus de 825 milliards de francs CFA
08:56sur la même période.
08:57Sans un réjustement fiscaux clair et un soutien accru des créanciers,
09:01le pays pourrait entrer dans une spirale de surendettement et de déséquilibre macro-économique.
09:07L'absence du soutien budgétaire des créanciers officiels
09:10combiné à une faible flexibilité de financement
09:12laisse désormais peu de marge de manœuvre au Gabon.
09:15L'opinion se pose donc la question, faut-il craindre le pire ?
09:24Dans la suite de ce journal,
09:25l'ombre de l'ancien président Ali Boungoundimba continue de planer au-dessus
09:29de la grande loge du Gabon,
09:31la preuve selon des informations relayées par l'hebdomadaire jeune Afrique ce jeudi 21 novembre 2024.
09:38L'ancien président déchu aurait bien été invité en qualité de grand maître honoraire
09:43de la troisième assemblée générale de la grande loge du Gabon
09:46qui s'est tenue le 9 novembre dernier.
09:49Malgré le changement opéré à la tête de la grande loge du Gabon
09:53au lendemain de la prise de pouvoir des militaires le 30 août 2023,
09:57l'ombre de l'ancien président Ali Boungoundimba continue de planer au-dessus de cette obédience,
10:03la preuve selon des informations relayées par l'hebdomadaire jeune Afrique ce jeudi 21 novembre 2024,
10:09bien que reclus dans sa résidence de la Sablière.
10:12Ce dernier aurait été invité en qualité de grand maître honoraire
10:16lors de la troisième assemblée générale de la grande loge du Gabon
10:20qui s'est tenue le 9 novembre.
10:22Récemment attribué, ce nouveau titre inscrit sur le carton d'invitation
10:27illustrerait une continuité symbolique entre l'ancienne et la nouvelle gouvernance maçonnique au Gabon.
10:33Il faut dire que quelques mois après son éviction de la présidence de la République,
10:37Ali Boungoundimba avait été remplacé à la tête de la grande loge du Gabon par Jacques de Nitsanga.
10:43Ainsi, en désignant Ali Boungoundimba à ce titre,
10:46les fils de la veuve semblent ne pas vouloir opérer une trop brutale rupture avec l'ère Bongo.
10:52Même s'il faut signaler que dès sa prise de fonction,
10:55le gouverneur de la province du Hautogoué avait pris soin d'écarter les frères trop impliqués
11:00dans la gestion publique sous la présidence de Bongo,
11:04tout en favorisant des figures proches des nouvelles autorités.
11:07Un repositionnement stratégique qui, à en croire Jeune Afrique,
11:11viserait à consolider l'alliance implicite entre la grande loge du Gabon
11:15et le pouvoir du président de la transition, le général Brice Clotaire Oliginguéma.
11:20Il faut dire que la franc-maçonnerie au Gabon a toujours entretenu des liaisons très étroites
11:26avec le monde politique où, selon certaines indiscrétions,
11:29de nombreux acteurs seraient passés sous le bandeau.
11:32Par ailleurs, au-delà de la symbolique illustrée par la désignation d'Ali Bongo Ndimba,
11:37Libreville a confronté sa place de plaque tournante d'interaction internationale.
11:42En effet, l'Assemblée Générale de la Grande Loge du Gabon a rassemblé
11:46le gotha des figures importantes de la franc-maçonnerie,
11:49à l'exemple des grands maîtres Sylvaire Coyot de la Côte d'Ivoire,
11:53Pierre Moukoko Mbonjo du Cameroun ou encore Abdul Kabele, camarade de la Guinée.
11:58Des délégations internationales venues de France, de Turquie, de Russie et d'autres nations
12:03ont également marqué de leur présence cet événement.
12:10En société, plus d'un an après l'instauration de l'interdiction de circulation nocturne
12:15pour les transports terrestres, les opérateurs économiques gabonais
12:19exerçant dans le secteur du transport des personnes et des biens
12:22appellent à la levée de la mesure instaurée par l'ancien ministre des Transports,
12:26le général Auguste Roger Bibaï Itandas, en juillet 2023,
12:31interdisant aux véhicules de transport public de circuler entre 20h et 5h du matin
12:36en dehors du Grand Libreville. Iris Soubanga reportage.
12:39Plus d'un an après l'instauration de l'interdiction de circulation nocturne
12:43pour les transports terrestres, les transporteurs gabonais
12:46expriment leur frustration face au maintien de cette mesure.
12:49Instauré par l'ancien ministre des Transports, le général Auguste Roger Bibaï Itandas,
12:54arrêté numéro 007-MT-SG-DGTT-DGSR du 11 juillet 2023,
13:00interdit aux véhicules de transport public de circuler entre 20h et 5h du matin
13:05en dehors du Grand Libreville.
13:07Une décision initialement prise pour réduire la recrudescence des accidents de la route,
13:11mais qui, selon les opérateurs économiques, pénalisent lourdement leurs activités.
13:15A l'occasion du référendum 2024, qui a vu la participation de plus de 800 000 Gabonais
13:20qui ont exprimé leur choix, du oui ou du non, dans les urnes,
13:23les opérateurs économiques exerçant dans le secteur du transport routier
13:26ont vu une forte affluence des citoyens, notamment ceux allant dans la province du Walentem.
13:31Depuis le 6, les gens voyagent à compte-gouttes.
13:37C'est à partir du jeudi que les gens ont commencé à voyager beaucoup
13:44pour aller voter au Villal pour le référendum.
13:47Ça, c'est le secteur des difficiles voyages.
13:50Vous voyez, par rapport au bureau, là où il y a le chef,
13:54le chef du bureau, les gens voyagent.
13:57Si la période de la campagne référendaire a permis à ces derniers d'avoir une activité dense,
14:01les transporteurs ont particulièrement déploré le maintien de la suspension des voyages de nuit.
14:05Il faut qu'on nous ramène les voyages de nuit.
14:08Et des chauffeurs étrangers qui conduisent mal, ils doivent arrêter.
14:15Parce qu'eux, ils n'ont pas pitié.
14:17Moi, je suis une personne dans un ravin.
14:20On veut que les voyages de nuit recommencent encore,
14:23parce qu'au moins, là, nous, tu vois des phares des autres véhicules de loin.
14:27Mais si ce n'est pas le cas, on ne sait pas.
14:30C'est pour ça qu'on demande au président de nous revoir à ça.
14:33Il est important de souligner que l'interdiction de circulation de nuit en zone interurbaine
14:37s'applique particulièrement aux véhicules de transport public de voyageurs.
14:40Selon les autorités des transports de l'époque,
14:42cette mesure a pour objectif d'assurer la sécurité des usagers de la route.
14:46Une explication qui peut trouver son sens quand on sait que certains tronçons menant à l'intérieur du pays
14:51manquent d'ensoleillement et d'éclairage.
14:53Toute chose qui participe à la multiplication des accidents sur la National 1.
14:57Pour l'heure, les transporteurs espèrent que leurs préoccupations seront entendues
15:01et qu'un compromis pourra être trouvé pour assurer à la fois la sécurité des usagers
15:05et la viabilité économique du secteur.
15:08Le chiffre de ce vendredi 22 novembre est 9.375.000 francs CFA.
15:18C'est le montant de la facture pour les repas des dirigeants de Gabon Hoy sur une période de 25 jours.
15:24La source n'est autre qu'une facture.
15:27Et le verbatim, l'historique des élections politiques dans notre pays
15:32de ces dix dernières années de 2013 à 2023 est édifiant,
15:36notamment avec des taux de participation compris entre 34% et 59%.
15:42Avec un taux de participation de 53,54% à cette élection référendaire,
15:48nous pouvons allègrement dire que c'est un bon score
15:51dans la tradition des élections politiques de notre pays.
15:54L'auteur de ce verbatim n'est autre que Franck Nguema, président du mouvement Gabao.
16:00Point final à ce 19h30, merci pour votre fidélité qui nous honore.
16:04Excellente soirée et bon début de week-end à tous. Au revoir.