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[#Journal ] Le 19H30 du 09 Novembre 2024


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00:00Samedi 9 novembre 2024, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, ravies d'être des vôtres pour le 19h30 de Gabo Media Time.
00:23Au sommaire de ce journal, le président de la transition a reçu au palais du bord de mer les responsables des partis politiques
00:30dans le cadre du prochain référendum d'adoption de la nouvelle constitution,
00:34moment au cours duquel le numéro 1 gabonais a rappelé la nécessité de maintenir l'unité de la nation
00:40au dépit des positions politiques divergentes.
00:43Nous débutons ce journal avec cette rencontre qui s'est tenue récemment entre le président de la transition,
00:48Grisclothère Olinguéma, et les responsables des partis politiques rassemblés au sein du Conseil National de la Démocratie.
00:56Il était question pour ces derniers de présenter au chef de l'État leur analyse de la nouvelle constitution
01:01et affirmer leur accord face à cette loi fondamentale qui respecte les principes et les valeurs de la République,
01:08les libertés fondamentales, presse présidentielle.
01:11Ce sont 81 formations politiques sur une centaine rassemblées au sein du Conseil National de la Démocratie
01:19qui ont échangé avec le président de la République, le général Grisclothère Olinguéma,
01:24au moment où notre pays s'apprête à écrire une nouvelle page de son histoire.
01:28Face au président de la transition, acteurs et animateurs de la vie politique
01:33sont venus réaffirmer leur position en faveur de lui pour cette nouvelle loi fondamentale
01:39qui ouvre une nouvelle ère, qui trace une trajectoire commune respectueuse des valeurs ancestrales et républicaines,
01:45qui garantit les libertés individuelles, les droits et devoirs du citoyen.
01:50L'adoption de cette nouvelle constitution ne suscite malheureusement pas l'adhésion de tous.
01:55Le président de la République, qui prône l'inclusion et la cohésion,
01:59aurait voulu également échanger avec les partisans du non.
02:03Mais moi j'aime discuter même avec ceux qui ne sont pas d'accord.
02:07Si les gens sont tous d'accord pour ce projet de constitution,
02:13pourquoi discuter ? Pourquoi échanger ? Pourquoi discuter ?
02:18Puisqu'on est sur la même voie.
02:20J'aurais voulu échanger, comme je l'ai dit aux représentants,
02:25amenez-moi tous ces partis, faites venir tous les partis.
02:30Le oui et le non ne doit pas nous diviser, nous sommes des Gabonais.
02:36Ce qui compte c'est la cohésion.
02:38Depuis le début de ce jour-ci, je suis quelqu'un d'inclusif.
02:42Même s'il a ses idées contradictoires, on peut s'asseoir ensemble et puis échanger.
02:48Qu'est-ce qui l'amène à dire non ?
02:52Et en pouvant débattre.
02:54Donc il ne faut pas les exclure.
02:57Ils font partie du Conseil National de la Démocratie.
03:00Il fallait les amener.
03:02C'est avec eux qu'on doit discuter.
03:05Qu'est-ce qui dérange ?
03:07Nous étions ensemble le 1er jour au 30 août 2023.
03:13Il n'y a pas de raison qu'on se sépare à mi-chemin.
03:16Pour l'instant, ce n'est pas l'élection de quelqu'un.
03:20C'est un document que nous devons voter.
03:23Ça ne doit pas nous diviser.
03:26Ce projet de constitution est l'expression de la volonté du peuple Gabonais
03:30au cours du dialogue national inclusif.
03:33La constitution est un acte juridique, fondement d'un État
03:37réunissant l'ensemble des règles qui déterminent l'organisation d'une nation
03:41et les grands principes qui la structurent.
03:44Fort de ce postulat, l'adoption de cette nouvelle constitution
03:48est un devoir collectif car elle participe au retour de l'ordre constitutionnel.
03:53On ne peut pas être un État si on n'a pas de constitution.
03:56Puisqu'on a dit sous l'ancienne.
03:58On a le vert jaune bleu qui flotte.
04:00Je regarde dans les rues des libres villes, il est partout.
04:02On a l'hymne national, on a nos frontières, on a la population
04:06avec les partis politiques qui y vivent.
04:09C'est ce document qui nous manque.
04:12L'histoire du 30 août a été faite à cause de tout ce que vous avez dénoncé.
04:20Maintenant cette histoire, si on l'a tous aimée, applaudie, ce coup de libération,
04:26ça doit continuer.
04:28Mais ça continue avec quoi ?
04:30La constitution.
04:32Qu'est-ce que nous les militaires, nous nous sommes dit ?
04:35C'est la restauration des institutions.
04:42Une brève dans cette édition d'information,
04:44le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité,
04:46Erman Himogo, a annoncé ce 8 novembre dans un communiqué officiel
04:50le lancement de la distribution des cartes d'électeurs
04:53pour le référendum constitutionnel.
04:55Cette opération a donc débuté ce samedi 9 novembre 2024
04:59et se déroulera chaque jour de 8h à 17h dans les mairies,
05:04préfectures, missions diplomatiques et consulats du Gabon à l'étranger.
05:13Ouvrons le volet économique avec le secteur des boissons gazeuses
05:17et alcoolisées au Gabon qui se porte visiblement bien
05:20puisque selon l'indice de production,
05:22au deuxième trimestre 2024,
05:24le dissecteur a connu une progression de 0,7% des cryptages.
05:29Le secteur des boissons gazeuses et alcoolisées au Gabon
05:32a bénéficié d'un léger regain de dynamisme au deuxième trimestre 2024
05:36avec une hausse de 0,7% de l'indice de production
05:40par rapport au trimestre précédent.
05:42Cette croissance est principalement due à une augmentation de la demande,
05:46notamment pour les bières, dans un contexte de forte activité sociale.
05:50Les célébrations de mariages, anniversaires, séminaires
05:53et autres événements festifs ont contribué à cette progression.
05:57Sur le premier semestre de l'année,
05:59la production de boissons gazeuses et alcoolisées a augmenté de 3%,
06:03confirmant la bonne tenue de ce segment de marché.
06:06Cette amélioration s'inscrit dans une tendance
06:08où la consommation de boissons alcoolisées et non alcoolisées
06:11demeure un facteur clé de l'économie gabonaise,
06:14soutenue par des habitudes culturelles
06:16qui favorisent les rassemblements sociaux.
06:19Le marché de la bière en particulier reste robuste
06:21et son importance est renforcée par une consommation
06:24en constante progression lors des événements festifs,
06:27ce qui montre que le secteur a su s'adapter à la demande locale
06:30tout en répondant aux défis d'approvisionnement.
06:33Cependant, cette consolidation reste fragile.
06:35L'impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat des consommateurs
06:38ainsi que les fluctuations dans les coûts des matières premières
06:41peuvent constituer des obstacles à la croissance future.
06:44Pour rester compétitifs, les producteurs devront continuer
06:47à améliorer leur processus de production
06:49tout en innovant dans leurs offres de produits
06:51pour capter de nouveaux segments de marché.
06:53La hausse de 3% sur le semestre
06:55est un indicateur positif pour le secteur.
06:58Cependant, la dépendance aux événements sociaux
07:00pourrait devenir un facteur limitant
07:02si des contraintes économiques surgissent.
07:04Le secteur devra anticiper ces défis
07:06en diversifiant sa clientèle
07:08et en renforçant sa capacité d'innovation.
07:11Parlons éducation.
07:16Dans ce journal, après la récente sortie
07:18effectuée par le Syndicat national des enseignants-chercheurs,
07:21section École normale supérieure,
07:23le ministre de l'Éducation nationale,
07:25Kamelian Doutoum-Leclerc, a annoncé au terme
07:27d'un conseil d'administration qui s'est tenu le 7 novembre
07:30une réorganisation majeure à l'École normale supérieure.
07:34Karl Mackenbach.
07:35À la faveur d'un conseil d'administration,
07:37le 7 novembre 2024,
07:39la ministre de l'Éducation nationale,
07:41Kamelian Doutoum-Leclerc, a annoncé
07:43une réorganisation majeure à l'École normale supérieure.
07:46Cette réforme intervient après des préoccupations
07:49exprimées par le SNEC-ENS
07:51qui avait dénoncé des dysfonctionnements graves
07:54au sein de l'établissement.
07:56Dans le cadre de cette réorganisation,
07:58la ministre a indiqué qu'une commission ad hoc
08:00serait mise en place pour suivre
08:02l'implémentation des recommandations
08:04visant à améliorer la qualité des formations dispensées à l'ENS.
08:08Ces réformes sont essentielles
08:10pour redonner à l'ENS son rôle stratégique
08:12en matière de préparation des élites éducatives du pays.
08:15Parmi les décisions phares de cette réforme,
08:18la plus marquante est le transfert
08:20de l'organisation du concours de l'ENS
08:22à la Direction générale des examens et concours.
08:25Cette mesure a pour objectif
08:27de simplifier et d'améliorer la gestion des concours
08:30en confiant cette tâche à un organe
08:32disposant de l'expertise nécessaire
08:34pour garantir transparence et rigueur.
08:37Pour faire simple, une collaboration tripartite
08:40sera établie entre la DGEC,
08:42le ministère de l'éducation nationale,
08:44et celui de l'enseignement supérieur.
08:46Avec la participation de la direction de l'ENS,
08:49cette réorganisation vise à clarifier
08:51les responsabilités entre les ministères.
08:58Reprise.
08:59Le Gabon, nouveau pivot de la flotte fantôme russe.
09:02C'est en substance ce qu'indique
09:04Radio France Internationale,
09:06qui a révélé qu'au moins 40 des 95 pétroliers
09:09récemment immatriculés au Gabon
09:11ont visité des ports russes.
09:13Une manœuvre permettant à la Russie
09:15de contourner les sanctions imposées
09:17sur ses exportations de brutes.
09:19Plus d'explications dans ce reportage.
09:21Depuis décembre 2023, le Gabon s'est retrouvé
09:23sous les projecteurs pour son rôle
09:25dans l'immatriculation de la flotte fantôme russe,
09:28une flotte de pétroliers échappant
09:30aux sanctions internationales imposées à Moscou.
09:33En effet, de nombreux navires,
09:35comme le tanker Safo,
09:37battent aujourd'hui pavillons gabonais
09:39alors qu'ils exportent du pétrole russe
09:41vers des pays comme la Chine et l'Inde.
09:43Selon Radio France Internationale,
09:45au moins 40 des 95 pétroliers
09:47récemment immatriculés au Gabon
09:49ont visité des ports russes.
09:51Une manœuvre permettant à la Russie
09:53de contourner les sanctions imposées
09:55sur ses exportations de brutes.
09:57Pour échapper aux restrictions occidentales,
09:59Moscou mit sur des pavillons de complaisance
10:01comme celui du Gabon,
10:03à 60 dollars le baril,
10:05imposé par le G7 et l'Union européenne.
10:07L'objectif est de vendre le pétrole russe
10:09à un prix supérieur pour maximiser
10:11les revenus de l'État,
10:13malgré de l'embargo.
10:15Avec le soutien de pavillons étrangers,
10:17ces navires opèrent en dehors
10:19de toute juridiction occidentale
10:21et sans assurance régulée,
10:23ce qui les classe dans la flotte de l'ombre
10:25utilisée par d'autres pays sanctionnés
10:27comme l'Iran et le Venezuela.
10:29Depuis la pression exercée par les États-Unis
10:31sur son pavillon de plusieurs navires
10:33de la flotte fantôme russe,
10:35le Gabon est devenu une alternative
10:37pour l'immatriculation de ces pétroliers.
10:39Face à cet afflux, Libreville semble chercher
10:41à maintenir un certain contrôle
10:43pour éviter les critiques internationales.
10:45Le ministère gabonais des transports
10:47a ainsi irradié 28 navires
10:49pour activités non conformes,
10:51selon les informations de Radio France internationale.
10:53Cependant, plusieurs de ces navires
10:55ont rapidement été ré-immatriculés
10:57sous le pavillon russe,
10:59ce qui a mis l'importance de ces navires
11:01pour Moscou dans sa stratégie
11:03d'évitement des sanctions.
11:05Cette situation attire l'attention
11:07de la communauté internationale,
11:09notamment de la France,
11:11qui a entrepris des démarches diplomatiques
11:13pour sensibiliser le Gabon
11:15aux risques associés à la gestion
11:17de son registre maritime.
11:19Selon une source diplomatique française
11:21citée par RFI,
11:23ces démarches visent à rappeler Libreville
11:25à ses responsabilités en matière
11:27de retournement des sanctions
11:29pourraient affecter l'image du pays
11:31sur la scène mondiale.
11:33La gestion du pavillon gabonais
11:35sous le contrôle de la société émiratie
11:37Intershipping Service depuis 2018
11:39permet aux armateurs d'une certaine flexibilité,
11:41notamment sur les questions de sécurité
11:43et d'assurance, explique Greg Kennedy,
11:45chercheur à l'université de Harvard.
11:47La faible fréquence des inspections
11:49des navires battant pavillon gabonais,
11:51relevée par le Paris Memorandum of Understanding,
11:53un mémorandum réunissant 28 pays,
11:55laisse aussi à la Russie
11:57des marges de manœuvre.
11:59Alors que le Gabon se trouve sous la pression
12:01de maintenir des pratiques de gestion transparente,
12:03le recours à ces pavillons pour les pétroliers russes
12:05soulève des questions.
12:07En dépit des tentatives occidentales
12:09pour restreindre la flotte fantôme,
12:11le recours à d'autres pays complaisants
12:13montre que Moscou continuera de trouver des moyens
12:15pour contourner les sanctions.
12:21En santé, parlons des cancers du sein
12:23et du col de l'utérus,
12:25deux types de cancers qui enregistrent plus de 50%
12:27des cas des cancers féminins au Gabon,
12:29selon Silas Lin, oncologue générale
12:31de l'Institut de cancérologie d'Angoudje,
12:33dont l'importance d'intensifier
12:35la sensibilisation tout au long de l'année.
12:37On regarde.
12:39En octobre, mois dédiés à la sensibilisation
12:41aux cancers féminins,
12:43les spécialistes de la santé au Gabon
12:45ont intensifié leurs efforts
12:47pour informer et sensibiliser les femmes
12:49sur les risques des cancers du sein
12:51et du col de l'utérus.
12:53Selon les données recueillies,
12:55ces deux types de cancers représentent
12:57plus de 50% des cancers féminins dans le pays,
12:59une tendance similaire à celle observée
13:01en Afrique subsaharienne
13:03et à l'échelle mondiale,
13:05a précisé Silas Lin, oncologue générale
13:07de l'Institut de cancérologie d'Angoudje.
13:09Le cancer du sein
13:11qui touche des femmes de tout âge
13:13dès la puberté a des facteurs de risque variés.
13:15Si 5 à 10% des cas
13:17sont d'origine génétique,
13:19d'autres facteurs incluent
13:21l'obésité, la consommation d'alcool,
13:23la cigarette, le diabète et l'exposition
13:25à des doses élevées de radiation.
13:27La campagne d'Octobre Rose a été marquée
13:29par des sessions de sensibilisation
13:31à l'autopalpation, un geste simple
13:33qui peut aider les femmes à détecter
13:35d'éventuelles anomalies.
13:37Ce n'est pas Octobre Rose
13:39qui fait l'autopalpation, c'est nous-mêmes
13:41qui faisons notre propre palpation
13:43à la fin de chaque cycle menstruel,
13:45a rappelé Silas Lin, soulignant
13:47cette pratique régulière.
13:49Concernant le cancer du col de l'utérus,
13:51le principal facteur de risque
13:53est l'infection par le papillomavirus humain.
13:55D'autres facteurs incluent
13:57les rapports sexuels précoces,
13:59les rapports non protégés, la multiplicité
14:01des partenaires et des antécédents
14:03de VIH-SIDA.
14:05Les symptômes de cette maladie incluent
14:07des saignements après les rapports sexuels,
14:09des douleurs pendant les rapports,
14:11des saignements en dehors des règles,
14:13ainsi que des pertes vaginales anormales.
14:15L'oncologue a rappelé
14:17que le dépistage régulier est essentiel
14:19pour détecter la maladie
14:21à un stade précoce et augmenter
14:23les chances de guérison.
14:25Cette tueuse silencieuse peut être combattue
14:27grâce au dépistage, a-t-elle insisté,
14:29encourageant les femmes à se faire dépister.
14:31En plus des cancers du sein
14:33et du col de l'utérus, des types
14:35moins fréquents, comme le cancer
14:37de la vulve, des trompes, des ovaires
14:39et du vagin, peuvent aussi
14:41toucher les femmes.
14:43L'impact social et sanitaire de ces maladies,
14:45la sensibilisation et la prévention
14:47restent des outils cruciaux pour améliorer
14:49la santé des femmes au Gabon.
14:55Passons maintenant au chiffre du jour
14:57qui est 1451.
14:59C'est le nombre de cas suspects qui ont été orientés
15:01au centre spécialisé pour une prise en charge
15:03multiforme et adaptée dans le cas d'Octobre.
15:05Le verbatim.
15:07En matière de vote, l'Eglise n'a pas
15:09vocation à dicter, la conduite est fidèle
15:11et l'invite chacun à exercer en toute liberté
15:13son devoir civique sans prendre
15:15parti ni pour le oui, ni pour le non.
15:17L'auteur de ce verbatim
15:19est Jean-Patrick Ibaba, archevêque
15:21métropolitain de Libreville.
15:23La source n'est autre qu'une publication sur
15:25Facebook datée du 8 novembre 2024.
15:27C'est sur cette note que se referme
15:29ce 19h30. Merci pour votre attention.
15:31Bonne soirée à vous et à demain.