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[#Journal ] Le 19H30 du 14 Novembre 2024



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00:00Nous sommes le jeudi 14 novembre 2024, c'est à nouveau un plaisir de vous retrouver dans
00:22ce 19h30.
00:23L'actualité est dominée par la campagne référendaire qui se poursuit à l'instar
00:29de nombreuses personnalités politiques, l'ancien Premier Ministre Jean-François Ndutumémane
00:34a donné sa consigne de vote, nous en parlerons dans ce journal.
00:37Fini le consensus qui a prévalu au début du processus de transition le projet de constitution
00:43qui sera soumis aux Gabonais pour adoption, le 16 novembre prochain a fini par avoir raison
00:49de l'unité qui prévalait jusque là au sein de la société civile, suivons cette
00:54analyse.
00:55Alors que le débat sur le projet de nouvelle constitution se fait vif, la société civile
01:00qui a pourtant entamé cette transition de manière disciplinée, en parlant d'une
01:05même voie notamment lorsqu'il s'agit de la nomination des parlementaires de la transition,
01:10mène une bataille en ordre dispersé, c'est le moins que l'on puisse dire au regard
01:14des divergences qui éclatent désormais en public lors des débats télévisés ou
01:18par médias interposés.
01:20La société civile gabonaise risque de sortir très fragilisée de la campagne référendaire
01:25en cours.
01:26En effet, en dépit de quelques avancées au sein du projet de constitution concernant
01:31notamment l'article 7 qui consacre la société civile comme une des composantes de l'expression
01:37de la démocratie pluraliste et participative et qui aurait pu aligner les positions sur
01:43l'ensemble du texte, l'opinion insiste au contraire à des débats houleux qui témoignent
01:48d'une divergence profonde sur l'ensemble du texte.
01:51Bien que de manière unanime, la société civile a salué certaines avancées à l'instar
01:57de l'article 7 cité plus haut ou encore la consécration de certains droits sociaux
02:02et qui a d'ailleurs motivé certains acteurs à voter en faveur du texte, la question politique
02:08demeure fondamentale pour certains.
02:10En effet, si pour le copil citoyen, le 8 doit l'emporter en dépit de l'absence de contre-pouvoir
02:16que son chef de file, l'honorable Geoffrey Fumbula, a clairement identifié pour dynamique
02:22unitaire, la question politique est impréalable.
02:25Après examen du projet de constitution, il n'y a pas de consécration de la séparation
02:31des pouvoirs mais plutôt consécration du dépotisme à travers un super président de
02:36la République qui fait mes basses sur les pouvoirs législatifs et judiciaires, avait
02:41alors déclaré le président par intérim, Roger Ondoabe Solo, lors d'une réunion publique.
02:47Si ces lignes de fracture étaient déjà clairement perceptibles au gré des sorties
02:52publiques des uns et des autres, c'est sur le plateau de Gabon Première que la différence
02:57de vue a pris une tournure nouvelle ce dimanche 10 novembre.
03:01En effet, au cours d'une séquence lors de ce débat, Marcel Libama, député de la Transition,
03:06n'a pas hésité à laisser éclater sa colère face à Geoffrey Fumbula.
03:11Nous sommes tous du même camp, j'ignore ce qui s'est passé pour que vous vous retrouviez
03:16de l'autre côté, s'est-il agacé ? Pointons au passage un certain renoncement de ce dernier
03:22à ses convictions, ce à quoi le quatrième vice-président de l'Assemblée Nationale
03:27de Transition a répondu, je refuse de faire de la politique sur le référendum.
03:33Nous vous l'annonçons au titre, Jean-François Ntutumeman, ancien premier ministre, a appelé
03:43les Gabonais à voter oui au référendum constitutionnel. Au cours d'une conférence
03:48de presse animée à sa résidence de Libreville, l'ancien locataire du 2 décembre a motivé
03:54la nécessité de publicité ce texte. L'ancien premier ministre, chef du gouvernement,
03:58par ailleurs ancien maire de la commune de Libreville, Jean-François Ntutumeman,
04:02a ouvert à la presse les portes de sa résidence de Libreville. Objectif affiché,
04:07donner son regard sur l'actualité du moment en lien avec le référendum d'adoption de la
04:13nouvelle constitution. Un moment que l'ancien chef du gouvernement a d'entrée de jeu abordé
04:18avec une gravité en pointant les risques liés à une victoire du non.
04:22Le vote référendaire, le projet de notre future constitution est d'une très grande
04:36importance, une importance vitale pour le Gabon, parce que si le 8 ne passe pas, la transition
04:53sera dans l'obligation de se prolonger et cela sur le plan financier pourrait mettre le Gabon
05:03dans des difficultés. Abordant le projet en lui-même, l'ancien enseignant en droit constitutionnel
05:10a appelé à une critique objective, qui sache reconnaître les avancées importantes dans ce
05:15texte susceptible de faire avancer le pays. Beaucoup disent que cette constitution va
05:21installer un pouvoir autoritaire, un pouvoir dictatorial. Mais quand on examine la constitution,
05:32ce projet de la constitution fait que le président de la république a abandonné beaucoup de pouvoirs.
05:40Ainsi, Jean-François Ntutumeman a pris en exemple l'article 110 qui, selon lui,
05:46garantit l'indépendance de la justice. De la justice, parce que dans un état démocratique,
05:53c'est par rapport à la justice qu'on apprécie mieux le caractère démocratique de l'état. De
06:03voir que les juges sont indépendants, qu'ils ne sont plus automatiquement nommés par le pouvoir
06:11suprême, qui les met ainsi sous sa botte, que les juges sont plus ou moins indépendants,
06:19qu'ils ne sont plus automatiquement nommés par le pouvoir suprême, cela veut dire que c'est
06:27vraiment la démocratie. Il en est de même pour le pouvoir de nomination du vice-président du
06:32conseil supérieur de la magistrature ou encore la cour constitutionnelle dont le président ne
06:38sera plus nommé par le chef de l'état mais bien par ses pairs. Pour Jean-François Ntutumeman,
06:43ce changement constitue une révolution pour le pays. Il a ainsi égrené une série d'articles
06:49qui, selon lui, apportent des changements importants par rapport à ce qui se fait jusque-là. Rappelons
06:55que les Gabonais sont attendus aux urnes le samedi 16 novembre pour se prononcer sur le
06:59projet de nouvelle constitution. Cette fois, le camp du Nord avec Léonie Laila Magnioni Benbe,
07:10déléguée générale de la Ligue des jeunes du Parti Réagir, par ailleurs membre du front
07:16du non-objectif, a appelé sur Gabo Media Time à voter non au nom d'une justice indépendante.
07:22A deux jours du référendum, Léonie Laila Magnioni Benbe, membre du front pour le non-objectif,
07:28a appelé les Gabonais à lire attentivement le texte constitutionnel dévoilé le 21 octobre
07:35avant de se rendre aux urnes. Elle affirme que bien que le projet de constitution présente
07:40certaines avancées, il contient des failles majeures en matière de séparation des pouvoirs,
07:45des failles que les défenseurs du 8 tentent selon elle de minimiser. Quelle place pour
07:50l'indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs ? Je pense qu'en lisant, on ne va pas
07:55chercher de milieu à 14h, il y a quelque chose qui ne va pas. Et le danger de cette constitution,
07:59ou le danger auquel nous exposent les camps du 8, c'est de nous faire croire que cette
08:03constitution est parfaite et qu'on devrait l'adopter en l'état. Ou de nous faire croire
08:06qu'il faut adopter cette constitution en l'état parce qu'il faut sortir de la transition.
08:10Selon Léonie Laila Magno-Nimbembe, les articles 43 à 69 du projet confèrent
08:15des pouvoirs excessifs au président, le plaçant en position de chef de l'exécutif,
08:20chef du gouvernement et responsable des nominations civiles et militaires.
08:23Elle pointe également du doigt ce qu'elle considère comme un faux contre-pouvoir.
08:28Le pseudo contre-pouvoir qui viendrait limiter, notamment dans le pouvoir législatif,
08:32être la mise en accusation du président de la République. Mais c'est un leurre,
08:36monsieur. C'est un leurre. Si le président a la possibilité, a le pouvoir de dissoudre
08:41l'Assemblée nationale, pourquoi l'Assemblée n'a que le pouvoir d'une mise en accusation
08:45et que les juges puissent se prononcer ? Quel parlementaire ? Pour les uns parlementaires,
08:50est-ce qu'il pourrait accuser ? On dit à deux tiers des parlementaires. Lesquels ? Jugés
08:55devant quels cours ? Qui prononcerait une décision à l'encontre du tout puissant président ? Je n'y
09:00crois pas. Le front du pour-le-non objectif, représenté ici par Léonie Leïla Magni-Nimbembe,
09:05met en garde contre l'idée qu'un président en position de diriger le Conseil national de la
09:10magistrature puisse rester impartial. Par ailleurs, Léonie Leïla Magni-Nimbembe a vivement encouragé
09:17la jeunesse gabonaise à s'informer sur le contenu de ce projet de constitution et à
09:22défendre une justice indépendante et une véritable séparation des pouvoirs.
09:30Notons par ailleurs que Hervé-Patrick Opianga, président de l'Union pour la démocratie et
09:38l'intégration sociale, par ailleurs chef de file de la plateforme Vision 2025, a appelé au nom de
09:45l'Ulysse à voter non au référendum constitutionnel. Une consigne de vote qui intervient après qu'il
09:51ait appelé les partis politiques membres de Vision 2025 à se positionner de manière libre. Nous y
09:58reviendrons au cours de nos prochains programmes. Pour être tout à fait complet avec les consignes
10:07de vote, sachez que l'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2023, Albert-Hondo Ossa, qui a
10:13lui aussi animé une conférence de presse ce jour à Libreville, a appelé à faire barrage à ce projet
10:19de constitution indiquant qu'il porte les germes de l'installation d'un président omniscient et
10:25omnipotent, mais aussi d'un régime autocratique et on a profité pour mettre en garde le CTRI
10:32contre, selon lui, un possible tripatouillage. Nous y reviendrons également. Toujours dans cette
10:41actualité, mais cette fois avec le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité qui a annoncé la
10:47fermeture des débits de boissons sur l'ensemble du territoire national du 15 au 16 novembre dans
10:54l'optique d'assurer la sérénité des opérations. Reportage. En prélude à la tenue du référendum
10:59constitutionnel du 16 novembre, le ministère de l'Intérieur, par le biais d'un communiqué rendu
11:05public ce mercredi 13 novembre 2024, a annoncé la fermeture temporaire de tous les débits de
11:11boissons sur l'ensemble du territoire national. Cette mesure, effective du vendredi 15 novembre
11:17à 23h30 jusqu'au samedi 16 novembre à minuit, vise à instaurer un climat propice au bon
11:23déroulement de ce scrutin historique. Alors qu'on s'approche inéluctablement de la date
11:28fatidique du 16 novembre, le ministère de l'Intérieur, en charge de l'organisation du
11:32scrutin référendaire, s'attelle à garantir une atmosphère apaisée les derniers jours de
11:37la campagne électorale lancée depuis le 6 novembre dernier. Ainsi, en prélude à ce rendez-vous
11:42historique qui permettra de soumettre le projet de constitution au vote du peuple gabonais, le
11:47ministère de l'Intérieur a annoncé la fermeture des débits de boissons pour une période déterminée.
11:52Conformément à l'arrêté numéro 000 2068-MIS du 12 novembre 2024 signé par le ministre de
12:00l'Intérieur et de la Sécurité, Herman Imongo, la fermeture temporaire des établissements de
12:05boissons se justifie par l'importance de garantir une atmosphère sereine durant cet événement
12:11décisif. Le présent arrêté prit en application les articles 2 et 23 de la loi numéro 4,
12:18du 20 février 1998, portant Organisation Générale de la Défense Nationale et de la
12:23Sécurité Publique, porte fermeture temporaire des débits de boissons sur l'ensemble du
12:28territoire national à l'occasion du référendum constitutionnel de 2024, a indiqué le conseiller
12:34en communication de ce département ministériel. Les autorités locales, notamment les commandants
12:39chefs de la gendarmerie nationale et des forces de police nationale, seront chargés de veiller au
12:43respect de cette mesure sur tout le territoire. Publié au journal officiel, l'arrêté garantit
12:49la mise en oeuvre de cette disposition dans l'ensemble des localités pour éviter
12:53toute perturbation susceptible de nuire au déroulement du vote. Cette décision vise à
12:58assurer une ambiance sereine et à encourager les citoyens à se prononcer en faveur ou en
13:03défaveur du projet de constitution en toute lucidité, une étape déterminante pour l'avenir du pays.
13:14Une note de sport dans ce journal, le Gabon a décroché son billet pour la Coupe d'Afrique
13:18des Nations 2025, assurant ainsi sa qualification avant même de jouer son dernier match. La bonne
13:25nouvelle est venue ce jour, 14 novembre 2024, grâce à la victoire surprise du Lesotho contre
13:32la République centrafricaine par le score de 1 but à 0 lors de la dernière journée des éliminatoires.
13:38Reportage La victoire inespérée du Lesotho contre la
13:42Centrafrique a permis aux Panthères du Gabon de voir leur rêve de participation à la Cade
13:47se concrétiser à seulement quelques heures de leur propre rencontre face au Lyon de l'Atlas du
13:52Maroc. Dans le groupe B, le Gabon se positionne désormais à la deuxième place avec 7 points
13:58et un goal avérage de 1, juste derrière le leader le Maroc. Il aura fallu l'exploit du Lesotho qui
14:04a désormais grimpé à 4 points avec sa victoire pour accrocher une improbable troisième position.
14:10De son côté, la République centrafricaine reste en dernière place avec 3 points. Avant cette journée
14:16décisive, les Panthères étaient en bonne position pour décrocher leur place, mais le scénario
14:21restait encore incertain. La victoire du Lesotho sur les fauves de la Centrafrique a écarté tout
14:27risque pour le Gabon. Il faudra en effet que le Lesotho gagne par un score improbable de 6-0 face
14:33au Maroc et que la Centrafrique batte le Gabon lors de la dernière journée et ce, sans que les
14:39Panthères ne marquent le moindre point durant ces deux prochaines journées pour que la qualification
14:44gabonaise soit remise en question. Le chiffre du jour est 36,1 milliards de francs CFA. C'est
14:55le montant alloué dans le cadre de la première phase de paiement des rappels soldes au profit
15:01des agents publics en activité des retraités de l'administration publique et des ayants droits
15:06des agents décédés. C'est un chiffre communiqué par le ministère des Comptes publics le 12 novembre
15:122024. Le verbatim est justement de Albert Ondo Ossa qui a animé une conférence de presse ce jour à
15:20Vibreville. L'abstention étant contre-productive et favorable au pouvoir PDG CTRI, j'invite tous les
15:27Gabonais conscients des enjeux de l'heure et soucieux de l'avenir de notre pays à se rendre
15:32aux urnes et à voter massivement pour le NON. C'est la fin de ce journal, merci de nous avoir
15:38suivi. Je vous donne rendez-vous demain à la même heure pour une nouvelle édition.