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[#Journal ] Le 19H30 du 16 Novembre 2024



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00:00Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, bonsoir et bienvenue sur Gabon Media Time dans ce
00:2219h30 consacré au scrutin du référendum 2024 au SOMEA.
00:27Ce samedi 16 novembre 2024, les Gabonais se sont mobilisés pour accomplir leur devoir
00:32citoyen.
00:33Toutefois, le ROC, le réseau des observateurs citoyens, a constaté des manquements, notamment
00:39dans les villes de Franceville et Fougamou, où leurs membres n'ont pas pu accéder au
00:44bureau de vote.
00:45Nous ouvrons ce 19h30, ce samedi 16 novembre 2024, une date très attendue pour les Gabonais
00:52qui ont exprimé leur choix sur le projet de constitution, une opération électorale
00:56qui s'est déroulée dans un climat globalement apesé, contrairement au précédent scrutin,
01:02une avancée constatée sur le terrain par Gabon Media Time qui a sillonné plusieurs
01:06sites du grand libreville reportage.
01:08Plus de 800 000 Gabonais étaient attendus aux urnes ce samedi 16 novembre 2024 pour
01:14se prononcer pour ou contre le projet de nouvelle constitution.
01:17Contrairement aux précédentes opérations, souvent émaillées de graves incidents, ce
01:22scrutin s'est déroulé dans un climat globalement apesé.
01:25C'est le constat fait par les équipes de Gabon Media Time qui se sont déployées
01:29sur différents sites du grand libreville dès 7h00.
01:32Ainsi, au centre de vote de CS Avorambam, dans le deuxième arrondissement de la commune
01:37d'Akanda, où plus de 400 000 Gabonais étaient appelés à voter, les responsables du centre
01:43de vote ont indiqué que le dispositif était en place dès 8h00.
01:47A notre passage, aux alentours de 10h00, nous avons constaté un fort engouement.
01:53Lequel engouement a pu être vérifié au bureau de vote numéro 2 où à cette heure
01:58précise, plus de 30% des électeurs avaient déjà mis leur bulletin dans l'urne.
02:03C'était moins le cas au centre de vote de Dragage, dans le sixième arrondissement
02:07de Libreville.
02:08A quelques heures de l'ouverture du vote, le constat depuis le matin, c'est que les
02:13bureaux ont été ouverts avec un léger retard.
02:16Il y avait un manque de matériel à certains bureaux, mais tout a été couvert parce que
02:24le vote est lancé et tout le monde est en train de voter.
02:26Il n'y a pas encore l'affluence, parce qu'évidemment c'est des premières heures,
02:30mais nous espérons que d'ici l'après-midi, les gens viendront.
02:35Le jeu vient à peine d'arriver, ça ne fait pas 30 minutes que je suis là, je constate
02:40que tout se passe dans la discipline et tout se passe très vite, voilà, donc vous votez
02:46sans souci, sans bousculade, vous arrivez en deux minutes, vous pouvez déjà voter,
02:54voilà, en tant que citoyen.
02:56A Damas, dans le cinquième arrondissement de Libreville, l'ambiance était calme,
03:00dès notre passage, autour de 14 heures.
03:03Selon les responsables des centres de vote de Damas, Damas 1 et Damas 2, les bureaux
03:07ont globalement ouvert autour de 8h10, le temps de la mise en place.
03:12Si dans certains bureaux, les chiffres de la participation avoisinaient les 30%, c'était
03:17moins le cas dans d'autres.
03:19Autre constat frappant, aucune file d'attente n'était perceptible devant tous les bureaux
03:23de vote de Damas, comme cela avait pu être le cas lors des échéances électorales de
03:282023.
03:29Dans certains centres de vote que nous avons visités, nous avons pu observer la présence
03:34d'observateurs du réseau d'observateurs citoyens, formés pour la circonstance grâce
03:39à l'appui du PNUD et du gouvernement japonais, lesquels observateurs ont bien été reçus
03:44par les scrutateurs présents dans les bureaux de vote.
03:47Notons que le principal enjeu de cette échéance référendaire reste le taux de participation,
03:52un enjeu d'ailleurs très scruté par les autorités de la transition.
04:00En dépit d'un climat apesé durant les élections référendaires, quelques incidents ont cependant
04:06été relevés à Franceville, dans la province du Haut-de-Bouée, et à Fougam, au chef-lieu
04:10du département de Tsamba-Magouti, dont la province de Languigny, où des observateurs
04:15se sont vus refuser l'accès au bureau de vote.
04:18Explication.
04:19Plus de 800 000 Gabonais étaient appelés au Zion ce samedi 16 novembre 2024, dans le
04:25cadre du référendum d'adoption de la nouvelle constitution.
04:28Si, de manière globale, ce scrutin n'avait rien à envier au précédent en termes d'organisation,
04:34quelques incidents ont cependant été relevés à Franceville, dans la province du Haut-de-Bouée,
04:39et à Fougam, au chef-lieu du département de Tsamba-Magouti, dont la province de Languigny.
04:44En effet, 250 observateurs du ROC, Réseau des Observateurs Citoyens, composés essentiellement
04:50d'acteurs de la société civile gabonaise, qui ont été formés grâce à un financement
04:56du Japon et du Programme des Nations Unies pour le Développement, ont été disséminés
05:01sur l'étendue du territoire national afin de couvrir ce scrutin.
05:05Dans la matinée, ce réseau d'observateurs a rendu public un communiqué d'ouverture
05:10des opérations électorales, dans lequel il a relevé un certain nombre de manquements.
05:14Parmi ceux-ci, une entrave à leur mission d'observation au sein de certains bureaux
05:19de vote, dans le Haut-de-Bouée et à Fougamou.
05:22En ce qui concerne la ville de Fougamou, ce refus d'accès au bureau serait justifié
05:27par la présentation par ces derniers d'accréditations non validées en mairie.
05:31Notons que dans ce communiqué, les observateurs ne donnent pas de détails sur les centres
05:37concernés par ces incidences, que ce soit à Fougamou ou plus globalement dans la province
05:42de Languigny ou encore dans le Haut-de-Bouée.
05:44En outre, le ROC note une absence de centres de vote à Bizango-Biberé, dans le troisième
05:50arrondissement de la commune de Ntoums, ce qui, selon lui, a laissé les électeurs
05:54de cette zone dans l'incapacité d'exercer leurs droits civiques.
05:58La campagne référendaire débutée le 6 novembre a pris fin le 15 novembre 2024.
06:08Toutefois, un surprenant constat a été fait ce samedi 16 novembre 2024 par nos reporters,
06:14notamment la présence très visible dans plusieurs arcades du Grand Libreville des
06:19affiches donnant des consignes de vote, une anomalie au regard du droit en vigueur en
06:23République gabonaise.
06:24Réseau Bangar me fait le plan.
06:26Si conformément au décret numéro 0410-PR-MIS du 21 octobre 2024, le ministère de l'Intérieur
06:35et de la Sécurité annonçait que la période de campagne électorale référendaire débutée
06:40le 6 novembre prendra fin le vendredi 15 novembre 2024 à 24 heures, Gabo Media Time a pu constater
06:48qu'aux abords des bureaux de vote et dans plusieurs artères du Grand Libreville, des
06:51affiches donnant des consignes de vote sont toujours visibles.
06:55Que se passe-t-il en République gabonaise jusqu'à quand va-t-on tolérer les atteintes
06:59à la loi en vertu des planifications partisanes et opportunistes ? C'est au nombre des questions
07:04que se posent les citoyens gabonais appelés à remplir leurs devoirs civiques ce samedi
07:0916 novembre 2024, dans le cadre du vote de la nouvelle constitution.
07:12Ayant répondu à l'appel de la nation pour décider de l'avenir de notre pays, des
07:17compatriotes ont été effarés que les carences d'août 2023 ont été répétées.
07:22Dans son communiqué du 25 octobre dernier, Herman Imongo, ministre en charge des élections,
07:28soulignait que le déroulement de la campagne référendaire est strictement encadré par
07:32la loi, garantissant un débat public équitable et démocratique.
07:36Aussi, il était donc attendu des deux bords de l'opinion autour du scrutin constitutionnel
07:41un respect scrupuleux du code électoral en vigueur, lequel rappelons-le consacre l'impossibilité
07:46de la poursuite de la campagne le jour du vote.
07:49L'article 69 prévoit dans l'un de ses alinéas que la campagne est close, la veille
07:53du scrutin, à minuit.
07:55Qu'est-ce à dire ? Simplement que toute propagande officielle, notamment audiovisuelle,
08:00distribution de tracts circulaires, tout envoi au public par voie électronique d'un
08:05message ayant le caractère de propagande électorale et affichage propagandiste, est
08:09purement interdit, le but étant de ne pas influencer les lecteurs le jour du vote.
08:15Pourtant, de la station Sétrague au rempoint d'Aouengé en passant par Glace ou encore
08:19au boulevard Jean-Paul II et au Carrefourse ni au Vindaud, les tracts sont toujours coulés
08:23sur les murs.
08:24Les affiches sont sur la passerelle, les panneaux publicitaires n'ont pas été débarrassés
08:28des affiches appelant aux consignes de vote.
08:30Le camp de cette violation, aux alentours des bureaux de vote, les voitures estampillées,
08:35oui, poursuivent la campagne allègrement, au vu et au su des agents des forces de l'ordre
08:40et de sécurité.
08:41Le cap attend à l'école publique de la Lala où les incitations, oh oui, sont à l'entrée
08:47du centre de vote.
08:52Toujours sur cette actualité, notons que les horaires du couvre-feu sont réaménagés
08:57de 24h à 5h du matin durant toute la période du processus électoral aussi.
09:02Les forces de défense et de sécurité sont chargées de l'application de la présente
09:07mesure sur l'ensemble du territoire national.
09:12La note sport de ce 19h30, Pierre-Emerick Obameyon, Mario Lemina, Denis Buanga et Loïc
09:19Ovono ont été dispensés de poursuivre l'aventure avec les Panthères du Gabon en direction
09:24de l'Afrique du Sud pour le dernier match des éliminatoires de la Cannes 2025 contre
09:29la République centrafricaine, nous rapporte l'AGP.
09:32Les explications dans ce reportage, signé de Lionel Beng.
09:35Après la lourde défaite insubie par le Gabon face au Maroc à France et ville, certains
09:39cadres de la sélection gabonaise ont été autorisés à quitter le groupe.
09:43Il s'agit de Pierre-Emerick Obameyon, Mario Lemina, Denis Buanga et du gardien Loïc
09:48Ovono qui auraient été dispensés de poursuivre l'aventure avec l'équipe en direction
09:51de l'Afrique du Sud pour le dernier match des éliminatoires de la Cannes 2025 contre
09:55la République centrafricaine, rapporte l'AGP.
09:57Cette décision, qui aurait été prise d'un commun d'accord avec le staff, comme le rapporte
10:01notre confrère de l'agence gabonaise de presse sur place, intervient dans un contexte
10:05où l'équipe gabonaise cherche à se remobiliser après une performance décevante.
10:09Ces joueurs expérimentés, bien qu'absents, auraient pris soin de transmettre leur encouragement
10:13à leurs coéquipiers lors de l'escale à Libreville le lendemain soir, en exprimant
10:17leur soutien à leurs coéquipiers.
10:20Pierre-Emerick Obameyon, Mario Lemina, Denis Buanga et le portier Loïc Ovono n'ont pas
10:25poursuivi le déplacement en direction de l'Afrique du Sud avec le reste de l'équipe
10:29d'un commun d'accord avec l'encadrement technique, fait savoir notre confrère l'agence
10:32gabonaise de presse dans sa parution le 5 mai 16 novembre 2024.
10:36Quelle lecture en fer ? Thierry Mouima et son staff sont-ils sonnés par la gifle infligée
10:40par Wally Grégardi et ses lions de la classe dans un match censé être au sommet ? Autant
10:44des questions qui méritent des réponses.
10:46Aussi, notre source souligne que le départ de ces quatre du groupe marquerait un tournant
10:51dans la gestion de l'équipe, laissant entrevoir la possibilité d'un remaniement important.
10:55C'est notamment l'opportunité pour des jeunes talents tels que Noah Lemina, qui
10:59pourrait faire sa première apparition en sélection A, de prendre place sur le terrain
11:03et de montrer leur potentiel sous les couleurs du Gabon.
11:05Selon des sources bien introduites, cette réorganisation en perspective viserait à
11:09redynamiser un groupe qui a montré des signes de faiblesse lors des précédentes rencontres,
11:13en particulier après le débat contre le Maroc.
11:16Le Gabon, avec un effectif renouvelé, tentera de se remettre en pied en renfrontant la République
11:21centrafricaine.
11:22Ce dernier test avant de penser à l'avenue de la sélection pour les prochaines compétitions,
11:26notamment la Cannes 2025.
11:27Le chiffre du jour est 349,6 milliards de francs CFA, c'est le montant des charges
11:38financières de la dette prévue en 2025, la source n'est autre que le projet de loi
11:42de finances.
11:43Le verbatim, un état de droit, n'a pas à être magnanime.
11:47Ça montre bien que c'est un gouvernement qui agit sur les émotions et les sentiments.
11:52Soit c'est la loi qui est appliquée, soit ce n'est pas la loi.
11:56Qu'est-ce qu'on appelle magnanimité dans un état de droit ? Je n'ai violé aucune
12:00loi.
12:01L'auteur de ce verbatim est Alain-Claude Billébinzé, ancien Premier ministre, la
12:05source n'est autre qu'une interview sur RFI du jeudi 14 novembre 2024.
12:11C'est la fin de cette édition d'information, merci à tous pour votre attention et surtout
12:15votre fidélité.
12:16Excellente soirée à vous et à demain, toujours sur ce même canal.
12:19Au revoir.