Les Vraies Voix de l'emploi avec Jean-Christophe Repon, président de la CAPEB (la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment) ; Ariane Komorn, PDG de La Solive (Formations reconversion rénovation énergétique) ; Edouard Barthès, directeur général adjoint de KparK Groupe.
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, 19h-20h, les vraies voies de l'emploi.
00:04Et on vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:07L'emploi dans le secteur du bâtiment souffre lourdement de la crise actuelle
00:10avec 25 000 postes supprimés au premier trimestre 2024.
00:14Face à cette situation, une solution prometteuse,
00:17la reconversion des travailleurs dans un domaine en pleine expansion,
00:20c'est la rénovation énergétique.
00:22On va en parler avec nos invités, puis avec des initiatives
00:25comme celle de la Solive, qui offre des formations spécialisées vers des métiers verts,
00:29répondant ainsi aux besoins croissants de la transition énergétique
00:31et des employeurs comme Kparka Group,
00:34leader de la rénovation énergétique en France pour ses quatre divisions spécialisées,
00:38et plus de 1 500 collaborateurs qui accompagnent justement cette transition énergétique
00:42tout en préservant la qualité artisanale.
00:45On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:51Avec nos invités autour de la table, Jean-Christophe Repond,
00:54qui est avec nous, président de la CAPEB, la Confédération de l'Artisanat
00:57et des Petites Entreprises du Bâtiment.
00:59Bonsoir Jean-Christophe Repond, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:02Ariane Comorne, qui était avec nous, PDG de la Solive,
01:05qui est une formation de reconversion, rénovation énergétique.
01:08Merci d'être là.
01:09Et puis Edouard Barthez, directeur général adjoint de Kparka Group.
01:13Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:16D'abord, petit tour de table avec Jean-Christophe Repond,
01:19et surtout un état des lieux.
01:21Aujourd'hui, Jean-Christophe Repond sur les derniers chiffres
01:24qui indiquent une perte significative d'emplois dans le secteur du bâtiment.
01:27Une perte significative d'activités, surtout, on est à moins 3% sur le deuxième trimestre,
01:33et qui est pour nous un élément essentiel,
01:35avec, vous le parliez, la rénovation énergétique,
01:38qui devrait être, pour nous, à l'heure actuelle, une locomotive,
01:41et qui elle-même, à moins 1,5%.
01:43Et donc, ça nous pose vraiment un problème pour l'avenir,
01:46pour pouvoir mettre l'emploi et l'activité dans l'artisanat du bâtiment.
01:49Ça veut dire qu'aujourd'hui, il y a des entreprises qui pourraient fermer ?
01:54Je ne dirais pas qu'on pourra fermer.
01:56On a une baisse d'activité notable.
01:58On a eu, depuis maintenant, quasiment un semestre du recul d'activité.
02:02Il faut maintenant que, gouvernement ou pas gouvernement,
02:06il y ait des décisions qui soient prises sur les éléments
02:09qu'on avait commencé à engager avec le gouvernement de M. Béchut et M. Gasparian,
02:13sur la simplification de la prime rénov'
02:15et pour amener le maximum de paysans dans ce marché,
02:18et également donner un signe fort aux particuliers
02:22qu'il faut rénover et qu'il est intéressant pour eux,
02:25pour le pouvoir d'achat, de rénover au niveau énergétique leur habitation.
02:29Avec un secteur d'activité dans l'immobilier en crise,
02:34sur le 9, par exemple, en recul ?
02:38Oui, nous, c'est le moins 3%, bien notamment du 9,
02:41qui touche aussi l'artisanat du bâtiment,
02:43pas aussi fort que les grands groupes,
02:45mais nous subissons un moins 6% d'activité dans le 9
02:48et qui engage donc l'activité complète de l'artisanat du bâtiment en négatif.
02:54Nous, nous portons beaucoup la rénovation énergétique
02:58pour pouvoir sauver, je dirais, le moment présent,
03:01l'activité, en attendant de trouver des solutions
03:04pour réinventer, je pense, un modèle économique pour le logement neuf.
03:08Est-ce que c'est une perte d'emploi territorialisée, j'ai envie de dire,
03:12ou c'est plutôt assez général sur toute la France ?
03:16On a une activité à peu près équitable sur l'ensemble de la France,
03:19on n'a pas de région qui décroche plus que d'autres.
03:22On a eu, l'année dernière, nous, déjà avec la baisse d'activité,
03:26et le début d'année, une perte d'emploi aux alentours de 7 000 emplois
03:30dans l'artisanat du bâtiment, dans la TPE, dans l'entreprise de proximité.
03:35Dans l'artisanat, maintenant, nous, on essaie de trouver des solutions
03:38avec le gouvernement, et j'espère le plus rapidement,
03:41avec un nouveau Premier ministre et un gouvernement qui puissent
03:43faire la cause nationale, du logement national.
03:47Et le logement, quand je parle de logement, je parle du logement neuf,
03:50mais également du logement qu'il faut remettre en état,
03:53améliorer et permettre aussi aux personnes âgées de rester à domicile,
03:57donc la databilité des logements.
03:59Donc on a un potentiel énorme d'activités à venir,
04:02mais il faut prendre des conditions politiques
04:04pour pouvoir réengager une activité et recréer de l'emploi.
04:07Quels sont les métiers les plus touchés aujourd'hui ?
04:10Inévitablement, quand on touche l'activité du neuf,
04:13c'est en premier lieu le gros œuvre, donc la maçonnerie,
04:16qui décroche en premier, et puis vous avez,
04:19six mois après, le second œuvre qui commence à souffrir également.
04:24Bien évidemment, pour le moment, c'est les maçons qui souffrent le plus,
04:27maçons-couvreurs, qui sont la résultante de l'activité du neuf,
04:31mais tous les corps de métier souffrent de cette baisse d'activité.
04:35Mais il nous semble pas trop tard pour pouvoir réinverser la tendance.
04:40Il suffit de prendre quelques décisions, mais il nous faut des interlocuteurs.
04:44C'est ce que j'allais dire, dans une période difficile,
04:47avec un grand point d'interrogation sans interlocuteur,
04:49ça veut dire que tout est à l'arrêt pour l'instant pour vous ?
04:52Les relations en tout cas avec le gouvernement,
04:54même aux démissionnaires, sont à l'arrêt ?
04:56On a continué à dialoguer avec les ministres démissionnaires,
04:59mais tout ce qui est législatif ou du décret
05:03ne sont pas de leurs compétences en attendant.
05:06Nous avions engagé beaucoup de projets de simplification,
05:10d'accès au marché, notamment sur MaPrimeRénov',
05:12qui devait être engagé dans l'année 2024,
05:14ce qui nous semble essentiel aujourd'hui,
05:16et avec les fuites qu'on a eues dans la presse,
05:18c'est que le futur gouvernement,
05:20ou que le gouvernement qui gère les affaires courantes,
05:24puisse dire que le budget de MaPrimeRénov',
05:28qui est donc l'aide, la priorité nationale de la rénovation énergique,
05:32reste au même niveau qu'en 2024,
05:34ne soit pas raboté.
05:36Là, on a encore des arbitrages à faire
05:38dès que le budget va arriver devant l'Assemblée,
05:41puisque ce budget est conséquent
05:43et nous sommes très respectueux des finances publiques,
05:45de l'économie de 20 milliards, 16 à 20 milliards qui est donnée,
05:49mais je rappelle que quand on engage 1 euro dans MaPrimeRénov',
05:53c'est à peu près 3 euros de fiscalité qui rentrent dans les finances publiques,
05:56donc c'est un engagement financier
05:58qui permet de l'activité, de l'emploi,
06:00et également des rentrées fiscales.
06:02Oui, c'est ça, parce que du coup,
06:04la crise de l'emploi,
06:06forcément,
06:08elle subit
06:10et elle s'accélère, c'est ça que je voulais dire.
06:12Elle s'accélère pour le moment,
06:14mais pour notre part,
06:16pour l'artisanat du bâtiment qui constitue
06:18la majorité de l'entreprise dans l'activité,
06:20on est encore sur une activité positive.
06:22Ça veut dire que, en fait,
06:24si on libérait les énergies,
06:26on pourrait créer beaucoup plus d'emplois
06:28que ce qu'il en est actuellement.
06:30C'est plutôt un moment charnière
06:32où on en détruit un petit peu
06:34alors qu'on devrait en créer
06:36beaucoup plus que ce que
06:38l'activité nous permet de le faire actuellement.
06:40Ça veut dire qu'aujourd'hui, vous pourriez conseiller
06:42aux entreprises ou
06:44aux personnes qui travaillent dans le bâtiment
06:46de se former à d'autres activités,
06:48justement, pour pallier aux déficiences
06:50parfois du marché ?
06:52Il faut se former. De toute façon, nous, nous sommes
06:54dans l'artisanat obligés, dans le bâtiment,
06:56de se former tout au long de la vie,
06:58puisque nous avons des technicités
07:00et des normes qui évoluent tout le temps
07:02et nous avons la nécessité d'être à la page,
07:04je dirais, sur la rénovation énergétique,
07:06sur le maintien à domicile.
07:08Donc, nous, on engage, dans le syndicat
07:10que je représente, la CAPEB,
07:12nos 62 000 artisans adhérents à se former
07:14tout au long de la vie. Il faut s'adapter
07:16au marché, il faut suivre le marché.
07:18Donc, si l'on veut être opérationnel
07:20et garder une entreprise sur l'ensemble du territoire,
07:22et je pense que l'ensemble des artisans
07:24sur l'ensemble du territoire donnent de l'emploi
07:26en proximité, en ruralité,
07:28il faut que l'on se forme en permanence.
07:30Et donc, il faut pouvoir
07:32capter les tendances
07:35et capter aussi la demande des clients
07:37qui évolue beaucoup et donc
07:39nous sommes dans l'obligation de nous former en permanence
07:41dans l'artisanat du bâtiment.
07:43Et la Confédération de l'artisanat des petites entreprises du bâtiment,
07:45c'est combien d'entreprises aujourd'hui ?
07:47C'est plus de 62 000 artisans
07:49adhérents qui représentent
07:51l'image
07:53des 600 000 petites entreprises
07:55qui sont en France
07:57et qui font 97%
07:59du tissu du bâtiment.
08:01C'est l'ensemble de vos artisans
08:03en ruralité, en territoire,
08:05qui sont là au quotidien pour essayer
08:07de répondre à vos demandes et à l'amélioration de l'habitat.
08:09Merci beaucoup Jean-Christophe Repond
08:11d'avoir été avec nous, Président de la CAPEB,
08:13la Confédération de l'artisanat des petites entreprises
08:15du bâtiment. Dans un instant,
08:17on va vous parler solutions puisque
08:19on va faire aussi un état des lieux avec
08:21Ariane Comorde qui est PDG de
08:23La Solide. Vous verrez, c'est une formation,
08:25une reconversion, rénovation énergétique.
08:27Et puis Edouard Barthez sera aussi avec nous,
08:29Directeur Général Adjoint de
08:31Caparca Groupes. On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble
08:33jusqu'à 20h.
08:35Sud Radio, parlons vrai !
08:37Sud Radio, parlons vrai !
08:39Sud Radio, 19h20,
08:41les vraies voix de l'emploi.
08:43On parle emploi aujourd'hui, on parle emploi dans la
08:45rénovation énergétique. C'est peut-être l'avenir
08:47de certaines personnes qui travaillaient dans la construction
08:49aujourd'hui, qui ne trouvent peut-être pas de travail
08:51dans un secteur qui est un petit peu
08:53en berne, mais ne soyons pas trop
08:55pessimistes puisque c'est
08:57de toute façon une filière assez dynamique
08:59quoi qu'il arrive. On va en parler avec
09:01nos invités ce soir.
09:03Ariane Comorde qui est avec nous,
09:05Président Directeur Général
09:07de La Solide et Edouard Barthez,
09:09Directeur Général Adjoint de Caparca Groupes.
09:11Merci d'avoir accepté notre invitation.
09:13La Solide,
09:15d'abord, vous êtes la
09:17fondatrice de cette
09:20école, puisque c'est une école.
09:22Qu'est-ce qui a fait qu'à ce moment-là
09:24vous avez décidé de monter, il y a
09:26à peu près trois ans,
09:28cette école ? Qu'est-ce qui a généré
09:30cette envie ?
09:32Il y a trois ans, j'ai commencé à m'intéresser au sujet
09:34du bâtiment et de la rénovation énergétique en particulier
09:36et en creusant le sujet,
09:38en parlant à beaucoup de chefs d'entreprise,
09:40le sujet qui remontait le plus souvent
09:42dans les dizaines de chefs d'entreprise
09:44que j'ai rencontrés, c'est
09:46on n'arrive pas à trouver des professionnels
09:48qualifiés. On n'arrive pas à trouver des gens
09:50qui ont les bonnes compétences
09:52et qui vont se projeter avec nous dans l'entreprise.
09:54En regardant, je me suis rendue compte
09:56qu'il y avait des solutions de formation
09:58initiales, qui n'étaient d'ailleurs pas toujours à jour
10:00sur les sujets de rénovation énergétique, c'est un peu
10:02des nouveaux métiers, des nouvelles compétences,
10:04mais surtout, il n'y avait pas de solution
10:06pour pouvoir se reconvertir vers ces métiers
10:08et si on regardait les chiffres,
10:10aujourd'hui, France Stratégie estime que
10:12il y a 250 000
10:14personnes qui travaillent dans la rénovation énergétique
10:16Que ce soit sur le terrain
10:18ou dans les bureaux, on est d'accord
10:20c'est tout confondu ?
10:22Effectivement, mais
10:24la grande majorité de ces 250 000
10:26c'est quand même des artisans. C'est des gens
10:28qui font des travaux de rénovation énergétique.
10:30Et grosso modo,
10:32si on prend en compte
10:34un, le fait que ce marché doit grandir
10:36pour atteindre nos objectifs
10:38de réduction des
10:40consommations d'énergie des bâtiments
10:42et deuxièmement, le fait qu'il y a énormément
10:44de gens qui vont partir en retraite
10:46dans les années qui viennent, France Stratégie estime
10:48qu'il y a plus de 600 000 postes à pourvoir
10:50dans le secteur d'ici 2030.
10:52Donc, c'est énorme
10:54et c'est sur la base de ce constat
10:56qu'avec mon associé Com, on s'est dit il y a trois ans
10:58en fait, il faut aider des gens
11:00à se reconvertir vers ce secteur
11:02comme vous le disiez, soit parce qu'ils viennent
11:04d'une partie du secteur qui est
11:06en moins bonne forme comme le neuf depuis
11:08deux ans. Et ça va rebondir ?
11:10Ça va rebondir et du coup, ça restera
11:12dynamique et
11:14soit des gens qui ne viennent même pas du bâtiment
11:16mais d'autres filières qui sont peut-être en difficulté
11:18des gens qui
11:20viennent par exemple de certaines filières industrielles
11:22plus en difficulté dans certains bassins
11:24d'emploi ou des gens qui ont envie de postes
11:26plus pérennes qui viennent de la logistique
11:28de petites jobs
11:30et du coup, on a créé ces passerelles
11:32et ces formations diplômantes
11:34avec une quasi garantie d'emploi
11:36à la sortie. Edouard Barthez, vous
11:38vous êtes directeur général adjoint du groupe
11:40APARCA spécialisé dans la rénovation énergétique
11:42puisque vous avez monté il y a à peu près
11:44dix ans le groupe qui s'appelle le groupe EBS
11:46spécialisé dans cette
11:48catégorie en tout cas de métier
11:50est-ce que c'est difficile ou ça a été
11:52très longtemps difficile de trouver
11:54du personnel ?
11:56Je pense que ça a été très longtemps difficile
11:58de trouver du personnel, ça l'est toujours
12:00Ariane soulignait aussi les besoins qui vont
12:02continuer à grandir donc c'est une réalité
12:04on a de plus en plus besoin d'avoir
12:06de la main d'oeuvre qualifiée, d'avoir des
12:08technicaux commerciaux de plus en plus
12:10formés, compétents, présents
12:12et oui très
12:14sincèrement c'est très dur aujourd'hui d'avoir
12:16de la ressource, d'avoir du personnel
12:18et d'être en capacité
12:20de faire matcher un besoin
12:22et du personnel avec une
12:24temporalité qui parfois ne se rejoint pas
12:26Quels sont les métiers Ariane
12:28justement sur la rénovation énergétique
12:30alors nous on imagine
12:32forcément des poseurs
12:34mais c'est assez vaste quand même
12:36c'est assez vaste et en fait si vous vous prenez sur un peu
12:38toute la chaîne de valeur, au début il faut des gens
12:40pour pouvoir vous orienter
12:42prescrire des travaux, donc comme dit Edouard
12:44ça va être peut-être des technicaux commerciaux
12:46ça va être des gens qui vont être capables
12:48des auditeurs énergétiques qui vont être capables
12:50d'analyser votre logement
12:52ou votre ensemble de bâtiments pour pouvoir
12:54proposer des travaux et puis après
12:56vous allez évidemment avoir besoin d'artisans
12:58vous allez avoir besoin sur tous
13:00les corps de métier pour réaliser
13:02les travaux, vous avez besoin de gens qui vont intervenir
13:04sur votre système de chauffage
13:06des plombiers chauffagistes mais qui vont savoir par exemple
13:08remplacer une chaudière gaz par une pompe à chaleur
13:10vous allez avoir besoin
13:12de couvreurs
13:14si vous avez besoin de refaire
13:16l'isolation de votre toiture
13:18vous allez avoir besoin de plaquistes
13:20des gens qui vont être capables, des façadiers qui vont faire
13:22d'isolation par l'extérieur etc
13:24et puis il y a aussi
13:26tous les métiers de l'encadrement parce que plus les
13:28chantiers sont compliqués puis il y a besoin de gens
13:30de coordinateurs, de conducteurs de travaux
13:32qui vont encadrer ces artisans
13:34et puis après il y a tout ce qui gravite autour
13:36c'est à dire des gens qui vont vous aider à financer
13:38ces travaux dont des experts
13:40du financement des travaux de rénovation énergétique
13:42parce que accéder
13:44si quelqu'un a essayé d'accéder à ma prime
13:46rénov' de valoriser ses certificats
13:48d'économie d'énergie c'est du chinois
13:50donc il vaut mieux être aidé et accompagné
13:52voilà
13:54donc tout ça c'est autant d'emplois
13:56qui sont créés autour
13:58de la filière. Alors dans le groupe
14:01Kaparka, alors vous vous avez
14:03quatre grandes formations
14:05si je puis dire chez vous
14:07puisqu'il y a la menuiserie
14:09classique que tout le monde connait mais pas que
14:11alors il y a quatre effectivement grandes entités
14:13si je peux nous définir comme ça
14:15donc une partie historique qui est
14:17Kaparka menuiserie, une partie qui est
14:19Kaparka énergie qui va traiter
14:21donc de tous les sujets de la rénovation
14:23énergétique auprès du particulier
14:25donc comme tu disais Ariane effectivement
14:27changement, remplacement de chaudières
14:29installation de panneaux solaires
14:31travaux d'isolation
14:33et tout ce qui va toucher à quelque part
14:35réduire ses consommations énergétiques
14:37une partie financement donc un accompagnement
14:39administratif et financier sur une troisième
14:41entité qui s'appelle EBS énergie
14:43on accompagne plus de 1000 entreprises au quotidien
14:45dans leur démarche pour récupérer les aides
14:47et pour en faire bénéficier les particuliers
14:49et une dernière entité qui s'appelle
14:51Kaparka formation où donc
14:53nous avons un CFA et donc nous sommes
14:55un organisme de formation accrédité
14:57et on va jusqu'à délivrer des formations
14:59certifiantes de niveau bac plus 2
15:01notamment sur toutes les techniques de
15:03commercialisation dans la mesure où on a
15:05réellement des besoins à tous
15:07les étages pour parler simplement
15:09donc on a décidé un petit peu de prendre les devants
15:11de pallier à ce manque aussi
15:13de compétences
15:15d'avoir des bébés Kaparka en fait
15:17d'avoir des bébés Kaparka, de prendre des jeunes
15:19justement à la sortie
15:21de l'école et d'être en capacité de les former
15:23de les accompagner, de leur proposer un parcours
15:25un parcours de vie puisque
15:27ce que je trouve incroyable dans cette
15:29entreprise c'est qu'il y a des gens qui ont fait
15:3125, 30, 35 ans, donc qui ont fait toute leur vie
15:33dans l'entreprise
15:35et qui se sont formés
15:37c'est là où c'est très intéressant aussi, qui sont rentrés
15:39en bas de l'échelle et qui ont pu évoluer
15:41et qui finissent à des postes de direction
15:43et donc malheureusement la Solive
15:45n'était pas là avant
15:47donc il n'y a qu'à Kaparka formation
15:49qui était là pour pallier un besoin mais
15:51évidemment de toute façon que les besoins de formation
15:53on en a parlé, seront
15:55colossaux et évidemment
15:57que c'est fondamental
15:59Vous avec la Solive, alors forcément
16:01de ce constat de se dire
16:03il se passe quelque chose dans ce
16:05dans cette filière
16:07est-ce que c'est assez mixte
16:09aujourd'hui finalement la rénovation énergétique
16:11est-ce que
16:13pas mal de filles finalement arrivent
16:15à rentrer dans ces écoles ?
16:17Alors j'aimerais vous dire oui, mais c'est vraiment
16:19pas encore le cas, alors nous on a vraiment
16:21déjà fait vraiment bouger les curseurs
16:23pour certains métiers, par exemple on forme
16:25des conseillers en rénovation énergétique
16:27et des chefs de projet en rénovation énergétique
16:29et là on arrive à vraiment faire bouger
16:31les curseurs, on a 30%
16:33de femmes dans ces cursus
16:35sur nos formations de techniciens
16:37puisqu'on forme des
16:39plombiers chauffagistes notamment
16:41sur la pompe à chaleur
16:43des installateurs de panneaux photovoltaïques
16:45notamment, là
16:47pour le coup on a plus de difficultés à avoir des femmes
16:49on fait beaucoup d'efforts là-dessus
16:51mais elles sont très très peu encore à candidater
16:53c'est un de nos gros enjeux
16:55de féminiser vraiment la filière
16:57Et chez Caparca, il y a pas mal
16:59de téléconseilleurs ?
17:01Il y a des téléconseilleurs, il y a aussi des commerciales
17:03j'ai envie de dire peut-être plus sur les métiers périphériques
17:05que ceux liés à la technique et à la pose
17:07donc on va retrouver peut-être
17:09un profil plus féminin dans les audits
17:11dans le commerce, dans l'accompagnement
17:13des dossiers administratifs et financiers
17:15dans le métier
17:17On explique mieux que les garçons, c'est ça
17:19probablement, beaucoup
17:21Alors même que souvent sur les artisanes
17:23les femmes qui font des métiers techniciens
17:25leurs patrons sont très heureux
17:27et ravis parce que
17:29moi j'ai souvent entendu
17:31elles sont très rigoureuses sur le chantier
17:33en plus ça se passe bien en général
17:35ça fait tomber la testostérone
17:37parfois sur certains chantiers
17:39donc en fait elles sont plutôt
17:41très appréciées donc il n'y a pas forcément un frein
17:43du côté de l'emploi, il y a beaucoup de métiers maintenant
17:45où il y a des solutions quand il y a
17:47des problématiques de charges lourdes
17:49donc globalement
17:51c'est plutôt un enjeu de représentation
17:53qu'il faut changer chez les femmes
17:55c'est des métiers qui sont tout à fait
17:57possibles d'exercer. On verra justement
17:59ces qualifications et ces expertises
18:01qu'on déclinera dans quelques instants
18:03on fait une petite pause, c'est les vraies voies de l'emploi
18:05et on parle du
18:07bâtiment général mais surtout de la rénovation
18:09énergétique parce que ça c'est un
18:11secteur vraiment porteur
18:13et puis plutôt sympathique puisque
18:15vous rentrez chez les gens, vous partagez avec eux
18:17leur quotidien et il y a
18:19un vrai essonge, il y a de l'humain
18:21en tout cas dans ce métier. On en parle dans un instant
18:23à tout de suite.
18:25Sud Radio, parlons vrai
18:27Sud Radio, parlons vrai
18:29Sud Radio, 19h20, les
18:31vraies voies de l'emploi
18:33Les vraies voies de l'emploi, on est ensemble jusqu'à 20h avec
18:35mes invités, Édouard Parthès
18:37c'est avec nous, directeur général adjoint de
18:39Kparka Group et puis
18:42Marianne Comorne, présidente
18:44directrice générale de la Solive
18:46des formations, des reconversions de la rénovation
18:48énergétique et ça on aime
18:50beaucoup, beaucoup, beaucoup. Édouard Parthès
18:52la société Kparka, leader
18:54de la rénovation énergétique avec plus
18:56de 100 000 chantiers
18:58par an, ce qui est
19:00colossal, ça veut dire que
19:02comment vous travaillez ? Donc vous avez
19:04les collaborateurs qui sont à l'intérieur de
19:06en tout cas sous l'égide de
19:08Kparka et vous travaillez aussi avec des artisans ?
19:10Absolument, alors on a plusieurs
19:12déjà 100 000 chantiers par an, ces 100 000 chantiers
19:14on en réalise en partie
19:16environ 50% de ces chantiers
19:18et il y a 50 000 chantiers qu'on va accompagner
19:20administrativement, financièrement
19:22et aussi où on peut faire appel à un réseau
19:24qualifié de sous-traitant
19:26qu'on a, donc effectivement c'est des chantiers
19:28qui sont sur l'ensemble des métiers de la rénovation énergétique
19:30donc poste et remplacement de menuiseries
19:32remplacement de
19:34chaudières par une pompe à chaleur, installation de
19:36panneaux solaires photovoltaïques, isolation
19:38de combles, de murs, de planchers
19:40donc on essaye d'accompagner les français
19:42dans l'ensemble de leurs besoins
19:44sur les différents sujets de la rénovation énergétique
19:46et donc on a vraiment cette
19:48vocation à être un acteur
19:50quelque part clé en main, quand vous arrivez chez nous
19:52l'objectif c'est que vous soyez en
19:54capacité d'être accompagné sur la partie
19:56administrative et financière, sur la partie technique
19:58et de quelque part
20:00globaliser la chaîne de compétences
20:02et qu'on soit vraiment en capacité
20:04de remettre un projet
20:06clé en main fini
20:08pour le particulier. Alors c'est un métier d'avenir
20:10parce que j'ai 37 millions de logements
20:12sur l'ensemble du parc, 6,6 millions
20:14sont encore des passoires thermiques
20:16un secteur d'avenir
20:18en tout cas pour la
20:20solive des clients
20:22à ne plus savoir quoi en faire
20:24parce que j'imagine que là vous allez, vous devez
20:26recruter énormément
20:28dans votre école justement pour ces reconversions
20:30parce qu'avec vous on parle beaucoup de reconversions
20:32On parle beaucoup de reconversions, oui, nous
20:34en fait on aide toutes les entreprises
20:36du secteur à recruter
20:38concrètement on va sélectionner des talents
20:40qui souvent ont déjà une expérience
20:42technique dans un métier technique
20:44on va les former pendant plusieurs mois
20:46et ensuite on va les placer dans des entreprises
20:48et aujourd'hui on a 95%
20:50des patrons qui ont recruté avec nous
20:52qui sont satisfaits de la personne
20:54qu'elles ont recrutée. C'est quoi le profil
20:56aujourd'hui des étudiants si je peux dire ?
20:58Alors c'est tous des adultes
21:00nous ça c'est notre spécificité
21:02C'est pas de l'apprentissage, c'est vraiment des adultes
21:04La moyenne d'âge c'est quoi ?
21:06La moyenne d'âge elle est entre 30 et 40 ans
21:08aujourd'hui je pense que c'est 35 ans notre moyenne d'âge
21:10C'est des gens qui ont tous déjà
21:12une première vie
21:14une première expérience professionnelle
21:16C'est intéressant aussi parce qu'ils ont un bagage
21:18alors ça dépend des parcours
21:20par exemple dans nos apprenants
21:22qui font le parcours conseiller
21:24on a eu beaucoup de gens
21:26beaucoup d'agents immobiliers
21:28par exemple en reconversion puisque
21:30forcément le neuf est en difficulté
21:32C'est à dire qu'ils ne touchent pas la rénovation énergétique
21:34mais ce sont en tout cas des métiers
21:36connexes. C'était des gens qui
21:38venaient grosso modo de
21:40la transaction et de l'immobilier ou du neuf
21:42et qui se disent moi je vais me reconvertir
21:44pour pouvoir vendre des travaux de rénovation énergétique
21:46parce que c'est ça qui est porteur
21:48ou des commerciaux d'autres
21:50secteurs et puis dans les cursus
21:52de techniciens on va avoir des gens qui viennent
21:54alors il y avait des gens qui soient été plombiers
21:56par exemple mais qui veulent
21:58apprendre au delà de la plomberie
22:00du sanitaire, veulent apprendre à installer une pompe à chaleur
22:02pour apporter un service supplémentaire
22:04pour apporter un service. On a des gens par exemple
22:06qui travaillent dans l'automobile
22:08donc ils sont habitués à des métiers techniques, des métiers de terrain
22:10mais là ils veulent
22:12un nouveau départ, un nouveau
22:14secteur porteur et donc ils se
22:16tournent vers nos formations
22:18et donc c'est vraiment dans les territoires, on a des campus
22:20aujourd'hui on a
22:22trois campus à Paris, Lyon et Nantes
22:24et on en ouvre une dizaine de nouveaux campus
22:26pour pouvoir mailler le territoire
22:28et en fait c'est de l'emploi qui est local
22:30qui est dans les territoires, donc il faut pouvoir
22:32se former près de chez soi
22:34et pour trouver un emploi près de chez soi.
22:36Combien d'élèves depuis trois ans ?
22:38Un peu plus de 800
22:40pour l'instant, c'est encore le début
22:42et du coup là on veut former 2000 personnes l'année prochaine
22:44et pouvoir
22:46essayer de répondre aux besoins
22:48aujourd'hui du secteur
22:50donc c'est tout
22:52l'enjeu de
22:54cette belle école.
22:56Chez Caparca Group
22:58aujourd'hui c'est 1000 collaborateurs
23:00j'imagine que vous êtes en recrutement, en phase de recrutement
23:02tout au long de l'année
23:04qu'est-ce que vous cherchez aujourd'hui ?
23:06Alors aujourd'hui on recherche très clairement sur
23:08tous les différents postes
23:10et des différents métiers de la rénovation énergétique
23:12donc ça va être du commercial
23:14dans un premier temps, du visiteur technique
23:16du technicien, on a
23:18vraiment tous les métiers aujourd'hui qui sont en tension
23:20donc on a des besoins vraiment sur tous les métiers
23:23sur tous les départements d'ailleurs, on recrute France entière
23:25des maîtreurs, des poseurs
23:27des techniciens, des commerciaux, des visiteurs techniques
23:29pour le service
23:31SAV, on a vraiment à tous les étages
23:33on a des besoins
23:35et notre centre de formation d'ailleurs ne suffit pas
23:37puisqu'on forme 200 personnes par an
23:39mais ça ne répond pas à tous les besoins
23:41on a vraiment aujourd'hui des postes
23:43vacants dans l'entreprise
23:45et donc on a justement
23:47je pense qu'on voit d'un très bon oeil
23:49une initiative comme la Solive parce que ça va répondre
23:51à un besoin concret
23:53parce qu'on n'est pas en capacité aujourd'hui
23:55d'avoir des collaborateurs
23:57sur tous les postes qui sont proposés
23:59Mais est-ce que ça veut dire Ariane Comorde
24:01qu'il faut systématiquement
24:03il y a une législation
24:05qui évolue, qui bouge tout le temps
24:07donc c'est une formation continue
24:09et vous, vous devez être
24:11updatée tout le temps
24:13régulièrement. Alors nous on met à jour nos formations
24:15très régulièrement, deux fois par an
24:17et en plus de ça
24:19ce qu'on aime bien c'est
24:21ce qu'on appelle les formats bootcamp
24:23ça vient de ces idées
24:25des formats de formation
24:27à la base de l'armée américaine
24:29où en fait on se dit, on apprend
24:31à réagir en situation sur le terrain
24:33dans notre cas ça veut dire, on apprend à apprendre
24:35on apprend à se dire
24:37où on trouve l'information quand on ne sait pas
24:39comment on réfléchit
24:41et parce qu'en fait la principe de la rénovation
24:43contrairement au neuf
24:45où on part de la page blanche, c'est que chaque maison
24:47est différente, chaque immeuble est différent
24:49donc il va falloir tout le temps s'adapter
24:51la législation change, donc pareil il va falloir
24:53régulièrement se mettre à la page
24:55et donc on essaye de former des gens qui sont
24:57ensuite adaptables. En combien de temps ?
24:59Alors ça dépend des
25:01cursus mais grosso modo c'est entre
25:034 et 8 mois
25:05nos formations. C'est une formation
25:07certifiée c'est important de le dire. C'est une formation diplomante
25:09nous on a créé des diplômes qui sont reconnus par l'Etat
25:11par exemple des diplômes
25:13de chef de projet en rénovation énergétique
25:15un installateur de pompe à chaleur
25:17un installateur de panneaux photovoltaïques
25:19donc ça permet d'avoir un diplôme
25:21à la fin et de pouvoir ensuite
25:23s'en prévoir
25:25ça sécurise quand même le parcours professionnel derrière
25:27ça veut dire qu'on peut ou monter
25:29être à son compte ou rentrer dans une boîte
25:31Exactement !
25:33On a des gens qui le payent eux-mêmes
25:35soit avec leur boîte s'ils l'ont déjà
25:37avec le CPF quand ils ont un CPF
25:39ou des gens dont la formation
25:41est payée par l'entreprise qui les recrute
25:43Est-ce que ça veut dire que chez vous
25:45chez KparK groupes
25:47Edouard Barthez régulièrement
25:49les équipes sont
25:51reformées aussi
25:53aux nouvelles législations
25:55j'imagine que l'innovation
25:57aussi
25:59vous oblige
26:01à bouger les lignes ?
26:03C'est tout l'enjeu très clairement de notre secteur
26:05et quand j'écoutais Ariane je pensais à ça
26:07on est un petit peu en formation continue
26:09et à vie dans la rénovation énergétique
26:11on est un secteur qui sur le réglementaire
26:13et effectivement le législatif
26:15évolue en permanence
26:17on a des technologies dans les produits
26:19qu'on va aussi proposer
26:21tout à l'heure on parlait d'apprendre à remplacer une chaudière
26:23par une pompe à chaleur
26:25il y a des technologies qui évoluent quasiment
26:27tous les 6 mois
26:29il y a des technologies dans le solaire aussi qui évoluent en permanence
26:31avec des produits plus fins, plus souples
26:33plus performants
26:35il y a de la formation continue
26:37justement au delà de notre organisme aussi
26:39on essaye d'être à la pointe
26:41et de former en permanence nos collaborateurs
26:43que ce soit sur du réglementaire, du législatif
26:45du technique, c'est pas facile
26:47au quotidien parce que ça implique aussi
26:49les entreprises de devoir suivre
26:51concrètement les différentes
26:53évolutions mais c'est quelque chose qui est
26:55fondamental pour nous évidemment
26:57Mais ils ont quel âge ceux qui arrivent ?
26:59Parce que là vous le disiez tout à l'heure Ariane
27:01entre les 35 ans moyenne d'âge
27:03c'est vous quand ils arrivent ?
27:05C'est vraiment des CFA ? C'est vraiment des jeunes ?
27:07Ou il y a aussi de la reconversion ?
27:09Il y a des deux effectivement
27:11alors nous on est pas forcément une école
27:13on est une entreprise donc on va avoir
27:15des profils divers et variés
27:17qui vont de 16 à 55 ans
27:19à 60 ans
27:21mais on a effectivement après
27:23l'essentiel pour nous c'est de permettre
27:25aux gens aussi de se trouver
27:27et de leur apprendre un métier
27:29et surtout qu'ils puissent s'épanouir et évoluer
27:31donc on a soit
27:33dès le plus jeune âge un parcours
27:35certifiant, c'est ce que je disais tout à l'heure
27:37et on va jusqu'à un titre de niveau Bac plus 2
27:39notamment sur les métiers du commerce
27:41donc un véritable CFA
27:43et puis après on peut avoir aussi de la formation
27:45professionnelle, de la formation qu'on fait en continu
27:47et donc là il n'y a pas d'âge
27:49on est aussi agréé
27:51pour faire passer ce qu'on appelle des FIBAT Rénov
27:53qui vous permettent ensuite d'aller jusqu'au Calipax
27:55jusqu'au Calipévé, donc toutes les formations
27:57certifiantes dans les métiers de la rénovation énergétique
27:59donc là encore une fois il n'y a pas d'âge
28:01peut-être effectivement je dirais aussi
28:0435-40 ans c'est une moyenne
28:06mais on a vraiment de tout âge dans les profils
28:08Oui, c'est venez comme vous êtes
28:10Il y a des projets d'expansion si j'imagine
28:12avec des nouveaux campus prévus aussi
28:14Oui, on ouvre différents campus
28:16là on s'apprête, on prépare
28:18pour début 2025 l'ouverture de Marseille
28:20Toulouse, je sais que ça va me faire
28:22désirer Edouard, Marseille
28:24Toulouse, Montpellier
28:26Lille
28:28et puis continuer un peu à... Vous auriez dû dire Castre
28:30Je disais Edouard
28:32Soudouest, je commence à...
28:34on se rapproche
28:36et du coup voilà pour essayer
28:38d'être... et puis surtout on développe
28:40aussi l'offre, donc effectivement
28:42on va former
28:44en fin d'année sur les
28:46tout ce qui sont les RGE
28:48donc c'est le sésame qui permet
28:50là aux entreprises
28:52de pouvoir... Qui veut dire RGE ?
28:54Edouard Barthès ?
28:56Reconnu garant de l'environnement
28:58Merci beaucoup, c'est mon maître absolu
29:00Personne ne le sait mais c'est ça
29:02mais c'est quand même un sésame clé parce que sinon vous pouvez
29:04pas faire bénéficier
29:06à votre client des aides
29:08à la rénovation et donc
29:10c'est important, qu'elle y pas, qu'elle y pv
29:12c'est le jargon
29:14et donc ça c'est important de les faire passer
29:16et puis des nouveaux postes qui sont très en tension
29:18par exemple là on va lancer un cursus de conducteur
29:20de travaux, c'est un métier
29:22qui est passionnant
29:24exigeant, qui permet aussi de faire
29:26de la réhabilitation
29:28pas seulement chez le particulier mais aussi
29:30dans des... On va en parler, dans un instant
29:32on va déglopper un petit peu sur ce sujet
29:34vous restez avec nous, on fait une petite pause
29:36c'est les vraies voies de l'emploi
29:38avec la rénovation énergétique
29:40c'est vrai que ça veut tout dire et rien dire
29:42mais en tout cas c'est une filière
29:44qu'on aime beaucoup et je peux vous assurer
29:46que si vous avez envie de changer de métier
29:48c'est peut-être à réfléchir
29:50alors on en parle dans un instant, à tout de suite
29:5819h20, les vraies voies de l'emploi
30:00Avec cette crise de l'emploi
30:02dans le secteur du bâtiment
30:04qui s'ouvre lourdement
30:06forcément
30:08du manque de boulot pour certains
30:10et puis les constructions neuves
30:12sont en ralentissement donc pas mal de
30:14postes ont été supprimés au premier
30:16trimestre 2024, 25 000
30:18postes et j'imagine que les choses
30:20vont s'accélérer même si
30:22Ariane Comorne
30:24la fondatrice de la Solive
30:26est plutôt optimiste sur le marché de l'avenir
30:28on est ensemble avec Édouard Barthez
30:30directeur général adjoint de Kparkagroup
30:32alors on parle de la Solive
30:34la Solive qui est une école
30:36qu'est-ce que ça veut dire la Solive ?
30:38Alors une Solive c'est
30:40en fait tout le monde sait ce que c'est mais personne ne sait que ça s'appelle
30:42comme ça, c'est un élément de charpente
30:44vous avez vu dans les vieilles maisons souvent en bois
30:46des petites poutres en bois qui soutiennent le plancher de l'étage
30:48et en fait on l'a pris comme un symbole
30:50bon c'est un nom du bâtiment
30:52mais parce qu'on amène les gens à l'étage supérieur
30:54c'est un soutien
30:56un soutien
30:58un accompagnement
31:00c'est une métaphore
31:02et on est toujours optimiste
31:04sur ce secteur là
31:06parce que c'est un des secteurs aujourd'hui
31:08la rénovation énergétique
31:10qui est très consensuelle parce que c'est bon
31:12pour grosso modo à peu près tout
31:14c'est bon pour le confort
31:16des ménages, des gens qui habitent
31:18dans un environnement qui est quand même beaucoup plus confortable
31:20où il n'y aura plus de moisissures
31:22de fuites, de courants d'air
31:24c'est bon pour la santé
31:26c'est bon pour les factures
31:28parce que mine de rien vous pouvez réduire
31:30avec une vraie rénovation si je pousse à l'extrême
31:32une rénovation globale performante
31:34vous êtes en passoire, vous pouvez diviser par 5
31:36votre facture énergétique
31:38à l'heure où les prix de l'énergie vont pas baisser
31:40c'est quand même intéressant
31:42et puis surtout
31:44ça a quand même un vrai impact climatique
31:46vous faites un vrai geste
31:48pour la planète puisque
31:50vous réduisez vos consommations
31:52d'énergie et vos émissions de gaz
31:54à effet de serre
31:56globalement, normalement, tout est
31:58aligné, tout pousse
32:00dans le sens de
32:02massifier la rénovation énergétique
32:04ce qui est dommage
32:06et je pense qu'on en conviendra tous les deux avec Edouard
32:08c'est qu'il y a beaucoup
32:10d'instabilité réglementaire
32:12l'innovation on en veut bien du côté technologique
32:14on en veut un petit peu moins
32:16du côté politique et réglementaire
32:18on préférerait que les règles arrêtent de changer
32:20parce que sinon ça perd complètement
32:22tout le monde
32:24mais effectivement si les règles arrêtaient de changer
32:26si on pouvait avoir un cadre stable
32:28c'est bon pour les ménages, c'est bon pour l'emploi
32:30et donc il faut y aller
32:32et même les réglementations face à l'emploi
32:34par exemple quand on est une école
32:36sur à moitié
32:38l'école, à moitié l'entreprise
32:40les entreprises étaient plutôt
32:42soutenues pour accueillir
32:44forcément des élèves
32:46aujourd'hui les annonces
32:48montrent qu'elles seront moins soutenues
32:50ça va aussi générer des soucis ?
32:52Alors aujourd'hui nous on en
32:54ne pâtit pas parce qu'il y a quand même
32:56des dispositifs d'aide aux entreprises
32:58pour pouvoir recruter
33:00notamment sur différents types de contrats
33:02et surtout il y a de plus en plus ces aides
33:04sont beaucoup fléchées vers les métiers verts
33:06donc s'il y a un domaine un peu préservé
33:08aujourd'hui c'est les métiers
33:10qui contribuent à la transition
33:12énergétique, donc pour l'instant
33:15on est plutôt sur ces métiers là
33:17ce qui fait qu'une entreprise qui recrute
33:19avec nous sur
33:21le coût total de formation
33:23elle va avoir une prise en charge
33:25qui peut monter à
33:2780 voire 90%
33:29par
33:31soit France Travail, soit son opérateur
33:33de compétences
33:35ce qui permet de faciliter les recrutements
33:37et c'est bénéfique
33:39aussi pour la sortie du chômage
33:41de certaines personnes.
33:43En groupe, cas par cas, on dit toujours que
33:45les nouveaux
33:47ceux qui rentrent sur le marché du travail
33:49veulent aussi des valeurs
33:51travailler dans des
33:53entreprises ou à mission ou de valeur
33:55là la rénovation énergétique
33:57on est dans le sens de l'histoire
33:59on est très vert chez Caparca
34:01puisqu'il y a même un logo rouge et un logo vert
34:03aujourd'hui
34:05ça attire aussi plus de
34:07candidats aujourd'hui de se dire que
34:09non seulement j'ai un travail qui est plutôt pérenne
34:11dans une filière pérenne mais en plus
34:13je fais du bien à la planète
34:15Je pense qu'on a de plus en plus de candidats
34:17qui sont en quête de sens
34:19et on le ressent lors des entretiens
34:21donc c'est important pour eux de donner du sens à leur job
34:23quand on se lève le matin
34:25il faut qu'on ait le sentiment d'avoir
34:27servi à quelque chose, d'avoir été utile
34:29on le ressent beaucoup en entretien
34:31donc oui évidemment
34:33on a la chance d'être dans un secteur qui peut répondre
34:35aussi à ses besoins
34:37parce que comme le disait Ariane
34:39et comme on en parle aussi depuis quasiment une heure
34:41désormais
34:43on peut diviser sa facture par 5
34:45enfin réduire ses consommations par 5
34:47quand on est dans une passoire
34:49on peut aider les gens à retrouver du pouvoir d'achat
34:51à améliorer son confort de vie
34:53donc tout ça fait sens, c'est quelque chose qui est très important
34:55je pense pour les candidats
34:57et puis au-delà de ça on est aussi une entreprise à taille humaine
34:59et ça je pense qu'il faut
35:01même si on est peut-être
35:03un acteur prédominant en France
35:05sur les travaux de rénovation énergétique
35:07avec un maillage territorial très important
35:09parce que c'est plus de 200 magasins
35:11donc pour assurer une proximité
35:13c'est 40 centres de travaux
35:15et donc vraiment
35:17nos 1500 collaborateurs
35:19on a à coeur qu'ils soient dans une famille
35:21il faut qu'ils se retrouvent dans un projet
35:23on a bien conscience
35:25qu'on ne réussira pas évidemment tout seul
35:27donc on est dans un environnement
35:29on est dans un projet
35:31et l'objectif pour nous c'est vraiment
35:33d'essayer de leur donner du sens au quotidien
35:35Alors on se dit souvent
35:37que les conseillers
35:39d'orientation à l'école
35:41ne connaissent pas forcément
35:43tous les métiers, il y a beaucoup d'entreprises
35:45aujourd'hui, de plus en plus d'entreprises
35:47qui vont voir le plus jeune âge
35:49pour parler justement
35:51de métiers, d'expertise
35:53pour donner envie, pour partager
35:55effectivement des valeurs communes
35:57est-ce que c'est un rôle aussi que vous avez
35:59vous en tant qu'école de reconversion ?
36:01Oui, alors nous
36:03une de nos missions
36:05c'est vraiment de faire connaître ces métiers
36:07et de montrer à quel point
36:09ils peuvent être épanouissants
36:11c'est des métiers où vraiment on a un impact direct sur la vie des gens
36:13à la fin vous avez des gens qui vous regardent
36:15qui vous disent mais voilà vous avez changé
36:17mon cadre de vie, vous avez changé ma vie
36:19et donc c'est quand même des métiers
36:21donc on veut changer cette image
36:23et ce qu'on fait nous c'est qu'on organise
36:25des journées portes ouvertes
36:27des webinaires
36:29où à chaque fois on fait intervenir
36:31des chefs d'entreprise et des gens qui
36:33ont fait des reconversions et qui témoignent
36:35simplement de leur parcours
36:37et en fait juste en témoignant
36:39et en montrant ce qu'ils ont trouvé
36:41franchement c'est
36:43ce qui me rend le plus
36:45fier aujourd'hui
36:47au quotidien, c'est de voir des parcours
36:49comme ça réussis
36:51de gens qui sont très épanouis
36:53donc ça, ça permet de montrer
36:55dans les réconversions
36:57on en a déjà parlé
36:59Vous avez un parcours
37:01rapidement, il nous reste une minute
37:03mais vous il y a
37:05dix ans, un peu plus de dix ans vous montez
37:07votre entreprise de la
37:09rénovation énergétique, vous êtes presque l'un des
37:11premiers aujourd'hui, vous êtes un peu
37:13l'un des premiers
37:15vous êtes jeté dans le grand bain
37:17de votre âge en tout cas
37:19de mon âge oui forcément
37:21mais c'est vrai que j'ai essayé
37:23d'être précurseur en tout cas dans le
37:25domaine des certificats d'économie d'énergie
37:27qui permettent de récupérer des
37:29financements pour faire des travaux
37:31et donc après on a essayé évidemment
37:33d'utiliser les opportunités, de construire une entreprise
37:35d'évoluer avec le cadre
37:37réglementaire et pour arriver à une très
37:39belle entreprise avec une fusion l'année dernière
37:41qui est Caparca Group
37:43Merci beaucoup en tout cas à tous les deux
37:45merci beaucoup Ariane Comhorne
37:47BDG de la Solive, je vous incite
37:49à aller voir sur leur site la Solive j'imagine
37:51a-solive.com
37:53du classique et puis Edouard Barthez
37:56directeur général adjoint de Caparca Group
37:58c'est pareil, il y a énormément d'annonces
38:00de recrutement
38:02sur le groupe et sur l'entreprise
38:04et un petit peu partout en France, 200 magasins
38:06on l'a dit, donc il y aura forcément
38:08un qui peut vous intéresser
38:10et dans un instant, mon Philippe David
38:12mon co-animateur part
38:14pas forcément, il reste dans
38:16les vraies voies, ne vous inquiétez pas, mais en tout cas
38:18vers le Futsibol
38:20Futsibol, comme on dit dans la langue
38:22de Ronaldo Depele, oui alors
38:24la première des vraies voies, là les crampons
38:26sont affûtés, ça sent le
38:28canfre dans le bureau des vraies voies
38:30Dicarlier s'est massé les mollets
38:32je lui ai mis un petit coup de main pour les cuisses
38:34Emmanuel Galasso pareil, on a travaillé
38:36les abdos et on a un menu des vraies voies
38:38ce soir on va faire le bilan des
38:40trois premières journées de Ligue 1
38:42et vous avez des auditeurs qui vont parler de leur club
38:44qui vont parler de leur passion du football
38:46et la deuxième partie, le football français
38:48est-il en danger ? Parce qu'avec
38:50l'imbroglio des droits de télé, je peux vous dire
38:52qu'il y a de quoi avoir peur, alors ça va être
38:54du foot, de la passion, du rire et de l'amitié
38:56ça va être comme les vraies voies. Et bah vous savez quoi ? J'ai hâte
38:58Avant de prendre l'émission, je vais vous expliquer
39:00le hors-jeu au foot, d'accord ? Ah bah allez-y, d'accord
39:02Comme ça vous serez bon dans 5 minutes
39:04Allez, merci, on se retrouve
39:06demain à 17h avec Philippe David et
39:08toute l'équipe des vraies voies. Merci Maxime, merci
39:10Aude, merci Justine
39:12et merci à notre équipe formidable
39:14et j'ai envie de dire, aime
39:16Philippe David, comme merde !
39:18Allez, à tout de suite !