Les Vraies Voix de l'emploi avec Fanny Nazon, Directrice Administrative et Financière de SOFILEC, Nicolas Michaux, porte-parole de Bla Bla Car, Sylvain Joly, co-dirigeant de Recyclivre, Antoine Seguret, Directeur Général Adjoint de Transdev Sud et Loic Charbonnier, PDG du groupe AFTRAL
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00:00 Plus et Apex Locations, construisez votre avenir dans un groupe performant présente.
00:04 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, les vraies voies de l'emploi. Cécile
00:10 de Ménibus. Et nous sommes en compagnie de Fanny Nazon, directrice administrative et financière
00:16 de Sophie Lecq. Bonsoir, merci d'être avec nous. Bonsoir. Tout d'abord, puisqu'on parle métier,
00:22 on parle expertise, l'intérêt c'est de comprendre ce qu'est et quelles sont les
00:26 expertises d'une directrice administrative et financière et surtout chez Sophie Lecq.
00:30 Alors une directrice administrative et financière, déjà c'est le garant de la sortie et du suivi des
00:36 états financiers. En pratique, aujourd'hui chez Sophie Lecq, je supervise le service comptable
00:41 de cinq personnes et le service de contrôle de gestion qui est composé de deux personnes.
00:45 Vous avez franchi les échelons chez Sophie Lecq ? Oui, tout à fait. Donc j'ai été responsable
00:52 financière pendant six ans, puis contrôleuse de gestion pendant trois ans et aujourd'hui,
00:56 DAF depuis quelques mois. Est-ce que finalement, Sophie Lecq, vous faites beaucoup de logistique,
01:02 est-ce que c'est aussi un peu votre cœur de métier de gérer toute cette logistique ? Oui,
01:07 tout à fait. On a une flotte de camions de livraison et une population de chauffeurs qui
01:16 est un métier difficile dans la partie recrutement et c'est un sujet qui nous anime beaucoup.
01:21 Fanny Nazon, on parle souvent de la paperasse dans l'administration française,
01:24 une DAF, ça fait plus d'administratif ou de financier chez Sophie Lecq ? L'objectif final
01:32 reste quand même de superviser sur le plan financier, mais l'administratif reste quand même
01:37 au cœur de la vie du service. Grâce à la dématérialisation, c'est vrai qu'on gagne
01:41 quand même beaucoup de temps dans le traitement, mais il reste quand même un mal nécessaire.
01:45 Dans un service comme le vôtre, quelles sont les autres expertises ? Il y a quoi d'autre comme
01:50 métier ? Dans les autres tâches du directeur financier, il y a beaucoup de communication
01:57 avec les tiers au sens large. Déjà, tout ce qui est purement comptable et financier, les acteurs
02:03 qui nous entourent, à savoir les experts comptables, les commissaires aux comptes,
02:07 les partenaires financiers, les fournisseurs et les clients également, tant sur les chiffres que
02:14 sur les indicateurs extra-financiers, notamment sur la RSE. J'ai l'impression qu'on ne peut pas
02:17 faire sans elle. Vous êtes entrée chez Sofilek il y a neuf ans, après cinq ans,
02:23 dans un cabinet d'audit. Pourquoi avoir choisi Sofilek ? Après une rencontre avec le DG actuel
02:31 et le président du groupe, dès les premières discussions, j'ai eu le sentiment de partager
02:36 des valeurs communes et d'y voir des perspectives dans les sujets diversifiés, le caractère varié
02:43 des projets à venir. En tout cas, on a l'impression que ces métiers sont dédiés aux hommes et ils
02:47 sont tristes. Finalement, on voit avec vous que c'est Fanny Nazan, que c'est plutôt assez
02:52 sympathique. Merci beaucoup de nous avoir raconté votre métier, Fanny Nazan, directrice administrative
02:58 et financière de Sofilek. Restez avec nous dans un instant. Jérôme Lavergne avec nous jusqu'à 20h.
03:03 Et avec nous, effectivement, Jérôme Lavergne, tout le monde le veut et maintenant on le garde
03:27 pour nous, Jérôme Lavergne. On vous arrache, on voudrait nous le prendre. Ça va Jérôme ?
03:32 Enlevez-moi ! C'est ce qu'on fait tous les mardis à la même heure. On parle emploi avec vous
03:39 aujourd'hui sur différents métiers passionnants, en tout cas qui nous touchent tous. Oui, tout à fait,
03:43 de très belles nouvelles. On rêve de décrocher le soleil de Miami avec les funestes prédictions
03:48 de Rémi et André. On rêve d'une orga de bonnes nouvelles et on va les avoir. On va les avoir
03:53 parce qu'effectivement, si en France on n'a pas de pétrole, s'agissant du transport et de la
03:56 logistique, on a de très bonnes idées. On a donc autour de la table des acteurs qui ont non
04:01 seulement, qui interviennent sur le secteur de la logistique, entendons-nous bien, transport,
04:05 de personnes et de biens, avec à la clé de belles carrières parfois méconnues du public, des jeunes
04:11 notamment, qui s'y orientent sur des métiers très très différents. On en parlera en fin de parcours
04:17 avec des formations, des diplômes qui post-bac ou de quel que soit le niveau, sont vraiment très
04:22 intéressantes et avec à la clé beaucoup beaucoup beaucoup de recrutement. Alors, le sommaire de
04:26 cette émission, BlaBlaCar, un petit devenu grand. Cette plateforme est devenue le symbole de
04:31 l'évolution de nos modes de déplacement. Nombre d'entre vous l'ont forcément adopté pour leur
04:35 voyage estivaux. Plus qu'un simple service pour les longues distances, BlaBlaCar s'impose désormais
04:40 comme une option incontournable pour les déplacements quotidiens. Pour en savoir plus,
04:43 nous recevons Nicolas Michaud, le porte-parole de BlaBlaCar.
04:46 Recycle-livre, une idée géniale et vertueuse. Comment cette enseigne française donne une
04:51 seconde vie au livre tout en prenant écologie et solidarité ? Au-delà de la vente, c'est tout
04:55 un défi logistique pour distribuer ses trésors littéraires à travers la France. Plongée avec
04:59 nous dans cet univers du livre responsable avec Sylvain Joly, codirigeant de Recycle-livre.
05:03 Et puis Transdev, de nombreux recrutements en France et à l'étranger, leaders de la mobilité
05:07 en France et à l'étranger. Fortement implanté au sein des territoires, le groupe Transdev recrute
05:12 à tour de bras pour conduire notamment des bus, des autocars. Mais pour en parler,
05:17 Antoine Séguray sera avec nous, le directeur général adjoint de Transdev Sud.
05:20 Et enfin, Aftra, leader des formations en transport et logistique trop souvent méconnues,
05:24 notamment des jeunes. Les métiers du transport et de la logistique, ce sont aussi des diplômes,
05:28 bien au-delà des seuls permis de conduire des véhicules et des engins. Des formations
05:32 supérieures aussi, comme nous, les présentera ce soir Loïc Charbonnier, PDG du groupe Aftral,
05:37 véritable leader des formations du secteur du transport et de la logistique.
05:40 On vous souhaite les bienvenus, en tout cas la bienvenue plutôt,
05:43 dans cette belle émission de l'emploi avec Jérôme Lavergny.
05:46 Les vraies voix Sud Radio.
05:49 Jérôme, dans cette première partie, on revient sur le secteur du transport et de la logistique.
05:54 D'ailleurs, on accueille Nicolas Michaud, porte-parole du groupe BlaBlaCar.
05:58 Bonsoir, merci d'être avec nous. Cette belle entreprise qui aujourd'hui est l'un des fleurons français.
06:04 Oui, d'ailleurs, belle entreprise avec de belles initiatives, vertueuses pour certaines,
06:08 avec un engagement sur les développements ou en tout cas une préoccupation du développement durable.
06:13 Mais tout en ayant conservé l'identité d'entreprise, là où il eût été peut-être plus commode,
06:18 plus peut-être financièrement intéressant, si on sait pas, d'adopter le statut d'une association.
06:25 Les entreprises font des choses chouettes, pour le dire de façon triviale,
06:29 et très importantes parce qu'elles entraînent dans leur foulée tout un tas de pratiques un peu nouvelles.
06:35 Et c'est vrai que ces pratiques nouvelles ne sont pas très éloignées de celles dérivées notamment de la crise sanitaire
06:41 et qui se développent. Et c'est très chouette.
06:43 Et on a donc autour de la table, indépendamment de nombreux recrutements,
06:46 de très belles idées et de très beaux projets.
06:49 Alors Nicolas Michaud, chez BlaBlaCar, il y a plusieurs accords à votre arc.
06:53 En fait, vous travaillez sur plusieurs sujets que vous allez nous exposer.
06:57 Alors certains qui nous écoutent en connaissent certains, en l'occurrence les covoiturages,
07:02 mais il y a pas mal de choses.
07:04 Oui, on est surtout connu pour le covoiturage depuis 15 ans maintenant.
07:08 Le point commun de toutes nos activités, c'est le transport.
07:12 Et le grand sujet de l'année 2023, toujours sur la route,
07:18 c'est le covoiturage, plutôt précisément sur les trajets domicile-travail.
07:21 Donc ça a fait sens parce que c'est là où on utilise le plus notre voiture.
07:26 Et donc c'est là où il y a le plus de choses à résoudre.
07:29 C'est ce qu'on appelle en bon français "BlaBlaCar daily", c'est ça ?
07:32 Exactement.
07:32 Alors, c'est combien de recrutements et sur quel type de métier BlaBlaCar daily ?
07:36 Là, c'est pas le Paris-Strasbourg ou le Paris-Toulouse en covoit, là c'est tous les jours.
07:41 Non, c'est ça. C'est la même chose.
07:43 On essaye de, via une application, proposer une solution
07:47 pour que des gens qui ne se connaissent pas covoiturent ensemble.
07:50 Donc ce qui dit application dit surtout ingénieur, évidemment.
07:54 On en recrute beaucoup.
07:55 Et puis ces dernières années aussi, on recrute de plus en plus de personnes
07:58 pour accompagner les entreprises, les collectivités
08:01 qui cherchent à développer le covoiturage au quotidien.
08:04 Et donc là aussi, on recrute beaucoup sur ces métiers-là.
08:06 Mais ça veut dire quoi ?
08:07 Quand vous travaillez avec les entreprises, vous leur offrez des solutions ad hoc ?
08:11 On va les voir. On essaie de comprendre leurs besoins.
08:13 Il y a des entreprises qui ont besoin d'être conseillées sur quels outils financiers
08:18 pour aider leurs collaborateurs à se lancer dans le covoiturage.
08:21 Il y a beaucoup d'aides qui existent aujourd'hui en France.
08:23 Une entreprise, par exemple, peut donner jusqu'à 800 euros par an
08:27 pour se lancer dans le covoiturage par salarié, à chaque salarié.
08:30 Donc on a besoin parfois d'être accompagné pour comprendre comment mettre en place ça.
08:35 On fournit aussi aux entreprises des outils
08:38 pour suivre l'activité du covoiturage de leurs collaborateurs,
08:42 voir est-ce que ça fonctionne, combien de carburant on économise à l'année.
08:48 Donc voilà, on a besoin de conseillers pour ces entreprises-là.
08:50 Pareil pour les collectivités.
08:51 On est en septembre, mois de l'alternance.
08:53 Est-ce que vous avez accueilli également des apprentis chez BlaBlaCar Daily ?
08:56 Oui, on a accueilli la semaine dernière une trentaine de personnes,
09:01 de nouveaux bureaux, alors pas que des alternants.
09:03 Dans nos bureaux en septembre.
09:05 Et parmi eux, il y avait beaucoup d'alternantes, d'alternants, de stagiaires.
09:09 Donc oui, ça fait partie aussi du cycle d'apprentissage
09:13 pour les ingénieurs ou pour les autres métiers.
09:14 C'est un même cycle ?
09:15 C'est-à-dire que tout le monde travaille au même endroit ?
09:17 Ou alors vous êtes détachés ?
09:18 Ou il y a du télétravail chez vous, par exemple ?
09:21 Alors on est 700 dans le monde, 500 en France.
09:25 Et sur l'équipe française, on a notre siège qui est à Paris.
09:29 Mais après, on a environ un tiers de nos collaborateurs
09:31 qui sont répartis un peu partout en France.
09:33 Donc il y en a qui font ce qu'on appelle du télétravail.
09:36 Oui, c'est ça.
09:37 Est-ce que ça veut dire que chez vous, on peut aussi aller travailler à l'étranger ?
09:41 Est-ce qu'au sein de l'entreprise, on peut s'expatrier ?
09:43 Généralement, dans les pays dans lesquels on opère déjà,
09:46 on a déjà une activité ou déjà des bureaux.
09:48 Donc en Espagne, en Pologne, au Brésil.
09:51 Mais on n'est pas encore dans la liberté complète
09:55 d'aller travailler à l'autre bout du monde.
09:57 Vous avez parlé des ingénieurs.
09:58 Quel autre type de profil recherchez-vous ?
10:01 Alors, à part les ingénieurs et les personnes
10:04 pour accompagner le covoiturage domicile-travail,
10:07 je pense qu'il y a un autre métier qui n'est pas forcément directement chez nous,
10:09 mais un métier qui recrute beaucoup en ce moment.
10:12 On opère aussi un réseau de bus, des bus longue distance,
10:15 qui traversent la France.
10:17 Et pour les réseaux de bus, on dit aussi conducteurs.
10:19 Donc on travaille avec des autocaristes un peu partout en France.
10:23 Et c'est aussi un secteur qui recrute beaucoup.
10:26 Donc, pour donner un exemple, on en manquait aussi cet été.
10:29 On aurait pu rajouter une vingtaine de départs de bus tous les jours
10:33 si on avait pu recruter tous les conducteurs qu'on voulait recruter.
10:36 On parle beaucoup des fonctions support avec Jérôme Lavergne.
10:39 Ça aussi, vous êtes recherché ?
10:41 Vous, pas du tout ?
10:42 Si, si, si, si, si, tout le temps.
10:43 Évidemment, des gens en finance,
10:45 tous les métiers classiques d'une entreprise.
10:47 Des gens en finance en RH, en communication,
10:50 des gens aussi en analyse de données, etc.
10:53 Jérôme Lavergne, c'est vrai que quand on parle,
10:55 on imagine une plateforme,
10:57 on n'imagine pas quand même que tous ces métiers sont derrière,
10:59 alors que forcément, il faut bien faire tourner la machine.
11:01 Oui, on n'imagine pas que, comme on les nomme,
11:03 c'est l'IT qui domine la plupart de ces métiers-là,
11:08 même si ensuite, ça se décline.
11:09 C'est pour ça qu'il était naturel d'inviter Blablacar ce soir.
11:14 Ça se décline par la logistique, par du transport.
11:16 Ces plateformes ne sont pas simplement que des plateformes numériques,
11:20 elles sont aussi des plateformes logistiques.
11:22 Donc, oui, il y a un changement du temps.
11:25 Dans la nature de l'activité,
11:27 ce n'est pas pour rien que cette entreprise se développe à marche forcée.
11:31 Et puis, un changement des pratiques, immanquablement.
11:34 Dieu sait combien le télétravail a été difficile à lancer
11:37 et que la crise sanitaire a permis de déployer,
11:39 de l'accélérer de façon très rapide.
11:43 Là, dans ce covoiturage, il y a peut-être aussi un autre enjeu
11:45 qui n'est pas très éloigné aussi.
11:47 Je pense qu'il y a beaucoup de choses à faire évoluer au sein des entreprises,
11:51 du point de vue du covoiturage,
11:53 alors qu'en réalité, c'est quelque chose de relativement simple.
11:55 Et du point de vue de l'environnement,
11:57 développement durable, très vertueux.
11:59 Nicolas Michaud, ça marche sur toutes les grosses agglomérations françaises ?
12:01 Bla bla Cardelly ?
12:03 Alors, partout en France, mais surtout en dehors et en périphérie
12:06 de ces grandes agglomérations.
12:07 Parce que les personnes qui, aujourd'hui, prennent leur voiture tous les jours,
12:11 ce sont surtout des personnes qui n'ont pas le choix, pas d'alternative.
12:13 Il n'y a pas une ligne de bus, une ligne de TER sur leur trajet.
12:17 Donc, c'est surtout en périphérie de ces grandes agglomérations
12:19 qu'on se développe.
12:20 Mais oui, partout en France, on travaille avec des collectivités partout,
12:23 pour en citer quelques-unes,
12:25 autour en Occitanie, la région Occitanie, la région Île-de-France,
12:29 autour de Rouen, également dans le Genevois français,
12:32 pour ne citer que quelques-unes.
12:34 Mais oui, partout, ça se développe.
12:36 Merci beaucoup Nicolas Michaud, porte-parole de Bla Bla Card.
12:38 Vous restez avec nous, dans un instant, on va vous parler d'une idée assez géniale
12:41 et plutôt vertueuse, ça s'appelle "Ressac livre".
12:45 Voilà, c'est pas facile à dire, mais en tout cas,
12:46 une fois que vous l'aurez bien prononcé,
12:48 vous saurez exactement de quoi on parle.
12:50 On en parle dans un instant, à tout de suite.
12:52 Alors, il se passe plein de choses dans cette émission,
12:54 dans cette émission des vraies voies de l'emploi.
12:57 On parle d'emploi, bien entendu, et puis on apprend à lire,
12:59 ce qui est mon cas, puisque...
13:01 Je vous disais, Oranten, tout à l'heure, "Ressac",
13:04 pas du tout, c'est "Ressic livre", voilà, c'est facile à dire,
13:07 je ne sais pas pourquoi.
13:08 En tout cas, Sylvain Jolite avec nous, co-dirigeant de Ressic livre,
13:12 ça, c'est encore une idée vertueuse, intéressante, intelligente,
13:16 sur tous les points, Jean-Robin Lavergne.
13:18 Toujours pas de pétrole pour l'essence,
13:19 mais des bonnes idées, et ça, c'en est franchement...
13:22 - Vous êtes le VGE des vraies voies de l'emploi.
13:24 - C'est ça, mais voilà, je ressuscite,
13:26 je ressuscite le même coiffure, en plus.
13:30 Non, c'est une très très bonne idée,
13:31 et moi, j'insiste sur le fait,
13:33 avec cette vertu supplémentaire, d'être resté entreprise,
13:37 tout en essayant de...
13:39 d'utiliser, d'exploiter les moindres recoins de leur activité,
13:43 Sylvain Jolite va nous la décrire,
13:45 pour faire des choses, tout simplement, chouettes,
13:48 dans le développement durable, dans l'insertion, etc.
13:51 - Et dans la solidarité, oui.
13:53 Avec cette belle entreprise, alors, Recycle Livre,
13:55 parce que vous saviez pas le dire, Sylvain,
13:57 bah je vous le dis.
13:59 - Merci.
14:00 - Elle est chambreuse.
14:02 - Elle rigole.
14:03 - J'apprends encore.
14:03 - Et voilà, c'est ça.
14:05 L'initiative démarquant, ça vient de quoi ?
14:09 Il y a forcément un point de départ.
14:11 - L'idée, elle vient...
14:12 - Attention, bien dans le micro.
14:13 - Pardon.
14:14 L'idée, elle commençait il y a 15 ans,
14:15 c'est David Lorrain qui a fondé Recycle Livre.
14:18 Il avait envie de créer une entreprise,
14:20 mais il voulait donner du sens et se réveiller le matin
14:22 en ayant envie, en voulant laisser une trace
14:25 et quelque chose qui donne du sens.
14:28 - Qui soit vertueux.
14:28 - Qui soit vertueux.
14:29 Et donc, il avait pas mal de livres chez lui
14:31 et il n'existait pas de solution à l'époque
14:33 pour s'en débarrasser, hormis des concurrents.
14:36 Mais il fallait se déplacer pour donner ses livres.
14:38 Et donc là, il s'est dit, moi, ce que je vais proposer,
14:40 c'est d'aller directement chez les personnes
14:42 qui veulent se séparer de leurs livres,
14:43 parce que quand même, on a un attachement au livre,
14:46 à l'objet du livre, et on n'a pas envie de le jeter.
14:48 Et donc aujourd'hui, on se déplace dans sept grandes villes en France,
14:52 directement chez les particuliers.
14:53 - Et lesquelles ?
14:54 - Paris, Strasbourg, Lille, Nantes, Bordeaux, Toulouse et Lyon.
14:59 Et on est aussi en Espagne, à Madrid,
15:01 donc on est un petit peu partout.
15:03 Et on se déplace gratuitement chez les particuliers
15:05 qui souhaiteraient vider leurs étagères.
15:08 Donc souvent pour des raisons de déménagement,
15:09 mais aussi parce qu'il y a des gros lecteurs
15:11 qui ont besoin de temps en temps de faire de la place.
15:12 - Excusez-moi, quand vous dites Paris,
15:13 c'est uniquement Paris, intra-muraux,
15:14 s'il vous plaît, Toulouse, d'accord.
15:16 - Non, non, on se déplace bien entendu dans les régions.
15:18 On est positionnés dans ces villes-là,
15:19 on a des antennes, donc avec des personnes qui se déplacent,
15:21 et bien entendu, on se déplace dans la région autour.
15:24 - Dans le micro.
15:25 - Dans la région autour, pardon.
15:27 Donc Paris, région Île-de-France,
15:28 et puis après quand on est dans les grandes villes, Lyon,
15:29 on va se déplacer aussi dans la région.
15:30 - En matière de logistique,
15:32 est-ce que vous vous déplacez pour un nombre minimum de livres ?
15:34 - Tout à fait.
15:35 - Oui, c'est ça, c'est important de le dire.
15:36 - En région, c'est à partir de 50 livres,
15:37 à Paris, c'est à partir de 100 livres.
15:38 À Paris, région parisienne, c'est à partir de 100 livres.
15:40 C'est plus compliqué de se déplacer à Paris.
15:42 - Et si on veut vous les apporter, est-ce que c'est jouable ?
15:44 - Tout à fait, il y a un site qui s'appelle .livres.fr
15:48 et qui identifie tous les endroits en France
15:51 où on peut déposer des livres.
15:53 Et après, on a une dernière solution,
15:54 c'est le .relais, où on peut déposer ses livres dans un .relais.
15:58 Il suffit de télécharger une étiquette sur notre site,
16:00 une étiquette qui sera gratuite,
16:01 qui vous permet de nous envoyer les livres.
16:04 - Et tout ça est gratuit, c'est-à-dire qu'on ne les vend pas ?
16:06 - Alors, tout ça est gratuit,
16:08 ça c'est le premier service qu'on propose,
16:09 c'est on se déplace chez les particuliers,
16:11 donc c'est gratuit, on nous donne les livres.
16:12 Et on a un deuxième service qui est le rachat de livres.
16:15 Donc là, il va falloir scanner les livres
16:17 avec une application de rachat.
16:18 On va vous faire une proposition de prix
16:20 et quand vous avez 10 euros dans le panier,
16:23 vous pouvez nous envoyer gratuitement, là aussi, les livres.
16:25 - La vertu n'est pas que dans la gratuité,
16:27 il y a cette possibilité-là aussi de rémunérer
16:30 certaines associations qui vous soutiennent
16:32 et qui elles-mêmes prennent l'initiative
16:34 de collecter ces livres-là ?
16:34 - Également.
16:35 Effectivement, on travaille avec des partenaires
16:37 qui sont souvent des partenaires associatifs
16:39 qui vont collecter ces livres
16:41 et qui vont aussi les trier derrière
16:42 parce qu'il y a toute une partie des livres
16:43 qui malheureusement ne sont plus en état.
16:45 Donc on va garder que les livres qui ont encore de la valeur
16:47 et quand nous on va les vendre,
16:48 on va rémunérer ces partenaires-là associatifs.
16:51 - Alors, il y a l'objet, mais il y a aussi l'humain
16:53 qui est très important chez vous
16:55 et la réinsertion ou en tout cas l'insertion.
16:58 - Effectivement.
16:58 Donc une fois qu'on a collecté tous ces livres-là,
17:00 qu'on les a triés, on les envoie dans notre entrepôt
17:03 qui est à Villabé dans l'Essonne
17:04 et on travaille avec un partenaire qui s'appelle Logins,
17:06 qui ça veut dire logistique d'insertion,
17:08 qui fait partie du groupe Ares.
17:11 Et là, c'est depuis le départ,
17:13 on embauche des personnes qui sont des travailleurs
17:15 porteurs de handicap,
17:17 donc éloignés du marché de l'emploi
17:18 et qui vont réapprendre un emploi
17:21 qui est les métiers de la logistique
17:23 et de la préparation de commandes.
17:25 - Vous recherchez des profils en ce moment en particulier ?
17:27 - Tout à fait.
17:27 Donc en fait, le principe de la réinsertion,
17:29 c'est un contrat de 4 à 24 mois.
17:31 Donc on cherche en permanence du monde
17:33 et en plus, comme on est dans une phase de croissance aussi,
17:35 donc là en ce moment, par exemple,
17:36 on a plus d'une dizaine de postes ouverts
17:38 sur sa préparation de commandes.
17:41 Donc là, il faut avoir une reconnaissance qualifiée
17:44 de travailleurs handicapés.
17:46 Et après, bien entendu, ces personnes-là,
17:47 il faut les accompagner, les former
17:49 au métier de la logistique et de la préparation de commandes.
17:51 Donc on cherche des chefs d'équipe.
17:53 On cherche 2 à 3 chefs d'équipe en ce moment.
17:55 Donc là, on cherche des personnes
17:56 qui ont déjà une expérience dans la logistique,
17:58 sur des contrats CDI
18:00 et qui ont envie aussi de donner du sens
18:01 et d'accompagner des personnes
18:03 qui sont dans ce parcours de réinsertion.
18:05 - Et pas forcément des personnes
18:07 qui ont l'habitude de travailler
18:09 des personnes en situation de handicap.
18:11 Ça n'a rien à voir.
18:12 - Tout à fait.
18:13 On n'a pas besoin...
18:14 C'est vraiment l'idée de la réinsertion professionnelle,
18:16 c'est de les former et les accompagner à ce métier-là.
18:19 Et on cherche aussi des accompagnants,
18:21 ce qu'on appelle des chargés d'insertion professionnelle.
18:23 Parce qu'il faut savoir que
18:25 dans le parcours de réinsertion professionnelle,
18:26 on a à peu près 10% du temps,
18:28 qui n'est pas du temps de travail,
18:29 qui est du temps d'accompagnement,
18:31 puisque quand on est dans une situation de précarité,
18:33 on a souvent des problèmes sur son logement,
18:35 sur sa banque, sur son transport.
18:37 Et donc on accompagne aussi ces personnes-là
18:39 pour les ramener sur cette durée de ce contrat tremplin
18:41 vers l'emploi.
18:42 - Votre entrepôt pour l'île de France,
18:44 il est à Villabé ou c'est votre entrepôt national ?
18:46 Alors Villabé, c'est dans les Sönnes au sud de Paris.
18:48 C'est ce que je...
18:49 - Tout à fait.
18:50 Donc l'entrepôt logistique,
18:51 effectivement, où on expédie toutes nos commandes e-commerce
18:55 est à Villabé dans les Sönnes.
18:56 Mais après, on a des antennes,
18:57 effectivement, un petit peu partout en France
18:58 où on fait la partie, on trie les livres.
19:00 - Jérôme Lavergne, ça c'est la nouvelle entreprise, en fait,
19:04 où on ne fait pas qu'accueillir des gens pour travailler,
19:06 on s'occupe d'eux jusqu'à leur domicile.
19:09 - Avec cette chance extraordinaire
19:10 pouvant être donnée à quelqu'un en situation de handicap,
19:12 effectivement, d'accéder à une nouvelle expérience,
19:15 de pouvoir être formé sur un nouveau métier.
19:17 En somme et en synthèse,
19:18 rien n'obligeait Recycl'Ivre à faire ça, rien, rien.
19:21 Même comptablement, à la rigueur,
19:23 il était possible de trouver des solutions
19:25 sans doute beaucoup plus intéressantes.
19:28 Et pour le coup, chapeau bas à cette initiative qui permet.
19:31 Parce que pour le coup,
19:33 on fait une semaine sur la situation de handicap,
19:36 des personnes en situation de handicap,
19:37 mais Dieu sait que quand on gratte la réalité,
19:40 parfois, de certaines entreprises,
19:41 l'opportunité n'est pas toujours au rendez-vous de ces grands messes.
19:44 Là, pour le coup, c'est un entrepôt entier.
19:46 Au sein de Recycl'Ivre, vous allez recruter aussi ?
19:49 - Oui, donc aujourd'hui, on est une quarantaine
19:51 et on recherche, c'est une entreprise très tech,
19:54 malgré tout ce que je viens d'expliquer
19:55 qui peut sembler être très manuel.
19:56 En fait, le tri de livres se fait de manière automatique et algorithmique.
20:00 Donc, on cherche des développeurs en permanence.
20:02 On cherche aussi des data scientists en ce moment.
20:05 Et bien entendu, on a besoin d'être connu.
20:07 On a besoin de bien prononcer Recycl'Ivre.
20:09 Donc, on cherche des gens sur le marketing.
20:11 - D'accord, c'est trop facile.
20:12 - Et blanc !
20:13 - Non, c'est vrai !
20:14 - Il a tout à fait le droit de me vanner.
20:18 Recycl'Ivre, c'est quand même facile à dire en tout cas.
20:21 Merci beaucoup, Sylvain Joly, d'avoir été avec nous,
20:23 co-dirigeant de Recycl'Ivre.
20:26 Vous pourrez aller voir sur ce site internet,
20:27 il y a effectivement des offres d'emploi très intéressantes.
20:30 Et puis, c'est toujours bien, je trouve,
20:33 de faire attention à ces personnes en situation de handicap
20:35 et qui les sortent de la précarité et de l'isolement.
20:39 Et ça, on oublie de le dire.
20:40 Dans un instant, on va revenir sur le leader du transport de personnes en France
20:44 et à l'étranger, Transdev Sud.
20:46 Et nous serons avec Antoine Séguret, qui est le directeur général adjoint.
20:49 A tout de suite !
20:50 Parce que oui, il faut qu'on s'engage pour l'emploi
20:53 et il faut qu'on permette.
20:55 Jérôme Lavergne, à ceux qui nous écoutent,
20:57 pouvez-vous découvrir d'abord des entreprises
20:59 qui recrutent des métiers, des secteurs, des expertises,
21:02 des métiers dont on parle assez rarement, qui sont un peu cachés ?
21:06 Mais oui, on connaît les métiers de la logistique et du transport
21:10 en rapport avec les permis qui concernent bien évidemment les véhicules.
21:14 Permis poids lourd, permis transport de personnes, oui, ça d'accord.
21:17 On connaît les permis aussi pour les engins,
21:20 les engins des entrepôts, les fameux KSS.
21:22 Mais on connaît moins en réalité tous les métiers qui vont derrière,
21:25 qui font pas forcément rêver un jeune,
21:28 malgré les possibilités d'évolution parfois fulminantes de ces secteurs,
21:34 malgré la dimension parfois aussi internationale.
21:36 Et on va le voir immédiatement avec le groupe Transdev,
21:39 qui n'oeuvre pas qu'en France.
21:41 Donc une possibilité de pouvoir se construire une carrière,
21:45 si j'osais le mauvais jeu de mots, au long cours.
21:48 Oh, c'est beau !
21:49 Et ça tombe bien, puisque c'est la semaine de la rentrée
21:51 du transport public du 16 au 22 septembre.
21:54 Comme quoi, on est mal, hein ?
21:56 Ça commence le jour de l'anniversaire de Cécile de Ménibus,
21:59 qui, je le rappelle, devrait être un jour férié.
22:01 Ne mettons pas que Rémi Audrey n'en a pas fait mention.
22:04 On ne tiendra pas rigueur.
22:06 Et on va parler de Transdev, justement, au Sud,
22:10 avec Antoine Ségueret, qui est avec nous, directeur général adjoint.
22:13 Bonsoir, merci d'être avec nous.
22:16 Bonsoir.
22:17 Pour ceux qui ne vous connaîtraient pas,
22:18 même si le nom nous dit forcément quelque chose,
22:21 quels sont vos domaines de compétences ?
22:23 Où est-ce qu'on vous trouve, Transdev Sud ?
22:27 Écoutez, Transdev, en général, on nous trouve partout dans le monde,
22:31 puisque nous sommes une filiale de la Caisse des dépôts
22:34 et d'un groupe familial allemand,
22:35 qui opère des solutions de mobilité dans le monde entier.
22:39 Et puis en France, qui est le pays le plus important du groupe,
22:42 nous sommes présents sur tous les territoires.
22:44 Et donc, j'ai la chance de diriger la région Sud, chez Transdev,
22:48 où nous opérons chaque jour des solutions sûres, efficaces et innovantes
22:52 de mobilité au service des habitants des territoires.
22:56 Alors, comme on le verra tout à l'heure avec le groupe Aftral,
22:58 c'est très réglementé, ce type de métier.
23:01 Est-ce qu'aujourd'hui, ça s'est un petit peu simplifié,
23:04 notamment pour obtenir des formations, etc.,
23:07 pour pouvoir devenir chauffeur chez Transdev ?
23:08 Parce qu'on en avait déjà parlé ensemble,
23:10 c'était un peu le parcours du combattant.
23:13 L'entreprise met en place des formations,
23:17 en partenariat d'ailleurs avec les acteurs de l'emploi,
23:20 pour amener des gens vers ce métier de la conduite,
23:23 mais aussi des autres métiers du transport public.
23:26 Et c'est tout l'enjeu,
23:28 merci d'ailleurs de me donner la parole à cette occasion,
23:30 c'est tout l'enjeu de faire connaître nos métiers,
23:31 qui sont divers et qui sont nombreux,
23:34 et sur lesquels il y a énormément de perspectives de recrutement,
23:37 puisque d'ici 2030, c'est 100 000 personnes
23:39 qui vont devoir être recrutées à l'échelle nationale
23:42 dans ce secteur de la mobilité publique.
23:44 Justement, si on prend un petit peu de recul
23:46 et qu'on regarde vos expertises, c'est quoi par exemple ?
23:48 Qu'est-ce qui pourrait nous sembler anodin
23:51 de développer chez vous ?
23:53 Quels métiers, effectivement,
23:55 tous ces métiers, toutes ces expertises, quels sont-ils ?
23:58 Alors, il y a évidemment les métiers de la conduite,
24:00 qui sont des métiers fondamentaux
24:02 pour oeuvrer au quotidien dans la mobilité,
24:06 mais c'est un métier qui se transforme,
24:07 puisqu'avec l'arrivée de la transition énergétique,
24:09 nous contribuons évidemment à la décarbonation
24:11 à travers l'utilisation des transports publics
24:14 que nous conduisons au quotidien,
24:16 mais c'est un métier qui est en train de faire
24:19 sa révolution énergétique, si je puis dire,
24:20 puisqu'il y a de plus en plus de véhicules
24:23 dont les énergies sont soit à faible émission,
24:26 soit à zéro émission, des véhicules électriques,
24:28 des véhicules au biogaz, des véhicules à l'hydrogène,
24:31 et donc il y a tout un changement
24:33 de fonctionnement dans l'entreprise,
24:35 et donc un accompagnement des compétences
24:37 qui est en train de se mettre en œuvre
24:39 sur ce sujet de la transition énergétique.
24:41 On a également des points très importants
24:44 en termes de numérisation du secteur,
24:46 puisque c'est un secteur qui s'appuie
24:48 de plus en plus sur les données,
24:50 et donc il y a aussi, en dehors des personnels
24:53 qui sont très productifs et opérant
24:56 nos solutions de mobilité,
24:58 tout un tas de métiers
25:00 autour de la transition numérique également.
25:03 Jérôme Lavergne, vous êtes un groupe
25:05 national et international
25:07 qui travaille et œuvre principalement
25:09 avec le cœur du métier, la mobilité,
25:11 mais cette mobilité, est-ce qu'elle concerne
25:12 aussi vos salariés, entre métiers
25:14 et entre régions ?
25:15 Est-ce que des passerelles peuvent être établies ?
25:18 Et je pense notamment à un apprenti
25:19 qui par exemple intégrerait votre équipe à Paris
25:22 et qui souhaiterait demain aller travailler
25:23 dans la région que vous dirigez dans le sud.
25:26 Alors absolument, nous mettons en œuvre
25:28 dans le groupe Transdev des passerelles
25:31 avec un accord mobilité du groupe
25:33 qui prévoit la possibilité
25:35 d'évoluer dans sa carrière,
25:37 soit sur un site, car on a une forte présence
25:40 dans les territoires, donc on peut
25:42 malgré tout faire une évolution de carrière
25:44 en restant sur un territoire.
25:46 Mais il y a également des passerelles
25:48 et des gens qui, à travers la France
25:50 ou même entre la France et d'autres pays du groupe,
25:53 construisent leur carrière et ont des parcours
25:56 très divers au sein du groupe,
25:57 à la fois sur les métiers,
25:59 mais aussi sur les localisations géographiques.
26:01 Disons les choses clairement,
26:02 recruter aujourd'hui à tour de bras
26:05 des bras qui conduisent un camion ou un bus,
26:07 est-ce que c'est un exercice un petit peu périlleux
26:11 et très difficile et assez laborieux ?
26:14 Notre enjeu, c'est effectivement
26:16 de bien faire comprendre ce qu'est le métier.
26:18 Le recrutement a beaucoup changé.
26:21 On a eu un moment où le service militaire
26:23 nous a amené beaucoup de gens
26:24 qui avaient des permis de transport en commun.
26:26 Maintenant, nous les formons,
26:28 je l'ai dit tout à l'heure.
26:29 Mais ce qui est important aujourd'hui,
26:30 c'est d'arriver à expliquer comment,
26:33 en travaillant autour de la qualité de vie dans le travail,
26:36 on améliore l'employabilité de nos salariés
26:39 et sur des activités qui sont exigeantes,
26:41 puisqu'on se lève tôt le matin,
26:43 on finit parfois tard le soir,
26:44 il y a du travail le week-end.
26:46 Il est important aujourd'hui d'attirer les jeunes
26:49 et tout l'enjeu de la communication
26:51 et de la pédagogie sur ce que sont ces métiers
26:54 est extrêmement important pour réussir
26:56 à attirer ces personnels.
26:57 Et nous avons plusieurs expériences
26:59 ou plusieurs solutions que nous déployons pour cela.
27:02 Antoine Séguré, on parle beaucoup de jeunes,
27:04 mais c'est vrai que ces derniers temps,
27:05 on parle beaucoup de reconversion professionnelle.
27:07 Est-ce qu'on peut changer et tout à coup se dire
27:12 "Moi, j'ai envie de faire ce métier de conducteur" ?
27:15 Absolument.
27:16 Et donc, c'est tout l'enjeu pour nous d'arriver,
27:18 d'ailleurs avec l'UTP,
27:20 avec qui on travaille régulièrement,
27:22 à faire comprendre ce que sont ces métiers
27:23 de la mobilité publique.
27:25 Il y a eu la campagne de communication
27:26 qui a été mise en œuvre,
27:28 la campagne "Faites bouger les lignes"
27:29 qui permet de présenter et de valoriser
27:31 tous ces métiers du transport urbain
27:33 et de permettre à chacun de bien comprendre
27:36 de quoi il s'agit.
27:37 L'UTP sera également présent au WorldSkills,
27:40 à Lyon du 14 au 16 septembre.
27:43 J'ai compris qu'il y avait des anniversaires
27:44 à fêter à cette période.
27:45 Donc il y aura un stand, un concours
27:47 du méga conducteur de bus.
27:49 En plus, je m'appelle Doménibus,
27:50 donc si vous ne me ferez pas un bus,
27:53 je ne comprends pas.
27:54 Vous viendrez si vous voulez regarder
27:57 ce concours de conducteurs de bus et de cars
27:59 qui est finalement un parcours
28:01 pour désigner le meilleur conducteur
28:03 durant cette compétition mondiale des métiers
28:06 qui aura lieu à Lyon.
28:08 Et puis, nous avons également
28:09 réalisé des études, des diagnostics
28:11 sur l'emploi, sur la formation
28:13 pour bien comprendre les enjeux
28:14 et puis pour mettre en place
28:16 des actions concrètes qui nous permettent
28:18 ensuite de moderniser nos outils de formation
28:21 et attirer de plus en plus de jeunes.
28:22 Antoine Séguré, enfin pas "Faire bouger les lignes",
28:24 mais pas celle sur la route de préférence.
28:26 Antoine Séguré, il n'y a pas d'âge
28:28 pour devenir conducteur chez Transdev
28:30 ou prendre d'autres postes ?
28:33 En tout cas, il n'y a pas d'âge
28:33 pour entrer chez Transdev.
28:35 Ensuite, il y a...
28:36 On parle souvent d'emploi des seniors,
28:37 c'est pour ça que je pose la question.
28:39 Oui, bien sûr, mais on a bien volontiers,
28:42 on a également des gens qui viennent
28:44 en cumul emploi retraite
28:46 dans une fin de parcours de carrière.
28:48 Donc, on a un sujet sur l'attractivité,
28:51 sur l'attractivité des jeunes,
28:52 évidemment, qu'on est en train de travailler,
28:54 qu'on travaille avec les branches
28:55 pour permettre cette attractivité.
28:58 On forme des gens et on prend des gens
29:00 en apprentissage ou en stage
29:02 dès leur fin de parcours
29:03 pour leur faire comprendre
29:05 et leur faire toucher du doigt
29:06 ce merveilleux métier
29:08 qui est le métier de la mobilité.
29:10 Et on les accompagne
29:11 tout au long de leur carrière.
29:12 Donc, ils peuvent venir
29:14 tout de suite après leurs études
29:16 ou à la fin de leur carrière,
29:18 en reconversion.
29:19 On arrive généralement à trouver des solutions
29:22 qui s'adaptent aux envies
29:24 et aux attentes de chacun.
29:25 Merci beaucoup, Antoine Séguré,
29:27 directeur général adjoint de Transdev Sud.
29:29 Vous savez quoi ?
29:30 Ça donne envie, en fait,
29:32 ces entreprises qui, finalement,
29:34 mettent un petit coup de pied
29:35 dans la fourmilière
29:35 et ça donne un nouveau souffle.
29:38 Et on parlera dans quelques instants
29:39 de transport et de logistique,
29:41 mais du côté formation avec Aftral,
29:43 qui sera avec nous dans quelques instants.
29:45 Merci de nous écouter.
29:46 Merci de votre fidélité.
29:47 Tout de suite, on revient dans un instant.
29:49 19h20, les vraies voies de l'emploi.
29:52 Jérôme Lavergne.
29:53 Les vraies voies de l'emploi,
29:54 ça discute hors antenne
29:55 et à l'antenne aussi,
29:57 ce qui est important.
29:58 Jérôme Lavergne.
29:59 Oui, pour préparer ce qui va être dit.
30:01 Alors, revenons sur le récit de votre matinée.
30:05 Alors, passons à des choses
30:08 beaucoup plus sérieuses.
30:09 Effectivement, ces métiers
30:11 pâtissent et souffrent d'une méconnaissance
30:14 et parfois d'une mauvaise image.
30:16 Il était précieux ce soir
30:18 de redonner la parole
30:19 au leader des formations
30:21 en transport et logistique en France,
30:22 le groupe Aftral.
30:24 Que ce soit en alternance, post-bac
30:27 ou formation initiale
30:28 pour les demandeurs d'emploi,
30:29 parce qu'à la clé, il y a plein de métiers,
30:31 plein de possibilités d'évolution
30:33 comme on l'a vu,
30:34 au gré des entreprises
30:36 qui sont venues,
30:38 et notamment de Transdev.
30:40 Donc, supra hyper important.
30:42 Jeunes auditeurs, ouvrez les écoutilles
30:44 parce que là, il y a de très belles carrières
30:47 à construire et parfois même à l'international.
30:49 En tout cas, ça s'appelle Aftral.
30:50 Loïc Charbionnet était avec nous.
30:51 Bonsoir, merci.
30:52 Bonsoir.
30:52 Vous êtes président directeur général.
30:54 Alors, pour ceux qui ne vous connaîtraient pas,
30:56 c'est intéressant de faire un état des lieux
30:59 finalement de ce qu'est cette entreprise,
31:00 finalement de logistique, de transport,
31:02 mais avec plein de métiers à l'intérieur.
31:04 Tout à fait. Alors, on est une entreprise associative
31:07 puisque ce sont les entreprises justement
31:09 du transport et de la logistique
31:10 qui nous ont demandé
31:11 de leur apporter des réponses
31:13 en termes de recrutement,
31:15 de qualification de leurs salariés
31:17 et de leurs jeunes recrues aussi
31:19 au travers de l'apprentissage.
31:21 Et donc, aujourd'hui, un des enjeux
31:23 pour l'attractivité des métiers,
31:25 c'est aussi d'être près
31:26 des bassins d'emploi et des bassins de vie.
31:28 Parce qu'aujourd'hui, pour un jeune,
31:30 un demandeur d'emploi, se déplacer
31:31 pour aller chercher une qualification,
31:33 c'est compliqué, ça coûte cher.
31:35 Et surtout que les emplois qu'il cherche,
31:37 ils sont dans les bassins
31:38 parce que les métiers du transport et de la logistique,
31:39 on les trouve partout en France,
31:41 pas que dans des grandes agglomérations,
31:44 partout, partout.
31:45 Et donc, que ce soit d'ailleurs
31:47 en transport de marchandises,
31:49 dans les entrepôts logistiques,
31:51 dans les entreprises du transport de voyageurs
31:54 comme Transdev, par exemple,
31:55 qui, elle-même, a des dépôts
31:56 et donc des salariés partout en France.
31:59 - Est-ce que ce sont des métiers en tension aujourd'hui ?
32:01 - Alors, tout à fait.
32:02 Ça reste des métiers en tension.
32:04 Après le Covid, il y a eu le développement du e-commerce.
32:08 Il y a eu des problématiques également
32:10 de développement en voyageurs,
32:12 par exemple, des lignes de cars
32:14 pour essayer de réduire aussi,
32:15 d'avoir une offre qui permet
32:16 de ne pas utiliser sa voiture.
32:18 Donc, dans un objectif écologique.
32:20 Donc, sur tous ces enjeux-là,
32:21 il faut des nouveaux conducteurs,
32:25 des nouvelles agences de ces entreprises
32:29 qui recrutent.
32:30 Parallèlement, il y a aussi des départs en retraite.
32:32 Et donc, aujourd'hui, effectivement,
32:33 on peut dire que ce sont des métiers
32:35 qui sont toujours en tension.
32:36 - Leïd Charbonnier, vous recrutez un peu tout.
32:38 Évidemment, des futurs chauffeurs,
32:39 des formateurs.
32:40 Donnez-nous un peu tout le panel
32:42 que vous proposez comme emploi.
32:43 - Alors, effectivement, des conducteurs...
32:45 - Parce que pour les chauffeurs,
32:46 il faut les former.
32:47 - Tout à fait, il faut les former
32:48 parce qu'il y a le permis de conduire.
32:49 Voilà.
32:50 Donc, il y a des formations qui sont obligatoires
32:52 pour pouvoir exercer ce métier.
32:53 Donc, il y a le permis.
32:53 Il y a également une formation complémentaire
32:55 qui donne justement ce passeport
32:56 de conducteur professionnel
32:59 qui s'appelle la FIMO.
33:00 Mais il y a aussi de l'apprentissage.
33:01 Il y a un CAP de conducteur routier
33:03 qui existe, qu'on propose partout en France.
33:05 On ne le sait peut-être pas,
33:06 mais il y a 3000 apprentis conducteurs routiers
33:10 sur tout pays.
33:11 - C'est une formation qui se fait en combien de temps ?
33:12 - Qui se fait en un an ou en deux ans.
33:14 Ça dépend un petit peu de...
33:15 Pour les jeunes de 16 ans, c'est en deux ans.
33:17 Et pour ceux qui ont déjà, disons,
33:19 une première expérience ou une première diplôme,
33:23 c'est en un an.
33:23 Voilà. Donc, ça va très vite.
33:25 Et là, on passe les deux permis.
33:26 Donc, on peut conduire un camion de 44 tonnes
33:29 à l'issue de cette formation.
33:30 - Le PEL et le SPL alors, c'est ça ?
33:31 Poids, loi et super-lourd.
33:32 - Voilà, tout à fait.
33:33 - Qu'est-ce qui ne plaisait pas aujourd'hui
33:35 et qui peut changer finalement la vie des conducteurs ?
33:38 Parce qu'on sent que les entreprises,
33:40 on l'avait vu tout à l'heure avec Transdev,
33:42 c'est démultiplier les propositions
33:44 et le bien-être au travail.
33:45 On parlait aussi de pénibilité avec les conducteurs,
33:48 avec la logistique.
33:49 Les choses évoluent aussi dans ce sens.
33:51 - Oui, parce que la notion de pénibilité,
33:53 elle existait peut-être il y a 30 ans, il y a 40 ans.
33:55 Aujourd'hui, non.
33:56 Les véhicules sont extrêmement confortables.
33:59 Vous avez toute la connexion,
34:00 vous avez toute la climatisation,
34:02 vous avez les sièges ergonomiques, etc.
34:04 - Vous avez la télé quand vous passez des nuits dehors
34:07 pour le transport lourd.
34:08 - Alors ça, c'est interdit.
34:08 - Et des posters de Philippe David.
34:11 - Voilà.
34:12 Mais surtout, je pense qu'aujourd'hui,
34:15 le problème n'est pas tellement que les métiers ne soient pas attractifs,
34:18 c'est qu'ils ne sont pas connus.
34:20 Et donc, il y a vraiment un travail d'information à faire.
34:23 Parce que, en fait,
34:24 qu'est-ce que c'est que le métier de conducteur routier ?
34:26 En quoi ça consiste ?
34:27 Qu'est-ce que c'est qu'un camion ?
34:28 Est-ce que c'est ce qui m'a gêné quand j'ai passé un carrefour ?
34:32 Ou est-ce que finalement, non, c'est un vrai métier,
34:34 avec une vraie qualification.
34:36 On gère de la marchandise,
34:37 on gère aussi des produits du quotidien
34:39 qui sont indispensables à notre vie de tous les jours.
34:42 Voilà, on le voit.
34:44 Je vous donne un exemple, quand il y a de la neige sur les routes,
34:46 que les camions ne peuvent plus circuler,
34:47 eh bien, vous avez les magasins qui se vident très très rapidement.
34:50 - Oui, c'est ça.
34:51 - Donc, c'est un besoin vital,
34:53 partout dans le monde d'ailleurs, pas qu'en France.
34:55 Et donc, c'est un métier qui est utile.
34:57 C'est un métier où on est en contact...
34:58 - On voyage.
34:59 - On est en contact avec des clients.
35:01 On dit souvent que le conducteur,
35:02 c'est le premier représentant commercial de l'entreprise
35:07 vis-à-vis de ses clients.
35:09 On est en contact avec, je dirais, tout un écosystème.
35:11 Il y a également de l'informatique, de la réglementation,
35:14 qui fait qu'aujourd'hui, ce sont des métiers qui,
35:17 moi, de mon point de vue en tout cas, sont vraiment intéressants,
35:20 offrent une variété de situations
35:22 parce qu'il se passe toujours quelque chose.
35:23 Dans le transport, toujours, vous levez le matin,
35:25 il va y avoir un truc imprévu qui va faire que votre journée
35:28 ne va pas se passer exactement comme c'était prévu.
35:30 Et donc, voilà, on bouge,
35:31 on n'est pas assis dans un bureau pendant toute la journée.
35:34 Voilà, tout ça, c'est des choses positives.
35:35 Il faut qu'on le fasse connaître.
35:37 Et là-dessus, on a un vrai travail.
35:39 - Est-ce que... Pardon, Jérôme Lavergne,
35:40 est-ce qu'il faut parler une langue étrangère, par exemple,
35:43 pour les transports internationaux ?
35:45 - Alors, aujourd'hui, il faut dire que la plupart des transports
35:49 sont faits en France.
35:50 Voilà, donc on est sur du régional,
35:52 on peut rentrer chez soi tous les soirs,
35:54 comme on peut partir toute la semaine
35:56 en déplacement, découcher dans son camion
35:58 et faire un tour de France toutes les semaines.
36:00 Il y a vraiment, là aussi, une grande variété
36:02 dans les services de transport qui sont réalisés.
36:06 Et donc, après, on a aussi des conducteurs internationaux,
36:09 même si aujourd'hui, cette activité de transport international
36:11 va être quand même plus réalisée par,
36:14 on va dire, des conducteurs de l'Europe de l'Est.
36:15 - D'accord. - Jérôme Lavergne.
36:16 - Il faut rajouter, sans doute, que sur le domaine
36:19 plus spécifique de la logistique,
36:20 on voit aussi des progressions de carrière qui sont très rapides.
36:23 Et on peut très bien commencer sur la préparation de commandes,
36:25 devenir chef d'équipe, responsable d'entrepôt.
36:28 C'est pas rare, en fait, de voir ce genre de progression.
36:31 Et puis, pour nos jeunes auditeurs qui verraient quelque chose,
36:35 la possibilité également de changer de secteur,
36:37 et vous, Lui, l'AFTRA le recrute de très nombreux formateurs,
36:40 et ces formateurs sont immanquablement des techniciens.
36:42 Du reste, à l'esprit de nos auditeurs,
36:44 il faut peut-être que cette case "Formation et changement de carrière"
36:49 reste bien à l'esprit,
36:50 pour ne pas considérer que, choisissant un secteur,
36:52 quel qu'il soit, on s'enferme dans un silo ad vitam aeternam.
36:56 - Vous disiez une chose, la FIMO notamment, le permis.
37:00 À l'époque, les jeunes qui faisaient le service militaire
37:02 avaient parfois la chance de passer le permis poids-lourd,
37:04 mais il fallait le repasser tous les cinq ans.
37:05 Est-ce que si vous avez eu le permis poids-lourd,
37:07 ne serait-ce qu'il y a 25 ou 30 ans,
37:08 c'est un plus pour pouvoir repasser la FIMO par exemple ?
37:11 - Tout à fait.
37:12 En général, ça ne se vit pas.
37:13 - On peut vous revalider rapidement ?
37:14 - On peut tout à fait vous revalider.
37:15 Il y a une visite médicale qui est à faire.
37:17 - Pour les yeux, etc.
37:18 - Ça fait partie des savoirs qui ne se perdent pas.
37:21 - C'est un métier aussi qui s'ouvre aux femmes.
37:23 On voit de plus en plus de femmes au volant de camions.
37:27 - Tout à fait.
37:27 Il y a d'ailleurs des émissions dans les médias là-dessus.
37:32 Mais surtout, les chefs d'entreprise aiment beaucoup les femmes.
37:35 Je ne sais pas si c'est vrai ou pas.
37:37 - Ils ont du goût.
37:38 - Elles sont plus précautionneuses,
37:41 elles sont plus attentives sur un certain nombre de choses
37:43 que les hommes peut-être.
37:44 En tout cas, elles sont vraiment particulièrement appréciées.
37:47 Elles sont bienvenues.
37:48 On fait même d'ailleurs des formations
37:49 parfois qui sont dédiées aux femmes.
37:51 C'est-à-dire qu'on ne forme que des femmes conducteurs routiers.
37:53 - C'est génial.
37:54 - On peut dire qu'aujourd'hui,
37:55 pour parler technique,
37:56 les camions n'ont pas besoin d'avoir des gros muscles.
37:58 Les directions sont tellement assistées
38:00 qu'on tourne le volant à deux doigts.
38:01 - Il faut rappeler aussi que l'Astral,
38:02 c'est en partie des formations post-bac supérieures
38:07 sur des métiers qui sont connexes à d'autres secteurs.
38:10 Je pense au marketing ou au commerce.
38:12 Il faut encore du commerce aussi,
38:13 bien sûr, dans le secteur de la transporte et de la logistique.
38:15 - On va retrouver une dimension internationale aussi
38:18 sur tous les métiers de l'organisation des transports.
38:21 Parce que, bien sûr, il y a le conducteur dans son camion,
38:23 mais il y a aussi quelqu'un,
38:24 il y en a plusieurs,
38:26 qui a organisé.
38:27 C'est-à-dire qu'il y a un client
38:28 qui avait un besoin d'un transport
38:30 qui peut être un transport international,
38:32 qui a besoin aussi peut-être d'organiser un flux
38:34 entre la Chine et l'Europe,
38:36 entre l'Amérique et l'Europe.
38:39 Et tout ça, cette dimension internationale aussi,
38:41 ce sont des formations supérieures.
38:43 On a une école, Istélie, là aussi,
38:44 qui est sur 30 campus sur toute la France,
38:47 qui forme aussi en alternance sur ces métiers
38:49 où on va être là vraiment
38:51 dans une vision planétaire de son travail.
38:55 Et ces fonctions-là,
38:56 un conducteur routier,
38:58 il peut demain aussi évoluer dans sa profession
39:00 et dans son métier,
39:01 et aller vers ces métiers également
39:02 de l'organisation des transports.
39:04 - Merci beaucoup Loïc Charbonnier,
39:05 PDG du groupe Aftral.
39:07 Et peut-être que si vous conduisiez un camion,
39:10 vous pourriez prendre quelqu'un avec vous,
39:12 faire du covoiturage avec Blablacar.
39:15 Merci beaucoup Nicolas Michaud,
39:16 porte-parole de Blablacar.
39:18 Et puis aussi, Recycler des livres avec Recyclivre.
39:21 Merci beaucoup Sylvain Joly,
39:22 co-dirigeant de Recyclivre.
39:24 Et merci beaucoup à Antoine Séguré,
39:26 le directeur général adjoint de Transdev Sud.
39:28 Et merci beaucoup Jérôme Lavernie,
39:29 encore une belle brochette d'entreprises
39:33 qu'on adore,
39:34 en tout cas qui sont vertueuses,
39:35 et qui nous permettent en tout cas
39:36 de découvrir des métiers nouveaux.
39:38 On se retrouve mardi prochain.
39:40 - Immanquablement, vive les barbios-culs de brochettes !
39:42 - Absolument !
39:43 Vous Philippe David,
39:44 on se retrouve demain à 17h.
39:45 - On se retrouve demain à 17h,
39:47 avec un immense plaisir.
39:48 - Merci à notre équipe, formidable !
39:49 - Merci à notre équipe tout de suite !
39:50 Sud Radio à votre service à 20h,
39:52 au cœur de la mêlée,
39:53 avec François Trilliot
39:54 et l'équipe du rugby de Sud Radio.
39:55 - Salut, à demain !