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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00Il est 12h, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver, 12h-13h, c'est votre Midi News Week-end, votre heure d'info du samedi décryptée par mes deux invités, je vous les présente dans quelques instants, mais tout de suite, on fait un premier tour de l'information ce samedi avec Mathieu Devesque, je salue, bonjour Mathieu.
00:18Bonjour Thierry, bonjour à tous, le second tour des élections législatives commence aujourd'hui en Outre-mer, les premiers bureaux de vote viennent d'ouvrir à Saint-Pierre et Miquelon, les électeurs de Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Polynésie française et ceux vivant sur le continent américain votent aussi aujourd'hui, avant l'ouverture des bureaux en métropole, ce sera demain à 8h.
00:39Alors se dirige-t-on vers une participation record pour ce second tour des élections législatives, les français se mobilisent et pas seulement dans les grandes villes, exemple dans les Bouches-du-Rhône avec ce sujet de Stéphanie Rouquier.
00:51Au pied du massif du Gard-Laban, loin du tumulte des grandes villes, les électeurs de Roquevert se sont déplacés massivement aux urnes dimanche dernier avec 73% de participation.
01:03Je pense qu'ils sont très impliqués les gens ici parce qu'il y a beaucoup de choses qui doivent changer.
01:07Les gens ont pris conscience que le vote était important, surtout sur cette élection qui paraît indécise.
01:13C'est une bonne chose, il faut s'occuper de son pays.
01:18Dans les communes voisines, le taux de participation dépasse également les 70%, en moyenne, 4 points de plus que dans les grandes villes.
01:27Il n'y a pas de sécurité, il n'y a rien, alors ils se sentent seuls, abandonnés, c'est une manière d'exprimer leur mécontentement.
01:34On est très oubliés dans les petites villes.
01:36Je pense que les gens sont là depuis un certain nombre d'années, ils ont vu l'évolution et ils attendent des changements. Dans les grandes villes, je pense que c'est surtout les gens qui sont moins impliqués.
01:49Pour continuer à faire entendre les petites communes, tous les électeurs que nous avons rencontrés assurent qu'ils se mobiliseront encore pour le second tour.
01:59C'est la fin de l'année scolaire et le début des grandes vacances d'été.
02:02Mais les Français ont bien prévu d'aller voter.
02:05Un chiffre pour illustrer cet engouement.
02:073 300 000 procurations ont été enregistrées par le ministère de l'Intérieur.
02:11Et certains ont même dû revoir leur plan de vacances.
02:14Pas de procuration et je reviens de façon expresse pour voter parce que ça me semble indispensable compte tenu du contexte actuel.
02:25Je trouve qu'on est dans une situation bien sûr inédite, on se doit d'exprimer son avis.
02:32Il faut aller voter, oui bien sûr. On a le droit d'aller voter, il faut y aller. Je pense que les gens, il ne faut pas qu'ils s'inquiètent, il faut qu'ils y aillent, il n'y a pas de sujet.
02:41On va aller voter mais on a fait procuration surtout parce qu'on est de Bordeaux, donc ça aurait été difficile de voter ici. On a anticipé pour ne pas rater l'événement.
02:52Premier grand week-end de départ en vacances. Donc soyez prudents si vous prenez la route Bison-Futé-Voix-Rouge dans le sens des départs.
02:58La circulation sera compliquée sur la plupart des routes en direction du nord-ouest, du sud ainsi qu'au départ de la région Île-de-France.
03:07Enfin, le Moulin Rouge reprend son envol. Le cabaret parisien a retrouvé ses ailes.
03:12C'était hier soir, elles étaient tombées, souvenez-vous, au mois d'avril pour une raison encore inconnue.
03:16Et pour l'occasion, un spectacle de French Can-Can a eu lieu hier soir en plein boulevard.
03:21Les moments forts de cette soirée avec Sharon Camara.
03:25Jeu de lumière, de son et spectacle de French Can-Can.
03:30Devant le Moulin Rouge, c'est jour de fête. Ce vendredi, le célèbre cabaret parisien inaugurait des ailes toutes neuves.
03:37Sans nos ailes, on était un peu tristes et on était un peu mises à nu et on est vraiment hyper contents.
03:43Le dispositif, installé provisoirement, ne leur permet pas de tourner comme le veut la tradition.
03:48Mais le Moulin Rouge voulait retrouver sa façade iconique pour le 15 juillet, date prévue du passage de la flamme devant l'établissement.
03:55On repense à ce qui s'est passé quand même il y a deux mois, mais beaucoup d'excitation parce que ça y est, c'est un nouveau départ, une nouvelle ligne de l'histoire du Moulin Rouge qu'on est en train d'écrire.
04:03Emblème du quartier de Pigalle et image d'Epinal de la capitale, l'établissement accueille chaque année plus de 600 000 spectateurs qui vont désormais pouvoir immortaliser à nouveau les ailes rouges du cabaret.
04:14Une institution qui, en attendant ses ailes définitives, se prépare aussi à célébrer ses 135 ans en octobre prochain.
04:23C'est la fin de ce journal. Retrouvez tout de suite Thierry Cabane et ses invités pour Midi News Weekend.
04:27Je vous avais perçu qu'il n'y aurait pas eu photo parmi la foule devant le Moulin Rouge.
04:30Effectivement, j'y étais, j'ai un peu dansé. Après le match.
04:35Allez, à tout à l'heure. Vous savez, c'est tous les 15 minutes le samedi. Ne ratez pas le rendez-vous.
04:39Allez, je vous présente mon équipe du samedi, des fidèles, vous les connaissez, Laure-Alice Bouvier, avocate. Bienvenue, Laure-Alice.
04:45Patrick Sarditti, journaliste. Un fidèle. Bienvenue aussi.
04:49Harold Imane, on va parler un peu d'actualité internationale. Un peu, beaucoup, un peu.
04:55Autant que vous me le direz.
04:57Très bien. Allez les amis, on va commencer notre émission en se posant une question.
05:02Comment un enfant de 12 ans peut-il se radicaliser ?
05:07À Sochaux, un jeune garçon a été mis en examen pour apologie d'actes de terrorisme et provocation directe et à des actes de terrorisme sur Internet.
05:15Selon les premiers éléments de l'enquête, ce garçon de 12 ans s'est immergé progressivement dans un monde numérique dominé par l'islam et l'hyperviolence.
05:25On voit son profil avec notre spécialiste police-justice Sandra Buisson. On en parle avec mes amitiés juste après.
05:32Consoles, ordinateurs, tablettes, tous ces outils numériques n'étaient dédiés qu'au seul usage de ce garçon de 12 ans et demi.
05:39Dans un contexte de séparation conflictuelle, les parents disent n'avoir rien perçu de la dérive de leur enfant vers l'islam radical, discret, effacé à l'école comme en dehors.
05:49Il n'avait jamais fait parler de lui mais s'enfermait chaque jour un peu plus dans une galaxie numérique où il baignait dans l'islam radical et l'hyperviolence.
05:58Depuis l'été 2022, il y est allé progressivement, crescendo, sans qu'il soit pour l'instant possible aux enquêteurs de déterminer ce qui l'a fait basculer.
06:06Face aux policiers, il a reconnu les faits mais que comprenait-il de la gravité de ces actes ?
06:12C'est la question à laquelle le juge pour enfants devra répondre au mois d'août au moment de le juger.
06:17J'ai eu face à moi un enfant, un enfant qui a beaucoup pleuré, a expliqué le procureur dans son point presse.
06:22Il a une importante fragilité, un mal-être évident, il est manifestement perdu.
06:28Le psychiatre a constaté chez lui des troubles du développement et de l'image de soi présent depuis la petite enfance et surtout une altération du discernement.
06:37D'ici l'audience, à la fin de l'été, il fait l'objet d'une mesure éducative judiciaire provisoire, sorte de contrôle judiciaire pour les moins de 13 ans, précise le procureur.
06:47Et il est placé dans un centre de la protection judiciaire de la jeunesse.
06:51Je commence par vous Laura-Lise Bouvier, 12 ans ce gamin, 12 ans.
06:56Et on s'interroge également sur le rôle des parents qui n'ont rien vu venir.
07:01On peut vraiment s'interroger pour le coup, parce que c'est vrai que des parents qui disent qu'ils n'ont rien constaté chez leur enfant de 12 ans,
07:09qui étaient biberonnés aux réseaux sociaux et biberonnés aux images violentes, c'est quand même très problématique.
07:14Ça montre quoi ? Ça montre déjà qu'on a un gros problème d'encadrement des enfants aujourd'hui vis-à-vis notamment des réseaux sociaux,
07:20mais même de manière générale vis-à-vis des influences auxquelles ils peuvent être soumis.
07:24L'école aurait peut-être aussi dû s'en apercevoir.
07:27Il faut quand même rappeler qu'on a toujours le mécanisme d'information préoccupante qui permet aussi de pouvoir protéger un mineur si jamais il présente des dangers pour lui-même ou pour les autres.
07:38Le second point qui pose problème, c'est évidemment la justice pénale des mineurs, parce qu'il faut aussi dire que là, il est très très jeune.
07:4612 ans, c'est totalement lunaire.
07:48En dessous de 13 ans, il n'est pas accessible à une sanction pénale, c'est-à-dire qu'il peut être accessible à une mesure éducative judiciaire,
07:56comme ce qu'il a là actuellement, à savoir une mesure judiciaire provisoire, et il peut en avoir une autre, mais ce ne sera pas une sanction pénale.
08:07Évidemment, il est encore trop petit, de toute façon.
08:10Là, il faut vraiment, je pense, interroger sur la responsabilité des parents et sur l'engagement de la responsabilité des parents.
08:15Et il y a un dernier point aussi, il faut, je pense, responsabiliser les réseaux sociaux, ce qu'avait essayé de faire la loi Avia.
08:21Ça, on n'arrête pas d'en parler.
08:22Mais ça n'avait pas fonctionné.
08:24Le Digital Service Act, pour le moment, on ne voit pas vraiment d'effet, mais ça pose vraiment problème parce qu'on a des jeunes qui...
08:32Là, votre journaliste l'a très bien expliqué.
08:35Cet enfant, il présente une altération du discernement.
08:38Ça veut dire qu'il n'est pas totalement conscient non plus de ses actes.
08:42Il n'est pas forcément conscient non plus des implications.
08:44C'est à la justice, ensuite, de le déterminer.
08:46Et on a besoin, en réalité, ça montre vraiment le problème d'encadrement qui se pose.
08:51Je vous donne la parole dans quelques instants, mon cher Patrice.
08:53Mais je voulais qu'on écoute ce que disait Claude Monniquier, notre spécialiste terrorisme, spécialiste de CNews.
09:00Il arrive très fréquemment qu'on ait, par exemple, dans un complot terroriste, un garçon de 20 ou 21 ans ou 22 ans,
09:06mais que le cerveau, si on peut dire, de l'acte terroriste en préparation soit un adolescent de 13, 14 ou 15 ans.
09:13La deuxième manière de trouver ces jeunes, c'est évidemment ce scan permanent auquel se livrent les services de renseignement
09:21sur les connexions Internet, sur les contenus Internet, sur les discussions sur les réseaux sociaux
09:28qui permettent de repérer et d'isoler des jeunes qui ont un comportement, en tout cas virtuel, qui est inquiétant.
09:34C'est vrai, Patrice. Comment, à 12 ans, on peut basculer de la sorte dans un radicalisme radical ?
09:41On l'a dit, il y a les réseaux sociaux, évidemment. C'est l'exemple type du jeune qui ne fait que ce que ça.
09:48Ça donne à des jeux vidéo qui peuvent être morbides.
09:51Mais on a beaucoup parlé des parents. On s'étonne que les parents ne soient pas au courant.
09:56J'ai un exemple de loin, mais j'essaye pas d'atténuer la responsabilité de cet ado que le procureur a qualifié de fragile.
10:08Mais dans un autre domaine, je connais un jeune de 11 ans et demi, pas tout à fait 12 ans,
10:15qui s'est adonné depuis deux ans à des visions de vidéos épouvantables dans le domaine du porno.
10:23Les parents n'étaient pas au courant. Les copains du garçon en question n'étaient pas au courant.
10:29Il est pratiquement devenu fou à force de regarder ces choses-là. Ça peut arriver.
10:34Alors c'est une espèce de drogue. Là, je ne sais pas ce qui s'est passé.
10:38Est-ce qu'il est attiré par le sang ? Je n'en sais rien. Il a une altération du discernement.
10:42C'est extrêmement important. Je crois beaucoup plus qu'on puisse avoir une altération du discernement à 12 ans
10:49que lorsqu'on maintient que quelqu'un de 40 ans, 45 ans, qui a commis des choses absolument abominables,
10:55n'était pas tout à fait responsable de ses actes. Mais de toute façon, qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ?
10:59On est obligé d'enquêter. C'est ce que fait la justice. On est obligé de voir.
11:04Si les parents ont une responsabilité, s'ils l'ont, tant pis pour eux.
11:10Si je peux mettre un dernier point pour rebondir sur ce que dit Patrice.
11:15Il y a l'école aussi. L'école n'agit pas en cas de harcèlement scolaire.
11:21Il faudrait aussi que les personnels scolaires soient suffisamment attentifs.
11:26Ils voient les enfants toute la journée. Donc nécessairement, ils peuvent aussi constater des choses.
11:31Puisqu'on parlait de ce jeune de 12 ans, on va prendre la direction, je vous le disais, de Limoges.
11:35Limoges qui va instaurer un couvre-feu dès ce soir à partir de 23h pour lutter contre la délinquance des mineurs.
11:41Cela concerne les adolescents de moins de 13 ans. On est dans la logique.
11:46Et nous, on est accompagnés d'adultes. On voit tout cela avec Antoine Esteve et Jérôme Rompenou.
11:50Et on en parle évidemment juste après.
11:52Ce couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, la nuit, a déjà été appliqué dans les villes de Nice et de Béziers.
11:57Il permet surtout un déploiement important des polices municipales et nationales
12:01pour empêcher incivilité, tapage et délinquance des plus jeunes.
12:05A Limoges, on parle surtout d'une mesure de prévention.
12:08Si des policiers rencontrent des mineurs en situation de violation de l'arrêté, ces mineurs seront accompagnés dans la famille.
12:18Dans un contexte de tensions sociales fortes, la municipalité souhaite éviter de revivre les émeutes urbaines de l'été dernier.
12:24L'objectif, c'est de protéger la jeunesse, toute la jeunesse.
12:28Et en particulier les moins de 13 ans qui sont parfois livrés à eux-mêmes.
12:32De manière à ce que les familles sachent qu'à 11h, passée 11h, la place d'un enfant, ce n'est pas dehors.
12:37Les habitants de Limoges ont des avis mitigés sur ce couvre-feu.
12:40A cet âge-là, ils n'ont pas ce mal-à-dire. A 11h du soir, il n'y a pas rien qu'ils auraient dû garder.
12:44Il y a le pour et le contre, oui, parce qu'il y a beaucoup de choses qui se passent maintenant.
12:47Et d'un côté, ça enlève de la liberté aussi aux gens, donc il y a le pour et le contre.
12:51On a besoin de notre liberté. Je trouve que ce règlement est un enfreint à la liberté, c'est tout.
12:56Cette interdiction de déambuler pour les moins de 13 ans non accompagnés d'adultes s'applique dès ce samedi
13:01et jusqu'au 2 septembre, de 23h à 6h du matin.
13:04D'après la mairie, les mineurs sont responsables de 25% des infractions commises sur la voie publique.
13:12L'oralice, c'est la bonne mesure selon vous ?
13:14Je ne suis pas sûre. On a entendu que les mineurs, 25%, sont responsables des violences commises sur la voie publique.
13:20Mais pourquoi limiter le couvre-feu aux mineurs de moins de 13 ans ?
13:24Pourquoi pas aux mineurs de plus de 15 ans ? Au moins jusqu'à 15 ans ou 16 ans éventuellement.
13:30Cette mesure me semble assez limitée dans son application.
13:35C'est gadget selon vous ?
13:36C'est un petit peu gadget, d'autant plus qu'on constate aussi que c'est une bonne chose.
13:42On en avait beaucoup parlé après les émeutes, notamment où on a vu qu'il y avait beaucoup d'adolescents
13:47qui étaient dans la rue et on se posait la question sur ce plateau, mais que font les ados à une heure si tardive ?
13:51Bien sûr, mais des ados, ça ne s'arrête pas à 13 ans.
13:53Donc des violences, on peut en avoir aussi pour des ados qui sont plus âgés.
13:57Il faut savoir aussi qu'il peut y avoir des recours administratifs contre ces décisions qui sont prises de couvre-feu
14:05parce que ça limite la liberté d'aller et venir. On l'avait déjà vu, ça avait déjà été annulé à Béziers en 2018
14:11à partir du moment où le juge administratif considère que ce n'est pas proportionné.
14:15Donc là, il faudra voir aussi s'il y a des recours et si éventuellement cette mesure est annulée.
14:20Évidemment, un enfant de moins de 13 ans n'a rien à faire dans la rue après 23 heures tout seul.
14:25Le rôle des parents encore, l'oraliste ?
14:26Encore le rôle des parents, tout à fait, mais je ne vois pas pourquoi limiter ça à 13 ans.
14:30Patrice, alors, est-ce que vous êtes du même avis que l'oraliste ?
14:34Une mesure gadget ou pas, ou nécessaire ?
14:36Non, ce n'est pas un gadget, parce que si on ne fait rien, on s'est engueulé.
14:39Si on fait quelque chose, on dit soit ça ne vaut pas le coup, soit ce n'est pas assez.
14:44Bon, moins de 13 ans, c'est déjà quelque chose.
14:46Entre parenthèses, en tant que parent, il est beaucoup plus facile d'interdire à un gosse de sortir
14:50lorsqu'il n'a pas environ 13 ans, lorsqu'il est encore petit, la nuit, le soir,
14:56que des gamins de 16 ans qui partent en claquant la porte et surtout dans des familles monoparentales.
15:04Alors bon, ce couvre-feu, il n'est pas dans tout Limoges, il est dans le centre-ville
15:08et surtout dans une dizaine de quartiers qui dépendent du centre-ville et qui sont, disons, problématiques.
15:14Les fameux 25% des fractions des mineurs, ça concerne surtout des vols sans violence,
15:22des vols sans violence de roues ou de voitures extrêmement légères.
15:26Par contre, on a noté que des gamins de moins de 13 ans, effectivement,
15:29lors des dernières émeutes, étaient présents.
15:31Ça, c'est épouvantable.
15:32Maintenant, ce qu'il faut souligner également, c'est que les parents, dans ce cas-là,
15:35sont passibles de poursuites pénales.
15:37Et vous préconisez quoi alors, Laura-Lyse ?
15:39Ça serait quoi la meilleure des solutions ?
15:40Il y a d'autres mesures aussi, je pense, à prendre.
15:42Disons qu'il faut avoir une vision un peu systémique de la chose.
15:45Il y a aussi le problème de la vente d'alcool aux mineurs
15:47parce qu'on a de plus en plus d'officines, et on l'a vu dans les derniers mois,
15:50des mineurs totalement alcoolisés qui s'adonnent à une consommation bien trop importante,
15:56enfin qui ne devrait pas du tout boire d'ailleurs.
15:58C'est important de le rappeler, Laura-Lyse.
16:00Qui s'adonnent à une consommation d'alcool qu'ils ne devraient pas faire
16:05et qui les conduit à avoir des comportements violents et des comportements inappropriés.
16:09Et je pense que les officines ne sont pas suffisamment sanctionnées non plus par rapport à ça.
16:13Il faudrait être beaucoup plus ferme et beaucoup plus sévère par rapport à ces éléments-là.
16:17Allez, on marque une petite pause dans cette émission.
16:21Pause info avec vous, Mathieu Devese.
16:24Et oui, vous êtes à l'heure, 12h15 précisément.
16:26Bravo.
16:27Allez à la une, premier grand week-end de départ en vacances.
16:30Soyez prudents si vous prenez la route Bison-Futé-Voix-Rouge dans le sens des départs.
16:34La circulation sera compliquée sur la plupart des routes en direction du nord-ouest, du sud,
16:39ainsi qu'au départ de la région Île-de-France.
16:42Du football, on est en demi, Thierry.
16:44Les Bleus ont battu le Portugal au tir au but.
16:46Regardez ces scènes de liesse après la qualification.
16:49Une séance parfaite, 5-3 après un match nul 0-0.
16:53La France affrontera mardi l'Espagne à Munich en demi-finale.
16:57Enfin, l'Iran a un nouveau président.
16:59Il s'agit du réformateur Massoud Pezeshkian.
17:02Au second tour d'une élection marquée par une forte abstention,
17:05ce médecin de 69 ans a battu l'ultra-conservateur Saïd Jalili.
17:09Il promet notamment d'apaiser la relation de son pays avec l'Occident.
17:14Merci, Mathieu. J'ai cru que vous alliez me le chanter. On est en demi.
17:18Pas encore. Peut-être à 12h45.
17:21Je ne désespère pas de vous faire chanter, dans le bon sens du terme.
17:25Je danse, je chante aujourd'hui.
17:27Vous me sollicitez.
17:29Bienvenue dans l'équipe de Mini News Weekend.
17:32Harold Eman est avec nous.
17:34On reprend le cours de notre émission.
17:37On va parler de l'actualité internationale.
17:39Au 5e jour seulement de la présidence hongroise de l'UE,
17:43Viktor Orban s'est rendu hier en Russie.
17:46Vladimir Poutine s'est félicité de sa venue,
17:48avec commun notamment le dossier ukrainien.
17:50Le moins qu'on puisse dire, Harold,
17:52c'est que cette visite ne s'appelait pas à tout le monde en Europe.
17:54Non, pas du tout, car Viktor Orban a toujours été celui
17:58qui refusait de voter les crédits pour aider l'Ukraine en guerre,
18:03avant de s'en ranger à la dernière seconde.
18:06Le voici à la présidence tournante du Conseil de l'Union Européenne.
18:11Il va à Kiev.
18:13Là, c'était mardi. Il parle à Zelensky, le président ukrainien.
18:17Les deux parlent sans se rencontrer mentalement.
18:25Zelensky a dit qu'il était pour des négociations.
18:29Mais on a déjà un plan, celui qu'on a fait en Suisse la semaine dernière,
18:33qui prévoit le retrait total de toutes les troupes russes et des compensations.
18:38Arrivé en Russie, le premier ministre hongrois arrive,
18:46parce qu'il n'a pas été mandaté par l'Europe.
18:50Avec Poutine, il a parlé d'un cessez-le-feu.
18:55Poutine a répondu qu'il voulait un cessez-le-feu,
18:59une fois que l'Ukraine lui aurait donné la totalité des quatre provinces
19:05qu'il a décrétées comme faisant partie de la Russie,
19:08et qui ne comptent pas entièrement.
19:10C'était une fin de nos recevoirs.
19:12Mais Viktor Orban pense qu'il a ouvert une espèce de dialogue.
19:16On verra dans les jours qui suivent.
19:18Mais en diplomatie, c'est assez peu conventionnel.
19:21On va voir quelques réactions que Orban va nous mettre à l'antenne.
19:25Celle d'abord de Ursula von der Leyen.
19:27On va les découvrir ensemble.
19:29L'apaisement n'arrêtera pas Poutine.
19:31Seule l'unité et la détermination ouvriront la voie à une paix globale,
19:35juste et durable en Ukraine.
19:38Je vous fais réagir ensuite Patrice et Laure Alice.
19:41La présidence tournante de l'Union Européenne n'a pas de mandat
19:45pour s'engager avec la Russie au nom de l'Union Européenne.
19:48Le Conseil européen est clair.
19:50La Russie est l'agresseur, l'Ukraine est la victime.
19:53Aucune discussion sur l'Ukraine ne peut avoir lieu sans l'Ukraine.
19:58Ça a le mérite d'être clair, Patrice.
20:00Il est bizarre, ce monsieur.
20:02Maintenant, il a un titre.
20:04Vous parlez de ?
20:06De Hongrois.
20:08Très bien.
20:10Il est très bizarre.
20:12Il n'est pas mandaté.
20:14Il est président pour six mois.
20:16Il n'est pas mandaté.
20:18Il va voir Poutine.
20:20Est-ce qu'il espère quelque chose ?
20:22Je crois qu'il espère un surplus de notoriété.
20:24Harold vient de le dire.
20:26Poutine dit qu'il veut bien discuter de n'importe qui.
20:28Il faudrait que les troupes ukrainiennes évacuent le Donbass.
20:32Évidemment, le Hongrois dit que c'est un pas important.
20:36Oui, c'est un pas important.
20:38Il a pu discuter.
20:40Mais qu'est-ce que vous voulez faire avec quelqu'un
20:42qui, auparavant, a été voir Kiev
20:44et qui avait qualifié Zelensky,
20:48le numéro un ukrainien, d'adversaire à un moment donné ?
20:53Ce n'est pas possible.
20:55En plus, c'est un anti-Union européenne.
20:57Mais à la limite, on m'aurait envoyé voir Poutine.
21:02J'aurais peut-être eu plus de résultats.
21:04Carrément ?
21:05Oui, carrément.
21:07Laure Alice, où allez-vous ?
21:09On va militer pour qu'on envoie Patrice.
21:11Je ne savais pas que vous aviez ces vélités-là.
21:13Je les découvre.
21:15J'ai pas de casserole, c'est ça le problème.
21:17C'est vrai que je rejoins tout à fait ce qui a été dit.
21:20Ça n'a aucun sens.
21:22Autant plus que, dans l'Union européenne,
21:24les affaires étrangères se décident à l'unanimité.
21:26Je ne vois pas vraiment ce qu'il aurait pu faire.
21:28C'est effectivement sûrement une volonté d'avoir de la notoriété,
21:32de la visibilité.
21:33Je ne vois aussi que ça.
21:35Parce que ça n'a aucun effet.
21:36Et ça ne peut avoir aucun effet.
21:37Et on sait très bien comment est Poutine.
21:39Et on sait très bien que Poutine ne va pas accepter,
21:41autour d'un café, d'avoir un cessez-le-feu pour l'Ukraine.
21:44La réaction de Ursula von der Leyen ou de Charles Michel
21:49ne vous étonne pas, évidemment ?
21:51Non, parce que c'est complètement inédit
21:54de faire un petit numéro solo
21:56quand on est à la tête de la présidence tournante.
21:59Et qu'en plus, c'est contraire à l'opinion
22:02et à la volonté de quasiment tous les autres membres.
22:05Sauf la Slovaquie,
22:07qui, elle, avait fait comprendre
22:09qu'elle se serait jointe à l'UE.
22:11Mais Robert Fidsow, le dirigeant de la Slovaquie,
22:15a été blessé par balle et est allé à l'hôpital.
22:18Et c'est vrai que c'est important, l'actualité nationale
22:21nous a incité à beaucoup parler politique.
22:23Sauf aujourd'hui, évidemment, devoir de réserve.
22:26Mais il ne faut pas oublier, Patrice,
22:29le dossier et le conflit entre l'Ukraine et la Russie.
22:32On ne peut pas l'oublier maintenant.
22:35Maintenant, ce qui se passe à l'étranger
22:38a des conséquences terribles dans notre pays.
22:41Bien entendu, comme dans tous les autres pays d'Europe.
22:44Vous imaginez s'il n'y avait pas de guerre Ukraine-Russie,
22:49s'il n'y avait pas de cessez-de-guerre,
22:52ce conflit épouvantable au Proche-Orient,
22:55si on n'avait pas en épée d'hameucles
22:58le conflit larvé de la Chine et de Taïwan,
23:03et d'autres, je crois qu'on s'en porterait beaucoup mieux
23:07et qu'il y aurait moins de problèmes internes
23:10parce que les gens ne seraient pas autant sur les dents.
23:13Parce que c'est l'inquiétude, toutes les inquiétudes
23:16qui, évidemment, déclenchent ce genre de désagréments
23:19que nous connaissons, émeutes et autres.
23:22– Allez, on marque une première pause dans ce mini-news week-end.
23:25On se retrouve dans quelques instants.
23:27On va parler de politique sans parler de politique.
23:29Vous le savez, vous connaissez l'exercice,
23:31un devoir de réserve oblige évidemment.
23:33On ira dans une petite commune des Bouches-du-Rhône
23:35pour voir, effectivement, on l'a vu au cours de ce premier tour,
23:38on a beaucoup voté dans les petites communes.
23:40Donc nous sommes rendus dans une jolie commune des Bouches-du-Rhône
23:43avec un reportage de Stéphanie Rouquier dans quelques instants.
23:46À tout de suite.
23:52– Il est quasiment 12h30, c'est mini-news week-end,
23:55jusqu'à 13h évidemment.
23:58Vous connaissez le rendez-vous, toujours avec mes fidèles,
24:01Laura-Lise Bouvier, bienvenue.
24:04Patrick Sardetti, bienvenue.
24:06Harold Iman, bienvenue.
24:08Alors qu'on attend Mathieu Devese
24:10pour faire un nouveau tour de l'information qui arrive.
24:13Non mais prenez votre temps, vous faites ce que vous voulez
24:17dans cette émission Mathieu Devese, vous en prenez à votre aise.
24:21Allez Mathieu, on fait un tour de l'information.
24:24– Le second tour des élections législatives
24:26commence aujourd'hui en Outre-mer.
24:28Les premiers bureaux de vote viennent d'ouvrir à Saint-Pierre et Miquelon.
24:31Les électeurs de Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe,
24:34la Martinique, la Guyane, la Polynésie française
24:36et ceux vivant sur le continent américain
24:38votent aussi aujourd'hui.
24:40L'Iran a un nouveau président,
24:42il s'agit du réformateur Massoud Pézéchkian.
24:44Au second tour d'une élection marquée par une forte abstention,
24:47ce médecin de 69 ans a battu l'ultra conservateur Saïd Jalili.
24:51Il promet notamment d'apaiser la relation de son pays avec l'Occident.
24:55Et puis la fête bat son plein en Espagne.
24:58Les fêtes de Pamploun sont célébrées chaque année
25:00du 6 au 14 juillet dans la capitale de la Navarre.
25:03Elles sont mondialement célèbres,
25:05notamment pour les courses de taureaux
25:07où les participants courent devant des taureaux
25:09dans les rues de la ville.
25:11Si vous n'y êtes jamais allé, Mathieu, je vous conseille d'y aller.
25:13On ira ensemble.
25:14Patrick Hurbon m'a dit que vous êtes à l'amende déjà.
25:16Faites attention, vous savez Patrick Hurbon
25:18qui m'aide à préparer cette émission.
25:19D'accord.
25:20Donc il faut que vous passiez le voir en régie,
25:21il y a une petite amende pour votre retard.
25:23On va parler politique les amis.
25:25Sans parler politique évidemment,
25:27vous connaissez les règles,
25:28le droit de réserve oblige en cette veille de second tour.
25:30On ne parle pas des candidats,
25:31on ne parle pas des circonscriptions,
25:32on ne parle pas des promes évidemment.
25:34Mais vous le savez, on connaîtra demain à 20h
25:37normalement les résultats définitifs.
25:40Une nouvelle fois, les Français pourraient se mobiliser
25:42en grand nombre, comme la semaine dernière.
25:44Et un constat, on a beaucoup, beaucoup voté
25:46dans les petites communes.
25:48Alors on est retourné avec Stéphanie Rouquier
25:50dans une jolie commune des Bouches-du-Rhône
25:51qui s'appelle Roquevert.
25:54Au pied du massif du Gare Laban,
25:56loin du tumulte des grandes villes,
25:58les électeurs de Roquevert se sont déplacés
26:00massivement aux urnes dimanche dernier
26:02avec 73% de participation.
26:05Je pense qu'ils sont très impliqués les gens ici
26:07parce qu'il y a beaucoup de choses qui doivent changer.
26:09Les gens ont pris conscience que le vote était important,
26:12surtout sur cette élection qui paraît indécise.
26:15C'est une bonne chose.
26:17Il faut s'occuper de son pays.
26:20Dans les communes voisines,
26:22le taux de participation dépasse également les 70%,
26:25en moyenne, 4 points de plus que dans les grandes villes.
26:29Il n'y a pas de sécurité, il n'y a rien.
26:31Alors ils se sentent seuls, abandonnés.
26:34C'est une manière d'exprimer leur mécontentement.
26:36On est très oubliés dans les petites villes.
26:38Je pense que les gens sont là depuis un certain nombre d'années
26:41et puis ils ont vu l'évolution.
26:44Ils attendent des changements.
26:47Dans les grandes villes, je pense que c'est surtout
26:49les gens qui sont moins impliqués.
26:51Pour continuer à faire entendre les petites communes,
26:54tous les électeurs que nous avons rencontrés
26:56assurent qu'ils se mobiliseront encore pour le second tour.
27:00On verra demain si les petites communes
27:03se sont aussi fortement mobilisées pour ce second tour.
27:06Oui, je pense que oui.
27:08Le vote est plus large dans les petites communes
27:11parce qu'il y a une pression sociale, les gens se connaissent.
27:13C'est une occasion de se rencontrer aussi.
27:15Il faut aussi voir que les petites communes
27:17ont plusieurs raisons d'être inquiètes.
27:19C'est ce qui a été très bien expliqué dans votre reportage.
27:21Outre les violences qui ont émaillé ces derniers mois,
27:24je pense à Crépole, je pense à plein d'autres cas
27:27qui ont fragilisé aussi les petites communes.
27:30On a aussi les déserts médicaux,
27:32on a un sentiment d'abandon dont parlait le monsieur qui a été interrogé.
27:35C'est du concret là.
27:37Il n'y a plus de médecins, il n'y a plus de pharmaciens,
27:39les postes ferment.
27:41Donc nécessairement, ça les pousse à voter
27:43parce que ça les pousse à vouloir changer les choses
27:45parce qu'ils sont directement face à des difficultés.
27:48Et n'oubliez pas évidemment, émission spéciale demain
27:51sur CNews à vivre évidemment.
27:53On commencera à 17h avec notre ami Romain Désarbre,
27:56à 19h Laurence Ferreri et Pierre Devineau,
27:59avec 20h le verdict des urnes tant attendus,
28:02à 22h Eliott Deval.
28:04Et à partir de minuit, Olivier Benkimoun
28:07qui fera Nocturne évidemment.
28:09De quoi je vais vous parler maintenant ?
28:12On va se parler de la délinquance.
28:14La délinquance avec une attaque avec arme
28:17toutes les heures en France.
28:19C'est le bilan dressé par le ministère de l'Intérieur
28:21et le dernier rapport sur la délinquance.
28:23On voit tout cela avec Godric Bey
28:25et on commente évidemment avec mes invités.
28:27Dans sa note mensuelle des crimes et délits,
28:30le service statistique du ministère de la Sécurité Intérieure
28:33dresse un triste bilan.
28:35Cette année, les coups et blessures volontaires
28:37ont atteint des records, 337 615 sur l'année.
28:40Une tendance à la hausse depuis près de 10 ans.
28:43Autre chiffre alarmant, celui des violences sexuelles
28:45qui ont augmenté de 7%,
28:47toujours par rapport à l'année dernière.
28:49Une progression qui s'explique aussi selon les autorités,
28:52par une libération de la parole
28:54et une hausse des dénonciations.
28:56Le nombre d'homicides a quant à lui diminué
28:58de 7% cette année,
29:00mais la tendance sur le long terme indique tout de même
29:02une forte augmentation.
29:04Au total, chaque jour en France,
29:06il y a près d'un millier d'agressions,
29:08soit un peu plus d'une toutes les deux minutes.
29:10Concernant les vols, l'Outre-mer représente
29:1225% du total des vols avec arme sur le dernier trimestre,
29:15notamment suite à la situation en Nouvelle-Calédonie.
29:18En moyenne, il y a un vol avec arme toutes les heures,
29:21estimé à les cambriolages de logements,
29:23augmente également de 4% cette année
29:25et sont estimés à 600 par jour.
29:29Patrice Réaction, c'est pareil,
29:3130% depuis 2019, c'est des agressions,
29:33cette augmentation.
29:35On vient de l'entendre, un millier d'agressions par jour,
29:371500 actes de vandalisme,
29:39600 cambriolages,
29:41une attaque avec arme par heure,
29:43c'est quand même quelque chose d'assez épouvantable.
29:45Alors au niveau des étrangers,
29:47c'est quand même un chiffre qui a été donné
29:49par le ministère de l'Intérieur,
29:5117% de ces problèmes
29:53concernent les étrangers,
29:55mais ce ne sont que 17%,
29:57il ne faut pas exagérer.
29:59En hausse les violences sexuelles,
30:01en hausse les coups et les blessures volontaires,
30:03on est mal barré, si je puis dire.
30:05On est mal barré.
30:07Maintenant, ça concerne
30:09ce qui se passe actuellement
30:11chez nous en France
30:13depuis un certain temps,
30:15depuis
30:17les dernières élections
30:19ou même avant,
30:21je n'en sais rien,
30:23les gens veulent de la sécurité en général.
30:25En général, là, on ne parle pas
30:27uniquement de violences,
30:29ils voudraient, disons, plus de bien-être.
30:31– Coralice ?
30:33– Moi, ce que je trouve
30:35vraiment très problématique, alors j'aimerais insister
30:37sur les violences sexuelles
30:39et qui concernent essentiellement des femmes,
30:41dans le cadre de ma pratique, moi j'en défends beaucoup
30:43et je m'aperçois qu'il y en a vraiment
30:45de plus en plus.
30:47Le problème qu'on a, c'est qu'il faut
30:49que la justice, aujourd'hui, vraiment
30:51s'en saisisse de façon
30:53beaucoup plus efficace, parce que
30:55les victimes, lorsqu'elles vont déposer plainte,
30:57bien souvent, alors ce n'est pas dans tous les commissariats,
30:59mais moi j'ai souvent des victimes qui me demandent
31:01de venir avec elles, parce qu'elles ont voulu aller
31:03déposer plainte, on leur a dit, oh ben non, dépose
31:05simplement une main courante, il n'y a pas assez d'éléments
31:07ou on leur dit qu'on ne les croit pas.
31:09Malheureusement, les préjugés ont encore
31:11la vie dure, donc ça pose vraiment
31:13des difficultés parce que les victimes n'osent pas forcément
31:15parler, ce qui fait que les agresseurs
31:17ont aussi un sentiment d'impunité, il y a aussi
31:19la difficulté des procédures qui sont
31:21très très longues, c'est-à-dire qu'une victime d'agression
31:23sexuelle va se dire, j'en ai pour des années
31:25en fait, déjà c'est très dur
31:27d'aller devant une juridiction,
31:29d'oser parler
31:31et généralement elle préfère oublier
31:33et alors en plus se dire qu'on va vivre avec ça
31:35pendant des années, c'est encore plus difficile.
31:37Allez les amis, on va se parler
31:39des Jeux Olympiques.
31:41C'est jour J-20, très précisément.
31:43La sécurité, vous le savez,
31:45est une énorme préoccupation.
31:47Un camp militaire XXL a été
31:49inauguré hier dans le 12e arrondissement à Paris.
31:51Il a été baptisé
31:53Camp Caporal Alain Mimoune.
31:55Alain Mimoune, c'est pas rien Alain Mimoune.
31:57Patrice Arditi, ça vous parle, évidemment.
31:59Moi, évidemment, parce que
32:01le grand fait... Vous poserez des questions quand même.
32:03Le grand fait de Mimoune
32:05ça a été en
32:071956. Alors bon, même s'il était
32:09tout petit, petit, petit.
32:11C'était un personnage en plus sympathique.
32:13Il n'y avait pas terriblement de
32:15héros
32:17comme celui-là.
32:19Et puis c'est pas tout.
32:21Il y avait 32 titres de champion de France quand même.
32:23Non seulement ça, mais il a
32:25un record du port de maillot.
32:2786 fois le maillot tricolore.
32:29C'est assez extraordinaire.
32:31Alors Melbourne, évidemment,
32:33en 1956, vous savez qu'il voulait
32:35être prof. Il voulait être prof et puis
32:37il a coiffé une histoire de bourse. Je ne sais pas.
32:39Alors finalement, bon, il s'est
32:41engagé. Et puis
32:43après, il a essayé
32:45au vélo.
32:47Ça n'allait pas. Il a découvert
32:49tout à fait par hasard des gens qui couraient. Il a trouvé ça
32:51intéressant. Et puis s'y est mis.
32:53Et il a fait le coup.
32:55Il a failli perdre sa jambe.
32:57Pendant la bataille
32:59de Montcassin. C'est ça.
33:01Mais c'est un type de légende parce que vous vous rendez compte,
33:03il est né musulman,
33:05il s'est converti au catholicisme
33:07et il s'est même fait construire une chapelle.
33:09Laura-Lise, je vous rappelle que
33:11vous n'avez pas un footballeur à la Mimoune.
33:13Oui, effectivement.
33:15C'est normal, on ne fait pas partie de la même génération.
33:17C'est un personnage très sympa en plus.
33:19Sans doute. Parce qu'en fait, moi, j'ai découvert
33:21je classais
33:23ce monsieur dans le milieu sportif
33:25mais je ne savais pas exactement où.
33:27Quand on m'a posé la question hors plateau, j'ai répondu
33:29effectivement, je crois que c'est un footballeur.
33:31Je suis ravie.
33:33J'apprends aujourd'hui.
33:35Et c'est bien
33:37parce que je pense qu'il y a plein de
33:39personnes qui sont aussi dans mon cas
33:41qui vont être
33:43très intéressées par ce que vient de dire Patrice sur ce sujet-là.
33:45Et médaille d'or olympique
33:47du marathon en 1956.
33:49Parce qu'évidemment, Alain Mimoune n'était pas un footballeur
33:51mais il courait.
33:53On voit le sujet autour de ce camp
33:55et c'est bien d'avoir fait un petit coup de projecteur
33:57sur Alain Mimoune, évidemment.
33:59Pour nos jeunes téléspectateurs, on voit le sujet de
34:01Laurence Ellarié et d'Aminata Demphole.
34:03Il s'agit du plus
34:05grand camp jamais construit
34:07depuis la seconde guerre mondiale.
34:09Le site militaire de sécurisation
34:11des JO se trouve à l'est de Paris
34:13sur les 10 hectares qui accueillaient
34:15la foire du trône il y a encore deux mois.
34:17L'enjeu stratégique pour être efficace
34:19c'est bien sûr d'être très
34:21réactif.
34:23Et ça nécessite très simplement d'avoir
34:25des lieux d'hébergement, de stationnement qui soient
34:27au plus près des sites d'épreuve et qui permettent
34:29finalement de déployer
34:31un nombre important de soldats et de gagner
34:33cette réactivité que nous recherchons.
34:35Sur le site, on compte 331
34:37dortoirs pouvant accueillir jusqu'à
34:3918 personnes par chambre.
34:41On retrouve notamment un poste de commandement,
34:43un hôpital pour les premiers soins.
34:45Accessible 24h sur 24
34:47et qui est composé de 3 équipes médicales.
34:49Mais aussi
34:51un restaurant et des buvettes.
34:53Des installations inaugurées ce vendredi
34:55par le ministre des Armées,
34:57accompagnée de la maire de Paris.
34:59Dans quelques jours, 4500 militaires
35:01y seront installés pendant les Jeux Olympiques
35:03et Paralympiques, pour certains
35:05jusqu'au 16 septembre.
35:09Alors, jour J-20 avant les JO
35:11et jour J-8 avant la fête
35:13nationale le 14 juillet.
35:15Exceptionnellement, le défilé
35:17se tiendra sur l'avenue Foch à Paris
35:19avec comme thématique, je vous le rappelle,
35:21l'olympisme et les armées ainsi que
35:23les 80 ans de la libération de la France.
35:25On voit tout cela avec Kylian Salé.
35:27A bord de l'Airbus A400M,
35:29le plus gros avion militaire français,
35:31le commandant Brice répète
35:33avant le défilé du 14 juillet
35:35la mission du jour,
35:37stabiliser l'avion et attendre
35:39que l'escadron de chasse passe sous l'appareil.
35:41Une formalité ce jour-là,
35:43mais cela pourrait se compliquer le jour J.
35:45Ce qu'on fait aujourd'hui, c'est notre travail
35:47de tous les jours, finalement c'est
35:49être à un point donné sur une heure donnée.
35:51Donc ici, aucune difficulté.
35:53Après, les ambiants et le cadre
35:55général de la cérémonie du 14 juillet
35:57est particulier puisqu'on met beaucoup
35:59de vecteurs en oeuvre
36:01en même temps dans le ciel français.
36:03Après le défilé du 14 juillet 1979
36:05délocalisé Place de la Bastille à Paris,
36:07cette édition aura lieu
36:09sur l'avenue Foch
36:11en raison des Jeux Olympiques.
36:13Cette artère est plus courte que l'habituelle avenue
36:15des Champs-Elysées, mais l'armée promet
36:17tout de même un spectacle grandiose.
36:19Vous avez remarqué que cette année,
36:21l'enchaînement des tableaux est complètement différent.
36:23C'est-à-dire qu'on ouvre par les avions
36:25lents avec le box connaissance
36:27anticipation, suivi
36:29des hélicoptères, ensuite on les avion
36:31plus rapides et on termine par la patrouille de France
36:33qui nous fera un bel
36:35éclatement en fin
36:37de passage. Donc on est sur quelque chose
36:39d'inédit et de très original.
36:41En tout, 57 avions
36:43et 22 hélicoptères se relieront sur
36:45deux thèmes, l'olympisme et les armées
36:47et les 80 ans de la libération
36:49de la France.
36:51J'aurai le plaisir de vous présenter
36:53cette émission spéciale sur CNews
36:55de vous faire vivre ce défilé avec
36:57Chanel Ousto le 14 juillet
36:59donc à partir de 9h
37:01et cela jusqu'à 12h.
37:03Donc ce rendez-vous, on sera entouré
37:05d'un grand nombre d'invités
37:07de généraux évidemment. C'est toujours un gros moment
37:09le 14 juillet, Patrick Sarditti.
37:11Evidemment.
37:13En plus, cette année, ça ne sera pas sur les champs.
37:15C'est important
37:17pour le pays mais
37:19au-delà de ça, c'est un spectacle.
37:21C'est un spectacle
37:23et franchement, il y a des gens
37:25malheureusement, il y a des gens qui piétinent
37:27la République mais qui ne vont pas louper
37:29sur place un 14 juillet
37:31que ce soit sur les Champs-Elysées ou que ce soit
37:33à Venue Fauche.
37:35C'est un spectacle parce que
37:37il y a quand même une chorégraphie
37:39qui est assez extraordinaire. On a l'impression
37:41que c'est facile. Ce n'est pas facile.
37:43Tout est réglé.
37:45Vous vous rendez compte, il y aurait des victimes.
37:47Il y aurait des victimes sinon.
37:49J'en parlais tout à l'heure
37:51lorsque je disais qu'on avait besoin de bien-être
37:53et bien, il y a un certain
37:55bien-être à voir ce genre de spectacle
37:57et vous savez, je vais avoir l'air
37:59cucul à Praline. On n'est jamais cucul à Praline.
38:01On peut être fier.
38:03On peut être fier en France
38:05d'avoir cette manifestation
38:07qui peut être guerrière
38:09mais qui est
38:11quand même le résultat
38:13de beaucoup de professionnalisme.
38:15Alors Alice, 14 juillet,
38:17ça vous passionne évidemment.
38:19C'est une fierté, c'est vrai.
38:21Je vais vous dire Thierry, j'ai mes parents
38:23qui habitent dans un appartement
38:25qui donne sur une artère où passent les chars.
38:27Tous les ans...
38:29Je ne compte pas les chars
38:31mais je me mets au balcon et je regarde passer les chars
38:33parce que ça fait partie d'une habitude
38:35que j'ai depuis que je suis toute petite avec mes parents
38:37et c'est quelque chose de fascinant.
38:39Le 14 juillet, c'est fascinant pour tout le monde
38:41et pour toutes les générations, je pense.
38:43Ça parle à tout le monde.
38:45Comme le disait très bien Patrice, c'est un spectacle.
38:47Il y a quelque chose de très
38:49rassurant et de très...
38:53Tout le monde.
38:55Ça parle à tout le monde, évidemment.
38:57Il y a toujours le défi de la vision
38:59qui m'a toujours impressionné
39:01étant gamin, etc.
39:03Quand on est petit, ils font un peu peur
39:05et après on se rend compte que ce sont des gens racistes.
39:07Même quand on est grand.
39:09Harold, vous serez sur le terrain, vous aussi.
39:11Vous serez avec moi dans la spéciale.
39:13Je vais vous décrire ce que je vois.
39:15Malheureusement, il n'y aura pas de défilé motorisé.
39:17Ils l'ont enlevé
39:19parce qu'il n'y a pas assez de place.
39:21Vous serez où sur le terrain ?
39:23Sur l'avenue Foch.
39:25Je ne sais pas sur quel bout encore.
39:27Vous allez m'accompagner durant cette spéciale
39:29avec Shana Lustow, évidemment.
39:31Il est à l'heure. Il a eu peur.
39:33Vous êtes passé à la régie.
39:35On fait un tour de l'information
39:37avec Mathieu Devese.
39:39Joe Biden maintient sa candidature
39:41mais ne rassure pas le camp démocrate.
39:43Dans une interview à la chaîne ABC,
39:45le président américain a fermé la porte
39:47à tout retrait de la course à la Maison Blanche.
39:49Il s'estime toujours le plus qualifié
39:51pour battre Donald Trump.
39:53Mais depuis son débat télévisé,
39:55de plus en plus de voix s'élèvent
39:57dans les rangs démocrates pour lui demander
39:59de passer le flambeau.
40:01Le Moulin Rouge reprend son envol.
40:03Les volcans d'Etna et de Stromboli
40:05sont entrés simultanément en éruption.
40:07Toute la nuit, la lave s'est écoulée
40:09presque en continu.
40:11Les cendres ont recouvert plusieurs villes
40:13et l'aéroport de Catane a été suspendu.
40:15Toujours impressionnant ces images, Mathieu.
40:17Effectivement.
40:19Un vrai spectacle.
40:21Merci beaucoup, mon cher Mathieu.
40:23Alors, l'Imane est avec nous.
40:25On va prendre la ligne d'arrivée
40:27de l'aéroport de Catane.
40:29C'est l'aéroport d'Etna.
40:31On va prendre la direction des Etats-Unis,
40:33si vous le voulez bien.
40:35Une semaine après son débat
40:37un peu raté, c'est le moins qu'on puisse dire,
40:39et la panique dans les rangs démocrates,
40:41Joe Biden veut rassurer et convaincre.
40:43Pour stopper les spéculations
40:45sur un éventuel retrait,
40:47il a accordé une interview exclusive
40:49à la chaîne ABC.
40:51Convaincu ou pas convaincu, Harold ?
40:53Pas tellement convaincu.
40:55Au revoir, Harold.
40:57J'aime bien quand vous faites des analyses
40:59aussi pertinentes.
41:01En fait, sur les 20 minutes,
41:03il a expliqué comment
41:05il n'a pas été si nul
41:07pendant l'interview,
41:09le débat.
41:11Il a dit, certes, j'étais fatigué,
41:13mais mon adversaire a menti
41:1528 fois,
41:17et il n'y a que moi pour battre
41:19Trump,
41:21et je ne me retirerai pas,
41:23ce n'est pas dans ma nature,
41:25et la seule personne qui me ferait changer d'avis,
41:27c'est le Dieu Tout-Puissant lui-même.
41:29Donc, c'était un défi,
41:31et ensuite,
41:33il a fait un grand rallye
41:35dans le Wisconsin,
41:37où il a montré qu'il était plein de fougues.
41:39Mais bon, c'est une drôle
41:41de tactique, je trouve.
41:43Enfin, voilà,
41:45il va dans le défi.
41:47Vous n'êtes pas convaincu ?
41:49Non.
41:51C'est bon qu'on puisse y aller.
41:53Il est difficile de convaincre,
41:55dans son état,
41:57mais d'un autre côté, il se défend,
41:59il essaie d'être le plus qualifié.
42:01Bon, il parle d'un mauvais rhume qu'il a eu,
42:03tout ce qu'il a des troubles
42:05cognitifs assez importants.
42:07Le problème, c'est qu'on arrive
42:09près de l'élection,
42:11qu'il n'y a pas grand monde pour essayer
42:13de prendre sa place, à part, évidemment,
42:15sa suppléante, puisque
42:17M. Obama ne veut pas.
42:19Le pauvre, il est obligé de se défendre.
42:21Mais enfin, il faut quand même noter
42:23qu'il a parlé de personnes qui lui
42:25refuseraient peut-être des fonds
42:27et des dons maintenant, mais pas tous.
42:29Ils sont encore là, ils le tiennent.
42:31Et on sait très bien que Biden,
42:33il n'est pas tout seul, il est entouré
42:35d'une foule de conseillers, même s'il dit
42:37qu'il gouverne le monde, car il a quand même
42:39dit qu'il gouvernait le monde.
42:41Alors, en grattant un petit peu, il gouverne le monde.
42:43Pourquoi ? Parce qu'il a eu un entretien téléphonique
42:45avec Netanyahou,
42:47et puis qu'il fait face à Poutine.
42:49Moi, je veux bien.
42:51Maintenant, on saura dans quelques heures
42:53s'il a eu son infusion du jour
42:55pour rester le plus
42:57dans la course.
43:21C'est l'équipe de l'Europe.
43:23Victoire en pénalty face au Portugal.
43:25Vous avez regardé le match ?
43:27Non, pas du tout.
43:29Si, j'ai regardé un petit bout.
43:31Harold ? Non, pas du tout.
43:33Il n'a pas regardé Harold.
43:35En tous les cas, le but a été marqué
43:37par Théo Hernandez.
43:39Dernier but sur pénalty, 5 à 0.
43:41On va jouer l'Espagne, mardi.
43:43Ça va être une autre paire de manches, à mon avis.
43:45Quoique, effectivement, le Portugal, c'est une grosse équipe.
43:47L'Espagne, on dit que c'est
43:49l'équipe un peu favorite.
43:51Patrick Herboin, qui travaille, me dit
43:53grand, grand, grand favori.
43:55Mais vous en pensez quoi ? Ça va donner quoi ?
43:57On vous a posé la question, ce matin.
43:59On est assez spécialistes des 1-0
44:01en ce moment, ou des 0-0.
44:03Je dirais 1-0 pour la France.
44:05C'est un petit but, je crois.
44:071-0.
44:09On n'ira pas aux prolongations, cette fois-ci.
44:11Je pense match nul, la France dans les prolongations.
44:15Au niveau du collectif,
44:17en Europe, je pense qu'on a
44:19une des meilleures équipes.
44:21Je ne peux pas pronostiquer, parce que le foot,
44:23ça ne se pronostique pas.
44:25C'est pour les gens qui ne connaissent pas le foot.
44:27Moi, je souhaite que la France gagne.
44:29Mais ça va être très compliqué.
44:31On termine l'émission avec un pronostic.
44:33Alors, Alice Bouvier, grande spécialiste du football.
44:35Moi, j'espère que la France va gagner.
44:37Je n'ai pas de pronostic,
44:39comme le monsieur a dit.
44:41En revanche, 5-0, on va dire.
44:435-0 pour la France ?
44:45J'aimerais bien,
44:47ça remonterait le moral des troupes.
44:49Mais quand on voit que c'est des buts contre son camp
44:51qui ont permis à la France
44:53de se qualifier en demi-finale,
44:55face à l'Espagne, ça va être un peu plus compliqué
44:57parce qu'ils ne sont pas suffisamment attaquants.
44:59Patrice, pronostic ?
45:01De très grosses équipes.
45:03Je vais dire 2-1.
45:05Maintenant, j'ai une trouille folle.
45:07C'est qu'on gagne, parce qu'on va gagner.
45:09Mais il y a la finale après.
45:11Harold, pronostic ?
45:13Merci Harold.
45:15Merci de nous avoir suivis.
45:17Vous êtes de plus en plus nombreux
45:19à nous suivre le Samedi et le Dimanche.
45:21C'est génial, et même en semaine.
45:23Merci à l'équipe qui m'a entouré.
45:25Patrick Urbon, Anne-Isabelle Tollet,
45:27Cynthia Pina, Adrien Mallet, Mathieu Devese.
45:29Merci à la programmation.
45:31Merci aux équipes en régie.
45:33Vous pouvez revivre cette émission
45:35sur notre site.
45:37Tout de suite, vous avez rendez-vous
45:39face à Michel Onfray,
45:41et à 14h, Lionel Rousseau.
45:43L'excellent Lionel Rousseau.
45:45180 minutes d'info.
45:47Je vous donne rendez-vous demain à 11h.
45:49On ouvre la boutique à 11h.
45:51Bye-bye. Passez une belle journée.