• il y a 5 mois
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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Transcription
00:00Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver, c'est
00:04Millie News Weekend, votre heure d'info du samedi, décryptée par mes deux invités,
00:09que je vous présente dans quelques instants, mais tout de suite on fait un premier tour
00:11de l'information avec Isabelle Piboulot, que je suis très heureux de retrouver ce samedi.
00:15Bonjour Isabelle.
00:16Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:18Après la mort de la petite Célia en Seine-Maritime, le procureur de Rouen va tenir une conférence
00:23de presse.
00:24D'ici quelques minutes, suspecté de meurtre après enlèvement, le beau-père de la fillette
00:29de 6 ans a été placé en garde à vue ce matin.
00:31Les gendarmes ont interpellé l'individu de 42 ans vers 6 heures.
00:36130 000 policiers et gendarmes mobilisés en France ce week-end pour la fête nationale.
00:43A Paris, les célébrations du 14 juillet se dérouleront sur l'avenue Foch et non sur
00:48les Champs-Elysées en raison des préparations des JO.
00:51Le ministre de l'Intérieur appelle au respect de ce moment de cohésion nationale.
00:56On écoute Gérald Darmanin.
00:59130 000 policiers et gendarmes sont mobilisés ces 13 et 14 juillet et 11 000 policiers et
01:05gendarmes à Paris.
01:06Des dizaines de milliers de sapins pompiers sont mobilisés pour que les choses se passent
01:10au mieux pour chacune et chacun d'entre nous.
01:13Cette année 2024, c'est aussi l'année des Jeux Olympiques et à Paris, indépendamment
01:18du défilé militaire, il y aura aussi l'arrivée de la flamme dans cette magnifique ville qui
01:24dans sa proche banlieue.
01:25Un grand feu d'artifice avec des drones organisés par la mairie de Paris.
01:29C'est l'image de la matinée.
01:31La ministre des Sports s'est baignée dans la Seine ce matin.
01:34Un premier plongeon à moins de deux semaines de la cérémonie d'ouverture des JO.
01:39Hier, les dernières analyses de l'eau du fleuve ont indiqué que la Seine était bien
01:43conforme aux standards de baignade malgré une météo maussade et un débit trop élevé.
01:49Il ne vous reste que quelques heures pour profiter de la Japan Expo.
01:54La 23e édition fermera ses portes demain après quatre jours de fêtes pour les passionnés
01:59de pop culture japonaise.
02:00L'événement se tient à Villepinte.
02:02Charles Pousseau et Tancrede Guillotel vous y emmènent.
02:07Lecteur assidu de manga, amateur de séries d'animation et de jeux vidéo, mais aussi
02:12passionné de culture et d'artisanat japonais, comme chaque année, il s'était donné rendez-vous
02:17à la Japan Expo ce week-end.
02:18Certains, comme Alexis, mus par une volonté de transmission filiale.
02:23Ados déjà on venait à la Japan Expo et là l'idée c'est de transmettre un petit peu
02:27et de montrer qu'on est fan de manga, d'animé, de Japon et du coup on essaie de passer ça
02:32à la petite.
02:33Tandis qu'à l'inverse, d'autres comme Emilie sont venus pour accompagner leurs enfants.
02:39Allez on va commencer par ce drame.
02:41L'homme soupçonné d'avoir enlevé et tué la petite Célia de six ans va suivre la conférence
02:45de presse du procureur.
02:47La compagnie d'IFTO ont été alertés par la maman de la jeune Célia qu'à la suite
02:53d'une dispute de couple, son concubin venait de lui porter plusieurs coups de couteau et
03:01de s'en prendre à sa fille.
03:04Pendant qu'elle prévenait les secours, elle a constaté que celui-ci quittait précipitamment
03:10le domicile à bord de son véhicule.
03:13Elle s'est ensuite aperçue de la disparition de Célia dont je rappelle qu'elle était
03:18âgée de six ans.
03:23Elle s'est alors aperçue que son compagnon l'avait très certainement emmené avec lui.
03:29J'ai immédiatement ouvert une enquête pour tentative d'homicide sur conjoint, enlèvement
03:36et séquestration de mineurs de moins de 15 ans, confié à la brigade des recherches
03:40d'IFTO assistée de la section de recherche de Normandie.
03:46A ma demande, la diffusion d'une alerte enlèvement, validée par le ministère de
03:50la Justice, a permis de localiser rapidement le véhicule du ravisseur présumé à la lisière
03:57d'un bois à quelques kilomètres du domicile familial.
04:01Les recherches des gendarmes ont ensuite permis de retrouver le corps sans vie de
04:07Célia dans ce bois, non loin de la voiture.
04:12Je me suis rendu sur place, en compagnie du général commandant la région de gendarmerie
04:18de Normandie, et dont je salue la présence ici, et qui a déployé de très importants
04:24moyens pour localiser le corps de Célia.
04:27Le médecin légiste dont j'ai requis l'intervention pour la levée de corps a pu procéder à
04:33un examen externe, qui a mis en évidence l'effet d'une extrême violence, un fracas
04:39majeur du crâne de l'enfant à l'arrière de la tête, qui a très probablement causé
04:45son décès.
04:48Le médecin légiste, dont j'ai requis l'intervention, a pu procéder à un examen externe, qui
04:54a très probablement causé son décès, ainsi que des lésions équimotiques sur l'ensemble
05:00du corps, d'allure contemporaine et certaine post-mortem.
05:07L'intervention directe et traumatique d'un tiers dans le décès de l'enfant est certaine
05:13pour le médecin légiste.
05:16Un scanner et une autopsie seront pratiqués lundi, ainsi que des examens anatomopathologiques
05:23ultérieurs, pour compléter ce premier bilan.
05:28L'importante mobilisation des unités de la gendarmerie, avec du matériel DUS-10-76,
05:34des sapeurs-pompiers, a permis l'interpellation, ce matin, peu après 6 heures, du concubin
05:40de la mère de Célia, toujours dans ses bois, à quelques centaines de mètres du véhicule.
05:47Il était toujours armé d'un couteau, mais s'est laissé interpeller sans heure par
05:53les gendarmes mobiles qui bouclaient la zone.
05:57Il a été placé en garde à vue pour tentative de meurtre sur conjoint, enlèvement de mineurs
06:03de moins de 15 ans et meurtre sur mineurs de moins de 15 ans.
06:09La maman de Célia, dont l'audition est en cours à l'hôpital, a pu indiquer que
06:15son compagnon, avec lequel elle vivait depuis environ deux ans, souffre de troubles psychiatriques
06:23et est consommateur de produits stupéfiants de façon régulière et ancienne.
06:29Hier soir, après un différent de couple, il s'en serait pris violemment à Célia,
06:35la claquant brutalement au sol.
06:39Sa maman serait alors intervenue pour la protéger et aurait, à son tour, subi des violences.
06:46Son concubin aurait saisi un couteau de cuisine et lui aurait porté plusieurs coups.
06:50Il a été constaté des plaies peu profondes, au total neuf selon les premiers intervenants,
06:57qui pourraient résulter de l'utilisation d'une arme blanche.
07:01La suite des événements est conforme à la description donnée lors de l'alerte.
07:06Les investigations débutent.
07:09L'audition de la victime est toujours en cours à l'hôpital.
07:12Une perquisition du domicile a été réalisée ce matin par les gendarmes,
07:16qui sera suivie par l'audition du gardien à vue.
07:20Voilà à cette heure les éléments dont je peux vous faire part sur les faits.
07:24Sur la personnalité de l'auteur présumé, je peux vous indiquer qu'il est âgé de 42 ans,
07:30a été condamné à cinq reprises depuis 2009 pour des infractions en lien avec les produits stupéfiants
07:37et a déjà été incarcéré pour ce type de faits.
07:42Il n'est pas connu pour des faits de violences
07:46et les gendarmes n'ont reçu aucune plainte pour de précédentes violences conjugales
07:51ni pour des violences sur ces liens.
07:55L'enquête de flagrance va donc se poursuivre
07:59pour déboucher vraisemblablement sur l'ouverture d'une information à l'issue de la garde à vue
08:05s'agissant de faits de nature criminelle.
08:08Information qui doit permettre de déterminer plus précisément le déroulement des faits
08:13et de mieux cerner la personnalité de leur auteur présumé.
08:18Les prochaines informations vous seront transmises
08:21par voie de communiqué à l'issue de la garde à vue.
08:24Je vais maintenant laisser la parole au Général Gauffny
08:27pour vous expliquer les moyens importants, comme je l'ai dit,
08:30déployés par la Gendarmerie nationale depuis hier soir
08:33et je répondrai à quelques questions à l'issue de l'intervention du Général.
08:37Je vous en prie, mon Général.
08:38Merci, M. le Procureur.
08:40Pour préciser la présentation déjà complète de M. le Procureur,
08:45je veux vous dire simplement que l'intervention s'est déroulée en deux phases.
08:50La première phase, qui était la réaction à l'appel de la maman de Célia
08:56au Centre opérationnel de gendarmerie,
08:58où on a fait intervenir les patrouilles de gendarmerie territoriales,
09:05brigades de recherche, on a mobilisé des négociateurs,
09:09on a mis en alerte et fait rapprocher le peloton de surveillance
09:13et de protection de la gendarmerie de Paluel,
09:15qui est chargé de la sécurité de la centrale nucléaire,
09:18et on a tout de suite fait décoller l'hélicoptère
09:21de la section aérienne de gendarmerie d'Amiens
09:23pour pouvoir, dans un premier temps,
09:26survoler le secteur en escargots autour du domicile des victimes,
09:34et puis les grands axes et les abords de Seine.
09:38Donc l'hélicoptère a été très rapidement sur place.
09:41Il a probablement participé à fixer le fugitif sur le secteur
09:46où il a été découvert ultérieurement.
09:49Un escadron, l'escadron Jean-Mérobil 42 sur 7 Dijon,
09:55qui était sur le département, a été mobilisé immédiatement
09:59pour justement participer aux recherches et au bouclage.
10:05Dès l'instant que l'alerte enlèvement a été donnée,
10:11comme l'a précisé M. le procureur de la Publique,
10:14quasiment 20 minutes après les premières diffusions,
10:17on a reçu un appel d'une voisine qui nous indiquait
10:21avoir observé un véhicule qui pouvait correspondre.
10:25Elle a même été vérifiée l'immatriculation,
10:28et donc on avait la certitude qu'il s'agissait du véhicule
10:32Là, on a changé de nature.
10:34C'est une recherche orientée sur un secteur boisé,
10:37en bord de Seine.
10:39Les équipes cynophiles, renforcées par les militaires du PSPG,
10:45ont pris une piste à partir du véhicule qui les a conduits rapidement
10:50dans un chemin forestier non carrossable,
10:54et ils sont tombés sur le corps sans vie de Célia.
10:59Ils ont pris une piste en forêt,
11:02qui n'a pas permis de découvrir l'auteur dans un premier temps.
11:07Mais le bouclage que l'on a mis en place au fur et à mesure,
11:10on a mobilisé plus de 200 militaires sur le département.
11:15Ce qui est important, c'est de savoir que ce n'est pas seulement
11:18la Gendarmerie qui est mobilisée, c'est évidemment,
11:21et dès les premières minutes, l'ensemble des forces de sécurité
11:24et au-delà, la SNCF, les hôpitaux par l'intermédiaire de l'ARS,
11:30tous ceux qui peuvent nous aider à intercepter ou identifier
11:37une personne sur le territoire.
11:39Cette mobilisation a donc dépassé la sphère du département,
11:47mais a concerné l'ensemble des départements limitrophes
11:49avec un effort sur les axes.
11:52La découverte de l'auteur qui cherchait à sortir visiblement
11:58de la forêt au petit jour a été rendue possible par un retrait
12:04des militaires du GIGN qui avaient sillonné pendant la nuit
12:08la zone forestière et qui sont sortis vers 5h30 du matin.
12:13Effectivement, après, l'interpellation s'est faite sans heure.
12:18Nous avons aussi été en contact, c'était un souci permanent,
12:22de pouvoir informer la maman, les proches de l'avancée
12:28des opérations de recherche, de manière à ce qu'ils aient
12:36la prime, d'une part, de la découverte du corps sans vie
12:41de la petite Célia, et puis, deuxièmement, de l'interpellation
12:47du ravisseur qu'on avait recherché toute la nuit.
12:51Voilà ce que j'ai à vous dire.
12:53Ce que vous devez bien comprendre, c'est que les services de l'État
12:59sont informés jusqu'au niveau national très rapidement,
13:02mais effectivement, le plan alerte enlèvement nous apporte,
13:08par l'information du public, ce renseignement crucial qui nous
13:11permet d'identifier, de localiser ce véhicule recherché
13:16qui se situe approximativement à 3 km du domicile des victimes.
13:22Voilà ce que je souhaitais apporter.
13:24Je suis prêt à répondre à vos questions.
13:27Oui ?
13:28J'ai deux questions.
13:30D'abord, est-ce que c'est normal que l'alerte enlèvement
13:32ait été déclenchée à 3h30 après l'appel de l'anonymat ?
13:36Et ma deuxième question, c'est pourquoi le compagnon
13:40s'en est pris à ces temps, au bout de 18 heures,
13:44avant de s'en prendre à l'anonymat ?
13:46Sur les délais de déclenchement de l'alerte enlèvement,
13:50évidemment, il faut être rapide, mais évidemment aussi,
13:53il faut s'assurer de ce que les conditions de ce protocole
13:57soient bien réunies parce qu'il ne faut pas le déclencher
14:00trop souvent sous peine d'atténuer, d'amoindrir son efficacité.
14:07Et donc, le recueil des renseignements nécessaires
14:10pour consolider que l'on est bien dans une situation conforme
14:14au protocole prend du temps.
14:16La transmission au parquet général et ensuite au ministère
14:20de la Justice, tout ça se passe aussi rapidement que possible.
14:23C'est-à-dire que tous les acteurs sont mobilisés
14:25pour une transmission rapide, mais il y a quand même
14:27des vérifications indispensables qui prennent du temps
14:31parce qu'entre un premier appel téléphonique
14:33et le recueil des éléments qui permettent ensuite d'étayer
14:37que l'on est bien dans une situation d'alerte enlèvement,
14:39nécessairement, du temps s'écoule.
14:41Et juste pour revenir là-dessus, comme vous l'a dit le général,
14:47l'alerte enlèvement, c'est la diffusion d'un système
14:49qui est déjà en place, c'est-à-dire qu'on n'a pas attendu
14:51l'alerte enlèvement avant de quadriller la zone,
14:54pour tenir tous les acteurs sur le département,
14:56mais aussi les départements voisins.
14:58C'est l'information du public qui est diffusée plus largement
15:03par alerte enlèvement.
15:04Ça a été un dispositif très important parce que je pense
15:07que nous étions sur place hier soir et compte tenu
15:11de la nuit tombée et de la localisation du véhicule,
15:14nous avons eu toutes les peines du monde à le trouver,
15:16ce véhicule, en tout cas dans les premières heures
15:18qui suivaient.
15:19Donc ça a été déterminant pour trouver le véhicule.
15:22Mais le dispositif a été mis en place très rapidement,
15:27progressivement comme vous l'a dit le général,
15:29mais très rapidement.
15:30Pourquoi ?
15:31Pour compléter, Monsieur le Procureur,
15:33le principe du plan d'alerte enlèvement,
15:35c'est qu'une diffusion doit répondre à quatre critères.
15:39La victime doit être mineure, l'enlèvement doit être avéré,
15:43la victime doit être supposée en danger,
15:45ou en tout cas son intérêt physique en danger,
15:49et on doit disposer également, c'est le point aussi
15:52le plus sensible, d'informations dont la diffusion
15:54peut permettre de localiser l'enfant et ou son ravisseur.
15:59Et sur ce point-là, on est passé, mais vous savez,
16:02quand vous arrivez déjà au départ, vous avez un type
16:04de véhicule, une couleur, à un moment elle n'est pas
16:07forcément en état de nous parler aussitôt,
16:09et il faut qu'on retrouve la plaque de matriculation,
16:12il y a des éléments à vérifier, on s'est demandé
16:14s'il y avait un deuxième véhicule à chercher,
16:16on s'est aperçu au bout de quelque temps que ce véhicule
16:19était hors d'usage, mais tout ça, c'est des éléments
16:22d'investigation qu'on prend au fil de l'eau,
16:24qui viennent permettre de préciser pour que la diffusion
16:27soit complète et efficace.
16:31Pour répondre à votre deuxième question sur pourquoi
16:33on est pris à Célia, évidemment, c'est l'enquête
16:36qui permettra de le déterminer.
16:38Pour l'instant, il est trop tôt pour être affirmatif.
16:40Je n'ai que les premières déclarations de la maman de Célia
16:43qui indiquent que ça a été comme un coup de folie,
16:46c'est-à-dire que jusqu'à présent, s'il y a eu des moments
16:50où le ton était un petit peu élevé entre deux,
16:52jamais il ne s'était montré violent,
16:54c'est ce qu'elle indique,
16:56jamais il ne s'était montré violent,
16:58et que là, il a eu hier comme un coup de folie.
17:00Est-ce que vous savez s'il était sous drogue à ce moment-là ?
17:02Elle indique, je ne sais pas s'il était sous drogue,
17:04mais elle indique qu'il avait consommé de la cocaïne
17:06à plusieurs reprises dans la journée.
17:08Est-ce que vous avez été contre Daniel ?
17:10Non.
17:12Oui.
17:14J'ai trois questions. Est-ce que ça s'est bien passé à Belgique ?
17:16Précisément, parce que c'est un premier truc,
17:18parce que c'est un premier point de vue.
17:20Est-ce que, concernant les troubles du comportement
17:24de l'homme qu'ils ont été victimes,
17:26et aussi, est-ce que c'était bien son compagnon
17:30ou est-ce que c'était son ancien compagnon ?
17:32Alors, c'était, pour les prendre à regourd,
17:34c'était son compagnon,
17:36c'est-à-dire qu'ils étaient ensemble jusqu'à hier.
17:40Les troubles du comportement
17:42et la façon dont ils étaient traités,
17:44ça, c'est l'enquête qui devra les déterminer précisément.
17:48Et quant au lieu précis,
17:50c'est-à-dire, moi, je me suis arrêté à la commune,
17:52parce que c'est...
17:54C'est, effectivement, c'est le bon secteur.
17:56Donc, Belgique, c'est là où ils habitaient ?
17:58Est-ce que c'est là où le corps a été retrouvé ?
18:00Le corps a été retrouvé à quelques kilomètres,
18:02à deux kilomètres.
18:04Je vous ai dit, à peu près à trois kilomètres,
18:06je crois.
18:08Je ne suis pas certain que cette information,
18:10à ce point précis, soit absolument indispensable
18:12à nos concitoyens.
18:14Surtout qu'on va peut-être continuer à faire
18:16un peu d'investigation, de jour.
18:18Oui, madame ?
18:20On ne sait pas.
18:22On ne sait pas.
18:24Ça, c'est l'enquête qui le déterminera, si possible.
18:26Et notamment les actes médico-légaux
18:28qui sont attendus.
18:30Pour certains, lundi, je vous l'ai dit,
18:32scanner et autopsie.
18:34Mais probablement les examens, ce qu'on appelle
18:36des examens pathologiques, c'est-à-dire des plaies
18:38et des organes, et qui prennent plus de temps
18:40parce que ce sont des examens qui
18:42nécessitent des recherches approfondies
18:44par des laboratoires spécialisés.
18:46Je ne suis pas certain, même lundi, de pouvoir répondre à cette question.
18:50Oui ?
18:52Nous étions en direct, nous suivions
18:54la conférence de presse du procureur
18:56Frédéric Thillier sur ce drame
18:58avec le décès de cette
19:00petite fillette de 6 ans
19:02et le suspect qui a été interpellé
19:04tôt ce matin. Vous avez pu suivre
19:06cette conférence de presse
19:08du Frédéric Thillier et également
19:10du général de gendarmerie.
19:12Avec moi pour réagir, Najwa Alaïté,
19:14avocate et Patrice Ardetti,
19:16journaliste, on en sait un peu plus
19:18sur les faits.
19:20En gros, ça a été
19:22d'une extrême violence. On ne va pas rentrer
19:24dans les détails.
19:26Je pense que ce n'est pas nécessaire,
19:28évidemment.
19:30La maman dit qu'en fait,
19:32son compagnon, puisqu'il s'agit
19:34pour le moment du suspect
19:36et le compagnon depuis deux ans,
19:38parle d'un coup de folie.
19:40Réaction Najwa Alaïté ?
19:42Tout d'abord,
19:44dire que c'est un drame absolu
19:46parce que quand vous avez
19:48l'alerte en enlèvement qui est enclenchée,
19:50vous avez toute une nation
19:52au regard du dispositif et l'ampleur du dispositif
19:54qui est lancé
19:56dans les médias,
19:58à la télévision, en radio.
20:00Vous avez toute une nation
20:02qui espère que l'enfant
20:04enlevé soit retrouvé en vie.
20:06Hélas,
20:08dans l'actualité
20:10qui nous concerne,
20:12la victime n'a pas été
20:14retrouvée en vie.
20:16Il faut savoir que
20:18ce dispositif est un dispositif
20:20très efficace.
20:22Il a été créé
20:24et lancé depuis 2006.
20:26Il est d'inspiration anglo-saxonne
20:28parce qu'aux Etats-Unis,
20:30ce dispositif existe depuis 1996
20:32et au Canada
20:34depuis 2003.
20:36Il est efficace depuis 2006.
20:38En France, 33 enfants ont été
20:40retrouvés, dont
20:42deux, hélas, morts.
20:44Mais comme le rappelait très justement
20:46le procureur de la République, ce dispositif,
20:48il y a des critères
20:50pour qu'il soit lancé.
20:52Le procureur le rappelait,
20:54il faut que l'enlèvement soit avéré,
20:56une simple disparition.
20:58Il faut que la victime soit mineure
21:00et également
21:02que sa vie soit
21:04en danger.
21:08En tous les cas, personnellement,
21:10quand j'ai appris cette actualité, tout de suite,
21:12j'ai pensé à des violences conjugales,
21:14qui est un véritable fléau
21:16dans notre pays.
21:18Le procureur de la République nous a
21:20indiqué qu'il n'était pas
21:22connu, d'après
21:24sa compagne, pour des faits
21:26de violences conjugales et c'est
21:28plus sa consommation
21:30de produits stupéfiants
21:32dans la journée de la cocaïne
21:34qui aurait enclenché
21:36cette folie meurtrière.
21:38Je rappelle que l'auteur,
21:40le suspect a 42 ans, qu'il a été condamné à 5 reprises
21:42depuis 2019,
21:44uniquement pour des stupéfiants
21:46mais aucun signalement pour des faits
21:48violents. Et les faits sont extrêmement
21:50violents. Il y aura évidemment
21:52une autopsie de la petite Célia qui sera
21:54effectuée dès lundi.
21:56Vous faisiez référence
21:58également à ce plan.
22:00Malheureusement, il n'a pas
22:02permis de sauver.
22:04Mais,
22:06une voisine a
22:08donné des indications qui ont été
22:10cruciales dans le cadre
22:12de l'interpellation de ce suspect
22:14puisque, le procureur le disait,
22:16elle a pu prendre des photos
22:18de la plaque d'immatriculation située
22:20parfaitement et localiser
22:22le véhicule, puisqu'on a retrouvé
22:24le véhicule et le corps de la petite Célia
22:26à à peine 3 km du domicile
22:28de sa maman, Patrice.
22:30Ce plan alerte, effectivement,
22:32il a magnifiquement
22:34fonctionné, mais je voudrais
22:36revenir sur ce que disait
22:38Najwa, elle a été tout à l'heure.
22:40Il a fonctionné pour l'arrestation
22:42du suspect, mais malheureusement pas
22:44pour sauver la petite Célia.
22:46Justement,
22:48toute la journée d'hier,
22:50on espérait tous
22:52que la petite n'ait pas été
22:54maltraitée, parce qu'on
22:56n'avait absolument aucune indication,
22:58il n'y avait que les enquêteurs qui
23:00savaient ce qu'a dit la maman,
23:02un, qu'elle avait reçu
23:04elle-même des coups de couteau, et que la petite
23:06avait déjà reçu des coups de couteau.
23:08Et ça, on ne le savait absolument pas
23:10hier, d'où la rapidité
23:12avec laquelle, une fois de plus,
23:14les forces de l'ordre et tous les
23:16enquêteurs ont agi. Mais alors, que dire
23:18sur cet individu ?
23:20Il souffre
23:22de troubles psychiatriques.
23:24Bon, l'enquête déterminera
23:26quels troubles exactement. Il est
23:28sous cocaïne.
23:30Bien, on saura exactement
23:32dans quelles conditions aussi.
23:34Ce n'est pas un individu à qui
23:36on peut faire confiance. Alors la maman,
23:38elle a beau dire que c'est un coup de folie et que jamais
23:40il n'y avait eu un problème comme ça,
23:42c'est quand même suffisamment inquiétant.
23:44Alors ces troubles de comportement,
23:46bon, ça implique
23:48effectivement qu'il peut y avoir
23:50des choses beaucoup plus graves
23:52que de simples gestes,
23:54pas d'enjeux.
23:56Mais il y a quelque chose, et je profite
23:58du fait que la joie et la laïcité soient
24:00avocates, il y a quelque chose
24:02qui me perturbe.
24:04Comment se fait-il
24:06qu'avant un jugement, je comprends
24:08bien entendu, on continue toujours,
24:10même lorsqu'il y a des preuves absolument
24:12évidentes, on continue
24:14de dire qu'il est présumé
24:16innocent, tant qu'il n'a pas été
24:18jugé.
24:20C'est nos règles
24:22de droit.
24:24On est dans un état de droit.
24:26Tant que vous n'apportez pas la preuve
24:28que la personne est coupable,
24:30eh bien, il est présumé
24:32innocent. C'est nos règles
24:34de base d'un état
24:36démocratique et
24:38fondée sur le fait
24:40qu'on soit un état de droit. Bien sûr, mais cette
24:42qualification, selon la formule
24:44consacrée, dans un cas comme celui-ci,
24:46même si elle est nécessaire, elle fait
24:48mal au cœur. Tout à fait.
24:50Par rapport à ça, moi je n'ai pas le dossier
24:52pénal pour préciser
24:54de manière juridique et judiciaire
24:56les choses, mais
24:58au regard de ce qu'a dit
25:00le procureur de la République,
25:02il est récidiviste.
25:04Ce n'est pas la première fois qu'il
25:06consomme des produits stupéfiants.
25:08J'ignore si,
25:10en tant que récidiviste,
25:12il a fait de la prison.
25:14On ne peut pas savoir.
25:16Mais il n'en demeure pas
25:18moins que la question
25:20qui se pose, c'est
25:22est-ce qu'il était responsable
25:24au moment des faits ? Cette question,
25:26elle se posera. Mais depuis
25:28l'affaire d'ailleurs
25:30Alimi,
25:32eh bien, la jurisprudence
25:34de la Cour de Cassation a évolué
25:36et d'ailleurs, je la cite,
25:38une infraction même non intentionnelle
25:40suppose
25:42d'agir avec intelligence et volonté.
25:44Donc il va falloir savoir
25:46si au moment des faits,
25:48puisqu'il a consommé
25:50des produits stupéfiants,
25:52est-ce qu'il avait ce discernement ?
25:54Mais la jurisprudence
25:56de la Cour de Cassation a évolué
25:58en termes de responsabilité
26:00dans ce cadre de consommation
26:02de produits stupéfiants.
26:04Dans l'interrogation, ce suspect
26:06a déjà été incarcéré, on ne sait pas pour quelles raisons,
26:08mais a déjà été incarcéré, c'est ce que le procureur
26:10a signalé au cours de cette conférence
26:12de presse et est condamné à 5 reprises
26:14pour consommation de produits stupéfiants.
26:16Effet important, puisque le procureur
26:18l'a dit, ils sont restés en contact
26:20permanent avec la maman de la petite Célia
26:22évidemment, et
26:24la maman de Célia indique qu'il n'a jamais
26:26qu'il n'avait jamais été violent
26:28jusqu'à présent, ni avec elle, ni avec
26:30sa petite fille, et qu'elle parle
26:32de coups de folie, et qu'il avait
26:34fortement consommé de la cocaïne
26:36tout au long de la journée d'hier.
26:38Une fois de plus, ça va se conclure par une bataille
26:40d'experts, notamment de psys,
26:42pour savoir s'il y a eu une altération
26:44du discernement.
26:46Oui, le discernement,
26:48en effet, il y a eu
26:50une altération du discernement
26:52au moment des faits.
26:54Et là, il va falloir
26:56avoir recours
26:58à des experts, et là c'est l'enquête
27:00qui le dira.
27:02Et encore une fois, de gros moyens
27:04ont été déclenchés
27:06immédiatement, et malheureusement,
27:08même si, et c'est important
27:10de le rappeler, même si
27:12ce plan déclenchement
27:14et cette alerte n'ont pas permis
27:16de sauver Célia
27:18dans les temps, il a néanmoins
27:20permis
27:22d'arrêter assez rapidement
27:24le suspect.
27:26Je le rappelle, un homme de 42 ans
27:28déjà condamné à plusieurs
27:30reprises et habitué
27:32de consommer des produits
27:34stupéfiants. On va marquer
27:36une pause, mais j'en profite pour vous donner également
27:38cette information. Vous savez, on
27:40parlera politique en deuxième partie.
27:42Les députés Renaissance
27:44qui étaient appelés à élire aujourd'hui
27:46leur président
27:48à l'Assemblée Nationale, et bien écoutez, sans surprise,
27:50c'est Gabriel Attal qui a été
27:52élu. Non, on le félicite.
27:54Allez, on marque
27:56on marque une pause dans cette dramatique
27:58journée, évidemment, et
28:00on rappelle l'arrestation du suspect
28:02dans le cadre de la disparition
28:04de la petite Célia qui était retrouvée
28:06malheureusement morte à trois kilomètres du
28:08domicile de sa maman. A tout de suite.
28:12Il est 12h30,
28:14c'est Miliews Weekend jusqu'à 13h.
28:16Merci de nous accueillir. On fait un tour de l'information
28:18avec Isabelle Piboulot
28:20que je re-salue, Isabelle.
28:22Gabriel Attal
28:24officiellement
28:26président du groupe macroniste
28:28à l'Assemblée Nationale, seul candidat
28:30en lice. L'actuel Premier ministre a obtenu
28:3284 voix sur
28:34les 98 députés inscrits
28:36à ce scrutin interne.
28:38Sept ont voté blanc, sept autres
28:40se sont abstenus. Gabriel Attal avait
28:42fait savoir que sa première proposition serait
28:44de renommer le groupe Renaissance
28:46Ensemble pour la République.
28:48Ce drame en scène maritime, le décès
28:50de la petite Célia est lié à un fracas
28:52majeur à l'arrière du crâne.
28:54Confirmation du procureur de Rouen
28:56qui évoque des faits d'une extrême violence.
28:58Le suspect de 42 ans,
29:00beau-père de la fillette de 6 ans,
29:02a été placé en garde à vue pour
29:04tentative de meurtre sur conjoint et meurtre
29:06sur mineur. Il a été interpellé vers
29:086h du matin. Et puis,
29:10coup de théâtre pour Alec Baldwin
29:12en larmes. Son procès pour homicide
29:14involontaire sur le tournage du film
29:16Rust a été annulé
29:18à cause d'un vice de procédure.
29:20Le parquet n'a pas transmis des balles
29:22en lien avec l'affaire à la Défense.
29:24L'acteur de 66 ans risquait
29:26jusqu'à 18 mois d'emprisonnement
29:28pour le drame survenu au Nouveau-Mexique
29:30en 2021.
29:32Merci beaucoup Isabelle.
29:34On retrouve dans quelques instants d'ici
29:3615 minutes évidemment. Toujours avec moi pour
29:38commenter cette actualité en ce
29:40samedi. Najwa elle a été avocate
29:42et Patrice Sarditti est journaliste.
29:44Je vous le disais juste
29:46avant de partir en publicité.
29:48On votait du côté du groupe
29:50Renaissance et sans aucune surprise
29:52c'est donc Gabriel Attal qui a été élu.
29:54On sait qu'il y avait Elisabeth Borne
29:56qui était sur la route.
29:58Gérald Darmanin qui était également sur la route.
30:00Et au final il n'y avait plus qu'un seul candidat. Réaction ?
30:02Ce n'est pas étonnant.
30:04Je vais vous dire pourquoi.
30:06Parce que Gabriel Attal,
30:08le Premier ministre
30:10jusqu'à mardi. Est-ce que je vous rappelle
30:12que le Président de la République
30:14maintient ce gouvernement jusqu'à
30:16mardi puisque après
30:18il s'occupera des affaires
30:20courantes. Donc il sera considéré comme
30:22démissionnaire. Ce n'est pas étonnant parce que
30:24pour la plupart des députés Renaissance
30:26la dissolution a été
30:28un véritable coup de massue.
30:30Coup de massue.
30:32Et vous avez un Premier ministre
30:34qui a été au côté
30:36de ces députés pour
30:38mener une campagne
30:40éclair. Il faut bien le dire.
30:42Difficile.
30:44Très difficile puisque
30:46force est de constater
30:48que la popularité
30:50du gouvernement n'était pas forcément
30:52au summum.
30:54Ce n'était pas le bon moment pour
30:56dissoudre. Mais vous avez
30:58un Premier ministre qui était au côté
31:00de ses troupes.
31:02C'est sans surprise qu'il soit réélu.
31:04D'ailleurs je rebondis sur les
31:06propos très justes
31:08qu'a tenus l'ancien Premier ministre
31:10Edouard Philippe.
31:12Il dit que quand le Président
31:14de la République a dissous
31:16l'Assemblée Nationale, il a dissous
31:18la majorité présidentielle.
31:20Et donc vous avez aujourd'hui
31:22un Président de la République
31:24plus isolé que jamais.
31:26Et celui
31:28qui apparaît comme l'homme fort
31:30de la majorité, en tous les cas
31:32de ce qu'il en reste, du Parti
31:34présidentiel, c'est bien
31:36Gabriel Attal.
31:38Je vous laisse les chiffres du vote.
31:40Je vous les donne.
31:50La réponse est simple.
31:52Il n'y a pas de discussion.
31:54Je voudrais que sept personnes
31:56se souviennent.
31:58Il y a les votes blancs et il y a les abstentions.
32:00Il y a sept abstentions.
32:02Évidemment,
32:04c'est un scrutin
32:06qui était gagné d'avance
32:08pour le Premier ministre.
32:12Tout le monde
32:14peut effectivement
32:16se satisfaire
32:18du fait qu'il n'aura pas
32:20démérité depuis la dissolution.
32:22C'est quelqu'un qui
32:24a marqué le coup,
32:26n'était pas d'accord avec le Président
32:28de la République. De toute façon, il a été prévenu
32:30au dernier moment. Il paraît que
32:32les deux hommes sont...
32:34Je ne sais pas s'il y a un terme qui est plus
32:36atténué qu'en froid, mais
32:38ce n'est pas le youkoulélé,
32:40ce qui me paraît tout à fait
32:42normal. Cela dit,
32:44les personnes qui en voulaient
32:46au Président de la République
32:48n'en voulaient pas à Gabriel Attal.
32:50Et pour cause, c'était le plus
32:52qualifié pour la présidence
32:54du groupe.
32:56Une fois qu'Élisabeth Borne
32:58a dit que ce ne serait pas elle,
33:00une fois que Gérard Darmanin
33:02a dit que ce ne serait pas elle...
33:04Je vous rappelle que le Président de la République
33:06a quand même jugé,
33:08il l'a dit, désastreux. Son terme,
33:10c'est le spectacle tenu par
33:12les membres de la République.
33:14Il a convoqué ses troupes hier en disant
33:16attention, il faut se calmer en grosse substance.
33:18Je traduis, je vulgarise évidemment.
33:20Une nouvelle réunion est prévue lundi.
33:22Le lendemain,
33:24en principe, Gabriel Attal
33:26va gérer, comme l'a dit Najwa,
33:28les affaires courantes.
33:30Ce qui ne l'empêche pas d'avoir quand même
33:32des responsabilités gouvernementales.
33:34Ce n'est pas parce qu'il est Président de groupe
33:36et qu'il gère les affaires courantes qu'il ne peut plus rien faire.
33:38Il ne sera pas à l'origine d'une nouvelle loi.
33:40Il va gérer.
33:42Pour reprendre les termes, le Président aurait dit
33:44qu'il aurait exhorté ses troupes à privilégier
33:46la nation plutôt que
33:48les ambitions prématurées.
33:50Rachida Dati.
33:52Rachida Dati s'exprime chez nos confrères
33:54du parisien.
33:56Elle le dit clairement.
33:58J'appelle la droite républicaine à soutenir une coalition.
34:00Ce sont les mots de Rachida Dati,
34:02ce matin dans Le Parisien.
34:04Et cela, près d'une semaine après le second tour des législatives.
34:06Nos électeurs ne nous pardonneraient pas
34:08d'avoir refusé
34:10la main tendue par Emmanuel Macron.
34:12A ce jour, les discussions ne sont pas figées, dit-elle.
34:14Nombreuses sont aujourd'hui
34:16les personnalités de la droite républicaine
34:18à vouloir s'engager dans la recherche d'une coalition
34:20pour l'intérêt de la France, selon Rachida Dati.
34:22Réaction, commentaire, analyse, décryptage.
34:24Patrice.
34:26C'est absolument normal qu'elle soit sur cette voie.
34:28Elle donne un chiffre, quand même.
34:30Elle dit la gauche.
34:32Toute tendance confondue est particulièrement minoritaire
34:34dans le pays, puisqu'elle réunit
34:36tout juste 27% des voix.
34:38Et on a tendance à l'oublier.
34:40Effectivement, on a...
34:42Tout le monde dit, j'ai gagné, j'ai gagné, j'ai gagné.
34:44Non. D'abord, il n'y a pas de majorité absolue.
34:46Ça, on le sait bien.
34:48Maintenant, la France est complètement,
34:50mais complètement à droite,
34:52nonobstant ce que peuvent dire
34:54un certain nombre de personnalités de gauche.
34:56Ce n'est pas gagné
34:58pour ce qui va se passer maintenant.
35:00Alors, on attend évidemment les propositions
35:02de chefs de gouvernement.
35:04Mais bon, il y en a dans tous les sens.
35:06On sort des personnes
35:08pratiquement inconnues, qui ont de la valeur.
35:10Je ne veux pas dire le contraire.
35:12Absolument pas.
35:14Mais qui ont évidemment
35:16beaucoup d'efforts
35:18à faire pour se faire connaître.
35:20Et ça, c'est un petit peu dangereux.
35:22Il y a également des gens qui sont sur place
35:24qui n'en finissent pas de dire, je suis là, je suis là, je suis là.
35:26Comptez sur moi, comme par exemple
35:28M. Ford. Mais bon, on va voir la suite.
35:30– Allez, Laurent Wauquiez. Il dit quoi, lui ?
35:32Parce que Rachida Dati
35:34parle de coalition. Mais Laurent Wauquiez,
35:36il n'est pas sur ce tempo-là.
35:38Écoutez-le.
35:40– Nous ne participerons pas
35:42à des coalitions gouvernementales.
35:44On voit ces derniers jours
35:46beaucoup d'agitation.
35:48Pas mal de ces manœuvres reposent sur des fantasmes
35:50ou des illusions au vu des résultats des élections.
35:52Mais surtout,
35:54nous ne croyons pas qu'on peut répondre
35:56à la crise d'un pays par une combinaison d'appareils.
35:58Et que la seule bonne façon
36:00d'y répondre est par un travail sur le fond
36:02permettant de rassembler
36:04le maximum de Français en apportant
36:06des réponses positives,
36:08non pas sur la base d'accords d'appareils,
36:10mais sur la base de propositions
36:12de fonds sur lesquelles nous allons nous battre.
36:14– Donc, coalition,
36:16ça, ça passe pas du côté de Laurent Wauquiez.
36:18– Je vais vous dire, il y a Laurent Wauquiez,
36:20mais il y a également François-Xavier Bellamy
36:22qui dit la même chose,
36:24qui dit, nous, il est hors de question
36:26qu'on participe à une coalition
36:28gouvernementale. Par contre,
36:30nous sommes constructifs, c'est ce qu'il dit.
36:32Il dit, nous sommes constructifs,
36:34nous ne sommes pas opposés à un pacte législatif
36:36et à voter les lois
36:38qui sont,
36:40en tous les cas, les projets de loi
36:42qui sont proposés dans le cadre
36:44de l'intérêt du pays.
36:46Parce que, ça va être difficile,
36:48quand même, déjà de trouver
36:50un gouvernement, et on le voit,
36:52parce que ça s'enlise, aussi bien à gauche…
36:54– Pour quelqu'un qui voulait clarifier la situation
36:56en décrétant la dissolution,
36:58là, on est dans le brouillard le plus total.
37:00– Là, c'est une contestation
37:02et c'est le flou absolu,
37:04parce que rien ne se dégage.
37:06Vous avez une gauche qui crie victoire,
37:08mais il faut qu'elle s'apaise,
37:10il faut être humble,
37:12et faire preuve d'humilité,
37:14parce que, non, elle n'a pas gagné.
37:16– Et non, ils n'ont pas la majorité absolue.
37:18– Et non, ils n'ont pas la majorité absolue,
37:20ils ont une majorité relative.
37:22Et quand on voit qu'ils ont, entre eux,
37:24du mal à se mettre d'accord
37:26sur un Premier ministre,
37:28on ne peut être qu'inquiets
37:30sur le gouvernement qu'ils vont nous proposer.
37:32D'ailleurs, il y a des noms qui circulent
37:34qui sont loin d'être rassurants,
37:36on en parlera, mais à droite,
37:38moi, je comprends. Pourquoi ?
37:40Parce que les ambitions s'aiguisent
37:42– Cap 2027, c'est le Président qui dit.
37:44– Cap 2027.
37:46– Qu'est-ce qu'ils vont s'abîmer
37:48au sein d'un gouvernement,
37:50alors que la situation économique et sociale
37:52est inquiétante ?
37:54– Et ça va être ingouvernable.
37:56On parle de la gauche ou pas ?
37:58– On parle de la gauche.
38:00– Puisque vous l'évoquiez,
38:02les négociations, ça patine un peu
38:04du côté du nouveau Front populaire,
38:06c'est moins qu'on puisse y proposer
38:08un nouveau Premier ministre.
38:10– Et on poursuit nos discussions,
38:12je vous donne la parole juste après, mon cher Patrice.
38:14– Après le second tour des législatives,
38:16six noms émergent à gauche
38:18pour un poste de Premier ministre.
38:20Les différents partis du nouveau Front populaire
38:22poursuivent toujours leurs négociations
38:24pour désigner un chef du gouvernement commun.
38:26Les Insoumis proposent quatre noms.
38:28Leur coordinateur Manuel Bompard,
38:30la coprésidente de l'Institut Labo ici
38:32et députée du Val-de-Marne
38:34Clémence Guettet,
38:36la présidente du groupe à l'Assemblée nationale
38:38Mathilde Panot
38:40et le fondateur et leader du mouvement
38:42Jean-Luc Mélenchon.
38:44Les socialistes défendent la candidature
38:46de leur premier secrétaire Olivier Faure,
38:48tandis que le PCF a proposé le nom d'Huguette Bellot,
38:50présidente du Conseil Régional de la Réunion,
38:52une personnalité proche des Insoumis.
38:56– Alors Huguette Bellot,
38:58ex-membre du PCF,
39:00actuelle présidente du Conseil Régional de la Réunion,
39:02adoubée par Jean-Luc Mélenchon,
39:04qu'on écoute.
39:06Huguette Bellot.
39:10– Aujourd'hui, il y a sur la table
39:12une proposition qui ferait honneur à tous.
39:16D'abord à notre pays,
39:18ensuite aux solutions politiques
39:20dont nous pensons
39:22qu'elle peut les exprimer
39:24et les incarner.
39:26C'est le nom de la présidente de la région,
39:28la Réunion, Huguette Bellot.
39:30– Applaudissements
39:40– Huguette concoche de nombreuses cases.
39:44– Allez, qui est Huguette Bellot ?
39:46Pour ceux qui ne la connaissent pas,
39:48on va voir tout ça avec François Heppe.
39:50Qui est Huguette Bellot ?
39:52Donc 73 ans, présidente de la région Réunion
39:54depuis juillet 2021,
39:56députée de la Réunion de 1997 à 2020,
39:58membre du parti communiste réunionnais
40:00de 1974 à 2012
40:02et institutrice de profession.
40:04– Tout un programme.
40:06– Tout un programme.
40:08– Moi je reste perplexe.
40:10C'est la candidate de la France insoumise
40:12mais pas que.
40:14C'est aussi la candidate des Verts
40:16et du parti communiste français.
40:18Il faut le dire.
40:20Et cette candidature, excusez-moi,
40:22c'est une véritable provocation.
40:24Pourquoi je dis ça ?
40:26Parce qu'elle est de la région de la Réunion.
40:28– De la Réunion, oui.
40:30– Elle était contre,
40:32et l'est toujours d'ailleurs,
40:34contre l'interdiction de la baïa
40:36dans les établissements scolaires.
40:38– C'est pour ça que j'assistais sur le fait
40:40qu'elle soit institutrice.
40:42– Concernant les principes de laïcité.
40:44Et vous le rappelez, oui,
40:46c'est une ancienne institutrice.
40:48Elle est contre le mariage pour tous.
40:50Et elle serait, je parle au conditionnel,
40:52parce que je ne veux pas de plaintes.
40:54Donc je serai prudente.
40:56Elle serait mise en cause dans des affaires
40:58où il y a des conflits d'intérêts.
41:00Donc autant vous dire que cette proposition
41:02est une véritable provocation.
41:04Et c'est là encore où je rebondis.
41:06J'ai entendu hier le Premier ministre
41:08Bernard Cazeneuve qui disait
41:10mais en réalité, en faisant cette proposition-là,
41:12eh bien cette gauche
41:14n'a pas envie de gouverner.
41:16Parce qu'ils savent très bien
41:18qu'en proposant Mme Huguette Bello,
41:20tout de suite son gouvernement
41:22sera censuré.
41:24Et donc il n'y a pas une réelle volonté
41:26de gouverner.
41:28Mais je vais vous dire,
41:30moi je trouve que la situation est irresponsable.
41:32Situation politique irresponsable.
41:34Pourquoi ? Parce que tout à l'heure,
41:36il y a cinq minutes, je disais,
41:38les partis ne veulent pas s'abîmer
41:40puisqu'il y a la présidentielle
41:42en 2027. Donc certains partis politiques
41:44ne veulent pas s'abîmer.
41:46On regarde la situation économique et sociale
41:48du pays. Mais à un moment,
41:50il va falloir servir les intérêts
41:52de la France. À un moment, il va falloir
41:54aussi prendre des responsabilités.
41:56Puisque autour de moi,
41:58quand on fait le choix de faire de la politique,
42:00il faut être responsable. Autour de moi,
42:02il n'y a pas qu'autour de moi,
42:04les gens sont inquiets.
42:06Les Français sont inquiets.
42:08Leur avenir est saturé.
42:10Ils n'arrivent plus à se projeter.
42:12On avait un sauvage à CNews où effectivement
42:14l'inquiétude est immense.
42:16Il va falloir à un moment que ces hommes et ces femmes politiques
42:18prennent leurs responsabilités
42:20pour proposer un gouvernement
42:22qui puisse
42:24durer
42:26sur le long terme et aussi
42:28répondre aux urgences
42:30parce qu'il y a de véritables défis
42:32économiques et sociaux.
42:34Je vois qu'on écoute
42:36Philippe Ballard qui était l'invité de
42:38Gauthier Lebret, député RN sur
42:40justement Huguette Bello.
42:42Philippe Ballard,
42:44l'invité de Gauthier Lebret ce matin,
42:46dans l'ordre des pros.
42:48On n'a pas très bien compris
42:50où elle se situait.
42:52Elle est communiste mais elle a soutenu
42:54Jean-Luc Mélenchon.
42:56Vous censurez ou vous ne censurez pas ?
42:58Un Premier ministre
43:00LFI, évidemment.
43:02Mais là, elle est communiste.
43:04Elle ne sait pas très bien où elle est,
43:06Roussel non plus et Mélenchon non plus.
43:08Donc oui, vous censurez.
43:10Elle était en dernière position sur la liste LFI
43:12aux européennes.
43:14Enfin, si elle est LFI, il y aura des ministres LFI
43:16et Europe Écologie. Là, c'est de la politique fiction.
43:18Ils tiennent 48 heures.
43:22Voilà, la réaction de Philippe Ballard.
43:24Je vous fais réagir juste après.
43:26Isabelle Pigboulot-Lauer. Et là, il est 12h45.
43:28C'est l'heure d'un rappel des titres
43:30avec Isabelle.
43:34Les fêtes de Bayonne, encore marquées par
43:36des faits de violence. Un homme de
43:3858 ans est entre la vie et la mort
43:40après avoir été frappé à la tête
43:42jeudi soir par un individu
43:44désormais en garde à vue.
43:46Une enquête est ouverte pour tentative de meurtre.
43:48Une agression mortelle s'était déjà produite
43:50l'an dernier. Le procureur de la République
43:52tiendra une conférence de presse à 14h.
43:54130 000 policiers et gendarmes
43:56mobilisés ce week-end
43:58pour la fête nationale, dont 11 000
44:00rien qu'à Paris, dans la capitale.
44:02Les célébrations du 14 juillet se dérouleront
44:04sur l'avenue Foch et non sur
44:06les Champs-Elysées, en raison des préparations
44:08pour les JO. Le ministre de l'Intérieur
44:10appelle au respect de ce moment
44:12de cohésion nationale.
44:14Discrète depuis l'annonce de son cancer,
44:16la princesse de Galles, Kate,
44:18assistera à la finale masculine
44:20de Wimbledon. Elle était réapparue
44:22pour la première fois en public
44:24le 15 juin, lors de l'anniversaire du roi Charles III.
44:26Demain, Carlos Alcara s'affrontera
44:28à Novak Djokovic,
44:30à charge de revanche pour le Serbe,
44:32puisqu'il s'agit du même duel que l'an passé.
44:34L'espagnol s'était imposé en 5-7.
44:36Merci beaucoup Isabelle.
44:38On continue de parler d'Huguette
44:40Bello, première ministre potentielle.
44:42Avant de vous donner la parole,
44:44Mathilde Pannot a communiqué
44:46sur, voilà, je vous lis,
44:48Huguette Bello, première ministre, c'est la France
44:50qui retrouve le goût du futur, présidente
44:52de Réunion, féministe, antiraciste,
44:54oratrice exceptionnelle.
44:56Elle saura répondre à la soif de justice et d'égalité
44:58du peuple de France.
45:00En avant, dit Mathilde Pannot.
45:02C'est n'importe quoi.
45:06C'est vraiment n'importe quoi.
45:08Ce qui est épouvantable, c'est l'image
45:10que donnent tous ces politiques aux français.
45:12On a déjà eu
45:14un certain nombre de problèmes et d'interrogations
45:16avec, évidemment, la dissolution.
45:18Maintenant, ça va, c'est avalé.
45:20Le président a fait un coup de poker, justement, pour voir
45:22qui restait dans ses troupes,
45:24qui se liait à d'autres.
45:26Ok, on peut penser
45:28qu'il a réussi son coup, là.
45:30Il a mis
45:32tout ce qu'il fallait pour que ça s'éparpille.
45:34Sans paraphraser
45:36Audiard. Mais, franchement,
45:38on va sortir qui du chapeau,
45:40maintenant ? Les gens que nous connaissons,
45:42qui sont des politiques qu'on apprécie
45:44ou qu'on n'apprécie pas, ils ne suffisent plus, maintenant.
45:46Il faut aller chercher des gens qui sont
45:48pratiquement inconnus, qui peuvent être méritants,
45:50comme Mme Bellot. Je pense que
45:52elle se débrouille très très bien
45:54dans sa partie. Mais, franchement,
45:56qu'on dise une fois pour toutes, les politiques
45:58ne peuvent pas s'entendre. Ok, alors,
46:00on va prendre un gouvernement de technocrate,
46:02on va sortir un autre
46:04castex, et puis là, tout le monde la fermera.
46:06Parce que là, où on va, là ? Vous vous rendez compte ?
46:08Mme Tondelier,
46:10je finirai avec ça. Mme Tondelier, qui ?
46:12Alors, là, vraiment, elle a dû se lever,
46:14comme de funès avec un truc, là, un matin,
46:16en disant, ça va, j'ai une idée. On va mettre
46:18trois femmes. Trois femmes, mais vraiment en évidence.
46:20Alors, une femme à Matignon,
46:22une ministre d'État,
46:24donc numéro 2 du gouvernement,
46:26et puis une troisième dame à la présidence
46:28de l'Assemblée. Manifestement,
46:30Mme Tondelier aime Julien Clerc.
46:32Femme, je vous aime.
46:34Ah, je vous sens excité,
46:36un peu agacé, même. Remonté, même.
46:38Allez, les amis, faut-il craindre de nouvelles
46:40violences, un peu comme
46:42à Saint-Celine ? Parce qu'on
46:44va prendre la direction de Mel, ou de nouveaux
46:46rassemblements contre les fameuses
46:48méga-abassines, c'est le feuilleton,
46:50qui sont organisés à partir de mardi.
46:52C'est donc dans les Deux-Sèvres, à l'appel des souliers mandataires.
46:54On voit tout ça avec Jean-Michel Decaze,
46:56et je vous interroge évidemment, interaural,
46:58sur les méga-abassines, à tous les deux.
47:00À Mel, le village de Leau
47:02commence à être installé, point de départ
47:04des manifestations anti-abassines
47:06de la semaine prochaine.
47:08L'an dernier, tout s'était très bien passé.
47:10Dans ce même rendez-vous, c'est à
47:1225 km, à Saint-Celine,
47:14que la manifestation avait dégénéré
47:16autour d'une méga-abassine.
47:18Les habitants craignent les mêmes scènes
47:20dans quelques jours.
47:21Ça, malheureusement, il y en a toujours qui profitent
47:23de ces réunions pour
47:25faire valoir aussi
47:29leur souhait de détruire
47:31ce qui est construit.
47:32Même crainte chez les élus de la région
47:34qui se sont rassemblés sur la place de Mel
47:36pour un appel au calme.
47:38250 écharpes ont répondu
47:40sans se faire beaucoup d'illusions.
47:42Je suis très inquiet pour la semaine prochaine,
47:44et notamment les 19 et 20 juillet,
47:46parce qu'on a quelques informations
47:48qui nous disent qu'il y aura des ultra-violents
47:50qui vont venir.
47:51On craint réellement des risques netto,
47:53des risques de mort. Il ne faut pas qu'on en arrive là.
47:55Le maire de Mel, qui se classe front populaire
47:57tendance écologiste, est accusé
47:59d'attirer les casseurs
48:01par une partie de la population.
48:03Et qu'on en parle, et qu'on en parle, et qu'on en parle,
48:05et qu'on en reparle, forcément, ça finit
48:07par stresser la population.
48:09Moi, j'appelle depuis le début
48:11de cette annonce
48:13à ce que les choses se passent de manière sereine.
48:15Ça n'a pas été le cas de toutes les officines agricoles.
48:17La FNSEA est visée
48:19selon les services de renseignement
48:2110.000 manifestants sont attendus
48:23la semaine prochaine, dont 500
48:25à 1.000 ultra-radicaux.
48:27Et ça promet,
48:29évidemment. On va suivre ça avec une grande attention
48:31sur l'antenne de CNews. On va se parler
48:33du 14 juillet. C'est demain,
48:35journée spéciale sur CNews,
48:37dès demain dans la matinale, et j'aurais le plaisir
48:39de vous commenter ce défilé des 9h
48:41avec Chana, Lusto,
48:43on s'en est entouré, évidemment,
48:45d'un grand nombre d'invités, donc je vous invite
48:47à nous suivre dès demain matin
48:49dans la matinale, et nous, à partir de 9h,
48:51on fera vivre l'avant-défilé,
48:53le défilé, l'après-défilé,
48:55il y aura des choses intéressantes,
48:57gros programme, puis on verra également
48:59le côté politique, Gautier Lebret sera avec nous,
49:01on regardera tout, vous savez, les attitudes,
49:03enfin bref, voilà. Mais on vous donne
49:05rendez-vous demain matin, on vous compte
49:07et on vous espère très nombreux devant
49:09votre poste. A l'occasion de ce défilé,
49:11on va s'intéresser aux pilotes de chasse,
49:13l'une des bases emblématiques des
49:15pilotes de Rafale, c'est la base aérienne
49:17118, la célèbre base de
49:19Mont-de-Marsan, on va voir tout ça
49:21avec Antoine et Steve.
49:25C'est une préparation méticuleuse,
49:27la combinaison antigravité est ajustée au
49:29millimètre pour que le commandant Cyril
49:31puisse parfaitement piloter son avion.
49:33On est déjà totalement habillé comme ça,
49:35sans le gilet, et on n'a plus qu'à enfiler
49:37le gilet pour courir à l'avion.
49:39Donc là, ça nous permet de décoller
49:41en quelques minutes.
49:43Objectif du jour, un vol d'entraînement au combat,
49:45en patrouille avec un autre Rafale
49:47piloté par un officier britannique.
49:49Du jour au lendemain, on va passer d'une mission plutôt orientée
49:51RR à une mission plutôt orientée
49:53air-sol comme aujourd'hui. Toutes les procédures
49:55que l'on va effectuer, que ce soit de tir ou de
49:57passage pour montrer notre
49:59présence, sont parfaitement maîtrisées
50:01et vont juste dérouler.
50:03Après les dernières vérifications, les appareils
50:05décollent pour une mission d'1h30
50:07et un partage d'expérience entre
50:09deux nations alliées au sein de l'OTAN.
50:11Il y a un pilote britannique
50:13ici avec le
50:15330 et aussi
50:17il y a un pilote français avec
50:19l'Escadron 1 en Écosse.
50:21Le fait qu'on est régulièrement en exercice
50:23commun, que ce soit en France ou à l'étranger
50:25fait qu'on s'entend quand même très bien
50:27et la barrière de la langue s'atténue avec le temps.
50:29Mission accomplie avec des simulations
50:31de frappe au sol. Les pilotes de Rafale
50:33rentrent épuisés mais satisfaits.
50:35C'est plutôt une fatigue de travail
50:37tactique, technique,
50:39intellectuelle avec l'ensemble
50:41des autres acteurs.
50:43Dans la vie d'un pilote, défiler au-dessus des Champs-Elysées
50:45le 14 juillet, c'est une récompense extraordinaire.
50:47On fait un métier où on se donne
50:49corps et âme pour
50:51notre pays et ce
50:53jour-là symbolise
50:55toutes les valeurs du militaire, tout ce que
50:57l'on fait dans notre quotidien, le dépassement de soi-même,
50:59la fraternité.
51:01C'est le fleuron de nos armées, ces réacteurs
51:03vont faire vibrer la capitale.
51:05Le Rafale sera encore mis à l'honneur
51:07lors de la plus grande parade militaire de l'année.
51:11Voilà, donc ce 14 juillet à suivre
51:13dans la matinale de Thomas Bonnet demain matin
51:15et j'aurai le plaisir de le commenter
51:17avec Chana El Ousto dès 9h. Les amis,
51:19j'aimerais vous montrer une image, vous n'avez pas pris vos maillots de bain
51:21à tout hasard, c'est peut-être
51:23l'image du jour. Elle a plongé,
51:25elle a nagé, c'est pas
51:27Adi Dalgo hein,
51:29c'est Amélie Oudea Castera
51:31qui s'est baignée ce matin dans la Seine.
51:33Voilà, voilà.
51:35Elle a mis les jambes pour plonger, je ne sais pas si...
51:37Elle a agrié la politesse
51:39à Anne Hidalgo.
51:41Réaction ?
51:43Ça ne donne pas envie en fait de plonger, vous avouerez.
51:45Mais bon,
51:47on sait qu'il y a un plan baignade
51:49dans lequel l'Etat et
51:51les collectivités locales
51:53franciliennes ont investi
51:55plus de 1,4
51:57milliards d'euros
51:59depuis une dizaine d'années
52:01et force est de constater
52:03que le résultat
52:05vraisemblablement est au rendez-vous
52:07puisque vous avez une ministre des Sports
52:09qui a fait un plouf.
52:11Personnellement, je trouve qu'elle plie les jambes
52:13quand elle plonge. Dans le monde, on doit attendre des jambes.
52:15Elle a même glissé.
52:17Le challenge,
52:19elle l'a respecté. On attend
52:21d'ailleurs Mme Le Maire.
52:23Elle est attendue mercredi
52:25pour le même plongeon.
52:27Mais bon, franchement, ça ne donne pas envie.
52:29Les tests qui ont été passés
52:31concernant surtout
52:33l'analyse bactériologique
52:35qui a été faite pour que
52:37Mme le Ministre puisse plonger,
52:39j'espère qu'il s'inscrit
52:41dans la durée parce que je pense que c'est
52:43à court terme. On lui a dit, c'est le moment,
52:45il faut y aller, l'analyse bactériologique
52:47est bonne, il faut y aller.
52:49Mais est-ce que ça va durer
52:51sur la durée ? Je n'en sais rien.
52:53Patrice, deux mots.
52:55Je n'ai toujours pas envie.
52:57Elle a donné le pion, effectivement,
52:59à la maire de Paris.
53:01Elle a fait deux plongeons.
53:03Il y a eu une première fois où elle a un tout petit peu glissé
53:05et là, ce qu'on a vu tout à l'heure, c'était
53:07le seul vrai plongeon.
53:09D'ailleurs, elle a poussé un petit cri à un moment donné
53:11qu'on n'a pas entendu.
53:13Je trouve quand même remarquable,
53:15il faut le noter, on a fait beaucoup de bashing
53:17Hidalgo à propos
53:19de la Seine.
53:21Le fait qu'une ministre en place
53:23aille se baigner
53:25là, ça signifie
53:27qu'il y a quand même
53:29une solidarité. Il y a eu énormément d'argent
53:31dépensé pour essayer
53:33de rendre la Seine supportable.
53:35Manifestement,
53:37c'est sympathique.
53:39Merci beaucoup.
53:41Vous ne vous bénissez toujours pas.
53:43Aucun problème, sans montrer mes bourrelets.
53:45On termine par l'information
53:47qu'on vous donnait.
53:49Le suspect a été interpellé après la mort
53:51de la petite Célia en Seine-Maritime.
53:53Vous avez pu suivre la conférence de presse
53:55du procureur en direct sur notre antenne.
53:57On va retrouver Solène Boulan
53:59et Charles Pousseau qui sont sur place.
54:01On a appris des choses
54:03dramatiques, Solène Boulan,
54:05au cours de cette conférence de presse
54:07autour du décès de la petite Célia
54:09âgée de 6 ans seulement.
54:13Oui, effectivement Thierry,
54:15le décès de Célia a très probablement
54:17été causé par un fracas majeur
54:19à l'arrière de sa tête. En tout cas, c'est ce qu'a
54:21affirmé le procureur de la République de
54:23Rouen, des faits d'une extrême
54:25violence, car la victime présente aussi des lésions
54:27sur tout le corps, dont certaines
54:29blessures qui ont été infligées post
54:31mortem. Alors le suspect
54:33est âgé de 42 ans,
54:35c'est son beau-père. Il a été
54:37condamné à 5 reprises depuis 2009
54:39pour des infractions en lien avec des
54:41produits stupéfiants. Il n'est
54:43en revanche pas connu pour des faits
54:45de violence. Aucune plainte n'a été déposée
54:47pour violences conjugales,
54:49selon le procureur de la République.
54:51Selon la maman de Célia, son compagnon
54:53n'était pas violent physiquement
54:55avec elle. Elle parle d'un coup
54:57de folie. Elle indique
54:59aussi qu'il avait consommé de la cocaïne
55:01dans la journée
55:03cette dernière. La maman de Célia
55:05est évidemment sous le choc.
55:07Elle est actuellement auditionnée à
55:09l'hôpital après avoir reçu
55:119 coups de couteau hier soir
55:13avant que le principal suspect
55:15n'emmène sa fille. Son état
55:17est donc stable, on l'a dit.
55:19La suite est ouverte pour tentatives
55:21de meurtre sur conjoint, enlèvement de mineur
55:23de moins de 15 ans et meurtre sur mineur
55:25de moins de 15 ans.
55:50Vos prochains rendez-vous tout de suite face à Michel Enfray
55:52avec Laurence Ferrari, à 14h180
55:54Minute Info avec Nelly Denac.
55:56Et moi je vous retrouve à 17h
55:58avec beaucoup de plaisir et d'énergie
56:00pour Punchline. A tout à l'heure, bonne journée
56:02sur CNews.