• il y a 8 mois
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00 Bonjour, il est presque midi, soyez les bienvenus.
00:03 12h, 13h, vous connaissez le rendez-vous.
00:05 Une heure d'information décryptée par deux grands témoins
00:08 que je vous présente dans quelques instants.
00:09 Des fidèles évidemment, des habitués de l'émission.
00:11 Mais tout de suite, on commence par faire un tour de l'information
00:14 au complet avec Isabelle Piboulot, que je salue.
00:16 Bonjour Isabelle.
00:17 Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:19 Le gouvernement a annoncé des mesures complémentaires
00:21 en faveur des agriculteurs.
00:23 La FNSEA et les J.A. comptent bien surveiller leur concrétisation.
00:27 Après des mobilisations massives, la crise agricole
00:30 entre donc dans une nouvelle phase.
00:32 Les détails de ces dernières annonces avec Juliette Sadat.
00:35 Des mesures qui s'ajoutent à la soixantaine déjà annoncées
00:40 par Gabriel Attal fin janvier.
00:42 Parmi ces engagements, la question délicate de la ressource en eau.
00:45 Le gouvernement s'engage à accélérer 50 projets agricoles
00:48 de stockage d'eau et d'irrigation d'ici juin
00:51 et 50 autres d'ici fin 2024.
00:54 Des projets contestés par les associations environnementales.
00:57 Un plan d'aide spécifique proposé pour les agriculteurs
01:00 des Pyrénées-Orientales, de l'Aude et de l'Hérault.
01:03 Des départements régulièrement frappés par la sécheresse.
01:06 Autre sujet sensible, la trésorerie des agriculteurs.
01:10 Plus de 100 millions d'euros mobilisés par la BPI
01:13 pour débloquer des prêts personnels allant jusqu'à 75 000 euros.
01:17 Concernant la retraite des agriculteurs,
01:19 son calcul se fera sur la base des 25 meilleures années,
01:22 selon Matignon.
01:23 Des mesures aussi concernant les normes environnementales.
01:26 Objectif, réduire l'usage des pesticides de 50% d'ici 2030.
01:32 Une version définitive du plan éco-phyto est attendue début mai,
01:35 avec notamment un indicateur désormais européen
01:38 pour mesurer la réduction des produits phytosanitaires,
01:41 ce que souhaitaient les agriculteurs.
01:43 Des annonces faites alors que le Premier ministre
01:45 et son ministre de l'Agriculture sont ce samedi en visite dans la Manche.
01:49 - Fermeture prolongée de l'autoroute A13 entre Vaucreusson et Paris.
01:55 De faibles mouvements de terrain ont été observés.
01:58 En plus de la fissure transversale sur le secteur de Saint-Cloud,
02:01 des analyses complémentaires sont donc nécessaires.
02:04 Une réunion d'experts aura lieu lundi pour faire un point complet
02:08 de la situation et préciser le calendrier de réouverture.
02:12 En début de semaine, le Parlement britannique a adopté un projet de loi
02:16 permettant d'expulser vers le Rwanda les demandeurs d'asile
02:20 entrés illégalement au Royaume-Uni.
02:22 A Calais, les migrants sont nombreux à espérer pouvoir traverser la Manche.
02:26 Ces nouvelles mesures vont-elles les en dissuader ?
02:29 Reportage de Maxime Leguet, Fabrice Elsner,
02:32 Marie-Victoire Diodonné et Célia Gruyère.
02:34 - Ces migrants font le tour des camions pour tenter de monter
02:40 dans l'un d'entre eux et de rejoindre l'Angleterre.
02:42 Roberto est chauffeur routier, alors avant son départ,
02:45 il inspecte chaque recoin de son camion.
02:48 - Ils essayent d'aller dans le camion,
02:50 ils vont essayer d'aller se cacher ici en fermant la porte.
02:53 Je dois toujours tout vérifier, les portes, les petites cabines,
02:56 là-bas où il y a de l'espace.
02:58 - Un maître mot, la vigilance pour éviter toute intrusion.
03:03 Les enjeux sont financiers.
03:04 L'amende s'élève à 3000 livres par personne illégalement transportés,
03:08 mais ils sont aussi sécuritaires.
03:11 - On a peur d'eux parce que, comment dire ça, ils sont violents.
03:14 On doit faire attention à nous et je trouve ça fou comme situation.
03:17 - Cet homme gère l'un des derniers magasins avant la frontière.
03:20 Sur ces images, on découvre le mode opératoire des migrants,
03:24 une lame de rasoir à la main.
03:25 - Le sentiment d'abandon puisqu'on ne dit pas qu'ils ne sont pas présents
03:30 quand on les appelle.
03:31 On appelle les forces de police en urgence,
03:33 mais aujourd'hui, au quotidien, c'est compliqué.
03:38 On a vraiment l'impression que les priorités ne sont plus
03:43 effectivement sur la gestion des problèmes migratoires à Calais.
03:45 - Malgré la récente loi britannique autorisant l'expulsion
03:48 vers le Rwanda des migrants irréguliers.
03:51 Plusieurs milliers d'entre eux espèrent rejoindre l'Angleterre
03:53 depuis Calais.
03:54 - Et puis on termine ce journal avec cette image.
03:58 Après son parcours en Grèce, la flamme olympique a pris le large.
04:02 Cap sur la France.
04:03 Le 3 mai, Bélème a largué les Amars dans le port du Piret, près d'Athènes.
04:07 La flamme sera réceptionnée au vieux port de Marseille
04:10 par le nageur Florent Manodou, quadruple médaillé olympique.
04:13 Ce sera le 8 mai prochain, début d'une tournée française
04:16 avant l'ouverture des JO le 26 juillet.
04:20 Je vous retrouve dans une dizaine de minutes pour un prochain journal.
04:23 La suite tout de suite à Midi News Weekend avec vous Thierry.
04:25 - Merci Isabelle.
04:26 Vous savez qui est le port d'attache du Bélème ?
04:28 - Je crois que c'est votre ville de cœur.
04:29 - Eh c'est la ville de Nantes.
04:30 Je dis ça, je dis rien.
04:32 Mais voilà, coucou Rico.
04:33 Et c'est un magnifique bateau.
04:35 Allez, je vous présente l'équipe de grands témoins qui m'accompagne.
04:37 En ce samedi, des fidèles, vous les connaissez.
04:39 Patrice Sarditti, journaliste.
04:40 Soyez le bienvenu.
04:41 - Salut.
04:42 - Philippe David, animateur pour le radio.
04:44 Soyez le bienvenu aussi.
04:45 - Toujours heureux d'être en votre compagnie.
04:47 - Ravi de vous retrouver un samedi.
04:48 Et puis évidemment, Élodie Huchard.
04:49 - Bonjour.
04:50 - Ravie de vous retrouver parce qu'on va parler politique.
04:53 Vous savez où est Gabriel Attal ?
04:54 Il est à Foire au Bulot.
04:56 Ça ne s'invente pas et c'est super bon le Bulot.
04:58 - Ah c'est excellent.
04:58 - C'est excellent avec un peu de mayonnaise et tout, c'est magnifique.
05:01 Et il est dans la Manche.
05:02 Un certain nombre de mesures ont été annoncées pour nos agriculteurs.
05:05 On y reviendra et on sera en direct avec Gabriel Attal
05:08 qui doit s'exprimer d'ici 15 minutes.
05:11 Je n'ose pas m'hazarder, évidemment.
05:13 Voilà, Élodie, je passe sur votre gouverne.
05:14 - Ne donnez pas trop d'horaires précis.
05:15 - Je ne donne pas d'horaires précis.
05:16 - Dans l'heure.
05:17 - Oui, voilà, on va dire dans l'heure.
05:19 - Ils sont des Bulots, ce n'est pas du tout vrai.
05:21 - Ils sont des Bulots.
05:22 Et Thomas Bonnet et Sacha Robin suivent évidemment
05:24 cette déambulation de Gabriel Attal.
05:28 Allez, on va commencer notre émission
05:30 par ce qui s'est passé hier à Assenspo Paris,
05:33 après trois jours d'occupation de l'école,
05:34 symbole, vous le savez, de l'élite française
05:37 par des manifestants pro-palestiniens.
05:39 La direction a trouvé un accord.
05:41 Elle s'est engagée hier soir à suspendre
05:42 les procédures disciplinaires contre les manifestants.
05:45 Je vous donnerai d'ailleurs comment vous réagissez
05:47 à cette décision, à vœu de faiblesse ou pas,
05:49 de la part de la direction de Sciences Po.
05:51 Mais d'abord, rappel des faits avec Célia Gruyère.
05:54 Le communiqué est paru hier dans la soirée.
06:00 Face à la mobilisation pro-palestinienne des étudiants,
06:03 la direction de Sciences Po s'est engagée sur plusieurs points,
06:05 revendiqués par le comité Palestine.
06:08 L'organisation d'une réunion publique d'ici jeudi prochain,
06:11 ouverte à toutes les communautés,
06:13 et la suspension des mesures disciplinaires
06:15 lancées contre les manifestants.
06:17 Une décision qui fait scandale.
06:19 Plusieurs élus de droite réclament la mise sous tutelle de l'école,
06:22 notamment en remplaçant l'actuel administrateur provisoire.
06:26 C'est à la ministre de l'enseignement supérieur
06:28 de reprendre par le biais de quelqu'un.
06:31 C'est à elle de décider qui elle doit mettre,
06:33 puisque l'administrateur provisoire qui est en place
06:36 n'est plus légitime.
06:37 On ne peut pas dire que les lignes rouges ont été franchies
06:39 et rien faire après.
06:40 Donc il faut que l'administrateur provisoire parte,
06:43 il faut que l'école soit remise sous tutelle,
06:45 avec un plan très précis pour quelques mois,
06:48 et qu'après à terme on ait un directeur.
06:50 Quant aux étudiants,
06:51 ils se sont engagés à ne plus perturber les cours,
06:54 les examens et toute autre activité de l'institution.
06:58 Et tout de suite la réaction de Jean-Luc Mélenchon
07:02 suite à cette décision.
07:03 Félicitations aux étudiants de Sciences Po
07:05 qui sont sortis en ordre et dans le calme du nassage
07:08 et qui ont déjoué les provocations des cagoulés
07:11 des organisations violentes pro-Netanyahou de Paris.
07:13 Fiers de nos camarades députés,
07:15 les filles présentes sur place pour s'interposer.
07:17 Avec BBC et CNN,
07:18 le monde a pu voir la France de la lutte contre le génocide,
07:21 cette jeunesse.
07:23 Et notre honneur déclare Jean-Luc Mélenchon.
07:26 Puis je vous propose d'écouter,
07:26 et ensuite on ouvre le débat,
07:28 Pierre-Henri Dumont, député LR du Pas-de-Calais
07:31 sur ce qui s'est passé à Sciences Po.
07:33 Écoutez bien.
07:34 C'est un pur délire aujourd'hui,
07:36 il est temps de cifler la fin à la récréation
07:37 parce que Sciences Po a été créée en 1871
07:40 pour former les élites françaises
07:42 suite à la débâcle de la guerre franco-prussienne.
07:44 Et aujourd'hui, Sciences Po est en train de créer
07:46 les futures élites des phalanges mélenchoniennes
07:49 aux prochaines élections dans notre pays.
07:51 Donc ça doit cesser.
07:53 Allez, avant de faire agir nos deux grands témoins,
07:56 très clairement,
07:57 les filles soufflent, soufflent sur les braises, Elodie.
08:01 Oui, mais ça en fait depuis les événements du 7 octobre
08:03 parce que justement, très peu de temps après,
08:05 il y avait un certain nombre d'incidents,
08:06 non pas uniquement à Sciences Po,
08:08 mais dans un certain nombre de facultés.
08:09 Justement, le ministère de l'Enseignement supérieur
08:11 s'était penché sur le sujet
08:12 pour voir quel était le profil des étudiants
08:15 qui étaient responsables de ces incidents.
08:17 Et ça n'était pas du tout des jeunes radicalisés
08:19 qui faisaient ça en fonction de la religion,
08:21 c'était des jeunes très politisés
08:22 parce que ce que nous explique le gouvernement,
08:24 c'est qu'il y a un déclin du syndicalisme étudiant
08:27 et que ces syndicats qui n'ont plus tellement de place,
08:30 la place a été reprise notamment par la France insoumise
08:33 ou le NPA qui politisent évidemment ces événements.
08:36 Et d'ailleurs, on le voit, les politiques
08:38 et notamment la France insoumise instrumentalisent ce mouvement.
08:41 Ils sont ravis de voir que leurs idées trouvent un écho
08:43 parce qu'à l'origine, ces étudiants-là,
08:45 ils sont sans doute politisés,
08:46 mais ils n'ont pas demandé aux députés de venir.
08:48 On a vu hier Rima Hassan qui est allé leur parler.
08:50 On a vu Jean-Luc Mélenchon vouloir faire
08:51 un certain nombre de conférences dans des universités.
08:53 On a vu effectivement notamment le député Thomas Porte
08:56 s'interposer entre les CRS et les étudiants.
08:59 Alors attention, parce que quand Jean-Luc Mélenchon
09:00 dit que ses députés se sont interposés,
09:02 comme si les étudiants étaient en danger,
09:04 on rappelle quand même que quand ils se sont mis devant les CRS,
09:06 le préfet de police a déjà donné ordre d'évacuer.
09:10 Donc on a une fois de plus des députés de la France insoumise
09:12 qui font voter des lois, qui participent à l'élaboration de la loi,
09:14 mais qui ne la respectent pas.
09:16 C'est très clairement un moyen aussi pour la France insoumise
09:18 de continuer à exister, de se dire puisque ce mouvement,
09:20 il existe sans nous, eh bien on le récupère.
09:22 Et puis on montre que finalement, on l'instrumentalise,
09:25 on joue un petit peu avec et il récupère totalement ce mouvement.
09:28 C'est le moins qu'on puisse dire.
09:29 Philippe, David.
09:30 Sur l'accord, ça me rappelle une phrase de Tony Blair aux communes
09:34 lorsqu'il était chef de l'opposition face au Premier ministre conservateur.
09:38 Il avait dit en fait, ce n'est pas un accord, c'est une capitulation.
09:42 In fact, it is not a deal, it is a rout.
09:44 Je crois que c'était la version originale qui avait fait le buzz au Royaume-Uni.
09:49 Mais comment accepter ceci ?
09:52 Comment accepter ceci ?
09:53 Et surtout, comment, encore une fois,
09:55 ça doit être la cinquantième fois que je le répète à ce micro,
09:58 accepter qu'on parle de génocide ?
10:00 Un génocide, c'est ce qui s'est passé en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.
10:04 C'est ce qui s'est passé sur les Arméniens pendant la Première Guerre mondiale.
10:09 Mais comment la direction de Sciences Po peut-elle accepter ça ?
10:12 Mais bon, vous me direz, Sciences Po va à volo depuis un certain temps maintenant.
10:16 Je pense que c'est depuis que Richard Décoin,
10:18 feu Richard Décoin, en a été nommé le patron
10:21 et on ne sait pas où ça va s'arrêter.
10:23 Par contre, je peux vous dire une chose,
10:24 si c'est ça les élites françaises,
10:26 on comprend mieux le déclassement de la France depuis des années.
10:30 Patrice, votre réaction,
10:32 notamment sur la décision de Sciences Po,
10:35 est-ce qu'elle s'est couchée réellement face à ses étudiants ?
10:40 On peut considérer que la direction s'est couchée.
10:43 Maintenant, en étant observateur très extérieur,
10:48 il y avait quand même un souci hier,
10:50 il fallait absolument éviter les violences.
10:53 Il fallait absolument éviter les violences.
10:54 Les policiers étaient là.
10:56 Vous avez noté qu'il y a eu six sommations,
10:59 six sommations pour que tout ce petit monde dégage,
11:02 alors que normalement il en faut deux.
11:04 Vous savez que lorsqu'on n'accepte pas une sommation,
11:07 c'est un délit, c'est un délit pénal.
11:09 Donc la police avait des ordres pour ne pas que ça s'envenime.
11:13 La direction, la direction intérimaire de Sciences Po,
11:17 a probablement tout fait également pour qu'il n'y ait pas de violence.
11:21 Maintenant, il est évident que si on regarde
11:24 et si on étudie ce qui s'est passé
11:26 et ce que les étudiants ou les manifestants ont obtenu,
11:30 on peut effectivement penser que la direction de Sciences Po
11:36 a baissé sa culotte.
11:36 Ça, c'est certain.
11:38 C'est certain.
11:39 Maintenant, de quelle manière ça va se poursuivre ?
11:43 C'est là que c'est important.
11:45 La fameuse réunion que tout le monde attend,
11:48 je crois qu'elle va être très sérieuse
11:50 et très braquée sous tous les projecteurs,
11:52 parce qu'on va discuter d'une foule de choses.
11:54 Moi, il y a quelque chose qui m'intéresse particulièrement,
11:55 c'est cette volonté des manifestants d'exiger
12:00 que la direction de Sciences Po réétudie ses partenariats
12:04 avec Israël, avec l'université
12:08 et avec d'autres organismes comme des organisations.
12:11 Ça, je pense que c'est vraiment quelque chose
12:15 qui n'a rien à voir avec la vie estudiantine.
12:18 - Élodie ?
12:18 - C'est vrai qu'on parle souvent du manque d'autorité
12:21 à l'école, dans les facultés, etc.
12:22 Quand on voit que la direction de Sciences Po cède en disant
12:25 finalement que toutes les sanctions qui auront été prises
12:27 depuis le 17 avril sont annulées,
12:28 alors évidemment, c'est facile maintenant
12:30 d'aller bloquer Sciences Po,
12:31 puisque vous savez qu'il suffit ensuite
12:33 de vous asseoir devant pour que la sanction soit annulée.
12:35 Vous ne pouvez pas d'un côté reprocher
12:37 dans ces établissements le manque d'autorité
12:39 et d'un autre côté, quand il y a des sanctions
12:41 qui sont décidées et qui doivent être appliquées,
12:43 les annuler au moindre sitting.
12:46 - Philippe ?
12:46 - Mais c'est totalement malsain.
12:49 Totalement malsain.
12:50 Comment a-t-on pu laisser faire ça ?
12:53 Déjà, comme le disaient très justement
12:55 Patrice et Élodie, on parle du problème d'autorité,
12:58 pas que dans les facs, ça commence
12:59 même en cours préparatoire, probablement.
13:02 Là, on a des gens, théoriquement, comme ils sont,
13:05 je mets trois mille guillemets,
13:06 les "élites françaises", douées de raison.
13:09 Et ils sont dirigés, comme c'est l'école des élites,
13:12 par l'élite de l'élite, la crème de la crème.
13:15 Comment se fait-il qu'il n'y ait aucune autorité
13:17 à ce niveau-là ?
13:18 Et alors, inutile de dire que je trouve que
13:19 l'intervention des forces de l'ordre a mis quand même
13:21 un certain temps à être faite.
13:22 Pour ne pas dire un temps certain,
13:24 donc problème d'autorité également au plus haut
13:26 niveau de l'État.
13:26 Mais je crois que madame Rotaillot est aux abonnés
13:28 absents.
13:29 - Mais attendez, justement, puisque vous m'en parlez,
13:31 on va décrypter un petit peu ce qui s'est passé
13:33 puisqu'on parlait avec Élodie de LSI.
13:35 On va voir un premier tweet de Rima Hassan.
13:39 On dirait ce que vous en pensez, évidemment.
13:40 Et puis la réponse de Sylvie Rotaillot.
13:42 - Parce qu'elle a répondu quand même.
13:43 - Oui.
13:43 - On ne peut pas lui faire ce procès.
13:45 "Rima Hassan, venez tous et toutes à Sciences Po.
13:47 L'heure est au soulèvement."
13:49 Ça, c'était avant.
13:50 - Ça s'appelle un appel à la sédition et à ce que je sache,
13:53 c'est puni par la loi.
13:54 - Oui, il me semble.
13:56 - Ah oui, non mais ça, j'ai pas le code, l'article.
14:00 - Exactement.
14:02 Et la réponse, puisque vous évoquiez Sylvie Rotaillot,
14:05 "irresponsabilité totale de Rima Hassan,
14:08 un jour pour la paix, puis le suivant pour le soulèvement,
14:11 le cynisme électoral n'autorise pas tout."
14:14 J'aurais préféré que Juzémy Kélajouta,
14:17 qui on va mettre un petit imparfait du subjonctif,
14:19 "je porte immédiatement plainte contre Rima Hassan
14:22 pour appel à la sédition."
14:24 - Oui, mais ça, elle ne le dit pas.
14:25 - Oui.
14:26 - Mais enfin, il faut quand même constater que M. Mélenchon
14:30 a sorti sa botte secrète avec Rima Hassan.
14:33 C'est extraordinaire.
14:34 C'est devenu une vedette.
14:35 D'ailleurs, je me demande si elle ne va pas chanter également
14:37 un petit piaf.
14:38 - Ah, ça y est, comme on ne sait pas.
14:40 - Mais on ne sait pas, on ne sait pas, on ne sait pas.
14:41 Mais c'est un bon coup pour M. Mélenchon.
14:46 - Quand on regarde les sondages,
14:48 permettez-moi de vous dire que je n'en suis pas si certain.
14:50 Parce que LFIP, la faune est à 8% quand même,
14:53 pour les prochaines européennes.
14:55 Donc, ce n'est pas un score...
14:57 - Vous savez, dans une classe, quand il y a un moustique,
15:00 il gêne tout le monde.
15:01 Bon, c'est un moustique extrêmement sérieux.
15:06 - Élodie.
15:06 - Oui, sur le tweet effectivement de la ministre,
15:08 il y a deux choses importantes.
15:10 Qu'elle soulève premièrement le côté irresponsable.
15:12 Parce qu'en appelant comme ça au soulèvement,
15:14 vous soufflez sur les braises et vous ne savez pas
15:15 comment ça peut se passer.
15:16 Il y a eu des collectifs effectivement pro-Israël
15:18 qui sont arrivés.
15:19 S'il y avait eu un affrontement entre les deux,
15:21 ça aurait pu aller très loin.
15:22 Et elle a raison aussi quand elle dit
15:24 vous ne pouvez pas d'un côté vanter la paix
15:25 et vanter cette violence-là.
15:27 Les deux ne peuvent pas aller de pair.
15:29 C'est-à-dire que vous pouvez vanter la paix
15:30 tout en étant justement pour que ce genre de manifestation
15:32 se passe bien.
15:33 Et elle a raison aussi d'ailleurs sur le cynisme électoral.
15:35 Parce qu'on sait qu'ils veulent aller chercher
15:37 un certain électorat.
15:39 À quel prix ? Au prix effectivement d'appeler au soulèvement,
15:41 d'appeler au fait de se dire que peut-être que des élèves
15:43 étudiants à Sciences Po vont affronter
15:45 des étudiants pro-Israël.
15:46 Et que dans ces cas-là, la situation,
15:48 elle peut dégénérer très vite.
15:49 Heureusement, ça n'a pas eu lieu parce que visiblement,
15:51 ceux qui étaient sur place étaient quand même
15:53 relativement calmes, puisqu'on aurait pu le penser.
15:55 Parce que les forces de l'ordre étaient présentes en nombre.
15:56 Mais c'est une situation qui ne va pas pouvoir durer indéfiniment.
15:59 Réaction politique, nouvelle réaction politique,
16:01 celle de Stanislas Guérini, ministre de la Transformation
16:03 et de la fonction publique qui a réagi à ce qui s'est passé
16:05 à Sciences Po hier.
16:07 Honte à ceux qui instrumentalisent un conflit.
16:12 Je pense à toutes les forces politiques,
16:15 notamment à tous les militants qui viennent essayer
16:19 d'importer un conflit sur le sol français.
16:23 Honte à ceux qui parlent de paix et qui appellent au soulèvement.
16:27 C'était le cas de la candidate LFI.
16:30 Honte aux militants qui, pour des soi-disant causes de paix,
16:36 empêchent tout débat, empêchent 15 000 étudiants
16:39 de se rendre en cours.
16:41 Réaction, Philippe, sur la réaction de M. Guérini.
16:45 Eh bien, j'y reviens toujours.
16:47 Il est ministre.
16:48 Pourquoi est-ce qu'un membre du gouvernement
16:50 n'a pas porté plainte pour cet appel à la sédition ?
16:52 J'attends de savoir.
16:54 Vous savez, c'est très macroniste comme con.
16:57 C'est des paroles, des phrases, des constats,
17:00 mais pour l'action, personne.
17:02 Ça va peut-être se faire, Patrice.
17:03 Vous savez, ça commence à faire plusieurs jours.
17:05 Donc, surtout l'appel du soulèvement, il est à 24 heures.
17:08 Je sais, je sais, je sais.
17:09 Maintenant, il faut quand même attendre...
17:10 J'en ai vu poursuivit plus vite que ça, pour moins grave.
17:13 Il faut attendre la suite de cette fameuse réunion
17:14 dont j'ai oublié le nom, le Town...
17:16 - Town Hall. - Merci.
17:18 - Thank you. - Le Town Hall,
17:19 qui va être probablement quelque chose de très sérieux
17:23 pour les jours à venir.
17:25 Maintenant, il ne faut quand même pas oublier
17:27 qu'en toile de fond, nous avons quand même ce qui se passe,
17:30 ce qui se passe entre Israël et Gaza.
17:34 Et M. Mélenchon en a fait un marqueur complet,
17:38 mais un marqueur solide, solide de toute son opposition
17:44 à tout ce qui n'est pas électorat musulman.
17:47 - À croire que l'Europe ne se dirige pas à Bruxelles,
17:51 mais à Gaza, quand on voit la campagne menée par LFI,
17:53 parce que c'est l'alpha et l'oméga de la campagne,
17:55 ce qui est absolument incroyable.
17:57 - Allez, il est quasiment 12h15.
17:58 On va faire un tour d'info avec Isabel Piboulot.
18:00 Et ensuite, je vous montrerai une séquence,
18:02 puisque nous avions une équipe qui suivait
18:05 cette manifestation et cette occupation.
18:07 Vous verrez comment a été traité notre équipe
18:10 par les manifestants.
18:11 Je ne dis ça, je ne dis rien, mais on fait tout de suite
18:13 le tour de l'info avec Isabel Piboulot.
18:16 - Un rassemblement évangélique se tiendra à Neuvoy-dans-le-Loiret
18:22 demain et durera jusqu'au 5 mai.
18:24 Par rapport à l'an dernier, les moyens ont été renforcés.
18:26 400 gendarmes seront mobilisés.
18:29 Une jauge limite le nombre de participants à 27 000 maximum.
18:33 L'association évangélique Vie et Lumière s'est engagée
18:36 à ce que l'événement se passe sans encombre,
18:38 à l'inverse de 2023.
18:40 Un adolescent de 16 ans mis en examen est placé
18:42 sous contrôle judiciaire hier.
18:44 Sur ses réseaux sociaux, le jeune homme avait fait part
18:46 de son projet d'action terroriste suicidaire.
18:49 Le mineur originaire de Haute-Savoie a prévoyé
18:51 de fabriquer une ceinture explosive pour mourir en martyr.
18:55 Des investigations sont en cours pour déterminer
18:58 si des démarches préparatoires avaient été entamées.
19:01 68 millions d'euros, c'est le montant de la nouvelle aide
19:04 de l'Union européenne accordée à Gaza.
19:06 Un coup de pouce compte tenu de la détérioration continue
19:09 de la crise humanitaire sur le territoire.
19:12 Selon l'UE, ce soutien se concentrera sur les livraisons
19:15 de nourriture, d'eau potable, sur l'assainissement et les abris.
19:19 L'aide sera acheminée par l'intermédiaire
19:21 de partenaires locaux sur le terrain.
19:24 - Merci Isabelle.
19:25 On continue de déclipter l'information
19:28 avec le directeur d'Etifibes, David et Elodie Huchat.
19:30 Je surveille mon écran de contrôle,
19:32 puisqu'on sera en direct avec Gabriel Attal.
19:34 Je pense qu'il va vous faire mentir,
19:35 on l'aura peut-être un peu plus tôt.
19:37 Vous allez voir.
19:37 - Attendez 10-15 minutes, elles sont déjà passées.
19:42 - Je surveille Gabriel Attal qui est à la...
19:44 - Utttc.
19:45 - Oui, c'est ça, qui était à la fois au boulot
19:47 à Pierre-Houplage, dans la Manche.
19:49 Allez, on revient sur ce qui s'est passé à Sciences Po,
19:52 mes amis, avec cette séquence.
19:54 Voilà comment a été reçu notre équipe de journalistes
20:00 qui faisait tout simplement son métier.
20:03 Et devant Aymeric Caron.
20:06 On va ouvrir le débat, vous allez tout de suite réagir,
20:08 mais on voit d'abord la séquence.
20:11 - Laissez-nous se dégager, genre vraiment.
20:13 Vous n'êtes pas les bienvenus ici.
20:14 Partez. BFM pareil, mais partez.
20:16 Partez en fait.
20:17 Je ne sais pas pourquoi vous acceptez ces limbes,
20:18 sérieusement, mais partez.
20:19 Vous n'avez pas votre place ici.
20:21 Vous n'avez pas votre place ici.
20:23 - Pas de violence.
20:25 - Pas de violence.
20:27 - Eh, c'est nous qui sommes ici, on les dégage.
20:29 Ils ne sont pas les bienvenus.
20:30 Il a un clou de la mer sur nous.
20:32 Il nous traîne le terrorisme.
20:34 - Ils ne sont pas les bienvenus.
20:36 - Cassez-nous, c'est le mousse-là.
20:37 Vous n'êtes pas les bienvenus ici.
20:39 - Cassez-nous.
20:41 - Allez, allez, allez.
20:43 - Cassez-nous.
20:45 - Cassez-nous.
20:47 - Cassez-nous.
20:49 - Cassez-nous.
20:51 - Cassez-nous.
20:53 - Dehors les fachos.
20:55 - Cassez-nous.
20:57 - Voilà, je resitue un peu l'action.
20:59 Émeric Caron répondait à notre équipe.
21:01 Je vous laisse juger un peu l'attitude d'Emeric Caron
21:05 par rapport à ce qui se passe.
21:07 En tous les cas,
21:09 Émeric Caron a réagi ce matin.
21:12 Parce qu'on ne peut pas dire qu'Émeric Caron
21:14 défend réperdument notre équipe
21:16 qui ne fait encore une fois que son métier.
21:18 Et rien que son métier.
21:20 Et regardez un petit peu ce que dit Émeric Caron.
21:24 Vous êtes vraiment, vous et vos amis de CNews,
21:26 la lie du journalisme.
21:28 Les étudiants de Sciences Po hier ont bien eu raison.
21:30 CNews, dégagez.
21:33 Je ne vous lis pas tout le tweet parce que voilà.
21:35 Mais je voulais vous faire réagir.
21:37 - C'est très facile.
21:39 C'est très facile pour Émeric Caron d'adopter cette attitude.
21:41 C'est vrai qu'hier, quand on regarde bien les images,
21:43 il est en train de se demander
21:45 qu'est-ce que je peux faire, qu'est-ce que je peux faire.
21:47 Alors il est partagé entre le fait de laisser faire
21:52 et le fait quand même de s'interposer.
21:54 Parce qu'on rappelle que c'est quand même un journaliste,
21:56 un ancien journaliste.
21:58 Mais il est apparenté à l'ÉFI.
22:02 Il n'est plus à l'ÉFI.
22:04 Il a un mouvement.
22:06 - Révolution du vivant, un truc comme ça.
22:08 - Révolution écologique du vivant.
22:12 - Soyez précis, sans quoi vous allez être taxé
22:14 d'être pas très précis dans vos propos par Émeric Caron.
22:17 - Non, non, non. Il est obligé quand même
22:20 de suivre une ligne directrice.
22:22 D'abord, s'il est venu sur place, c'est pas pour rien.
22:24 S'il y a eu d'autres députés et l'ÉFI qui sont venus,
22:27 c'est pas pour rien.
22:29 On vient pour agiter.
22:31 Et entre parenthèses, l'énergumène qui est là
22:33 et qui harangue la foule,
22:35 c'est extrêmement facile de manipuler.
22:37 Je ne sais même pas s'il est étudiant.
22:39 Et j'aimerais savoir qui était étudiant
22:42 dans cette assemblée hier et qui était des manifestants
22:45 pro-palestiniens qui n'ont rien à voir avec Sciences Po.
22:48 - D'autant qu'un grand nombre sont masqués, évidemment.
22:50 - Philippe David.
22:52 - Son mouvement, c'est révolution écologique pour le vivant.
22:54 Avec son mouvement, les cabines téléphoniques
22:57 existeraient encore.
22:59 Il pourrait tenir son congrès dedans, c'est Émeric Caron
23:01 et 2-3 de ses amis, probablement.
23:03 Non, alors, ce que je viens de dire là,
23:05 quand on voit déjà l'absence, déjà soutien
23:07 à Audrey Bertheau et à l'équipe de CNews,
23:09 et c'est quand même assez extraordinaire
23:11 de voir quand même un ancien journaliste
23:13 qui qualifie des gens qui font bien leur travail
23:15 de "lit du journalisme".
23:17 Si on parlait de la lit de la politique,
23:19 ça pourrait être intéressant de faire un débat là-dessus.
23:21 Quand on voit leur sens de la liberté d'expression,
23:24 j'ai un vieux slogan qui me revient en tête,
23:26 "le fascisme ne passera pas", oui, il ne passera pas sans eux.
23:29 Puisque quand on voit leur manière de se comporter
23:31 avec des journalistes, leur sens du pluralisme
23:33 et du débat, c'est quand même absolument effarant.
23:36 Et voir que des politiques vont faire ce que Michel Rocard,
23:40 qui était un authentique homme de gauche,
23:42 appelait le "tapinage électoral",
23:45 si ça ce n'est pas du tapinage électoral,
23:47 alors je ne sais pas ce que c'est.
23:49 – Patrice ?
23:50 – Je suis tout à fait d'accord avec le tapinage.
23:53 Enfin, pour ceux qui ne comprendraient pas,
23:55 c'est quand même accepter un certain nombre de choses
24:00 contre rémunération.
24:01 Alors là, il ne s'agit pas de rémunération.
24:03 – Si, on voit dans les urnes.
24:06 – Oui, la rémunération n'est pas la même.
24:09 Moi je me souviens quand même, parce qu'il faut le dire,
24:11 je me souviens quand même que Éric Caron a été un excellent journaliste.
24:14 Il ne faut pas le nier.
24:16 Maintenant, sa manière de considérer ses confrères
24:18 ou ses anciens confrères est déplorable.
24:20 – Excusez-moi, en termes de neutralité,
24:22 j'ai connu mieux qu'Éric Caron, que Solitaire.
24:24 – Éric.
24:25 – Éric Caron, j'ai dit Éric ?
24:27 – Vous pouvez le baptiser Éric, mais c'est Éric.
24:29 – Et alors, pour son sens de la tolérance,
24:31 je vais vous raconter ce qui s'est passé une fois
24:32 dans l'émission que j'anime sur Sud Radio,
24:34 j'étais en vacances, je l'écoutais en voiture,
24:36 les auteurs ont téléphoné, ont tenu des propos qui ne lui plaisaient pas,
24:38 il a claqué la porte du studio.
24:40 Moi j'étais en volant sur la route des vacances,
24:42 j'étais tombé de l'armoire, ce qui en dit long d'ailleurs
24:44 sur son sens du débat et de la tolérance.
24:46 – Non, ce qui est devenu son sens du débat et de la tolérance.
24:49 – Parce que déjà il y a 3-4 ans ça.
24:51 – Bon, bon, allez on ferme le chapitre.
24:53 Je voulais vous faire réagir là-dessus,
24:55 je serai toujours mon écran, je vais voir si effectivement
24:58 Gabriel Attal intervient d'un moment à l'autre,
25:00 ou plutôt que prévu et ce que stime Élodie.
25:03 On va parler de couvre-feu pour les mineurs,
25:06 pour envoyer la violence qui congène sa vie.
25:08 Le maire de Nice souhaite instaurer un couvre-feu estival
25:11 pour les mineurs de moins de 13 ans, on en a déjà beaucoup parlé,
25:14 il sera effectif dès le mois de mai entre 23h et 6h du matin.
25:17 Mais cette idée n'est pas du goût de tous,
25:19 un collectif marseillais nommé "Trop jeune pour mourir"
25:21 annonce avoir engagé une procédure en justice contre cette mesure.
25:24 Les détails avec Isabelle Piboulot.
25:26 – Une dérive sécuritaire préoccupante,
25:30 c'est ainsi que l'association "Trop jeune pour mourir"
25:32 décrit la mesure de couvre-feu pour les mineurs.
25:35 Une restriction qui selon elle,
25:37 met en péril les libertés individuelles des jeunes
25:40 et ne respecte pas leurs droits fondamentaux.
25:42 – Pour nous c'est une liberté fondamentale que de pouvoir aller et venir,
25:45 c'est plus un objet électoral de propagande politique
25:48 qu'une véritable volonté de vouloir régler des problèmes de fond
25:52 liés à la sécurité et à Marseille, on en sait quelque chose.
25:55 – Un positionnement qui peut surprendre pour un collectif
25:57 qui milite en faveur de la protection des mineurs à Marseille
26:00 et plus généralement en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
26:03 Mais pour Hassane Hamou, d'autres alternatives existent.
26:06 – Si on ne remet pas des moyens humains de proximité
26:08 pour accompagner ces jeunes, pour les prendre en charge
26:10 et pour les raccompagner et les protéger,
26:12 ce n'est pas avec des mesures comme celle-ci qu'on enraiera le phénomène.
26:16 Je crois profondément que la pédagogie, la proximité,
26:19 connaître son public, ses quartiers, ça apporte plus
26:23 que de s'en prendre au premier jeune qu'on voit dans la rue
26:26 comme s'il était un criminel.
26:28 – Lancée par l'association, une procédure en référé est en cours.
26:32 – On aimerait suspendre dans un premier temps et pourquoi pas
26:34 faire annuler les décisions qui ont été prises par ces mères-là
26:38 parce qu'on trouve qu'il y a matière à agir.
26:43 – À Nice, un couvre-feu pour les moins de 13 ans
26:45 était déjà en vigueur entre 2009 et 2020.
26:49 – Patrice, réaction un petit peu sur cette décision et cette prise de position ?
26:57 – Il n'y a à boire et à manger.
26:59 On peut s'affusquer effectivement d'obliger des jeunes
27:06 à observer un couvre-feu.
27:09 Maintenant, j'écoutais cette personne-là,
27:13 que nous venons d'entendre, il parle de psychologie,
27:16 c'est bien la psychologie, mais ça met du temps, on n'a plus le temps.
27:20 On sait très très bien qu'il y a des efforts à faire
27:23 pour un certain nombre d'écoliers qui n'ont pas encore commis
27:26 de délit et heureusement c'est la très grande majorité.
27:30 Et là c'est l'école qui va leur permettre de gravir
27:33 un certain nombre d'échelons de gens "normaux".
27:37 Mais là, pour ceux qui sont déjà dans la rue,
27:40 qui vont commencer à être dans la rue à partir de 10 ans et 11 ans,
27:43 moi je suis désolé, mais il faut faire quelque chose.
27:46 Alors couvre-feu et puis ensuite les mesures de M. Attal, Interna ou autres.
27:51 – Mais le couvre-feu, déjà c'est les familles qui devraient
27:54 faire le couvre-feu de leurs propres enfants, parce qu'excusez-moi,
27:57 à 11 ans, 12 ans, 13 ans, voire même avant,
28:00 il y a des enfants qui sont récupérés par la police à 6 ans,
28:03 dehors à minuit ou une heure du matin.
28:05 Ce qui est quand même hallucinant, c'est les parents qui doivent
28:07 faire respecter le couvre-feu.
28:09 Il y a école le lendemain, donc allez à 9h, 9h30, 10h du soir,
28:12 selon l'âge de l'enfant, on est au lit, on est dans sa chambre,
28:15 on fait ses devoirs, on n'est pas dans la rue à filer un coup de main
28:18 au dealer ou à faire le chouffe, c'est le B.A.B.
28:20 Mais dire ça, c'est pratiquement devenu quelque chose d'hyper transgressif.
28:25 Ça vous prouve quand même à quel point on vit dans un monde de dingue, non ?
28:28 – Dans l'époque, Élodie.
28:29 – Non mais je rejoins ce que vous disiez, c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
28:31 on a donc un gouvernement qui doit expliquer aux parents
28:33 que les enfants à cet âge-là n'ont rien à faire dehors.
28:35 C'est ce qu'avait dit Gérald Darmanin quand il y avait eu malheureusement
28:38 un jeune qui avait été tabassé sur la dalle à Beaugrenal,
28:41 il avait dit "que font des enfants de 13 ans avec des barres de fer dans la rue ?"
28:43 C'est la base de la question, alors oui, certains disent "le couvre-feu,
28:46 on les prive de liberté, etc."
28:48 Mais est-ce que c'est vraiment une liberté à 13 ans d'être dans la rue ?
28:50 C'est une question, et accessoirement, on voit bien que…
28:52 – Et surtout avec une barre de fer.
28:54 – Moi à 13 ans, je n'étais pas dehors.
28:56 – Et on voit aussi que cette délinquance juvénile,
28:58 il faut alors soit protéger certains qui en sont victimes,
29:00 soit effectivement mettre ça en place pour éviter qu'on ait des émeutes,
29:04 des jeunes qui règlent leur compte d'une manière extrêmement violente entre eux.
29:07 – Alors je vous propose d'écouter une nouvelle réaction de Hassan Hammou
29:10 qu'on a vue dans le sujet, écoutez, parce que ça me paraissait intéressant
29:14 de vous faire écouter également cet extrait.
29:17 – Je pense que c'est une usine à gaz qu'on nous propose,
29:19 c'est un recul des libertés, et encore une fois, je dis à tous les détracteurs,
29:24 posez-vous les bonnes questions.
29:26 Si demain, on généralisait des dispositifs qui n'ont ni queue ni tête
29:32 à l'ensemble de la population, sans réellement faire des études
29:35 de savoir réellement à qui cela concerne,
29:37 combien est-ce que de jeunes sont dans la rue aujourd'hui,
29:40 ça correspond à 2% la délinquance des 13 ans, c'est extrêmement faible,
29:44 et en même temps, quand on dit délinquance, on peut tout s'y mettre.
29:48 – Philippe ?
29:50 – La résurrection des libertés, je me rappelle que quand on allait acheter
29:53 une baguette de pain, il fallait remplir une attestation de sortie,
29:57 il n'y a pas si longtemps que ça, et à ce que je sache,
29:59 les écologistes, puisqu'ils les portent par ordre de lv,
30:01 n'étaient pas opposés à cette privation de liberté, non ?
30:04 Alors que ce n'étaient pas des gens, c'est des gens qui allaient acheter
30:06 une baguette de pain, vous aviez oublié votre attestation,
30:09 vous preniez un PV, donc j'aimerais comprendre ce pourquoi,
30:12 atteinte aux libertés, mais que foutent des gamins dehors ?
30:15 C'est l'école du crime, quand on nous dit, il ne faut pas mettre
30:18 les mineurs en prison, parce que les prisons, c'est l'école du crime,
30:21 mais les laisser dans la rue à 2h du matin,
30:23 ce n'est pas ça la vraie école du crime, et si on les empêche
30:26 d'être dans la rue, ça leur évitera d'aller en prison,
30:29 et de commettre des délits, voire même des crimes,
30:31 c'est le B à bas de la politique de prévention.
30:33 – C'est du bon sens, vous avez raison.
30:35 – Oui, du bon sens.
30:37 – Et c'est pour ça qu'on aime vous avoir.
30:39 – Oh ben merci.
30:40 – Je suis parfaitement à ce qui vient d'être dit,
30:42 alors je ne veux pas en rajouter, parce que je redirais
30:44 exactement la même chose.
30:46 – Elodie, surveille mon écran de contrôle, incessamment sous peu,
30:51 Gabriel Attal devrait s'exprimer, en attendant, un certain nombre
30:58 de mesures agricoles ont été confirmées, on sera peut-être,
31:03 on verra en fonction du temps de parole de Gabriel Attal,
31:05 on sera peut-être d'ailleurs avec une représentante d'un syndicat
31:08 agricole dans le courant de Mininews.
31:10 14 mesures ont été annoncées, est-ce que vous avez le sentiment
31:14 que là, c'est un peu le service après-vente, il va être interrogé
31:17 sur plein de choses, mais c'est un peu le service après-vente
31:19 de Gabriel Attal ce matin dans la Manche, il ne va pas manger que des bulots.
31:22 – Non, non, non, du coup, ce n'est pas l'unique objet, en tout cas,
31:25 de son déplacement, effectivement, il y avait déjà eu 67 engagements
31:28 donnés par le gouvernement au mois de janvier, là 14 en gros,
31:30 qu'on peut séparer en 6 blocs, premièrement préserver la souveraineté
31:34 agricole et alimentaire, avec notamment des projets hydrauliques
31:36 qui correspondent à la gestion durable de la ressource,
31:40 ils veulent notamment écrire dans la loi que l'agriculture
31:42 ait d'intérêts généraux majeurs pour qu'elle soit mieux protégée,
31:45 deuxième bloc important, mieux reconnaître le métier d'agriculteur
31:48 avec notamment l'amélioration des retraites qui prendront en compte
31:51 les 25 meilleures années, troisième pilier, un soutien à la trésorerie
31:55 pour donner une juste valeur aux aliments dont on peut profiter,
32:00 qu'un système de prix plancher, une promotion du manger français,
32:02 reconnaître aussi que l'agriculture est bien un métier en tension
32:04 pour faire appel à des travailleurs saisonniers qui viennent de l'étranger,
32:07 un autre pilier, protéger contre la concurrence déloyale,
32:10 simplifier la vie des agriculteurs, assurer le renouvellement des générations,
32:14 la loi arrivera à l'Assemblée en discussion à partir du 13 mai
32:17 pour un vote à l'été 2024, du côté des agriculteurs,
32:20 on est plutôt satisfait, ça va dans le bon sens,
32:22 en revanche évidemment, ils ne sont pas non plus naïfs,
32:25 ils expliquent qu'ils veulent être plus vigilants évidemment
32:27 sur la mise en œuvre parce qu'il y a 14 mesures qui sont vraiment déclinées
32:31 qui correspondent à beaucoup de choses, que ce soit effectivement le financier,
32:34 la gestion de l'élevage, la gestion aussi de la biodiversité,
32:37 ça fait beaucoup de choses à mettre en place pour le gouvernement,
32:39 ça fait surtout beaucoup de choses à suivre pour s'assurer d'une bonne
32:42 et d'une vraie mise en place.
32:43 - Patrice ?
32:44 - Moi je note surtout, on parlait de coût tout à l'heure,
32:47 coût COUP, je note que Gabriel Attal a encore créé la surprise,
32:56 il a repris les rênes, il a repris les rênes,
32:59 on avait l'impression que...
33:01 - Il parle des midis de l'éducation nationale,
33:03 midis de l'agriculture...
33:04 - Oui, mais il a repris les rênes, il y avait déjà eu les 27 mesures
33:09 annoncées en février, là, paf, il arrive et c'est un gros sac de mesures
33:17 qu'il espère concrétiser, ce qu'attendent évidemment les agriculteurs,
33:21 c'est la suite, moi je trouve que c'est extrêmement habile
33:25 et ça va peut-être nous permettre de ne plus avoir de tracteurs
33:29 pendant un certain temps sur les routes.
33:30 - Bon, on verra en tous les cas, je vous ferai agir juste après,
33:33 mon cher Philippe, parce qu'il est 12h30 et elle est fidèle au rendez-vous,
33:37 c'est Isabelle Piboulot et on fait un tour de l'info.
33:40 - Retour au calme à Sciences Po Paris, après trois jours d'occupation
33:47 de l'école par des manifestants pro-palestiniens,
33:50 la direction a trouvé une issue de secours en s'engageant hier soir
33:53 à suspendre les procédures disciplinaires contre les manifestants.
33:56 Elle promet également d'organiser une réunion publique ouverte
33:59 à toutes les communautés de Sciences Po d'ici jeudi.
34:02 Un jeune homme de 23 ans, condamné hier à 4 ans d'emprisonnement
34:06 dans deux fermes par le tribunal judiciaire des Sables d'Olonne.
34:09 L'individu est accusé d'avoir frappé un brancardier devant les urgences
34:13 de Chalens, c'était le 6 avril. Il a également désormais
34:16 une obligation de soins ainsi que l'interdiction de paraître
34:19 en Vendée pendant trois ans après sa peine de prison.
34:22 Enfin, le centre des Etats-Unis, frappé par d'impressionnantes tornades.
34:26 Plus de 70 ont été enregistrées hier dans le pays,
34:30 notamment autour de la ville d'Omaha dans le Nebraska.
34:33 Au moins trois blessés sont à déplorer, des dizaines de bâtiments
34:36 ont été détruits et des lignes électriques arrachées.
34:39 Les opérations de secours se poursuivent.
34:42 La priorité évidemment au direct avec Gabriel Attal
34:47 qui s'exprime depuis Pirou-Plage.
34:50 On échange en permanence et surtout on travaille à des mesures
34:53 concrètes pour nos agriculteurs. Il y a déjà eu une première série
34:56 d'engagements que j'ai pris il y a maintenant plusieurs semaines,
34:59 62 engagements, le président de la République a également annoncé
35:02 des mesures et ce matin nous avons annoncé une série de 14
35:05 nouveaux engagements qui ont été travaillés avec les représentants
35:08 des agriculteurs sur la trésorerie de nos agriculteurs,
35:11 sur les retraites de nos agriculteurs parce qu'ils ont travaillé
35:14 toute leur vie, évidemment ils ont le droit d'avoir des retraites
35:17 décentes qui reflètent toute leur vie de travail
35:20 et donc on va pouvoir arriver à enfin le système qui réclame,
35:23 c'est-à-dire qu'on tienne compte de leurs 25 meilleures années
35:26 et puis sur la question de l'accès à l'eau et de l'adaptation
35:29 au changement climatique. Moi je veux saluer évidemment
35:32 la responsabilité des organisations syndicales agricoles
35:35 qui ont salué ces mesures et le travail.
35:38 Je veux dire aussi que le travail se poursuit.
35:41 Ce n'est pas parce qu'il y a eu un mouvement de crise
35:44 avec une mobilisation très forte qu'on n'est plus dans ce temps-là
35:47 que je vais lâcher le sujet, au contraire.
35:50 On va continuer à travailler avec les agriculteurs,
35:53 avec leurs représentants via évidemment le ministre
35:56 et moi-même je continuerai à recevoir leurs représentants.
35:59 Notre agriculture c'est une chance et c'est une force pour la France.
36:02 On a la chance d'avoir une agriculture extraordinairement riche
36:05 avec des savoir-faire, avec une excellence,
36:08 avec une qualité qui nous est enviée dans le monde entier.
36:11 L'enjeu c'est qu'on puisse garder cette agriculture d'excellence.
36:14 Et donc soutenir nos agriculteurs, soutenir nos éleveurs,
36:17 soutenir aussi nos pêcheurs parce qu'on est ici à la foire
36:20 au Buleau de Pirou justement pour soutenir nos pêcheurs
36:23 et le ministre de la Mer Hervé Berville m'accompagne également.
36:26 Et donc ça restera au cœur évidemment de ma mobilisation.
36:29 Monsieur le Premier ministre, depuis ce matin vous avez évoqué
36:32 effectivement sur cette foire l'agriculture mais aussi l'éducation
36:35 mais aussi l'apprentissage. Est-ce que vous êtes venu
36:38 ici en campagne pour les élections européennes ?
36:41 Vous savez, depuis que j'ai été nommé Premier ministre
36:44 et je le faisais avant dans mes précédentes fonctions de ministre,
36:47 j'ai toujours été au contact sur le terrain.
36:50 Être dans son bureau à Matignon, c'est bien, c'est important.
36:53 Être sur le terrain au contact des Français, c'est mieux.
36:56 Et j'ai été effectivement interpellé très directement sur des sujets
36:59 qui sont au cœur des préoccupations des Français, sur l'éducation,
37:02 sur l'agriculture, sur les classes moyennes,
37:05 donc je continuerai à me déplacer sur le terrain comme je le fais
37:08 depuis le début parce que je crois que c'est ça notre responsabilité aussi,
37:11 y compris dans les plus hautes fonctions.
37:14 Je suis Premier ministre et le cœur de ma mission,
37:17 c'est de répondre aux préoccupations des Français.
37:20 Notre pays traverse des difficultés, il y a beaucoup de Français
37:23 qui connaissent des difficultés, qui doutent, qui sont en colère parfois,
37:26 qui parfois même n'y croient plus. Et je crois que ma responsabilité,
37:29 mon rôle, c'est d'être toujours à leur contact et surtout
37:32 de prendre les bonnes décisions.
37:35 Vous avez été interrogé sur Sciences Po également ce matin.
37:38 Oui, oui, tout à fait.
37:41 Moi, vous le savez, j'ai toujours... Le moteur de mon engagement,
37:44 ça a toujours été le respect de la loi et les valeurs de la République.
37:47 Je l'ai porté en tant que ministre de l'Éducation nationale
37:50 pour faire toujours respecter les règles, les valeurs de la République
37:53 dans nos établissements scolaires, notamment s'agissant de la laïcité.
37:56 Et je continue évidemment à porter ce combat qui est mon moteur
37:59 comme Premier ministre. J'ai eu l'occasion, vous vous en souvenez,
38:02 il y a quelques semaines, de me rendre à Sciences Po devant le Conseil
38:05 d'administration pour dénoncer les dérives d'une minorité
38:08 agissante et dangereuse qui veut imposer à la majorité
38:11 des étudiants, aux enseignants, une idéologie venue
38:14 d'outre-Atlantique, essayer de perturber le bon fonctionnement
38:17 de cette école qui est une école importante, évidemment,
38:20 pour notre pays. Et je le dis, je l'ai dit à l'occasion
38:23 et je le redis ici, nous ne transigerons jamais
38:26 sur le respect de la loi et sur le respect des valeurs
38:29 de la République. Et la vigilance sera totale
38:32 dans les jours, les semaines et les mois qui viennent
38:35 pour que le respect de la loi, des valeurs de la République
38:38 soit au cœur de la mission de l'administrateur provisoire
38:41 qui a été nommé, mais aussi évidemment
38:44 de la future direction qui sera nommée à l'issue
38:47 du processus de sélection.
38:50 La direction a eu raison de reculer sur un certain nombre de mesures.
38:53 Je suis en lien évidemment étroit
38:56 avec la ministre qui suit le dossier de très près.
38:59 Hier, j'ai eu l'occasion de lui parler ainsi qu'au ministre de l'Intérieur
39:02 pour garantir de faire respecter la loi, les règles
39:05 et je salue notamment les forces de l'ordre qui sont intervenues
39:08 pour éviter que des violences n'interviennent puisqu'on a vu un moment
39:11 un risque, y compris des violences entre les personnes interviennent.
39:14 Pour le reste, je le dis, il y aura une vigilance absolue qui va se maintenir
39:17 dans les jours, les semaines, les mois qui viennent sur le respect des valeurs
39:20 publiques et de la loi. Il n'y aura jamais de droit au blocage
39:23 et jamais de tolérance avec l'action
39:26 d'une minorité agissante, dangereuse, qui cherche à imposer
39:29 ses règles, une idéologie d'outre-Atlantique
39:32 à nos étudiants et à nos enseignants.
39:35 Et au-delà de la réaction, qu'est-ce que ça dit ? Est-ce que ça vous inquiète dans cette école
39:38 censée former les élites de demain, qu'il y ait cette jeunesse
39:41 qui partage ces combats-là, encouragée aussi
39:44 notamment par des députés de la France insoumise qui se sont mobilisés hier ?
39:47 Vous savez, à Sciences Po comme dans nos universités,
39:50 il y aura toujours du débat. Il y a des élèves et des étudiants
39:53 qui voudront débattre. Et pour qu'il y ait du débat,
39:56 il faut que les règles soient respectées et que le respect
39:59 des positions des uns et des autres soit permanent. Ce n'est pas ce qu'on a vu hier.
40:02 Hier, on a vu le spectacle navrant,
40:05 choquant, d'une minorité agitée
40:08 effectivement par des forces politiques et notamment la France insoumise
40:11 chercher à perturber le fonctionnement de cette institution.
40:14 Et je le dis, je ne l'accepterai pas.
40:17 Donc la mobilisation sera totale encore dans les semaines et les mois qui viennent.
40:20 Merci beaucoup.
40:23 Est-ce que c'est un soulagement pour le gouvernement ?
40:26 On est très concentrés avec Bruno Le Maire, évidemment,
40:29 à la fois pour soutenir l'activité économique de la France
40:32 et je le dis, notre pays comme le monde entier
40:35 traverse des difficultés qui sont notamment liées à la guerre en Ukraine,
40:38 mais la France s'en sort mieux que les autres d'un point de vue économique.
40:41 Je rappelle quand même qu'on a le taux de chômage le plus bas depuis 25 ans,
40:44 le taux de chômage des jeunes le plus bas depuis 40 ans,
40:47 le taux d'emploi le plus haut depuis qu'il est mesuré,
40:50 qu'il y a 2,5 millions d'emplois qui ont été créés en France ces dernières années.
40:53 Ce n'est pas le fruit d'une forme de magie, c'est parce qu'il y a eu une action
40:56 de ce gouvernement sous l'autorité du président de la République
40:59 pour créer les conditions pour avoir une activité économique qui se déploie.
41:02 Et évidemment, sur la situation de finances publiques,
41:05 on est aussi très concentrés. J'ai eu l'occasion, quelques jours après ma nomination à Matignon,
41:08 de prendre une décision forte, celle de faire 10 milliards d'euros d'économie
41:12 en annulant des crédits budgétaires. Évidemment, ça ne fait jamais plaisir.
41:16 C'est un effort qui a été demandé aux ministères, ils ont été au rendez-vous.
41:19 Et donc, ce sérieux, cette concentration va évidemment se poursuivre
41:22 là aussi dans les mois qui viennent. L'important, c'est la crédibilité de la France.
41:26 Je le dis, les investisseurs ont confiance dans notre pays.
41:29 Notre pays est le plus attractif pour les investissements étrangers
41:32 pour la quatrième année consécutive. Partout dans notre pays,
41:35 vous avez des projets d'investissement, notamment industriels,
41:39 qui se déploient au service de l'économie et donc surtout au service des Français.
41:43 Un dernier mot à Viry-Châtillon, vous aviez annoncé des concertations
41:46 avec les partis politiques dans les prochains jours. Est-ce que ça a avancé ?
41:49 Est-ce que les invitations ont déjà été lancées ?
41:51 Absolument, les invitations ont été lancées. Dès la semaine prochaine,
41:54 je commencerai à recevoir les groupes politiques, mais aussi les associations d'élus.
41:58 Chaque ministre concerné, et donc notamment au ministère de l'Intérieur,
42:01 de la Justice et de l'Éducation nationale, vont eux-mêmes animer des travaux.
42:06 Mais je le dis ici, il ne s'agit pas de concerter pour concerter.
42:10 Il s'agit de concerter pour décider. J'ai annoncé déjà un certain nombre de mesures.
42:14 Et je peux vous dire qu'ici, plusieurs personnes m'ont interpellé
42:16 sur les questions de violence des mineurs et m'ont soutenu, m'ont dit leur soutien
42:20 sur l'action qui est la mienne, celle de mon gouvernement,
42:23 pour rétablir l'ordre et faire respecter en permanence les droits et devoirs.
42:28 Le droit et le devoir sont dans les mineurs et dans les familles.
42:34 J'ai annoncé une première série de mesures sur l'école,
42:37 pour remettre le respect des droits et devoirs dès le plus jeune âge au cœur de la mission de l'école.
42:41 Sur la justice des mineurs, en ouvrant un certain nombre de pistes d'évolution,
42:46 parce que la réalité, c'est qu'on doit avoir des sanctions plus efficaces,
42:48 qui arrivent plus vite, et des sanctions plus fortes face à une délinquance
42:52 dont on voit qu'elle s'est rajeunie, une violence débridée chez certains jeunes.
42:56 Et donc dans les toutes prochaines semaines, en plus des décisions que j'ai déjà prises,
43:00 d'autres suivront, toujours avec cet objectif, celui de la fermeté et du respect de la loi.
43:05 Merci beaucoup. La conférence de presse est en terminé.
43:08 Je voulais vous offrir la médaille de la Ligue de Pirou.
43:12 Merci Madame la maire.
43:14 Voilà, c'était Gabouillet Lattal, sur le terrain, ce matin,
43:17 accompagné du ministre de la Mer, du ministre de l'Agriculture,
43:20 depuis la foire au buleau de Pirou-Plage, Elodie.
43:25 Il continuera à aller sur le terrain.
43:28 Il a évoqué l'agriculture, évidemment, il a pensé aux pêcheurs,
43:31 il a parlé de Sciences Po, il a été assez complet.
43:34 Oui, alors sur l'agriculture, pas de grandes annonces,
43:37 et pour cause, elles avaient déjà été faites ce matin.
43:39 Donc le Premier ministre qui rappelle qu'il est au travail,
43:41 qui ne va pas lâcher ce sujet, qui salue aussi le travail avec les organisations syndicales
43:45 qui ont été plutôt constructives.
43:47 Il explique que l'agriculture est une chance et une force pour la France.
43:50 Effectivement, aussi une réaction à Sciences Po.
43:52 Il explique qu'il est en lien permanent avec à la fois Silvio Rotaio,
43:55 la ministre de l'Enseignement supérieur et le ministre de l'Intérieur,
43:58 qu'ils ont craint des violences.
43:59 Il a salué aussi le travail des forces de l'ordre,
44:01 dont on parlait justement en début d'émission.
44:04 Et puis, il dénonce, je cite, les dérives d'une minorité agissante
44:08 qui ferait venir une idéologie d'outre-Atlantique.
44:10 "Nous ne transigerons jamais avec le respect de la loi", dit-il,
44:13 quand on voit, comme on le disait tout à l'heure,
44:15 que la direction de Sciences Po, en revanche, tolère ce genre,
44:17 visiblement, d'agissement et n'applique plus les sanctions.
44:19 On se demande s'ils sont sur la même longueur d'onde.
44:21 Et puis, effectivement, il explique que cette minorité,
44:24 toujours selon lui, serait agitée avec des forces politiques,
44:27 notamment comme la France Insoumise.
44:29 Un petit tacle pour LFI, évidemment.
44:31 Réaction, hein, voilà. On va appeler ça comme ça.
44:34 Philippe ?
44:36 Il n'a rien dit de révolutionnaire, comme l'a dit justement Elodie.
44:40 Les mesures sur l'agriculture, on les connaissait déjà.
44:42 Non, c'est un peu...
44:44 C'est assez amusant d'être à la fois au boulot
44:46 et de rappeler que certains à Sciences Po ont touché le fond.
44:48 Ça méritait quand même d'être rappelé.
44:52 Mais c'est quand même extraordinaire, voyez-le, en même temps.
44:55 Pas de sanctions pour les élèves fauteurs de troubles.
44:58 Et en même temps, je cite mes valeurs cardinales,
45:02 le respect de la loi et des valeurs de la République.
45:04 Pour le respect de la loi, on repassera.
45:06 C'était la sortie de Philippe David.
45:08 Oui, non, j'ai cité Gabriel Haddad.
45:11 Voilà. Non, non, mais je le faisais par rapport aux petits mots de mots.
45:14 D'accord. J'ai compris.
45:16 Sans entrer dans le détail, en regardant ça comme ça,
45:19 tout à l'heure je disais qu'il avait repris les rênes.
45:22 Une fois de plus, il reprend les rênes.
45:24 Il est là pour dire "on bosse, on a des résultats,
45:27 nous avons un grand pays,
45:29 on est à peu près certain que l'étranger nous fait confiance".
45:33 Il a parlé des investisseurs.
45:35 C'est donc un premier ministre offensif que nous avons vu là.
45:39 Et il montre qu'il est sur tous les fronts,
45:42 qu'il agit en conséquence.
45:44 Et il veut montrer qu'il communique, mais pas que.
45:47 Alors justement, puisqu'on a évoqué avec vous, Elodie,
45:51 les mesures agricoles, les 14 mesures agricoles,
45:53 nous sommes avec Amélie Robière, vice-présidente de la coordination rurale.
45:58 Bonjour Amélie Robière.
45:59 Merci d'avoir accepté notre invitation dans Minidews Weekend.
46:04 Déjà, quelle est votre réaction par rapport à ces mesures ?
46:07 Ça va dans le bon sens ? Racontez-nous.
46:10 Dans les mesures, il y en a une ou deux qui vont à peu près dans le bon sens.
46:14 Après, on a l'impression que Gabriel Attal nous entend, nous écoute.
46:19 Il connaît à peu près les dossiers,
46:21 mais il a du mal à passer outre les administrations.
46:24 Je vais vous donner un exemple dans une des propositions qu'il a faites
46:28 à propos des projets hydrauliques.
46:30 Alors, 100 projets hydrauliques qui seront facilités.
46:33 Pourquoi 100 ? C'est à peu près un projet par département.
46:36 Et toujours, comme il dit, compatible avec une gestion durable de la ressource.
46:43 Donc, c'est typiquement un article qui est vraiment, typiquement administratif.
46:48 Et c'est ce qui nous tue en ce moment, les normes et l'administration.
46:52 Donc, on a rencontré Gabriel Attal il y a un mois.
46:55 On lui avait fait des propositions à la coordination rurale.
46:57 Une proposition qui était historique à propos de la baisse de la taxe foncière du non-bâti,
47:02 parce que c'est une taxe sur notre outil de travail.
47:05 Donc, ça, ça a été entendu et ça a été mis en place,
47:07 puisqu'il parle d'une baisse sur cette TFNP.
47:10 Il nous a également entendu à la coordination rurale,
47:13 quand on demandait des mesures de soutien pour les trésoreries.
47:16 Parce qu'il ne faut pas oublier quand même que sur les 400 000 fermes françaises,
47:19 il y en a 145 000 qui sont en grande difficulté financière.
47:22 Donc, ce qui paraissait anecdotique pour la FNSE et la LGA
47:25 a quand même été entendu par le gouvernement et sera mis en place
47:28 pour une aide aux trésoreries avec 100 millions d'euros.
47:31 Une aide quand même qui est assez conséquente malgré tout.
47:34 Mais à côté de ça, c'est le "en même temps" dont on parle tout le temps.
47:38 C'est-à-dire qu'on dit que l'agriculture c'est une chance et qu'il faut la soutenir.
47:42 Mais d'un autre côté, ceux qu'on revendique depuis le début à la coordination rurale
47:47 à propos d'un revenu décent, à propos de problèmes de paiement de l'électricité,
47:52 du GNR, n'est toujours pas entendu.
47:55 Dites-moi Amélie, la FNSE et les jeunes agriculteurs jusquent une phase de travail se termine.
48:01 Donc vous n'êtes pas tout à fait dans la même ligne si je comprends bien.
48:05 Non, pas vraiment. On estime que c'est encore des mesurettes qu'on nous balade.
48:10 C'est ce que je vous disais à propos du revenu, il n'y a rien du tout.
48:13 Pour ce qui est d'un bouclier au niveau énergétique, le GNR à 1 euro TTC, ce qu'on demande,
48:18 et qu'il y ait aussi une vigilance par rapport au prix de l'électricité,
48:21 parce qu'il ne faut pas oublier qu'on est les premiers impactés également du prix de l'électricité.
48:26 Donc il y a ça qui n'est pas pris en compte.
48:28 Il y a un problème de revenu agricole.
48:31 Moi je suis éleveuse, je ne vois rien du tout dans les avancées tout de suite de ce que prévoit Gabriel Attal.
48:38 Pour la taxe foncière non bâtie, il ne faut pas oublier aussi que les agriculteurs ne sont pas tous propriétaires de leur terrain.
48:43 Donc vous voyez, toutes ces mesures, certaines vont dans le bon sens,
48:47 mais d'un autre côté on ne peut pas se satisfaire de petites mesurettes.
48:51 Contrairement à la FNSE et à l'EGA, nous on a toujours continué les mobilisations sur le terrain,
48:57 dans tous les départements de France la coordination rurale était mobilisée,
49:01 et ça continuera et ça ira crescendo si nous ne sommes toujours pas entendus.
49:05 Merci beaucoup, on voulait absolument vous avoir Amélie Robière.
49:08 Je rappelle que vous êtes vice-présidente de la coordination rurale.
49:11 Donc voilà, Amélie Robière, qu'à moitié satisfaites, et les mobilisations peuvent et risquent de se poursuivre.
49:18 C'est 12h46, je suis un petit peu en retard, on fait un tour de l'info avec Isabelle Piboulot.
49:25 Enquête sur la mort de Naël en juin dernier.
49:28 Une reconstitution des faits est prévue le 5 mai à Nanterre sous très haute sécurité.
49:32 Deux policiers présents lors du contrôle routier du jeune homme de 17 ans y assisteront.
49:37 L'enjeu est de comprendre si le policier, auteur du coup de feu,
49:40 qui a toujours assuré être en état de légitime défense,
49:43 risquait réellement de se faire percuter par la voiture de Naël.
49:47 Fermeture prolongée de l'autoroute A13 entre Vaucreçon et Paris.
49:51 De faibles mouvements de terrain ont été observés,
49:54 en plus de la fissure transversale sur les secteurs de Saint-Cloud.
49:58 Des analyses complémentaires sont donc nécessaires.
50:01 Une réunion d'experts aura lieu lundi pour faire un point complet de la situation
50:05 et préciser le calendrier de réouverture.
50:08 Enfin, après son parcours en Grèce, la flamme olympique a pris le large cap sur la France.
50:13 Le 3 mai, Bélème a largué les Amars dans le port du Piret, près d'Athènes.
50:17 La flamme sera réceptionnée au Vieux-Port de Marseille par le nageur Florent Manodou,
50:21 quadruple médaillé olympique.
50:23 Ce sera le 8 mai prochain, début d'une tournée française,
50:26 avant l'ouverture des JO le 26 juillet.
50:29 Merci beaucoup Isabelle.
50:31 Et le dernier sujet sur lequel mes amis j'aimerais vous faire réagir,
50:34 on va parler des migrants, on le sait, on en a beaucoup parlé.
50:36 Le Royaume-Uni vient d'adopter un projet de loi visant à lutter contre l'immigration clandestine,
50:40 loi qui vise à envoyer les migrants clandestins vers le Rwanda.
50:44 Je vous propose un reportage chez News à Calais, car malgré cette loi,
50:48 les candidats au départ pour la Grande-Bretagne ne sont pas découragés.
50:52 Marie-Victoire Diodonné et Célia Louyer.
50:55 Ces migrants font le tour des camions pour tenter de monter dans l'un d'entre eux
51:01 et de rejoindre l'Angleterre.
51:03 Roberto est chauffeur routier, alors avant son départ,
51:06 il inspecte chaque recoin de son camion.
51:08 Ils essayent d'aller dans le camion,
51:11 ils vont essayer d'aller se cacher ici, en fermant la porte.
51:14 Je dois toujours tout vérifier, les portes, les petites cabines là-bas,
51:17 où il y a de l'espace.
51:19 Un maître mot, la vigilance pour éviter toute intrusion.
51:23 Les enjeux sont financiers,
51:25 l'amende s'élève à 3000 livres par personne illégalement transportés,
51:28 mais ils sont aussi sécuritaires.
51:30 On a peur d'eux, parce que, comment dire ça,
51:33 ils sont violents, on doit faire attention à nous,
51:35 et je trouve ça fou comme situation.
51:38 Cet homme gère l'un des derniers magasins avant la frontière.
51:41 Sur ces images, on découvre le mode opératoire des migrants,
51:44 une lame de rasoir à la main.
51:46 On a le sentiment d'abandon, puisqu'on ne dit pas qu'ils ne sont pas présents,
51:50 quand on les appelle, on appelle les forces de police en urgence,
51:53 mais aujourd'hui, au quotidien, c'est compliqué.
51:57 On a vraiment l'impression que les priorités
52:00 ne sont plus sur la gestion des problèmes migratoires à Calais.
52:06 Malgré la récente loi britannique autorisant l'expulsion vers le Rwanda
52:09 des migrants irréguliers.
52:11 Plusieurs milliers d'entre eux espèrent rejoindre l'Angleterre depuis Calais.
52:14 Et justement, on vous a posé une question,
52:18 faut-il une loi similaire à celle votée en Grande-Bretagne pour la France ?
52:21 C'est un sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le journal du dimanche.
52:24 La réponse est simple, 67% des sondés répondent oui,
52:28 32% non. Réaction, Philippe et Patrice.
52:31 Ça ne m'étonne absolument pas, comme le disait François Mitterrand,
52:34 il y a fort longtemps, le seuil de tolérance s'est dépassé.
52:37 Vous imaginez les routiers, là c'est un routier italien qui a peur
52:40 parce qu'il dit "ils sont violents, ils sont agressifs,
52:42 ils peuvent rentrer dans la cabine du camion, dans la caisse, etc."
52:46 Moi, ce que fait le Royaume-Uni, parce que rappelons-le,
52:49 le Rwanda, c'est juste un hot spot.
52:51 C'est-à-dire qu'on renvoie les clandestins vers le Rwanda
52:53 et le Rwanda les renvoie vers d'autres pays,
52:55 je ne sais pas, le Pakistan, le Bangladesh, le Cameroun ou ailleurs.
52:58 Donc le Royaume-Uni, pays souverain, a voté une loi,
53:02 c'était un pays démocratique, s'ils ont trouvé un accord.
53:05 L'Italie fait la même chose avec l'Albanie, après.
53:07 Ils ont tendance à faire la même chose avec l'Albanie, donc moi ça ne me choque pas.
53:09 – Patrice ?
53:10 – Alors ce sont des pays souverains, c'est vrai,
53:12 mais ça peut quand même un petit peu choquer, moi je suis désolé.
53:18 – Les occupés, si on en est sur les routiers, ça ne me choque plus ça.
53:21 – D'une question humaniste, simplement, il n'y a pas que des voyous,
53:26 parmi les migrants, c'est certain.
53:28 – On est bien d'accord, je n'ai jamais dit ça.
53:29 – Il y a des gens qui sont extrêmement malheureux,
53:32 qui ont quitté un territoire où ils n'avaient plus rien,
53:34 ou un territoire en guerre, où alors là, ils pouvaient tout craindre.
53:38 Et puis d'un seul coup, ils ont une sorte d'eldorado en arrivant en Angleterre,
53:43 et on va les envoyer à Kuzgunjuk.
53:45 Il faut dire, ce n'est pas normal, c'est pas normal.
53:50 Entre parenthèses, ça coûte extrêmement cher, ça coûte extrêmement cher,
53:54 1,8 million d'euros par migrant qu'on va envoyer au Rwanda.
53:59 Je veux dire, mais où on va là ?
54:01 Je parle au niveau humaniste, d'un autre côté,
54:05 on ne peut pas, c'est vrai, accueillir tout le monde,
54:08 il n'y a aucun problème pour ça, mais il y a peut-être d'autres solutions.
54:11 – Entre les moins de 7% d'OQTF respectés et la politique anglaise,
54:15 il y a peut-être quand même un juste million.
54:17 – Justement, il faut le trouver.
54:18 – Mais le juste million, c'est qu'à l'as, c'est 100% des OQTF respectés.
54:21 Mais si les pays n'en veulent pas, qu'est-ce qu'on fait ?
54:23 La seule solution, c'est l'Orbanda.
54:24 – Mais c'est quoi la suite ?
54:25 – Après, il faut demander aux Anglais, c'est eux qui l'ont fait, c'est pas moi.
54:28 – Les amis, je m'adresse aux téléspectateurs,
54:30 vous allez peut-être pouvoir poursuivre le débat après l'émission,
54:32 parce qu'on va fermer, "Midi News Weekend", c'est fini.
54:35 – C'est vrai ? – Oui, c'est fini.
54:36 – Ça passe vite.
54:37 – Voilà, à une heure, ça passe vite, c'est un nouveau rendez-vous,
54:39 c'est rythmé et vous avez été parfaits en tous les cas.
54:41 – Merci, le chef d'orchestre est excellent.
54:43 – Vous êtes gentil.
54:44 Merci pour votre grande fidélité à ce nouveau rendez-vous, évidemment,
54:48 merci à vous deux, merci à l'équipe qui m'a accompagné,
54:51 Laura Bacca, Catherine Sincapina, Yael Benhamou, Isabelle Piboulot, évidemment,
54:55 merci à la programmation, Lino Véthez, merci aux équipes en régie,
54:59 Henri de Bréingold, son Eric Boismar, vidéo Ludovic Liebhard,
55:03 vous pouvez évidemment revivre ce rendez-vous d'informations
55:06 sur notre site cnews.fr, vous connaissez la petite musique.
55:09 Vos prochains rendez-vous à suivre dans quelques instants,
55:12 face à Michel Onfray avec Laurence Ferrari,
55:15 et puis à 14h, l'excellent Lionel Rousseau avec 180 minutes info.
55:20 Moi je vous dis bye bye, on se retrouve demain à 11h,
55:23 et oui, le dimanche, nous aurons à 11h, Billy News.
55:26 Ne ratez pas ce rendez-vous, on compte sur vous, bye bye.
55:28 Merci.
55:31 Merci à tous !