Grand témoin : Alain Claeys, parlementaire honoraire, membre du Comité consultatif national d'éthique
GRAND DÉBAT / Commission TNT : comment défendre le pluralisme des médias ?
« Le récap » par Valérie Brochard
Après plusieurs mois de travail d'une commission d'enquête sur l'attribution des fréquences TNT, son rapporteur Aurélien Saintoul (La France Insoumise) a présenté, mardi 14 mai 2024, le texte final. Les auditions très mouvementées de cette commission avaient été largement médiatisées, mettant en lumière des désaccords profonds entre députés. Ces dissensions sont bien visibles dans le rapport, où 9 propositions sur les 47 ont été inscrites « à titre personnel du rapporteur ». Renforcement des pouvoirs de l'Arcom, promotion de l'indépendance et du pluralisme, protection des jeunes publics... Des mesures fortes sont préconisées pour resserrer le contrôle sur les obligations des chaînes de la TNT à l'égard du public. Dans quelle mesure ces recommandations sont-elles réellement applicables au paysage audiovisuel français ?
Invités :
- Jérémie Patrier-Leitus, député Horizons du Calvados,
- Sophie Taillé-Polian, députée écologiste du Val-de-Marne,
- Alexis Lévrier, historien des médias, maître de conférences à l'université de Reims,
- Gilles Bruno, rédacteur en chef du site « L'Observatoire des Médias ».
GRAND ENTRETIEN / Fin de vie : la loi Claeys-Léonetti insuffisante ?
En 2016, la loi Claeys-Léonetti venait réglementer la fin de vie en France. Emmanuel Macron souhaite aujourd'hui prolonger cette loi et faciliter le recours à l'aide active à mourir. À l'aube d'un débat très attendu dans l'hémicycle, comment garantir des échanges parlementaires apaisés ? Que pense Alain Claeys de ce nouveau projet de loi ?
Grand témoin : Alain Claeys, parlementaire honoraire, membre du comité consultatif national d'éthique
LES AFFRANCHIS
- Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique au Figaro,
- Iannis Roder, professeur d'histoire-géographie à Saint-Denis,
- « Bourbon express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCP.
Ça vous regarde, votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Myriam Encaoua, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique.
Un carrefour d'opinions où ministres, députés, élus locaux, experts et personnalités de la société civile font entendre leur voix.
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GRAND DÉBAT / Commission TNT : comment défendre le pluralisme des médias ?
« Le récap » par Valérie Brochard
Après plusieurs mois de travail d'une commission d'enquête sur l'attribution des fréquences TNT, son rapporteur Aurélien Saintoul (La France Insoumise) a présenté, mardi 14 mai 2024, le texte final. Les auditions très mouvementées de cette commission avaient été largement médiatisées, mettant en lumière des désaccords profonds entre députés. Ces dissensions sont bien visibles dans le rapport, où 9 propositions sur les 47 ont été inscrites « à titre personnel du rapporteur ». Renforcement des pouvoirs de l'Arcom, promotion de l'indépendance et du pluralisme, protection des jeunes publics... Des mesures fortes sont préconisées pour resserrer le contrôle sur les obligations des chaînes de la TNT à l'égard du public. Dans quelle mesure ces recommandations sont-elles réellement applicables au paysage audiovisuel français ?
Invités :
- Jérémie Patrier-Leitus, député Horizons du Calvados,
- Sophie Taillé-Polian, députée écologiste du Val-de-Marne,
- Alexis Lévrier, historien des médias, maître de conférences à l'université de Reims,
- Gilles Bruno, rédacteur en chef du site « L'Observatoire des Médias ».
GRAND ENTRETIEN / Fin de vie : la loi Claeys-Léonetti insuffisante ?
En 2016, la loi Claeys-Léonetti venait réglementer la fin de vie en France. Emmanuel Macron souhaite aujourd'hui prolonger cette loi et faciliter le recours à l'aide active à mourir. À l'aube d'un débat très attendu dans l'hémicycle, comment garantir des échanges parlementaires apaisés ? Que pense Alain Claeys de ce nouveau projet de loi ?
Grand témoin : Alain Claeys, parlementaire honoraire, membre du comité consultatif national d'éthique
LES AFFRANCHIS
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- Iannis Roder, professeur d'histoire-géographie à Saint-Denis,
- « Bourbon express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCP.
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NewsTranscription
00:00 [Générique]
00:06 Bonsoir et bienvenue, très heureuse de vous retrouver dans "Ça vous regarde" ce soir.
00:10 D'une loi à l'autre sur la fin de vie. Avec vous Alain Kless, bonsoir.
00:15 Bonsoir.
00:16 Et merci d'être notre grand témoin ce soir. Les députés examinent le projet de loi sur l'aide à mourir en commission spéciale.
00:22 La loi en vigueur aujourd'hui c'est celle qui porte votre nom, la loi Kless-Leonetti de 2016.
00:28 On va en dresser le bilan, mal appliqué pour les uns, insuffisant pour les autres.
00:33 Vous nous direz comment vous regardez ce débat ô combien sensible qui démarre à l'Assemblée.
00:38 Dans notre grand débat ce soir, bras de fer et polémique.
00:42 On s'arrête sur le rapport de la commission d'enquête sur l'attribution et le contrôle des fréquences de la TNT,
00:48 des travaux jalonnés de couacs, des accusations de censure, le tout sur fond de procès fait à la chaîne CNews.
00:55 Alors pourquoi tant de difficultés quand le pluralisme et l'indépendance de l'information sont en jeu ?
01:01 Nous en débattons dans un tout petit instant sur ce plateau.
01:04 Enfin, nos affranchis ce soir, l'école et nous, Yanis Roder, le monde dans tous ses états, Isabelle Lasserre et puis Bourbon Express, l'histoire du jour à l'Assemblée, Stéphanie Despierre.
01:14 Voilà donc pour le sommaire. On y va Alain Kless ? Ça vaut un regard de table générique.
01:19 *Générique*
01:30 Comme un sentiment de grand gâchis, au terme de six mois de travaux agités,
01:36 la commission d'enquête parlementaire sur l'attribution des fréquences de la TNT a accouché de son rapport, mais dans la douleur.
01:42 Son président et son rapporteur font présentation à part.
01:45 Vous allez comprendre pourquoi les préconisations sont loin de faire toute l'unanimité.
01:50 Alors comment en est-on arrivé là ? Et au-delà des polémiques, faut-il légiférer à partir de ces propositions pour garantir l'indépendance de l'information sur la TNT.
02:00 Bonsoir Jérémy Patrier-Lettus.
02:02 Et bienvenue à vous, vous êtes député horizon du Calvados et membre de cette commission d'enquête, tout comme vous Sophie Tellier-Pollian.
02:09 Bonsoir. Merci d'être là, député écologiste du Val-de-Marne.
02:13 Bonsoir Alexis Lévrier. Ravie de vous retrouver.
02:17 Vous êtes historien de la presse et des médias. Enfin bonsoir Gilles Bruno.
02:21 Bienvenue à vous. Vous êtes le créateur d'un site qui s'appelle l'observatoire-des-médias.com.
02:27 Vous avez passé dix ans à Libération.
02:29 Alain Claisse, une commission d'enquête divisée à ce point, c'est assez rare.
02:33 N'hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez.
02:36 On commence par planter le décor que propose ce rapport et pourquoi ce compromis introuvable.
02:41 C'est dans le récap tout de suite de Valérie Brochard.
02:43 Bonsoir Valérie. Bonsoir Myriam.
02:55 Le rapport sur la TNT est donc enfin public.
02:58 Après six mois d'auditions rocambolesques, 47 propositions controversées, d'ailleurs vous le verrez un petit peu plus tard, je vais vous l'expliquer.
03:04 Elles ont été scindées en deux parties mais toutefois adoptées sur le fil du rasoir.
03:10 Enfin, cet après-midi, la commission d'enquête sur la TNT présentait son bébé au public.
03:15 Le rapport numéro 2610 est disponible sur le site de l'Assemblée nationale
03:20 mais son rapporteur lui a donné un titre qui évoque un petit peu mieux son contenu. Écoutez.
03:24 C'est en avant-première, vous donnez le nom du rapport, le titre du rapport.
03:28 TNT, une télévision low cost entre publicité et propagande.
03:34 Alors un prénom très marqué pour ce joli bébé de presque 100 pages.
03:38 Après une grossesse compliquée, un accouchement dans la douleur pour les deux papas du rapport.
03:42 Là c'est Aurélien Saint-Oulain, député de la France Insoumise et rapporteur de la commission d'enquête qui prend les devants.
03:47 Un rapport pensé d'abord et avant tout pour réfléchir aux conditions d'autorisation de diffusion
03:54 qui se font un peu trop en dehors du débat public d'après le rapporteur.
03:58 Et puis pour rappeler aussi aux chaînes qu'elles ont des devoirs. Écoutez.
04:02 Nous avons réussi déjà à jeter la lumière sur cette procédure exceptionnelle
04:06 et je pense que c'est intéressant parce que l'enjeu intellectuel, politique au sens le plus fort du terme,
04:12 c'était de rétablir la réalité. Les chaînes ne sont pas propriétaires des canaux et des fréquences.
04:17 Elles n'en sont que les utilisateurs et à ce titre-là, elles ont des obligations.
04:23 Et la commission d'enquête voudrait bien les voir respecter, voir augmenter ces obligations.
04:29 C'est pourquoi parmi les propositions du rapport, on trouve celle-ci.
04:33 Comme l'élargissement de la liste des événements sportifs et culturels d'importance majeure
04:38 pour les réserver à la seule diffusion de la TNT.
04:42 Et puis le rapport préconise aussi, vous allez le voir, de renforcer les amendes de l'ARCOM jusqu'à 10%
04:49 du chiffre d'affaires des chaînes qui manquerait à leurs obligations de façon répétée.
04:54 Et puis pour mieux protéger les plus jeunes, la proposition numéro 9 demande la fin des publicités
05:00 destinées aux enfants de moins de 12 ans.
05:03 Et puis à titre d'exemple, la proposition 27, vous allez le voir, qui veut rendre obligatoire
05:09 l'expression pluraliste et l'équité des temps de parole par tranche horaire.
05:13 Mais pour rendre publiques ces mesures, Myriam, le rapport a dû être adopté.
05:17 Et là, je peux vous dire que ça a été très compliqué parce que l'autre papa,
05:21 le président de la commission d'enquête, Quentin Bataillon, député Renaissance,
05:25 n'était pas d'accord avec toutes les propositions présentées.
05:28 Par exemple, celles qui veulent interdire la présence d'éditorialistes sur les plateaux des chaînes d'information
05:34 ou la fin de la TNT payante, comme le pratique le groupe Canal+.
05:40 Eh bien ça, pour Quentin Bataillon, c'est non.
05:43 Alors voici comment elles ont été présentées ces propositions.
05:46 Regardez bien, voici la liste des propositions de la commission.
05:50 Il y en a 38.
05:51 Et ensuite, vous trouverez dans le rapport les 9 propositions, vous le voyez, à titre personnel.
05:57 Il y a tout juste une semaine, quand Aurélien Saint-Aoult présentait la totalité de ses propositions aux membres de la commission,
06:04 Quentin Bataillon en comptait 19 qu'il jugeait, je cite, "inacceptable, voire dangereuse pour la liberté de la presse",
06:11 menaçant même de ne pas signer ce rapport, ce qui aurait donc bloqué sa publication.
06:15 Aurélien Saint-Aoult a d'abord crié à la censure avant d'organiser à huis clos une réunion de 2 heures
06:21 pour tenter de concilier, sans rien lâcher, les différentes positions.
06:26 Après discussion, dans l'intimité, la commission a finalement décidé d'adopter le rapport.
06:32 Les 19 propositions qui posaient problème à la majorité ont été déréduites à 9 que le rapport rend public,
06:38 mais à part, vous le voyez ici, séparé des autres.
06:40 Et ça, pour Quentin Bataillon, c'est une petite victoire.
06:43 Les propositions qui sont au rapport sont les propositions de la commission d'enquête, de l'Assemblée nationale,
06:48 et non pas seulement d'un groupe politique ou d'un député en particulier.
06:51 C'est que ces 9 points ne deviennent pas 9 propositions de la commission d'enquête.
06:55 Ces 9 points qui sont seulement portés par Aurélien Saint-Aoult en tant que député,
07:00 et non plus en tant que rapporteur de la commission d'enquête.
07:03 Et ça, c'est la grande différence.
07:04 Alors, maintenant le rapport est né, mais la guerre n'est pas tout à fait terminée, Myriam.
07:09 Demain, nous aurons la version de Quentin Bataillon en conférence de presse.
07:13 Mais qui sait, peut-être que lui aussi évoquera une future proposition de loi transpartisane,
07:17 comme l'a fait cet après-midi même Aurélien Saint-Aoult, avec un brin d'ironie.
07:21 Bien, ça commence bien.
07:23 Merci beaucoup, merci Valérie pour cette présentation.
07:26 On va venir sur le fond des propositions, parce qu'il y en a, il y en a même qui sont partagées,
07:30 mais quand même, 6 mois, 6 mois c'est long.
07:33 Il y a un sentiment d'échec tout de même à l'arrivée.
07:35 J'imagine que c'est pas plaisant quand on est député d'en arriver là,
07:39 à ne pas pouvoir parler d'une seule voix sur ces sujets aussi cruciaux.
07:43 Je pense pas que c'est un échec, c'est des sujets où on peut avoir des avis divergents,
07:47 on va sans doute en parler.
07:49 Moi je crois que cette commission, elle a fait oeuvre utile.
07:51 Elle a fait un travail, 45 auditions, 165 personnes.
07:54 Président, le rapporteur ont mené des travaux qui étaient importants.
07:58 Je pense qu'elle a eu deux vertus, si vous me le permettez.
08:00 La première, c'est de réaffirmer l'importance de la TNT.
08:03 Certains la croyaient dépassée.
08:05 Or, on a pu réaffirmer collectivement que face à la concurrence des réseaux sociaux, des plateformes,
08:09 la TNT était un bien public auquel les parlementaires comme les Français étaient attachés.
08:14 Puis le deuxième élément que nous partageons collectivement
08:17 et qui a été réaffirmé à la fois par l'ensemble des membres de la commission,
08:20 c'est de rappeler les obligations qui pèsent sur les éditeurs,
08:24 qui sont des utilisateurs en termes de pluralisme de l'information, d'indépendance.
08:28 Il y a une majorité aujourd'hui de propositions que nous partageons,
08:32 au-delà de nos étiquettes politiques, avec neuf lignes rouges.
08:34 Effectivement, pour la majorité présidentielle, on pourra en parler.
08:36 Donc, une absence de consensus ce soir, malgré des points d'accord.
08:40 On y vient dans un instant, Sophie Thallier-Polliant.
08:43 La faute à qui, cette absence de consensus, au fond ?
08:46 L'attitude d'Aurélien Saint-Aoul a été critiquée.
08:49 Certains de vos collègues l'ont accusé de jouer les procureurs,
08:52 mais celle de Quentin Bataillon aussi, côté majorité.
08:55 Il n'aurait pas dû, par exemple, se rendre sur le plateau de Cyril Hanouna,
08:58 après les travaux ?
09:00 Écoutez, je crois que...
09:01 Moi, je me suis exprimée sur...
09:03 Quentin Bataillon, oui, il n'aurait pas dû y aller,
09:05 mais je pense que ce qui est important, c'est de...
09:08 Oui, effectivement, il n'y a pas un consensus absolu,
09:10 mais dans cet hémicycle, trouver un consensus, quel qu'il soit,
09:14 est parfois très difficile.
09:16 Là, on a un consensus sur...
09:18 L'essentiel, vous diriez ?
09:20 Pour moi, l'intérêt de cette commission d'enquête,
09:23 ça a été notamment ces auditions
09:25 où les dirigeants des chaînes Bolloré,
09:28 lorsqu'on leur posait la question
09:31 "Qu'est-ce que vous avez mis en place,
09:33 "après réception des sanctions de l'Arc-com,
09:35 "pour ne plus en avoir, pour être clean ?"
09:39 Eh bien, ils n'ont répondu aucune.
09:41 Et on voit bien, là, a été démontré au grand jour
09:44 le fait que le système de sanctions n'est absolument pas...
09:47 -C'est un peu des polémiques.
09:49 Toutes ces auditions, notamment du groupe Bolloré,
09:52 de ses visages, de Vincent Bolloré, de Cyril Hanouna,
09:55 ont été utiles. -Bien sûr.
09:57 Ils nous disent "Ah, mais non, mais des dérapages,
09:59 "il y en aura d'autres, parce qu'on fait du direct."
10:01 Donc, il y en aura d'autres. C'est ça qu'ils nous disent.
10:03 Et quand on leur demande "Qu'est-ce que vous faites
10:05 "en termes de process de travail, etc.
10:07 "pour faire en sorte qu'il n'y ait plus de fausses informations, etc.",
10:11 parce qu'il y a eu quand même plusieurs dizaines
10:14 de diverses réprimandes de l'Arc-com
10:16 pour tout un tas de sujets différents,
10:18 notamment des fausses informations, etc.
10:20 Ils nous disent "Ah, ben rien, on n'a rien mis en place."
10:22 Donc, on est arrivé à, à mon sens,
10:25 une proposition consensuelle qui est absolument majeure
10:29 et que l'Arc-com doit lire avec attention,
10:31 c'est le fait que si des chaînes ne respectent pas
10:35 le cahier des charges qu'elles ont signé,
10:37 qu'elles ont donc des sanctions, des mises en demeure,
10:41 elles ne doivent plus pouvoir obtenir
10:44 le renouvellement de leur canal.
10:46 - Pas de reconduction sur la TNT,
10:48 si les obligations ne sont pas respectées.
10:50 C'est important, on va y revenir.
10:52 - C'est quand même la majorité, au-delà des clivages,
10:55 de la représentation nationale qui dit
10:57 "C8 et CNews doivent cesser."
10:59 - Donc, juste, on va y venir, mais si je vous entends bien,
11:02 imaginons que cette proposition soit reprise par l'Arc-com,
11:04 CNews ne serait pas renouvelée.
11:06 Elle a été sanctionnée plusieurs fois.
11:08 - Elle a été sanctionnée à de multiples reprises
11:11 et pour différentes choses qui sont pourtant...
11:13 - À l'Arc-com, d'écouter cette préconisation.
11:15 - A mon sens, c'est un message très fort envoyé à l'Arc-com.
11:18 - Avec ce renouvellement qui arrive l'année prochaine.
11:20 Allez, je vous donne la parole et on va sur le fond,
11:22 preuve quand même qu'il y a eu pas mal de tensions.
11:24 Les auditions ont pu parfois tourner au réquisitoire.
11:26 Florilege, Elzamond-Dingava, et on parle du fond juste après.
11:29 - Je ne vais pas vous dire que je suis ravi d'être là.
11:31 - Je suis très heureux d'être là.
11:32 - Vous allez trop loin, monsieur le rapporteur, je vous le dis.
11:34 - Vous avez vu, tout à l'heure, il y avait 40 photographes
11:36 qui sont arrivés, c'est bon.
11:38 - Effectivement, monsieur... - C'est grâce à vous ou à cause de vous ?
11:40 6 mois de travail, 45 auditions,
11:44 que retenir de cette commission d'enquête ?
11:47 Un Vincent Bolloré à l'aise,
11:51 qui ne sera jamais vraiment mis en difficulté.
11:54 - On a fait 400 millions d'économies, monsieur le rapporteur.
11:56 400 millions d'économies.
11:57 Quand vous faites ça, vous avez une réputation atroce.
12:00 Moi, je suis le sale type, là-dedans, c'est normal.
12:02 Mais c'est à ça que je sers, au fond.
12:04 C'est le paratonnerre, le bouc émissaire, voilà.
12:06 Et qu'est-ce qu'on va dire ? On ne va pas dire "c'est horrible, il a arrêté la fête".
12:09 On dit "mais c'est un type affreux".
12:11 Cyril Hanouna a visiblement préparé aux questions sur les sanctions,
12:15 dont son émission a fait l'objet.
12:17 - On a fait, je ne sais plus combien d'heures de direct, combien ?
12:21 - Plus de 5 000.
12:22 - Plus de 5 000 heures de direct.
12:24 Et les faits pour lesquels on est ici aujourd'hui représentent combien ?
12:29 - 0,12%.
12:30 - 0,12% de l'antenne, 0,1%.
12:32 Concernant les sanctions, forcément,
12:34 quand on a une sanction, c'est un drame pour nous.
12:38 On n'est pas contents, on n'est pas en train de faire la fête dans la loge,
12:41 en train de se dire "on a eu encore une sanction de l'Arkom".
12:44 Déjà, financièrement, on a eu des sanctions énormes.
12:48 Il faut le savoir, 3,5 millions d'euros d'amende.
12:51 3,5 millions d'euros d'amende.
12:53 Vous pouvez faire n'importe quel délit,
12:55 jamais vous n'avez 3,5 millions d'euros d'amende.
12:58 - Un Ian Barthès, convoqué à la demande du Rassemblement national,
13:02 est sur ses gardes.
13:04 - Au quotidien, c'est zéro dérapage, zéro procédure de sanction,
13:07 zéro amende, zéro mise en demeure de l'Arkom,
13:09 zéro mise en garde et aucune procédure en diffamation.
13:12 - Des auditions menées dans un climat parfois tendu.
13:16 - Avez-vous eu connaissance de la rencontre
13:18 entre Emmanuel Macron et Vincent Bolloré en septembre dernier ?
13:20 Estimez-vous qu'il existerait un lien entre cette rencontre et votre nomination ?
13:24 - Vous mettez en cause ma légitimité, monsieur le rapporteur,
13:26 vous mettez en cause ma capacité,
13:28 vous mettez en cause ma compétence.
13:31 Je serais l'objet d'un contrat entre deux hommes
13:35 pour que je puisse exercer une fonction ?
13:38 Non mais je vous pose la question et je prends un témoin parlementaire.
13:42 Une commission qui a parfois tourné au spectacle
13:47 de plus ou moins bonne qualité.
13:49 - Alexis Lévray, la question d'Elsa Mondingava,
13:52 elle est là directement pour vous.
13:54 Pour le meilleur ou pour le pire, ces auditions ?
13:57 - Ce qui est bien, ça a déjà été dit,
13:59 c'est qu'on peut écouter ses patrons de presse
14:02 qui, pour le reste, ne s'expriment jamais.
14:04 C'était déjà les vertus de la commission d'enquête au Sénat en 2022
14:08 sur la concentration dans les médias.
14:10 Où tous les grands acteurs, les gardères, déjà Bolloré,
14:13 Drahi et autres, avaient été obligés de venir.
14:15 Ils n'ont que cette obligation-là.
14:17 Après, ils sont obligés de dire la vérité, mais en fait, ils ne le font pas.
14:19 Et Bolloré, à chaque fois, ment éhontément
14:21 à la représentation nationale, tout le monde le sait,
14:24 mais au moins, il est obligé de se justifier.
14:26 C'est bien que la démocratie puisse s'exercer,
14:28 mais il faut être compris à l'égard de patrons de presse,
14:30 qui parfois, la défient sur leur...
14:32 - Donc, un travail utile, un travail d'ailleurs très suivi.
14:35 On en vient sur le fond, sauf si vous voulez nous donner
14:37 votre avis global, rapidement, Gilles Bruneau, sur ces auditions.
14:41 - Justement, sur les auditions, une des vertus,
14:44 même si les téléspectateurs de LCP le savent,
14:47 c'est que ça se fait sous serment.
14:49 Et donc, justement, les membres de la commission d'enquête
14:53 posent des questions assez précises, parfois,
14:56 pour essayer d'aller mettre les patrons de ces médias
14:59 dans des retranchements et leur faire dire des choses,
15:02 et notamment, par exemple, ils ont dit, sous serment,
15:05 des choses concernant l'émission de CNews
15:08 qui s'appelle "Enquête d'esprit".
15:10 Et ça, ça pose question, et il y a notamment le site Les Jours...
15:14 - Ou dans une infographie, je précise,
15:16 pour nos téléspectateurs qui n'en ont pas suivi,
15:18 était présentée l'IVG comme une des principales causes
15:20 de la mortalité dans notre pays.
15:22 - Voilà, et les enquêtes journalistiques ont montré
15:25 que, en fait, cette émission avait été...
15:28 On aurait... La chaîne aurait très bien pu
15:31 ne pas passer cette émission à l'antenne,
15:33 et notamment cette infographie,
15:35 et en plus, l'émission a été rediffusée.
15:37 - Donc, on est d'accord sur ce plateau,
15:39 vous êtes d'accord sur les vertus.
15:41 N'empêche que maintenant, il faut savoir
15:43 ce que vont devenir les propositions.
15:45 Jérémie Patry et Létuce, on en parlait avec Sophie Thalier-Pollion,
15:48 il y a un instant, proposition 38.
15:50 Je propose qu'on commence à parler de l'essentiel,
15:53 c'est-à-dire des garanties d'indépendance
15:55 de l'information et des rédactions,
15:57 faire du respect des conventions,
15:59 qui lient les chaînes par toute une série d'obligations,
16:02 en échange d'un créneau TNT qui est public,
16:04 et donc faire de ce respect
16:06 un critère essentiel de reconduction des fréquences.
16:09 Vous êtes d'accord là-dessus ?
16:11 C'est une proposition très forte.
16:13 - On est d'accord, je voulais juste dire en deux mots
16:15 que les lignes rouges que nous avons fixées,
16:17 ce n'est pas des postures idéologiques.
16:19 Je veux dire juste deux mots rapidement.
16:21 Je ne suis pas d'accord avec la fonction d'éditorialiste.
16:23 Pour nous, ça remet en cause la liberté de la presse.
16:25 Je crois qu'il y a une méconnaissance du rapporteur.
16:27 Un éditorialiste est un journaliste qui a une carte de presse.
16:29 - Le rapporteur Aurélien Saint-Aoul,
16:31 les deux ont été invités, mais pour des raisons d'agenda.
16:33 - Je pense comme vous que cette proposition n'est pas recevable.
16:35 Il y a quand même un excès sur ces plateaux,
16:37 notamment ceux de Bolloré,
16:39 c'est que le terme "éditorialiste",
16:41 qui est un des plus beaux mots de l'histoire de la presse,
16:43 est utilisé pour des gens qui n'ont pas de carte de presse.
16:45 - On fait une proposition, on demande à ce que les gens
16:47 s'intéressent à la chaîne, d'où ils parlent.
16:49 Sont-ils salariés de la chaîne ?
16:51 On a des gens qui sont présentés parfois comme des invités,
16:53 alors ils sont salariés.
16:55 - Ou qu'ils forment un synthèse de présentation.
16:57 - On demande de préciser, est-ce que c'est un représentant
16:59 d'un courant politique, est-ce qu'il est salarié,
17:01 d'où il parle, d'où parlent les éditorialistes.
17:03 - Vous pensez que c'est faisable, ça ?
17:05 - Je pense que ce sont des idées que nous partageons.
17:07 - C'est le sens de la décision du Conseil d'Etat.
17:09 C'est-à-dire d'imposer un regard plus précis
17:11 sur les personnalités hors politique
17:13 et sur les primes sur ces chaînes.
17:15 - Que l'Arkom va devoir mettre en musique maintenant.
17:17 - Deuxième ligne rouge, la question de TNT payante.
17:19 - Restons un instant sur les garanties d'indépendance.
17:21 - Je crois quand même que ce que pointe le rapporteur
17:23 est intéressant, c'est-à-dire le fait
17:25 qu'on ait de plus en plus de commentaires.
17:27 On est sur des chaînes d'information
17:29 qui ne sont plus des chaînes d'information,
17:31 mais des chaînes de commentaires où la part laissée
17:33 aux faits, à l'énonciation de faits,
17:35 c'est quand même la base,
17:37 est extrêmement réduite.
17:39 - Mais vous êtes contre simplement
17:41 pour les écologistes, l'idée de supprimer
17:43 à la télévision le métier des détoréalistes.
17:45 - Le rapporteur demande
17:47 à ce que les chaînes renoncent.
17:49 Ce n'est pas la suppression.
17:51 Je dirais que la question
17:53 qui sous-tend la proposition
17:55 est justifiée.
17:57 Mais moi j'aimerais qu'on parle
17:59 de 38 propositions qu'on a en commun
18:01 et dont certaines sont extrêmement fortes
18:03 sur les garanties d'indépendance.
18:05 D'autres, je le regrette, ont été mises de côté
18:07 comme notamment la question
18:09 du droit d'agrément pour les rédactions.
18:11 Mais nous avons signé avec M. Patrie-Lettus
18:13 une proposition de loi commune
18:15 sur le sujet.
18:17 - Expliquez pour ceux qui nous regardent.
18:19 Un droit d'agrément, c'est donner à la rédaction
18:21 quel pouvoir ?
18:23 - Ce que je regrette, c'est que finalement
18:25 tout ce qui donnait dans ce rapport
18:27 davantage de pouvoir aux rédactions
18:29 pour garantir leur indépendance face aux actionnaires
18:31 a été mis de côté.
18:33 - L'agrément, ce serait l'idée que la rédaction
18:35 puisse valider le choix du directeur
18:37 de la rédaction par l'actionnaire ?
18:39 - C'est ça.
18:41 - Ou révoquer un directeur de la rédaction.
18:43 - Ou révoquer à 60 %, comme ça se fait aux Échos.
18:45 - Et empêcher ce qui s'est passé au JDD,
18:47 c'est-à-dire la mise en place,
18:49 d'avoir imposé une personne
18:51 en directeur de la rédaction
18:53 alors qu'il n'offrait aucune garantie de déontologie,
18:55 et on le voit maintenant,
18:57 et ce qui permettrait de protéger Marianne,
18:59 qui va certainement changer d'actionnaire,
19:01 avec un actionnaire qui a visiblement
19:03 une des options idéologiques très fortes.
19:05 - J'ai voulu terminer votre propos,
19:07 mais là, vous dites, et c'est intéressant,
19:09 que les gens nous regardent,
19:11 "le député de la majorité au horizon
19:13 "est d'accord sur ce droit d'agrément,
19:15 "et pourtant, c'est la proposition personnelle,
19:17 "donc à part d'Aurélien Saint-Aoul,
19:19 "comment c'est possible ?"
19:21 - Le droit d'agrément n'est pas partagé
19:23 par l'ensemble des députés de la majorité présidentielle,
19:25 au-delà, en termes de parti politique,
19:27 parce que mettre en place un droit d'agrément
19:29 et de révocation, ça peut provoquer,
19:31 et nous l'assumons, en partie,
19:33 d'aujourd'hui grands acteurs et milliardaires
19:35 qui financent la presse et les médias.
19:37 Nous sommes certains députés
19:39 à être prêts à prendre ce risque.
19:41 - Pourquoi vos collègues de la majorité ne sont pas prêts ?
19:43 - Vous leur demanderez. En tout cas,
19:45 je pense que c'est un sujet important et fondamental
19:47 en termes de garantie d'indépendance
19:49 des médias. Je parle des sanctions.
19:51 Là, il y a une unanimité.
19:53 Le rapporteur et le président proposent
19:55 une nouvelle grille de sanctions pour les chaînes
19:57 qui ne respecteraient pas les obligations de l'Arkom.
19:59 Nous y sommes favorables. Comme nous sommes favorables
20:01 à une révocation anticipée des attributions
20:03 de chaînes TNT pour des chaînes
20:05 qui auraient manqué au respect
20:07 des obligations. C'est des consensus forts.
20:09 - Je vous laisse poursuivre.
20:11 Là, il y a une possibilité.
20:13 La balle est dans le camp de l'Arkom.
20:15 Maintenant, vous dites quoi pour ces propositions communes ?
20:17 - Il y a deux choses.
20:19 La balle est dans le camp de l'Arkom.
20:21 Indéniablement, l'Arkom est une autorité indépendante
20:23 pour le renouvellement des canaux de TNT
20:25 qui est en cours. On n'aura pas le temps
20:27 de faire de changements législatifs qui rentreraient en vigueur.
20:29 Mais je crois que l'Arkom,
20:31 on préserve son indépendance, mais je pense que
20:33 le collège de l'Arkom va lire ce rapport
20:35 et quand même remarquer que
20:37 la situation actuelle de C8 et Cnews
20:39 a été bien analysée
20:41 par les parlementaires de manière
20:43 consensuelle et que ça doit
20:45 rentrer vraiment dans leurs réflexions
20:47 et dans leurs délibérations à venir.
20:49 Et puis, il y a ce que nous devrons,
20:51 pourrons faire et devrons faire
20:53 à l'avenir dans une proposition de loi
20:55 pour renforcer
20:57 effectivement la garantie
20:59 que ces canaux de TNT
21:01 qui sont, un, une denrée rare,
21:03 on ne peut pas les multiplier à l'infini,
21:05 et deux, une partie du domaine
21:07 public, c'est un espace public,
21:09 ils doivent être utilisés
21:11 avec raison, ils doivent être utilisés
21:13 avec respect pour
21:15 les idées de tous et de toutes.
21:17 - Donc ce pluralisme, il se traduirait par une nouvelle loi ?
21:19 - Je pense qu'il faut renforcer
21:21 les pouvoirs de l'Arkom pour faire
21:23 respecter les cahiers des charges,
21:25 pour faire respecter
21:27 ce qui est inscrit dans la Constitution,
21:29 notamment, c'est-à-dire indépendance,
21:31 pluralisme dans les médias.
21:33 Et ça, ce sont des propositions que nous avons en commun.
21:35 Et qu'il est urgent de faire avancer,
21:37 donc je crois que cette commission
21:39 d'enquête, décidément, a été très utile.
21:41 - Gilles Bruneau, il va y avoir
21:43 beaucoup de travail à l'Arkom.
21:45 Donc il va falloir renforcer à la fois
21:47 les missions, mais aussi les effectifs.
21:49 Est-ce qu'il y a un élan
21:51 des pouvoirs publics dans ce sens ?
21:53 - Je ne sais pas s'il y a un élan dans ce sens.
21:55 Dans tous les cas, dans les propositions
21:57 consensuelles, on va dire,
21:59 qui ont été émises,
22:01 c'est vrai que l'Arkom manque de moyens,
22:03 entre guillemets, législatifs, etc.,
22:05 et d'outils. Ça, c'est certain.
22:07 Ensuite, on a tous été surpris
22:09 du fait du non-respect,
22:11 par exemple, de la convention
22:13 de diffusion de CNews, puisque
22:15 CNews est une chaîne, normalement,
22:17 d'information, or,
22:19 et pas une chaîne d'opinion.
22:21 - C'est le Conseil d'Etat
22:23 qui le dit. - Absolument.
22:25 Et ensuite, cette chaîne, dans des auditions,
22:27 se dit "non, non, nous sommes
22:29 "une chaîne d'information".
22:31 Ils sont venus, évidemment, avec une armée
22:33 pour défendre cette idée. Or,
22:35 ils avaient même lancé
22:37 une campagne de communication
22:39 en disant "l'opinion,
22:41 "l'opinion, l'opinion".
22:43 Donc, il faut choisir, on est une chaîne d'opinion
22:45 ou on est une chaîne d'information.
22:47 Donc ça, vraiment, là, actuellement,
22:49 en effet, ce qui est un petit peu compliqué
22:51 au niveau du calendrier,
22:53 comme vous disiez, c'est qu'en effet,
22:55 là, cette commission d'enquête
22:57 fait des pistes d'outils,
22:59 mais on n'aura pas
23:01 le temps, en effet, de faire des lois,
23:03 alors que l'Arc-Homme... - La question du renouvellement
23:05 sera déjà posée avant.
23:07 - Exactement. - A ce stade, et je vous donne
23:09 la parole, Anne-Alexis Brier, de ce débat.
23:11 Alain Kless, alors déjà, les commissions
23:13 d'enquête très divisées, c'est assez rare.
23:15 Vous aviez réussi à vous mettre d'accord,
23:17 vous, sur l'affaire Cahuzac ?
23:19 - Sur l'affaire Cahuzac, ça n'avait pas été simple.
23:21 - Ah oui, on s'en souvient. - Mais avec mon collègue
23:23 de Courson, on avait pu se mettre
23:25 d'accord. Mais vous avez été
23:27 victime de quelque chose.
23:29 Moi, je l'ai connu dans la commission
23:31 Cahuzac, c'est la médiatisation
23:33 de votre commission.
23:35 Et je crois que cette médiatisation,
23:37 à la fois
23:39 réalisée par certains membres
23:41 de la commission, mais aussi par certaines
23:43 personnes qui ont été auditionnées,
23:45 a peut-être caché,
23:47 cabouflé, des propositions.
23:49 Parce que qu'est-ce qui est au coeur de ce qui est
23:51 en commun avec vous ? C'est le contenu des cahiers
23:53 des charges, et comment
23:55 maîtriser une liberté de rédaction
23:57 financée par
23:59 des groupes financés de façon
24:01 très diverse. C'est ça. Mais je crois que
24:03 vraiment, cette médiatisation
24:05 a été... Vous a porté tort, quelque part.
24:07 - Alexis Lévrier, la publicité des auditions,
24:09 est-ce que vous pensez qu'elle a
24:11 été dommageable, finalement, au résultat ?
24:13 - Ça a fait du bien de porter
24:15 ces questions dans l'espace public et médiatique.
24:17 Je trouve que c'est bien qu'on puisse s'en emparer.
24:19 - Mais il y a une pression, quand même, ou pas ?
24:21 - Oui, et puis surtout, je regrette qu'il y ait eu cet affrontement très clair
24:23 entre deux égaux, très forts, Aurélien Saint-Ault
24:25 d'un côté, Quentin Bataillon de l'autre.
24:27 Et finalement, cette ultra-personnalisation
24:29 de la commission d'enquête a fait du tort.
24:31 Je crois qu'on a...
24:33 Cette conflictualité n'a pas permis
24:35 un dialogue serein.
24:37 - Donc l'Arkham va avoir beaucoup de boulot, ça c'est sûr.
24:39 - Oui, et je crois que c'est ça qui est positif.
24:41 - Il y a les états généraux de l'information,
24:43 il y a la proposition du Conseil d'Etat,
24:45 enfin la décision du Conseil d'Etat,
24:47 dont l'Arkham s'est saisi.
24:49 Alors, ils n'ont pas gagné pour ce qui est...
24:51 RSTF n'a pas gagné pour ce qui est chaînes d'information
24:53 ou chaînes d'opinion. - Porteurs sans frontières, à l'origine
24:55 de la saisie du Conseil d'Etat. - Il avait saisi le Conseil d'Etat.
24:57 - Il faut suivre, il faut expliquer, faire de la pédagogie,
24:59 parce que c'est technique, ces dossiers.
25:01 - Donc RSTF demandait à ce qu'on puisse
25:03 décider si une chaîne est d'information ou d'opinion.
25:05 Et le Conseil d'Etat a estimé,
25:07 et à mon avis, ils ont eu raison,
25:09 que la limite est trop fine entre l'information et l'opinion.
25:11 Ça fait depuis le XVIIe siècle
25:13 que ces deux journalismes existent
25:15 et qu'on bascule de l'un à l'autre.
25:17 C'est pour ça que sur les éditorialistes, je rejoins plutôt votre idée.
25:19 Par contre, l'Arkham s'est saisi
25:21 de l'idée que le contrôle du pluralisme
25:23 allait bien au-delà des pures politiques.
25:25 Et ils vont être obligés,
25:27 c'est dans les mois qui viennent,
25:29 ils consultent beaucoup en ce moment,
25:31 d'aboutir à des décisions et à meilleurs...
25:33 Il faudra peut-être densifier les effectifs,
25:35 mais on peut se servir de l'IA aussi.
25:37 Je crois qu'il y a des propositions qui vont être faites
25:39 en matière de contenu, de thématique.
25:41 - C'est-à-dire la transparence des intervenants ?
25:43 - Oui, il y a ça. Il y a des profils aussi,
25:45 on l'a vu avec Philippe de Villiers récemment,
25:47 qui en fait sont des politiques reconverties
25:49 et qui, à mon avis, se présentent comme des éditorialistes.
25:51 Philippe de Villiers a expliqué à l'Arkham
25:53 que désormais il était éditorialiste.
25:55 Et dans son premier temps, il lui dit "OK,
25:57 mais on va quand même regarder ce que vous dites".
25:59 Et puis au bout de deux mois, ou quelques mois,
26:01 il a dit qu'il avait été fort de son engagement politique antérieur,
26:03 qu'il le doutait, mais qu'il ne le faisait pas de lui,
26:05 évidemment, un éditorialiste.
26:07 Donc je pense que ce type... Il y a des propositions
26:09 de Julia Cagé, en ce sens, j'espère qu'elles seront reprises,
26:11 qui permettraient pour des gens... - Economistes, spécialistes
26:13 des médias. - ...qui ont soutenu des candidats
26:15 à la présidentielle, qui ont suivi, soutenu...
26:17 qui appartiennent à la think tank
26:19 proche du Parti politique. Tous ces gens-là sont
26:21 en fait dans un entre-deux, et il est logique
26:23 que l'Arkham puisse avoir un droit de regard sur eux,
26:25 et je pense qu'ils vont le faire. Et c'est ça qui est intéressant
26:27 dans ce contexte. - Sophie-Talibaulian,
26:29 est-ce que le législateur, les politiques,
26:31 ont pas toujours un train de retard sur ces sujets-là ?
26:33 On a une ère d'hyperconcentration
26:35 des médias. Il y a les plateformes,
26:37 il y a les GAFA, il y a les cons...
26:39 des usages qui ont complètement changé.
26:41 Est-ce qu'au fond, vous courez pas toujours
26:43 après un pluralisme de plus en plus difficile
26:45 à tenir, une indépendance
26:47 de plus en plus difficile à garantir ?
26:49 - Écoutez, je crois que...
26:51 Oui, nous sommes en retard.
26:53 Mais nous sommes en retard,
26:55 et ce n'est pas, à mon avis,
26:57 quelque chose d'immédiable. - Mais pas trop tard.
26:59 - Changer la loi de 1986,
27:01 c'est possible, c'est à notre portée.
27:03 Moi, ce que je regrette, c'est qu'aujourd'hui,
27:05 et en ce moment... - Donc ça, c'est la loi
27:07 sur les conventions TNT. - Voilà. Et c'est la loi
27:09 aussi qui gère la question
27:11 de la concentration, pour éviter,
27:13 justement, que,
27:15 finalement, les médias ne soient concentrés
27:17 entre un trop petit nombre
27:19 de mains. Ca, c'est faisable.
27:21 Moi, ce que je regrette, aujourd'hui, c'est que
27:23 la commission culture, actuellement,
27:25 travaille un texte sur l'audiovisuel public,
27:27 alors qu'il va bien,
27:29 il a des bonnes audiences,
27:31 il est dynamique, il est innovant...
27:33 - Il s'agit de créer une holding
27:35 visant à fusionner les rédactions de France Télévisions
27:37 et de Radio France. - Oui, mais que
27:39 l'urgence, c'est justement de réguler
27:41 cette concentration. On l'a vu,
27:43 il y a encore un richissime
27:45 entrepreneur,
27:47 visiblement très conservateur,
27:49 et qui a envie de,
27:51 je cite, "sauver la France",
27:53 qui se met en situation de racheter
27:55 un journal important, un hebdomadaire...
27:57 Je veux dire, ce sont ces sujets-là
27:59 qu'il faudrait traiter.
28:01 Et aujourd'hui, on fragilise
28:03 le service public, là,
28:05 on est en commission à ce sujet.
28:07 Donc, si vous voulez, on a un temps de retard aussi,
28:09 peut-être, parce que
28:11 la majorité ne veut pas réagir.
28:13 - Là-dessus, c'est vrai
28:15 que c'est une proposition d'Aurélien Saint-Aul,
28:17 on le comprend, partagée par Sophie Thalier-Pollian,
28:19 suspendre, voire renoncer
28:21 à ce projet de holding France Télévision Radio France.
28:23 - Moi, j'y suis favorable, et je crois qu'on n'a pas le temps
28:25 d'en parler, mais je pense qu'en fait,
28:27 cette commission d'enquête a aussi,
28:29 comment dire, a subi le fait qu'il y a énormément de sujets
28:31 qu'on a évoqués qui dépassent la question de la TNT.
28:33 Et en fait, ce qu'elle a permis de clarifier
28:35 ou de mettre en lumière cette commission d'enquête,
28:37 c'est qu'en fait, la question de l'indépendance des médias,
28:39 du statut du journaliste,
28:41 la question, aujourd'hui, je voudrais en dire deux mots,
28:43 de l'information-divertissement. On a des émissions,
28:45 aujourd'hui, on ne sait plus si c'est de l'information
28:47 ou de divertissement. En fait, on voit bien que cette commission
28:49 d'enquête a montré qu'il y avait des sujets
28:51 éminemment importants qui dépassaient l'enjeu
28:53 de la TNT, et j'espère que les états généraux
28:55 de l'information, que le travail qui est en cours,
28:57 que nous portons comme majorité, les groupes de l'opposition,
28:59 permettra d'aboutir, sans doute,
29:01 à des textes législatifs qui permettront de renforcer...
29:03 - Donc, tout n'est pas perdu.
29:05 Il y a deux lignes rouges,
29:07 je crois, vraiment très rouges,
29:09 au sein de cette commission, la TNT
29:11 payante, il faudrait la supprimer,
29:13 ce serait la fin de Canal+.
29:15 - Je ne vois pas l'intérêt... Le problème, c'est que
29:17 Bolloré en a fait un outil de propagande
29:19 au service des idées réactionnaires, ça, très clairement,
29:21 mais ça fait partie de l'histoire de la télévision,
29:23 c'est lié aussi à l'achat de droits sportifs,
29:25 dès les débuts de Canal, il y a un public
29:27 qui souhaite ça, ça propose une information
29:29 différente, non, je ne vois pas du tout l'intérêt
29:31 de cette proposition. - Et sur les programmes jeunesse,
29:33 après tout, interdire
29:35 les dessins animés le matin ?
29:37 - Non, c'est assez... Je ne voudrais pas
29:39 passer du temps sur cette proposition,
29:41 car honnêtement, je la trouve assez surprenante,
29:43 mais en revanche,
29:45 ce qui avait été, jadis,
29:47 on avait, une journaliste
29:49 de Télérama avait mis
29:51 en lumière
29:53 la circulation des informations qui pouvaient
29:55 se faire entre l'émission télé
29:57 de Jean-Marc Morandini,
29:59 son site internet,
30:01 la radio, etc.
30:03 Aujourd'hui, cette espèce de chaîne,
30:05 qui n'est pas une chaîne de valeur,
30:07 mais c'est exactement le contraire,
30:09 c'est fait avec, là,
30:11 les médias de Bolloré.
30:13 Et ça, c'est évidemment,
30:15 selon moi, un danger pour la démocratie,
30:17 vraiment, parce que je trouve
30:19 que ça a vraiment apporté du négatif
30:21 au-delà
30:23 des chaînes de télé,
30:25 parce qu'à un moment, les gens regardent aussi
30:27 ce qu'on leur donne, et là-dessus,
30:29 il y a vraiment des progrès à faire.
30:31 Il y a des choses dans ces propositions
30:33 qui sont intéressantes,
30:35 on verra, mais là,
30:37 le Festival de Cannes débute ce soir,
30:39 le fait de dire qu'on va
30:41 arrêter la TNT payante,
30:43 je vois pas
30:45 le but de la manœuvre.
30:47 -On va s'arrêter là, vous aurez le mot de la fin.
30:49 Vous allez vous revoir, si je comprends bien,
30:51 peut-être pour une proposition de loi,
30:53 elle n'est pas enterrée, sur la garantie
30:55 d'indépendance, sur la protection aussi des journalistes
30:57 qui pourraient vouloir s'opposer
30:59 à certains sujets,
31:01 quand certaines lignes éditorielles
31:03 sont en jeu.
31:05 Est-ce que ça, ce sont des sujets
31:07 qui pourraient revenir à la loi ?
31:09 -Oui, et avec les écologistes,
31:11 nous arrivons à travailler au-delà des étiquettes politiques.
31:13 -Bon, on s'arrête là.
31:15 -Je travaille très bien avec...
31:17 Je pense que dans cette
31:19 assemblée, il pourrait y avoir,
31:21 si la majorité
31:23 vraiment prend conscience,
31:25 pour une partie, de l'urgence,
31:27 il pourrait y avoir des avancées.
31:29 Donc on lâche pas la fin.
31:31 -La main est tendue, les passerelles sont là,
31:33 l'état généraux de l'information,
31:35 les pouvoirs de l'Arkom, et peut-être un texte
31:37 à l'automne prochain, qui sait ?
31:39 Merci beaucoup d'être venus débattre.
31:41 Vous restez avec moi.
31:43 Alain Kless, dans une dizaine de minutes,
31:45 les partis prient de nos affranchis.
31:47 Ce soir, on va partir en Géorgie, avec Isabelle Lasser,
31:49 où des dizaines de milliers de manifestants
31:51 tentent de mettre en échec
31:53 le gouvernement prorusse.
31:55 Un capès à la baisse, ce sera
31:57 avec Yanis Roder, qui revient
31:59 sur le nouveau concours d'enseignants en histoire géo.
32:01 Et puis, quel est le menu de Bourbon Express
32:03 ce soir, Stéphanie Despierre ?
32:05 -Une réforme constitutionnelle qui enflamme
32:07 les débats à l'Assemblée et surtout
32:09 l'archipel de Nouvelle-Calédonie.
32:11 -A tout à l'heure, les amis. Mais d'abord,
32:13 on va parler de la fin de vie avec
32:15 vous, Alain Kless, huit ans
32:17 après votre loi. Le législateur
32:19 est donc en train de réécrire,
32:21 de reprendre la plume. L'examen du projet
32:23 de loi sur l'aide à mourir a commencé en commission
32:25 spéciale. Alors pourquoi
32:27 aujourd'hui, votre loi
32:29 ne suffit plus ? Élément de réponse
32:31 dans l'invitation de Clément Perreault.
32:33 Interview, juste après.
32:35 -Si on vous invite, Alain Kless,
32:37 c'est pour avoir votre regard
32:39 sur le projet de loi sur la fin de vie
32:41 qui va être débattu à l'Assemblée
32:43 à partir du 27 mai.
32:45 Vous êtes le père, avec l'ancien député
32:47 UMP Jean Léonetti,
32:49 de la loi qui porte vos noms,
32:51 Kless Léonetti.
32:53 La dernière en date votée par le Parlement
32:55 sur les questions si sensibles
32:57 de la fin de vie et des soins palliatifs.
32:59 En mars 2015,
33:01 voici vos mots lorsque vous présentiez
33:03 ce texte dans l'hémicycle.
33:05 -Le mal mourir concerne
33:07 un grand nombre de nos concitoyens.
33:09 La volonté, c'est celle
33:11 commune sur tous les bancs
33:13 d'évoluer, de soulager,
33:15 en un mot, de progresser.
33:17 -Ce que la loi Kless Léonetti
33:21 a permis, c'est une sédation profonde
33:23 et continue jusqu'au décès.
33:25 Elle est réservée aux patients
33:27 dont le pronostic vital est engagé à court terme
33:29 et dont les souffrances ne peuvent être
33:31 pas soulagées par le soin palliatif.
33:33 Un accompagnement vers la mort,
33:35 plus qu'un droit à décider de sa mort.
33:37 Au-delà des socialistes
33:39 alors majoritaires,
33:41 ce texte mesuré avait semblé
33:43 davantage convaincre les députés
33:45 de la droite et du centre que ceux
33:47 de gauche, qui regrettaient parfois
33:49 sa timidité.
33:51 -En l'Etat, la majorité du groupe écologiste
33:53 s'abstiendra face à l'absence
33:55 de choix qui est proposée.
33:57 On n'endort pas la liberté de choisir
33:59 -Cette loi, je le dis
34:01 à nos concitoyens qui s'interrogent
34:03 et qui s'inquiètent, n'est pas
34:05 une loi d'euthanasie,
34:07 ça n'est pas la loi du suicide assisté.
34:09 -Il est de notre devoir
34:11 de faire en sorte que la main du mourant
34:13 soit tenue le plus longtemps possible,
34:15 aussi loin
34:17 qu'on puisse aller
34:19 devant la porte des questions.
34:21 -Le texte est définitivement
34:23 adopté en 2016.
34:25 Aujourd'hui, un nouveau projet de loi
34:27 arrive donc dans l'hémicycle.
34:29 Il introduit pour la première fois
34:31 la notion d'aide à mourir.
34:33 Au-delà de la sédation profonde
34:35 et continue, qui restera une possibilité,
34:37 il permettra, dans des conditions
34:39 très encadrées, de demander
34:41 l'injection d'un produit létal
34:43 qui déclenchera un décès rapide.
34:45 Alain Kless,
34:47 on vous pose la question ce soir.
34:49 Cette nouvelle loi marque-t-elle
34:51 une réelle avancée par rapport à celle
34:53 qui porte votre nom ?
34:55 -Réponse. -Oui.
34:57 Oui. Je crois que
34:59 la loi qui est en discussion
35:01 aujourd'hui au Parlement
35:03 est une nouvelle avancée
35:05 autour de deux domaines.
35:07 La solidarité, à travers
35:09 le plan des Sénats, des soins d'accompagnement.
35:11 -Les soins palliatifs. -Les soins palliatifs
35:13 ne sont pas suffisants encore.
35:15 Et une autre avancée
35:17 dans l'autonomie de la personne,
35:19 c'est l'aide à mourir.
35:21 Je crois qu'il y a ces deux notions
35:23 en tête lorsqu'on parle de ce sujet grave.
35:25 C'est la fois la solidarité
35:27 et l'autonomie.
35:29 Car de quoi il s'agit ?
35:31 La mort, elle est là.
35:33 Et la personne,
35:35 face à la mort,
35:37 essaye de trouver le chemin le moins dur.
35:39 Je crois que
35:41 c'est la responsabilité de la collectivité,
35:43 de l'Etat,
35:45 de la représentation nationale,
35:47 de trouver non pas les solutions,
35:49 mais le cadre
35:51 où les médecins, les familles,
35:53 les aidants vont pouvoir
35:55 cheminer et accompagner la personne.
35:57 -On a revu des extraits de ce débat de 2016.
35:59 On voit bien que le sujet dépasse
36:01 complètement les clivages politiques.
36:03 On a le sentiment aussi, en tout cas,
36:05 à lire les enquêtes d'opinion, que le pays
36:07 est prêt pour aller vers
36:09 une aide plus active
36:11 à mourir, la garantie d'un débat
36:13 apaisé, vous qui y avez siégé.
36:15 C'est quoi ? Il y a des choses
36:17 à dire et à ne pas dire, à faire et à ne pas faire
36:19 dans ce cycle ? -Il y a un mot.
36:21 C'est respecter l'autre.
36:23 J'ai suivi attentivement la Convention citoyenne,
36:25 qui a été un succès
36:27 formidable.
36:29 Chacun a été respecté pour ce qu'il disait.
36:31 Et lorsque je fais des réunions
36:33 en France, actuellement, je vois des conventionnels.
36:35 Je leur donne la parole.
36:37 Qu'ils aient été favorables aux propositions
36:39 de la Convention ou défavorables,
36:41 il y a eu ce respect. Et je pense que
36:43 la représentation nationale,
36:45 c'est l'occasion pour elle.
36:47 -Emmanuel Macron, le respect.
36:49 Je vous laisse terminer de l'autre.
36:51 Emmanuel Macron parle
36:53 d'un modèle de fin de vie
36:55 à la française, qui préserve
36:57 la volonté des personnes
36:59 en fin de vie pour qui
37:01 il n'y a plus aucun
37:03 espoir, réfractaire
37:05 au traitement, avec
37:07 une maladie incurable,
37:09 et en même temps, celles des soignants, qui ne seront pas obligés
37:11 à faire le geste. C'est équilibré, selon vous ?
37:13 -Oui. Je pense
37:15 que sur un sujet comme celui-là,
37:17 il est normal,
37:19 comme pour l'IVG, de mettre
37:21 la clause de conscience,
37:23 permettre à un médecin ou à un soignant,
37:25 s'il n'est pas favorable
37:27 personnellement à cette avancée,
37:29 de pouvoir l'évoquer.
37:31 Mais le modèle à la française,
37:33 j'y reviens, c'est pas uniquement cela.
37:35 C'est concilier
37:37 dans un même projet de loi.
37:39 La solidarité.
37:41 La solidarité, c'est accompagner
37:43 au début de la maladie, par les soins palliatifs,
37:45 la personne,
37:47 d'un point de vue médical, mais pas uniquement.
37:49 Les aidants doivent être pris en compte.
37:51 -Soulignez la solidarité,
37:53 mais vous savez très bien que l'équité
37:55 sur le territoire n'est pas au rendez-vous
37:57 sur les soins palliatifs. -Il y a des efforts à fond.
37:59 -Vous pensez que la France
38:01 donne les moyens, en 10 ans,
38:03 de couvrir en soins palliatifs tous les hôpitaux de France ?
38:05 -Je vais vous répondre très franchement.
38:07 Il y a besoin d'argent.
38:09 L'an décennal, un milliard
38:11 de plus en 10 ans.
38:13 Mais il y a autre chose.
38:15 Il faut convaincre
38:17 l'ensemble
38:19 des parties prenantes et du corps médical
38:21 que les soins palliatifs,
38:23 les soins d'accompagnement, constituent
38:25 une priorité. Demain,
38:27 il se trouve qu'avec le président du CCNE,
38:29 je rencontre la ministre... -Le conseil national d'éthique.
38:31 -La ministre de la Recherche,
38:33 pour évoquer ce sujet,
38:35 l'investissement dans la recherche,
38:37 que ce soit à travers le CNRS, l'INSERM,
38:39 il faut investir beaucoup sur la recherche,
38:41 mieux former les médecins sur ce sujet.
38:43 -On comprend que vous êtes
38:45 l'avocat de cette nouvelle loi.
38:47 La vôtre, de 2016,
38:49 ne prévoyait pas d'aide à mourir
38:51 puisqu'elle l'accompagnait à la toute fin
38:53 envers la mort sans donner
38:55 expressément la mort.
38:57 Or, la sédation profonde est continue.
38:59 -C'est une aide à mourir.
39:01 -Il n'y a pas de substance métalle.
39:03 -Oui, tout à fait.
39:05 C'est le point, peut-être, de désaccord
39:07 avec Jean. Pour moi, c'était une aide à mourir.
39:09 C'était pas un produit létal,
39:11 mais cette sédation profonde et continue,
39:13 on endormait le patient.
39:15 -On se rend compte, Alain Kless,
39:17 aujourd'hui, huit ans après,
39:19 que dans les hôpitaux du pays,
39:21 elle est assez peu appliquée,
39:23 cette loi. Pourquoi ?
39:25 -C'est vrai, parce que, dès le départ,
39:27 lorsqu'on a évoqué cette sédation profonde
39:29 et continue,
39:31 certains ont considéré
39:33 que le mot "continue" posait problème
39:35 parce que c'était vraiment l'aide à mourir.
39:37 Donc, voilà.
39:39 -Donc, les soignants... -On en a fait le constat.
39:41 -Ont refusé, souvent,
39:43 de la pratiquer.
39:45 Un mot aussi sur les conséquences
39:47 très concrètes pour ceux qui ont traversé
39:49 cette épreuve. Parfois, la mort
39:51 n'arrive pas, toujours, malgré la sédation,
39:53 tout de suite. Je suis sûre
39:55 que vous avez entendu parler de ces cas
39:57 où la mort arrive, mais après,
39:59 parfois, plusieurs semaines,
40:01 dans des cas rares, mais en tout cas,
40:03 la semaine. Est-ce que ça,
40:05 c'était pas un point que vous n'aviez pas anticipé ?
40:07 -Non, parce que,
40:09 on nous avait posé comme question.
40:11 C'était lorsque
40:13 la mort
40:15 est à court terme,
40:17 très près. Mais ça ne suffit pas, aujourd'hui.
40:19 Moi, je vais vous parler très franchement.
40:21 Il y a des maladies,
40:23 aujourd'hui, où le pronostic vital
40:25 est engagé,
40:27 maladie incurable,
40:29 mais qui n'est pas à court terme.
40:31 -C'est pour cette raison, tout à fait,
40:33 c'est pour cette raison que,
40:35 rapporteur du Comité national de l'éthique,
40:37 nous avons proposé
40:39 cette aide à mourir qui a été reprise
40:41 par la proposition,
40:43 le projet de loi du gouvernement. -Il va falloir élargir
40:45 le délai. Vous y êtes favorable.
40:47 On est dans le très court terme, aujourd'hui,
40:49 avec votre loi. Le texte parle de court ou moyen terme.
40:51 Ça va être un enjeu central.
40:53 Est-ce que les députés doivent écrire à quoi correspond
40:55 concrètement ce moyen terme ?
40:57 -Vous posez une question essentielle.
40:59 Je pense que cette notion de moyen terme
41:01 et de court terme
41:03 est très importante. Je crois savoir
41:05 qu'au sein de la commission
41:07 qui se réunit depuis lundi,
41:09 on en parle beaucoup. Le moyen terme,
41:11 il faut que les députés,
41:13 c'est pas aux députés de déterminer
41:15 ce qu'est le moyen terme,
41:17 mais je crois que les autorités médicales
41:19 et la haute autorité
41:21 de santé doivent éclairer
41:23 les députés pour que les députés puissent
41:25 prendre dans de bonnes conditions
41:27 leurs décisions. -Ca veut dire que
41:29 sous conseil des hautes autorités,
41:31 il y aura quand même un délai écrit
41:33 à la fin du débat. Il faudra que
41:35 le moyen terme soit conversé en semaines ?
41:37 -Non, ça ne figurera pas dans le projet de loi.
41:39 -On parle de 12 à 16 mois.
41:41 -Je ne veux pas me lancer
41:43 sur des mois.
41:45 Ce que je souhaite, c'est que cette notion
41:47 de moyen terme ne soit pas supprimée.
41:49 Mais les parlementaires
41:51 ont le droit de pouvoir
41:53 avoir l'avis de la haute autorité
41:55 de santé. C'est pour cette raison
41:57 qu'il faut savoir que la ministre
41:59 de la Santé a saisi la haute autorité
42:01 de santé. C'est un sujet central
42:03 et je crois que les députés doivent être
42:05 éclaircis sur ce sujet. -Il y aura un collège
42:07 de médecins pour prendre la décision.
42:09 Ce sera collectif, évidemment, si les conditions
42:11 strictes sont réunies.
42:13 Vous avez dit que la clause de conscience,
42:15 c'était important. Dans ce débat,
42:17 on a l'impression qu'on a peur des mots.
42:19 L'aide à mourir,
42:21 à la française, le modèle de fin de vie.
42:23 Est-ce qu'on n'est pas tout simplement
42:25 devant un texte qui propose soit le suicide assisté,
42:27 sous certaines conditions,
42:29 soit l'euthanasie, quand la personne
42:31 ne peut plus physiquement faire le geste ?
42:33 Est-ce qu'il n'y a pas une trop grande prudence
42:35 si les Français sont prêts ?
42:37 -Je ne suis pas d'accord avec vous,
42:39 mais vous avez raison de poser cette question.
42:41 -C'est une question que je vous adresse.
42:43 -Nous, au comité d'éthique, on a parlé d'aide active
42:45 à mourir. Pourquoi on n'a pas souhaité,
42:47 et je ne souhaite pas, parler
42:49 d'euthanasie ou de suicide assisté ?
42:51 Je vais vous expliquer, simplement.
42:53 On définit ce qu'est l'aide à mourir.
42:55 C'est l'utilisation
42:57 d'un produit létal.
42:59 C'est dans le projet de loi, c'est très clair.
43:01 Mais lorsque vous êtes
43:03 en fin de vie et que vous allez demander
43:05 une aide à mourir,
43:07 vous ne faites pas le choix
43:09 entre la vie ou la mort.
43:11 C'est le cas d'un suicide.
43:13 La mort, elle est là.
43:15 Et vous considérez que malgré
43:17 les soins palliatifs, vous comprenez,
43:19 ça suffit.
43:21 Vous voulez accélérer ce chemin.
43:23 C'est pour cette raison,
43:25 et moi, je trouve cela très juste,
43:27 qu'aider à mourir,
43:29 ce n'est pas se cacher derrière son petit doigt,
43:31 mais euthanasie ou suicide
43:33 assisté ne correspondent pas,
43:35 en termes de termes, à la réalité.
43:37 La réalité, ce n'est pas une technique
43:39 que les députés vont devoir
43:41 voter.
43:43 C'est un parcours,
43:45 un parcours qui peut conduire
43:47 à un moment ou à un autre,
43:49 avec un accompagnement de solidarité,
43:51 à une demande d'autonomie.
43:53 -D'autonomie. -N'oublions pas une chose,
43:55 et vous l'avez évoquée, c'est la collégialité.
43:57 Parce qu'une personne
43:59 qui est en fin de vie,
44:01 elle est vulnérable.
44:03 Et donc, il faut être capable
44:05 de pouvoir lui faire
44:07 reformuler sa demande, qu'on soit
44:09 convaincu qu'elle n'est pas influencée
44:11 par le monde extérieur,
44:13 même de ses proches.
44:15 -D'ailleurs, le collège, ce sera médecins,
44:17 mais aussi infirmiers, différents personnels hospitaliers.
44:20 Dernière question, il y a beaucoup de soignants
44:22 qui refusent de faire le geste,
44:24 serment d'hypocrate, ils sont là pour aider à vivre,
44:26 et pas à mourir.
44:28 Il y en a d'autres, des neurologues en particulier,
44:30 qui sont confrontés à ces maladies,
44:32 qui vous disent, en fait, parfois, c'est un soin.
44:34 C'est même l'acte ultime
44:36 de soin. Est-ce que vous les entendez ?
44:38 Vous pensez que parfois,
44:40 en extrême condition,
44:42 donner la mort peut être soigné ?
44:44 -Je crois que c'est un peu la même chose.
44:46 Je crois que c'est un peu la même chose.
44:48 Je crois que c'est un peu la même chose.
44:50 Je crois que c'est un peu la même chose.
44:52 Je crois que c'est un peu la même chose.
44:54 Je crois que c'est un peu la même chose.
44:56 Je crois que c'est un peu la même chose.
44:58 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:00 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:02 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:04 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:06 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:08 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:10 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:12 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:14 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:16 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:18 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:20 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:22 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:24 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:26 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:28 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:30 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:32 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:34 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:36 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:38 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:40 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:42 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:44 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:46 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:48 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:50 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:52 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:54 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:56 Je crois que c'est un peu la même chose.
45:58 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:00 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:02 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:04 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:06 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:08 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:10 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:12 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:14 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:16 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:18 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:20 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:22 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:24 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:26 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:28 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:30 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:32 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:34 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:36 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:38 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:40 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:42 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:44 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:46 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:48 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:50 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:52 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:54 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:56 Je crois que c'est un peu la même chose.
46:58 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:00 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:02 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:04 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:06 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:08 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:10 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:12 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:14 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:16 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:18 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:20 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:22 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:24 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:26 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:28 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:30 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:32 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:34 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:36 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:38 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:40 Je crois que c'est un peu la même chose.
47:42 Je crois que c'est un peu la même chose.
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