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Elle a porté les couleurs du Modem dans deux gouvernements différents, avant de retrouver son mandat de députée début 2025. Avant cela, Marina Ferrari a fait ses armes en politique à Aix-les-Bains, sur les pas de son oncle.

Pourquoi s'engage-t-on en politique ? Comment tombe-t-on dans le grand chaudron de l'Assemblée ?
Chaque jour, Clément Méric, dans un entretien en tête à tête de 13 minutes, interroge un parlementaire sur les personnalités, les évènements - historiques ou personnels - qui l'ont conduit à choisir la vie publique.
Car on ne naît pas politique, on le devient !

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Transcription
00:00Elle a porté les couleurs du modem dans deux gouvernements différents
00:03avant de retrouver son mandat de député début 2025.
00:07Avant cela, mon invité a fait ses armes en politique à Aix-les-Bains.
00:24Bonjour Marina Ferrari.
00:26Bonjour.
00:26Alors j'ai découvert que le nom de Ferrari est bien connu des habitants
00:30de la première circonscription de Savoie, en particulier à Aix-les-Bains.
00:34Je suis tombé sur ce reportage qu'on va voir.
00:37C'était au lendemain des législatives de 1993.
00:41L'UDF Gracien Ferrari arrache de haut public le siège de Jean-Paul Calou
00:44qui avait pris la succession de Louis Besson.
00:47Un score très serré pour le maire d'Aix-les-Bains.
00:49Les 50 dérives de 90, c'est un score relativement petit.
00:53Mais je m'attendais à un score serré compte tenu du fait d'une part
00:56que cette circonscription a toujours été celle de Louis Besson depuis 73, ça fait 20 ans.
01:02Et d'autre part que Jean-Paul Calou avait fait son travail normalement en tant que député.
01:06Alors Gracien Ferrari a été élu député deux fois, là c'était la deuxième.
01:09Il a aussi été maire d'Aix-les-Bains pendant 9 ans et c'est votre oncle ?
01:14Absolument, oui.
01:15C'est frère de mon père.
01:16Grandir avec un oncle comme ça, député-maire, parce qu'à l'époque on pouvait aussi être les deux à la fois.
01:21J'imagine qu'on devait beaucoup parler politique dans votre famille ?
01:24Ouh là oui, moi je suis, je dis toujours, je suis un peu l'obélix féminin de la politique.
01:28Nos repas de famille étaient très animés.
01:30J'avais donc Gracien, mon oncle qui était Giscardien, membre de l'UDF,
01:34et mon père qui était lui, Chirakien, membre du RPR.
01:37Ça mettait de l'ambiance.
01:38Il y avait de l'ambiance autour de la table familiale le dimanche.
01:41Donc j'ai baigné là-dedans et c'est vrai que je prends souvent une Maxime de Lacan qui dit souvent,
01:45alors l'oncle c'est le père sans le pire et j'ai rejoint l'UDF beaucoup plus tard.
01:50On va revenir quand même à votre famille, parce qu'on a parlé de votre oncle,
01:54mais plus proche de vous encore, il y a votre soeur, Sandra Ferrari,
01:58qui est maire depuis 2020 d'une petite commune de Savoie, la commune des déserts, c'est ça ?
02:02Oui, absolument.
02:03Comment est-ce que vous expliquez ce goût pour l'engagement politique dans votre famille ?
02:07Alors, je pense que Sandra, elle est comme moi, elle a baigné, j'aime beaucoup ces photos,
02:12elle a baigné aussi dans l'environnement politique et c'est vrai qu'on parle souvent de Gracien dans la famille,
02:17on oublie Sandra, donc je suis contente que vous parliez de ma soeur aujourd'hui, c'est ma soeur aînée,
02:20ancienne sportive de haut niveau, parce qu'on a ça aussi.
02:22Elle est meuchère, j'ai vu.
02:23Elle est meuchère professionnelle, oui, ma soeur a 60 chiens de traîneau, absolument.
02:26Elle avait déjà fait un mandat d'élu municipal auparavant et elle me dit, écoute, j'ai envie de tenter l'aventure,
02:31alors finalement je me rends compte qu'il faut que je m'occupe de ma commune, que je fasse bouger les choses.
02:35C'est vous qui lui avez donné envie ?
02:37Non, je pense qu'elle l'avait déjà en elle, puisqu'elle avait fait un mandat d'élu municipal, de conseillère municipal,
02:41mais voilà, elle a franchi un cap et puis elle s'est dit, pourquoi pas, elle avait vraiment envie de donner à son village.
02:47Et je suis très heureuse de son parcours, aujourd'hui elle est aussi vice-présidente de Grand-Champéry, en charge de l'agriculture,
02:52et c'est quelqu'un de très engagé, voilà, donc je suis très fière d'elle.
02:54Et puis j'ai ma tante qui a fait, la soeur de ma mère, qui a fait 18 ans première adjointe dans la commune de Grézy-sur-Aix.
03:00Ah bah ça j'étais passé à côté, vous voyez.
03:01Et j'ai une autre de mes cousines qui est première adjointe à Brison-Saint-Innocent.
03:05Donc c'est aussi une histoire de femmes en politique chez nous.
03:07De famille, de femmes en particulier, il n'y a pas que les hommes.
03:10On va quand même revenir à votre oncle, en 2008, votre oncle, il a tenté de faire un retour en politique en se présentant au municipal, à Aix-les-Bains.
03:17Et vous vous êtes également présentée sur une des listes, mais pas sur la sienne.
03:21Pas sur la sienne.
03:22Sur celle de son principal adversaire qui a été élu, le maire sortant, Dominique Dore.
03:25Est-ce qu'il vous en a voulu, votre oncle ?
03:27Oui, beaucoup.
03:28C'était une forme de trahison pour lui ? Il l'a vécu comme ça ?
03:31En fait, ça a été particulier parce que Gracien m'a beaucoup accompagnée dans le début de ma carrière politique,
03:36m'a beaucoup poussée, m'a beaucoup conseillée.
03:39Et puis sur la législative de 2007, j'ai été candidate suppléante du candidat Yann Bezat pour l'UDF Modem,
03:45puisque le Modem venait de se créer à l'époque.
03:47Et donc, candidate finalement concurrente de Dominique Dore, qui était le candidat sortant.
03:53Il faut savoir que Dominique a été d'abord l'attaché parlementaire, puis le suppléant de Gracien Ferrari.
03:58Et après, il y a eu une brouille entre les deux hommes.
04:00Et puis, à la création de l'UMP, Dominique est partie à l'UMP.
04:04Gracien est resté fidèle à la famille UDF.
04:07Et au départ, mon oncle m'avait dit, il faut quand même que tu considères la possibilité de travailler avec Dominique.
04:12Et puis, on a commencé les discussions, et très vite, il s'est ravisé.
04:16Il m'a dit, ben non, en fait, je vais me présenter.
04:20Et donc, il a mal vécu votre candidature ?
04:21Alors, il l'a mal vécu, tant et si bien qu'on ne s'est pas parlé pendant des années.
04:26Ah oui, à ce point là ?
04:26Jusqu'à son décès, oui, absolument.
04:27D'accord.
04:28Donc, ça a été assez dur.
04:30Et en même temps, il y a quand même une réconciliation sur les derniers jours de sa vie.
04:33Voilà.
04:34Il y avait beaucoup d'amour entre nous.
04:35Alors, à partir de 2008, vous êtes donc devenue adjointe au maire d'Aix-les-Bains, Dominique Dor, puis adjointe de celui qui lui a succédé, Renaud Beretti.
04:42Sauf qu'en 2020, là, une fois de plus, vous êtes présentée face à lui.
04:47Oui.
04:47Là aussi, est-ce que ce n'est pas une trahison, parce que vous partagiez le même bilan ?
04:52Alors, on partageait le même bilan qui était celui de Dominique Dor.
04:55Pour vous, ce n'était pas le sien à lui ?
04:56Non, mais ce n'était pas le sien.
04:57En fait, moi, je suis quelqu'un, je ne veux pas trahir mes valeurs.
05:00Et donc, il se trouve que Renaud Beretti est élu maire en octobre 2018 à la faveur de la démission de Dominique Dor.
05:08Il était donc son premier adjoint.
05:09Il devient maire.
05:10Et moi, j'étais la deuxième adjointe de Dominique.
05:12Je deviens première adjointe.
05:13Et très vite, des désaccords profonds sur la manière de gérer la commune,
05:17notamment sur les questions de dépenses de fonctionnement ou de gestion du personnel communal.
05:21Et donc, je prends mes responsabilités.
05:22Et je décide.
05:23Ce n'était pas du tout prévu, puisque je pars très, très tard dans cette campagne municipale.
05:26Je n'étais pas du tout partie pour me présenter.
05:29Et je décide en désaccord.
05:30J'acte le désaccord.
05:31Et je décide de me présenter à l'élection municipale de 2020.
05:34Alors, ça n'a pas fonctionné au municipal.
05:35Non.
05:35Mais deux ans plus tard, vous avez été élu député sous les couleurs du Modem.
05:39Quelques mois après votre élection, vous avez semblé regretter, quelque part, vos responsabilités locales.
05:44Vous avez expliqué que les décisions prises par les députés ne se voient pas concrètement sur le terrain,
05:48contrairement à celles des élus locaux.
05:50C'est une frustration, ça, pour vous ?
05:52Ça a été une frustration au départ.
05:53C'est vrai que quand on arrive à l'Assemblée nationale, déjà, il y a un rythme qui est quand même très particulier.
06:00Et il a très vite fallu que j'apprenne, en fait, à retranscrire le travail que nous faisons en tant que parlementaires auprès de nos concitoyens.
06:07Aujourd'hui, j'ai moins ce sentiment.
06:09Parce que j'explique beaucoup ce que nous faisons.
06:11J'essaye d'être vraiment le relais, la courroie de distribution entre l'Assemblée et les élus locaux, notamment, parce que j'ai quand même ce prisme élu-collectivité.
06:20Donc, j'ai moins, aujourd'hui, ce sentiment.
06:22Début 2024, vous avez été nommée secrétaire d'État chargée du numérique dans le gouvernement de Gabriel Attal.
06:28Ça a surpris beaucoup de monde à l'époque ?
06:30Vous-même, ça vous a surprise ?
06:32Vous y attendiez ?
06:34Alors, rentrer au gouvernement, pas du tout.
06:36J'ai été surpris...
06:37Je dis que ça a surpris beaucoup de monde, parce que vous n'étiez pas forcément connue nationalement.
06:40Vous avez, évidemment, cet investissement local depuis longtemps.
06:44Alors, moi, je ne m'y attendais pas.
06:45Je n'avais jamais, d'ailleurs, levé le doigt pour quoi que ce soit.
06:48J'ai été très honorée que Gabriel Attal m'appelle pour rentrer au gouvernement.
06:53Ce qui m'a à la fois blessée et en même temps amusée, c'est, je me souviens des titres de la presse, l'inconnu du numérique.
06:59Les gens ne connaissaient pas mon parcours professionnel.
07:02Donc, vous avez travaillé...
07:03J'ai travaillé dans le numérique, oui, oui.
07:05Ça s'appelle Lunabi ?
07:07Alors, j'étais Lunabi Studio pendant 10 ans et auparavant, j'étais dans une autre start-up qui s'appelait Enaline.
07:12D'accord.
07:13C'était dans le logiciel libre.
07:14Donc, en fait, j'avais une carrière professionnelle de cadre dans le numérique.
07:17Parce que c'est vrai que je suis tombé sur des articles de la presse spécialisée dans le numérique qui n'étaient pas très gentils pour nous.
07:22Au départ, oui, je suis arrivée, oui.
07:25Bon, après, j'ai fait mes preuves, ça s'est arrangé, j'ai eu de bons contacts dans le numérique
07:28et aujourd'hui, je continue à m'impliquer beaucoup sur ces thématiques.
07:31Mais c'est vrai que, bon, vous le savez très bien, mais peut-être que nos auditeurs et les téléspectateurs ne le savent pas,
07:39on est conflictés quand on arrive à l'Assemblée nationale.
07:41Donc, on ne peut pas forcément confliter.
07:43Ça veut dire quoi ?
07:43On ne peut pas forcément travailler sur des thèmes dans lesquels on a eu une activité professionnelle.
07:47Il y a des risques de conflits d'intérêts.
07:48Il peut y avoir des risques de conflits d'intérêts.
07:49Or, la société dans laquelle je travaillais est celle qui avait développé TousAntiCovid,
07:54application que beaucoup de Français ont utilisée pendant la crise sanitaire.
07:58Et donc, je me suis mis en réserve de toutes les thématiques numériques pendant un moment
08:02pour ne pas risquer justement d'avoir un risque de conflit d'intérêts.
08:06Et alors, juste pour comprendre comment on forme un gouvernement,
08:08j'ai lu que vous deviez à l'origine avoir les affaires européennes
08:11et qu'au dernier moment, dans la dernière demi-heure,
08:14on vous a échangé votre portefeuille ministériel avec celui de Jean-Noël Barraud
08:18et que c'est comme ça que vous avez atterri au numérique.
08:20Et que ça s'est vraiment fait comme ça ?
08:21La formation d'un gouvernement, c'est presque comme une partie de bonnes taux ?
08:24Alors, en fait, quand j'ai été appelée pour rentrer au gouvernement,
08:28on m'a proposé plusieurs portefeuilles.
08:31Et moi, je considère que quand on vous appelle au gouvernement,
08:34c'est déjà un honneur et qu'on n'est pas là pour choisir.
08:38Donc, moi, je me suis déclarée disponible
08:41sur toutes les missions qu'on souhaiterait me confier.
08:44Et effectivement, on avait au départ envisagé de me flécher sur les affaires européennes.
08:49Et puis, au dernier moment, il y a eu des ajustements.
08:51Et Gabriel Attal m'a dit, est-ce que le numérique t'intéresse ?
08:53J'ai dit oui, bien sûr.
08:53Ça s'est fait comme ça.
08:54Et il se trouve qu'il y a des enjeux européens essentiels au niveau du numérique.
08:58Alors, vous êtes resté sept mois en charge du numérique.
09:00Ensuite, sous Michel Barnier, on vous a confié le tourisme.
09:03Ça a duré trois mois.
09:05Qu'est-ce qu'on peut accomplir en aussi peu de temps ?
09:08Est-ce que ce n'est pas, justement, encore une fois, frustrant ?
09:11Alors, forcément, c'est frustrant
09:13parce qu'on engage beaucoup de choses.
09:15Quand j'ai été nommée au tourisme, ça faisait 17 ans
09:17qu'il n'y avait pas eu de ministre de plein exercice
09:19avec un portefeuille plein sur le tourisme.
09:21Il y avait eu des prédécesseurs, bien évidemment,
09:22mais qu'il y avait des portefeuilles très, très larges.
09:25Quand Michel Barnier m'a appelé
09:26pour me proposer de rentrer
09:28comme ministre délégué en charge du tourisme,
09:31il m'a dit ces mots
09:32« Je pense que ça te conviendra mieux
09:34parce que tu es une savoyarde et que tu connais le tourisme. »
09:37Lui aussi savoyard et vous le connaissez bien.
09:39Lui aussi savoyard, mais c'est vrai que je viens d'un territoire
09:40où le tourisme représente plus de 50% du produit intérieur brut du département.
09:45Et donc, c'est vrai qu'on a un peu ça dans le sang.
09:46Mais le temps de prendre en main la matière qu'on vous confie,
09:49c'est déjà terminé.
09:51Ça a été très, très rapide.
09:52Déjà, j'ai constitué très rapidement mon cabinet
09:54parce que j'avais des réseaux dans le tourisme.
09:56C'est vrai qu'en étant élue d'Aix-les-Bains,
09:58je siège à l'office de tourisme intercommunal d'Aix-les-Bains
10:00depuis de nombreuses années, depuis 2008.
10:02J'avais déjà beaucoup de réseaux dans le secteur.
10:05Donc, ça a été très rapide.
10:06Une dernière question avant de passer à notre quiz.
10:08Votre aventure ministérielle s'est arrêtée
10:10quand le président de votre propre parti est devenu Premier ministre,
10:12François Bayrou.
10:14Il ne vous a pas reconduit.
10:15Est-ce que ce n'est pas un peu...
10:17Est-ce pas un goût amer ?
10:19La situation politique est compliquée.
10:22Et donc, j'ai tout de suite intégré le fait
10:24que François ne pourrait pas faire un gouvernement modem.
10:26Parce qu'aujourd'hui, on est dans une situation
10:28qui nous oblige à ouvrir le gouvernement le plus largement possible.
10:32Donc, bien évidemment...
10:33Mais ce n'est pas lié à un problème personnel entre vous ?
10:35Non, pas du tout.
10:36Parce que ça peut donner ce sentiment, vu de l'extérieur.
10:37Non, non.
10:38Moi, je me suis engagée derrière François en 2004.
10:40Je suis restée fidèle à la famille.
10:43Donc, après, voilà.
10:44C'est la difficulté de constituer un gouvernement.
10:46Je l'ai compris.
10:47Je continue à être mobilisée au sein du groupe.
10:49Je suis très proche de notre président de groupe, Marc Fénault,
10:51avec qui je travaille en grande proximité.
10:53Et donc, voilà.
10:54C'est sans regret.
10:55On va conclure l'émission avec notre quiz.
10:57Donc, le principe, c'est que je vais lire des phrases,
11:00mais juste le début.
11:01Et vous, vous allez devoir compléter.
11:04Quand je parle politique avec ma cousine Laurence,
11:07on n'en a pas encore parlé.
11:08Ça vous arrive ?
11:09Très peu.
11:10Pourquoi ?
11:11On évite le sujet.
11:12Parce que Laurence, dans ses fonctions,
11:14aujourd'hui, de personnalité publique,
11:17voilà, on est assez proche...
11:18Donc, Laurence Ferrari, la journaliste politique, notamment.
11:22La fille de Gratien Ferrari.
11:23La fille de Gratien.
11:23Alors, on est très, très proche avec Laurence.
11:25On a des liens familiaux très forts avec ses sœurs également.
11:28On se voit régulièrement.
11:29Mais on évite le sujet politique.
11:30Peut-être qu'on porte encore les souvenirs des repas familiaux un peu chahutés.
11:35Si je m'étais engagée dans la marine...
11:37Oui.
11:37J'ai lu que c'était un peu votre projet, à un moment, la marine nationale.
11:41On est d'accord ?
11:41Absolument.
11:42Oui, oui.
11:42J'ai fait des études...
11:43Dans l'armée ?
11:44Oui, de relations internationales.
11:45Et puis, derrière, j'ai dévié sur des études de défense.
11:48Donc, j'ai fait un DEA en droit de la défense
11:50et un DEA en relations internationales,
11:53mais qui était, justement, sur toutes les problématiques géopolitiques.
11:56Et vous sentiez l'âme d'une militaire ?
11:59Absolument.
11:59Oui, oui, absolument.
12:00J'ai longtemps hésité.
12:02En fait, j'ai fait plusieurs mémoires sur la restructuration
12:05à l'époque de la direction des constructions navales,
12:08qui a changé de nom depuis.
12:09J'étais vraiment passionnée par ça.
12:10J'ai fait aussi un mémoire sur l'évolution de la stratégie navale américaine.
12:15Et puis, c'est la vie qui a fait que je suis redescendue en Savoie
12:18pour des raisons personnelles,
12:19puisque j'ai rencontré mon ex-mari à l'époque
12:21et donc j'ai abandonné le projet de m'engager.
12:24Enfin, entre maire d'Aix-les-Bains ou députée, je choisis...
12:28Mon cœur balance.
12:28Donc, vous n'avez pas encore tranché,
12:31parce qu'il y a les municipales qui approchent.
12:32Il y a les municipales qui arrivent.
12:33C'est vrai que j'y réfléchis.
12:35Je suis extrêmement attachée à cette ville.
12:38Si j'ai décidé, en 2019, de franchir le Rubicon
12:41et de me présenter, c'est parce que je ne suis pas satisfaite
12:44de ce qui se passe aujourd'hui sur Aix-les-Bains,
12:46qui est une ville qui a un potentiel incroyable.
12:49Et c'est vrai que je suis restée élue locale,
12:51puisque je suis toujours aujourd'hui
12:52au sein du conseil municipal d'Aix-les-Bains.
12:54Donc, c'est une réflexion que je mène.
12:55Eh bien, on attendra de connaître la conclusion de cette réflexion.
12:59Merci beaucoup, Marina Ferrari, d'être venue dans La Politique.
13:01C'était un plaisir, merci.
13:02Sous-titrage Société Radio-Canada
13:08Sous-titrage Société Radio-Canada

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