• il y a 7 mois
Avec Louis Morin, journaliste / Réalisateur et le supplément média avec Paul Labrosse, journaliste / Réalisateur

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-05-02##

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News
Transcription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles, bonjour Valérie, bonjour Louis Morin, merci d'être avec nous, vous êtes journaliste,
00:11on va parler avec vous du documentaire que vous avez réalisé sur le harcèlement scolaire, la fin du silence,
00:18un documentaire indispensable pour tous les parents, pour tous les ados aussi parce qu'on voit qu'il y a des choses qui sont faites,
00:27qu'il y a des avancées, même si, hélas, il y a des incidents absolument dramatiques, on voit que ce sujet, en tout cas, est pris à bras-le-corps par le gouvernement.
00:39Et en particulier sur C8 qui est la bonne cible puisque...
00:44Ce sera diffusé dimanche soir à 23h15, l'horaire n'est pas trop pour les ados mais c'est multidiffusé, c'est sur les plateformes surtout.
00:51Et ce sera disponible en replay et c'est effectivement une grande cause nationale que C8 a voulu porter avec le harcèlement scolaire.
01:00Et puis c'est bien qu'il y ait des documentaires sur C8 qu'on retrouve...
01:03Oui, il n'y en a pas beaucoup, enfin le documentaire dit sérieux, quand je dis sérieux, ce n'est pas faire offense à notre ami, non non, qu'on a reçu sur les rois et les reines, Bertrand Descaires,
01:15mais c'est vrai que là, pour le coup, c'est un documentaire...
01:18Mais ça se développe, c'est-à-dire que C8 a investi sur plusieurs grandes causes, dont le harcèlement scolaire, mais il y en a d'autres, les familles monoparentales, portées par Christine Kelly qui est très investie également sur le sujet.
01:32Et effectivement, C8 a voulu aussi investir les sujets de société avec cette série documentaire.
01:38Ça vous fait quoi de revenir à Sud Radio parce que vous avez fait longtemps le branch politique et le branch média, vous êtes un peu l'ancêtre de cette émission.
01:45Écoutez, ça me fait plaisir en tout cas d'être avec vous, Gilles Gansman et Valérie Expert, et puis ça me fait plaisir de revoir cette maison qui a bien grandi, qui a bien changé.
01:55Oui, vous étiez au tout début de la radio.
01:58Oui, tout à fait, lorsque Sud Radio était encore dans d'autres locaux.
02:03Absolument, tout petit. Un auditeur dit pourquoi pas une diffusion dans les écoles, comme faisait le NICEP avant.
02:09C'est une très bonne idée.
02:10C'est une bonne idée, et on est en discussion d'ailleurs avec le ministère de l'Éducation nationale, avec Nicole Belloubet et ses équipes.
02:17Nicole Belloubet qui a participé également au documentaire, qui a accepté de nous donner une grande interview, qui vient commenter toutes les phases, toutes les séquences du documentaire.
02:27On va passer tout de suite au zapping.
02:30Sud Radio Média, l'instant zapping.
02:34Valérie et Louis, des orages se sont abattus sur toute la France, avec des grelons qui ont fait des dégâts.
02:43Vous êtes obligée tout seul, c'est bien.
02:45J'apprends à vos côtés.
02:47Dès hier soir sur BFM, ils ont reçu Étienne Delay, qui est un vigneron et restaurateur de Chablis, où il y a des dégâts terribles, vous avez vu, et des vignes.
02:58Il était sur BFM, il était alors 23h30.
03:01On est très très touchés, puisque c'est une supercellule orageuse qui est tombée sur le Chablisien, et on a eu des grelons qui allaient de la balle de ping-pong à la balle de pétanque.
03:15Et les vignes sont ravagées, enfin le cœur historique de Chablis est ravagé, des amis qui sont à 6-7 kilomètres m'ont dit que c'était protégé.
03:22Mais nous ici, on est très très abîmés, les chemins de terre sont engloutis par les ravines, les goudrons sont soulevés, il y a des remontées de terre à prévoir qui sont colossales.
03:38Chablis n'arrivait plus à suivre, les trottoirs étaient débordés de glaçons, non pas d'eau, mais de glaçons.
03:46La rue principale de Chablis, où il y a mon restaurant, était archi-pleine de glaçons.
03:54Les images étaient incroyables.
03:56Oui, vous avez vu que la route a même été détruite par l'orage, c'était hallucinant.
04:02Et pour ceux qui habitaient Paris, je ne sais pas si vous avez entendu, mais c'était un orage terrible.
04:09Dans l'info qui a occupé évidemment hier toutes les chaînes, c'est évidemment le défilé à Saint-Etienne de Raphaël Glucksmann.
04:16Alors qu'il ne s'est pas formidablement bien passé, reportage dans le 20h de France 2.
04:19... de projectiles, de peintures et des cris.
04:24Cassez-vous ! Cassez-vous !
04:26Ce matin à Saint-Etienne, Raphaël Glucksmann, tête de liste socialiste aux Européennes, est prise à partie.
04:31Ce groupe de militants lui reproche notamment une position trop timide sur les bombardements à Gaza.
04:37Il est contraint de quitter le cortège et accuse la France insoumise.
04:41Ces gens sont des gens qui ne sont pas des démocrates. C'est tout, ce n'est pas des démocrates.
04:47On le voit dans le comportement interne de leur parti, dans leur structuration, dans leur discours, dans leur violence.
04:53Et nous, on rompt avec ça.
04:55Alors vous qui avez été dans le petit journal où vous vous occupiez de la politique,
04:59il y a même lors d'un meeting où vous vous êtes fait jeter dehors et frapper par la sécurité.
05:06De quelle mémoire ?
05:08De quel parti ?
05:10C'était à l'époque du parti de François Fillon.
05:12Mais bon, c'était un événement complètement indépendant à la direction de campagne, évidemment, de François Fillon.
05:18Mais vous aviez été frappé par la sécurité et on avait vu les images dans le petit journal.
05:23C'est devenu violent la politique, non ?
05:25C'est devenu très violent et à l'époque, d'ailleurs, simplement pour fermer la parenthèse,
05:28il avait été condamné, il y avait eu une instruction judiciaire, il avait été condamné le vigilant en question.
05:34Il a été condamné à quoi pour la bourse ?
05:36Il a été condamné à une amende.
05:38C'était au tribunal de police parce que je n'avais pas été faire les démarches nécessaires.
05:43Il aurait fallu que j'aille à l'hôpital pour faire un certificat, etc.
05:47Je n'avais pas foncièrement envie de le faire.
05:50Donc c'était resté au tribunal de police.
05:52Il avait été condamné à l'amende maximum qu'il pouvait avoir à ce moment-là et à des dommages et intérêts.
05:57Mais effectivement, la politique s'est devenue très violente et on constate d'année en année que ça devient de plus en plus violent.
06:04J'entendais Raphaël Glucksmann qui disait qu'à l'instant que ces gens-là ne sont pas des démocrates,
06:10ça interroge toujours pourquoi aller manifester avec des gens qui ne sont pas des démocrates.
06:14La question, au bout d'un moment, c'est aussi de se poser soi-même des limites dans son action politique et aux actions auxquelles on participe.
06:22Ça veut dire que le PS devrait se séparer de la NUPES beaucoup plus franchement et des propos d'Elefi, c'est ça ?
06:30Moi je pense qu'à partir du moment où on est rejeté, mais on est rejeté en plus avec des actes violents,
06:36il faut savoir justement partir, il faut savoir mettre fin à ce type de participations qui de toute évidence sont toxiques.
06:42Mardi, dans C'est à vous, il recevait Chantal Latzou, future enquêtrice dans Mazinger, demain on recevra le producteur de Mazinger.
06:50On l'a fait réagir sur l'affaire Depardieu, elle a tenté un trait d'humour, bon ça a jeté un froid.
06:58Ça a jeté un froid.
07:00Vous avez même fait le casting pour Les Valseuses ?
07:02J'ai fait le casting pour Les Valseuses.
07:04Même si le mieux a été pris, vous avez fait le casting.
07:06Exactement, j'ai pas voulu montrer ma poitrine.
07:08Mon père m'avait prévenu, on ne montre pas tes seins, attention c'est un métier où tu vas souffrir,
07:14et donc on m'a demandé d'enlever mon soutien-gorge et mon t-shirt, j'ai dit non.
07:18J'ai pas eu le rôle, j'aurais peut-être pas eu non plus, mais voilà.
07:22Et quand j'ai raconté ça à Depardieu, j'ai fini mon histoire, puisque j'ai tourné dans Bonne Pomme avec lui,
07:27et il m'a dit, t'as qu'à me les montrer maintenant.
07:31Ah oui, et vous ne l'avez pas fait ?
07:33Ça vous fait pas rire ça ?
07:35Je sens que j'ai jeté un froid.
07:37Il m'a rien proposé, je vous signale.
07:40Voilà, ça vous fait pas rire, vous avez vu ?
07:42Si si, ça me fait rien, je commençais la réaction.
07:46Alors tout le monde en parle Valérie, sur les réseaux sociaux.
07:50Le jean pipi, vous avez pas vu le jean pipi ?
07:54Vous savez, nous les garçons, quand on l'a mal secoué, il arrive d'avoir des petites gouttes sur le jean.
08:03Alors un créateur a décidé de faire un jean comme si vous vous étiez soulagé.
08:07600 euros le jean pipi, débat n'en touche pas à mon poste hier.
08:11Un jean imitation pipi, vendu 600 euros et en rupture de stock.
08:15C'est un jean comme si on avait fait pipi ici en fait.
08:17Je vais vous montrer, regardez.
08:19Non mais c'est un truc de fou, c'est imitation pipi, c'est magnifique.
08:21Et là, c'est incroyable, 600 balles, ça va être de merde pour que tout le monde te dise
08:26« et alors, tu t'es pissé dessus là ? »
08:28Et ils sont en prototype, il y a celui avec derrière.
08:36Le créateur a dit que c'était une critique du cycle sans fin du capitalisme.
08:41Oui bien sûr.
08:43Oui oui, c'était une critique du capitalisme.
08:45Vous l'avez vu ce jean, c'est incroyable.
08:47La victoire en chantant pourrait être le crédo des Rosy.
08:51Je vous ai déjà diffusé une chanson des Rosy.
08:53Alors les Rosy, c'est des militantes féministes qui défilent sur des chansons connues
08:58dont elles ont évidemment changé les paroles.
09:00Alors 1er mai, évidemment, elles étaient en train de défiler.
09:05Écoutez leur nouveau tube.
09:17Les artistes, attention, attention, prends garde aux choses fortes.
09:22Éducation, soins et nettoyage, c'est pas juste, c'est pas juste.
09:27Les premières de Corée.
09:29Voilà, c'est les Rosy.
09:31Très bien, merci pour ce zapping.
09:33On se retrouve dans un instant avec Louis Morin.
09:37J'en ai connu des meilleurs.
09:39Je savais, si je veux chercher des compliments chez vous, faut pas.
09:43Faut pas que je joue à ce genre de choses, ça ne marche pas.
09:46Très bien, merci.
09:47On se retrouve dans un instant avec Louis Morin
09:49pour parler du harcèlement scolaire
09:51avec un documentaire à ne pas manquer
09:53sur C8 à 23h15 dimanche.
09:55La fin du silence.
09:57A tout de suite.
09:58Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
10:02Moi, je regarde les matchs, je fais le coup de plus en de la télé
10:05et je mets Sud Radio.
10:06Le meilleur commentateur, c'est Sud Radio.
10:08Il n'y a rien à dire.
10:09Sud Radio, la radio du rugby.
10:11Sud Radio Média, l'invité du jour.
10:16L'invité du jour, c'est Louis Morin.
10:18Louis Morin, connu des auditeurs historiques de Sud Radio.
10:21Puisque vous êtes passé par Sud Radio,
10:23vous êtes aujourd'hui réalisateur, producteur.
10:27Vous avez réalisé ce documentaire,
10:29Harcèlement scolaire, la fin du silence,
10:31qui va passer dimanche soir sur C8 à 23h15.
10:34Nouvelle dynamique, en tout cas sur C8.
10:38Ce que vous disiez, la volonté de s'emparer des sujets
10:40de cette société est d'ouvrir une case documentaire.
10:43Première cause, le harcèlement scolaire.
10:45On voit que le gouvernement a aussi décidé de s'en emparer.
10:48Les chiffres sont assez terrifiants.
10:51C'est quoi ? 5% en primaire, 6% au collège
10:56et 4% des lycéens.
10:57C'est beaucoup.
10:58On estime qu'un élève sur dix connaît le harcèlement
11:01et selon un sondage IFOP, qui est paru en novembre dernier,
11:06un sur cinq, selon ce dernier sondage, c'est colossal.
11:09C'est un million d'élèves.
11:10Jusqu'à un million d'élèves harcelés chaque année
11:13avec des conséquences parfois terribles.
11:15On le voit évidemment dans le documentaire
11:17qui sera diffusé dimanche soir sur C8
11:19avec des conséquences qui continuent
11:22à l'âge de la vie adulte.
11:24Il y a une jeune femme qui témoigne et qui explique
11:27que ça l'a marqué à vie.
11:30On a eu Jordan Deluxe dans Un autre genre
11:32qui nous a raconté aussi.
11:33Il en parle aujourd'hui encore avec beaucoup d'émotion
11:36de ce harcèlement subi.
11:39C'est un harcèlement très fort qui laisse des traces
11:42par la suite dans la vie adulte naïadée.
11:44C'est la jeune fille à qui on fait référence
11:46qui a aujourd'hui trente ans
11:48et qui est complètement traumatisée par ce qu'elle a vécu.
11:50En réalité, c'est le cas de quasiment toutes les victimes
11:53de ce type de harcèlement.
11:54Lorsque le harcèlement est très violent
11:56durant l'enfance, ça a des conséquences à l'âge adulte.
11:58Que ce soit un manque de confiance en soi,
12:00un manque de confiance dans les autres,
12:02parfois des états dépressifs
12:04et malheureusement dans les cas les plus graves des suicides.
12:07D'ailleurs, elle dit, pour rebondir sur ce que vous dites,
12:10elle dit la phrase qui est le titre du livre de Jordan,
12:13c'est à quoi tu sers ?
12:15Ce qu'on lui a dit, elle en parle.
12:18Moi, j'ai une question,
12:21est-ce que vous pensez que c'est dans la nature
12:24de l'enfant de harceler
12:26ou parce qu'on n'a pas eu d'éducation par rapport à ça ?
12:29Ou parce qu'il y a...
12:30Qui sont les harceleurs.
12:31Qui sont les harceleurs.
12:32Et c'est vrai que quand on se dit
12:34qu'il y a un million de personnes harcelées,
12:36ça veut dire qu'il y a un million de harceleurs.
12:38Au minimum, parce qu'ils se mettent à plusieurs, souvent.
12:41Voilà, souvent, effectivement, c'est l'effet de masse,
12:43c'est l'effet de groupe aussi qui a une incidence.
12:46Alors, pour répondre est-ce dans la nature de l'enfant ou pas,
12:49c'est une question quasiment philosophique
12:51de savoir effectivement est-ce que l'homme
12:53est mauvais en soi, en lui-même ou pas.
12:56Là-dessus, je laisserai chacun avoir
12:59son avis sur la question.
13:01Mais en tout cas, il y a évidemment un facteur éducatif.
13:04C'est indéniable.
13:05Et donc à partir du moment où on ne prend pas le problème à bras-le-corps
13:08et évidemment qu'on peut faire quelque chose,
13:10ce n'est pas une fatalité le harcèlement scolaire.
13:12Il y a évidemment beaucoup de choses à faire
13:14et l'État a énormément à faire dans l'éducation
13:18qu'on transmet aux élèves,
13:19dans l'accompagnement bien évidemment des élèves harcelés
13:22mais aussi dans les valeurs
13:24que l'on transmet aux élèves dès le plus jeune âge,
13:27dans les mesures de sanctions.
13:28Et effectivement, c'est ce qu'on constate maintenant.
13:31Heureusement, depuis quelques mois,
13:32on voit que le gouvernement a décidé d'agir.
13:34Il a décidé d'agir et a décidé de mettre fin
13:36au déni qui a régné pendant des années.
13:37Oui, parce qu'il y a un déni.
13:38On voit une directrice d'école qui, elle,
13:41est vraiment dans le déni absolu.
13:44C'est une séquence très forte à laquelle vous faites référence.
13:48En effet, Valérie,
13:49on a suivi l'action d'un groupe de bikers.
13:52Formidable.
13:53Ce sont des motards.
13:54Une association de motards.
13:56Alors, il y a une trentaine de motards
13:58sous l'égide de leur chef de groupe,
14:02qui viennent réconforter les élèves harcelés.
14:07En l'occurrence,
14:08c'est un petit Nathan qui est harcelé à l'école
14:11depuis maintenant des années.
14:13Et l'établissement ne fait rien.
14:15Et donc, les parents, désemparés,
14:17ont fait appel à cette association.
14:19Dans un premier temps,
14:20l'association va vérifier
14:21qu'un certain nombre de démarches ont déjà été initiées
14:23pour ne pas intervenir pour rien
14:25ou perturber même les établissements scolaires
14:29de manière indue.
14:30Et par la suite,
14:31ils décident d'organiser une action
14:33coup de poing symbolique.
14:34Donc, ils arrivent à 30 motos.
14:37Et qu'est-ce qui se passe alors ?
14:38Ils accompagnent l'enfant à l'école.
14:41À la sortie de l'école,
14:42en fait, ils viennent le chercher.
14:44L'objectif est double.
14:45En fait, déjà,
14:46c'est de montrer aux autres
14:47que l'enfant n'est pas seul.
14:49Mais c'est aussi de redonner confiance à l'enfant.
14:53De lui dire,
14:54on est avec toi.
14:55Et évidemment,
14:56il y a aussi un objectif en termes de communication.
14:59Lorsqu'on organise ce type d'action,
15:01la presse est conviée.
15:02Les élus locaux sont conviés.
15:04Et donc,
15:05l'établissement qui jusque-là fermait les yeux
15:07ne peut plus continuer à être dans le déni.
15:10C'est très confortable pour un établissement scolaire
15:12de dire,
15:13non, non,
15:14il ne se passe rien chez nous.
15:15Surtout, étouffons l'affaire.
15:16On met sous le tapis.
15:17On n'en parle pas.
15:18Et puis,
15:19ce n'est pas grave.
15:20L'enfant continue à subir.
15:21Mais au moins,
15:22nous,
15:23on ne sera pas accusés.
15:24Il y a une éditrice qui nous dit,
15:25j'en ai fait les frais aussi
15:26dans un lycée de l'OMERTA.
15:27Il fallait que je me taise pour l'image du lycée.
15:29Sinon,
15:30n'étant pas fonctionnaire,
15:32on m'éjectait.
15:33Donc,
15:34je pense qu'elle devait travailler
15:36dans un lycée ou collège.
15:38Et effectivement,
15:40les signaux sont là parfois
15:41et on ne les voit pas.
15:42Exactement.
15:43Et on l'a constaté également l'été dernier.
15:46On se souvient des lettres,
15:48parfois menaçantes,
15:49qui avaient été envoyées par certains rectorats
15:51à des parents d'élèves
15:53qui se plaignaient du harcèlement scolaire
15:55vécu par leur enfant.
15:56Et des lettres menaçantes des rectorats
15:58qui disaient,
15:59maintenant,
16:00il faut arrêter d'en parler
16:02et de perturber la vie scolaire.
16:04C'était le contenu des lettres
16:05des rectorats qui avaient été envoyées.
16:06Gabriel Attal s'était saisi de ce sujet
16:08et avait dit,
16:09maintenant,
16:10plus jamais,
16:11je ne veux plus,
16:12c'est une honte.
16:13C'était ses propos.
16:14Et je ne veux plus
16:15que ce type de lettres
16:17aient cours.
16:18Valérie,
16:19je vous propose
16:20d'écouter la bande-annonce.
16:22Vous allez avoir des extraits,
16:24évidemment,
16:25de personnes harcelées.
16:29Maintenant,
16:30le harcèlement est considéré
16:31comme un délit pénal.
16:34C'est le combat de ma vie
16:35depuis bientôt 11 ans.
16:36Ça sauve, en fait,
16:37d'aider les autres.
16:38Montrer à Nathan
16:39qu'il n'est pas seul.
16:41Les élèves ont le droit
16:42d'être heureux à l'école.
16:43Si on n'en parle pas,
16:44on ne pourra pas faire changer les choses.
16:46Harcèlement scolaire.
16:47La parole se libère sur C8.
16:49Un documentaire inédit
16:50avec la participation
16:51de ceux qui font bouger les lignes
16:52et de la ministre
16:53de l'Éducation nationale.
16:54On ne peut pas venir à l'école
16:56la peur au ventre.
16:57Nous sommes utilisés !
16:59Harcèlement scolaire.
17:00La fin du silence.
17:01Un documentaire inédit sur C8.
17:05Qu'est-ce qu'elle vous dit,
17:06la ministre ?
17:07Moi, j'ai l'impression
17:08qu'elle ne dit pas grand-chose
17:09dans ce doc,
17:10dans ce que j'ai vu,
17:11puisqu'on a eu la chance
17:12d'avoir le documentaire
17:13avant avec Valérie.
17:14Moi, j'ai trouvé
17:15qu'elle ne dit pas grand-chose
17:16et qu'elle n'était pas
17:18comme Gabriel Attal.
17:20Gabriel Attal a été
17:22particulièrement investi
17:23sur ce sujet.
17:24Il en a fait un combat personnel.
17:26Parce que lui-même a subi...
17:28Lui-même a vécu
17:29du harcèlement scolaire
17:31durant l'enfance.
17:32Il l'avait d'ailleurs énoncé.
17:34Effectivement,
17:35ce n'est pas forcément...
17:36Les histoires personnelles
17:37sont évidemment différentes
17:38avec Nicole Belloubet.
17:39Nicole Belloubet,
17:40lorsqu'on a fait cette interview,
17:41elle vient d'arriver au ministère.
17:43Elle prend le sujet,
17:45évidemment,
17:46en cours de route.
17:47Elle continue les actions
17:48de son prédécesseur.
17:49Elle est très investie aussi
17:50sur ce sujet.
17:51Et, effectivement,
17:52elle nous dit
17:53qu'elle ne lâchera rien.
17:54Le symbole est important
17:55aussi en politique.
17:56Voilà.
17:57Elle continue
17:58dans la doctrine
17:59qui a été mise en place
18:00par Gabriel Attal.
18:01Elle va continuer
18:02à vérifier que les actions
18:03qui ont été décidées
18:04soient bien mises en place.
18:05Il y a quand même eu
18:06pas mal de décisions
18:07qui ont été actées
18:09au cours de l'été dernier
18:11et à l'automne dernier.
18:13Avec, d'ailleurs,
18:14Gabriel Attal
18:15et Brigitte Macron
18:16qui est également très investie
18:17sur ce sujet
18:18puisqu'il y a eu
18:19les élèves ambassadeurs.
18:20Je ne sais pas
18:21si on aura le temps
18:22d'y revenir tout à l'heure.
18:23Oui, ça, c'est un truc
18:24assez incroyable.
18:25Mais c'est bien
18:26parce que ça...
18:27Expliquez-nous un petit peu
18:28le principe
18:29qu'on découvre
18:30dans le documentaire.
18:31Tout à fait.
18:32On a suivi
18:33ces élèves ambassadeurs.
18:34L'idée, c'est d'aller dire
18:35dans des établissements scolaires
18:36et bien, vous allez,
18:37à des enfants
18:38qui sont volontaires,
18:39bien évidemment,
18:40vous allez devenir
18:41élèves ambassadeurs
18:42de harcèlement scolaire.
18:43Il y a 23 000 élèves ambassadeurs
18:45qui ont été nommés
18:46et en fait,
18:47un élève ambassadeur,
18:48c'est un élève qui va
18:49évidemment faire vigi,
18:50vérifier que tout va bien
18:52dans son établissement,
18:54éventuellement...
18:55Recueillir la parole.
18:56Recueillir la parole,
18:57prévenir si c'est nécessaire,
18:59aller voir l'élève harcelé
19:01et justement le conseiller.
19:03Mais aussi,
19:04ce qui est important
19:05dans l'élève ambassadeur,
19:06c'est qu'à partir du moment
19:07où vous investissez
19:08un élève d'une mission,
19:09c'est la garantie aussi
19:10qu'il ne participera pas
19:11voilà,
19:12tôt ou tard,
19:13à un phénomène de harcèlement.
19:14Parce que malheureusement,
19:15on constate qu'il y a
19:16beaucoup d'élèves
19:17qui tombent dans cet effet de masse,
19:19cet effet de groupe,
19:20presque sans s'en rendre compte.
19:21Et donc c'est important aussi
19:22de faire de la prévention.
19:23Il y a les parents
19:24qui sont très investis,
19:25des parents d'enfants,
19:26hélas,
19:27qui se sont suicidés
19:28et dont c'est devenu le combat.
19:30Tout à fait.
19:31Nora Fraisse,
19:32vous évoquez Nora Fraisse
19:33qu'on voit dans le documentaire
19:35qu'on suit,
19:36qui a créé une association,
19:37Marion, la main tendue.
19:38Nora Fraisse,
19:39c'est une famille
19:40c'est une femme extraordinaire
19:41qui a perdu sa fille
19:43lorsqu'elle avait 13 ans.
19:44Il faut savoir qu'au début du doc,
19:46vous montrez les lettres
19:49qu'a reçues sa fille,
19:50les propos.
19:51Et quand vous lisez les lettres
19:53et les mots
19:54et que la mère a récupéré
19:56ce qu'on disait à sa fille,
19:58je pense que pour elle,
20:00ce qu'elle a dû vivre
20:01est juste
20:02a posteriori,
20:03parce qu'elle a découvert
20:04les mots qu'on disait à sa fille.
20:06Et donc Nora Fraisse,
20:07vous vous disiez ?
20:08Oui, c'est ça.
20:09C'est ce qu'on constate.
20:10C'est-à-dire que la plupart du temps,
20:11on n'a pas vraiment conscience
20:13en tant que parents
20:14du harcèlement que peuvent vivre
20:15les enfants au quotidien.
20:17Parce que, justement,
20:18il y a un déni.
20:19Parce qu'il y a une omerta.
20:20Parce que les enfants aussi
20:21n'osent pas en parler.
20:22Et c'est aussi d'ailleurs
20:23le rôle de ce documentaire,
20:25c'est de dire, voilà,
20:26il y a des solutions.
20:27Parlez-en.
20:28Allez voir les associations.
20:30Il y a un numéro,
20:31le 30-18.
20:32Le 30-18,
20:33c'est un numéro
20:34qui a été mis en place
20:35et qui a maintenant le pouvoir,
20:37non seulement
20:38de recueillir,
20:39d'écouter,
20:40de conseiller
20:41à la fois les enfants,
20:42les parents,
20:43mais qui a aussi
20:44le pouvoir de saisir.
20:45Et ça, c'est très important.
20:47Et il y a vraiment
20:48des suites qui sont...
20:49Est-ce qu'il y a
20:50beaucoup d'appels, déjà ?
20:51Peut-être pour dire
20:52à nos éditeurs,
20:53comment est-ce qu'on est
20:54accueillis là-bas
20:55et est-ce qu'il y a
20:56vraiment des suites ?
20:57Il y a beaucoup d'appels
20:58sur ce centre, malheureusement.
20:59Et on en voit certains
21:00dans le docker.
21:01On en voit certains
21:02dans le documentaire.
21:03Il y a beaucoup d'appels,
21:04malheureusement.
21:05Et, effectivement,
21:07des saisies,
21:08des référents harcèlement.
21:09Alors, c'est encore
21:10autre chose
21:11que les élèves ambassadeurs.
21:12Les référents harcèlement,
21:13il y en a 400
21:14sur le territoire.
21:15Et, eh bien,
21:16ce sont des fonctionnaires
21:18qui sont chargés,
21:19justement,
21:20de veiller
21:21et de sécuriser
21:22les élèves
21:23qui sont susceptibles
21:24d'être menacés.
21:25Et lorsqu'il y a
21:26des cas importants,
21:27eh bien, effectivement,
21:28ils peuvent faire
21:29un signalement
21:30sur ces référents harcèlement
21:31qui vont venir agir
21:32dans les établissements.
21:33Ils peuvent également,
21:34même en cas de crise,
21:36et ça arrive,
21:37malheureusement,
21:38c'est extrêmement touchant.
21:39Mais lorsqu'ils constatent
21:40qu'un enfant,
21:41eh bien,
21:42veut attenter
21:43à séjour,
21:44veut mettre fin à séjour,
21:45eh bien,
21:46ils peuvent intervenir
21:47dans l'urgence
21:48et dépêcher
21:49des équipes médicales
21:50au domicile de l'enfant.
21:51Pour terminer,
21:52votre Infomédia,
21:53puisque c'était aussi
21:54à ce que vous vous y êtes
21:55dans le Branch Média,
21:56vous allez faire
21:57et vous êtes en train
21:58de faire un documentaire
21:59sur Gabriel Attal ?
22:00Vous savez tout,
22:01vous savez tout,
22:02cher Gilles.
22:03On suit Gabriel Attal
22:04toujours pour le groupe
22:05Canal+, d'ailleurs,
22:06depuis maintenant,
22:07plus d'un an.
22:08Donc, avant qu'il soit
22:09Premier ministre.
22:10Bien avant qu'il soit
22:11Premier ministre,
22:12ça fait un an et demi,
22:13même,
22:14qu'on suit Gabriel Attal
22:15dans son quotidien
22:16où on a accès
22:17à énormément
22:18de séquences immersives
22:19où il nous accueille,
22:20effectivement,
22:21dans les réunions
22:22qu'il nous accueille
22:23dans sa sphère privée.
22:24Il nous donne également
22:25un certain nombre
22:26d'interviews
22:27et donc,
22:28on a eu, effectivement,
22:29toute cette évolution.
22:30Sa sphère privée,
22:31ça veut dire
22:32qu'on le voit
22:33avec son compagnon ?
22:34Non,
22:35sa sphère privée,
22:36ça ne va pas
22:37jusqu'à l'intime,
22:38mais, effectivement,
22:39c'est un choix
22:40et ça doit se respecter,
22:41évidemment,
22:42mais, effectivement,
22:43on a quand même accès
22:44à beaucoup,
22:45beaucoup de séquences
22:46et on est ravi
22:47de faire ce documentaire
22:48qui va être...
22:49Et qui sera diffusé quand,
22:50a priori ?
22:51Vous avez encore
22:52beaucoup de tournages ?
22:53On a encore des tournages,
22:54évidemment,
22:55et puis, quand on a
22:56la possibilité
22:57d'avoir ce type de séquences,
22:58on continue.
22:59Il sera diffusé,
23:00probablement,
23:01à la rentrée,
23:02probablement,
23:03effectivement,
23:04sûrement.
23:05Et vous étiez là
23:06quand Henri l'a appris
23:07qu'il devenait Premier ministre ?
23:08Alors, évidemment,
23:09ça, ce sont des séquences
23:10qui, en réalité,
23:11les conversations
23:12avec le chef de l'État,
23:13on ne peut pas...
23:14C'est interdit.
23:15Bien sûr,
23:16il faudrait prévenir,
23:17il faudrait prévenir
23:18le chef de l'État.
23:19Ce n'est pas possible autrement.
23:20Merci beaucoup,
23:21Louis Morin,
23:22d'avoir été avec nous
23:23dimanche soir
23:24sur C8,
23:2523h15,
23:26harcèlement scolaire,
23:27la fin du silence
23:28avec des témoignages très forts,
23:29avec vraiment
23:30une prise de conscience
23:31de cette question
23:32et les moyens
23:33qui sont aujourd'hui
23:34mis en place.
23:35Et simplement,
23:36en un mot,
23:37si vous me permettez,
23:38parlez-en,
23:39pour les enfants
23:40qui peuvent nous entendre
23:41ou les parents d'élèves,
23:42parlez-en,
23:43c'est très important.
23:44Bien sûr,
23:45il faut en parler,
23:46il faut,
23:47même pour les parents,
23:48être vigilant
23:49parce qu'on n'imagine pas
23:50ni qu'on puisse avoir
23:51un enfant harceleur
23:52ni qu'on puisse avoir
23:53un enfant harcelé
23:54et c'est un véritable...
23:55Et ça se passe
23:56dans tous les milieux,
23:57dans toutes les écoles
23:58et partout en France.
23:59Et partout en France,
24:00c'est aussi ce qu'on montre
24:01dans le documentaire,
24:02on a vraiment voulu aller
24:03partout en région,
24:04à Paris.
24:05Oui, imaginez que ça peut être
24:06que dans certains endroits,
24:07c'est partout.
24:08Moi, j'ai une amie,
24:09sa fille était à l'école alsacienne,
24:10école très réputée à Paris,
24:11qui a vécu un véritable enfer
24:12et qui a été obligée
24:13de retirer sa fille
24:14à cause de ça.
24:15Il y a quelques années,
24:16il y avait eu un déni absolu.
24:17Oui, on n'imagine pas,
24:18mais en réalité,
24:19c'est vraiment partout.
24:20Donc, une seule solution,
24:21la fin du silence,
24:22il faut en parler
24:23et c'est vraiment
24:24ce qu'on veut transmettre.
24:25Et 23h15,
24:26évidemment, ce sera sur
24:27le replay de C8.
24:28Merci à vous.
24:29Dans un instant,
24:30on va parler de la SNCF.
24:31Pourquoi la SNCF déraille
24:32autre doc à ne pas manquer
24:34cette fois-ci ?
24:35C'est zone interdite.
24:36C'est dimanche,
24:37vous pouvez enchaîner.
24:38A tout de suite.
24:50Le Supplément Média,
24:51on continue à parler
24:52d'un doc à ne pas manquer
24:54dimanche soir
24:55dans le cadre de Zone Interdite
24:57avec Paul Labrosse.
24:58Bonjour, vous êtes journaliste,
24:59réalisateur.
25:00Bonjour.
25:01Le thème va toucher
25:02et concerner beaucoup
25:03de nos auditeurs.
25:04Si vous aviez peur de l'avion,
25:05vous auriez peur du train.
25:06Vous aurez peur du train.
25:07Retard, prix, grève,
25:08pourquoi la SNCF déraille ?
25:09On a vu, nous,
25:10quelques extraits seulement
25:11parce que vous venez
25:12de finir de le monter.
25:13Mais la SNCF,
25:14je pense que ça parle
25:15à tout le monde.
25:16Les retards de train,
25:17ça parle à tout le monde.
25:18Les pannes,
25:19ça parle à tout le monde.
25:20Et donc, vous êtes parti
25:21de ce constat
25:22en se disant
25:23qu'est-ce qui se passe ?
25:24Oui.
25:25Moi, je voyage en train
25:26tous les jours
25:27comme 5 millions de Français.
25:28Et donc, on est parti
25:29des principales questions
25:30que tout le monde se pose.
25:31Pourquoi le prix
25:32de nos billets augmente ?
25:33Pourquoi l'avion
25:34est moins cher que le train ?
25:35Pourquoi on a des retards
25:36qui sont relativement
25:37peu fréquents,
25:38mais un train sur dix
25:39ou deux trains sur dix,
25:40quand on prend le train
25:41tous les jours,
25:42c'est au minimum
25:43un voyage par semaine,
25:44un voyage par jour
25:45qui est
25:46quelque chose
25:47qu'on ne fait pas
25:48tous les jours.
25:49Et donc,
25:50on est parti
25:51des principales questions
25:52qui sont impactées.
25:53Donc, c'est un voyage
25:54par semaine
25:55qui est impacté.
25:56Quand on prend
25:57le train tous les jours,
25:58un voyage par semaine,
25:59c'est énorme.
26:00Et on s'est posé
26:01toutes ces questions.
26:02Pourquoi ?
26:03Et on va
26:04un peu dans les coulisses.
26:05On va chercher
26:06le pourquoi
26:07de ce qui se passe.
26:08Alors, pourquoi ?
26:09Pourquoi ?
26:10C'est quoi ?
26:11Il y a plein de raisons,
26:12mais entre autres,
26:13dans ce qu'on a pu voir,
26:14c'est un réseau
26:15ferré vétuste.
26:16Franchement,
26:17ça fait peur.
26:18Ça fait peur.
26:19Oui, alors,
26:20je pense que
26:21on ne doit pas avoir
26:22peur du train
26:23puisque le réseau
26:24est quand même
26:25très sécurisé,
26:26mais il est très vieux.
26:27C'est un des plus vétustes d'Europe
26:29et c'est l'un de ceux
26:30dans lesquels
26:31on investit le moins
26:32puisqu'on s'est aperçu
26:33en faisant cette enquête
26:34qu'on investit
26:3546 euros
26:36par habitant
26:37et par an
26:38dans le train
26:39alors que c'est
26:40115 en Allemagne,
26:41180 en Grande-Bretagne,
26:42450 en Suisse.
26:43Donc,
26:44on est vraiment
26:45le pays dans lequel
26:46on investit le moins
26:47dans son réseau.
26:48Et aujourd'hui,
26:49le réseau est vieux.
26:50Il y a notamment
26:519000 km
26:52de petites lignes
26:53qui sont
26:54dans un état
26:55assez catastrophique
26:58pour les endroits
26:59que nous on a vus.
27:00Ils ont en moyenne
27:0140 ans d'âge
27:02donc c'est quand même
27:03très vieux.
27:04Et donc,
27:05pour,
27:06finalement,
27:07qu'il n'y ait pas
27:08plus d'accidents,
27:09la SNCF
27:10ralentit nos trains.
27:11Et donc,
27:12en fait,
27:13c'est vraiment
27:14un des principaux constats
27:15dont on s'est aperçu.
27:16C'est-à-dire que le temps
27:17de parcours s'allonge.
27:18Pour éviter
27:20de dérailler.
27:21Dans les quelques extraits
27:22qu'on a vus,
27:23il y a aussi
27:24l'entretien des wagons.
27:25Il y a un moment,
27:26on voit cette femme
27:27qui monte dans un wagon
27:28de première
27:29et c'est dégueulasse.
27:30Il n'y a pas d'autre mot.
27:31Et le train
27:32date de 1970.
27:33C'est à 50 ans.
27:34C'est ça.
27:35Et ça,
27:36ce sont les trains
27:37intercités.
27:38C'est-à-dire qu'à l'intérieur
27:39des trains,
27:40même,
27:41c'est sale.
27:42En fait,
27:43ça dépend des trains.
27:44Si vous voyagez en TGV,
27:45vous avez le sentiment
27:46que tout va bien.
27:47Si vous êtes dans
27:48Saint-Denis,
27:49Saint-Denis,
27:50Saint-Nobles,
27:51Évène
27:52ou même entre Paris
27:53et Clermont,
27:54qui n'est pas une petite ligne
27:55où il y a 2 millions
27:56de voyageurs chaque année,
27:57effectivement,
27:58les trains ont près
27:59de 50 ans d'âge
28:00et le problème,
28:01c'est qu'il n'y a pas
28:02eu d'investissement.
28:03Parce que l'argent
28:04parlait dans le TGV.
28:05C'est-à-dire qu'on a mis
28:06tout le fric dans le TGV.
28:07Tout l'argent,
28:08effectivement,
28:09pendant 25 ans,
28:10a été mis prioritairement
28:11sur le TGV
28:12et il y a eu un retard énorme
28:13qui a été pris
28:14sur tout le reste.
28:15Et moi,
28:16je pense que la SNCF
28:17faisait des bénéfices
28:18très importants.
28:19Alors,
28:20c'est vrai
28:21ou c'est pas vrai ?
28:22Oui, oui,
28:23depuis 3 ans,
28:24la SNCF
28:25fait des bénéfices,
28:26des bénéfices importants
28:27parce que
28:28elle a changé
28:29de politique.
28:30Voilà,
28:31maintenant,
28:32elle n'a plus
28:33le droit
28:34d'investir
28:35sur des projets
28:36qui ne seraient pas rentables.
28:37Elle a quasiment
28:38une obligation,
28:39un peu comme
28:40c'est devenu
28:41une société anonyme
28:42comme beaucoup
28:43de sociétés privées
28:44et elle n'a plus
28:45le droit
28:46d'investir.
28:47Et elle ne doit aller
28:48que sur des projets rentables.
28:49Donc, c'est là
28:50où nous,
28:51on s'est demandé
28:52s'il n'y avait pas
28:53une opposition
28:54entre cette structure
28:55et le service public.
28:56Parce qu'ils ont
28:57presque un monopole,
28:58c'est en train de changer
28:59avec Trenitalia
29:00et les Espagnols.
29:01Non,
29:02concrètement,
29:03ils ont le monopole
29:04aujourd'hui.
29:05Je veux dire,
29:06il y a effectivement
29:073 lignes de TGV
29:08qui sont
29:09aujourd'hui
29:10à des sociétés
29:11qui ne sont pas
29:12la SNCF
29:13mais des sociétés étrangères.
29:14Il y a une ligne
29:15de TER
29:16qui est Nice-Marseille
29:17et qui va,
29:18à partir de l'année prochaine,
29:19si tout va bien,
29:20être attribuée
29:21à Transdev
29:22et ne sera pas la SNCF
29:23mais tout le reste
29:24c'est la SNCF.
29:25Aujourd'hui,
29:26ils ont encore
29:27le monopole largement.
29:28Pourquoi les prix sont devenus
29:29aussi chers
29:30alors que
29:31la politique,
29:32que ça soit
29:33les écologistes
29:34ou autres,
29:35nous pousse
29:36à prendre le train,
29:37on nous dit
29:38qu'on n'a le droit
29:39qu'à un avion
29:40par an
29:41ou par deux
29:42et pourtant,
29:43les prix explosent.
29:44Quand vous faites
29:45un Paris-Marseille,
29:46il vaut mieux prendre l'avion
29:47que le train.
29:48Vous vous rendez compte ?
29:49Moi, mardi,
29:50je vais à Londres.
29:51En Eurostar,
29:52je paye 400 euros
29:53et moi,
29:54j'ai un ami
29:55qui m'y rejoint
29:56et qui,
29:57parce que j'ai peur de l'avion,
29:58qui prend l'avion
29:59et il paye 65 euros
30:00pour atterrir à Luton.
30:01400 euros
30:02contre 65 euros.
30:03On a fait
30:04effectivement
30:05le même constat,
30:06c'est sûr.
30:07On voit que
30:08le tarif
30:09ne cesse d'augmenter
30:10surtout sur la grande vitesse
30:11et alors,
30:12une des grosses révélations
30:13de ce documentaire,
30:14c'est qu'on s'est aperçu
30:15qu'en fait,
30:16ça n'est pas un hasard.
30:17La SNCF a choisi
30:18de supprimer
30:19près d'un TGV sur 4
30:20depuis plus de 10 ans.
30:21Pourquoi ?
30:22Et donc,
30:23aujourd'hui,
30:24il y a 22 %
30:25de TGV
30:26en moins
30:27en circulation.
30:28Ça représente
30:29plus de 100 rames
30:30de TGV
30:31qui ont disparu
30:32de la circulation,
30:33qui ont été mises
30:34à la casse.
30:35Et pourquoi ?
30:36Parce qu'il y a
30:37un déficit
30:38de TGV
30:39en moins
30:40en circulation.
30:42Ou qui sont partis
30:43à l'étranger.
30:44Pourquoi ?
30:45Parce qu'il y a
30:46plus de 10-15 ans,
30:47la SNCF avait
30:48le sentiment
30:49que,
30:50c'est aussi
30:51une des révélations
30:52du documentaire,
30:53c'est que
30:54leurs analyses stratégiques
30:55étaient totalement erronées.
30:56Ils pensaient
30:57que les gens
30:58allaient se désintéresser
30:59du TGV
31:00parce que
31:01le covoiturage,
31:02les blabla-cars,
31:03etc.
31:04venaient d'arriver,
31:05les bus Macron aussi,
31:06le prix de l'essence
31:07n'était pas très haut
31:08et donc,
31:09ils avaient
31:10comme analyse stratégique
31:11que le TGV
31:12allait plonger
31:13et ils ont décidé
31:14de supprimer,
31:15ils ont fait
31:16une énorme politique
31:17de suppression
31:18des TGV.
31:19Parce qu'il arrive très souvent
31:20quand on veut prendre le train
31:21aussi,
31:22de ne pas trouver de train.
31:23C'est-à-dire que les trains
31:24sont complets,
31:25absolument complets.
31:26Donc ça,
31:27c'est une des explications,
31:28c'est-à-dire qu'il y a
31:29moins de train,
31:30il y a moins de TGV.
31:31Donc,
31:32effectivement,
31:33à la ligne du Sud
31:34que moi je connais bien,
31:35parfois c'est impossible
31:36si vous y prenez au dernier moment.
31:37Soit vous trouvez
31:38des places hors de prix,
31:39c'est-à-dire que vraiment
31:40tous les trains sont complets.
31:41Même Paris-Bordeaux,
31:42tous ces...
31:43Nous, on a fait
31:44une analyse
31:45très très précise
31:46des prix.
31:47On s'est intéressé
31:48aux tarifs
31:49des billets de Noël
31:50puisque c'est vraiment
31:51le moment
31:52où les Français
31:53ont envie de rejoindre
31:54leur famille.
31:55Ils espèrent avoir
31:56des prix,
31:57des petits prix.
31:58On a relevé
31:59un certain nombre
32:00de publicités
32:01de la SNCF
32:02qui promet
32:03des prix,
32:04même des 16 euros
32:05pour le WeGo.
32:06Et en fait,
32:07ce qu'on a fait,
32:08c'est qu'on a fait
32:09un relevé de prix
32:10aidé de logiciels informatiques
32:12qui nous ont permis
32:13de récolter
32:14plus de 100 000 données
32:15sur les prix de Noël.
32:18Et nous n'avons jamais
32:19trouvé un billet
32:20à 16 euros
32:22comme promis
32:23dans les publicités
32:24de la SNCF.
32:25Donc ça nous a posé
32:26quand même problème.
32:27C'est-à-dire que les publicités
32:28vous en suggèrent donc ?
32:29Je ne dirais pas jusque-là
32:30parce qu'évidemment,
32:3116 euros,
32:32ils promettent des destinations
32:33mais on ne peut pas savoir
32:34exactement...
32:35On a vu des destinations
32:36pour Lyon,
32:37pour Marseille,
32:3816 euros,
32:39un WeGo à 16 euros.
32:40Mais par exemple,
32:41si c'était
32:42un Aix-en-Provence-Marseille
32:43à 16 euros,
32:44vous voyez,
32:45il a peut-être existé ce billet.
32:47Nous, on ne l'a pas trouvé.
32:48Vous ne l'avez pas trouvé ?
32:49Est-ce que la SNCF
32:50vous a répondu ?
32:51On a demandé,
32:52évidemment.
32:53Moi, je négociais
32:54avec la SNCF
32:55depuis le mois de septembre,
32:56depuis le début de l'enquête.
32:58Voilà,
32:59on est passé un peu
33:00par tous les États.
33:02On a réussi à obtenir
33:04deux séquences
33:06avec la SNCF.
33:08Mais par contre,
33:09pour ce qui est de réponse
33:11sur leur stratégie commerciale,
33:13on n'a pas eu de réponse précise.
33:15Aujourd'hui,
33:16on ne sait pas pourquoi
33:17on n'a jamais trouvé,
33:18nous, ces billets à 16 euros
33:20qui existent dans la publicité.
33:22Par contre,
33:23des billets à 100 euros
33:24dès 4h du matin,
33:25le jour de l'ouverture des ventes,
33:27on en a trouvé plein.
33:29Mais la SNCF,
33:31d'une manière générale,
33:33sur ce doc,
33:34elle vous a mis des bâtons
33:35dans les roues.
33:36Elle vous a répondu.
33:37Vous avez demandé
33:38à avoir un entretien
33:39avec Jean-Pierre Farandou.
33:40Comment ça s'est passé ?
33:41On devait rencontrer
33:43Christophe Anne Michel,
33:44le numéro 2
33:45de SNCF Voyageurs
33:46jusqu'à,
33:47voilà,
33:48il y a quelques...
33:49Quelques heures ?
33:50Non, non, quand même pas.
33:51Jusqu'à il y a trois semaines.
33:52Et puis, finalement,
33:53ça ne s'est pas fait.
33:54Est-ce que vous avez interrogé
33:56le ministre des Transports
33:58sur ce problème
34:00de la SNCF
34:01dont les coûts sont incroyables
34:02et qu'on nous fait des choses
34:04pour pas qu'on prenne l'avion
34:06et on nous pousse à prendre le train ?
34:08Mais il faut avoir les moyens maintenant.
34:10Exactement.
34:11En fait,
34:12le rôle de l'État
34:14vis-à-vis de la SNCF
34:15est un rôle
34:16qui est totalement ambigu.
34:17Puisque c'est l'État
34:18qui a décidé
34:19de la réorganisation
34:20de la SNCF.
34:21C'est-à-dire que
34:22ils ont réorganisé la SNCF
34:24comme une société privée,
34:25une société anonyme
34:27qui est obligée
34:28de faire du résultat,
34:30de faire de la rentabilité.
34:31Ça c'était sous François Hollande ?
34:32Non, c'était la réforme
34:33d'Elisabeth Borne
34:34en 2018
34:35quand elle était
34:36anciennement ministre des Transports.
34:38Et donc,
34:40cette réforme
34:41les oblige
34:42mais en même temps,
34:43ils veulent du service public,
34:45ils veulent que les trains,
34:46qu'il y ait des
34:48certes fines du territoire,
34:50etc.
34:51Mais en même temps,
34:52ils ne donnent pas d'argent.
34:53Donc,
34:54en fait,
34:55il y a une espèce de schizophrénie
34:56de l'État
34:57vis-à-vis de la SNCF
34:58et on demande aux patrons
34:59de la SNCF
35:00de faire du service public,
35:02de faire de la rentabilité.
35:03Donc, moi,
35:04je ne jette pas non plus la pierre
35:06complètement à la SNCF.
35:07Je pense que ça reste
35:08une entreprise publique
35:10avec un actionnaire unique
35:12qui est l'État
35:14et qui lui demande
35:15tout son contraire aujourd'hui.
35:16Et la semaine dernière,
35:17on a vu sortir en grande pompe
35:18le nouveau TGV
35:20qui a été montré à la presse.
35:23Ça, c'est des investissements fous.
35:25Est-ce que c'est bien raisonnable
35:27de commander ?
35:28En plus,
35:29ils ont deux ans de retard,
35:30c'est ça ?
35:31Il fallait commander des TGV.
35:34En tout cas,
35:37c'est bien de s'actualiser,
35:39d'avoir des TGV modernes.
35:42Mais le problème,
35:43c'est qu'il ne fallait pas supprimer
35:45autant de TGV.
35:46Il fallait que la transition
35:47soit beaucoup plus douce.
35:49Il aurait fallu les garder
35:50au moins jusqu'à l'arrivée des nouveaux.
35:52Alors, évidemment,
35:53il y a deux ans de retard.
35:54Mais là, ça ne fait pas que deux ans
35:55qu'on supprime des TGV.
35:56Ça fait plus de dix ans.
35:57Et puis, les petites lignes aussi,
35:59on voit des lignes
36:01qui ont totalement disparu.
36:02Il y avait des villes
36:04qui étaient desservies,
36:05là aussi,
36:06familles en province.
36:07On voit très bien qu'aujourd'hui,
36:09il n'y a plus que deux trains,
36:10parfois avec des pannes,
36:12des annulations, etc.
36:13Donc, il y a une vraie détérioration
36:15aussi du maillage régional
36:16de la SNCF.
36:18Oui, c'est consubstantiel
36:20à la SNCF aujourd'hui,
36:21puisqu'elle doit faire
36:22de la rentabilité.
36:23Or, les petites lignes...
36:25Mais ce n'est pas le job
36:26de la SNCF de faire de la rentabilité ?
36:28C'est un service public.
36:29Ou alors, vous vous mettez en concurrence.
36:31On privatise la SNCF.
36:33Et à ce moment-là,
36:34il y a d'autres compagnies.
36:35Les Français ont le choix.
36:38En fait, c'est aussi pour ça
36:40qu'avec l'ouverture à la concurrence,
36:42on a demandé à la SNCF
36:44d'être plus concurrentielle.
36:46Mais l'ouverture à la concurrence,
36:47vous me dites, c'est...
36:48Ce n'est pas tout de suite.
36:49Ça arrive doucement.
36:51Et pour le coup,
36:52Bruno Le Maire, ce matin,
36:53a annoncé qu'il allait convoquer
36:54le patron de la SNCF
36:55dans l'histoire des retraites.
36:57Vous savez, ces retraites énormes
36:59qui ont été...
37:00Enfin, énormes, oui.
37:01Oui, l'accord avec les contrôleurs.
37:02Assez généreuse avec les contrôleurs.
37:04Comme si le ministre de l'Asie...
37:05Je ne comprends pas.
37:06Le ministre de l'Économie
37:07n'était pas au courant
37:08qu'un accord qui contrevenait
37:10finalement à la réforme des retraites
37:11était en train d'être passé.
37:12Ça paraît étrange.
37:13Moi, tous les témoins
37:15que j'ai rencontrés dans ce documentaire
37:17m'ont dit que les vrais patrons
37:19de la SNCF, c'était les...
37:21Les contrôleurs.
37:22C'était Bercy.
37:23C'était Bercy.
37:24C'était le ministère des Finances.
37:25Donc, il est forcément...
37:26Au conseil d'administration
37:28de la SNCF,
37:29il y a des gens du ministère des Finances.
37:32Donc, ils étaient forcément au courant.
37:34A priori.
37:35Le train de nuit Paris-Berlin,
37:36vous vous y êtes intéressé ou pas ?
37:37Ça avait été lancé,
37:38souvenez-vous, en grande pompe
37:40avec le ministre des Transports.
37:42Ils avaient tous fait leurs photos
37:43et puis, visiblement,
37:44c'est quand même un peu le chaos.
37:46Oui, les trains de nuit,
37:48malheureusement,
37:49c'est encore une schizophrénie
37:53de la SNCF.
37:54C'est-à-dire que c'est l'État
37:55qui lance des trains,
37:57notamment des trains de nuit,
37:58des nouvelles lignes,
37:59qui veut absolument de la nouveauté,
38:00mais à côté,
38:01les moyens ne sont pas mis.
38:02Et donc, il y a des problèmes
38:04comme le train de nuit Paris-Aurillac
38:06qui défraie encore la chronique
38:08parce qu'il n'y avait pas de moyens,
38:09il n'y avait pas de locomotive.
38:11Mais si je vous écoute,
38:12l'augmentation qu'ils ont obtenue
38:14pour les Jeux Olympiques
38:15ne va servir à rien.
38:16S'il n'y a pas de voiture,
38:18ils disent que ça va augmenter
38:21avec les touristes.
38:22Ça va permettre d'avoir le trafic.
38:24Mais s'il n'y a pas les...
38:26Ils ont des problèmes de recrutement,
38:28ils ont des gros problèmes de recrutement,
38:30ils ont des problèmes de locomotive aussi,
38:32mais ils vont...
38:34Oui, il va bien.
38:35En tout cas,
38:36c'est sûr que les touristes
38:37vont payer cher leur TGV.
38:38Ça, il n'y a pas de doute.
38:39Oui.
38:40Plus de trains à Guéret,
38:41nous dit Thomas.
38:42Oui, je sais.
38:43Plus de trains non plus
38:44qui passent par Gien.
38:46Depuis 15 ans,
38:47la Creuse est totalement isolée.
38:50Bien sûr.
38:51Nous, on a été dans le Cantal.
38:52C'est catastrophique.
38:54Depuis 15 ans,
38:56la SNCF,
38:57sur demande de l'État,
38:59a fermé 1 200 kilomètres
39:01de petites lignes.
39:02C'est quand même beaucoup en 15 ans.
39:04Il faut absolument regarder.
39:06C'est dimanche soir,
39:07zone interdite,
39:0820h30, retard pris,
39:10grève.
39:11Pourquoi la SNCF déraille
39:13avec des révélations
39:14comme vous nous l'avez annoncé ce matin
39:16sur ces centaines de trains supprimés,
39:19de TGV supprimés.
39:21C'est ça.
39:22C'est quand même assez dingue.
39:24Merci à vous,
39:25merci Paul Labrosse
39:26d'avoir été avec nous.
39:27On se retrouve dans un instant
39:28pour commenter l'actualité.
39:29A tout de suite.

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