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  • 12/04/2024
Ce 10 avril, le projet de loi sur la fin de vie a été présenté en Conseil des ministres. Un texte sensible, face auxquels plusieurs parlementaires de droite ont déjà annoncé leur hostilité. Invité de Parlement hebdo, le sénateur Renaissance Xavier Iacovelli reconnaît que les débats risquent d’être longs.

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Transcription
00:00 - Savi Akovedi, le Parlement s'apprête à ouvrir l'un des débats de sociétés les plus sensibles.
00:06 Ce texte pose des questions éthiques majeures. Est-ce que vous ne craignez pas qu'il rouvre les clivages, les divisions sur ce thème aussi sensible de la fin de vie ?
00:17 - Déjà, je pense que ce thème de la fin de vie, il est attendu par les Français depuis longtemps. Il est attendu par les parlementaires depuis longtemps.
00:24 Moi, depuis que je suis élu, depuis 2017, c'est un sujet sur lequel je travaille. Et je porte en tout cas cette nécessité d'avoir une réforme et d'accompagner dans la dignité les malades dans leur fin de vie.
00:38 Et donc je pense qu'il est temps maintenant de pouvoir légiférer. On a pris le temps, effectivement, depuis maintenant plusieurs années, d'avoir des conventions citoyennes,
00:47 d'avoir des consultations avec les Français, d'avoir ce débat, ces commissions aussi transpartisanes et au niveau de l'ensemble du Parlement,
00:55 notamment sous l'égide d'Agnès Firmin-Lebaudot, qui était ministre en charge de ces questions-là. Et donc je pense qu'il est temps maintenant d'arriver à un vrai progrès,
01:04 une vraie loi humaine qui complète en fait la loi Claes Leonetti, qui avait ses imperfections et en tout cas qui n'allait pas peut-être jusqu'au bout de cette aide à mourir dans la dignité.
01:14 Que dire de la copie qu'on a vue du gouvernement, le projet de loi qui a été présenté cette semaine ? Il y a donc bien une aide à mourir dans ce projet de loi avec des conditions très strictes.
01:23 Elsa Mandengava le rappelait. Le patient devra être atteint d'une pathologie incurable qui menace ses jours à court, à moyen terme.
01:29 On voit que les spécialistes disent que cette expression, elle est difficile à définir. C'est un bon texte qui a été présenté cette semaine.
01:37 Je pense que c'est un texte équilibré qui respecte à la fois la volonté des Français et la volonté des malades de pouvoir choisir leur fin de vie dans la dignité
01:48 et en même temps qui respecte aussi l'inquiétude du corps médical qui a besoin aussi d'être rassuré sur cet accompagnement à mourir dans la dignité.
01:59 Et donc oui, je pense qu'il faut à la fois avoir cette maladie incurable qui soit définie par le corps médical, qui est le seul apte en tout cas à le définir,
02:09 avoir des souffrances aussi réfractaires. Et ça, je pense qu'encore une fois, on peut le déceler. Les malades peuvent nous le dire quotidiennement.
02:18 Et puis, je pense que c'était aussi important. Il y avait aussi cette question sur la majorité ou minorité possible.
02:24 La Convention citoyenne l'a bien dit. Majorité uniquement. Et donc, on reste sur ce thème-là.
02:28 Alors.
02:29 [Musique]

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