• il y a 11 mois
Transcription
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00:13 D'abord une belle récolte 2023 qui va voisiner 1,6 million, 1,7 million, 100 000 hectolitres en bio,
00:21 donc en développement important.
00:24 Ce contexte fait qu'il y a des équilibres aujourd'hui entre l'offre et la demande,
00:30 avec effectivement une offre importante de mains biologiques.
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00:42 On sort d'un marché qui était disproportionné parce qu'il n'y avait pas assez d'offres par rapport à la demande.
00:47 Ça s'est totalement retourné l'année dernière,
00:49 donc on est sur 2 millésimes où finalement on revient avec quasiment le...
00:54 on a doublé la production en fait sur les verres bio,
00:56 donc grosso modo on est dans un moment un peu plus de flottement
01:00 où effectivement on essaye de refaire positionner l'offre par rapport à la demande.
01:04 [Musique]
01:14 Alors le marché des vins bio est tendu bien évidemment parce qu'il y a beaucoup de stocks sur le marché.
01:22 Ensuite, bon, effectivement, certains opérateurs proposent des vins bio peu chers
01:28 en étant un peu opportunistes disons, en achetant des vins bio moins chers
01:33 parce que les producteurs n'ont pas le choix, ils sont obligés de vendre
01:35 pour des raisons de trésorerie, de stockage, de problèmes divers.
01:39 Et effectivement ça a déstabilisé le marché parce qu'on se retrouve aujourd'hui
01:43 avec des vins bio, des AOP bio sur des linéaires moins chers que des vins conventionnels non bio.
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01:54 En 2021 on a produit 5 millions de litres et en 2022 on en a produit 11 millions.
02:02 Donc... et en fait on n'en a vendu que 5 millions en bio.
02:07 La tendance baissière avait été cachée par la petite récolte de 2021
02:13 ce qui fait qu'on n'a pas vu venir la baisse de consommation bio
02:19 et qu'on a pris tous les metteurs en marché l'ont pris de pleine fouée.
02:23 Et ils avaient donc tous du stock et ils ont très peu acheté en 2022.
02:28 Et donc en 2022 on a vendu moins de la moitié de notre production en bio.
02:32 On a été obligé de déclasser donc plus de la moitié en conventionnel.
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02:46 Jusqu'à présent on n'avait pas les volumes suffisants pour aller chercher certains marchés.
02:51 On n'avait pas toutes les catégories de vins aussi pour aller chercher certains marchés.
02:55 Et là maintenant avec ces volumes là qui arrivent on va pouvoir être performant à l'export plus qu'aujourd'hui.
03:03 Et donc pour moi c'est vraiment une opportunité pour les vins bio.
03:08 En dehors du marché français, le marché scandinave c'est un des gros marchés qui a l'origine de cet envolée,
03:15 de ce boom des vins bio, pour plusieurs raisons.
03:18 Parce que c'est la volonté du monopole d'État d'avoir 50% de son assortiment qui soit en vins bio.
03:24 Autant sur la France le bio est une porte d'entrée, est un argument de vente.
03:31 À l'export c'est un plus, mais ce n'est pas vraiment un argument de vente qui va être déterminant.
03:39 Mais c'est un plus, doucement, doucement, ça commence à s'implanter à l'export donc on y travaille.
03:46 En 2022 on s'est attaqué à l'export, on a commencé à attaquer l'export et c'est là qu'on a vu évidemment que l'export ne s'était pas gagné d'avance.
03:54 Mais on a commencé à vendre à l'export, on continue en 2023, donc on a de bons espoirs pour arriver à tout vendre en bio au bout de quelques années.
04:07 Mais ce sera difficile car l'export, personne ne nous attendait sur ce terrain là.
04:13 Et donc il faut qu'on grignote les parts de marché petit à petit.
04:18 Par toutes sortes de diversification sur nos produits, on va essayer de revenir à 100% de bio vendus d'ici quelques années.
04:27 Les pays scandinaves bien sûr sur les gros appels d'offres, mais aussi l'Amérique du Nord, notamment les Etats-Unis.
04:34 Alors il y a les monopoles canadiens, les Etats-Unis sur des gros acheteurs qui ont besoin de confiance.
04:41 Et aussi l'Asie sur la Corée, la Chine et le Japon.
04:47 Donc on avait des prix qui étaient quand même beaucoup plus hauts et disproportionnés de ce qu'on pouvait trouver sur d'autres pays,
04:58 notamment Espagne ou Italie où généralement on est plutôt sur un +25 à +35% du bio par rapport au conventionnel.
05:07 Donc on a connu des périodes où il n'y avait pas de vin et avec des prix qui passaient de +50 à +100% sur la catégorie bio.
05:14 Donc là on revient sur des prix qui reviennent un peu plus raisonnables mais qui redescendent un peu.
05:20 Les courses ont déjà baissé de 15%.
05:24 Les gros volumes disponibles, il y a eu un tassement des prix un petit peu qui fait qu'on vend un peu moins cher qu'avant.
05:34 Mais s'il faut en passer par là, on en passera par là pour vendre nos volumes.
05:40 Mais on ne vendra pas à perte de toute manière.
05:43 Nous on continue à valoriser les producteurs sur un prix qui n'a pas bougé.
05:48 On essaie de progresser lorsqu'on le peut un petit peu tous les ans.
05:52 Mais on n'a absolument pas baissé nos prix d'achat, vraiment, chez les producteurs.
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