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Ben Cohen, cofondateur engagé de la marque de glaces Ben & Jerry’s, a une fois de plus prouvé que le courage n’est pas une affaire de diplomatie, mais de conscience.

Mardi 14 mai 2025, il a été arrêté en pleine audition au Sénat américain pour avoir dénoncé avec fermeté l’hypocrisie meurtrière du gouvernement américain : financer des bombes pour Israël en coupant les aides sociales aux plus pauvres de ses propres citoyens.

« J’ai dit au Congrès qu’ils tuaient des enfants pauvres à Gaza en achetant des bombes, et qu’ils finançaient ça en privant les enfants pauvres de Medicaid aux États-Unis. Voici leur réponse. » a-t-il publié sur X (ex-Twitter), vidéo à l’appui, montrant son expulsion brutale par les forces de l’ordre.

Son geste n’a rien d’un coup d’éclat isolé. Ben Cohen, depuis des années, milite pour une politique étrangère plus juste, dénonçant les ventes d’armes, la complicité américaine avec les crimes de guerre à Gaza, et les coupes budgétaires dans les programmes sociaux essentiels. Lors de cette audition du Comité sénatorial sur la santé, il n’a fait que rappeler l’évidence : l’argent américain finance la mort à Gaza pendant qu’on laisse mourir les plus pauvres sur son propre sol.

Son arrestation pour « obstruction » — une infraction passible de 90 jours de prison ou de 500 dollars d’amende — n’est rien d’autre qu’une réponse politique à une parole dérangeante. Car ce que Ben Cohen a osé faire, c’est relier les bombes lâchées sur les civils palestiniens à la faillite morale des États-Unis : un pays qui coupe dans la santé pour subventionner des massacres.

En 2021 déjà, Ben & Jerry’s avait pris position en cessant ses ventes dans les colonies israéliennes. En mars 2025, l’entreprise attaquait Unilever, sa maison-mère, pour avoir licencié son PDG en représailles à son engagement pro-palestinien. Aujourd’hui, c’est au tour de son cofondateur d’en payer le prix.

Mais ce prix, Ben Cohen l’assume. Il n’a pas froid aux yeux quand il s’agit de défendre la justice. Et pendant que les sénateurs se retranchent derrière les convenances, lui, refuse de se taire. La vraie question n’est donc pas : Pourquoi a-t-il été arrêté ?
Mais bien : Pourquoi est-il l’un des seuls à encore oser parler ?

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Transcription
00:00Je suis venu!
00:04Parmitte, le comité tourne ses faisons,
00:06capitol police sont donc à retirer les personnes d'une personnes
00:10de l'hôtre.
00:11C'est quoi ?
00:11C'est quoi ?
00:13Ben, pourquoi est-il vous gettingoillaise ?
00:14Regarde des porcs de l'hôtre.
00:15Andres kontrollent les enfants de Gaza
00:18en magie de mobiles
00:20et payent pour les enfants de l'hôtre de l'Hôtre.
00:23C'est quoi ?
00:24Keep going down !
00:25Ben, comment après ils ont été salvolles ?
00:28Sous-titrage Société Radio-Canada
00:58I said that Congress is paying to bomb poor kids in Gaza and paying for it by kicking poor kids off Medicaid in the U.S.
01:10Don't let them any closer. Stop! Everybody stop! Stop! Everybody stop!

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