Les Vraies Voix avec Jean Petaux, politologue.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-05-14##
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00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:05Je pense que le référendum peut être une voie pour débloquer et permettre aux Françaises et aux Français de s'exprimer.
00:10Mais je le ferai d'abord avec beaucoup de précaution.
00:12Je pense qu'Emmanuel Macron prend un double risque, en commençant par l'international.
00:17On a essayé, moi je n'ai pas arrêté les messages, de dire il faut aller taper au porte-monnaie de ceux qui en détiennent et des consommateurs.
00:23Parce que si on ne responsabilise pas les consommateurs, et je le dis solennellement ce soir, s'il n'y a pas de consommateurs, il n'y a pas de trafiquants.
00:28Aujourd'hui, nous avons besoin des Etats-Unis d'Amérique en Europe, pas la France.
00:31Nous avons quasiment la seule armée indépendante.
00:33Mais nous serions irresponsables de ne pas nous organiser pour que dans 5 à 10 ans, on puisse continuer de coopérer.
00:40Hier soir, pendant 3h à la télévision sur TF1, Emmanuel Macron s'est défendu plus qu'il n'a annoncé.
00:47Le Président a longuement répondu à ses contradicteurs, sans dessiner pourtant de cap quai, clair par la suite du quinquennat.
00:52En tout cas, c'est ce que disent aujourd'hui ses contradicteurs.
00:55Alors, parlons vrai. Après sa prestation d'hier soir, Emmanuel Macron est-il démonétisé ?
01:00Et à la question, Macron sur TF1, êtes-vous inquiet pour les deux dernières années du quinquennat ?
01:04Vous dites oui à 93% ? Vous voulez réagir ?
01:07Vous pensez qu'on contraint qu'il a fait une bonne prestation ?
01:09Ou vous n'attendez plus rien ? On attend vos appels au 0826 300 300.
01:14Et pour commenter avec nous, Jean Petot est avec nous, politologue.
01:17Bonsoir Jean Petot, merci d'avoir accepté notre invitation à Sud Radio.
01:21Philippe Bilger ?
01:22On le disait à l'instant, nous ne sommes pas nombreux à avoir regardé jusqu'au bout l'entretien avec Emmanuel Macron,
01:32qui a duré un peu plus de trois heures.
01:34Pour répondre à la première question de Sud Radio, il était difficile de demander au président une vision pour l'avenir,
01:45alors qu'il a passé son temps, et c'était tout à fait normal, à répondre aux critiques et à la dénonciation de son bilan.
01:54Au fond, c'était presque un entretien de fin de parcours présidentiel.
01:59Et donc il l'a fait d'une manière qui peut être discutée sur le fond, du genre, au fond,
02:06je n'ai pas pu le faire parce que c'était difficile, je n'ai pas tenu toutes mes promesses.
02:12Mais en réalité, ce que j'ai trouvé relativement fort sur le plan de la forme,
02:17c'est qu'il a répondu avec une politesse constante à un bombardement politique et médiatique
02:27qui, évidemment, était exclusivement à charge.
02:30Alors il n'a sans doute pas convaincu grand monde,
02:34mais pour l'avenir, la seule possibilité pour lui,
02:39ce serait de tenter de combler un tout petit peu le hiatus qui a explosé hier
02:45entre ce qu'il avait promis et ce qu'il a fait.
02:48Françoise Degouard.
02:49Vous savez, Jacques Pilan, qui était le sorcier de l'Elysée, disait une chose merveilleuse.
02:53Qui était communiquant, on le rappelle.
02:54Le grand communiquant de François Mitterrand, notamment, disait
02:58il ne faut jamais aller à la télé si on n'a rien à dire.
03:01Et la réalité, c'est qu'il est très difficile pour un homme politique
03:03de refuser ce type d'invitation.
03:06Mais il aurait fallu refuser ce type d'invitation.
03:08D'abord parce qu'il n'y a pas d'enjeu.
03:10Ensuite, pendant trois heures, Emmanuel Macron, finalement, n'a pas fait que se défendre.
03:14Il va un peu mieux dans l'opinion.
03:17Et sur la question des retraites et sur l'entretien avec Robert Ménard,
03:21les deux choses les plus réussies, à mon avis, Sophie Binet et Robert Ménard,
03:25eh bien on retrouve le Macron qu'on adore détester.
03:27C'est-à-dire qu'on a retrouvé un Macron cassant, fermé,
03:30alors que depuis des mois et des mois, il essaie de lisser justement cette image.
03:34Moi, je pense qu'il a complètement raté sa prestation.
03:36Ce n'est pas simplement que c'est moyennement réussi, c'est totalement raté.
03:40Et quand on vous donne les chiffres d'audience,
03:43eh bien ça veut dire que c'est raté devant 5 millions de personnes.
03:45Mais surtout, vous voyez la courbe qui ne cesse de descendre.
03:48Elle ne fait que baisser.
03:49Donc on voit bien, si vous voulez, que quand vous êtes un président comme ça,
03:52en fin de parcours, qu'il n'y a aucun enjeu sur votre réélection,
03:56il ne sert à rien, à part un exercice narcissique complètement déplacé,
04:00il ne sert à rien de venir faire trois heures.
04:02Je pense que dans les semaines qui viennent, Emmanuel Macron va rebaisser dans les sondages, c'est évident.
04:06Jean-Michel Fauvergue.
04:08Moi, j'en ai un peu assez de toutes ces critiques-là,
04:10à chaque fois qu'un personnage politique, un personnage politique majeur passe à la télé,
04:17ou c'est la critique instantanée de tout et de n'importe quoi.
04:20En fait, en réalité, il y a eu des annonces qui ont été faites.
04:23Il y a eu des annonces, l'annonce sur l'Ukraine, le positionnement sur Gaza,
04:28le partage de la dissuasion nucléaire, tout ça, ce sont des annonces qui ont été faites.
04:31Il a aussi affirmé des choses qu'il avait déjà affirmées,
04:35et que ça plaise ou que ça ne plaise pas.
04:37Il a dit, la retraite, on continuera à faire comme ça.
04:39La retraite, on ne va pas revenir sur la retraite.
04:42La TVA sociale, il a commencé à l'annoncer, même s'il n'a pas parlé de TVA sociale.
04:47Il a dit, Arcelone Miletard, je ne vais pas nationaliser,
04:51on va laisser faire le marché là-dessus.
04:53Alors, c'est vrai que sur d'autres domaines,
04:55effectivement, je rejoins mes camarades,
04:58on était dans la redondance de choses qu'on connaît déjà,
05:02la simplification des normes, le travailler plus.
05:05Alors, certes, il faut travailler plus, mais on ne nous dit pas comment.
05:08Le travailler plus, il a annoncé le renouvellement de certains fonctionnaires.
05:14J'ai été très déçu sur la sécurité.
05:16Ce qu'il a annoncé sur la police municipale,
05:19c'est ce qu'on a tenté de faire,
05:20et en particulier ce que moi j'ai tenté de faire avec des camarades,
05:23de 2017 à 2022.
05:25Et on n'a pas eu notre majorité pour ça,
05:28pour nous soutenir là-dessus.
05:29Et donc là, il était en train d'annoncer des choses
05:30qu'on aurait pu faire avant.
05:32Là, ça m'a visiblement déçu,
05:34sur les places de prison aussi,
05:36bien qu'il y ait eu des annonces qui ont été faites.
05:38Donc, moi je pense que le bilan est mitigé,
05:41et je pense qu'on ne peut pas non plus
05:43voir un bilan de discussion comme ça
05:45à l'aune de l'audimat.
05:48Je voulais juste, je ne vous regarde pas du tout
05:50à l'aune de l'audimat,
05:50je suis comme Philippe Bigère,
05:52j'ai écouté jusqu'à la dernière seconde,
05:53juste avant Jean, dire une chose.
05:55La folie générale de cette émission a été hier
05:57que tout le monde s'est adressé à Emmanuel Macron,
05:59y compris Darius Rochebin,
06:00y compris Gilles Boulot,
06:01qui ne devrait pas faire cette faute,
06:03y compris Sophie Binet.
06:04S'est adressé à cet homme
06:05comme si cet homme avait encore un pouvoir.
06:08Le seul pouvoir qu'il a,
06:09c'est référendaire, dissolution,
06:10nomination et décoration.
06:12Vous comprenez bien qu'on lui a parlé
06:14comme s'il ne s'était rien passé,
06:15comme s'il avait une majorité,
06:17et comme s'il n'était pas en cohabitation.
06:18C'est ça qui est fou en réalité.
06:21La folie générale de ce moment,
06:23elle est là.
06:24Il n'a aucun pouvoir de décider
06:25sur la nationalité d'harceleur,
06:27mais tard,
06:27pas plus qu'il a de pouvoir
06:29de décider sur les fonctionnaires.
06:30Hier, tout le monde a fait,
06:32dans une espèce d'illusion collective,
06:35comme si on avait en face
06:36un Emmanuel Macron
06:37avec un Premier ministre,
06:38une majorité.
06:38C'est ça qui est dingue.
06:40C'est fou.
06:40Même moi,
06:41à un moment donné,
06:41je me suis pincé en me disant
06:43mais réveille-toi.
06:44Jean Peutot,
06:45vous êtes un politologue
06:46connu et reconnu.
06:47Est-ce que cette émission
06:49de plus de trois heures,
06:50en termes de communication,
06:52comme disait Françoise Degoy,
06:53ce n'est pas une erreur,
06:54c'est une faute ?
06:55Je vous propose
06:56un retour en arrière
06:57dans le temps
06:58sur le modèle
06:59de retour vers le futur.
07:00Vous savez,
07:01avec la DeLorean,
07:03on va remonter
07:04à 425 ans,
07:071600.
07:07Alors je vais faire
07:08comme mon demi-roume
07:10à l'envers.
07:11Much ado about nothing.
07:14Pièce de Shakespeare,
07:15beaucoup de bruit
07:16pour en rien.
07:17Alors c'est terrible.
07:18C'est une pièce
07:18qui a écrit Shakespeare
07:19en 1600
07:20et c'est un petit peu,
07:23je pense,
07:24malheureusement,
07:25ce que l'on peut
07:26sous-titrer
07:26de la prestation
07:28d'hier soir.
07:29Je rejoins complètement
07:30Françoise
07:31quand elle dit
07:31qu'il y a eu
07:32quand même
07:33un véritable décalage
07:35entre
07:35ce qui lui était
07:37demandé
07:38à Emmanuel Macron
07:39entre la République
07:39et la réalité
07:41ne serait-ce
07:42qu'institutionnelle.
07:44Et cela,
07:45ça nous renvoie aussi
07:46à un autre ouvrage,
07:47mais alors celui-ci
07:48qui est parfaitement
07:49sérieux et remarquable,
07:50du grand historien
07:51Marc Bloch.
07:52Ça s'appelait
07:53Les Rois Tomaturges
07:54et ça décrivait
07:56par Marc Bloch
07:57comment,
07:58lorsque le roi
07:59était sacré,
08:01il pouvait,
08:02soit disant,
08:03guérir les écrouelles.
08:04C'est-à-dire en fait
08:05avoir une espèce
08:06de pouvoir magique
08:08qui devait
08:09tout traiter
08:10et tout régler
08:11et tout soigner.
08:12Alors,
08:13ça va bien
08:13quand il s'agit
08:14d'un président,
08:16surtout quand il a 39 ans
08:18et qu'on est en 2017,
08:20dans les semaines
08:20qui suivent son élection,
08:22mais huit ans après,
08:24on se demande
08:25à la limite
08:26qui est responsable.
08:28Est-ce que c'est
08:29malgré tout quand même
08:30le narcissisme
08:31d'Emmanuel Malabon
08:33ou est-ce que c'est
08:34une attente
08:35des Français
08:37mais aussi
08:37de ceux
08:37qui parlent
08:38à leur place
08:38et vous avez cité
08:40un petit peu
08:40le casting
08:41des interviews
08:43verrières
08:43qui se trompent
08:45complètement
08:46à la manière
08:46avec laquelle
08:47on peut interroger
08:48un président
08:49de la République
08:50qui,
08:51je reste
08:52dans la comparaison
08:53cinématographique
08:55un peu
08:55sur le modèle
08:56des Montipiton
08:57à pratiquement
08:58plus de bras
08:58et pratiquement
08:59plus de jambes.
09:00Est-ce que pour vous
09:01on est déjà
09:01dans l'après-Macron ?
09:03Venez nous donner
09:03votre avis
09:04au 0826 300 300
09:06Philippe Bilger.
09:06Jean,
09:07comme toujours
09:08avec beaucoup d'esprit
09:09je vous trouve
09:10très sévère
09:11tout de même.
09:12D'abord
09:12je n'ai absolument
09:13pas senti
09:14hier soir
09:15du narcissisme
09:16bien au contraire
09:17on avait affaire
09:19à un Emmanuel Macron
09:21largement affaibli
09:23face aux charges
09:24constantes
09:25et parfois lassantes
09:27qui n'étaient destinées
09:28qu'à montrer
09:29son impuissance
09:30et la faiblesse
09:32de son bilan
09:32et il l'a senti
09:34puisqu'à un moment donné
09:36il a dit
09:36en s'énervant à peine
09:38mais je ne suis pas tout
09:40je ne suis pas
09:41à la fois ministre
09:42je ne peux pas répondre
09:43à tout
09:44et donc
09:45ce qui m'a
09:45d'une certaine manière
09:47ému
09:48sur le plan politique
09:49c'est qu'on a eu
09:50la démonstration claire
09:52de la faiblesse
09:54de la politique
09:55c'est-à-dire
09:56un homme
09:57qui avait
09:57envoyé
09:59une flopée
10:00d'espérance
10:01qui est tous
10:02au filio
10:03et qui a été
10:04confronté
10:05à une réalité
10:06durant 8 ans
10:07qui aboutit
10:09hier soir
10:10à le voir
10:11sur le sable
10:12politicien
10:13et à être incapable
10:14d'expliquer
10:15pourquoi
10:15il n'a pas su faire
10:17ce pour quoi
10:18il était fait
10:19j'en peux tout
10:20mais oui
10:21je comprends tout à fait
10:22ce que vous dites
10:23Philippe
10:23homme de grande culture
10:25que vous êtes
10:26vous savez aussi
10:26comment finit Narcisse
10:27c'est-à-dire qu'il finit
10:29finalement
10:29par se noyer
10:32dans ce reflet
10:34dans lequel
10:37il veut continuer
10:38à s'améliorer
10:39Françoise
10:40a parfaitement raison
10:41quand elle dit
10:42qu'il ne fallait pas faire
10:42cette émission
10:43et ça
10:45je suis assez
10:46convaincu
10:47de ça
10:47pourquoi
10:47faire une émission
10:49de 3 heures
10:50dont on a vu
10:51effectivement
10:52qu'aujourd'hui
10:53les instruments
10:54de mesure
10:54sont redoutables
10:55puisqu'ils permettent
10:56de voir
10:57le désintérêt
10:58c'est comme si
10:59dans une salle
11:00vous aviez
11:01le public
11:02qui partait
11:02au fur et à mesure
11:03et ça
11:03d'une certaine façon
11:04c'est réifié
11:06le lendemain matin
11:07par les outils
11:08de mesure
11:08donc il y avait
11:09d'une certaine façon
11:10tout à perdre
11:11surtout d'une certaine manière
11:12aussi
11:13pour ne rien annoncer
11:14ou de rien annoncer
11:15de fort
11:17qui pourrait éventuellement
11:18susciter
11:20une dimension
11:21j'allais dire
11:24mobilisatrice
11:25alors c'est vrai
11:25que sur la politique
11:27internationale
11:28sur les questions
11:29de défense
11:30là pour le coup
11:31il est resté
11:32dans le domaine
11:33dans la compétence
11:35que la situation
11:36politique intérieure
11:38lui réserve
11:39encore aujourd'hui
11:40mais ça n'est pas
11:41sortir de là
11:41mais Saint-Emmanuel
11:43criblé de flèches
11:44est-ce que ça peut pas
11:46d'une certaine manière
11:47le faire monter
11:48dans l'opinion
11:49je pense à ça
11:50ça me semble compliqué
11:51vous savez
11:52Saint-Sébastien
11:53c'est pas non plus
11:54celui qui
11:56qui est le plus populaire
11:58des saints
11:58quand même
11:59en plus de ça
12:00je pense que la détestation
12:02d'Emmanuel Macron
12:02est tellement forte
12:03hier il aurait pu
12:04gagner son émission
12:05en donnant le sentiment
12:06qu'il avait radicalement
12:07changé quelque chose
12:08et il a été
12:10tel qu'en lui-même
12:11moins arrogant
12:12juste une petite question
12:14avant de partir au standard
12:15est-ce qu'il aurait fallu
12:16qu'il fasse
12:17entre guillemets
12:17son mea culpa
12:18plutôt que de se justifier
12:20de choses
12:20je pense qu'il n'aurait pas
12:22fallu faire cette émission
12:23ce n'était que
12:23quitte à la faire
12:24je pense qu'il aurait dû
12:25montrer autre chose
12:26de lui-même
12:27c'est-à-dire que
12:27ce que disait Pilan
12:29c'est soit vous êtes capable
12:30de montrer radicalement
12:31que vous avez changé
12:32il disait ça à Mitterrand
12:33soit vous annoncez
12:34quelque chose
12:35qui enflamme
12:36des normes
12:37pas forcément
12:37de polémiques
12:39mais qui crée un élan
12:41soit vous ne faites pas
12:42et il avait théorisé
12:43le silence jupitérien
12:45en fait
12:45il l'avait théorisé
12:46allez le 0826 300 300
12:48et avec nous
12:49Luc du Péreux
12:50sur Marne
12:51Luc bienvenue
12:52merci
12:53bonjour à tous
12:54je vous trouve
12:56bien gentil
12:56tous
12:57à l'égard de
12:57monsieur Macron
12:58Philippe Bilgaire
13:00a raison
13:01la charge a été rude
13:03il a été confronté
13:05à un conseil d'administration
13:06tout simplement
13:07réuni pour acter
13:09un constat d'échec
13:10le dirigeant
13:11peut-être préalable
13:12à une mise au rencard
13:14pourquoi
13:16est-on aussi gentil
13:17avec les hommes politiques
13:18je n'arrive pas
13:19à comprendre
13:20la France est au bord du groupe
13:21la France est au bord du groupe
13:23à tout point de vue
13:24économiquement
13:25en matière de sécurité
13:27à tout point de vue
13:28plus rien ne fonctionne
13:29alors si tout n'est pas
13:30de sa faute
13:31mais quand j'entends
13:32Françoise Debois
13:33que je remercie
13:35d'avoir eu des problémables
13:36au début de l'émission
13:38à mon égard
13:38quand je l'entends dire
13:40il ne peut plus rien faire
13:41il n'a plus que deux ans
13:42il est
13:43comment dirais-je
13:44le roi
13:45oui mais
13:46ça fait huit ans
13:47je suis d'accord
13:48mais je ne lui trouve pas
13:49une excuse
13:49Lucas pardon
13:50excusez-moi j'interfère
13:51mais je ne trouve pas du tout
13:53que c'est une excuse
13:54quand je dis ça
13:55je dis que c'est
13:56c'est une fumisterie
13:57de l'installer
13:58dans le rôle de quelqu'un
13:59qui peut encore faire quelque chose
14:00allez reste avec nous Luc
14:02parce que ça réagit beaucoup
14:03au 0826 300 300
14:05cap au sud
14:06parce que du Pérou sur Marne
14:07on passe à Perpignan
14:08bonsoir Simon
14:09ça va faire plaisir
14:10à votre catalan
14:11Jean-Michel Fauver
14:12bonsoir Simon
14:13bienvenue
14:13bonsoir
14:14merci
14:15bon moi
14:16j'ai simplement
14:17deux mots à dire
14:18concernant déjà
14:20les annonces
14:21d'une éventuelle
14:23je veux dire
14:24ah je ne sais plus
14:27j'ai plus le nom
14:28excusez-moi
14:28c'était
14:30c'était
14:31c'était effectivement
14:32annoncé un peu partout
14:34pour peut-être
14:34capter un peu l'intérêt
14:36pour cette
14:37cette entrevue
14:38de trois heures
14:38si ce n'est pas une entrevue
14:39ça n'a pas fonctionné
14:41déjà premièrement
14:42et puis bon
14:43entendre des discours
14:44lénifiants
14:45et satisfaits
14:46pour dire
14:47qu'on a tout réussi
14:48alors qu'on a fait
14:49moi je dirais
14:50que le président
14:51est un bonimenteur
14:52et que bon
14:53maintenant
14:54je crois que ça suffit
14:55il faut qu'il fasse
14:56ou il décide
14:57de faire quelque chose
14:58ou de se démettre
14:59un point c'est tout
15:00mais faire quelque chose
15:01qu'est-ce qu'il peut faire
15:01il ne peut pas dissoudre
15:02avant le 7 juillet
15:04c'est-à-dire dans un tout petit peu
15:05moins de deux mois
15:05et il ne va pas dissoudre
15:06dissoudre en juillet
15:07pour voter en août
15:08il ne peut démissionner
15:09voilà
15:09il ne reste que ça
15:10oui mais ça démissionner
15:12il peut le faire quand il veut
15:13il ne le fera jamais
15:14vous savez bien
15:14c'est comme les gens
15:15qui pensent que Bayrou
15:16va démissionner
15:16après l'affaire Bétarame
15:17en fait
15:18et puis c'est pas bien
15:19alors
15:19Simon vous êtes catalan
15:21on a un autre catalan
15:22qui veut vous répondre
15:22c'est Jean-Michel Fauver
15:23mais en français
15:24pas en catalan
15:25si vous se place
15:25il peut
15:26alors
15:27démissionner
15:29démissionner pour un président
15:30de la république
15:31oui bien sûr
15:31qu'il peut le faire
15:32mais c'est pas
15:33c'est pas raisonnable
15:35et la problématique
15:37c'est que ça créerait
15:37un précédent
15:38et qui fait que
15:39ultérieurement
15:40il y a un président
15:41qui a démissionné de Gaulle
15:42oui
15:43après un référendum
15:45absolument
15:46raté
15:47sur lequel il n'a pas eu
15:48la majorité
15:49qui n'était d'ailleurs
15:50pas un référendum
15:50mais une tentative
15:51de plébiscite
15:52donc effectivement
15:54il ne faut pas l'oublier
15:54mais il créerait
15:56un dangereux précédent
15:57qui serait ensuite
15:59et bien le problème
15:59c'est que
16:00pour après
16:01ça construirait
16:02une instabilité
16:03dans la 5ème république
16:04qui fait que
16:05cet homme qui a été
16:07cet homme qui a été élu
16:08quand même
16:08pour 5 ans
16:10il a été élu
16:10par les français
16:11pour 5 ans
16:12pour la deuxième fois
16:13donc à un certain moment
16:14il faut savoir aussi
16:15ce qu'on fait
16:16on est français
16:17on est électeur
16:18il faut savoir ce qu'on fait
16:19il faut aller jusqu'au bout
16:21plutôt que de
16:22critiquer tout le temps
16:23et puis
16:24je rajoute une chose
16:25moi je me souviens
16:26qu'à la fin du quinquennat
16:27de Hollande
16:28tout le monde le poussait
16:29à démissionner
16:29ils n'en voulaient plus non plus
16:30qu'à la fin du quinquennat
16:32de
16:33tout le monde le poussait
16:35à démissionner
16:36plus personne n'en voulait non plus
16:37Chirac c'était à peu près pareil
16:39donc à un certain moment
16:40il faut peut-être
16:40se poser la question
16:41si ces hommes
16:44et ces femmes politiques
16:45et j'ai été politique
16:46et je ne me suis pas représenté
16:47donc j'ai arrêté ça
16:48mais ces hommes et ces femmes politiques
16:50qu'on critique autant
16:51sont si mauvais que ça
16:53pourquoi vote-on pour eux
16:55et pourquoi continuons-nous
16:57comme ça
16:57il faut aussi qu'on se pose la question
16:59de savoir si cette problématique là
17:01elle vient uniquement des politiques
17:02ou elle vient aussi des français
17:04et des électeurs
17:04en particulier
17:05je peux répondre
17:07allez-y
17:08bien sûr
17:09oui alors déjà
17:09premièrement
17:10en faute de grippe
17:12on mange du mer
17:12pour les élections
17:14et deuxièmement
17:15quand on élit quelqu'un
17:18on ne lui donne pas
17:18inquiétude de 5 ans
17:19surtout quand il ne respecte pas
17:21ce qu'il a annoncé
17:21voilà c'est tout simplement
17:23comme ça
17:23mais on tout se fait
17:24et bien on tout se fait
17:26et on tout se fait
17:26et on tout se fait
17:26le mot de la fin
17:28à Jean Petot
17:29notre invité
17:30je n'ai pas Simon
17:31Jean Petot
17:32le mot de la fin pour vous
17:34oui je ne sais pas
17:35comment vous écrivez la fin
17:36mais bon
17:37parce qu'il était question
17:41de merde et de grippe
17:42à l'instant
17:43mais non
17:44à mon sens
17:45on voit toute la complexité
17:47de la situation
17:48je suis parfaitement d'accord
17:49avec Jean-Michel
17:50qui pointe aussi
17:52les contradictions
17:53qui sont celles
17:54d'un peuple
17:56d'un pays
17:57qui râle tout le temps
17:59qui aime bien
18:00le chamboule tout
18:01et qui aime bien
18:02taper un petit peu
18:02sur ce qu'il a pu élire
18:05moi je ne crois pas
18:07que le président
18:08ait à démissionner
18:10il a un mandat
18:11de 5 ans
18:12ce mandat
18:13il doit aller
18:14à son terme
18:15je me dis simplement
18:18que parfois
18:19le silence
18:20a plus de valeur
18:22que les paroles
18:23que l'on déploie
18:26et qui rompent le silence
18:27voilà c'est tout
18:28c'est clair
18:29ça c'est clair
18:29vous avez tellement raison
18:31Jean Petot
18:32c'est qu'on va faire silence
18:33pendant quelques instants
18:34pour revenir plus fort
18:36dans un instant
18:37au qui c'est qui l'a dit
18:38merci beaucoup
18:39Jean Petot
18:39politologue
18:40c'est toujours un plaisir
18:41de vous avoir
18:41merci à Simon de Perpignan
18:43Luc on vous garde
18:44puisque vous êtes
18:45notre vraie voix du jour
18:46on fait une petite pause
18:47ce silence justement
18:49et revient dans un instant
18:50Sud Radio
18:51votre avis fait la différence
18:53j'adore vos invités
18:55la variété de vos émissions
18:57je suis bercé par le rythme
18:59de Sud Radio
19:00Sud Radio
19:02parlons vrai