• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Frédéric Saint-Clair, politologue.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-09-06##

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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03Qu'est-ce qu'on attend d'un premier ministre ?
00:06Je pense qu'on attend de lui qu'il dise la vérité,
00:09même si cette vérité est difficile.
00:11La vérité d'abord sur la dette financière et sur la dette écologique.
00:15Il faudra enfin beaucoup d'écoute, beaucoup de respect,
00:19d'abord du respect entre le gouvernement et le Parlement,
00:23du respect à l'égard de toutes les forces politiques,
00:25je dis bien toutes les forces politiques qui y sont représentées,
00:29et puis vis-à-vis des élus locaux qui font partie de ce tissu républicain
00:33qui est à notre honneur et à leur honneur.
00:35Je dirai la vérité.
00:39Et donc on vient d'apprendre qu'on ne peut pas dire cohabitation,
00:42on va dire coexistence exigeante.
00:44C'est le terme employé à l'Élysée après la nomination de Michel Barnier à Matignon.
00:48Un premier ministre issu des LR, on le sait,
00:50est choisi pour minimiser forcément les risques de motion de censure.
00:54Emmanuel Macron n'a donc pas forcément les mains totalement libres dans son choix.
00:57Alors parlons vrai, est-ce que Macron est dans une situation
01:00où le maintien de Barnier à Matignon est son assurance-vie ?
01:03Ou est-ce que l'écartage entre les deux hommes est un avantage pour Barnier ?
01:07Et à cette question, qui va diriger la France ?
01:09Un Macron, deux Barnier, vous dites à 68%.
01:12Emmanuel Macron, 32%.
01:14Michel Barnier, bien évidemment.
01:15Vous voulez réagir ?
01:16Aude et les vrais voix attendent vos appels au 0826-300-300.
01:20Avec notre invité Frédéric Saint-Clair est avec nous,
01:22politologue, auteur de la refondation de la droite publiée chez Salvatore,
01:26et de l'extrême droite expliquée à Marie Chantal,
01:28publiée à la Nouvelle Librairie.
01:31Ce titre que l'on adore, Philippe Bilger.
01:35Même si, ma chère Cécile, mon cher Philippe,
01:38il nous faudrait deux heures pour discuter de ce thème qui est passionnant,
01:42je vais aller très vite.
01:45Au fond, je continue à penser que dans cette cohabitation,
01:51c'est Michel Barnier qui va avoir le dessus,
01:57mais avec beaucoup de courtoisie et de respect,
02:00parce que c'est dans sa nature.
02:02Le fait que ce soit Alexis Colère,
02:05qui ait levé le pouce en faveur de Michel Barnier,
02:09et qu'il soit ami, ne change rien à mon point de vue.
02:13Jusqu'à la nomination de Michel Barnier,
02:16le président de la République a cru qu'il avait gagné les élections,
02:20alors qu'il les a perdues.
02:22Et c'est un président défait, aujourd'hui,
02:25qui va devoir supporter une cohabitation.
02:28D'ailleurs, l'Elysée a déjà commencé à couper les fils avec Matignon.
02:34Ça ne veut pas dire que ce sera facile,
02:36mais il semble qu'Emmanuel Macron se soit déjà accommodé
02:41d'un rôle qui sera tout nouveau pour lui,
02:44où, comme il l'a dit à des proches,
02:46il sera obligé de présider,
02:48alors qu'avant, il était un président qui gouvernait.
02:51Eh bien, je crois, j'espère en tout cas,
02:55que Michel Barnier, derrière sa courtoisie,
02:58aura la rigueur et l'exigence nécessaires,
03:01et qu'il appliquera tout de même le programme des Républicains,
03:06et plus largement de la droite,
03:08puisque, pardon de rappeler cette évidence,
03:11Emmanuel Macron a été défait.
03:14Loïc Guérin.
03:15Alors, ça me donne une impression un peu contrastée.
03:18Je réfléchissais tout à l'heure en vous écoutant,
03:20et je me dis, d'un côté,
03:22ce qui est en train d'arriver est une bonne chose,
03:23si je regarde du côté gouvernement,
03:25rapport entre un gouvernement et le président,
03:28et d'un autre côté, j'ai une impression assez négative
03:30quand je regarde du côté du Parlement.
03:32Je m'explique en un mot,
03:33jusque-là, on avait un président qui faisait un peu tout,
03:36des gouvernants qui n'étaient finalement que des pastiches,
03:38en tout cas, c'était l'impression que ça donnait,
03:39des exécutants, qui étaient aux ordres, grosso modo, de l'Elysée,
03:42qui faisaient en tout cas ce qu'on leur demandait de faire,
03:44ce qui n'est pas, à mon sens, dans l'esprit de la Ve République.
03:48Là, on va peut-être remettre un petit peu l'église au milieu du village,
03:50sur ce terrain-là.
03:51En revanche, du côté parlementaire,
03:52ce qui me gêne un petit peu,
03:53c'est que les ultraminoritaires ou les minoritaires pourront,
03:56minoritaires avec parfois des groupes importants,
03:59jouer un peu les cassandres, jouer un peu de l'influence,
04:02et on retrouve un petit peu les limites
04:04que la Ve République avait pour but de corriger,
04:06de la IVe et de la IIIe,
04:08avec une instabilité permanente,
04:10avec finalement le plus, le dernier pourcentage,
04:13qui dicte la politique,
04:14alors qu'il est peut-être le moins disant,
04:15en termes de pourcentage.
04:16Françoise Laborde.
04:17Moi, ce qui me frappe, c'est le débat sémantique,
04:20où l'Elysée dit « Ah non, non, ce n'est pas une cohabitation,
04:22c'est une coexistence. »
04:24Et déjà, on se sent mal à l'aise, quoi.
04:25On a envie de dire « Mais franchement, non, ça va, laisse tomber. »
04:29Exigeante, coexistence.
04:31Donc c'est puéril, à un moment donné.
04:32C'est tellement enfantin de dire
04:34« Ah mais non, ce n'est pas une cohabitation, c'est une coexistence. »
04:37Ça n'a pas de sens, ça ne veut rien dire,
04:39et c'est ridicule, pour dire le fond de la pensée.
04:42Moi, je trouve intéressant d'avoir entendu, en effet,
04:44Michel Barnier dire sur le Perron,
04:46alors on aura son discours de politique générale plus tard,
04:48mais déjà de marquer à grands traits
04:50ces thèmes régaliens sur lesquels il compte agir,
04:54c'est-à-dire la sécurité, l'éducation, etc.
04:57Après, la question du vote du budget,
04:59bien sûr que l'Assemblée ne va pas voter le budget,
05:02mais ce qu'on peut espérer, en tout cas,
05:03c'est qu'ils ne votent pas la défiance.
05:04Donc, on pourra avoir, si ce n'est un soutien massif,
05:07du moins, une non-défiance.
05:09Et puis, si en effet, Barnier a l'habileté,
05:13je pense qu'il en est capable.
05:14N'oubliez pas qu'il a quand même négocié avec nos camarades britanniques le Brexit.
05:17C'est-à-dire qu'il faut avoir l'énergie solide, quand même,
05:19pour discuter avec la Père Fidalbion.
05:24Pas d'onglophobie, s'il vous plaît.
05:25Attendez, au rugby, on leur met une pelle à chaque fois,
05:27donc quand même, il faut être raisonnable.
05:29Ça, c'est gratuit, c'est cadeau.
05:32Non, mais je pense qu'en plus,
05:33s'il a la sagesse d'arriver à se maintenir quelques mois,
05:36il peut prendre une stature plus importante.
05:38Et Philippe disait qu'il ne sera pas là en 2027.
05:41Moi, je n'y mettrai pas ma main à couper.
05:43Et ce qui est très intéressant, c'est que...
05:45Alors, pardon, vous allez dire que c'est une réaction de bonne femme,
05:47mais j'assume.
05:48Il fait président de la République.
05:50Ah oui, c'est vrai.
05:51Le voyant physiquement,
05:52il n'a pas l'air d'avoir 72 ans.
05:54Il a l'air plus jeune qu'Édouard Philippe.
05:56Il porte beau, comme on disait autrefois.
05:59Et il a une stature un peu gaulliane, un peu présidentielle.
06:03Et on a l'impression de revenir à quelque chose de la vraie politique,
06:07sérieuse, avec des gens qui pèsent leurs mots,
06:09qui savent de quoi ils parlent,
06:11qui parlent de leur expérience.
06:12La façon dont il a taclé Emmanuel Attal,
06:14encore avec un peu d'ironie,
06:16était parfaitement faite, tout en étant extrêmement courtois.
06:19Je crois qu'il y a là un défi
06:21qui est vraiment sur le style l'anti-Macron.
06:24Frédéric Sinclair,
06:26il a été élu pour la première fois conseiller général sous Pompidou,
06:30première fois député sous Giscard.
06:32Est-ce que c'est le retour de la politique à l'ancienne,
06:34avec Michel Barnier ?
06:38Je crois qu'en réalité,
06:40cette politique à l'ancienne,
06:42telle qu'on l'appelle,
06:44elle constitue à peu près un territoire inclus,
06:4790% de notre classe politique.
06:49C'est-à-dire que la Macronie,
06:50un peu un ersatz de la politique,
06:52qui est d'ailleurs en train de s'éteindre,
06:55a des caractéristiques qui sont propres au XXIe siècle.
06:58Ce que je dis là,
06:59ce n'est pas tant une critique de la Macronie
07:01qu'une espèce de radioscopie de notre classe politique.
07:05Rentrer dans le XXIe siècle,
07:06ce n'est pas si facile.
07:08J'ai tendance à croire que Michel Barnier
07:11et un bon nombre de responsables politiques
07:14n'y sont pas rentrés,
07:16parce que la question identitaire
07:18ne fait pas partie du logiciel.
07:19Elle fait partie du logiciel d'Emmanuel Macron,
07:22qui est un libéral identitaire.
07:23C'est la question du TUMOS,
07:24qui habite Platon,
07:25qui habite un Canadien comme Charles Taylor,
07:27et qui fait que la reconnaissance culturelle des minorités
07:30est une notion essentielle.
07:32Quand on veut traiter la question de l'immigration,
07:34quand on veut traiter la question de l'islamisation de la France,
07:36quand on veut traiter la question
07:38de l'islamisation même du trottoir,
07:40de notre carré de trottoir,
07:41comment on fait face à la multiplication des voiles,
07:44des boutiques halal, etc.
07:45Il faut avoir intégré cette notion-là,
07:47sans jugement,
07:48juste pouvoir l'analyser correctement
07:50et prendre ensuite partie.
07:52En fait, ces gens qui sont de l'ancienne génération
07:56sont très attachés à l'article 1 de notre Constitution.
07:59Cet article 1 dit la chose suivante,
08:01que la République ne reconnaît pas
08:03les religions, etc.
08:05et les races.
08:06Ça veut dire quoi ?
08:07Ça veut dire qu'en fait,
08:08il y a une espèce d'invisibilisation du problème.
08:10Je ne suis pas certain
08:12qu'en réalité, cette politique à l'ancienne
08:15apporte des solutions.
08:16En revanche, ce qu'elle peut faire,
08:18et c'est pour ça que le terme de moratoire
08:20de Michel Barnier était intéressant,
08:22c'est que sur ces sujets qui sont extrêmement clivants,
08:24parce que je rappelle que c'est bien ça
08:26qui a empêché le Rassemblement national
08:28d'arriver en majorité au Parlement,
08:31c'est le fait qu'il avait,
08:33sur la question identitaire,
08:34une position qu'il rejette
08:35à ce qu'on appelle l'extrême droite
08:37et donc qui est repoussée
08:38par une partie du centre et de la gauche.
08:40Et donc cette question-là,
08:42le moratoire dit,
08:43on va faire une pause.
08:45Peut-être que juste cette chose-là,
08:47juste ça,
08:48on va faire une pause,
08:49ça va permettre aux esprits
08:50de se calmer un petit peu de temps.
08:52Je crois que c'est le seul élément
08:54qui peut permettre à Barnier
08:56de durer sur tous les autres sujets,
08:58le budget, l'économie, etc.
09:00De toute façon,
09:01on est pris dans des courants
09:02qui nous dépassent
09:03et j'allais dire,
09:04c'est presque au jour le jour
09:05qu'on va voir la politique se faire.
09:06Sur cette question-là,
09:08qui est absolument déterminante,
09:09il va falloir jouer très très serré.
09:12Le Rassemblement national
09:13a posé un revolver sur la tempe
09:15du Premier ministre.
09:16Il ne tire pas pour l'instant,
09:17mais il peut à n'importe quel moment.
09:19Philippe Billiger,
09:20ça c'était les propositions
09:21de Michel Barnier,
09:22candidat à la primaire,
09:23le moratoire notamment.
09:24Oui, alors je n'ai pas
09:26les capacités d'abstraction
09:28de notre ami Frédéric Sinclair.
09:32Moi je vois les choses,
09:34me semble-t-il,
09:35plus simplement,
09:36je m'interroge sur l'attitude
09:38du Rassemblement national
09:40et c'est une question,
09:41bien sûr,
09:42puisque d'une certaine manière
09:44il a levé le pouce
09:46en faveur de Michel Barnier
09:48en disant
09:50on va voir son discours
09:52de politique générale,
09:53mais j'espère que ça n'est pas
09:55pour mieux réprimer ensuite.
09:57Je veux dire,
09:59on pourrait imaginer un scénario
10:01où il donne de l'espoir
10:03et où ensuite
10:05le Rassemblement national,
10:07considérant que le discours
10:09ne correspond pas à ce qu'il souhaitait,
10:11le baisse le pouce
10:13et donc on est de nouveau
10:15dans une catastrophe absolue.
10:17Est-ce que c'est possible,
10:19à votre avis, Frédéric ?
10:21Alors c'est possible,
10:23j'ai tendance à croire
10:25qu'ils ont intérêt à ce que ça ne se passe pas.
10:27J'ai tendance à croire
10:29que le Rassemblement national
10:31a compris que globalement
10:33la classe politique
10:35peut se rebiffer très fort
10:37contre lui et lui enlever la majorité
10:39même quand il est dans une position
10:41où on est à peu près sur à une semaine
10:43qu'il va mettre 300 députés au Parlement
10:45et le choc a été rude.
10:47Donc là il y a un gros aggiornamento
10:49qui est en train de se dérouler au sein du RN.
10:51Il me semble que pour l'instant
10:53ils ont plutôt intérêt
10:55à ce que quelqu'un qui soit
10:57plutôt en faveur
10:59d'une régulation
11:01de l'immigration
11:03et d'un certain nombre de phénomènes
11:05connexes au gouvernement
11:07et qui aurait tendance
11:09à tenir la bride serrée
11:11à Emmanuel Macron
11:13c'est un généralisme plutôt inclusif.
11:15J'ai l'impression que le RN
11:17aille gagner
11:19à ce type de politique.
11:21En revanche
11:23il est possible
11:25que pour des raisons
11:27très politiciennes
11:29une semaine après
11:31la chose dérape
11:33parce qu'ils sentent qu'il y a une recomposition
11:35à droite entre LR et Edouard Philippe
11:37le modem qui sont en train de recomposer
11:39quelque chose en prévision de 2027
11:41qu'ils veulent leur couper l'herbe sous le pied
11:43en disant qu'on ne peut pas se permettre
11:45d'avoir ce type de Premier ministre face à nous.
11:47Direction Bordeaux avec Laurent
11:49qui veut réagir.
11:51Oui, bonsoir à tous.
11:53Bonsoir.
11:55J'écoutais attentivement le débat
11:57et je m'interroge
11:59beaucoup parce que pour moi
12:01ce n'est ni Macron ni Barnier
12:03qui vont diriger la France.
12:05C'est ce qui m'inquiète un peu
12:07parce qu'en réalité nous le savons un peu tous
12:09c'est essentiellement l'Europe
12:11avec Ursula von der Leyen
12:13qui est la présidente de la Commission Européenne
12:15en effet c'est elle qui tient
12:17les rênes parce que chaque décision
12:19qui est prise, qu'elle soit économique, fiscale
12:21climatique, migratoire
12:23est dictée par Bruxelles
12:25donc je pense que Macron va pouvoir jouer sa partition à Paris
12:27mais c'est Ursula von der Leyen
12:29qui va imposer les règles du jeu
12:31et notamment par le biais de l'endettement
12:33des différents pays
12:35donc elle va pouvoir nous tenir comme cela
12:37donc maintenant elle a été réélue malgré un procès
12:39qu'elle a actuellement
12:41et alors il est temps
12:43de dire je pense que le véritable pouvoir est à Bruxelles
12:45par contre l'espoir vient
12:47de Michel Barnier, de son âge, comme on l'a dit, 73 ans
12:49de son expérience de négociation
12:51c'est lui qui va décider
12:53soit il décide d'entendre
12:55la souffrance des Français, les doutes, la peur
12:57les revendications des Français
12:59s'il arrive à s'imposer vis-à-vis d'Emmanuel Macron
13:01il peut nous surprendre
13:03mais malheureusement
13:05comme nous le savons tous
13:07Bruxelles est présent et restera
13:09primordiale dans toutes les décisions
13:11Merci beaucoup en tout cas
13:13vous restez avec nous, Laurent
13:15dans un instant on va jouer avec vous
13:17en attendant, merci beaucoup Frédéric Sinclair d'avoir été avec nous
13:19politologue, auteur de la Refondation de la droite
13:21publié chez Salvatore
13:23et de l'extrême droite expliquée à Marie Chantal
13:25publiée à la Nouvelle Librairie
13:27merci de nous avoir accordé
13:29votre temps, vous restez avec nous
13:31avec Philippe Bilger, avec Loïc Guérin
13:33et avec Françoise Laborde
13:35et Philippe David bien sûr, parce qu'il est toujours là
13:37il a mis le tableau d'affichage en route
13:39il a mis le tableau d'affichage en route
13:41les comptages de points du qui-c'est-qui
13:43qui l'a dit, les JO du qui-c'est-qui qui l'a dit
13:45il n'y a pas de médailles à gagner
13:47il y a des médailles, au moins on est content de gagner
13:49on fait une pause
13:51on revient dans un instant, soyez les bienvenus
13:53merci de votre fidélité à Sud Radio
13:55Sud Radio
13:57parlons vrai
13:59Sud Radio

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