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F1 2004_Manche 15_Gran Premio Vodafone d'Italia_F1 à la Une (en français - TF1 - France) [RaceFan96]

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00:00Alors bien entendu, nous allons parler de la course, des essais d'ici quelques minutes.
00:04Vous le constatez, les conditions climatiques sont un peu changeantes.
00:06Il a beaucoup plu en fin de matinée.
00:09Là, ça semble s'améliorer, quelques rayons de soleil, un tout petit peu de ciel bleu.
00:13Mais ce qui est important de signaler tout de suite, c'est que la piste sera mouillée d'ici une quarantaine de minutes
00:20au moment du départ de ce Grand Prix d'Italie, ici à Manza.
00:23Alors avant de parler de la course et des essais, je voudrais que l'on revienne sur l'information de ce week-end.
00:28A savoir la retraite, ou plus exactement la pré-retraite d'Olivier Panis,
00:33puisque le pilote français, le seul pilote français en activité, a décidé de mettre un terme à sa carrière
00:39pour devenir, toujours chez Toyota, pilote essayeur.
00:43Olivier Panis, merci infiniment de venir comme ça à quelques minutes du départ.
00:48La première question que j'ai envie de vous poser, c'est de savoir pourquoi vous avez pris cette décision.
00:52Qu'est-ce qui l'a motivé ?
00:54Ce qui l'a motivé, c'est que je cours depuis l'âge de 13 ans dans la course automobile.
01:00Ça fait 11 ans de Formule 1, 160 Grand Prix.
01:02J'ai toujours dit que mon envie, c'était des champions du monde de F1.
01:06J'ai fait le maximum pour l'être.
01:07Bon, ça ne s'est pas fait.
01:09Et puis encore une fois, c'est un emploi du temps très chargé que personne ne sait vraiment.
01:12Et aujourd'hui, j'ai décidé que c'était le moment de mettre un terme à ma carrière de pilote de course.
01:18Je viens d'avoir 38 ans la semaine dernière.
01:20Donc, c'était un choix personnel, avec bien sûr, décidé avec toute la famille.
01:24Et malgré tout, bon, après, Toyota est venu et a réussi à me convaincre de rester deux ans de plus avec eux
01:29pour continuer à aider l'équipe à progresser et s'approcher des podiums.
01:33Quand on connaît votre comportement et surtout votre envie de compétiteur,
01:37on se dit que vous pourriez également changer de discipline, mais rester dans la course automobile,
01:41je ne sais pas, en Allemagne, en DTM par exemple.
01:43Oui, j'ai eu beaucoup de propositions de ça, du DTM, de FIA GT, beaucoup de choses.
01:47Mais de conduire une offre mieux, c'est quand même quelque chose d'exceptionnel.
01:51Donc, de le faire avec beaucoup moins de pression, de le faire dans un but très précis
01:55et de faire progresser la voiture le plus vite possible avec toute l'équipe Toyota,
01:58c'est ce qui m'a le plus convaincu.
02:00Donc, c'est pour ça que j'ai signé ce contrat-là.
02:01Merci de nous avoir donné ce témoignage aujourd'hui à quelques minutes du départ, Olivier.
02:07On va vous regretter, c'est une certitude, vous êtes un pilote très sympa
02:10et surtout, on ne vous souhaite qu'une seule chose, de vous régaler sur les 4 derniers Grands Prix de la saison
02:15et à commencer par ce Grand Prix ici à Monza, où vous partirez en 13ème position après les qualifs d'hier.
02:20Alors, justement, on va parler des qualifications avec Karen.
02:24Bonjour Karen.
02:25Bonjour Denis.
02:26Alors, quand on parle qualification, on évoque souvent Ferrari,
02:29mais attention, car une Ferrari peut en cacher une autre.
02:32Exactement, c'est celle de Rubens Barrichello, qui signe sa 2ème pole position depuis le début de la saison,
02:39la 11ème de sa carrière, et puis qui se trouve pour la 3ème fois devant son coéquipier, Michael Schumacher.
02:44Je pense qu'il ne faut pas oublier aujourd'hui l'info la plus importante pour lui,
02:47c'est l'homme le plus rapide de l'histoire de la Formule 1 lors de son tour de qualification hier.
02:51Eh bien, on va voir tout ça en image avec le résumé de ces qualifications particulièrement palpitantes hier.
02:56Et puis, on reviendra ensuite sur Olivier Panis avec un très joli portrait du pilote français.
03:01Mais tout de suite, les qualifications avec Christophe Malbranck.
03:07360 km heure en bout de ligne droite, 260 km heure de moyenne sur un tour, prise de risque maximale pendant 1 minute et 20 secondes.
03:15C'est le meilleur tour de ma carrière.
03:23Rubens Barrichello signe le tour de qualification le plus rapide de l'histoire de la Formule 1.
03:27Oublié son statut de numéro 2, le Brésilien assomme la concurrence au terme d'un tour de tous les dangers.
03:34Coup de tonnerre sur la ligne de chronométrage, le pilote Ferrari signe la 11ème pole position de sa carrière.
03:39Luca Di Montezemolo, comblé depuis 6 saisons par la Scuderia, salue lui aussi le retour en grâce du dauphin idéal.
03:44C'est ça, véritablement le plaisir d'être pilote.
03:49En fait, atteindre les limites de son corps et de sa voiture.
03:53Juan Pablo Montoya, 2ème, s'incline d'une demi-seconde, un gouffre à ce niveau.
03:57Pourtant, lors de la préqualification, le Colombien avale la boucle de l'autodrome à plus de 262 km heure de moyenne.
04:03En première ligne pour la 3ème fois de la saison, Montoya tentera tout pour priver la Scuderia d'un succès à domicile.
04:08Battu pour la 3ème fois de la saison par son coéquipier, Michael Schumacher est pris en sandwich par son meilleur ennemi Montoya et Fernando Alonso, toujours redoutable au départ.
04:19L'Espagnol a pour mission de maintenir Renault à la 2ème place du championnat constructeur.
04:23Dans moins de 20 minutes, les sourires s'effaceront et la pluie risque de bouleverser la donne.
04:27Voilà, on se retrouve toujours chez Toyota, vous apercevez Anne Panis, l'épouse d'Olivier qui vient régulièrement sur les circuits.
04:38On va revenir à Olivier car c'est vrai que c'est une partie de l'histoire de la Formule 1 qui va s'arrêter à la fin de la saison.
04:44Olivier Panis, c'est 11 ans de Grand Prix, 155 courses disputées et à 38 ans, il tire donc sa référence.
04:51Regardez ce portrait, les meilleurs moments de sa carrière, les plus émouvants, les plus tristes également.
04:56C'est un portrait signé Caroline Henry.
04:59C'est sa plus forte émotion, son plus beau souvenir, sa victoire à Monaco en 96.
05:05Après 11 ans en Formule 1, Olivier Panis a vécu des moments intenses.
05:08La vitesse et le danger lui ont donné des sensations hors normes.
05:12Ça faisait quand même pas mal d'années que je faisais ça, malgré que ça me plaise énormément et que j'ai toujours cette passion.
05:18Il y avait un moment donné, il fallait prendre une décision. Je l'ai prise, ça n'a pas été facile, qu'on a ça dans le sang.
05:23Oh ! Oublié l'emploi du temps surchargé, le grenobleau va enfin profiter de sa famille et jouer les papas poules.
05:30Oui, pour moi, c'est un soulagement parce que c'est vrai bien que j'aime beaucoup la course et chaque fois un stress.
05:35Chaque départ, pour moi, c'est un moment difficile.
05:38C'est un métier à haut risque, on le sait, et bien qu'on en parle très peu, c'est quelque chose qui est ancré en nous, on en est à conscience.
05:44Pilote de réserve, il sera là avant tout pour développer la voiture, un moyen pour lui de ne pas quitter ce milieu brutalement.
05:49Homme discret, Olivier Pannis est un personnage attachant.
05:52De nombreux pilotes sont venus lui glisser un mot, car son absence va se faire cruellement ressentir.
05:57Peut-être le dernier pilote français qui va arrêter, je trouve ça très triste.
06:02Et j'espère que les grands constructeurs français qu'on a donneront la chance un jour à un pilote français.
06:07Surtout qu'on en a sûrement un bon aujourd'hui qui est prêt, qui est Franck Montagnier, donc j'espère qu'il aura eu l'opportunité.
06:12Montagnier, justement, victime de son talent comme pilote essayeur chez Renault, piave d'impatience.
06:16Autre jeune espoir français, Sébastien Bourdet, lui, brille en chambre car, l'équivalent de la Formule 1 aux Etats-Unis.
06:22Bourdet et Montagnier sont prêts à prendre la relève, ils attendent le bon coup de pouce la saison prochaine, de quoi être optimiste.
06:29Voilà, on jongle d'une écurie à l'autre, je suis maintenant juste devant les garages de la Scuderia Ferrari
06:35qui aimerait vraiment signer encore une victoire ici pour, devant ses typosies, fêter le titre constructeur et le titre pilote acquis avant même les 4 derniers rendez-vous de la saison.
06:47Alors, on a essayé de comprendre pourquoi la Scuderia Ferrari avait une avance aussi importante par rapport aux autres écuries.
06:53Et grâce à la caméra indiscrète de Mathieu Grosso, vous allez peut-être un petit peu mieux comprendre ce qui se passe, notamment au niveau des stands.
07:01Regardez.
07:01Gagner comme Ferrari gagne, c'est incroyable.
07:12Mais ce que j'apprécie le plus, c'est que tous les membres de la Scuderia ont gardé les pieds sur terre.
07:18Ferrari, c'est en fait un mélange de technologie, d'innovation et surtout d'esprit d'équipe.
07:23Jean Todd, Ross Brown, Paolo Martinelli ou Luca Badoer sont les plus connus.
07:30Mais au total, ils sont 800 derrière chaque victoire, chaque titre de Schumacher.
07:34Sur les Grands Prix, 90 d'entre eux se déplacent.
07:36C'est une équipe dévouée qui s'organise un peu comme...
07:39Comme une équipe de foot, à la limite, au lieu d'être 11 joueurs, on est 800.
07:43Mais tout le monde cherche d'attaquer et de marquer dans le but adversaire.
07:46C'est un peu notre attaquant qui fait but à chaque dimanche.
07:49Tout le monde a l'impression de participer à l'action et de l'aider à marquer.
07:54La réussite est indiscutable.
07:55Cinquième titre pilote consécutif pour Schumacher et sixième couronne d'affilée pour Ferrari.
08:00Ce qui fait gagner la Scuderia, ce n'est pas seulement l'allemand.
08:03C'est cette combinaison de talents, de compétences au sein de l'écurie.
08:07On est tous champions du monde chez Ferrari.
08:0918 nationalités chez les Rouges, l'Australien Chris Dyer est l'illustration parfaite de cet esprit d'équipe.
08:14Notre but est de gagner toutes les courses.
08:19Que l'on ait gagné ou non le championnat.
08:21Ici à Monza, c'est encore plus spécial avec les tifosies.
08:24Des tifosies comblées.
08:25La pôle pour Barrichello, le troisième temps pour Schumacher.
08:28Le président est aux anges.
08:29Ils vont pouvoir fêter en famille les titres 2004.
08:32Voilà, vous découvrez quelques-uns des techniciens, des ingénieurs de cette Scuderia Ferrari.
08:43Ils sont encore tranquilles mais déjà concentrés avant l'arrivée de Michael Schumacher et de Rubens Barrichello.
08:48Très vite, on marque une pause et on se retrouve très vite pour la suite de F1 à la une avec notamment la chronique de Jean Todd et la fameuse remontée de grille jusqu'à la pôle de Rubens Barrichello dont je vous parlais il y a quelques instants.
09:01Restez avec nous, à tout de suite.
09:02On vous suit Christophe, Jacques, c'est à vous.
09:11On va découvrir ce circuit en votre compagnie.
09:13Absolument.
09:13D'abord, vous savez, c'est un circuit de haute vitesse, 370 km heure pour les plus rapides en bowling droite des stands.
09:19260 km heure de moyenne sur un tour, Jacques, donc de grosses zones de freinage.
09:23Oui, regardez ici cette chicane que l'on aborde à 368 km heure.
09:28On freine à 130 mètres à peu près.
09:30Une chicane très difficile, très glissante.
09:32Vous savez que la piste est un peu humide aujourd'hui et c'est très difficile.
09:34On va aborder maintenant, vous voyez, cette grande courbe, c'est la Curva Grande qui est une courbe qui se prend à fond sans aucun problème pour atterrir à cette fameuse deuxième chicane à 200, 350 km heure ici.
09:46On va passer en secondes à 90 km heure, 100 km heure.
09:50Et puis ici, les deux doules droits de l'ESMO, des virages très, très difficiles.
09:54Pourquoi ? Parce que le deuxième l'ESMO spécialement, c'est l'amorce d'une très, très longue lune droite descente vers la chicane Ascari.
10:01Une chicane que l'on prend à 200 km heure, on sort à 240, très, très difficile à négocier.
10:06Un endroit aussi de gros freinage.
10:09On arrive à 350 km heure encore une fois.
10:11Et enfin, le virage juge de paix de ce circuit, la fameuse parabolique.
10:15Eh oui, on vous en parle souvent, mais c'est vrai que c'est un virage épouvantable.
10:18On a peur dans cette parabolique.
10:19Pourquoi ? On arrive à 350 km heure.
10:21On freine, on descend deux vitesses, on passe en quatrième, on raccélère et à fond maintenant jusqu'à la ligne de départ avec un énorme suivi virage.
10:28C'est une grande courbe qui se referme énormément pour atteindre cette fameuse lune droite où les voitures vont atteindre leur plus haute vitesse de pointe, 368 km heure.
10:36Et avec la pluie de Nice, ça complique évidemment beaucoup la donne.
10:40Effectivement, c'est la question que j'avais envie de vous poser.
10:42Comment peut-on imaginer la course ?
10:45Quels scénarios sont plausibles ?
10:47Avec donc Barrichello devant Montoya et Schumacher en deuxième ligne, quand on sait que le pilote allemand est incontestablement le plus fort sur route mouillée ?
10:56Eh bien écoutez, c'est évident que s'il pleuvait pendant cette course, ça a plutôt l'air de sécher.
11:01Le pilote allemand est imbattable.
11:03S'il y a vraiment beaucoup d'eau, c'est un garçon qui a gagné beaucoup de Grand Prix sous la pluie, qui est très très fort.
11:07Mais il y a quand même de la concurrence.
11:08On sait que Montoya, Raikkonen aussi sont des pilotes très rapides.
11:11Mais attention Denis, à Rubens Barrichello qui a remporté son premier Grand Prix sous la pluie, avec des pneus slick.
11:16C'était extrêmement difficile dans ses conditions de rester sur la piste.
11:19Il l'a déjà fait, donc pourquoi pas battre une nouvelle fois Michael Schumacher.
11:22En tout cas, c'est son intérêt aujourd'hui.
11:23Il l'a déjà fait en qualification et il veut le confirmer en course.
11:26Oui, et puis je voudrais signaler aussi une chose, excuse-moi, que la piste, on a refait la surface de la piste,
11:30que la piste sèche très très rapidement, ce qui n'était pas le cas avant sur ce circuit.
11:34Merci Christophe, merci Jacques, on vous retrouvera tout à l'heure et on parlera des pneumatiques, des choix, des différentes écuries
11:39en compagnie de Jean-Louis Moncet qui est en train de faire le tour des patrons d'écuries en ce moment même.
11:44On va continuer à s'intéresser à la Scuderia Ferrari, vous le savez, dans chaque F1 à la une,
11:49vous avez rendez-vous avec Jean Todt qui va revenir sur un événement qui aurait pu être dramatique.
11:55C'est une sortie de route à très vive allure de Michael Schumacher.
11:59Ça a eu lieu le 2 septembre dernier, ici même en essai, fort heureusement.
12:04Le pilote allemand est sorti indemne, tout de suite, la chronique de Jean Todt.
12:09C'est vrai que quand Michael a eu son problème lors des essais à Monza,
12:23où il a perdu le contrôle de sa voiture à 340 km à l'heure en ligne droite, pratiquement devant les tribunes,
12:33suite à un problème de pression trop faible dans son pneu arrière gauche,
12:39c'est un rappel au danger que représente la compétition automobile.
12:45D'un côté, lorsque Michael a eu cet accident,
12:48et bien évidemment, ça m'a énormément touché, concerné.
12:58Ce n'était pas évident qu'un accident à cette vitesse
13:01doive se conclure d'une manière positive.
13:06Donc, tout en étant extrêmement déçu, perturbé,
13:12et bien, il fallait voir le côté positif, c'était un incident sans conséquence.
13:21Voilà, maintenant, nous allons retrouver un autre rendez-vous traditionnel, le sucré salé.
13:26On connaît le pilote, Juan Pablo Montoya.
13:28C'est un garçon assez discret, assez réservé,
13:32qui n'est pas toujours très très sympathique,
13:34mais là, et bien, il a connu une rencontre beaucoup plus sympathique
13:38avec Karen Minier, c'est donc le sucré salé.
13:41Face à face, Karen Minier, Juan Pablo Montoya.
13:46Sucré ou salé ?
13:49Disons un peu des deux.
13:53Prost ou Senna ?
13:54Senna. J'aime aussi Prost, mais je préfère Senna.
13:58En tant que circuit, Monaco ou Spa ?
14:01Monaco.
14:01Pourquoi ?
14:03Parce que c'est un plus gros challenge.
14:05Spa l'a été aussi, mais avec les dernières modifications apportées,
14:10il a perdu de son âme, en fait.
14:11C'est plus mon circuit préféré.
14:15Au volant, vous êtes plutôt sanguin ou cool ?
14:18Je dirais plutôt cool.
14:21Mais bon, s'il s'agit de devenir sanguin, je le deviens.
14:26Mais disons qu'en général, je suis plutôt cool.
14:31Williams ou McLaren ?
14:33Oh là là.
14:34Question difficile ?
14:36Posez-moi cette question l'année prochaine, ce sera mieux, je pense.
14:40Je vous répondrai l'année prochaine.
14:43Question plus intime, blonde ou brune ?
14:46Brune.
14:49Romantique ou aventurier ?
14:51Peut-être romantique.
14:54Fêtard ou casanier ?
14:57Casanier, définitivement.
14:58Bogota ou Miami ?
15:00Bogota.
15:01Pour quelles raisons ?
15:03Les amis, la nourriture, la famille, c'est mieux, c'est plus fun.
15:07Êtes-vous superstitieux ou pas ?
15:10Ah non, pas vraiment.
15:13Merci beaucoup.
15:17Voilà, cette fois-ci, je me trouve sur la grille, non loin de la charmante jeune femme qui tient le panneau de Yarno Trulli.
15:24Le pilote Renault qui partira tout à l'heure avec son neuvième temps lors des qualifications en cinquième ligne, loin donc, de Rubens Barrichello.
15:33Alors, nous allons, avant de remonter cette grille et d'interroger certains pilotes, comme nous le faisons à chaque fois,
15:40eh bien, vous proposez la gazette, les à-côtés, avec notamment de la Formule 1 en ville.
15:45Vous allez voir les Renaults qui ont réussi des prouesses étonnantes dans la ville de Lyon.
15:49Il y aura également de très jolies filles et Dieu sait s'il y en a ici du côté de Monza et de Milan.
15:56Et quand on parle de jolies filles, on pense forcément à Guillaume Lacroix qui les regarde avec des yeux langoureux tout au long du week-end.
16:04C'est lui qui vous propose, comme d'habitude, cette gazette de la Formule 1.
16:10Dernier Grand Prix de la saison en Europe et donc dernière occasion pour les Pit Girls italiennes de figurer dans la gazette une vraie consécration.
16:16Et ce qui est bien avec les Pit Girls, c'est l'esprit de corps, la solidarité.
16:21Un exemple, regardez Alessandra voler au secours de Gina, toute malheureuse.
16:25Mais qu'est-ce que toi ?
16:27Moi, je voudrais être dans la gazette de Guillaume Lacroix.
16:30Oui, je vous avais pas menti.
16:32Mais qu'est-ce que c'est ? Wonder Pit Girls ?
16:35Allez les filles, c'est bon, vous y serez dans la gazette.
16:37Dépêchez-vous, les voitures arrivent.
16:39Regardez les faits gazettes, le sourire, l'amitié.
16:41C'est pas beau tout ça ?
16:42Ça va vite, d'accord, mais vous avez sans doute remarqué quelque chose de spécial, non ?
16:51Il n'y a rien qui vous choque ?
16:53Mais on est à Lyon pour le show F1 Renault.
16:55Plus de 200 000 personnes sur les bords du Rhône.
16:57Pour voir quoi ?
16:58Une vraie monoplace à plus de 280 km heure dans les rues de la ville.
17:02C'était tellement bien.
17:04On va recommencer l'année prochaine.
17:05Avant de retrouver d'ici quelques minutes, on l'espère, Yarnot Trouli,
17:11qui n'est pas encore venu se placer sur la grille de départ.
17:15Moi, je voudrais avec vous, Jean-Louis Mosset, que l'on aborde ce point technique très important,
17:19car tous les essais se sont faits sous le soleil, avec des conditions de chaleur assez étonnantes pour un mois de septembre.
17:24Et là, certes, il fait encore chaud, mais la piste est humide.
17:28Il a beaucoup plu tout au long de la matinée.
17:30Eh bien, mon cher Denis, malheureusement, tout ce qu'on peut faire, c'est de mettre les pneus puits.
17:35Une seule catégorie de pneus puits.
17:37Vous savez que le pneu extrême, c'est la FIA qui décide.
17:39Alors, pour l'instant, elle n'a pas décidé d'employer les pneus extrêmes.
17:42Et de toute façon, la piste est en train de sécher.
17:44Mais ce qui est plus important, c'est qu'on n'a pas le droit de toucher à la voiture.
17:47Rappelez-vous que c'est le régime du parc fermé.
17:49On peut certes bouger un petit peu l'aileron avant,
17:52mais on ne peut rien toucher sur l'aileron arrière, ni sur la suspension.
17:55Donc, on va partir dans l'inconnu.
17:57C'est un peu dommage, mais c'est la nouvelle réglementation.
17:59Comment ça se passe au niveau des ingénieurs, notamment des pneumatiques,
18:03quand on n'a absolument pas roulé en qualification,
18:05que ce soit en pré-qualification ou en qualification réelle hier après-midi,
18:09dans des conditions similaires à celles de la course ?
18:11Eh bien, si les pilotes trouvent que c'est très exagéré et que c'est dangereux,
18:15la course démarra sous le régime de la voiture de sécurité.
18:18On va la voir peut-être s'installer d'ici 5 ou 10 minutes devant, avec les feux clignotants.
18:23Et dès le départ de la voiture de sécurité, les voitures partiront derrière elle.
18:26Et ce sera le premier tour de la course.
18:28Il peut y en avoir 5 ou 6 comme ça.
18:30Merci beaucoup, Jean-Louis.
18:31Nous voyons que Pizonia, Antonio Pizonia, est en train de sortir de sa voiture.
18:38Et bientôt, Yarnotroulis va passer.
18:40Je viens d'apercevoir Fernando Alonso.
18:42Et nous, nous allons nous intéresser également à la McLaren, qui est un petit peu plus devant,
18:48celle de Raikkonen.
18:49Quatrième ligne, septième temps, Kimi Raikkonen, le héros du dernier Grand Prix,
18:55puisque c'est lui qui avait gagné et qui avait une nouvelle fois stoppé l'hégémonie de Michael Schumacher.
19:01Eh bien, avant peut-être de retrouver les pilotes, je vous propose de découvrir ce qui se passe au niveau des freins de la McLaren.
19:08Ce sont des images en trois dimensions, toujours extrêmement impressionnantes.
19:12Et comme à chaque fois, quand il s'agit de technique, c'est Jean-Louis Moncet qui vous explique tout.
19:21Sur un circuit classique, McLaren utilise cette petite écope de refroidissement.
19:26A Monza, les freins sont surchauffés et il faut faire appel au débit maximal de cette grosse écope.
19:35C'est indispensable pour ralentir la voiture de 365 km heure à 80 km heure en moins de 4 secondes.
19:42Mais pour une meilleure précision de freinage, Kimi Raikkonen fait appel à une astuce.
19:50Des disques de freins à cannelure qui autorisent une attaque plus agressive des plaquettes et donc une meilleure sensation dans la pédale.
19:58Du coup, les disques chauffent encore plus, 960 degrés centigrade à chaque coup de frein.
20:03Voilà Yarno Trulli qui est en train d'enlever sa cagoule.
20:09Il vient de placer sa voiture qui est une nouvelle fois auscultée, préparée avec une énorme minutie par ses ingénieurs, par ses mécaniciens.
20:19Yarno Trulli que l'on retrouvera d'ici quelques instants, on l'espère.
20:23Juste devant lui, nous retrouvons Pizzonia, Antonio Pizzonia qui est le pilote remplaçant.
20:31Ce Brésilien qui se débrouille bien et qui a connu quand même des fortunes diverses puisqu'il était pratiquement sur le podium lors du Grand Prix de Spa.
20:38Et malheureusement, sa voiture l'a trahi avant la fin de ce Grand Prix alors qu'il était devant, souvenez-vous, Juan Pablo Montoya, son coéquipier.
20:47C'était un moment très intense pour ce pilote qui cherche comme beaucoup, bien entendu, un volant pour la saison prochaine.
20:55Je vous propose de remonter encore un petit peu plus cette grille.
20:59On parlait tout à l'heure des freins de la McLaren.
21:01Eh bien Kimi Raikkonen a délaissé son baquet pour l'instant.
21:04On est en train de placer de la glace pour réfrigérer sa voiture.
21:10Tout préparé du côté de Kimi Raikkonen.
21:14Deuxième à Silverstone.
21:16Kimi Raikkonen que l'on retrouvera peut-être tout à l'heure.
21:20Je vous propose une nouvelle fois de repartir sur une 3D pour découvrir ce qui fait aussi...
21:29Bon ben plutôt que de partir sur la 3D de Ferrari que l'on verra tout à l'heure.
21:34Oui Karen, je vous ai vu.
21:35Excusez-moi, je suis avec Flavio.
21:36C'est un peu le casino comme on dit ici en Italie.
21:39Flavio, comment va faire Alonso ?
21:41Il est sur la mauvaise partie de la piste.
21:42Il est juste à côté de Michael Schumacher.
21:44Quand on dirait que ça, la piste, il n'y a pas de mauvaise...
21:47C'est mouillé.
21:49Je pense que ça, ce n'est pas le problème.
21:51Le problème, c'est maintenant de décider avec quel pneu on doit partir.
21:55Et le fait qu'il a roulé sur du sec tout le week-end et là que c'est mouillé, ça change beaucoup de choses ?
21:59Ça change tout.
22:01Flavio.
22:01Merci Karen, merci à Flavio Briatore de nous donner ces informations.
22:07Alors, vous le constatez peut-être, nous voyons le soleil arriver ici sur le nord de l'Italie comme par enchantement.
22:14Il faut dire qu'on a eu beaucoup de chance depuis le début de la saison car on n'a quasiment jamais rencontré de conditions difficiles, de conditions de pluie.
22:21Et on était pourtant inquiets ce matin car franchement, en fin de matinée, il pleuvait énormément.
22:25Mais là, il semble que tout se passe formidablement bien.
22:28Et nous allons retrouver quelqu'un que nous aimons beaucoup, quelqu'un qui est souvent là pour supporter Ferrari.
22:34Et pour fêter peut-être aujourd'hui, Luc Besson, le titre avec les typhosies, avec ceux qui ont Ferrari dans le corps.
22:42Ils sont tous fous là aujourd'hui.
22:43Ils hurlent Ferrari depuis ce matin.
22:48C'est beau, ce qu'il faut savoir c'est s'il va pleuvoir ou pas.
22:50Écoutez, pour l'instant, en tout cas, les conditions sont plutôt optimistes concernant la pluie.
22:56Mais vous qui êtes un supporter de Michael Schumacher, vous savez qu'il est également le plus fort lorsque la route, lorsque la piste est humide.
23:02Rubens, Rubens c'est bon aussi.
23:04Les Brésiliens sont bons, Massa aussi.
23:07Et les Japonais moins.
23:08Luc, on sait que vous êtes un ami, un intime de Jean-Todd et que vous avez la chance de pénétrer à l'intérieur de ce qui se passe dans les stands notamment.
23:18Quelle était l'ambiance ? Est-ce que c'est plus décontracté qu'avant l'obtention des deux titres et notamment celui de Michael Schumacher-Raspa il y a 15 jours ?
23:25Absolument pas.
23:28C'est pour ça qu'ils sont champions au temps.
23:31Ça ne change strictement rien, l'ambiance est la même.
23:34Et en plus, ils sont devant leur typhosie, je crois que c'est aussi important pour eux de gagner ici que ça l'était il y a 15 jours.
23:41Non, ils ne baissent jamais, ils seront incroyables pour ça.
23:44La fin de saison, c'est dans 4 Grands Prix, ils se prendront 2 jours de repos et après ça redémarre.
23:49Merci infiniment Luc.
23:51Et puis bon Grand Prix, profitez-en, vous serez aux bonnes places à côté des spécialistes et des techniciens de chez Ferrari.
23:57On va rester chez Ferrari avec justement une explication grâce à des images en 3 dimensions.
24:03Parmi les secteurs où Ferrari fait la différence par rapport aux autres équipes, il y a l'aérodynamique.
24:10Eh bien, nous vous présentons l'aérodynamique de la Ferrari aujourd'hui avec des images 3D signées et commentées.
24:17Jean-Louis Moncet.
24:18Sur ce circuit TGV, Ferrari supprime les 3 volets de l'aileron pour n'en garder qu'un seul et ajouter un mini-profil en bord de fuite.
24:33Il faut diminuer la résistance à l'air et donc réduire les ailerons à leur plus simple expression.
24:41Même principe à l'arrière où les pelles, comme on dit dans le jargon, sont remplacées par des lames de rasoir.
24:47Le CX d'une machine de grand prix vaut un point.
24:51Avec ses mini-ailerons, il est ramené à 0,8.
24:54Mais c'est encore très loin d'une bonne voiture de série dont le CX est de 0,3.
25:01Voilà la voiture de Juan Pablo Montoya qui partira en première ligne.
25:06C'est la troisième fois de la saison qu'il partira en première ligne.
25:09À chaque fois, il est confronté à un pilote Ferrari.
25:11Les deux premières fois, c'était Michael Schumacher.
25:13Il avait complètement manqué son départ.
25:15Souhaitons que ça se passe différemment aujourd'hui.
25:20D'autant que devant lui, il y a Rubens Barrichello.
25:23Alors que Gerhard Berger, grâce à Jean-Louis Mancet, vient vers nous.
25:26Merci, Gerhard.
25:28Que pensez-vous au garde de cette lutte entre Barrichello et Montoya sur la première ligne ?
25:36Vous savez, qu'est-ce qu'il pense ?
25:39Moi, je pense que Schumacher sera le plus fort.
25:44Il est troisième et il sera fort.
25:46En tout cas, les conditions sont bonnes pour Michelin en ce moment.
25:48Parce que s'ils peuvent partir maintenant, il y aura encore un petit peu d'humidité sur le début de la course.
25:55Et donc, ils ont un petit avantage dans ces conditions.
25:57On verra bien.
25:58Ça, ça va être intéressant.
25:59Mais où est donc Karen Minier ?
26:03Eh bien, Karen, on va la retrouver.
26:04Karen is with Jean-Todd.
26:06Karen Minier avec Jean-Todd.
26:08Je suis effectivement avec Jean-Todd.
26:10Jean, comment Rubens a-t-il trouvé toute cette énergie pour faire le tour de qualif le plus rapide de l'histoire de la F1 ?
26:16Une grande motivation, une merveilleuse voiture, des bonnes de Bridgestone, donc un ensemble.
26:24Et après avoir donné les deux titres pour la Scuderia, que pouvez-vous donner ici devant le public, devant les typhosies ?
26:32Essayer de continuer à leur faire plaisir et à nous faire plaisir.
26:35C'est ce qu'on vous souhaite.
26:36Merci Jean.
26:36Merci Karen, merci Jean-Todd.
26:38Alors, nous allons très rapidement parler des moteurs, des quatre moteurs principaux de la Formule 1,
26:43avec des puissances et des consommations différentes.
26:46Jean-Louis Moncet, ça peut avoir son importance ici à Manza.
26:48Oui, je vous donne tout de suite les scoops.
26:49Eh bien, BMW 917 chevaux, Ferrari 906, Mercedes 905, Renault 899.
26:55Mais attention, pour cela, le BMW consomme 65 litres au 100, alors que le Renault consomme 60 litres au 100.
27:02Voilà, le Renault est plus économe.
27:04Merci Jean-Louis Moncet pour ces chiffres.
27:05C'est très intéressant, notamment pour les spécialistes, les passionnés de la Formule 1.
27:10Rubens Barrichello est arrivé il y a quelques instants.
27:12Il parle avec ses mécaniciens et ses ingénieurs, mais il est sans doute très contracté.
27:18C'est sa 11e pole position, la 11e pole position de sa carrière.
27:22La deuxième pour cette saison et il préfère se concentrer.
27:28Nous aurons Barrichello et Montoya en première ligne.
27:32Jacques Laffitte, Christophe Malbranck, ça nous promet.
27:34Un duel formidable, notamment au niveau du départ, car Montoya va vouloir prendre sa revanche, car à chaque fois qu'il était en première ligne cette saison, il s'est un peu manqué au démarrage.
27:44Oui, Montoya doit absolument passer devant parce qu'il peut bénéficier de ce que disait Gerard Derger, c'est-à-dire un petit avantage pneumatique en début de course.
27:49Il lui faut absolument prendre l'avantage, donc il va y avoir du sport.
27:52Attention également à Fernando Alonso qui s'élance toujours parfaitement bien sur chaque départ depuis le début de la saison.
27:58Merci Christophe, merci Jacques. On va vous retrouver d'ici quelques instants pour commenter en compagnie de Jean-Louis Mancet et de Franck Montagny dans le stand Renault.
28:09Cette course passionnante.
28:10Michael Schumacher reste sur une défaite, on va dire, puisque c'est Raikkonen qui avait remporté la dernière course à Spa.
28:17Mais ce qui est sûr, Karen, c'est qu'on va voir une course haletante et passionnante sur une route sèche.
28:21Et spectaculaire, n'oubliez pas, c'est le circuit le plus rapide de la saison.
28:25Dans quelques instants, nous nous retrouvons en direct ici à Monza pour le Grand Prix et le départ à 14h précise.
28:33Merci d'avoir suivi F1 Laune, merci à tous les techniciens qui nous entourent et qui nous permettent de vous proposer cette émission-là.
28:39Bien de petits coucous à Thomas, le fils de notre copain Guillaume Brioub.
28:42Vous connaissez bien sur TF1, au revoir et dans quelques instants, le Grand Prix.
28:45Au revoir à tous, merci.

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