F1 2003_Manche 13_Marlboro Magyar Nagydíj_F1 à la Une (en français - TF1 - France) [RaceFan96]
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00:00Il y a trois semaines à Hockenheim, la Formule 1 est restée sur ça.
00:10Un énorme accident au départ qui élimine trois des prétendants au titre.
00:14Kimi Raikkonen, Ralf Schumacher et Rubens Barrechelo.
00:18Pour Juan Pablo Montoya, seul en tête, la course est facile.
00:21Pour Michel Schumacher, retardé, il faut cravacher.
00:25Mais c'est un jour sans chez Ferrari.
00:27Une crevaison accable les rouges à quelques tours de l'arrivée.
00:30Schumacher perd sa deuxième place et finit septième.
00:33Montoya remporte la course et devient le principal rival de l'Allemand au championnat.
00:41Juan Pablo Montoya, principal rival de Michael Schumacher.
00:45Et oui, le Colombien est à six points du quintuple champion du monde.
00:48Madame, Monsieur, bonjour.
00:50Ici à Budapest, la température est caniculaire, plus de 30 degrés à l'ombre.
00:54Mais ça, ce n'est pas vraiment grave.
00:56L'ennemi, c'est le vent.
00:58Le vent qui souffle en rafale.
01:00Le vent qui déséquilibre les voitures.
01:01Le vent qui apporte du sable par pété sur la piste.
01:05Et qui rend les conditions de cette course extrêmement précaires.
01:08Et c'est dommage parce que la course est d'une extrême importance.
01:10En effet, à son terme, il restera trois encablures pour le titre mondial.
01:14Il restera Monza, Indianapolis et puis naturellement Suzuka.
01:18Donc, le classement en tête du championnat du monde est toujours extrêmement serré.
01:22Je vous le rappelle, Schumacher, 71 points.
01:24Montoya, 65 points.
01:26Reikonen, 62 points.
01:28Ralph Schumacher, 53 points.
01:30Barrichello, 49 points.
01:31Alonso, 44 points.
01:33Il est toujours dans le coup.
01:34Et Koultar, 41 points.
01:36Et puis, bien sûr, ces garçons sont sur la grille de départ pratiquement tous.
01:40Mais la vraie actualité, c'est Fernando Alonso.
01:43Deuxième pole position cette saison.
01:45La petite vedette de l'équipe Renault est là.
01:47Et elle est d'ailleurs derrière, ici, dans le stand Renault, avec Karen.
01:52Exactement.
01:52Bonjour Jean-Louis.
01:53Bonjour à tous et à toutes.
01:54Bonjour Fernando.
01:55Bonjour.
01:55C'est votre deuxième pole position cette saison.
01:58C'est vraiment génial.
01:59Pouvez-vous la comparer à celle obtenue en Malaisie ?
02:02Oui, c'est un peu le même sentiment pour moi.
02:05Mais vous savez, je pense que je suis encore plus heureux ici.
02:08Car après 13 courses, toutes les équipes sont vraiment rodées et sont vraiment au maximum de leurs possibilités.
02:16Donc cette pole position est plus importante qu'en Malaisie.
02:17C'était plus difficile ici qu'en Malaisie ?
02:20C'est toujours difficile.
02:22Quand vous faites 4e ou 5e, c'est un système assez difficile.
02:27C'est un système assez difficile aujourd'hui, cette saison de qualification.
02:31Là, la pole position, c'est une belle opportunité pour moi aujourd'hui.
02:34C'est une bonne course.
02:35Le circuit est sale ici, il est difficile de doubler.
02:39Est-ce que c'est une satisfaction supplémentaire de partir depuis la pole position ?
02:43Oui, il vaut mieux être sur la ligne extérieure qui est plus propre et partir devant en plus.
02:49C'est un avantage.
02:50C'est pour ça qu'on a essayé de faire une bonne séance de qualification pour avoir une bonne position sur la grille.
02:55Vous savez, j'espère que notre stratégie va bien fonctionner aujourd'hui.
03:00Dernière question.
03:01Vous êtes un pilote très jeune.
03:04Est-ce que ça vous donne un peu plus de sérénité après avoir renouvelé votre contrat ?
03:11Oui, bien sûr.
03:12Avoir cette opportunité avec une grosse équipe comme Renault, c'est vraiment très bon pour moi, pour le futur également.
03:19Et vraiment l'atmosphère dans l'équipe est vraiment géniale et j'espère rester longtemps avec eux.
03:23Merci beaucoup.
03:24Merci beaucoup.
03:25Merci beaucoup.
03:26Voilà Jean-Louis.
03:27Merci, chère Karen.
03:28Formidable Alonzo, toujours très décontracté.
03:30On va en profiter.
03:31On est là.
03:32Il va là.
03:32La voiture a surveillé aujourd'hui.
03:33Donc elle sera en pole position.
03:34C'est la numéro 8, la très belle Renault qui avec une puissance un peu moindre peut-être, taille des croupières.
03:42Elle est extrêmement à l'aise sur ce circuit qui, on va le rappeler souvent au cours de ce Grand Prix, ressemble à s'y méprendre au Grand Prix de Monaco.
03:49On a parlé de la Renault numéro 8, on va aller voir maintenant du côté de la Williams BMW numéro 3, car on vous a parlé au tout début de cette émission de Juan Pablo Montoya.
03:59Eh bien Gilles Pernet l'a rencontré, lui qui est le challenger Montoya, le Colombien féroce, le Colombien bouillant.
04:05Comment ça va Juan Pablo Montoya à publier Gilles à Juan Pablo.
04:17Comment ça va ?
04:18Cette place sur la grille, vous convient-elle ?
04:27Êtes-vous en position stratégique pour le championnat ?
04:30C'est ce que je souhaitais.
04:32Cette place correspond assez à ce que j'espérais.
04:35J'aurais pu aller encore un peu plus vite après les deux premiers secteurs.
04:38Je me suis dit, tu as déjà un bon tour là, maintenant, finis-le.
04:42Et vous savez, c'est ce que j'ai fait et ça a bien marché.
04:44Il fallait que je sois prudent afin de ne pas prendre de risques et de rater de bons points au championnat.
04:52Mais le plus important, évidemment, est de prendre des points à Michael.
04:55Depuis Monaco, tout a changé pour vous.
05:03Qu'est-ce qui a le plus progressé ?
05:04Vous, le châssis, le moteur, les pneus ?
05:07Je pense que cette année, l'ensemble fonctionne très bien.
05:11Je suis très relaxé sur ma façon de faire.
05:12J'essaie d'être méthodique et ça paie.
05:17Dans votre quête du titre mondial, qui redoutez-vous le plus ?
05:21Michel Schumacher ? Votre équipier ? Quelqu'un d'autre ?
05:24C'est évidemment Michael pour le moment.
05:27Ralph pourrait être aussi, devenir gênant.
05:29Faut attendre et voir.
05:32Schumacher est un peu le favori de l'équipe Ferrari,
05:35alors que vous, vous devez également vous battre à l'intérieur de votre équipe.
05:38C'est un avantage ou un inconvénient ?
05:40Tant que ça reste correct, ça ne pose pas problème.
05:44C'est bon car notre opposition nous rend rapide.
05:46Avez-vous pris une nouvelle dimension ?
05:52Vous semblez beaucoup plus épaigne, oui.
05:54Sentez-vous que c'est votre année ?
05:55Je ne sais pas si c'est mon année,
05:58mais j'ai mieux travaillé que l'an passé,
05:59c'est ce qui compte pour moi.
06:01Budapest, est-ce un circuit qui vous convient ?
06:04Pensez-vous pouvoir vous y exprimer pleinement ?
06:06Les dernières années m'ont réussi,
06:08mais c'est la première fois que j'arrive à bien faire fonctionner la voiture à Budapest.
06:12Les 4 derniers Grands Prix me réussissaient moins bien,
06:14mais j'ai fait mieux que Kim et Michael.
06:16Enfin, ici, il va faire encore très chaud.
06:20La température peut-elle de nouveau être une des clés de la course ?
06:24Chacun sait qu'en Colombie, vous êtes acclimaté,
06:28vous êtes parfaitement préparé à ce genre de situation.
06:30Cela peut-il jouer en votre faveur ?
06:33Ce sera une belle course, dure physiquement,
06:36mais si on reste concentré sur le championnat, ce sera très bon.
06:38Ok, bonne chance. Merci.
06:39Merci.
06:40D'y a-t-on un peu de temps.
06:41Au revoir.
06:42Salut, Roi.
06:43Salut, Roi.
06:434 minutes maintenant, 4 minutes avant le départ pour la mise sur la grille.
06:50Vous voyez qu'ici, dans le centre Ferrari, il y a de l'animation, la voiture de Barriculo,
06:53mais on voit qu'il y a deux Ferraris avec le numéro 1.
06:56Ce sont naturellement la voiture de course de Michael Schumacher et la voiture de réserve.
07:01Michael Schumacher, il n'est pas encore tout à fait là.
07:03On va quand même continuer à s'intéresser à cette famille Schumacher,
07:05car c'est Ralph, le petit frère, qui était au centre de l'actualité récemment à Paris
07:10à cause de ce départ un peu chaotique et qui a entraîné un accident au Grand Prix d'Allemagne
07:16il y a exactement trois semaines.
07:18Mais Ralph Schumacher s'en est très bien tiré.
07:19Seulement une amende et pas un rétrogradage sur la grille de départ.
07:23Ralph Schumacher que Gilles Pernet a rencontré.
07:26Évidemment, mon principal rival, c'est mon coéquipier.
07:32Il a la même voiture que moi et donc les mêmes possibilités.
07:36Mais je n'oublie pas Ferrari.
07:38Et c'est vrai qu'en ce moment, je mets un peu de côté McLaren,
07:42car ils sont un peu moins à l'aise.
07:48Ferrari un peu moins à l'aise, et bien justement, on va voir maintenant pourquoi,
07:51car vous savez qu'ici, le circuit de Budapest, le Ungaro Ring,
07:56le Ungaro Ring a largement changé, il a été modifié.
07:59Et justement, Christophe Malbranc va en faire le tour un petit peu rapidement pour nous.
08:04Christophe, vous êtes en cabine déjà.
08:06Oui, Jean-Louis, nous sommes en cabine avec Jacques.
08:09Et il y a quelques modifications que l'on peut voir sur votre écran.
08:12Maintenant, la longueur de ce tracé, c'est 4,384 km.
08:15Et les zones en rouge ici sont celles qui ont été modifiées.
08:18Vous voyez, il y a un angle droit maintenant très dur.
08:20Le virage numéro 12, ce virage qui reste extrêmement difficile à négocier,
08:25car juste avant, le virage numéro 11 est une grande courbe rapide.
08:27Donc, c'est compliqué.
08:28Et puis, l'effet, ça a fait une amélioration également de la ligne droite au niveau de la longueur.
08:34Environ 200 mètres de plus.
08:35Il y a maintenant environ 10 secondes nécessaires pour avaler cette ligne droite.
08:40Et il y a, auparavant, cette durée était de 7 secondes.
08:44Donc, voici ce qu'on peut dire sur ce nouveau circuit.
08:46Les opportunités de dépassement sont maintenant un petit peu supérieures.
08:49Mais il y a quelques soucis pour les dépassements, justement, car la piste est sale à l'extérieur, Jacques.
08:56Et ça, c'est un peu compliqué.
08:57Et vous savez qu'on a fait beaucoup de travaux ici au Ungeraring.
09:00On a remué beaucoup de terre.
09:02Et évidemment, cette terre, elle est très sèche parce qu'il a fait très chaud depuis deux mois.
09:06Et la poussière, avec ce vent, il y en aura tout le temps et pendant toute la course, malheureusement.
09:09Effectivement, Jacques, on va le découvrir, bien sûr, dans maintenant à peu près une demi-heure.
09:13Ce que je vous propose, c'est de revenir en détail sur ce nouveau tracé avec l'auteur de la pole position, Fernando Alonso.
09:18Si vous ne coupez pas la clé là...
09:54...
10:24Alors, c'est donc l'un des circuits les moins rapides de la saison depuis le début avec le Grand Prix de Monaco.
10:53Mais justement, moins rapides, attention, danger.
10:56Car sur les circuits un peu lents, on est toujours un peu moins concentrés que sur les circuits où on roule à 365 km heure.
11:03C'est justement là où il faut faire attention.
11:05Regardez avec un problème technique ce qui s'est passé pour Ralph Fierman.
11:09Alors que le bruit que vous entendez, c'est évidemment Michael Schumacher en train de se rendre sur la grille de départ.
11:16Ralph Fierman, il a eu cet accident terrible.
11:19Perte de l'aileron arrière qui n'était pas bien fixé.
11:24Et naturellement, il a percuté sans freiner les protections de pneus.
11:28Le choc a été d'une extrême violence.
11:29Heureusement, Ralph Fierman a été conduit à l'hôpital avec quelques blessures très légères.
11:33Et déjà, il a regagné le circuit aujourd'hui.
11:36Mais sa place a été prise.
11:38L'écurie de Eddie Jordan ne pouvait pas risquer de ne pas courir ce Grand Prix.
11:45Et c'est par conséquent, Zolt Baumgartner, le pilote d'essai de Jordan qui a pris la succession de Ralph Fierman.
11:53Zolt Baumgartner qui effectuait des essais privés.
11:55Et heureusement, il a pu avoir sa super licence pour 14 jours.
11:58On écoute son courte interview par Jérôme Chon.
12:02Évidemment, je suis un peu nerveux car je débute à domicile ici, chez moi, en Hongrie.
12:07Mais il y a des possibilités et c'est historique pour mon pays.
12:11C'est vraiment ce que je vois en premier.
12:17Baumgartner, donc pilote hongrois, qui est un habitué, je veux dire, de ses spécialités hongroises.
12:23Bonjour, mademoiselle. Comment allez-vous ?
12:25Très belle, le Hongroise. Monsieur Douvillès, un peu de calme, s'il vous plaît.
12:27Et donc, Zolt Baumgartner qui a ouvert les essais privés ici, sur le Grand Prix de Hongrie.
12:33Le voici.
12:48Vendredi, dans la fournaise de Budapest, une première journée sans histoire ou presque.
12:53La piste est ouverte pour les essais privés et chez Jordan, comme Hockenheim, c'est Zolt Baumgartner qui mobilise la Hongrie tout entière car naturellement, il est hongrois et c'est important pour la suite.
13:05Deux heures plus tard, voici les essais libres, avec un peu de vent et beaucoup de poussière.
13:15Le choix des pneus était complexe, il devient cornélien pour tout le monde.
13:18Pour tout le monde et même pour son Altesse.
13:31Le cœur des Français bat très fort, meilleur temps pour Panisse, devant la Renault de Trouli.
13:37Et Trouli confirme l'ordre des préqualifications en étant le plus rapide devant un groupe compact de pilotes Michelin.
13:48L'honneur de Bridgestone étant sauvé par Barrichello, cinquième, et Schumacher, neuvième seulement.
13:53Samedi matin, quatorzième minute d'essai, l'aileron de Firman s'envole, l'accident est effrayant.
14:06Et Firman, lui, doit s'envoler vers l'hôpital, blessé, mais Dieu merci, sans gravité.
14:13Le vent souffle, à 20 nœuds quelquefois, la poussière pose ses pièges, les voitures sont encore plus capricieuses que la veille.
14:23L'heure de vérité arrive enfin avec l'élaboration de la grille de départ.
14:33Elle commence par le jeune Baumgartner qui remplace Firman.
14:37Bien sûr, les yeux se fixent sur le dernier carré des braves.
14:40Panisse sera dixième.
14:43Incroyable mais vrai, Schumacher ne fera pas mieux que huitième.
14:47Montoya est quatrième, c'est un peu mieux.
14:49Ralf Schumacher alors, mais non, c'est Fernando Alonso qui s'offre la pole position, la deuxième pole position de Renault cette année.
14:57Voilà qui pimente la course au titre mondial encore un peu plus.
15:03Panisse sera dixième.
15:04Eh bien, voici justement Olivier à la dixième place qui vient juste de se rendre sur la grille de départ.
15:09Je vais vous, je voudrais vous montrer quelque chose.
15:11On va traverser, en laissant passer Barrichello évidemment.
15:14On va traverser la grille rapidement.
15:18Je voudrais vous montrer quelque chose.
15:21Je vous parlais tout à l'heure du sable.
15:23Eh bien, le voici ce fameux sable.
15:24C'est ça, c'est ça qui vole sur la piste.
15:26C'est ça qui tout d'un coup, avec une bolle pelletée sous les roues, eh bien déséquilibre complètement la voiture.
15:33La grille est en train de se mettre en place.
15:34Attention à Koulthard qui est en train de la regagner, cette grille de départ.
15:39Également, ici, Weber qui passe.
15:42Il y a un petit peu d'embouteillage.
15:43C'est toujours comme ça là.
15:46Eh bien, justement, on va s'y intéresser à cette grille de départ en totalité avec Eric Selys.
15:59Deuxième pôle position pour l'Espagnol Fernando Alonso cette année, après celle acquise en Malaisie.
16:04Avec Ralph Schumacher, ce sont les deux pilotes à être passés sous la barre des 1.22 au tour.
16:09En deuxième ligne, on retrouve Marc Debert sur la première Jaguar et Juan Pablo Montoya qui sera malheureusement du côté sale de la piste.
16:16En troisième ligne, Rubens Barrichello et Yarno Trulli.
16:20Juste derrière eux, attention à cette ligne explosive.
16:23Kimi Raikkonen s'élancera aux côtés de Michael Schumacher.
16:26En cinquième ligne, David Coulthard et Olivier Panis qui espèrent se rattraper durant la course.
16:32Juste derrière eux, Nick Halfeld et Wilson sur la deuxième Jaguar.
16:35Giancarlo Fisichella et Jenson Button finissent la septième ligne.
16:39Cristiano Damata et Jacques Villeneuve sur la huitième.
16:41Hansa Ralph Frenzen, grosse déception, et Joss Verstappen sur l'avant-dernière.
16:46Bong Gartner et Nicolas Chiesa se retrouvent sur la dernière ligne.
16:52Ralph Firman ne sera donc pas sur cette grille de départ du Grand Prix de Hongrie.
16:56Jacques Laffitte, vous l'avez rencontré juste avant d'arriver dans la cabine de commentaires.
16:59Oui, et c'est très amusant parce qu'il m'a dit qu'il pensait que c'était son moteur qui s'emballait.
17:05Il ne s'est pas rendu compte qu'il perdait son aileron.
17:06C'est certainement par manque d'expérience.
17:08En tout cas, ça a fallu écouter très cher parce qu'effectivement, il aurait peut-être pu freiner un tout petit peu avant.
17:13Et il a mal au talon et mal au cou.
17:15Voilà, c'est les seules blessures qu'il a.
17:16Puis autre chose avec Solt, Bongartner qui le remplace.
17:19Il s'est un petit peu raté dans la séance de qualification.
17:20Signe que quand on arrive comme ça un petit peu à brûle pour point sur un Grand Prix, ce n'est pas évident.
17:24Il a switché sur le mauvais mode à savoir.
17:26Il a appuyé sur le mauvais bouton et il s'est retrouvé dans un mode économie avec son moteur.
17:30Ce qui lui a enlevé un petit peu de puissance.
17:31Voilà ce qu'on pouvait dire Jean-Luc.
17:33Merci Christophe Malvanck.
17:34Sept prétendants au titre dont Schumacher, Michael, Montoya, Raikkonen, Ralph Schumacher, Barry Kelo et Alonso.
17:42Avec des moustaches, mais ça veut dire qu'il est un vrai moustache.
17:44Je suis maintenant donc brave.
17:45On marque une courte pause et on se retrouve tout de suite en direct sur la grille de départ ici à Budapest.
17:51Ici à Budapest pour le Grand Prix d'Hongrie.
17:54Et on rejoint tout de suite Karen qui est avec l'un de ses chouchous, David Coulthard.
17:59L'un de mes favoris exactement.
18:01Alors David, est-ce que c'est mieux d'être dans cette position sur le bon côté de la piste que d'être mieux placé sur la grille mais du côté sale ?
18:12Vous savez, évidemment c'est un avantage ici d'être à gauche.
18:15Si on regarde l'historique du circuit, tous ceux qui partent à gauche sont les plus rapides.
18:20C'est possible de passer dans Michael.
18:22Vous avez eu un problème d'embrayage ? Est-ce que c'est pour ça que vous êtes si mal placé ?
18:25Non.
18:27Non, j'avais sans doute un petit peu plus d'essence que la majorité.
18:29Et donc évidemment la voiture est un petit peu plus difficile et ça sera bien en course par contre.
18:35Thank you very much.
18:36Voilà Jean-Louis, à vous.
18:38Eh bien on va pivoter et continuer sur cette grille de départ.
18:43On va braquer ici et là il faut quand même la regarder car elle est assez loin sur la grille.
18:50C'est la Ferrari de Michael Schumacher.
18:53Et Jean-Louis, c'est la plus mauvaise qualification de la saison de Michael Schumacher.
18:56Absolument, et on peut penser que le quintuple de champion du monde est un petit peu en colère.
19:04Mais que voulez-vous ?
19:05Ça c'est plutôt des problèmes liés à un ensemble de choses.
19:08On entend beaucoup parler des problèmes du manufacturier de pneus Bridgestone.
19:14Mais Jean-Tol lui-même le dit toujours avec beaucoup de sincérité, peut-être nous le dirons-t-il tout à l'heure.
19:18C'est un peu une responsabilité collective que ces problèmes de Schumacher.
19:22Alors ici, eh bien là, de ce côté-là, on vérifie l'aileron de la McLaren Mercedes de Raikkonen.
19:31Toujours la MP4-17 en version D.
19:35Cette MP4-18 maintenant, elle est, je vous l'ai dit, l'arlésienne de la grille de départ.
19:41On ne la voit pas et je me demande si on va pouvoir la voir un jour.
19:46Alors ici, la Renault, la Renault de Troulis.
19:49Je vous l'ai déjà montré ce matin dans Automoto très rapidement.
19:53Mais je vous la remontre aussi.
19:55Vous voyez qu'on a sorti les cheminées les plus grosses.
19:59On a sorti les casquettes d'échappement, donc les extracteurs d'air chauds, les plus gros également.
20:03Car, bien sûr, la chaleur est terrible ici.
20:06On va pivoter.
20:08Et on va d'ailleurs aller rejoindre notre ami Yarno Trouli qui est là.
20:13Yarno qui est toujours...
20:15Notre ami Yarno, je dis notre ami Yarno Trouli.
20:18Bon, comment ça va Yarno depuis ce matin ?
20:19Ça va, pas un problème particulier.
20:22Est-ce que la chaleur va jouer un très grand rôle pour vous ?
20:25Pas pour tous les mois, en fait, parce que c'est difficile pour la mécanique, pour le pilotage, pour les pneus.
20:31Yarno, vous avez parlé d'une course difficile avec la poussière et le vent.
20:35C'est vrai que c'est toujours en d'actualité, n'est-ce pas ?
20:37C'est vrai, ça c'est normalement, typiquement un circuit très glissant.
20:41En plus avec le vent qu'on a aujourd'hui, la poussière rentre dans les circuits et ça devient toujours plus glissant.
20:46Donc ça sera une course difficile où il faut garder toujours la concentration pour ne pas se louper.
20:51Parce que à chaque fois que tu sors de la trajectoire, tu peux perdre beaucoup de temps.
20:55Bon, et bien c'est une course pour Yarno parce qu'il a de l'expérience, il a la bouteille pour ça.
21:00Voilà.
21:00On va retourner du côté de chez McLaren-Mercedes, peut-être.
21:04Karen, vous êtes avec Norbert Haug, le patron de la compétition, et qui est un ancien confrère à nous, un ancien journaliste du journal Automoto Road Sport,
21:11et qui a fait sa pelote à travers les méandres de Mercedes-Benz.
21:17Exactement. Norbert !
21:19Norbert, bonjour.
21:19Il y a deux compétitions, vous savez, la lutte pour le championnat constructeur et l'autre, la lutte entre les deux constructeurs allemands.
21:30Qu'est-ce qui est plus important au niveau victoire ?
21:32Quel duel vous m'étiez gagné ?
21:35Vous savez, le fait est qu'on est maintenant en Formulant depuis quelques années, et je pense que les spectateurs apprécient vraiment cette lutte, ce duel.
21:45Nous, on lutte contre deux ou trois différentes équipes pour le championnat, et c'est vrai qu'être en compétition entre BMW et McLaren, c'est toujours difficile,
21:58mais c'est très très serré, et je pense qu'on va avoir une course intéressante aujourd'hui.
22:00Une autre question, tout le monde se la pose, où est la nouvelle voiture, et quand va-t-elle venir ?
22:08Pourquoi n'est-elle pas ici ? Pourquoi ?
22:09Elle n'est pas encore vraiment prête.
22:13On a fait vraiment de grosses, grosses améliorations sur cette voiture.
22:17On a fait également sur la voiture que nous utilisons ici, la MP4 17D,
22:20mais il faut continuer à tester la MP4 18, parce qu'il faut qu'on soit absolument certain de sa fiabilité et de sa performance.
22:28Peu importe, cette voiture est de toute façon un pas en avant pour le futur.
22:33On a réussi à remonter un petit peu la pente par rapport à l'année dernière, on se bat pour le championnat du monde.
22:39Eh bien, la prochaine voiture sera de nouveau d'un niveau supérieur,
22:43et on espère qu'on pourra évidemment être proche de notre but, gagner le championnat du monde.
22:47En tout cas, c'est certain qu'on a fait un très très bon investissement pour notre futur.
22:51Bien, merci Karen, merci Norbert Haug, et on va continuer par là, monsieur Douvillès,
22:57du côté de la meilleure Ferrari, placée celle de Rubens Barrichello, la numéro 2.
23:02Et comme on peut le constater, eh bien Rubens améliore, améliore sa prestation de jour en jour.
23:09Alors je me demande ici, alors on va juste vous montrer un petit...
23:14Un petit coin secret, Jean Todd, Jean Todd bonjour.
23:20Jean Todd qui parle avec Nicolas Todd et avec Philippe Massa.
23:22Jean Todd, stratégie extrêmement difficile pour Michael Schumacher, placée si loin sur la grille.
23:28Oui, c'est la première fois depuis longtemps que Michael se trouve en huitième position sur la quatrième ligne,
23:36mais cela étant, sa position ne refait pas les performances de la voiture, les pneumatiques Bridgeton.
23:44Donc même si on sait que les déplacements sont très difficiles sur ce circuit,
23:47il y a évidemment le départ, on sait que plus on est loin, plus il y a des chances pour que les choses se passent difficilement.
23:56Mais cela étant, on sait qu'il est important de marquer des points, et ça va être l'objectif aujourd'hui.
24:03Les points intermédiaires, un tout petit secret, est-ce que ça le met de mauvaise humeur, Michael, quand il est si loin ?
24:07Mauvaise humeur, vous savez, je crois que c'est pas un caractériel, ça le contrarie comme ça peut tous nous contrarier,
24:12mais cela étant, maintenant, il faut qu'on essaye de tirer le meilleur de la situation.
24:16Eh bien, on vous le souhaite, Jean Todd, bon courage.
24:19Et on avance maintenant vers le haut de cette grille de départ.
24:24Toujours ici, Barrichello.
24:25Là, effectivement, la voiture est bien de Juan Pablo Montoya,
24:30le principal rival de Michael Schmarrer, le titan mondial.
24:34Vous voyez qu'ils sont quand même assez loin.
24:35Et là, la surprise du jour, c'est cette Jaguar, la Jaguar de Mark Weber, le beau Mark,
24:41qui est généralement pas loin de Karel, parce que c'est également un des chouchous de Karel.
24:48C'est vrai, Karel ?
24:49Vous êtes vraiment jaloux, Jean-Louis.
24:50Oui, oui, absolument.
24:52Voilà, je suis effectivement avec Mark, qui termine sa petite interview.
24:57Il en a pour quelques secondes.
24:58Vous voyez qu'on le rafraîchit avec des glaçons, un bac de glaçons sur la nuque.
25:04Hi, Mark.
25:05So, you are very fast during the qualifications.
25:08You have all the championship fighters behind you.
25:11So, what about it ?
25:12Ceux qui se battent pour le championnat, qui sont derrière vous, qu'est-ce que ça vous fait comme impression ?
25:16Vous savez, c'est pareil que d'habitude.
25:18Pour moi, c'est pas vraiment mon problème, la lutte pour le championnat.
25:21On va essayer, par contre, de marquer de bons points pour Jaguar.
25:23La voiture a vraiment progressé.
25:25Vous savez, le rythme en course est vraiment très important.
25:28C'est là, c'est ça qu'on doit améliorer.
25:29Les qualifications se passent toujours bien pour nous.
25:32On verra comment ça va se passer en course.
25:34Quel est votre but aujourd'hui ?
25:36Juste essayer de marquer quelques points.
25:38Essayer de battre Olivier et Cristiano.
25:40Et si on fait ça, ce sera déjà bien.
25:43Merci, Karen.
25:45Alors, juste un petit coup d'œil.
25:46Si on pivote pour montrer la Williams BMW de Ralph Schumacher, la meilleure des Williams.
25:52Elle est en première ligne à droite à la corde,
25:56mais elle est sur la mauvaise file de la grille de départ, celle qui est très poussiéreuse.
26:00Allez, on tourne et on se concentre.
26:02On se concentre sur la pole position, la magnifique pole position de Fernando Alonso.
26:08La deuxième pole position de Fernando cette saison.
26:10La deuxième pole position de Renault également.
26:12Et ça, franchement, c'est un véritable événement.
26:14Parce qu'on n'a pas eu l'habitude de voir les Renault si bien passer.
26:19Et on est vraiment très heureux parce que quand même, c'est une marque française.
26:22Alors tiens, j'en profite pour vous montrer ce que je vous montrais tout à l'heure sur la voiture poulie.
26:25Les prises d'air ouvertes au maximum, les cheminées d'aération aussi.
26:29Voilà, un joli bijou que cette voiture.
26:31Alors que les klaxons, eh bien, sonnent de tous les côtés.
26:35On va essayer de trouver quelque part Denis Chevrier.
26:39Il est où Denis ?
26:40Ah, Denis, ah, il est là, il est là, on vient.
26:42Denis Chevrier qui est l'homme de l'exploitation.
26:45De l'homme de l'exploitation.
26:45Mais Denis, vous vous cachez.
26:47Non mais, Denis Chevrier, c'est un homme timide et simple.
26:50Il se cache.
26:51Mais non, c'est un grand jour.
26:53Oui, bien sûr que c'est un grand jour.
26:54C'est le deuxième grand jour de l'année.
26:56Mais je dirais que ce qui est surtout très important, c'est que ce soit pour le 13e Grand Prix de la saison,
27:00qu'on soit là à vraiment se bagarrer avec les meilleurs, avec, je crois, de réelles chances
27:05à travers l'estimation qu'on a pu faire de la concurrence, de nos propres forces.
27:10On est effectivement sur le circuit de Hongrie, en pleine position.
27:14Alors, quand Renaud était si bien placé, est-ce que tout le monde à Viry Chatillon regarde la course ?
27:21Je pense, oui, je pense.
27:22Enfin, je pense même que sans avoir la pôle position, la grosse majorité des gens, heureusement, regardent la course.
27:29Alors, allez, il faut aller.
27:30La question de confiance, là, il faut se mouiller, Denis Chevrier.
27:32Vous l'avez toujours fait.
27:33On peut gagner la course ou pas ?
27:35Bien sûr.
27:36Bien sûr qu'on peut gagner la course.
27:37Je pense qu'effectivement, c'est ce que j'exprimais tout à l'heure.
27:40Les choix qui ont été faits, même vis-à-vis de la température ambiante, des choses comme ça,
27:44il n'y a aucun élément par rapport à hier qui, aujourd'hui, nous fasse craindre de ne pas être en situation de bagarrer avec les meilleurs.
27:51Donc, quand on dit bagarrer avec les meilleurs, quand on part de la place la plus enviée, qui est celle de pôle position,
27:57effectivement, on peut légitimement se battre pour la victoire.
28:01Denis, on vous le souhaite.
28:02Merci.
28:02Et on vous souhaite à tous les bleus.
28:04À tous les bleus.
28:04Eh bien, du coup, on va retrouver Karen.
28:08Ah, Karen.
28:08Karen avec un évité de marque.
28:10Mon cher Luc Besson, bonjour.
28:11Merci.
28:11Merci de nous répondre.
28:13Pour le dernier gong.
28:16Alors, Luc, on vous voit très souvent.
28:17J'ai dit Eric Serra.
28:18Et Eric Serra, bah oui.
28:20Bonjour, je suis très heureux du jour.
28:21Dites-moi, on vous voit souvent sur les Grands Prix.
28:24Vous aimez la Formule 1 ?
28:25Oui, j'adore.
28:26Passionné.
28:26Passionné.
28:27Et alors, votre film, Michel Valiant, ça sort quand, exactement ?
28:30C'est pas mon film.
28:31Chaque fois, tout le monde, j'y ai participé.
28:33Oui, c'est produit par Europe 1.
28:36C'est en novembre.
28:37Novembre, la date exacte ?
28:39Début novembre.
28:41Début novembre.
28:41Alors, nous serons très heureux d'y participer.
28:43Voilà.
28:44Merci beaucoup, Luc.
28:46Je pense qu'on va quitter la grille.
28:47On est obligé de quitter la grille de départ.
28:49On doit l'évacuer maintenant.
28:50Vous voyez, les gardes du corps sont sur nous.
28:53Un grand bravo à cette équipe Renault, et bien ma foi, qui est en pole position.
28:59On leur souhaite beaucoup de courage et beaucoup de bonheur.
29:01Pourquoi pas ?
29:02Vous avez vu Denis Chevrier.
29:03Denis Chevrier, c'est un type sincère.
29:04C'est un type franc.
29:05Eh bien, il nous a dit, ils peuvent gagner.
29:07Donc, on va surveiller ça de plus près.
29:09Nous, on est obligé d'abandonner la grille de départ maintenant, car c'est l'heure.
29:12Et on va passer la parole à Christophe Malbranck et Jacques Laffitte, là-bas, dans le perchoir.
29:16Merci, Jean-Louis.
29:17Et bravo, Karen et Jean-Louis, parce que c'était très sympa, ce petit FA à la une.
29:21Il y a eu également quelques petites infos qu'on a eues.
29:23On va vous en parler plus largement pendant le Grand Prix.
29:25Mais sachez que le moteur de l'année prochaine chez Renault est déjà sur le banc.
29:29Donc, ça veut dire que ces bons résultats seront extrapolés pour la saison prochaine.
29:32On aperçoit, oui ?
29:32Évidemment, on est en train de travailler énormément.
29:35Vu les résultats de l'écurie qui sont exceptionnels cette année,
29:39je pense bien que chez Renault, on a des bouchées doubles, c'est clair.
29:42On se prépare du côté de chez Ferrari.
29:44Michael Schumacher qui est harnaché.
29:46Et on va marquer une pause après cette émission FA à la une
29:50pour suivre le départ du Grand Prix de Hongrie.
29:54A tout de suite.
29:54A tout de suite.
29:55A tout de suite.