F1 1994_Manche 11_Belgian Grand Prix_F1 à la Une (en français - TF1 - France) [RaceFan96]
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00:00On va retrouver toute l'équipe de TF1, en particulier Alain Prost.
00:03Bonjour Alain, c'est un circuit vraiment pour les pilotes, c'est un morceau de bravoure, n'est-ce pas ?
00:08C'est un circuit magique, il était magique avant la modification de l'eau rouge, il reste certainement magique.
00:15C'est un circuit qui a tout de toute façon, c'est un beau circuit sur le plan du revêtement,
00:18magnifique sur le plan du tracé, tracé dans un cadre merveilleux avec des montées, des descentes.
00:24Le seul point noir c'est peut-être le départ avec le virage de la source,
00:27parce que c'est très serré et souvent des risques d'accrochage.
00:29Mais pour un pilote, c'est merveilleux de courir là-bas avec une Formule 1.
00:34Surtout après deux journées d'essai sous la pluie, ils vont certainement se régaler aujourd'hui sur le sec,
00:37car le seul problème c'était vraiment conduire là-bas sous la pluie.
00:41Merci Alain, on vous retrouve avec toute l'équipe, avec Jean-Louis Monset, Johnny Reeve, Pierre Vendlitt qui est à côté de moi,
00:46qui est le régional de l'étape puisqu'il est belge, il court souvent ici.
00:49Pour vous donner vraiment une idée de ce qu'est-ce pas, embarquez à bord de la Williams Renault,
00:54de notre ami Damone Hill qui nous a fait les honneurs du circuit. Voyez plutôt.
00:59C'est parti, c'est parti, c'est parti.
01:29C'est parti, c'est parti, c'est parti, c'est parti.
01:59C'est parti, c'est parti, c'est parti.
02:29C'est parti, c'est parti, c'est parti.
02:59Voilà, merci à Damone Hill pour ce tour de circuit, le plus beau circuit du monde.
03:03Alain Prost vous le disait à l'instant, même si vous l'avez vu sous la pluie, c'était une patinoire tout au long des essais.
03:09Et puis malheureusement aussi, bien sûr, pour des raisons de sécurité, on a dû l'aménager quelque peu,
03:14notamment cette chicane au pied du Rédillon de l'Eau Rouge.
03:17Mais rassurez-vous, les Belges nous ont promis que bientôt Spa-Francorchamps serait un circuit permanent et que donc le Rédillon de l'Eau Rouge pourrait être aménagé.
03:27Cette chicane n'est donc que provisoire.
03:29On attend en ce qui nous concerne Michael Schumacher ici dans le stand Benetton.
03:34Et avant de le retrouver, je vous propose de faire le point justement sur les modifications du circuit de Spa-Francorchamps avec Yves Jeunies.
03:40L'image spectaculaire avec les Formules 1 lancées à plus de 250 km heure dans le célèbre Rédillon de l'Eau Rouge représente-t-elle l'une des attractions majeures du Grand Prix de Belgique ?
03:52De l'avis de tous les pilotes, c'est l'un des plus beaux circuits du championnat du monde.
03:56Circuit de frissons mais aussi de tous les dangers, rappelez-vous l'an dernier la terrible sortie de piste d'Alessandro Zanardi qui s'en sort par miracle indenne.
04:03Regardez sur cette animation, le Rédillon de l'Eau Rouge décrivait une trajectoire très rapide.
04:07Désormais, une chicane brise l'élan des Formules 1.
04:10Là où ils passaient à fond de 6e à plus de 250, ils sont en 2e à 85 km heure.
04:16Jean Alésy a été l'un des premiers à reconnaître le nouveau tracé.
04:20Et apparemment, ce ralentisseur n'a en rien entraîné sa passion pour ce circuit qui l'affectionne particulièrement.
04:26Ça casse un petit peu ce virage mythique.
04:29Mais d'un autre côté, l'année prochaine, je crois qu'avec une nouvelle route qui passera à côté,
04:35et ils pourront de nouveau faire cette chicane très très rapide avec par contre des dégagements.
04:43Et là, c'est vrai qu'il est amputé.
04:44Il est amputé parce que l'eau rouge, c'était l'endroit le plus mythique, le plus excitant de tous les circuits.
04:51C'était vraiment l'endroit que les pilotes adoraient.
04:53Alors, aujourd'hui, il n'existe plus.
04:55J'espère simplement que c'est provisoire.
04:57Fallait aller faire quelque chose dans le sens de la sécurité.
05:00J'espère que l'année prochaine, on aura à nouveau l'ancien eau rouge
05:03parce que la sensation de son passage en Formule 1 est vraiment formidable.
05:07Sinon, pour vous, le circuit reste toujours attractif ?
05:09C'est sûr.
05:11Tout à la partie du retour, la partie mixte, c'est fabuleux.
05:16Fabuleux, c'est le mot qui revient le plus souvent dans la bouche des pilotes pour caractériser ce tracé.
05:20Certes, la moyenne autour a baissé, mais Spa reste un circuit de défi.
05:24Les pilotes rêvent tous de s'y imposer car une victoire à Spa reste une valeur de référence.
05:29De nombreuses modifications ont été faites, comme l'élargissement des bacs à sable,
05:32la mise en place de nouveaux vibreurs et l'entrée des stands qui a, elle aussi, été modifiée.
05:37Même confronté aux nouvelles règles de sécurité,
05:40Spa-Francorchamps a réussi l'exploit de rester un tracé mythique.
05:45Nous sommes en direct de Spa-Francorchamps où il y a le grand soleil maintenant.
05:54Nous aurons une couche sur la puce qui ne va pas faciliter les réglages
05:57parce que vous savez qu'ils ont tourné pendant tous les essais sur le mouillé.
06:00C'est très difficile de mettre au point la voiture et donc c'est un petit peu au hasard.
06:04Nous sommes ici dans le stand Jordan qui a été promu sur le devant de la scène.
06:10Edith Jordan est ce qu'on appelle un découvreur de talent.
06:12C'est lui qui a dégoté Michael Schumacher, c'est lui qui l'a fait courir pour la première fois ici
06:17et c'est lui qui a Ruben Barrichello, le plus jeune pilote de l'histoire, à avoir réalisé une pole position.
06:23Il y avait Emerson Fittipaldi, mais Emerson Fittipaldi, c'était quelques mois plus tard.
06:27Ruben Barrichello n'y a que 22 ans, c'est exceptionnel.
06:31On sait qu'il y a eu un concours de circonstances, mais quoi qu'il en soit, Ruben Barrichello est le pilote,
06:35le jeune pilote le plus convoité de l'histoire de la F1 après Schumacher maintenant.
06:39Et nous allons voir comment il a gagné cette pole position.
06:42Et il faut savoir que déjà dans toute la presse brésilienne, on dit que Senna était à côté de Barrichello
06:47quand il a réalisé sa pole.
06:48Regardez qui est ce personnage étonnant.
06:50Depuis vendredi, tous les regards sont tournés vers Ruben Barrichello, 22 ans.
06:59C'est sa deuxième saison en Formule 1 et sa première pole position.
07:03Qui aurait imaginé que ce jeune brésilien allait apporter du piment au Grand Prix de Belgique
07:08sur le plus beau tracé du championnat du monde.
07:10Recette de sa réussite du talent certes, mais aussi la complicité de la météo.
07:15Oui, j'ai dansé pour l'appui, j'ai dansé pour qu'il pleuve bien sûr.
07:19C'est vraiment un moment merveilleux que d'être en pole position.
07:24Rubens, pouvez-vous nous expliquer le fait qu'il y ait beaucoup de Brésiliens en Formule 1
07:28alors qu'il n'y a pas d'industrie automobile ?
07:30Oui, c'est très étrange et assez difficile à expliquer cela.
07:35Il y a beaucoup de voitures au Brésil, mais elles sont fabriquées en Amérique du Sud,
07:39Uruguay, Chine, en fait des pays proches du Brésil.
07:44C'est vrai, les voitures européennes sont meilleures, sont supérieures aux nôtres.
07:50C'est sans doute la raison, puisque l'on doit piloter des voitures difficiles à conduire.
07:55Et à chaque feu rouge, quand on s'arrête, c'est comme si on prenait un départ de course.
07:59C'est peut-être pour ça qu'on apprend vite.
08:01Y a-t-il des écoles au Brésil pour apprendre à piloter les voitures ?
08:09Pour ma part, j'ai commencé quand j'avais 6 ans.
08:13Je suis allé dans une école pour apprendre les bases.
08:17Ensuite, de 6 à 8 ans, je me suis juste entraîné sans jamais courir,
08:23mais dans de très bonnes conditions, sans stress, sans pression, et j'ai bien appris.
08:26Et quand j'ai participé à ma première course, j'ai terminé 3e, la 2e, 2e, et la 3e, je l'ai gagné.
08:33J'ai commencé en quarte.
08:34J'avais tout mon temps parce que j'étais jeune.
08:36Je pouvais apprendre et apprendre toujours.
08:38C'est pourquoi je suis aujourd'hui en Formule 1 et que je sais régler ma voiture,
08:41analyser la télémétrie, bien comprendre la voiture.
08:45Et pourtant, je suis tout juste à mes débuts.
08:49Voilà Rubens Barrichello, la nouvelle étoile brésilienne de la Formule 1.
08:53Une future superstar, déjà une star, Frédéric Saint-Jour,
08:56qui est avec nous, directeur adjoint d'Automobile Peugeot.
08:59Vous pouvez nous dire peut-être que chez McLaren,
09:01on parle beaucoup de Barrichello comme un possible pilote en 1995.
09:05Vous savez que le choix des pilotes pour l'équipe McLaren-Peugeot
09:08est de la responsabilité de McLaren.
09:10Et je crois que Rande Denis a déclaré hier,
09:12lors d'une conférence de presse,
09:13qu'il était intéressé par Rubens Barrichello,
09:16mais que pour l'instant, il n'y avait rien de fait.
09:18Et donc, on restait tout à fait dans la formation d'aujourd'hui.
09:21Alors bien sûr, la saison de transfert n'est pas officiellement ouverte,
09:24même si on en parle beaucoup à l'ombre des motorhomes.
09:27Quel bilan peut-on tracer de cette association McLaren-Peugeot
09:30après six mois de compétition maintenant ?
09:34Vous savez que l'année 1994 devait être consacrée au développement du moteur
09:37et de la voiture qui allait avec le moteur.
09:39De ce point de vue, nous sommes exactement dans nos objectifs,
09:43et même un tout petit peu mieux,
09:44puisque nous avons réussi à faire trois podiums dans le début de saison,
09:48ce qui était bien au-delà de ce que nous pensions,
09:50puisque globalement, nous pensions faire un seul podium pour l'année 1994 dans son ensemble.
09:55Donc nous sommes tout à fait dans nos objectifs,
09:57et même avec des résultats un peu meilleurs que prévus.
09:59Même si, évidemment, comme vous avez eu de bons résultats assez tôt dans la saison,
10:03on espérait un petit peu mieux.
10:04Ron Dennis lui-même est peut-être un peu déçu,
10:07même si, on va l'entendre dans quelques instants,
10:10il est toujours très optimiste pour l'avenir.
10:13Oui, notre point de vue sur l'année 1994 était clair.
10:17Il s'agissait bien de développer le moteur.
10:19Nous n'avions pas d'illusion sur notre capacité à gagner des courses
10:22ou même à figurer systématiquement sur les podiums.
10:25Nous espérions faire un podium, et ça aurait été très très bien.
10:28Nous en avons déjà fait trois,
10:29donc même si c'est venu très tôt dans la saison
10:32et que tout le monde a dit, alors il suffit de continuer pour gagner des courses,
10:35nous sommes tout à fait modestes sur ce point de vue.
10:37Nous savons bien que pour vraiment gagner des courses,
10:39il faut avoir tout, c'est-à-dire un bon moteur,
10:43une bonne voiture, un bon pilote,
10:44et que nous sommes encore aujourd'hui à la recherche de cet équilibre parfait.
10:48Voilà donc le point de vue de Peugeot.
10:49Vous allez entendre Ron Dennis, le patron de McLaren,
10:52très ambitieux lui,
10:53et bien entendu peut-être un petit peu frustré,
10:56mais néanmoins réaliste.
10:57Écoutez plutôt.
10:57Je pense que Peugeot et McLaren ne sont pas aussi heureux qu'ils souhaiteraient l'être.
11:06Évidemment, nous nous battons pour terminer les courses,
11:11mais plusieurs fois, il y a eu des problèmes sur la voiture,
11:14aussi bien que sur le moteur.
11:18Je pense qu'on peut partager équitablement entre nous les problèmes de fiabilité.
11:26En certaines circonstances, je pense que nous pouvons encore gagner une course cette année.
11:31Cette année ?
11:32Cette année.
11:34Bien.
11:36Vous avez entendu parler de la nouvelle association entre Benetton et Renault,
11:40après Williams et Renault,
11:42alors pensez-vous que vous aurez encore plus de difficultés à gagner ?
11:46Réellement, je pense qu'ils sont actuellement dans une bonne situation.
11:55Leur moteur est vraiment puissant,
11:58mais l'année prochaine, avec le retour au moteur de 3 litres de cylindrée,
12:03toutes les équipes vont être remises au même niveau.
12:07Et bien sûr, lorsque vous fournissez des moteurs à 4 voitures,
12:13sans aucun doute, vous éparpillez vos efforts.
12:19Y a-t-il une possibilité pour vous, pour McLaren,
12:22de casser le contrat avec Peugeot et de signer un nouveau contrat avec Ford, par exemple ?
12:28Je pense que c'est une question commensueuse.
12:38Vraiment, n'attendez pas une réponse de ma part,
12:43parce que nous avons précisé au début de nos accords avec Peugeot
12:49que le contrat courait sur plusieurs années.
12:53Et les gens savent que je ne casse pas les contrats.
13:00Ici, les voitures sont en train de recruter dans les stands après un tour.
13:04Rondonis le disait, Rondonis qui est un beau aussi découvreur de talent,
13:08qui a toujours donné sa chance à un certain nombre de pilotes,
13:09qui s'est rarement trompé dans le choix des pilotes.
13:12Alors ici, avant cette course de Formule 1,
13:13il y avait une épreuve de Formule 3000,
13:16la centième épreuve de Formule 3000,
13:17remportée par l'écurie d'Ams,
13:19avec nous Jean-Paul Griot, qui est le patron de cette écurie,
13:22qui lui-même a fourni beaucoup, beaucoup de pilotes en Formule 1
13:26et qui, je pense, ambitionne incessamment de franchir le pas.
13:31Oui, effectivement, nous avons quand même rempli la grille de Formule 1
13:35avec pas mal de pilotes français,
13:36parce que je pense qu'aujourd'hui, sur la grille,
13:37à part Jean Alési et Philippe Alliot,
13:39tous les autres pilotes sont sortis d'une d'Ams
13:41pour monter dans une Formule 1.
13:44Et il était...
13:44Dites-nous les noms des pilotes, c'est révélateur.
13:47Bernard, Comas, Gounon, Belmondo et Panis,
13:53avec qui nous avons gagné le championnat l'année dernière.
13:55Donc maintenant, vous voulez que ces pilotes,
13:57pas les former pour rien,
13:59vous voulez récupérer le fruit de votre travail, en quelque sorte.
14:02Non, je pense que ce qui est important,
14:04c'est de voir qu'en Formule 3000,
14:05les pilotes français gagnent.
14:07Et je ne vois pas pourquoi en Formule 1,
14:08ils ne gagneraient pas.
14:09Je pense que j'ai un très bon feeling avec tous ces garçons,
14:12qui sont excellents à tous les niveaux.
14:14Et je pense que nous aussi, en Formule 3000,
14:18on a prouvé tout ce qu'on avait à prouver.
14:20On n'a plus rien à faire dans cette discipline.
14:22Et c'est vrai qu'on est en train de penser très sérieusement à l'avenir.
14:25Et pourquoi pas la Formule 1 dès 95 ?
14:28Jean-Paul, dites-nous-le.
14:29Hier, vous étiez avec Bernie et Cleston.
14:31Bernie vous dit, c'est un gars que je veux voir en Formule 1.
14:33Alors, vous venez quand ?
14:34Je pense qu'on essaiera d'être là en 95,
14:38mais la Formule 1 est un challenge très difficile.
14:41Je n'ai pas l'habitude de faire les choses à moitié
14:42et je veux vraiment avoir tous les moyens
14:44pour pouvoir travailler comme Edith Jordan l'a fait
14:46depuis les trois dernières années.
14:48Donc, j'annoncerai les choses quand j'aurai tout signé,
14:51que tout sera parfait et que je vous le montrerai.
14:53Quand je vous le dirai, c'est que vous pourrez venir voir la voiture.
14:55On est très fiers.
14:57Donc, s'il y a une nouvelle écurie encore de Formule 1 ici,
15:00française, ça sera formidable.
15:02Pour vous montrer le travail de Jean-Paul et de toute son équipe,
15:04je crois que le mieux, c'est de regarder la course de Formule 3000
15:06qui a été remportée, ce n'est pas un secret,
15:09par Jules Bouillon, Jean-Christophe Bouillon,
15:10qui est donc un grand espoir de la Formule 1
15:14qu'on espère voir venir très très vite aussi.
15:20Et c'est sur le sec, course sur le mouillé en Formule 3000
15:24avec une touchette de Gilles de Ferrand à la source
15:27qui retarde le Brésilien dès le départ.
15:31Abandon rapide pour Eikmans et Sospiri.
15:36En tête, Franck Lagorse, l'auteur de la pole position,
15:40a fort à faire pour résister aux assauts en règle
15:43de Jean-Christophe Bouillon,
15:45dont la Reinhardt-Dams est visiblement mieux équilibrée
15:48sur la piste mouillée.
15:54Au terme d'une magnifique passe d'armes,
15:59Bouillon prend le meilleur au coude à coude dans Blanchimon,
16:04ce qui va conduire Lagorse à tenter le pari osé
16:08de monter des pneus slick, pari perdu.
16:13Pendant ce temps, Gilles de Ferrand, bien revenu,
16:16rejoint ainsi Lagorse à la première place du classement du championnat,
16:20dont la prochaine manche aura lieu dans un mois à Estoril,
16:23en levée de rideau du Grand Prix du Portugal.
16:25Chapeau à Jules Bouillon pour sa première victoire en Formule 3000
16:29devant Didier Cotaz et le Suédois Kenny Braque.
16:34Voilà, bravo donc à Jean-Christophe Bouillon,
16:36un vainqueur français en Formule 3000, un de plus.
16:38Vous avez vu cette course de Formule 3000,
16:40Olivier Beretta, les pilotes français marchent vraiment bien
16:42dans cette discipline.
16:43Oui, c'est exact, c'était un très, très beau Grand Prix,
16:46en plus très difficile parce qu'il pleuvait,
16:47il s'est asséché, Dame, ça fait un très bon travail,
16:51Bouillon a fait une belle course,
16:52c'était une belle course française.
16:55Olivier, on se pose quand même une petite question,
16:56vous voyant habillé en civil à cette heure-ci,
16:59un Grand Prix dans 20 minutes.
17:00Alors qu'est-ce qui se passe en ce qui vous concerne chez Larousse,
17:03un petit problème contractuel, dit-on ?
17:05Oui, exact, on a une interprétation différente sur le contrat,
17:09et bon, aujourd'hui je suis en spectateur.
17:10Ceci dit, je suis ici, content d'être ici.
17:16De toute manière, je reviendrai en Formule 1, ça c'est sûr.
17:19Je pense avoir prouvé que j'avais largement la place,
17:22j'ai fini les Grand Prix à chaque fois que la voiture a tenu.
17:25Je n'ai pas eu du tout de comparaison difficile
17:27avec mon coéquipé qui a 5 ans d'expérience.
17:30Je pense avoir largement la place en Formule 1, mais bon.
17:33Eh bien, on vous attend très bientôt, Olivier, en Formule 1.
17:36On se retrouve dans quelques instants sur la grille de départ
17:38de ce Grand Prix de Belgique après une petite pause publicitaire.
17:41A tout de suite.
17:42Aujourd'hui, en direct de Spa-Francorchamps avec une information importante.
17:45Nous trouvons tout de suite Jean-Louis Monset, Johnny Rive.
17:46Il s'est passé quelque chose dans le tour, là, Jean-Louis ?
17:49Oui, dans le tour de mise en place de la grille, le tour de reconnaissance.
17:53Eh bien, Eric Bernard est sorti de la piste, il a tapé assez fort.
17:56La voiture est démolie.
17:58Par exemple, l'aileron arrière est complètement disloqué.
18:00Bernard est monté derrière un motard avec son baquet.
18:04Il a pu récupérer, je pense, le baquet du mulet.
18:08Mais je ne sais pas si le mulet est à ses mensurations.
18:10Donc il faut attendre pour voir.
18:11Donc c'est Eric Bernard qui a le mulet à sa disposition.
18:14Voilà, on espère qu'il va pouvoir sortir à temps de la zone des stands.
18:17Gilles, c'est à vous.
18:18Merci Jean-Louis.
18:18Donc nous sommes toujours en direct sur la grille de départ en compagnie de Philippe Alliot.
18:22Philippe Alliot, qui après avoir piloté la McLaren à Budapest,
18:25pilote maintenant la Larousse.
18:26Alors Philippe, finalement, vous êtes un intérimaire de luxe.
18:30Quel effet vous vous retrouvez dans la famille là ?
18:32Oui, c'est la cinquième saison que je fais avec l'équipe Larousse.
18:36J'avais couru trois années consécutives.
18:37Puis l'année dernière, je me retrouve cette année pour, on peut dire, une pige ici à Spa
18:41pour aider l'équipe de Gérard qui en a un petit peu besoin.
18:44Donc il m'a demandé au pied levé comme ça de venir.
18:47C'était sympa après Budapest pour moi de revenir courir.
18:50Et ensuite, je retourne chez McLaren.
18:52Petit comparatif rapide entre la McLaren et une Larousse.
18:55Bah, inévitablement, le moteur n'a pas la puissance du Peugeot.
18:58Ça, c'est évident.
18:59La Larousse aussi est beaucoup plus inconfortable à conduire,
19:02beaucoup plus dure en suspension et un petit peu moins efficace, évidemment.
19:06Alors avec vous, un supporter de choc,
19:08quelqu'un que tous les spécialistes qui regardent des magazines de TF1 connaissent bien.
19:12Robinesh, le plus grand champion de l'histoire de la planche à voile.
19:16L'homme qui a gagné 18 titres de champion du monde.
19:19Robinesh, c'est la première fois que vous venez sur un Grand Prix.
19:33À Hawaï, ils vous parlaient plus de Formule 1 que de vous.
19:34Je suis très heureux de cela, en effet.
19:40Je suis content que l'équipe Arousque m'a invitée.
19:42C'est un rêve qui se réalise pour moi, de suivre un Grand Prix.
19:45Quelle est votre impression ?
19:46Parce que vous êtes dans un circuit professionnel à la planche à voile.
19:53Là, vous avez des professionnels de l'automobile.
19:54C'est vraiment très différent.
20:01Notre circuit à nous est vraiment un peu plus lent.
20:05Et puis les teams ne sont pas aussi importants qu'en Formule 1.
20:12Mais je trouve ici quand même qu'il y a une bonne ambiance.
20:15Tout le monde a l'air très sympa.
20:16C'est une car-maraderie assez franche.
20:20C'est sympa d'être comme ça ensemble.
20:21Est-ce qu'on vous verra à Bercy sur TF1 ?
20:24Est-ce qu'on vous verra à Bercy sur TF1 ?
20:29Oui, bien sûr, absolument.
20:30Merci Jean-Louis.
20:31On espère que l'équipe de F1 viendra le soutenir à son tour.
20:34En particulier Gérard Larousse.
20:36Gérard, vous êtes un peu au centre de l'actualité malgré vous.
20:39Puisqu'il y a eu des problèmes de transfert moteur.
20:41On sait que vous êtes battu aussi pour avoir le Renault.
20:43Alors, qu'est-ce que vous pensez ?
20:44Qu'est-ce qui s'est passé ?
20:45Et quelle est votre réaction ?
20:47Ma réaction, c'est d'essayer de trouver un bon moteur pour l'année prochaine.
20:50J'ai beaucoup de solutions.
20:52Il est évident qu'une solution française nous aiderait beaucoup.
20:54Aujourd'hui, notre équipe a besoin de plus de moyens pour arriver.
20:59Je crois qu'on a tous les éléments pour le faire.
21:01On a déjà préparé la nouvelle voiture pour l'année prochaine.
21:04Mais on n'a pas encore décidé du moteur.
21:06Et il est évident que j'attends jusqu'au dernier moment.
21:09Parce que j'ai toujours l'espoir que peut-être on aurait un moteur français.
21:12Pour faire cesser les polémiques, tout à l'heure,
21:14Pierre Van Viet était avec Beretta.
21:16Pourquoi vous avez fait ce changement de pilote ?
21:19Quelle est la raison principale ?
21:20Rien de bien grave.
21:22Simplement que les sponsors de Beretta ont arrêté de payer.
21:25Et vous savez que nous avons besoin pour tourner avec notre équipe
21:29d'un pilote qui amène des fonds pour chaque course.
21:32Et malheureusement, Beretta n'a pas pu continuer.
21:35Bien, nous répétons que pour une écurie comme la Rousse,
21:38c'est effectivement le challenge, c'est d'aller vite sur la piste,
21:40mais aussi de rassembler les fonds.
21:42Vous savez que les 10 premières du championnat du monde ont de gros avantages avec la Focca.
21:45Il faut essayer de se maintenir dans ces 10 premières du classement du championnat du monde.
21:50Et donc, pour mieux comprendre l'importance de ça,
21:52je vous propose de regarder le classement ici à Spa.
21:54Toujours en tête avec une confortable avance,
22:00Michael Schumacher, 76 points et 7 victoires sur 10 courses disputées.
22:07Second, Damonil, 45 points et 2 victoires.
22:11Troisième, Gerhard Berger, 27 points et 1 victoire.
22:15En quatrième position, le français Jean Alési avec 19 points.
22:20Cinquième, le brésilien Rubens Barrichello, 10 points.
22:24Sixième, Martin Brundel avec 9 points.
22:28En septième position, le finlandais Mika Akinen, 8 points.
22:33Huitième, le français Olivier Panis, 7 points.
22:37Trois pilotes sont ex aequo à la neuvième place.
22:40Larini, Brundel et Fittipaldi, 6 points.
22:44Douzième avec 5 points, Frenzen et Katayama.
22:49A la quatorzième place, avec 4 points, on trouve 6 pilotes.
22:53Joss Verstappen, Eric Bernard, Andrea de Cesaris,
22:58Carl Wendlinger, Pierluigi Martini et David Coulthard.
23:03Vingtième ex aequo là encore, avec 2 points, Morbidelli et Comas.
23:08Et enfin, 22ème avec 1 point, Leto, Alboréto et Urbain.
23:14Voilà, bonne nouvelle en ce qui concerne Eric Bernard sur la Ligier Renault.
23:21Effectivement, la voiture de réserve de l'équipe Ligier était à ses mesures.
23:25Eric Bernard a pu quitter les stands dans les délais impartis.
23:28Et sa voiture est maintenant en place sur la grille de départ.
23:32Eric Bernard en 8ème ligne avec cette Ligier.
23:35Qu'est-ce qui s'est passé, Eric, dans ce tour de formation ?
23:39Tout simplement, on n'a jamais roulé sur le sec ici.
23:42J'avais des pneus qui étaient un petit peu bas en température
23:44parce qu'on n'avait pas eu le temps de bien les chauffer
23:47avant le départ de la séance, la fin de la course.
23:50Et j'ai été un petit peu trop vite.
23:52Je me suis laissé surprendre.
23:53Ça, la répartition de frein qui devait changer beaucoup par rapport au sec.
23:56Je suis revenu un tout petit peu, mais pas suffisamment.
23:58Et au premier freinage à appuyer, la voiture est partie en tête à queue
24:01parce qu'il y a trop de répartition de frein sur l'arrière.
24:03C'est des erreurs qu'on ne devrait pas commettre et qu'on commet de temps en temps.
24:06Le mulet, Eric, vous l'aviez essayé ce matin ? Il est bon ?
24:09Oui, oui. Les voitures sont sensiblement les mêmes.
24:12Donc il n'y a pas de sensibilité à avoir sur une voiture plutôt qu'une autre.
24:16Merci à Eric Bernard.
24:17On espère qu'après ce tour de chauffe,
24:19il sera peut-être un peu mieux préparé que les autres concurrents pour la course
24:23puisqu'effectivement, c'est une grosse inquiétude pour tous les pilotes.
24:26Ils n'ont pas tourné sur piste sèche pendant les essais.
24:29Et ils vont donc quelque peu découvrir les réactions de leur voiture
24:32alors qu'ils seront déjà en compétition.
24:35Je vous propose de découvrir l'intégralité de la grille de départ de ce Grand Prix de Belgique
24:39avant d'aller plus avant sur cette même grille.
24:43Première ligne, les tenants Rubens Barrichello à ses côtés, Michael Schumacher.
24:47Deuxième ligne, Damon Hill, Eddie Urvine.
24:51Troisième ligne, Jean Alési, Joost Verstappen.
24:54Quatrième ligne, David Coulthard, Mika Akinem.
24:57Cinquième ligne, Hans Harald Frenzen, Pierluigi Martini.
25:02Sixième ligne, Gerhard Berger, Marc Blundel.
25:06Septième ligne, Martine Brundel, Gianni Morbidelli.
25:10Huitième ligne, Andrea De Cesaris, Eric Bernard.
25:14Neuvième ligne, Olivier Panis, Michele Alboreto.
25:18Dixième ligne, Philippe Aglio, Johnny Herbert.
25:21Onzième ligne, David Brabham, Eric Comas.
25:25Douzième ligne, Ukyo Katayama, Christian Fittipaldi.
25:29Treizième et dernière ligne, Jean-Marc Gounon et Philippe Adams.
25:34Non qualifié, Bertrand Gachot, Paul Belmondo.
25:37Voilà, toujours sur cette grille de départ, une grille un petit peu inhabituelle.
25:42Parce que comme les essais se sont déroulés sur une piste détrempée ou humide, piégeuse,
25:47eh bien certains pilotes ne sont pas tout à fait à leur place dans la hiérarchie.
25:51D'autres ont pu en profiter, notamment Rubens Barrichello, le jeune Brésilien qui est en pole position.
25:56Vous le savez, on remonte la grille avec la Sao Béa Mercedes de Heinz Harald-Frensen.
26:00Ici, la McLaren Peugeot, celle de Mika Akinen, qui est huitième sur la grille, en quatrième ligne donc.
26:07Et on va évoluer pour aller rejoindre Jean Alési et la Ferrari.
26:12Cinquième temps des essais, Jean, il espérait un peu mieux peut-être sur ce circuit de Spa-Francorchamps.
26:18Un circuit qu'il y réussit bien habituellement, sur lequel il avait failli remporter sa première victoire en 91.
26:25Ici même, déjà chez Ferrari, Gilles Pernet, vous êtes avec lui.
26:29Et on vous retrouve tout de suite en cinquième position.
26:32Oui absolument, je suis aux côtés de Jean, qui est très décontracté.
26:35Il faut dire que Jean a fait le meilleur temps de la séance d'hier.
26:38Malheureusement, comme c'était très mouillé, ça n'a pas servi à grand chose.
26:42Mais Jean, ici, Spa, c'est quand même un circuit pour les amateurs de Formule 1.
26:46C'est un circuit extraordinaire, vous aimez ?
26:48C'est sûr que c'est un circuit que j'aime beaucoup.
26:50Mais bon, malheureusement, je ne suis pas très bien passé sur la grille de départ.
26:53Mais bon, c'est une course qui sera longue.
26:56C'est une course pleine de surprises, puisque personne n'a pu réellement rouler dans des conditions sèches.
27:01Et on a des réglages qui sont vraiment théoriques.
27:05Donc il va y avoir des surprises.
27:07Donc il va falloir improviser.
27:08Et l'improvisation, on sait que vous, vous avez beaucoup de cœur et d'énergie.
27:11Ça ne vous fait pas peur ici ?
27:13Oui, c'est vrai.
27:14Bon, c'est un circuit que j'aime beaucoup.
27:16La voiture s'est bien comportée sous la pluie.
27:20Sur le sec, je ne vois pas pourquoi elle ne marcherait pas.
27:21On a un très bon moteur.
27:23Je suis en forme et tout va bien.
27:24Voilà.
27:24Bon, vous aimez bien.
27:25On ne vous perturbe pas plus longtemps, Jean.
27:27Je vous souhaite très bon courage.
27:29On sait que Jean est vraiment un battant.
27:32Un homme qui nous donne toujours beaucoup de plaisir sur la piste.
27:35Suivez bien ses trajectoires.
27:36Parce qu'on vous interrogera plusieurs fois pendant le Grand Prix pour le jeu top position.
27:40Nous vous rappelons le règlement.
27:43Attention.
27:44Pendant le Grand Prix de Formule 1, en jouant avec Point S et TF1 au top position,
27:48gagnez une semaine à Rio pour deux personnes,
27:50ainsi que quatre pneus, quatre jantes
27:52et la remise en état de vos freins et de vos amortisseurs offerts par Point S.
27:56Pendant la course, soyez bien attentifs.
27:58À trois reprises, vous verrez apparaître ce signal.
28:01Notez chaque fois le nom des trois pilotes en tête du classement à cet instant précis.
28:06Reportez vos résultats sur le bulletin que vous trouverez dans les centres Point S
28:09ou sur papier libre.
28:10Et envoyez votre réponse avant vendredi minuit ou tapez 3615 TF1.
28:15À tout de suite pour le Grand Prix et pour le jeu top position avec Point S.
28:20Voilà, nous sommes maintenant sur la première ligne de cette grille
28:23avec Rubens Barrichello, le jeune pilote brésilien, 22 ans.
28:28C'est le record, le plus jeune des pilotes.
28:30Alors, Rubens, pole position ici à Spa.
28:33Nous espérons que vous aurez une race clean,
28:35mais il va falloir être difficile sur la piste, plus difficile.
28:38Je sais que oui, je vais avoir une course difficile parce que c'est sec,
28:48mais ce que je souhaite avant tout, c'est de rentrer dans les points.
28:51Je vais faire une course, comment va être le départ ici.
28:55J'espère prendre un bon départ.
28:58Mais vous savez, c'est difficile, Schumacher, il est costaud quand même, il est à côté, en tout cas pas loin.
29:02Il est très bon en plus dans ce domaine.
29:06Bonne chance, Rubens.
29:08Voilà, formidable, Rubens Barrichello en pole position, très calme.
29:11Il est vraiment très, très professionnel, Rubens Barrichello.
29:14C'est incontestablement une star du futur.
29:17Il est en première ligne avec cette Jordan à moteur Art.
29:20Une voiture, une écurie, disons, de milieu de plateau avec un moteur V10 Art,
29:25qui est un moteur tout à fait artisanal par rapport à tous les grands constructeurs impliqués en Formule 1.
29:30À côté de lui, Michael Schumacher sur la Benetton Ford numéro 5.
29:34On retrouve Eddie Jordan maintenant avec Gilles Pernet.
29:37Eddie Jordan en pole position, c'est évidemment une grande première.
29:40C'est ce que nous avons dit, Eddie Jordan, c'est un découvreur de talent.
29:43A talent scouting, Mish.
29:45Eddie, you have found Michael Schumacher.
29:47Et puis, vous avez découvert déjà Michael Schumacher, vous découvrez Barrichello.
29:51Vous êtes le découvreur de talent et vous êtes content qu'il soit en pole position ici.
29:56Bien sûr, c'est un moment spécial pour nous.
29:58Fantastique, je me souviens aussi d'Alesi ici.
30:04Nous avons passé de très très bons moments à l'espa.
30:07Et la pole position du plus jeune des pilotes, c'est vraiment une grande satisfaction.
30:11Merci Eddie, merci à tous.
30:12On vous retrouve tout de suite avec Johnny Reeve, Jean-Louis Moncet, Alain Frost et Pierre Van Viet pour ce Grand Prix qui s'annonce passionnant et indécis.
30:20Et à tout de suite.
30:32Renon, nous construisons l'avenir.
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