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F1 2004_Manche 5_Gran Premio Marlboro de España_F1 à la Une (en français - TF1 - France) [RaceFan96]

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00:00Pour nos instants, Karen Minier qui se trouve dans le paddock actuellement.
00:03Bonjour Karen !
00:04Bonjour Denis, bonjour à toutes et à tous !
00:06Mais tout de suite je vous propose d'aller directement un petit peu plus haut,
00:09troisième étage, dans la cabine des commentateurs,
00:10retrouver Christophe Malbranc et Jacques Laffitte.
00:13Bonjour messieurs !
00:13Bonjour Denis, bonjour à tous !
00:15Parce que tout simplement ce Grand Prix promet d'être chaud.
00:18En première ligne nous allons retrouver Michael Schumacher qui a réussi la pôle
00:22et juste à ses côtés Juan Pablo Montoya, le Colombien.
00:25Et je crois qu'entre tous les deux, il reste bien sûr quelques mésententes passées.
00:32Toutes fraîches d'ailleurs, c'était il y a 15 jours à Imola.
00:34Et jusque là Denis, les deux hommes s'expliquaient plutôt sur la piste.
00:37Désormais une simple question et Juan Pablo Montoya relance le débat.
00:41Vous allez retrouver votre ami d'Imola, Michael.
00:44Le premier virage est très serré ici aussi.
00:47Oui, on verra quand on y sera.
00:49T'en penses quoi ?
00:50Ça fait partie de la course de se battre.
00:52Je n'ai aucun problème avec ça.
00:54Et je veux bien recommencer.
00:57Petit rappel des faits, il y a 15 jours à Imola, quelques centaines de mètres après le départ,
01:01le Colombien tente de doubler l'Allemand à l'extérieur du virage Latoza.
01:05Schumacher résiste, Montoya insiste.
01:08Mais au final, le pilote Ferrari reste devant le pilote Williams BMW.
01:13Une nouvelle explication musclée des deux pilotes qui semble lasser Montoya.
01:16La dernière chose que j'ai vue, c'est qu'il m'a envoyé dans l'herbe.
01:22C'est vraiment décevant de courir dans ces conditions.
01:26Alors, on a beaucoup de chance puisqu'on se trouve juste à côté du garage Ferrari
01:29et que Jean Todd vient de nous rejoindre.
01:31On est à aller un petit peu plus de 35 minutes du départ.
01:35Dans quelles conditions sont vos deux pilotes, Barrichello et bien sûr Schumacher ?
01:39Non, pour l'instant, ils vont bien, mais c'est vrai qu'au fil de la diminution
01:47entre le maintenant et le moment de la course, la tension augmente.
01:52Donc, on a hâte que ça arrive.
01:55Schumacher, capable de gagner un cinquième Grand Prix d'affilée ?
01:59À chaque fois, on remet la pendule à zéro.
02:02Donc, capable, je pense qu'il l'a démontré.
02:06Mais cela est un, il y en a d'autres qui sont capables aussi de lui rendre la vie difficile.
02:11Donc, ça va être une course disputée.
02:13J'espère que soit Michael, soit Rubens, l'un ou l'autre sera capable de gagner aujourd'hui.
02:20Merci infiniment Jean Todd d'être revenu jusqu'à nous ici pour nous donner vos impressions juste avant le Grand Prix.
02:26Ce n'est pas facile. Tous les gens sont forcément tendus chez Ferrari.
02:29Alors, il y a une petite polémique qui secoue également le paddock depuis le début du week-end.
02:34Michael Schumacher a-t-il disputé depuis le début de sa carrière 199 ou 200 Grand Prix ?
02:40Du côté de Ferrari, on dit 200.
02:42Du côté de la FIA, la Fédération Internationale, on parle de 199 Grand Prix.
02:49Jean-Louis Moncet, vous êtes notre spécialiste, notre historien.
02:51Alors, 199 ou 200 Grand Prix pour Schumacher ?
02:54Alors, la Scuderia Ferrari compte 200 inscriptions, 200 bulletins d'engagement sur un Grand Prix de Formule 1.
03:00Mais la FIA, les statisticiens, les puristes, ne comptent que pour Schumacher.
03:05198 Grand Prix à Imola, 199 ici.
03:08Pourquoi un Grand Prix de moins ?
03:09Tout simplement parce que Michael Schumacher n'a pas pris officiellement le départ du Grand Prix de France.
03:14Rappelez-vous, il a cassé son moteur dans le tour de chauffe.
03:17Il n'a même pas vu la grille de départ, il n'a pas vu le signal du départ.
03:21En conséquence, la FIA, comme les statisticiens, refuse de lui compter ce Grand Prix.
03:25C'est tout ça.
03:26Mais tout cela, Denis, c'est un peu relatif quand même.
03:28En tout cas, il y a eu un gâteau d'anniversaire pour fêter le 200ème Grand Prix hier.
03:33On peut penser qu'il y en aura un nouveau à Monaco pour l'officialisation des dossiers en Grand Prix.
03:37Tout de suite, je vous propose de revenir sur la séance de qualification d'hier
03:40avec beaucoup, beaucoup de surprises derrière Schumacher et Montoya.
03:44Guillaume Lacroix.
03:44Grandeur et décadence en version accélérée.
03:49Un tour dans l'herbe en qualification pour Jenson Button.
03:52Une 14ème place du coup sur la grille.
03:54Et la nouvelle idole de la Formule 1 après sa 2ème place à Imola replonge dans l'ombre de Schumacher.
03:59Mais à toute chose, malheur en qualification est bon dans quelques minutes.
04:03Le départ devrait prendre des allures de jeu vidéo.
04:05Une différence de taille toutefois.
04:07Les pilotes sont assis sur 900 chevaux de puissance brute.
04:10Attention, slalom à fond en prévision.
04:12Et dans ces cas-là, devant plus de 120 000 personnes, tout acquise à sa cause,
04:16Fernando Alonso, 8ème et un peu déçu, devrait une nouvelle fois montrer toute sa foule.
04:21Olivier Panis, de retour aux avant-postes, s'élancera à ses côtés.
04:24Il est 7ème.
04:26Tous, attendez, Button et Alonso, ratés.
04:29Ce sont Sato et Trouli qui ont pris le meilleur sur leur coéquipier.
04:32On est même passé tout près de la 1ère pole position d'un pilote japonais.
04:36C'était sans compter, évidemment, sur Schumacher et Montoya.
04:40Deux semaines après un sérieux contentieux à Imola, les 2 hommes se retrouvent en 1ère ligne.
04:43Le cocktail est explosif.
04:45Un départ, 10 secondes à fond et 2 égaux surdimensionnés.
04:48Les tribunes sont vêtues de bleu aujourd'hui pour accueillir la star incontestée de ce Grand Prix d'Espagne,
04:53Fernando Alonso.
04:54Je suis aux côtés de Franck Montagny, 3ème pilote Renault.
04:57Franck, juste une question.
04:58Comment est Fernando dans la vie ?
04:59Horrible.
05:01C'est quelqu'un de super sympathique, assez réservé.
05:06Et qui, au fur et à mesure qu'on approche du Grand Prix d'Espagne,
05:08se bloque un petit peu plus.
05:10Parce qu'il y a de plus en plus de monde qui scande son nom partout.
05:12Et c'est assez difficile de faire les choses bien quand on a plein de pression comme ça.
05:15Merci Franck.
05:16Voilà, portrait de Fernando Alonso par Christophe Malbranc.
05:24Michael Schumacher, Fernando Alonso, un point commun, chasseur de records.
05:29L'Espagnol en détient deux, plus jeune Paul Mann et plus jeune vainqueur de l'histoire de la F1.
05:33La une des magazines, une cote de popularité qui monte en flèche.
05:36Cette gueule de môme est tour à tour adulée, appréciée, cajolée et courtisée.
05:41Un charisme qui permet à la F1 d'exploser en Espagne.
05:47Les gens en Espagne sont de plus en plus intéressés par la F1.
05:50C'est probablement le deuxième sport après le football.
05:53Le football, plus regardé que la F1 ?
05:56Très bien, du coup en 2004, Alonso dynamite le peloton pour inverser la tendance.
06:00Agressif, déterminant.
06:05Agressif, déterminé, en un mot efficace.
06:31Alonso est dans sa bulle à une demi-heure du départ.
06:36Fernando Alonso qui avait pris la deuxième place de ce Grand Prix d'Espagne l'année dernière.
06:40Il aura peut-être plus de difficultés cette année puisqu'il est en quatrième ligne, juste derrière Olivier Paniz.
06:45L'Espagne qui est un pays avec une forte tradition de sport automobile.
06:50Alors je vous propose de revoir l'historique un petit peu des Grands Prix d'Espagne.
06:52Depuis celui de 1951 avec la victoire d'un certain Juan Manuel Fangio.
06:57C'est un dossier réalisé par Mathieu Grosso.
06:59L'Espagne tient enfin son héros.
07:05Fernando Alonso mobilise les fans dans un pays qui a toujours eu une forte tradition de sport automobile.
07:15Le premier Grand Prix national a lieu en 1951 à Pedralbes dans la banlieue barcelonaise.
07:21Juan Manuel Fangio gagne la course et est sacré champion du monde.
07:2440 ans plus tard, en 1991, la Formule 1 est de retour à Barcelone.
07:35Sur le circuit de Montmélo, Senna et Mansell se livrent un duel de toute beauté.
07:39Et c'est l'Anglais qui l'emporte.
07:45En 1996, Michael Schumacher gagne son premier Grand Prix sur Ferrari sous une pluie battante.
07:51Exceptionnel car c'est le soleil qui domine habituellement en Catalogne.
07:55Le soleil, une des raisons pour laquelle ce circuit est le préféré des équipes pour tester les voitures avant et pendant la saison.
08:02C'est un circuit où il y a beaucoup de courbes rapides.
08:04Trois qui sont en cinquième, qui sont à plus de 200 km heure, donc qui sont très éprouvantes pour un pneumatique.
08:09Où on peut travailler réellement l'aérodynamique.
08:11C'est un circuit également où il y a deux longues lignes droites, donc on peut travailler réellement sur le moteur.
08:15Un des tracés les plus rapides du championnat.
08:17L'année dernière, Michael Schumacher gagne à 200 km heure de moyenne.
08:21Et au bout de cette ligne droite, les monoplaces dépassent les 300.
08:23Pour être bien ici, Olivier Panis nous donne son truc.
08:29C'est d'avoir une voiture bien équilibrée dans les courbes rapides, déjà pour faire un temps.
08:35Et en plus, d'avoir une très bonne vitesse de pointe dans cette ligne droite pour ne pas être dépassée.
08:38Des dépassements, il y en aura, c'est sûr, cet après-midi.
08:41De quoi ravir les 120 000 fans venus encourager leur idole, Fernando Alonso.
08:45Fernando Alonso, qui selon certaines rumeurs du paddock, pourrait venir un jour ici chez Ferrari.
08:50Après le bleu, le rouge.
08:51Retrouvons donc dès à présent l'humeur de Jean Todd, qui nous dit face à Noël Karl, ses rêves, en osant imaginer le pire.
08:57Jean Todd, l'équipe de France de rugby, cette année, a réussi un grand chelème.
09:15Est-ce que vous pensez que dans le sport mécanique, on peut imaginer un jour...
09:18Je crains le pire, là, pour la question.
09:20Peut-on imaginer un grand chelème en Formule 1 ?
09:23Mathématiquement, c'est possible, mais dans la réalité des choses, je pense que ça serait extrêmement difficile.
09:32Dans vos rêves, vous arrivez-t-il d'y penser ?
09:34Mon rêve aujourd'hui, si vous me parlez de rêve, ça serait que Ferrari puisse continuer sur sa lancée,
09:42et que Michael puisse continuer sur sa lancée.
09:45Alors vous allez me dire que c'est bien parti, c'est bien parti, mais il reste encore 14 Grands Prix,
09:52mais c'est quelque chose de possible.
09:55Alors que l'idée de penser, non, ça franchement, je préfère ne même pas y penser.
10:02Voilà, on va retrouver maintenant la révélation de ce début de saison.
10:06Jenson Button, le britannique de l'écurie Baronda, a son actif 3 podiums.
10:11Souvenez-vous, notamment une deuxième place il y a 15 jours à Imola, derrière Michael Schumacher.
10:16Eh bien, on va découvrir Jenson Button côté coulisses, et c'est Karen Minier qui l'a rencontrée.
10:21Blonde ou brune ?
10:28Ah, slip ou caleçon ?
10:30Mer ou montagne ?
10:33Fêtard ou casanier ?
10:38Romantique ou aventurier ?
10:42Fangio ou Sénat ?
10:46Je ne peux pas vous répondre.
10:50Monaco ou Spa ?
10:52Survireuse ou sous-vireuse ?
10:56Victoire ou titre ?
10:59Manchester ou Arsenal ?
11:02Arsenal, évidemment.
11:03Allez, on se retrouve encore une fois dans les paddocks, c'est juste derrière la piste, pour voir ce qui s'y passe.
11:12Vous savez que c'est là que ça grouille, c'est là que tout le petit monde de la Formule 1 se retrouve.
11:16Guillaume Lacroix et Karen Minier ont promené leur caméra, avec, vous allez le constater, un petit penchant pour les jolis maillots de bain féminins.
11:23Regardez.
11:23Trois filles, 150 photographes, bref, le quotidien de la F1.
11:39Et là, vous vous dites, évidemment, ce sont des mannequins.
11:41Eh bien, pas du tout, c'est là que c'est beau.
11:42Mesdames et messieurs, laissez-moi vous présenter le nouveau team de mécaniciens chez Baronda et leur nouvelle tenue.
11:47Arrête, Guillaume, tu te fais du mal.
11:49Ah, bah, ça va, on peut rêver.
11:50Regarde, Yarnot Trouli, ça lui plairait, je suis sûr.
11:52On t'a vu, Yarnot.
11:53Un cadre de rêve qui aurait pu tourner au cauchemar.
11:58Oui, car cet homme est dangereux.
12:00Bah, pourquoi ?
12:01Bon, bah, en fait, est-ce que c'est lui qui accueille le taureau mécanique sur lequel Michael Schumacher, hi-ha, est assis ?
12:06Bah, ouais, un faux mouvement et c'est le drame.
12:09La décence nous interdit, malheureusement, d'évoquer la prestation de Rubens Barrichello.
12:12Désolé.
12:19Fernando, Fernando, espera, regarde la caméra, si.
12:22Ah, c'est pas tous les jours facile d'être pilote de F1.
12:25Fernando, tu souris, tu bouges, tu regardes la caméra.
12:28Ah, Fernando, tu es beau, merci.
12:31Guillaume, c'est qui avec Montoya ?
12:32Euh, je sais, Elie Nastase, euh, non, balisteros, rugolfeur.
12:35Mais non, enfin, Carlos Sainz, le pilote de rallye.
12:38Joyeux anniversaire Schumi.
12:42La 200ème participation à un week-end de Grand Prix pour le champion du monde, ça se fête et en famille.
12:47Et en exclusivité, l'aspirateur le plus rapide de la planète.
12:50La classe, non ?
12:51Voilà, on se retrouve d'ici quelques instants, juste après la pub, pour remonter la grille, pour vous présenter les pilotes.
12:58Je suis actuellement à côté de l'emplacement de la voiture de Michael Schumacher.
13:02C'est lui qui a réalisé la meilleure performance des qualifications.
13:06Pôle position pour Michael Schumacher devant Montoya.
13:08Montoya, à tout de suite.
13:11On attendait Button, c'est Sato, le Samouaï, qui va se mêler au combat des chefs.
13:18Sur sa droite, il devra se méfier de Trouli, le vieux renard du bitume, le roi des départs canons.
13:24Et devant, devant, ce sera la Corrida.
13:27On est en Espagne, ne l'oublions pas.
13:29Il y a deux toreros au sommet de leur art, Schumacher et Montoya.
13:33Et d'abord, deux taureaux à dompter, le rouge et le blanc.
13:38Et puis, viendra l'heure du combat, dans les cockpits, dans les stands, sur la piste, car les deux hommes sont prêts pour l'estocade.
13:48Au pire, ils se haïssent, au mieux, ils se détestent et on peut tout craindre.
13:53Tout pourrait se jouer à l'extinction des feux, ou bien 850 mètres plus loin, au premier freinage.
14:02Car ils se sont donné rendez-vous là-bas, sur le sable de l'arène, bien sûr.
14:08Voilà, on se retrouve sur la grille de départ.
14:10Nous sommes en compagnie du PDG de Renault, qui est juste devant la voiture de l'un de ses protégés, Fernando Alonso.
14:16C'est la première fois cette année, président, que vous venez sur un Grand Prix.
14:20Alors, d'abord, la première question, comment vous trouvez vos Renault depuis le début de la saison ?
14:24Écoutez, être deuxième cette année, c'est ce que nous voulions être.
14:28Donc, je suis heureux de l'équipe, de ses pilotes, de tout.
14:32Donc, je suis heureux, ça ne peut, j'espère, que continuer comme ça.
14:36C'est en tout cas à tout le mal qu'on vous souhaite.
14:37Et Fernando Alonso, cette ferveur populaire, plus de 100 000 spectateurs qui viennent pour lui,
14:42ce gamin d'Oviedo, qui ici est un héros.
14:44Moi, ce qui m'impressionne encore plus que la ferveur populaire, c'est l'intelligence, le sang-froid,
14:50que c'est un garçon comme ça.
14:52Vous vous rendez compte de ce que ça représente ?
14:54Et la maturité que ça exige pour piloter cela, maîtrise constante pendant 1h45,
14:59franchement, c'est un homme qui m'impressionne.
15:02Merci beaucoup, Louis Schweitzer.
15:03Je vous souhaite de vivre un bon Grand Prix avec, si possible, vos voitures le plus près du devant de la scène.
15:09Merci beaucoup.
15:09Voilà, on continue et on va remonter jusqu'à celui qui a réussi le 7e chrono.
15:15C'est une belle performance et sa meilleure performance de l'année en qualification.
15:19Olivier Panis, le Français à bord de sa Toyota.
15:22Il faut dire qu'il connaît bien ce circuit de Barcelone.
15:24Il vient régulièrement s'entraîner ici, faire des tests.
15:27Et Olivier Panis, que l'on va retrouver d'ici quelques instants avec Karen.
15:31Karen, vous êtes avec Olivier Panis ?
15:32Je suis avec Olivier Panis, qui est en train de finir sa discussion avec Michel Drucker.
15:36Je vais peut-être le laisser terminer.
15:37Donc voilà, Olivier, bravo pour votre qualification hier.
15:40Ce n'était pas facile avec le vent.
15:43Vous pensez que partir 7e position à Barcelone, c'est l'occasion de marquer le ou les points de la saison ?
15:47Oui, je pense que c'est une bonne occasion pour nous,
15:49parce que c'est un circuit qui convenait nous à notre voiture.
15:52C'est vrai qu'on a fait un bon travail tout le week-end.
15:55Et puis de faire un bon tour, de se qualifier 7e, ça va aider, je pense.
15:58Comment vous appréciez à enlever la course ?
15:59Comme d'habitude, essayer de faire un super départ, de passer le premier virage sans embûche
16:04et après d'attaquer tout le long.
16:05Vous allez prendre le tonneau par les cornes ?
16:07Toujours.
16:08Merci Olivier, bonne course.
16:10Je suis effectivement aussi avec M. Jacques Régis, président de la FFSA,
16:14organisateur et promoteur du Grand Prix de France.
16:17Dites-moi Jacques, comment se préparent les préparatifs du Grand Prix de France ?
16:21Écoutez, le Grand Prix de France est dans 8 semaines.
16:23C'est un Grand Prix de France relooké,
16:25puisque nouvel organisateur et promoteur avec la Fédération française,
16:29qui a la volonté d'offrir un week-end intense.
16:33Nous allons avoir 4 courses de support en plus de la Formule 1,
16:36la Formule 3000, la coupe Porsche Super Cup,
16:40mais aussi la Formule 3 et un Grand Prix F1 historique.
16:43De nombreuses animations pour essayer de rendre ce Grand Prix plus festif.
16:48Nous avons eu beaucoup de support de la région, du département
16:52et de grandes sociétés comme Total et Renault.
16:55Il nous manque les spectateurs.
16:56Merci.
16:56Si on rappelle que le Grand Prix de France est le 4 juillet.
16:59Voilà Denis, je vous cherche.
17:01Oui, non mais je suis là, je suis juste à côté de vous,
17:03puisque je suis en compagnie de Ralph Schumacher,
17:06qui a réussi le sixième temps des qualifications,
17:08beaucoup d'effervescence.
17:09Il était un petit peu déçu par sa position en qualification.
17:14Et moi, je voudrais tout de suite rejoindre Christophe Malbranck
17:16dans la cabine commentateur.
17:18Je crois que vous avez une info sur Ralph Schumacher.
17:21Oui, vous savez, il y a Radio Paddock qui fonctionne à plein
17:23depuis le G20 sur chaque Grand Prix.
17:24Et a priori, Ralph Schumacher aurait déjà signé chez Toyota pour la saison prochaine.
17:29Alors ça, bien sûr, ça reste une info à confirmer, à vérifier.
17:32Pas de démenti officiel, pas non plus d'affirmation.
17:34Donc pour l'instant, ça reste dans l'air du temps.
17:37Voilà, on remonte encore un petit peu plus loin.
17:3925e des qualifications.
17:40C'est la première des deux Ferrari que l'on retrouvera.
17:43Celle du Brésilien Rubens Barrichello, lui qui avait pris la 3e place ici.
17:48Et je vous propose de voir quelque chose qui permet au Ferrari
17:50d'être extrêmement efficace sur la piste.
17:52C'est toute la partie avant de la voiture, grâce à un montage en 3D.
17:57Contrairement à la rumeur, chez Ferrari, on fait aussi des économies.
18:07On travaille sur la réduction des coûts.
18:10Voici comment construire avec un aileron moyen, un aileron plein appui.
18:14Voici comment passer de 2 à 3 profils avec cet aileron gigogne.
18:18Mais le secret, il se tient sur le bord de fuite du 3e profil,
18:22découpé en dentelles.
18:24Et avec cette dentelle, vous dirigez le fût d'air où vous voulez.
18:28Léonard, pour vous, est-ce que prendre un bon départ ici à Barcelone,
18:35c'est la chose la plus importante ?
18:37Oui, bien sûr, parce qu'ici on ne peut pas jouer trop sur les stratégies.
18:40Ce serait important d'avoir un bon départ.
18:43La position après la qualif, c'est très important.
18:45Donc, 4e place, c'est une bonne place pour démarrer.
18:50On verra au 1er virage.
18:52Merci beaucoup, Yarno.
18:53Yarno qui a un petit problème de voix aujourd'hui,
18:56mais ça va bien se passer.
18:57C'était Yarno Trulli qui se trouvera en 4e position sur cette ligne de départ.
19:04C'est la première des deux Renault.
19:07Et on compte beaucoup, bien sûr, sur Yarno Trulli,
19:09comme sur Fernando Alonso.
19:10On va aller un petit peu plus loin
19:12avec une performance historique pour un Japonais.
19:16Il s'agit de Takuma Sato
19:18qui a réussi le 3e chrono de la séance de qualification hier.
19:23Et il y a bien sûr le talent du pilote.
19:25Il y a qu'un jour, c'était Jenson Button qui avait brillé.
19:28Cette fois-ci, c'est Takuma Sato.
19:30Mais il y a également la qualité de la voiture.
19:33La Baronda n'a jamais été aussi performante que cette année.
19:37Regardez la description de cette voiture avec Jean-Louis Moncet.
19:39C'est le nouveau chouchou du paddock, le châssis Baronda,
19:48réputé pour son approche aéros très astucieuse.
19:52A commencer par ce mini aileron,
19:54à la largeur autorisée de 60 cm,
19:57et qui offre un petit point d'appui bien utile
19:59et peu coûteux entraîné.
20:05Interprétation optimale du règlement de ce côté-là aussi,
20:08avec un autre aileron supplémentaire,
20:11à la largeur maximale d'un mètre,
20:13dans la zone au-dessus de l'axe des roues arrières.
20:19Mais le vrai secret, il est là,
20:21dans ces deux dérives supplémentaires plantées dans l'aileron.
20:24Elles canalisent le flux d'air
20:25et elles continuent de le canaliser de la même façon
20:28lorsque la voiture est en virage.
20:31C'est bien vu, tellement bien vu,
20:32que la FIA a demandé à Barre de réduire les deux dérives.
20:38Les ingénieurs de l'écurie Baronda
20:40qui sont en train de travailler à quelques minutes seulement du départ.
20:42Takuma Sato qui a déjà réussi une cinquième place cette année
20:45en Formule 1 aimerait peut-être faire mieux.
20:48Et un petit rectificatif,
20:50Jean-Louis Moncet,
20:50tout simplement parce que les Formule 1 évoluent,
20:52évoluent d'un jour sur l'autre
20:54avec les conditions météo.
20:55Et aujourd'hui, il y a du vent.
20:56Je vais vous le montrer tout de suite.
20:58Ici, normalement, il y avait donc ces deux petites ailettes.
21:01Elles n'y sont plus d'abord parce que ce profil-là a changé
21:04et ensuite parce qu'on se méfie de ces petites ailettes
21:06quand il y a du vent.
21:07Et vous savez que le vent a perturbé tous les essais ici à Barcelone.
21:11Voilà, donc il n'y aura pas d'ailettes.
21:12Merci beaucoup, Jean-Louis Moncet.
21:13Nous, on va continuer à remonter la grille
21:15et vous savez que plus on va vers la pôle position,
21:18plus il y a de monde ici
21:19entre les ingénieurs, les mécaniciens,
21:22les amis des pilotes.
21:23Enfin, c'est une véritable faune comme ça sur la ligne de départ.
21:26Et je vous propose donc de rejoindre la voiture de celui
21:29qui a réussi le deuxième chrono des qualifications hier après-midi.
21:34Il s'agit de Juan Pablo Montoya
21:36à bord de sa Williams BMW.
21:39Un chrono d'1 minute 15 secondes et 639 millièmes.
21:42Et c'est la première fois de la saison
21:43et bien que une Williams BMW se trouve en première ligne.
21:48Juan Pablo Montoya qui a bien réussi ici par le passé
21:52puisqu'il était deux fois deuxième en 2001 et en 2002,
21:55quatrième l'an passé.
21:57Alors, on espère bien entendu,
21:59du côté de chez Montoya,
22:02d'avoir encore peut-être plus de réussite.
22:05Et croyez-moi, il est prêt à en découdre avec Michael Schumacher.
22:08Il l'a dit et vous l'avez entendu tout à l'heure
22:10lors de la conférence de presse.
22:11Il n'a absolument pas apprécié
22:13le geste de Michael Schumacher
22:15sur le premier virage il y a 15 jours à Imola.
22:17Et là, on peut penser qu'il est extraordinairement motivé
22:19et qu'il pourra, le cas échéant,
22:21prendre sa revanche,
22:23peut-être dès le premier virage
22:24ou un petit peu plus tard,
22:25au bénéfice des arrêts au stand.
22:28Juan Pablo Montoya qui est extrêmement concentré
22:30alors que ses techniciens sont en train de régler
22:33les derniers détails de son baquet,
22:35de son volant et de tous l'électronique.
22:39Je vous propose d'aller voir justement
22:42Christophe Malbranck et Jacques Laffitte
22:43qui vont nous donner les dernières informations
22:45concernant le pilote colombien.
22:47Et c'est vrai, Juan Pablo Montoya
22:48qui avait beaucoup de pression évidemment
22:50en arrivant ici.
22:51Vous savez, il est dans une situation
22:52qui n'est pas complètement simple
22:53puisque s'il a signé un contrat
22:55la saison prochaine pour McLaren,
22:56c'est vrai que pour l'instant
22:57les curies McLaren,
22:58on ne les a pas vus dans Formula 1.
22:59Il y a bien une bonne raison pour cela,
23:01c'est qu'ils sont mal placés,
23:02des difficultés,
23:03même s'il y a quelques progrès
23:04depuis le début de la saison.
23:06Et c'est vrai que du côté du colombien,
23:08on a envie de bien faire,
23:09on a envie de se battre,
23:10mais c'est vrai que j'ai envie de dire, Jacques,
23:11il va falloir passer le premier virage
23:12parce qu'entre Michael Schumacher
23:14et Juan Pablo Montoya,
23:15le torchon brûle.
23:16Oui, je crois que c'est l'affiche
23:17de ce week-end.
23:17Effectivement,
23:18on a une première ligne incroyable.
23:22On sait que ce sont deux rivaux
23:23et sur la piste et dans la vie aussi.
23:25Ils se parlent à travers
23:26des conférences de presse.
23:27Là, ils vont s'affronter vraiment,
23:28c'est la première fois côte à côte.
23:30Ça va être certainement très impressionnant.
23:31Et puis sur la grille,
23:32il y a en embuscade les Renaults.
23:35Il y a aussi Rubens Barrequello
23:38et tout ça,
23:38ça fait un très beau monde.
23:40Et il y a du beau monde,
23:41évidemment,
23:41sur cette grille de départ aussi
23:43parce qu'outre le roi d'Espagne,
23:44évidemment,
23:45Juan Carlos
23:45qui est venu encourager
23:46l'enfant du pays.
23:47Il y a,
23:48on les a aperçus,
23:49Michael Douglas,
23:50il y a également Ronaldo
23:51qui devait venir.
23:52Mais a priori,
23:52Ronaldo ne sera peut-être pas
23:54complètement sur cette grille
23:55parce qu'il est un peu puni.
23:56Hier, ils ont perdu.
23:57Ici, on a Michael Douglas
23:58avec Catherine Jettel-Jones.
24:00Ils étaient en train
24:00de déambuler dans les paddocks.
24:02Et donc, évidemment,
24:03beaucoup de people ici
24:04pour assister à ce...
24:07Il y avait Sévi Balestero,
24:08ça c'est.
24:08Ah, voilà.
24:09Beaucoup de monde,
24:10en tout cas,
24:10pour assister à ce grand prix.
24:11120 000 personnes, Denis.
24:12Oui, Christophe,
24:13je vous interromps
24:14car Michael Schumacher
24:15vient de faire son entrée
24:16sur la grille.
24:18Il va monter d'ici quelques instants
24:19dans sa voiture,
24:21très concentrée.
24:22Le visage fermé,
24:24Michael Schumacher
24:25qui a réussi des performances
24:27tout à fait incroyables
24:28sur cette piste
24:29puisqu'il a quand même réussi
24:32à gagner ici
24:32cinq fois depuis 1995
24:34et qu'il est invaincu
24:35depuis 2001.
24:37Et tenez-vous bien,
24:38treize courses disputées
24:40ici en Espagne
24:41et à treize reprises
24:42depuis le début de sa carrière.
24:43Michael Schumacher
24:44est rentré dans les points.
24:45Ce sont des statistiques
24:46qui doivent lui donner
24:47une confiance énorme,
24:49d'autant qu'il reste
24:50sur quatre victoires consécutives.
24:52Il a tout gagné
24:53depuis le début
24:54de cette saison,
24:55même lorsqu'il n'était pas
24:56en pole position
24:57comme c'était le cas
24:58à Imola il y a quinze jours.
24:59Eh bien,
25:00au bénéfice des arrêts au stand,
25:01il est passé devant Button
25:02et il a réussi ensuite
25:03à faire la course en tête
25:04de bout d'en bout
25:05pour l'emporter.
25:07Il essaiera de réaliser
25:08la passe de cinq.
25:09Peut-être même,
25:10qui sait,
25:10un grand chelem par la suite.
25:12Jean Todd,
25:13interrogé par Noël Carle
25:14un petit peu plus tôt
25:15dans F1 à la une,
25:16il croyait,
25:18il rêvait à ce grand chelem,
25:19en tout cas pour Ferrari,
25:20peut-être avec Michael
25:21et avec Rubens Barichello.
25:22Ce qui est sûr,
25:23c'est qu'en ce moment,
25:24il y a énormément de différences
25:26entre le pilote brésilien
25:28et le pilote allemand.
25:29Jamais,
25:30Barichello n'a réussi
25:31à se hisser au niveau
25:32de son coéquipier allemand
25:34lors des qualifications
25:35et bien sûr,
25:36lors des courses.
25:37Les dernières infos
25:38concernant Michael Schumacher,
25:40la superstar de la Formule 1.
25:42Avec vous,
25:43Christophe et Jacques.
25:44Oui, Denis,
25:44c'est vrai qu'on peut rajouter
25:45à tout ce que vous venez de dire
25:46une petite chose,
25:47Michael Schumacher
25:48peut égaler un autre record.
25:49Vous savez que c'est
25:50l'homme des records.
25:50Il a déjà pratiquement tout.
25:51Il lui manque à peu près
25:52celui des pole position
25:53et puis quelques autres
25:54vraiment des records de puristes.
25:56Mais en tout cas,
25:56il peut en remporter un nouveau
25:58dès ce week-end,
25:59à savoir les 5 victoires
26:01sur les 5 premiers
26:02Grands Prix de la saison.
26:04Nagel Mansell avait fait
26:05ce record en 92.
26:07A votre avis, Jacques,
26:08est-ce que c'est dans le domaine
26:09de l'envisageable ?
26:10Écoutez,
26:11vu la position de Michael Schumacher
26:12sur la grille,
26:13je pense qu'il est tout à fait capable
26:15si le premier tour,
26:16évidemment,
26:16se passe très correctement
26:17entre Montoya et lui.
26:19Mais en tout cas,
26:19c'est certain.
26:20Il est parti pour.
26:21Et vous savez que c'est un homme
26:22qui aime ça.
26:22Et ça doit être son ambition.
26:24En tout cas, là,
26:24je l'ai vu incroyablement relax.
26:26Pas de problème.
26:27Il dit bonjour à tout le monde.
26:28C'est rare pour Michael Schumacher.
26:29C'est assez rare.
26:30On fait évidemment
26:31toujours très très attention
26:32à la chaleur
26:33du côté de Ferrari
26:34et du côté de l'ensemble
26:34des monoplastes.
26:35Vous savez,
26:36il y a la réglementation
26:36du moteur uni.
26:38Eh bien,
26:38ces radiateurs
26:39servent tout simplement
26:40à alimenter en air frais
26:42le moteur
26:43pour éviter que les températures
26:44soient trop élevées
26:44avant le départ.
26:45Bien sûr,
26:45ce sont des petits ventilateurs.
26:46Et vous savez que
26:47quand la voiture démarre
26:48et qu'elle s'arrête,
26:49on vous l'a dit souvent,
26:49elle prend beaucoup de température.
26:51Alors là,
26:51un peu moins
26:51parce qu'on n'a fait qu'un tour.
26:52Mais enfin,
26:53c'est très important
26:54de les refroidir
26:55parce que le départ aussi
26:56va être influencé
26:57par la température.
26:58Dernier préparatif pour Montoya.
26:59Vous n'avez vu aucun regard
27:01entre les deux hommes.
27:02Le torchon brûle,
27:03on vous l'a dit depuis Imola.
27:04C'est vrai qu'il y avait
27:04beaucoup de tension
27:05entre ces deux grands pilotes
27:07de la Formule 1.
27:07Et c'est vrai que
27:08Bernier Clestone demandait du spectacle.
27:10Ces deux-là
27:10vont lui en donner.
27:11C'est certain.
27:13Espérons que ce sera
27:13un beau spectacle
27:14et très sportif.
27:15Et puis juste derrière,
27:16attention parce que
27:16ça va être également difficile
27:17pour Takuma Sato.
27:18C'est l'homme
27:19qui a tourné
27:20le plus vite
27:21ici ce week-end.
27:22Il a fait un tour
27:23en 1.14
27:23et quelques dixièmes.
27:25C'est lui également
27:25le record man
27:27de ce circuit
27:27pendant l'hiver.
27:28Et bien du coup,
27:29les barondas
27:29sont véritablement
27:30les voitures à surveillance
27:31début de saison.
27:31Et puis évidemment,
27:32avec Trulli sur la deuxième ligne
27:34et le fabuleux système
27:35de départ des Renault,
27:37on peut imaginer
27:38que le premier virage
27:39sera évidemment
27:40extrêmement intéressant
27:42à suivre.
27:42La grille.
27:43Petit rappel,
27:43Michael Schumacher
27:44donc 59e
27:45pole position
27:46du sextuple
27:46au champion du monde.
27:47Il est aux côtés
27:47de Montoya.
27:48Suive Sato Trulli,
27:50Barrichello Schumacher
27:51ce sera sur la troisième ligne.
27:53Quatrième ligne,
27:54Olivier Panis,
27:54Fernando Alonso
27:55suivent ensuite Weber,
27:56Coulthard.
27:57Et puis un petit peu plus loin,
27:58nous aurons Damata
27:58et Fizikella.
28:00Et puis bien sûr,
28:01la déception,
28:01il faut quand même le dire,
28:02elle vient de David Coulthard
28:03et de Kimi Raikkonen.
28:03Ils avaient apporté
28:04quelques évolutions techniques
28:05sur leur voiture.
28:07Mais malheureusement,
28:08ça n'a pas vraiment fonctionné
28:09dans la séance
28:10de qualification, Denis.
28:11Merci Christophe.
28:13En tout cas,
28:13c'est vrai qu'on s'attend
28:14à une formidable lutte
28:16avec deux des favoris,
28:18Michael Schumacher,
28:19vous le disiez,
28:20et Juan Pablo Montoya.
28:22Juan Pablo Montoya
28:22qui a le visage fermé
28:24des garçons décidés.
28:26En conférence de presse,
28:27il ne fait absolument
28:28aucun complexe d'infériorité
28:30par rapport à Michael Schumacher.
28:31Il n'hésite pas
28:32à l'invectiver,
28:33il n'hésite pas
28:34à lui couper la parole.
28:35Tout ça peut-être aussi
28:36pour un petit peu l'impressionner,
28:38pour le faire trembler
28:39sur son piédestal.
28:40On va voir un petit peu
28:41comment tout ça va se passer.
28:44Mais je crois que le passage
28:46du premier virage
28:47va être extrêmement instructif
28:48entre Michael Schumacher
28:50et Juan Pablo Montoya.
28:52Mais attention,
28:53Trouli, qui est juste derrière,
28:54possède l'un des départs
28:55les plus rapides du circuit.
28:58Alors que nous apercevons
28:59le roi d'Espagne
29:00qui fait le déplacement,
29:01qui est un passionné de sport,
29:03mais également de Formule 1.
29:05Il est en compagnie
29:06de Bernie Eccleston.
29:08Il était dans les paddocks
29:09que tout à l'heure.
29:09Et à n'en pas douter,
29:11il supportera,
29:12comme tous les Espagnols,
29:14Fernando Alonso.
29:17Alors qu'il y a énormément,
29:20énormément de monde
29:21du côté de Michael Schumacher,
29:22tout simplement,
29:23puisque le roi Juan Carlos
29:25est en train de parler,
29:26peut-être même de féliciter
29:28Jean Toth.
29:30Jean Toth,
29:31qui est avec le roi.
29:33Le roi qui devrait,
29:34dans quelques instants,
29:35lui aussi,
29:35serrer la main,
29:36peut-être,
29:36de Michael Schumacher.
29:38En tout cas,
29:38on se retrouve d'ici
29:40quelques instants
29:41pour le départ,
29:43tant attendu,
29:44de cette cinquième manche
29:45du championnat du monde.
29:46Le Grand Prix d'Espagne,
29:47ici à Barcelone,
29:48sous le soleil.
29:49Des conditions idéales
29:50pour une lutte au sommet,
29:51avec en première ligne,
29:52je vous le rappelle,
29:53Schumacher et Montoya.

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