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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
00:06Et en compagnie de nos 4 débatteurs que je vais vous présenter et saluer dans un instant,
00:11on va revenir jusqu'à midi et avec vous et vos commentaires sur les réseaux sociaux et au 0826 300 300, vous le savez.
00:19Sur les sujets du jour, alors pas de Koh Lanta ce soir sur TF1 puisque c'est le grand show d'Emmanuel Macron.
00:24On nous annonce quelques deux heures d'émission, c'est le retour sur le devant de la scène politique du chef de l'État.
00:31Il sera interrogé par des personnalités, des youtubeurs, des gens de la CGT, il y a plusieurs personnalités qui ont été castées.
00:42Le maire de Béziers, Robert Ménard, tout un tas d'intervenants.
00:47Que va nous dire le chef de l'État ce soir ? Y aura-t-il une annonce de référendum ?
00:51Oui, mais sur quelles questions ? Est-ce que ce sera un choix multiple ?
00:55Vos commentaires et vos avis aussi.
00:58Comment interdire ? On en parlait tout à l'heure dans l'émission Média.
01:00Comment interdire les réseaux sociaux au moins de 15 ans alors que débutent aujourd'hui ces fameux 10 jours sans écran,
01:06ces expérimentations, on va dire ces aventures qui sont proposées aux élèves dans les écoles ?
01:1210 jours sans écran, une expérimentation qui est lancée un peu partout en France.
01:15Et puis les SUV, est-ce que ce sont eux qui sont les grands responsables de la pollution dans les grands centres-villes ?
01:21Puisqu'après Paris, c'est la ville de Bordeaux qui, à partir d'aujourd'hui, a décidé de surfacturer le stationnement pour les SUV.
01:29Voilà quelques-uns des sujets avec vous quatre que je salue.
01:33Brice Socol, bonjour Brice.
01:36Politologue, essayiste, co-auteur avec Frédéric Dhabi de Parlons-nous tous la même langue aux éditions de l'Aube.
01:41Rémi Branco, bonjour Rémi.
01:43Bonjour.
01:44Vice-président du département du Lot et auteur de Loin des villes, loin du cœur.
01:47Là aussi, c'est aux éditions de l'Aube.
01:49Alexandra Spinner, bonjour Alexandra.
01:50Bonjour.
01:51Enseignante et déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
01:56Et Samuel Laffont, bonjour Samuel.
01:58Bonjour à tous.
01:58Porte-parole de Reconquête.
02:00Voilà le menu de cette matinée.
02:04D'abord, vos coups de cœur et vos coups de gueule.
02:06On va commencer avec vous, Brice.
02:08Un coup de cœur pour les villes.
02:10On oppose souvent les villes et les campagnes.
02:13Absolument.
02:14Dans ce pays, je trouve qu'il y a parfois des complémentarités.
02:16Je voudrais en souligner quelques-unes.
02:18Quelques initiatives menées par des maires de droite, des maires de gauche.
02:22Voilà, c'est vraiment transversal.
02:25Le maire de Gennevilliers, ça m'a marqué dans les Hauts-de-Seine,
02:29a décidé de racheter une ferme à quelques kilomètres de Paris.
02:33Donc, la collectivité a décidé de faire ça pour pouvoir notamment nourrir, si je puis dire, leurs jeunes élèves dans les comptines.
02:45Et je trouve que le fait qu'une collectivité rachète à la safaire une ferme qui était en difficulté pour pouvoir alimenter en partie ces cantines,
02:54je trouve ça assez intéressant.
02:56On a un deuxième exemple, je crois que c'est près de chez vous, à Toulouse,
02:59où la métropole de Toulouse a passé ce qu'on appelle un contrat de réciprocité,
03:04les gens ne savent peut-être pas ce que c'est,
03:06avec le pays de Gascogne et le Gers.
03:10Pareil, la métropole de Toulouse met ses équipes à la disposition du département
03:17pour réaliser des zones de couvoiturage, ses équipes techniques, par exemple.
03:24Et en contrepartie, ils achètent aux agriculteurs de Gascogne et du Gers
03:29des produits bio pour les comptines de la métropole.
03:32Donc, je trouve que ces initiatives sont intéressantes.
03:34On a aussi le maire de Limoges qui a une autre initiative.
03:37Lui, il parle de ville nourricière, c'est-à-dire qu'il fait des jardins paysagers,
03:42qu'il met à la disposition des habitants,
03:45les habitants cultivent ces jardins-là.
03:47Et autre exemple, cette eau, l'eau qui va permettre à cette agriculture
03:52de pouvoir prospérer en milieu urbain, vient de l'aquarium municipal.
03:56Donc voilà, ce sont des petites initiatives que je voudrais souligner.
03:59Et voilà, il faut parfois arrêter d'opposer ville et campagne.
04:03Il y a parfois aussi des complémentarités intelligentes à trouver
04:06entre les deux zones.
04:08Rémi, prends quoi ?
04:08Oui, deux remarques.
04:10Deux remarques, parce que c'est un sujet qui me tient à cœur.
04:13Sur le maire de Limoges, il est mis un examen pour harcèlement moral et sexuel.
04:16Je ne suis pas sûr qu'il faille donner un exemple aujourd'hui, lui.
04:18Je parlais d'un autre sujet.
04:21Mais par rapport au sujet, effectivement,
04:23en fait, la question qui est centrale, c'est la question du foncier agricole
04:26et de l'accès au foncier.
04:28Parce qu'aujourd'hui, vous le savez, il est de plus en plus cher
04:29et inaccessible pour les agriculteurs.
04:30Déjà qu'on en manque, c'est un peu comme les médecins,
04:33quand ils souhaitent s'installer, souvent, c'est des terres inaccessibles pour eux
04:36parce que, vous savez, les logiques de la PAC ont poussé à l'agrandissement
04:39des exploitations.
04:41Et donc, vous avez maintenant des exploitations tellement grandes
04:42qu'elles sont impossibles à racheter pour des jeunes agriculteurs.
04:45Et la difficulté qu'on a, c'est que, pourtant,
04:48on a des agriculteurs qui sont motivés pour le faire.
04:50Nous, ce qu'on a fait dans le département du Lot, par exemple,
04:52on commence nous-mêmes à racheter, donc auprès de la SAFER,
04:55des parcelles qui sont très bonnes, mais qui sont inrachetables,
04:59inaccessibles pour les agriculteurs, pour ensuite les louer à des agriculteurs
05:02qui, notamment des collectifs de jeunes agriculteurs,
05:05qui ensuite peuvent développer leur activité.
05:06Ce n'est pas obligé qu'il y ait un lien, forcément,
05:09avec les cantines de nos collèges.
05:10Ça peut, c'est encore mieux.
05:11Mais déjà, le fait de permettre à des agriculteurs de pouvoir travailler,
05:14de pouvoir s'installer à leur façon, en louant de façon raisonnable des terres
05:18et pouvoir y avoir leur activité, c'est déjà une très bonne chose.
05:21Donc, moi, je crois que dans l'agriculture, comme dans d'autres domaines,
05:24il y a une affaire de démarchandisation de ces activités.
05:27C'est ce que prône, d'ailleurs, Boris Vallaud dans le congrès du PS.
05:29Je pense qu'il y a un moment, il faut sortir certains biens du marché.
05:32C'est le cas de l'eau, c'est le cas notamment d'une partie du foncier agricole
05:35et de d'autres activités humaines, les EHPAD, les crèches,
05:39y compris même les services funéraires,
05:42qui sont parfois, hélas, hors de portée de beaucoup de gens.
05:44Donc, c'est cette logique.
05:46Ça ne veut pas dire nationaliser,
05:47mais ça veut dire que la puissance publique doit reprendre le pouvoir
05:50sur le cours des choses pour permettre, notamment, de nous nourrir demain.
05:52Alors, juste, merci Brice pour ce focus, finalement,
05:56sur ces initiatives qui fonctionnent.
05:58Tout n'est pas perdu, j'avais envie de vous dire.
06:00Juste une toute dernière info que je partage avec vous.
06:03Donc, Gérard Depardieu a été condamné.
06:05C'est la dernière formation qui vient de nous parvenir.
06:07Il a été condamné, déclaré coupable d'agression sexuelle
06:11et condamné à 18 mois de prison avec sursis.
06:13C'est donc la décision qui vient de nous parvenir, une condamnation.
06:18Voilà, qu'est-ce que ça vous inspire ?
06:20On commande rarement une décision de justice,
06:22mais sur le cas de Depardieu,
06:25bon, voilà, ça fait partie.
06:27Il a l'occasion de faire appel, sans doute.
06:29On va suivre ça dans un instant, évidemment.
06:32Alors, il nous reste une quarantaine de secondes.
06:34Je pense que, puisqu'on parlait des territoires,
06:36et on va passer au coup de duel de Samuel dans un instant,
06:38puisque vous vous intéressez à la situation des ZFE.
06:41Toujours.
06:42C'est en discussion, est-ce qu'elles vont être sauvées,
06:45ces ZFE par le gouvernement ?
06:47On sait qu'aujourd'hui, la question est en suspens.
06:49On va s'arrêter un court instant.
06:51On va faire l'info, on va faire les courses,
06:52et on va se retrouver juste après avec vous quatre,
06:55Rémi Branco, Brice Socol,
06:57Alexandre Aspinard et Samuel Laffont.
06:59A tout de suite.
07:00Sud Radio, votre avis fait la différence.
07:03Le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
07:07Et on est ensemble jusqu'à midi avec nos quatre débatteurs.
07:10Brice Socol, politologue essayiste,
07:11co-auteur avec Frédéric Dhabi de Parlons-nous la même langue,
07:14aux éditions de l'Aube.
07:15Rémi Branco, vice-président du département du Lot,
07:19auteur de Loin des villes, loin du cœur,
07:21aux éditions de l'Aube également.
07:22Alexandre Aspinard, enseignante et déléguée spéciale
07:25en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
07:28Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête.
07:31On en était au tour de table de vos coups de cœur et de vos coups de gueule.
07:34Petite précision que nous n'avons pas eue,
07:36puisqu'elle vient de tomber concernant l'affaire Depardieu
07:38et sa condamnation à 18 mois de prison avec sursis.
07:41Ses avocats viennent d'annoncer, comme on s'y attendait,
07:44qu'ils vont faire appel de cette condamnation.
07:47Voilà dont acte.
07:48Samuel, vos coups de cœur, vos coups de gueule.
07:51On parlait de vie et des campagnes, des mobilités notamment.
07:54Petite inter...
07:57Vous voulez parler des ZFE ?
07:59Oui, parce que le sujet des ZFE est tout sauf fini.
08:02Et tous les Français qui se mobilisent et qui sont opposés aux ZFE
08:05doivent continuer la mobilisation jusqu'au bout, jusqu'à la victoire finale.
08:08La victoire finale, quelle est-elle ?
08:09C'est la suppression des ZFE partout en France.
08:12Et moi j'ai un coup de gueule contre Agnès Pannier-Renacher
08:14qui a raconté n'importe quoi avec un mépris insupportable
08:18en voir les Français en expliquant que de toute manière
08:20les Français les plus modestes, les plus pauvres, n'étaient pas concernés,
08:24que ce n'était pas très important parce qu'ils n'avaient pas de voiture.
08:26Et là elle continue, sur France Info, elle vient nous expliquer que le problème
08:29ce sont les populistes, je la cite, les populistes qui auraient dit n'importe quoi sur le sujet
08:34et qu'on a instrumentalisé le débat et qu'on n'aurait pas bien compris ce qui se passe.
08:38Et que finalement, quand on l'écoute, en plus elle ment à moitié
08:42parce que quand on l'écoute, on entend que les ZFE ne concerneraient finalement que Lyon et Paris
08:47depuis le début.
08:47Non, non, ce n'est pas depuis le début, c'était une quarantaine de métropoles.
08:51C'était fait évidemment sans aucune alternative, on en a déjà parlé sur le plateau de Sud Radio.
08:54Et alors, deux choses l'une, soit Agnès Pannier-Renacher sait qu'il n'y a pas d'alternative
09:00en termes de transport dans les zones où les Français n'auront été interdits de voiture.
09:03Et elle s'en moque, mépris, mais elle l'assume.
09:05D'accord ? Soit elle ne le sait pas et elle est tout à fait inconsciente.
09:09Dans tous les cas, dans un cas comme dans l'autre,
09:12elle figure à merveille la froideur, l'horreur glaciale technocratique.
09:17C'est infernal de l'écouter cette femme.
09:19Et moi, j'appelle tous les Français qui continuent à se mobiliser aujourd'hui.
09:22Il y a une manifestation le 17 mai à Paris.
09:23On a fait une manifestation ce week-end avec Reconquête
09:26parce qu'on est mobilisés depuis le début, depuis 2022,
09:28avec une pétition, avec des mobilisations, avec des autocollants que vous pouvez prendre sur Internet.
09:32Il faut absolument qu'on fasse tomber les ZFE partout en France
09:34parce que ce sont tous les Français qui sont concernés.
09:36Il y a des millions de Français.
09:37Et évidemment, en premier lieu, les Français les plus modestes
09:40qui ne pourront pas aller dans les villes pour se faire soigner,
09:42les artisans qui ne peuvent pas travailler.
09:43C'est juste un délire technocratique.
09:44On peut mettre fin à ce délire.
09:45Il faut le faire tout de suite.
09:46Là, d'ici, ce sera fin mai.
09:48Tout se joue ce mois-ci.
09:49Est-ce que...
09:50Je ne vais pas me faire l'avocat du gouvernement,
09:53mais est-ce que ce n'est pas plutôt un problème de mise en place
09:56d'une politique de protection, quand même, contre la pollution ?
10:01Est-ce qu'on a oublié, finalement, le deuxième étage de la fusée, Alexandra ?
10:04C'est comme toujours.
10:05Moi, je suis très opposée aux ZFE.
10:06C'est comme toujours les fausses bonnes idées, en réalité,
10:11parce qu'on voit bien qu'il n'y a pas d'impact réel
10:14sur ce contre quoi on veut lutter, la pollution, le bruit, etc.
10:19Donc tout ça est grotesque.
10:21C'est une chasse aux pauvres déguisés.
10:24Donc moi, je trouve que c'est tout à fait insupportable.
10:26Pour revenir sur la ministre, ce qui est dingue,
10:29c'est que maintenant, on voudrait nous faire croire
10:32que la réalité des gens, du quotidien, c'est du populisme.
10:36Et je trouve que c'est vraiment...
10:38On est dans l'un des péchés originels du macronisme.
10:41C'est-à-dire le mépris absolu et la déconnexion totale
10:44des corps intermédiaires et des élus locaux.
10:46C'est hallucinant.
10:48Je veux dire, les macronistes, on a l'impression
10:51qu'ils n'habitent pas sur la même planète que nous.
10:54Et ça, je trouve que c'est insupportable.
10:57C'est insupportable que le seul argument qu'on ait
11:00pour s'opposer à ce que disent les gens,
11:05c'est de dire qu'ils sont populistes.
11:06Alors, soit...
11:07C'est toujours...
11:08Il y a des mots magiques comme ça.
11:11Populiste, islamophobe...
11:13Je veux dire, il serait temps que dans ce pays,
11:15on puisse discuter sereinement des sujets
11:18auxquels les Français sont confrontés au quotidien.
11:21parce que sinon, tout ça, on est quand même
11:23pas très loin de la bascule.
11:25Vous parlez d'un aveu d'échec, en fait,
11:29en termes de mise en place aussi de ce dispositif.
11:32Parce que ce que disent les maires
11:34qui ont tenté de le mettre en place,
11:36c'est que...
11:36Non, mais ça ne fonctionne pas.
11:38Ça ne fonctionne pas.
11:39D'abord, il n'y a pas de principe.
11:41Ensuite, on peut parler de la mise en oeuvre,
11:42mais il y a un problème de principe.
11:43Vous parliez à l'instant, Alexandra, de déconnexion.
11:45Mais c'est fondamental.
11:46Alors, on parlait tout à l'heure aussi
11:48de l'opposition entre ville et campagne
11:49qui est parfois un petit peu artificielle.
11:51Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui,
11:53les décideurs politiques au niveau national
11:54vivent dans la métropole, pour l'essentiel.
11:56Et il faut quand même un moment,
11:58à mon avis, quand on fait de la politique...
11:59Beaucoup n'ont pas de voiture, effectivement.
12:01Les décideurs nationaux vivent à Paris.
12:02Et quand on est à Paris,
12:03très concrètement à Paris.
12:05Mais il faut bien avoir conscience
12:06qu'à mon avis,
12:07petite personnelle, je pense,
12:08quand on fait de la politique,
12:09on doit avoir un minimum d'empathie,
12:10on doit penser à tous les citoyens français
12:12et se mettre à leur place
12:13et essayer de comprendre comment ils vivent.
12:15D'accord ?
12:16Comment est-ce qu'ils vivent ?
12:17Tout le monde n'a pas le même mode de vie.
12:18Et donc, on doit faire une politique
12:19par rapport à l'ensemble de ces Français.
12:21Et là, les décisions qui ont été prises,
12:22c'est une surtransposition
12:23de ce qui avait été demandé par Bruxelles,
12:25encore l'Union Européenne,
12:25mais la France n'était pas obligée
12:26de faire ce qu'elle a fait.
12:27Et concrètement, c'est ignorer totalement
12:30que ces décisions auront des conséquences
12:33concrètes et immédiates
12:34sur l'avis de millions de Français.
12:37C'est pour ça qu'il faut supprimer
12:38ces aides-à-faux tout de suite.
12:39Brice et ensuite Rémi ?
12:39Moi, c'est un constat que je partage.
12:41Deux raisons.
12:42La première, c'est qu'on a construit
12:43ce pays autour des métropoles.
12:45Moi, j'en ai assez
12:45que toutes les politiques publiques
12:47soient consacrées exclusivement
12:49à nos métropoles.
12:51Pas que.
12:52Pas que.
12:53Regardez l'industrie.
12:54L'industrie française aujourd'hui.
12:55La majorité de l'industrie en France,
12:56elle est dans les villes
12:57de moins de 30 000 habitants.
12:59Elle n'est pas au cœur de Paris.
13:00Elle n'est pas au cœur de Lyon.
13:02Ce n'est pas vrai.
13:03Donc, penser les politiques publiques
13:04à travers uniquement
13:05le phénomène de la métropolisation,
13:07pour moi, c'est une erreur.
13:09Deuxièmement,
13:10et je rejoins ce que tu as dit,
13:12c'est que je ne sais pas
13:14si les gilets jaunes
13:14et si la réforme des retraites
13:16ont servi de leçon
13:18à certains élus proches du macronisme.
13:22Le sujet, c'est comment on parle
13:23à cette majorité de Français silencieuse.
13:26Et c'est vrai qu'on a eu
13:27les 80 km heure,
13:28on a les ZF,
13:29on a d'autres sujets.
13:30Je pense qu'il y a aussi
13:31une question de méthode.
13:33Je ne suis pas persuadé
13:34que ce gouvernement
13:35ait toujours pris
13:35les bonnes méthodes.
13:37Je reviens sur les ZF.
13:38il y a eu hier
13:40le roc-lors de l'air.
13:42Ça ne nous a pas échappé.
13:44Donc, deux métropoles
13:46où la ZF sera obligatoire,
13:47Paris-Lyon,
13:48le reste,
13:49pour les autres métropoles,
13:50ça restera facultatif
13:51jusqu'en 2026.
13:53Mais, en même temps,
13:54on dit,
13:55les transports publics,
13:55on sont où ?
13:56Les CERM,
13:57on sont où ?
13:58Les CERM,
13:59les services express régionaux
14:00métropolitains,
14:01lancés l'année dernière,
14:02il y a un an et demi,
14:03deux ans,
14:04pour l'instant,
14:04ils sont à l'arrêt,
14:04personne ne peut les financer.
14:05Deuxièmement,
14:07le transport de particuliers.
14:10Vous savez que ce même gouvernement,
14:12cette même ministre
14:13qui prône les ZFE,
14:15a réduit les subventions
14:16à l'achat d'un véhicule électrique.
14:19On est passé de...
14:20Est-ce que ce n'est pas ça
14:21le bas de 4 000 euros ?
14:22Ce n'est pas là
14:22que ça bloque.
14:25Mais bien sûr,
14:25ça bloque là aussi.
14:26On met un premier étage de fusée
14:27et on oublie le deuxième.
14:28C'est-à-dire,
14:28on va faire des ZFE,
14:30on n'aide pas les Français
14:31à changer de véhicule,
14:32on ne met pas les infrastructures
14:34qui permettent
14:35de poser son véhicule
14:36de rentrer dans les villes.
14:37C'est un sujet global.
14:38On ne s'arrête pas
14:39qu'à l'interdiction.
14:40Non,
14:40il faut arrêter.
14:41Moi,
14:42ce qui me gêne,
14:42c'est toujours la stigmatisation.
14:44On va stigmatiser
14:45les gens qui ont des SUV.
14:46On va stigmatiser
14:47les gens qui ont...
14:48C'est de la ségrégation sociale.
14:50Voilà.
14:50Certains parlent d'apartheid social.
14:52Je n'ai pas utilisé ce mot-là,
14:53mais certains politiques
14:54ont parlé d'apartheid social.
14:55Je pense que
14:55cette majorité de Français,
14:57il faut aussi les écouter.
14:59Tout le monde
14:59n'a pas un pouvoir d'achat suffisant
15:01pour s'acheter aujourd'hui
15:02une bagnole électrique.
15:03C'est pareil.
15:04C'est un peu ce que je voulais dire.
15:06Merci, Brice,
15:07de le rappeler.
15:07En fait,
15:07le cœur du problème,
15:08c'est qu'il n'y a pas
15:08d'alternative aujourd'hui.
15:10C'est-à-dire que moi,
15:10je comprends que des citadins
15:11veuillent avoir moins de pollution
15:14dans leur ville.
15:15C'est tout à fait légitime
15:16de vouloir diminuer la pollution.
15:18Simplement,
15:18quand ça se traduit
15:19par demander à d'autres
15:21en dehors des villes
15:21de payer plus cher
15:23pour accéder aux villes,
15:24et accéder aux villes,
15:25ce n'est pas juste pour le bonheur
15:26d'accéder à des équipements culturels,
15:27même si c'est important.
15:28C'est parfois aller chez un médecin,
15:29un spécialiste,
15:30c'est parfois rendre visite
15:31à ses enfants,
15:32à ses parents.
15:33Enfin bref,
15:33on en a besoin d'aller en ville
15:34quand on est souvent à la campagne.
15:36Et en fait,
15:37c'est la façon la plus détestable
15:38de faire passer l'écologie.
15:39C'est-à-dire de dire
15:39en fait,
15:40vous n'avez pas le choix.
15:41Et vous retrouvez sur les ZFE
15:42la même logique
15:43que sur certains sujets agricoles
15:45qui ont poussé
15:46les agriculteurs
15:46à les manifester.
15:47Je ne sais pas
15:47si vous vous souvenez
15:48de toute cette polémique
15:49sur les néonécotinoïdes.
15:51J'ai réussi à le dire.
15:52Sur la betterave.
15:54En fait,
15:54on expliquait
15:55à des producteurs de betterave
15:55voilà,
15:56il faut arrêter demain
15:57l'utilisation des néonécotinoïdes.
15:59Mais quand il n'y a pas d'alternative,
16:00vous faites quoi ?
16:00C'est la ruine.
16:01Donc soit vous dites
16:02on vous accompagne
16:03pour changer vos pratiques
16:04et on a des solutions
16:04via l'INRAE,
16:05via de la recherche agronomique
16:06et on va vous accompagner
16:08pour changer.
16:08Soit vous dites
16:09on n'a pas de solution
16:10et donc on vous indemnise
16:11et on vous accompagne
16:12pour changer de production
16:13mais vous ne pouvez pas dire
16:14mince,
16:15c'est dangereux pour la santé
16:16vous allez arrêter
16:16et vous allez mettre la crée
16:17sous la porte.
16:18De la même façon
16:18vous ne pouvez pas dire
16:19à un habitant de la campagne
16:20ben désolé
16:21on n'a plus d'argent
16:22pour financer les voitures électriques
16:23on n'a pas d'argent
16:24moi j'ai écouté la maire de Paris
16:25alors je l'adore
16:26elle est socialiste
16:27et c'est très bien
16:27mais qui nous explique
16:29que évidemment
16:30qu'il faut faire les ZFE
16:31mais qui imagine
16:32qu'on ne les fasse pas
16:33mais il faut faire des métros
16:35il faut faire des tramways
16:35mais attendez
16:36moi jamais vous allez avoir
16:37un métro
16:37entre Puy-Lévesque
16:38et Toulouse
16:39Et pourquoi pas ?
16:40Mais pourquoi pas ?
16:41Alors moi si on annonce un métro
16:42donc ce que je veux dire
16:43c'est que
16:43Non mais on a bien des TGV
16:44qui feront Paris-Saint-Jean-de-Luz
16:45Saint-Jean-de-Luz
16:45mais on peut très bien dire
16:46pour pouvoir permettre d'aller
16:47à telle échelle
16:48on met en place les ZFE
16:49parce qu'on sait
16:50à telle perspective
16:51on met en place les ZFE
16:52parce qu'on sait
16:52qu'à ce moment-là
16:53on aura des alternatives
16:54que ce soit en voiture et en voiture
16:55une fois qu'on a les alternatives
16:57moi à ce moment-là
16:57on peut réfléchir aux ZFE
16:59je n'ai rien contre ce principe
17:00Alors juste par rapport à ça
17:02puis malheureusement
17:02on va être pris par le temps
17:03mais on va continuer
17:03parce qu'on va rester
17:05sur ces sujets-là
17:05en ce moment
17:06il y a une contre-bataille
17:08qui se met en place
17:08en ce mois de mai
17:09sur le chantier de la 69
17:10ces grandes infrastructures
17:12de déplacement
17:13ces grands chantiers
17:14pour ou contre la LGV ?
17:16Rémi Branco
17:17la LGV entre Paris et Toulouse
17:19ce grand chantier structurant
17:21La LGV je suis pour
17:22parce que la LGV c'est
17:24enfin je veux dire
17:24moi je veux bien être écolo
17:26être contre la LGV
17:26mais je ne comprends pas trop
17:27des fois les écolos sur ça
17:28la LGV c'est l'alternative à l'avion
17:30vous le savez
17:31Toulouse-Paris
17:32c'est peut-être la ligne d'avion
17:34court-courrier
17:35la plus fréquentée d'Europe
17:36pourquoi ?
17:37parce qu'il n'y a pas de train
17:37en moins de 4 heures
17:38donc vous avez des avions
17:39et des avions
17:40et des avions qui sont pleins
17:41entre Toulouse et Paris
17:42si on n'a pas de LGV
17:43c'est la prime au kérosène
17:44et aux avions entre Toulouse et Paris
17:46donc moi en tant qu'écolo
17:47Mais vous par exemple
17:47à Puy-Lévesque
17:48qu'est-ce que ça va changer pour vous ?
17:50En tant qu'écolo
17:50je suis pour le fait
17:51de remplacer
17:52de déplacer le transport
17:53de l'avion
17:54vers le train
17:55ensuite
17:55si je suis habitant de Puy-Lévesque
17:57il se trouve que j'ai la chance
17:58d'être à moins d'une heure
17:59de la gare TGV d'Agin
18:00pour moi c'est un gain formidable
18:01pour pouvoir
18:02aller venir vous rendre visite
18:03à Paris
18:04mais vous avez raison de signifier
18:05qu'on ne peut pas faire la LGV
18:07au détriment des autres lignes
18:08et là
18:08c'est là qu'il faut être
18:09extrêmement attentif
18:10qu'on parlait des ZDFE
18:12qu'on parlait d'agriculture
18:13il faut toujours un équilibre
18:14si l'arrivée de la LGV
18:15se traduit par un manque
18:16d'investissement
18:17sur des lignes d'équilibre
18:18dont la Polt
18:19entre Toulouse et Paris
18:20via le Lot
18:21Limoges etc
18:21ou le Clermont-Paris
18:23là ce sera inacceptable
18:24et inaccepté
18:25par les habitants
18:26par beaucoup de citoyens de France
18:27qui auront l'impression
18:27que d'un côté
18:28il y a les trains des riches
18:29pour les métropoles
18:30qui relient les métropoles entre eux
18:31et d'un autre côté
18:32il y a les trains des pauvres
18:33qui se désagrègent
18:34je rappelle
18:35Toulouse
18:35pardon
18:36Cahors-Paris
18:36on met une heure de plus
18:38pour faire ce trajet
18:39qu'en 1968
18:40comme mes grands-parents le prenaient
18:41à un moment
18:42moi je suis à fond pour la LGV
18:43mais à condition
18:44qu'on développe en parallèle
18:45ces lignes
18:46à la fois du quotidien
18:47et d'équilibre dans les territoires
18:48c'est ce qui est promis par l'Etat
18:53donc là gros gros gros appel au gouvernement
18:55si on ne veut pas
18:56que ça se transforme derrière
18:57en manifestation
18:57en gilet jaune
18:58ou autre
18:59en jacquerie
18:59dans nos territoires
19:00il faut qu'il y ait cet équilibre
19:01Allez on va continuer dans un instant
19:03avec vos coups de coeur
19:03et vos coups de gueule
19:04et Rémi vous aurez la parole
19:05après les propos
19:07vous vouliez réagir
19:08aux propos de Laurent Wauquiez
19:09qui dit qu'il veut limiter le RSA
19:11à deux ans
19:11on va voir ce que vous en pensez
19:13et on se retrouve juste après ça
19:14sur Sud Radio
19:15à tout de suite
19:15Sud Radio
19:17Sud Radio
19:17Parlons Vrai
19:18Parlons Vrai
19:19Sud Radio
19:19Parlons Vrai
19:20Était-vous d'accord ?
19:21Et on est toujours en compagnie
19:23de Samuel Laffont
19:24Alexandre Aspin
19:25Rémi Branco
19:26et Brice Socol
19:27alors on parlait
19:28de ruralité
19:29de déplacement
19:30mais Rémi
19:31vous vouliez revenir
19:31dans votre coup de gueule
19:33sur les derniers propos
19:34de Laurent Wauquiez
19:35qui rappelons-le
19:36est en campagne
19:37pour la présidence des Républicains
19:39vote qui a lieu d'ailleurs
19:40ce week-end
19:40Oui je crois que malheureusement
19:42ces déclarations
19:42ne sont pas étrangères
19:43à sa campagne
19:43pour les Républicains
19:44où il semble en difficulté
19:45quand Laurent Wauquiez
19:47déclare qu'il veut limiter
19:48le RSA à deux ans
19:49en tout cas qu'il y en a marre
19:50du RSA à vie
19:51moi ça me fatigue
19:52et franchement
19:53ça me met en colère
19:53de deux choses l'une
19:55soit Laurent Wauquiez
19:56ne connaît pas la réalité
19:57des gens qui sont au RSA
19:58et c'est très grave
19:59quand on veut être
19:59président de la République
20:00soit il la connaît
20:01et c'est encore plus grave
20:02ça veut dire que c'est juste
20:02du cynisme
20:03dans le feuilleton
20:04Laurent Wauquiez candidat
20:05vous avez l'épisode
20:07les migrants
20:08à Saint-Pierre-et-Miquelon
20:09et maintenant vous allez avoir
20:10les pauvres à Guantanamo
20:12ou à Alcatraz
20:12puisque Trump veut le rouvrir
20:13j'en sais rien
20:14non c'est catastrophique
20:15moi je vais vous prendre
20:16l'exemple du lot
20:16au département
20:18on gère effectivement
20:21un tiers de ces allocataires
20:22qui en 2025 par exemple
20:24vont sortir du RSA
20:25il y a un flux
20:26d'un tiers de personnes
20:27allocataires du RSA
20:27qui rentrent
20:28qui sortent
20:28c'est la logique
20:29on a un emploi
20:29on n'y est plus
20:30on est en fin de droit
20:31etc
20:31vous avez un autre tiers
20:33qui bosse
20:33des travailleurs indépendants
20:35vous avez des agriculteurs
20:36qui n'arrivent pas
20:36à joindre les deux bouts
20:37qui n'arrivent pas
20:38à avoir un niveau décent
20:39et qui ont besoin du RSA
20:40pour avoir un niveau de vie
20:41en tout cas de revenu
20:42qui leur permet à peu près
20:43de survivre
20:44et vous avez un troisième tiers
20:47en gros
20:47qui sont des personnes
20:48franchement
20:48en marge de la société
20:51qui sont souvent
20:52en situation
20:52de grandes difficultés
20:53de grandes détresses
20:54y compris
20:54en termes de santé mentale
20:56en termes de santé
20:56qui sont souvent
20:57au marge aussi
20:58des autres dispositifs
20:59de santé
20:59de handicap
21:00et qui franchement
21:01sont aujourd'hui
21:02inemployables
21:02alors il faut les accompagner
21:03les départements
21:04les services sociaux
21:05font tout ce qu'ils peuvent
21:06pour les accompagner
21:06vers le travail
21:07mais on sait qu'aujourd'hui
21:08c'est des gens
21:08qui ne peuvent pas demain
21:09se mettre au travail
21:10donc la conséquence
21:12de ce que dit Laurent Wauquiez
21:12c'est quoi ?
21:13Pour le tiers
21:14qui change
21:15qui va
21:15qui vient
21:15ça ne changera rien
21:16ça changera la vie
21:17de ceux qui bossent
21:19d'agriculteurs
21:19moi j'attends que Laurent Wauquiez
21:20aille annoncer aux agriculteurs
21:21de sa région
21:23qui ne vont plus toucher
21:24le RSA
21:24qui vont rester dans une situation
21:25d'extrême précarité
21:27je ne suis pas sûr
21:27qu'il aille leur annoncer demain
21:28et deuxièmement
21:29ça va toucher ceux
21:30qui sont déjà
21:30en grande souffrance
21:31et qu'on va mettre
21:32dans le dénuement
21:33le plus total
21:33et je trouve ça
21:34franchement dégueulasse
21:35Et ce que dit précisément
21:37Laurent Wauquiez
21:37Alexandra
21:38pardonnez-moi
21:38c'est que le RSA
21:39doit être une aide temporaire
21:40après un accident de la vie
21:41pas un revenu
21:42d'existence
21:44on rappelle quand même
21:46que le RSA aujourd'hui
21:47est soumis
21:48à une contrepartie
21:49de 15 heures
21:50d'activité
21:52pas d'emploi
21:53mais d'activité
21:53On rappelle que c'est 600 euros
21:55qui veut vivre
21:56avec 600 euros par an ?
21:57Je crois que déjà
21:57ici personne
21:58ne pourrait vivre
21:59avec 600 euros
22:00il faut quand même
22:00le dire très clairement
22:01moi je n'aime pas
22:02cette petite musique
22:03mais ça rejoint
22:04ce qu'on disait tout à l'heure
22:05je déteste cette petite musique
22:07qui voudrait
22:08nous dire
22:09qu'au fond
22:10les pauvres
22:11sont des profiteurs
22:13les pauvres
22:14sont des resquilleurs
22:15c'est insupportable
22:17alors le RSA
22:17moi évidemment
22:18je défends le travail
22:19une aide sociale
22:21doit systématiquement
22:22avoir des contreparties
22:23mais le RSA
22:25c'est quand il ne reste
22:26plus rien
22:27voilà
22:28c'est
22:29et moi je préfère
22:30évidemment l'idée
22:31qu'il faut accompagner
22:33vers l'emploi
22:34qu'il faut demander
22:35des heures de travail
22:36et je ne pense pas
22:38qu'on reste au RSA
22:39par plaisir
22:40voilà
22:41et puis je crois
22:43surtout
22:43que cette campagne
22:44ne devrait pas
22:45être l'occasion
22:46de nourrir un peu
22:49cette opposition
22:50dont tu parlais
22:51tout à l'heure
22:52parce que c'est
22:52la même histoire
22:53au fond
22:54qu'on décline
22:55dans tous les domaines
22:56c'est opposer
22:57les gens
22:58les gens davantage
22:59et ça c'est pas possible
23:00il faut amener
23:01les gens qui sont
23:02au RSA
23:03vers autre chose
23:04mais trop de division
23:05dans notre société
23:06c'est pas possible
23:07pourtant ce discours
23:08ce discours autour de
23:10soi-disant
23:11l'assistana
23:12qui est trop présent
23:13etc.
23:13dans ce pays
23:14que notre modèle social
23:16ne peut plus se permettre
23:17d'avoir des gens
23:17qui profitent
23:18le RSA c'est pas de l'assistana
23:19le RSA c'est quelque chose
23:20qui permet aux gens
23:21qui sont en difficulté
23:23qui sont dans des moments
23:24de rupture de vie
23:25ça peut nous arriver
23:27à tout ça
23:27voilà
23:28familial
23:29des mamans
23:29qui se retrouvent
23:30seules
23:31c'est une dernière main tendue
23:33c'est une dernière main tendue
23:34évidemment que ça doit pas être à vie
23:37rien ne peut dans la société actuelle
23:40être à vie
23:40que ce soit les logements sociaux
23:42que ce soit le RSA
23:43et je crois que les gens
23:44qui sont au RSA
23:44veulent pas rester au RSA à vie
23:46donc évidemment
23:47promouvoir le travail
23:49évidemment promouvoir
23:51les contreparties
23:52mais deux ans
23:53enfin pourquoi deux ans
23:54c'est un loto quoi
23:55pourquoi pas trois
23:55pourquoi pas 18 mois
23:57pourquoi pas
23:57Maurice
23:58oui moi je ne situerai pas le débat
24:01comme l'a fait évidemment
24:02Laurent Wauquiez
24:03sur cet aspect là
24:04et de cette manière là
24:05néanmoins
24:06je tiens à rappeler
24:07quand même
24:07on pourrait avoir une réflexion
24:08sur le coût
24:11et les conséquences du RSA
24:13oui bien sûr
24:13évidemment
24:14la Cour des comptes
24:16a fait un rapport
24:16très intéressant
24:17sur le RSA
24:18je vous donne quelques chiffres
24:20comme ça
24:20oui factuel
24:21factuel
24:21c'est 15 milliards d'euros
24:23par an
24:24aujourd'hui
24:25c'est plus 70%
24:27de dépenses
24:28alors que les recettes
24:29sont de 19,7%
24:32c'est plus 8%
24:34de bénéficiaires
24:34chaque année
24:36depuis 3-4 ans
24:37et c'est
24:38en moyenne
24:39sur 7 ans
24:4240%
24:43des bénéficiaires
24:44sont toujours
24:45au RSA
24:46donc
24:46il n'est pas illégitime
24:48de se poser
24:48des questions
24:49sur la nature
24:51et le rôle
24:53de cette allocation
24:53pour des gens
24:55qui bossent
24:55déjà
24:56c'est la question
24:59recettes dépenses
25:00on voit bien aujourd'hui
25:01les départements
25:02sont en difficulté
25:02avec le RSA
25:03sur le financement
25:06sur le financement
25:07du RSA
25:07il y a un sujet
25:08il y a de plus en plus
25:09de gens qui sont au RSA
25:10ça coûte de plus en plus cher
25:12et 40%
25:13il reste plus de 7 ans
25:14donc
25:15se poser la question
25:16du mode de financement
25:17du RSA
25:17ce n'est pas forcément
25:20le projet de préjudice
25:22au RSA
25:22Juste vous savez pourquoi
25:23il y a de plus en plus
25:24au RSA
25:24Juste vous savez pourquoi
25:25c'est parce qu'on a
25:26réduit
25:28les allocations au chômage
25:29et c'est parce qu'on a réduit
25:30la durée
25:31d'allocations au chômage
25:32donc vous avez
25:32des chômeurs
25:33qui basculent
25:34automatiquement
25:34dans le RSA
25:35c'est juste des histoires
25:36de comptabilité
25:37de l'Etat
25:38pour se faire baisser
25:39la dette de l'Etat
25:40on la transvase
25:41vers le RSA
25:42et donc vers les départements
25:43et ça franchement
25:44ce jeu là
25:45de jonglage financier
25:46et à la fin
25:47qui arrive à dire
25:48ah bah non
25:48il y a plus d'allocataires
25:49du RSA
25:49non c'est juste des chômeurs
25:50qui sont en fin de droit
25:50qui basculent au RSA
25:51ça montre aussi peut-être
25:52que cette société
25:52ne fonctionne pas aussi bien
25:53qu'elle pourrait fonctionner
25:54c'est-à-dire que s'il y a
25:55autant d'allocataires du RSA
25:56et s'il y en a de plus en plus
25:57c'est un ça coûte évidemment
25:59de plus en plus cher
25:59et peut-être il y a un problème
26:01aussi d'offre d'emploi
26:02je voulais qu'on entende
26:03tout le monde
26:03et de formation
26:05ce que je veux dire
26:06c'est un problème global
26:07justement pour enchaîner
26:08sur le fait
26:09que c'est un problème global
26:10moi ce que je vois
26:11c'est qu'on a plein de français
26:12qui se disent
26:13que le travail ne paie plus assez
26:14ils ont l'impression
26:16qu'il y en a d'autres
26:16qui profitent sans travailler
26:18c'est ça qui se dit
26:19voilà
26:19je ne dis pas que c'est juste
26:20mais je dis que c'est ce qui se dit
26:22on a un souci dans ce système
26:23aujourd'hui
26:24l'État gaspille énormément d'argent
26:26vous travaillez
26:27vous voyez bien
26:27sur votre fiche de paix
26:28qu'il y a beaucoup d'argent
26:29qui part à l'État
26:30quand vous avez le droit du chômage
26:32on vous dit qu'en fait
26:33vous ne devriez pas rester longtemps au chômage
26:34alors qu'en fait
26:35c'est vous qui avez cotisé
26:36pour avoir droit au chômage
26:40ensuite entre les gens
26:40y compris parmi les français les plus modestes
26:42vous voyez certains qui disent
26:43ben regardez
26:44moi je gagne peu mais je travaille
26:45et d'autres ne travaillent pas
26:46ils sont avec ça
26:47donc c'est le système
26:48c'est facile à dire
26:49mais pour moi c'est essentiel
26:50on a besoin de réfléchir globalement
26:53sur notre modèle social
26:54et en termes de dépenses de l'État
26:55et d'abord
26:55on doit faire baisser les dépenses de l'État
26:57et l'État doit être exemplaire
26:58pour être efficace
26:59c'est-à-dire
26:59il ne peut pas demander aux français
27:01systématiquement
27:01y compris aux français les plus pauvres
27:03qui paient la TDA
27:03tout le monde paie des impôts et des taxes
27:05leur demander de payer systématiquement
27:07et derrière d'avoir un système
27:08qui est inefficiant
27:09ça c'est le premier point
27:10et sur Wauquiez
27:10moi ce qui me dérange plus
27:12c'est plutôt qu'on est toujours
27:14dans ce système aujourd'hui
27:15où on prépare la prochaine présidentielle
27:16il est normal, logique
27:17que les hommes et les femmes politiques
27:18aient des ambitions
27:19on a une inefficience complète de l'État
27:22qui est incapable de faire
27:24simplement
27:24je rappelle la première mission
27:25vous le disiez
27:26hop
27:26Marcel Gaucher en parle aussi
27:28c'est de la sécurité dans le pays
27:29il est incapable de gérer la sécurité
27:31on a une insécurité qui explose de partout
27:32on parlait du trafic de drogue
27:34d'un narcotrafic
27:34dernière fois il y a deux semaines
27:35sur ce plateau
27:36il est incapable de faire ça
27:37mais il va se mêler de tout
27:38et donc on est là
27:39on va attendre malheureusement
27:41la prochaine présidentielle
27:41pour enfin avoir un résultat
27:43sauf que ça fait des années qu'on attend
27:45et les Français
27:45n'en peuvent plus d'attendre un résultat
27:46une dernière
27:47Alessandra pour terminer
27:48il faut que d'annoncer comme ça
27:49de faire des annonces fracassantes
27:51pourquoi on ne pourrait pas imaginer
27:52qu'il y ait des formations obligatoires
27:54pendant ce temps du RSA
27:55ou bien encore
27:56des heures données
27:58à la collectivité
27:59ça c'est intéressant
28:01que chacun
28:02c'est ce que disent
28:04tous ceux qui accompagnent
28:05les allocataires du RSA
28:06qui sont au contact
28:06on va dire
28:08de ces hommes
28:09et de ces femmes
28:09on ne va pas les appeler
28:10ces gens-là
28:11mais ces hommes et ces femmes
28:11et qui pour beaucoup
28:13aimeraient
28:13il y a un sujet
28:15qui sera
28:15pardon
28:16un des thèmes
28:17de la prochaine campagne présidentielle
28:18c'est le rapport au travail
28:19c'est-à-dire que
28:20entre le travailleur pauvre
28:22et la personne
28:23qui bénéficie
28:23des aides sociales
28:24diverses et variées
28:25ça peut créer de l'injustice
28:27voilà
28:28et ça peut avoir
28:28des conséquences politiques
28:29il faut que le travail
28:30on paye plus
28:31tout simplement
28:31ce qu'on a bien
28:32à la pointée du dos
28:32le problème c'est le fantasme
28:34du maquis des aides
28:35et tant qu'on n'est pas
28:35transparent
28:36tant qu'il n'y a pas
28:37une universalité de l'aide
28:38pourquoi pas un revenu universel
28:39mais quelque chose de clair
28:40avec des fantasmes
28:42qu'on gagne plus des aides
28:43on ne s'en sortira pas
28:44l'ancien RMI
28:46je voudrais simplement
28:47puisqu'on parle des aides
28:48avoir une pensée
28:49pour les salariés
28:50d'ArcelorMittal
28:51qui vont aujourd'hui
28:52venir manifester à Paris
28:53je rappelle qu'ArcelorMittal
28:54a reçu plus de 300 millions
28:55d'euros d'aides publiques
28:56et qu'ils vont annoncer
28:58donc la fermeture
28:59des sites
29:00notamment du côté de Dunkerque
29:01petit message de Brigitte
29:02qui nous écrit
29:03diviser pour mieux réunir
29:04on a compris leur jeu
29:05voilà les commentaires
29:06que vous nous laissez
29:07sur ce sujet
29:08allez on s'arrête
29:09un court instant
29:10on marque une pause
29:11et Alexandra
29:11ça va votre coup de gueule
29:13il y a eu du grabuge
29:15hier au tribunal à Bordeaux
29:16on vous dit
29:16et on vous raconte ça
29:17Sud Radio
29:19Sud Radio
29:20Parlons Vrai
29:20Parlons Vrai
29:21Sud Radio
29:22Parlons Vrai
29:22Bonjour
29:23c'est André Bercoff
29:25tous les jours
29:26de midi à 14h
29:27on explore non seulement
29:28l'actu
29:29mais les coulisses
29:30mais la mécanique
29:31de ce qu'on vous cache
29:32de ce qu'on ne vous dit pas
29:33sur tous les sujets
29:34de société
29:35de politique
29:36c'est dans Bercoff
29:37dans tous ses états
29:38à tout à l'heure
29:38à midi
29:39vous faites beaucoup réagir
29:41et vous continuez
29:42on est en compagnie
29:42de Samuel Laffont
29:43Alexandra Spina
29:44Rémi Branco
29:45et Brice Soco
29:45dans un instant
29:46on va évoquer
29:47ce grand oral
29:49d'Emmanuel Macron
29:49ce soir
29:50sur un possible
29:51annonce de référendum
29:52à choix multiples
29:54avec une seule question
29:55pour dire quoi
29:55est-ce qu'il va vraiment
29:56l'annoncer
29:57on va y venir
29:58dans un instant
29:58mais Alexandra
29:59vous voulez revenir
30:00sur ce qu'on a vu hier
30:02et on est tous ahuris
30:04cette bagarre générale
30:05au tribunal de Bordeaux
30:06oui une première
30:08un des derniers sanctuaires
30:10à l'abri de la violence
30:11vient de tomber
30:12puisque c'est à l'intérieur
30:13d'une salle d'audience
30:14de la cour d'assises
30:15de Bordeaux
30:15qu'a éclaté
30:17une violente bagarre
30:19on y jugeait
30:21une affaire
30:21assez terrible
30:22puisqu'en janvier 2021
30:24une fusillade
30:25avait eu lieu
30:26dans le quartier
30:27des Aubiers
30:28où un jeune homme
30:30de 16 ans
30:31avait été tué
30:33alors qu'il vendait
30:34des pâtisseries
30:34pour se financer
30:35des vacances au ski
30:37alors
30:38c'est assez nouveau
30:40parce qu'on sait
30:41parfois
30:41que dans la salle
30:42on parle de 2016
30:43à ce moment là
30:43absolument
30:44on sait que parfois
30:46dans la salle
30:47des pas perdus
30:47dans les tribunaux
30:48de France
30:49il y a une espèce
30:50de tension
30:51qui monte
30:51à l'approche
30:52du verdict
30:53mais là
30:54c'est donc
30:54le premier jour
30:55d'audience
30:55le premier jour
30:56d'audience
30:57des jeunes
30:59sont venus
31:00s'installer
31:01au premier rang
31:02de la salle
31:04alors que
31:04la présidente
31:05avait demandé
31:06qu'il reste
31:07vide
31:07ils étaient tous
31:08vêtus de noir
31:09donc un petit peu
31:10effrayant
31:12au dire de ceux
31:12qui ont assisté
31:14à la scène
31:15et une bagarre
31:16générale
31:17d'une violence inouïe
31:18a éclaté
31:19au sein même
31:20de la salle
31:21d'audience
31:21pas dans la salle
31:21n'est pas perdue
31:22parce que le tribunal
31:23de Bordeaux
31:23est très grand
31:24la salle
31:25n'est pas perdue
31:25mais c'est ça
31:25le fait nouveau
31:26c'est à dire
31:27qu'on est là
31:27au coeur
31:28de la justice
31:30c'est là vraiment
31:31le palais de justice
31:32là où se rendent
31:34les décisions de justice
31:35en général
31:35on se fait tout petit
31:36oui
31:37enfin oui
31:37ceux qui respectent
31:38la justice
31:38se font tout petit
31:39on est d'accord
31:40et c'est assez terrible
31:42parce qu'on voit bien
31:44que la violence
31:46a gangréné
31:46tous les territoires
31:48de notre république
31:49on n'échappe plus
31:51à la violence
31:51alors on n'a
31:53évidemment pas les images
31:54on en parlait à l'instant
31:55parce qu'il n'y a pas
31:57de caméra
31:57à l'intérieur
31:58de la salle d'audience
31:59mais c'est assez
32:00terrifiant
32:00parce que
32:01vous imaginez
32:02on est premier jour
32:03d'audience
32:04les familles des victimes
32:06les familles du jeune homme
32:08attendent
32:09ce procès
32:10depuis des années
32:12depuis 4 ans je crois
32:13c'est ça 4 ans
32:14et
32:15on assiste à cette scène
32:18complètement surréaliste
32:19voilà
32:20en tous les cas
32:22il y a des institutions
32:23qui sont comme ça
32:24aujourd'hui
32:25ébranlées
32:26par ce genre de situation
32:27le premier rôle de l'état
32:28c'est de
32:29faire régner
32:30la sécurité
32:31sur son territoire national
32:32c'est le premier rôle
32:33qu'on soit de droite
32:33ou de gauche
32:34c'est pour ça
32:35qu'on peut vivre ensemble
32:36tranquillement
32:36sans avoir peur
32:38être embêté
32:39d'être agressé
32:40dans la rue
32:40insulté etc
32:41c'est le premier rôle
32:42de l'état
32:42d'accord
32:43vous avez vu
32:44on en a parlé ici
32:45chez Sud Radio
32:47il y a quelques semaines
32:48des prisons
32:49qui ont été attaquées
32:50on est monté dans le cran
32:51avant il y a des commissariats
32:51qui étaient attaqués
32:52maintenant c'est des prisons
32:53et des agents pénitentiaires
32:54directement chez eux
32:55maintenant au sein même
32:56d'une salle de tribunal
32:57vous avez des personnes
32:59qui ne se sentent
33:00pas inquiétées par la justice
33:01parce que si elles se sentent
33:02inquiétées par la justice
33:03et bien elles n'oseraient pas
33:05faire ce qu'elles font
33:05et pour moi c'est ça
33:06le symbole
33:07dans cette affaire
33:08c'est que la justice
33:09on est souvent
33:10je suis encore avec vous Samuel
33:12mais est-ce que c'est pas
33:12plutôt parce que
33:13ce qui s'est passé
33:13au tribunal de Bordeaux
33:14c'est qu'en fait
33:14les jeunes
33:15puisque ce jeune homme
33:16qui est décédé
33:17c'était une victime collatérale
33:19de bandes rivales
33:20d'une règle
33:21entre deux quartiers
33:23enfin
33:23c'est pas les quartiers
33:24très éloignés
33:25ils sont à deux rues
33:25les jeunes qui sont venus
33:27déclencher la bagarre
33:28sont des jeunes
33:29qui appartiennent
33:30à la même bande
33:30qui sont des jeunes
33:32qui sont accusés
33:33du meurtre du jeune homme
33:34il y a évidemment
33:35des phénomènes de bande
33:35ce que je veux dire
33:36c'est qu'on dit souvent
33:37que la justice
33:39et les peines
33:39permettent de réinsérer
33:40mais il faut punir
33:41et également dissuader
33:43ça on le dit plus
33:44la partie dissuasive
33:45de la peine
33:46elle compte
33:46et elle compte comment
33:47si lorsque vous commettez
33:49un méfait
33:50contravention
33:51délit
33:52ou crime
33:53vous savez que
33:55derrière vous allez avoir
33:56une peine
33:56qui arrive rapidement
33:57qu'elle sera prononcée
33:59à hauteur de votre méfait
34:00c'est à dire par exemple
34:01si vous avez des viols
34:02que les viols ne soient pas
34:03qualifiés en agression sexuelle
34:04et qu'il y a des condamnations
34:05ridicules de deux ans
34:07pour des femmes
34:07pour des criminels
34:08qui ont malheureusement
34:11détruit la vie de femmes
34:12et ça arrive malheureusement
34:13encore trop souvent
34:14donc si la peine est suffisante
34:16si elle est prononcée rapidement
34:17si derrière elle est lisible
34:19on parlait de transparence
34:20tout à l'heure
34:20pour d'autres sujets
34:21c'est à dire que vous comprenez
34:22que derrière
34:23le criminel
34:24ou le délinquant en question
34:25ne pourra pas avoir
34:26plein de remises de peine
34:27incomprensibles
34:27qui diminuent sa peine
34:28ou finalement
34:28qui se retrouvera
34:29avec une peine
34:30qui est dite aménagée
34:31c'est important d'en parler ici
34:32parce qu'on parle
34:33d'aménagement de peine
34:33ou on parle de peine
34:34avec des bracelets
34:34pardonnez-moi
34:35mais quand on condamne
34:36quelqu'un en prison
34:37donc derrière des murs
34:39et quand on condamne
34:40quelqu'un à avoir
34:40un bracelet électronique
34:41ce n'est pas la même peine
34:42on peut discuter du choix
34:43mais ce n'est pas du tout
34:44la même peine
34:45d'être libre de vaquer
34:46à ses activités
34:47à l'extérieur
34:48ou être en prison
34:49bref
34:50tout ça pour dire
34:51que tant que la justice
34:52ne sera pas efficace
34:53c'est une question de moyens
34:54il y a des moyens
34:54qui ont été mis récemment
34:55dans la justice
34:55mais tant que la justice
34:56ne sera pas efficace
34:57parce que c'est le maillon faible
34:58aujourd'hui de la chaîne pédale
34:59le goulot d'étranglement
35:00et bien des gens se permettront
35:02ces agressions
35:02qui se multiplient
35:03malheureusement
35:03sur le territoire national
35:04et qui touchent
35:05de plus en plus de personnes
35:06je suis très sensible
35:07à ce que dit Alexandra
35:09je vais prendre un autre exemple
35:10qui est assez proche
35:11c'est la montée de la violence
35:13et du rapport
35:14qu'ont les gens
35:14aux soignants
35:15il se trouve que j'ai un très bon ami
35:16qui est collaborateur
35:17d'une dentiste
35:18du côté de Douelle
35:19dans le Lot
35:19il a démarré son boulot
35:20il y a quelques semaines
35:21il me dit
35:22tu n'imagines pas
35:23la violence des patients
35:24envers la dentiste
35:25il se trouve que
35:26par ailleurs
35:27elle est roumaine
35:27et qu'elle exerce très bien
35:28elle a un matériel incroyable
35:30etc
35:30il faut imaginer
35:31les relations de certains patients
35:33quand il y a 10 minutes de retard
35:34certains menacent
35:35de défoncer la porte
35:35et il me dit
35:36mais heureusement que je suis là
35:37si je n'étais pas là
35:38ma dentiste
35:39ce serait quoi son choix
35:40elle serait obligée
35:41de lâcher le patient
35:42qu'elle a en ce moment
35:43pour prendre celui
35:45qui menace
35:45de défoncer la porte
35:47et éventuellement davantage
35:48cette relation là
35:49vous avez vu le livre
35:51de Camille Poupono
35:51sur les maires
35:52la montée de la violence
35:53vis-à-vis des maires
35:54la montée de la violence
35:54vis-à-vis des soignants
35:55la violence maintenant
35:56à les tribunaux
35:57il y a des pompiers
35:58absolument
35:58interroger des pompiers
35:59vraiment il faut alerter
36:01sur ça
36:01pas simplement
36:03il y a le volet répressif
36:04bien sûr
36:05contre les maires aussi
36:06contre les maires
36:06évidemment
36:07contre les élus en général
36:07vraiment je suis très inquiet
36:09de ça parce que
36:10si demain
36:10on est inquiet
36:11quand on est soignant
36:12quand on est pompier
36:13quand on est juge
36:14quand on est défenseur
36:15des forces de l'ordre
36:16enseignants
36:17enseignants bien sûr
36:18on prend des arbitres
36:21dans le football
36:21non mais on a un vrai souci
36:22de décivilisation
36:23il faut le dire clairement
36:24c'est-à-dire que
36:25est-ce que c'est une décivilisation
36:26tout simplement
36:26à un moment donné
36:27il y a des abrutis
36:28par les moines
36:28de parler comme ça
36:29qui ont oublié
36:30mais qui sont de plus
36:31en plus nombreux familles
36:32il me semble quand même
36:33que ce qu'on souhaite
36:34c'est pouvoir vivre en paix
36:35avec des opinions différentes
36:36c'est pas le sujet
36:37mais en paix dans un pays
36:39et d'ailleurs
36:39c'est le processus démocratique
36:40qui veut ça
36:41c'est qu'on règle les conflits
36:42via des élections
36:43et avec des personnes
36:44qui nous représentent
36:44on a un système
36:45de gouvernement représentatif
36:46qui discute pour trouver
36:47des solutions
36:47et des consensus
36:48et des compromis
36:48est-ce que c'est pas aussi
36:50une difficulté
36:51qu'on met sur la justice
36:52c'est-à-dire que
36:53la seule solution
36:54c'est éventuellement
36:55de sanctionner etc
36:57mais le délai
36:57est tellement long
36:58que pour faire comprendre
36:59le procès qui s'ouvre
37:00à Bordeaux
37:01l'effet remonte
37:02à plus de 4 ans
37:025 ans
37:03il est vrai que
37:04les moyens
37:05pendant des années
37:05n'ont pas suivi
37:06parce que
37:07d'un côté
37:07il était vu et dit
37:09qu'il y avait
37:09une montée d'insécurité
37:10mais si on regarde
37:11la chaîne pénale
37:12c'est-à-dire l'arrestation
37:14la partie police
37:15la partie justice
37:15et la partie prison
37:17il faut bien comprendre
37:18à quel endroit
37:18il y avait besoin
37:19de moyens
37:19et effectivement
37:20par rapport
37:20à la montée d'insécurité
37:21si temporairement
37:22on doit dépenser
37:23beaucoup d'injustice
37:24il faut le faire
37:24moi ce que je souhaite
37:25c'est qu'on ait moins
37:26d'insécurité demain
37:26qu'il y ait moins de dépenses
37:27parce qu'on aura moins
37:28d'insécurité
37:28mais on a trop d'insécurité
37:29je suis certaine
37:32que si les faits remontaient
37:34à un an
37:35la violence aurait été
37:35la même
37:36franchement
37:37je pense qu'effectivement
37:38il y aurait beaucoup
37:39à dire sur la lenteur
37:40de la justice
37:40je suis pleinement
37:43d'accord avec cela
37:43mais
37:44la singularité
37:46de ce qui vient
37:47de se passer
37:47à Bordeaux
37:48c'est qu'il n'y a plus
37:49aucun
37:50qu'une limite
37:51à ce déchaînement
37:53de violence
37:53et je précise
37:54que des policiers
37:55ont été blessés
37:55c'était pas une petite bagarre
37:57c'était d'une violence
37:58inouïe
37:59ils étaient
38:00avec des gants
38:01crantés
38:02enfin
38:02coqués
38:03voilà pardon
38:04on était vraiment
38:05dans quelque chose
38:06de très violent
38:07est-ce qu'il semble
38:08alors je mets des guillemets
38:10mais il semble
38:11que les auteurs
38:12de ces violences
38:13aient été encouragés
38:14par les familles
38:15des accusés
38:17alors
38:18je vous propose
38:20puisqu'on a
38:21un peu de temps
38:22et après
38:23jusqu'à midi
38:24est-ce que
38:25dans les sujets
38:26qu'on voulait traiter
38:27il y avait
38:27et qu'on parle
38:28de la violence
38:29de la jeunesse
38:30là notamment
38:30puisque c'est ce qui s'est passé
38:31du côté de Bordeaux
38:33la France
38:33qui veut accélérer
38:35désormais
38:35son idée
38:37de mobiliser
38:38les partenaires sociaux
38:39d'ici trois mois
38:39pour un accord européen
38:41contraignant
38:42les réseaux sociaux
38:43et les interdire
38:44au moins de 15 ans
38:45est-ce que c'est
38:47un outil
38:48qui vous semble
38:48aujourd'hui
38:49et est-ce que
38:50Emmanuel Macron
38:50pourrait en parler
38:51ce soir
38:51tiens
38:51ça serait une vraie question
38:52également
38:53et à tiroir
38:54mais est-ce que
38:55par exemple
38:55sur cette difficulté
38:57que l'on a face à une jeunesse
38:58qui perd parfois ses repères
39:00ou qui est de plus en plus violente
39:02ou qui s'interroge sur l'avenir
39:03ou qui est embrigadée
39:05très tôt
39:06est-ce que cette question-là
39:08aujourd'hui
39:08doit faire l'objet
39:10d'un vrai débat
39:10de fond
39:11de nos sociétés
39:12et je parle de l'Europe
39:13parce qu'on va s'intéresser
39:14déjà à nous
39:14on peut débattre de tout
39:15évidemment
39:16tant mieux
39:16faisons-le
39:17en revanche
39:18je trouve que
39:19là les réseaux sociaux
39:20ont bon dos
39:20comme pendant des années
39:21les jeux vidéo
39:22avaient bon dos
39:23on accusait
39:23c'était la faute des jeux vidéo
39:25s'il y avait des adolescents violents
39:26c'était la faute des jeux vidéo
39:27on rappelle toujours la même chose
39:28en regardant Corée
39:29en regardant au Japon
39:30il me semble
39:31Corée
39:31le premier pays
39:32en termes de gaming
39:33dans le monde
39:34avec des compétitions
39:35c'est par exemple
39:36les premières compétitions du monde
39:37il y a très peu d'insécurité
39:38en Corée
39:39au Japon
39:39en parlant même pas
39:40tout le monde sait
39:40qu'il n'y a quasiment
39:41pas d'insécurité
39:41au Japon
39:42donc c'est complètement stupide
39:43d'accuser les jeux vidéo
39:45vous pouvez ne pas aimer
39:46les jeux vidéo
39:47mais c'était complètement stupide
39:48de les accuser de violence
39:49et maintenant
39:49c'est les réseaux sociaux
39:50ce que je veux dire
39:51c'est que
39:51c'est encore une tentative
39:52liberticide
39:53l'Australie l'a fait
39:55alors oui mais
39:56l'Australie peut faire ce qu'elle veut
39:57mais pourquoi l'Etat
39:58je le rappelle
39:59dont la première mission
40:00est quand même d'assurer
40:00la sécurité des citoyens
40:01pour qu'ils puissent vivre
40:02tranquillement en liberté
40:04voudrait aujourd'hui
40:05imposer via la loi
40:06parce que c'est ça
40:07c'est qu'il voudrait imposer
40:07une interdiction
40:09au moins de 15 ans
40:10je veux dire
40:10une responsabilité des parents
40:11une responsabilité éducative
40:12vous allez me dire
40:13oui mais les adolescents
40:14sont libres
40:14ils peuvent quand même
40:15se collecter etc
40:15je ne dis pas
40:16qu'il n'y a pas de sujet
40:17là-dessus
40:17et qu'évidemment
40:18quand vous avez accès
40:18tout de suite à Instagram
40:19à TikTok facilement
40:20vous pouvez détourner
40:21les moyens parentaux
40:22et qu'il y a un sujet de société
40:23mais là on a encore l'Etat
40:24qui veut interdire
40:25interdire interdire
40:25on a un problème
40:27de relation générale
40:28aux écrans
40:29j'étais hier soir
40:30à Châteauroux
40:30dans un débat socialiste
40:32et on débattait
40:33entre les membres
40:34de différents textes
40:35d'orientation
40:35je parlais
40:36puis à un moment donné
40:36je regarde mes deux voisins
40:38alors c'est des copains
40:39Philippe Brun
40:40Laurent Baumel
40:40ils étaient tous les deux
40:41sur le portable
40:41on est dans un débat
40:43c'est pas bien de les dénoncer
40:44devant des militants
40:44et ça peut m'arriver
40:47peut-être de faire pareil
40:48mais je veux dire
40:49cette dépendance aux écrans
40:53le fait de
40:53quand quelqu'un d'autre parle
40:54de devoir absolument
40:55être le nez sur son portable
40:56envoyer un message
40:56de ne plus avoir d'attention
40:58je me mets à la place
40:59des enfants
41:00si on leur interdit
41:01demain les écrans
41:02ils vont voir
41:03dans le même temps
41:03leurs parents les utiliser
41:04vous imaginez
41:05l'exemple que ça donne
41:07donc forcément
41:08ils n'attendront qu'une chose
41:09c'est de pouvoir avoir
41:09le droit de les utiliser
41:10comme des parents
41:11donc l'interdit
41:13va produire une frustration
41:14donc c'est d'abord
41:15les parents
41:15qui doivent donner l'exemple
41:16il y a franchement
41:17un rapport aux écrans
41:18qui doit en termes de prévention
41:20se faire à l'échelon global
41:21viser les enfants
41:22si les parents font l'inverse
41:22ça ne marchera jamais
41:23alors c'est pas tout à fait
41:25ce dont il s'agit là
41:27c'est que les jeunes
41:29les jeunes de moins de 15 ans
41:31n'aient pas accès
41:32à tous les réseaux sociaux
41:33style Snapchat
41:35Samuel tu dois être
41:37plus au courant que moi
41:38sur TikTok
41:38etc
41:39on n'est pas en Chine
41:40pardon mais
41:41j'ai l'impression
41:42d'entrer en Russie
41:43soviétique parfois
41:43c'est juste que
41:45comment gérer
41:46cette interdiction
41:47je veux dire
41:47on sait très bien
41:48que tous les gamins
41:49je crois que déjà
41:51Instagram est interdit
41:52au moins de 18 ans
41:53en théorie
41:54enfin pas Instagram
41:55mais en tout cas Snapchat
41:56bon ben que font les enfants
41:57ils mettent une fausse date
41:59de naissance
41:59ou bien ils le font
42:00sur le portable
42:01de leurs parents
42:01tout ça sont des annonces
42:03qui ne veulent rien dire
42:04moi je suis favorable
42:05au fait qu'il n'y ait pas
42:07de téléphone portable
42:08dans les écoles
42:09ça moi ça fait très longtemps
42:10que je défense là
42:11je pense que
42:12on connaît
42:13le danger
42:15pour les apprentissages
42:17et sur le développement
42:20cognitif
42:21donc ça oui
42:22mais tout ça
42:23c'est encore des annonces
42:24qui ne veulent rien dire
42:25parce que comment
42:26effectivement
42:26on va appliquer
42:28cette interdiction
42:29et on se rappelle
42:30que pendant des années
42:30on a multiplié les écrans
42:31dans les écoles
42:32avec des tablettes
42:33des descriptions de tablettes
42:34et compagnie
42:35partout
42:35c'est pas les mêmes
42:35c'est pas les mêmes choses
42:37mais tout de même
42:37on a une logique maintenant
42:39contre l'écran
42:40alors que l'État
42:41a participé à ça
42:41il y a une différence
42:42effectivement entre
42:43le sujet de l'école publique
42:45le collège
42:45le lycée
42:46et puis dans les familles
42:46parce que c'est quoi
42:47vous parlez du comment
42:48mais c'est ça
42:49mais comment est-ce qu'ils imaginent
42:50pouvoir faire interdire ça
42:50enfin
42:51il faut aussi la vertu
42:53d'exemplariser
42:54est-ce que la question
42:55c'est faut-il interdire
42:57ou faut-il
42:58de manière plus générale
43:00alors contrôler
43:01c'est une chose
43:02mais prévenir
43:03éduquer
43:04faire comprendre
43:05ce qu'on expliquait
43:05dans la première partie
43:06de l'émission
43:07toute cette fabrique
43:09de fake
43:09de comptes
43:12qui sont dangereux
43:13et dans lesquels
43:13tombent addictifs
43:14il y a des jeunes
43:15ils passent 10 heures par jour
43:16à scroller
43:17leur compte Instagram
43:19et TikTok
43:19deux réflexions
43:21la première
43:21c'est paradoxal
43:23d'interdire les écrans
43:24à des adolescents
43:25alors qu'on prône
43:26bien devant votre micro
43:28alors qu'on prône
43:29en France
43:29en Europe
43:30et aux Etats-Unis
43:31et en Asie
43:32le développement de l'IA
43:33alors expliquez-moi
43:34pourquoi on développe
43:35d'un côté
43:35le développement de l'IA
43:36et ses conséquences
43:37sur le comportement humain
43:39et qu'on interdirait
43:40les écrans
43:40à des adolescents
43:41ça c'est une première réflexion
43:42deuxième réflexion
43:44c'est que c'est un problème
43:45ça n'a pas de sens
43:47le sujet
43:48il est sociétal
43:49le sujet
43:49il est
43:50la première des préoccupations
43:51des français aujourd'hui
43:52quand vous faites des sondages
43:53c'est le système éducatif
43:55et c'est de l'éducation
43:57voilà
43:57enfin
43:58ce que vous dites est juste
43:58c'est que
43:59il faut qu'on repense
44:01la manière
44:02dont on éduque
44:03et la manière
44:03dont on enseigne
44:04ça c'est le premier
44:05c'est un vrai sujet
44:06le rapport à l'autre
44:08le rapport à l'autorité
44:09le rapport à la spiritualité
44:11c'est un sujet
44:12qui est beaucoup plus global
44:14que prendre
44:15par le petit doigt
44:16de la lorgnette
44:17l'oeil de la lorgnette
44:20pardon
44:20voilà
44:21un sujet
44:21qui est un sujet
44:22de société
44:22qui est beaucoup plus vaste
44:25que ce qu'on pourrait le penser
44:26voilà
44:26c'est pas en interdisant les écrans
44:27qu'on va changer
44:28le comportement des jeunes
44:29ce n'est pas vrai
44:30rapidement
44:30non
44:30on me fait signe
44:32c'est pas suffisant
44:33voilà
44:33donc
44:34peut-être contrôler aussi
44:35le contenu de tous
44:36c'est ce que nous disent
44:37plusieurs personnes
44:37sur les réseaux sociaux
44:38TikTok
44:39parce que moi j'y ai vu
44:40des horreurs
44:41juste pour vous signaler
44:43que donc
44:43démarre aujourd'hui
44:44les 10 jours sans écran
44:46du 13 au 22 mai
44:47des centaines d'élèves
44:48de crèches
44:49d'écoles
44:49et collèges
44:49et lycées
44:50sont invités
44:50à laisser au placard
44:51les smartphones
44:51tablettes et consoles
44:52mais absolument
44:53toute la journée
44:54donc c'est un vrai défi
44:55et c'est pour sensibiliser
44:56des écrans
44:57des écrans
44:58allez dans un instant
44:59on va revenir
45:00sur le rendez-vous
45:01d'Emmanuel Macron
45:02ce soir avec les français
45:03à tout de suite
45:04Sud Radio
45:05c'est votre opinion
45:06qui compte
45:07je vous félicite
45:07pour vos émissions
45:08c'est toujours un plaisir
45:09je déguste votre émission
45:10Sud Radio
45:12parlons vrai
45:12bricoman.fr
45:13Sud Radio
45:16le 10h midi
45:17mettez-vous d'accord
45:18Christine Bouillaud
45:19allez toujours en compagnie
45:21de Brice Ocol
45:21politologue
45:22Rémi Branco
45:23vice-présidente
45:23du département du Lot
45:24Alexandra Spiner
45:26enseignante déléguée spéciale
45:27en charge du décrochage scolaire
45:28à la région Île-de-France
45:30Samuel Laffont
45:30porte-parole de Reconquête
45:32on en vient donc
45:32à ce rendez-vous
45:34qu'Emmanuel Macron
45:35a ce soir avec les français
45:36c'est ainsi que c'est présenté
45:37par TF1
45:38avec cette grande interview
45:40pour peut-être annoncer
45:44un référendum
45:45ou question simple
45:46ou à choix multiple
45:48le retour aux affaires
45:50alors je vois Alexandra
45:51qui lève les yeux au ciel
45:52Samuel aussi
45:54vous allez être devant
45:55votre télévision
45:56Samuel ce soir
45:57Macron fait son show
45:58on va voir
46:00combien de français suivent
46:01ça ne vous intéresse pas
46:02parce que c'est la question
46:02de savoir s'il va faire
46:03un référendum
46:03ce qui m'intéresse
46:04ce n'est pas de voir
46:05Macron faire son spectacle
46:06c'est ce qu'il va en sortir
46:07et je pense que je pourrais
46:08savoir ce qu'il va en sortir
46:09en quelques lignes
46:10et pas en écoutant
46:11pendant je ne sais pas
46:12combien d'heures
46:12il a prévu d'être en antenne
46:14mais j'ai l'impression
46:15qu'il essaie de se relancer
46:16ce qu'attendent les français
46:17très concrètement
46:17il me semble
46:18j'aimerais faire le porte-voix
46:20des français
46:21peut-être que je le conçois
46:22aujourd'hui
46:22ils veulent des actes
46:24des résultats
46:25ils se sont rendus compte
46:27qu'Emmanuel Macron
46:28les a largement méprisés
46:30après la crise des gilets jaunes
46:31avec le grand débat national
46:33qui était pipoté
46:33du début jusqu'à la fin
46:34tout le monde l'a vu en fait
46:35tout le monde l'a vu
46:36que c'était faux
46:38cette histoire
46:39j'ai l'impression
46:40que les français
46:40ne se sentent pas écoutés
46:42le dernier référendum
46:43puisqu'il est question
46:43de référendum
46:45on rappelle
46:45c'était en 2005
46:47donc il y a 20 ans
46:48que le résultat
46:50qui a suivi
46:51ce n'est pas ce qu'avaient
46:51dit les français
46:52alors qu'à l'origine
46:54quand la constitution
46:55de la 5ème république
46:56a été écrite
46:56le référendum
46:58ça pouvait être
46:58un outil
46:59pour parler directement
47:00au peuple régulièrement
47:01il faut savoir
47:01qu'il y a eu
47:02beaucoup de référendums
47:02au début de la 5ème république
47:04et qu'ensuite
47:05il y a eu beaucoup moins
47:05il y a eu 10 au début
47:06et le reste
47:07sont étalés
47:0810 en tout
47:10donc on peut
47:10juste pour terminer là-dessus
47:11ce qu'il faut bien voir
47:12c'est que le référendum
47:13malheureusement
47:14c'est bien
47:15parce que les français
47:15peuvent s'exprimer
47:16sur plein de sujets
47:16sur l'immigration
47:17sur la sécurité
47:17il faut aussi
47:18qu'on ait des élus
47:19qui agissent au quotidien
47:20que le gouvernement agisse
47:21sur les priorités des français
47:22parce qu'on ne peut pas
47:23tout attendre du référendum
47:25quand le référendum
47:26c'est un outil
47:27qui est choisi
47:28par
47:28c'est possible
47:30par les parlementaires
47:30mais essentiellement
47:31par le président
47:31c'est pas un outil miracle
47:33il faut que systématiquement
47:35nos élus
47:36agissent
47:36sur les priorités des français
47:38donc on parlait tout à l'heure
47:39on parlait du système éducatif
47:40l'insécurité
47:41le pouvoir d'achat
47:42c'est un nouveau
47:45pardon
47:45Rémi je voudrais
47:46parce qu'on n'a pas entendu
47:47il faut qu'Emmanuel Macron
47:48acte le fait
47:49que son second quinquennat
47:50est un quinquennat raté
47:52et qu'il est en cohabitation
47:53pas en cohabitation
47:54avec la gauche
47:55avec la droite
47:55il est en cohabitation
47:56avec le parlement
47:56Emmanuel Macron
47:58quand il s'occupe de l'Ukraine
47:59en ce moment
47:59moi je l'encourage
48:00à continuer
48:01et il doit se placer
48:02à ce niveau là
48:03revenir sur la scène nationale
48:04pour essayer à tout prix
48:06de montrer
48:06qu'il lui reste encore
48:07un peu de pouvoir
48:08dans la politique interne
48:09je trouve ça vain
48:10et franchement
48:10un peu pathétique
48:11qu'il laisse son gouvernement
48:13qu'il laisse le parlement
48:14décider de oui ou non
48:15est-ce qu'on change
48:16de mode de scrutin
48:17est-ce que oui ou non
48:18on légifère sur la fin de vie
48:19est-ce que oui ou non
48:20on fait une réforme
48:21des collectivités territoriales
48:22s'il a envie de le faire
48:23mais que lui
48:24il se concentre
48:24comme tous les présidents
48:26qui ont été en période
48:26de cohabitation
48:27sur l'international
48:28sur la guerre en Ukraine
48:29sur Gaza
48:30et ce qui s'y passe
48:31et qui est autrement
48:32plus dangereux
48:32que les deux trois réformes
48:33qu'il annonceraient
48:34par référendum
48:34alors parce qu'il y a
48:35un contexte
48:36dit un proche international
48:37très tendu
48:38ce que vous disiez Rémi
48:38il y a une nécessité
48:39dit un proche
48:40du chef de l'état
48:40d'être agile
48:41allant au niveau national
48:43pointant la capacité
48:45d'impulsion du président
48:46au-delà de son domaine
48:47réservé de la politique
48:48étrangère
48:48s'il faut rendre la parole
48:49aux français
48:50ils doivent s'exprimer
48:52sur des sujets
48:53qui bloquent notre pays
48:56il faut arrêter
48:57comme quoi par exemple
48:58il y a beaucoup de sujets
49:00l'immigration est un sujet
49:02qui préoccupe les français
49:03pourquoi on ne trancherait pas
49:05ce sujet
49:05par un référendum
49:07mais c'est pas oui ou non
49:07l'immigration
49:08c'est beaucoup plus compliqué
49:09que ça
49:09non mais
49:09on ne peut pas toujours dire
49:11que c'est beaucoup plus
49:11compliqué que ça
49:12la peine de mort
49:13oui c'est oui ou non
49:14mais l'immigration
49:14c'est pas oui ou non
49:15pour ou contre l'immigration
49:16non pas pour ou contre
49:17vous savez qu'on peut voter
49:18sur un texte
49:19on peut voter sur un texte
49:21sur le référendum
49:22on ne peut pas avoir
49:22un texte qui est proposé
49:23et ce que je voulais dire
49:24pour préciser
49:25pour préciser ma pensée
49:30c'est très bien
49:31que les français puissent
49:31s'exprimer via le référendum
49:32malheureusement il y en a eu peu
49:33mais il y en a eu peu récemment
49:35malheureusement on ne peut pas
49:36tout compter
49:37absolument là-dessus
49:38puisque c'est dépendant
49:39du bon vouloir
49:40du pouvoir
49:41et on ne peut pas attendre
49:41que le président fasse ça
49:42il faut juste que nos élus
49:43que l'assemblée
49:45soit plus représentative
49:46on a parlé maintes fois ici
49:47avec une assemblée
49:48qui n'est vraiment pas représentative
49:49il faut qu'on puisse enfin
49:52pouvoir mettre dehors
49:53des parlementaires
49:54si on estime
49:55qu'ils ne font pas le travail
49:56donc avec un mode de scrutin
49:58qui est plus légitime
49:59on connait les sujets
50:00qui préoccupent les français
50:01la sécurité
50:02le pouvoir d'achat
50:03c'est ça
50:04c'est ça qui est important
50:05pour les français
50:06on va les interroger
50:07sur des sujets
50:08qui finalement
50:09ne vont pas les intéresser
50:10alors la question du référendum
50:12n'était pas tranchée
50:12visiblement
50:13ce que disaient les proches
50:14on ne s'est pas tranchée encore
50:15mais en fait
50:16il nous a mis avec la dissolution
50:18dans une situation compliquée
50:19il s'est mis dans une situation compliquée
50:21et la France
50:22il fait le constat aujourd'hui
50:25mais que l'on fait tous
50:26que le parlement est bloqué
50:27donc la représentation parlementaire
50:30est bloquée
50:30le gouvernement est affaibli
50:33et le président
50:35veut de nouveau
50:36essayer
50:37de renouer le lien
50:39avec les français
50:39une des hypothèses
50:41aujourd'hui évoquées
50:42c'est le référendum
50:43mais encore une fois
50:44le référendum
50:45c'est l'article 11
50:46si on est sur un référendum
50:49QCM
50:49ça me semble
50:50peu compatible
50:51avec l'article 11
50:52de la constitution
50:52si ce n'était pas
50:55un référendum
50:55ce serait une grande consultation
50:56mais une consultation
50:58qui engage qui ?
51:00personne
51:00ni le parlement
51:01ni le gouvernement
51:03et qui n'engage pas
51:04la responsabilité
51:04du président de la république
51:05donc
51:06je peux comprendre
51:07qu'il ait besoin
51:08qu'il ait envie de lui
51:09un tuitu personnel
51:10et de retisser le lien
51:11avec les français
51:11mais comment
51:13et sur quelle base
51:14je ne le sais pas
51:15en tout cas
51:16ça engage qui ?
51:17parce qu'en fait
51:18qui pose la question ?
51:19ce sera le président
51:20de la république
51:21qui est aujourd'hui
51:22rejeté par une majorité
51:23de français
51:24c'est que ce sont paru
51:25cette dissolution
51:25donc finalement
51:26à quoi va servir
51:28peut-être ce référendum
51:31cette convention
51:32on ne sait pas très bien
51:33et sur quel thème
51:34est-ce que ce sont des thèmes
51:35qui peuvent paraître
51:37importants
51:38pour une majorité
51:38de français
51:39ou est-ce que ce sont
51:40des thèmes mineurs ?
51:41voilà
51:41et je tiens d'ailleurs
51:42à souligner
51:43lorsque le général de Gaulle
51:45avait engagé son référendum
51:46sur la décentralisation
51:47sur la régionalisation
51:48il avait engagé aussi
51:50sa responsabilité
51:52donc sa démission
51:53derrière
51:53est-ce que ça va être
51:54le cas ce soir ?
51:55je ne sais pas
51:56est-ce que si Emmanuel Macron
51:57fait un référendum
51:58est-ce qu'il va partir ?
52:00je veux dire
52:01ce qui m'embête
52:02c'est que parfois
52:03on a l'impression
52:03que un nombre de politiques
52:05sont déconnectées
52:06les français comprennent
52:07très bien ce qui se passe
52:08dans le pays
52:08ils disent systématiquement
52:10dans les élections
52:11dans les sondages
52:12ce qu'ils attendent
52:12comme un résultat
52:14résultat
52:15ce n'est pas un gros mot
52:15en politique
52:16résultat
52:16vous êtes élu
52:17vous êtes désigné
52:19vous devez avoir
52:20des résultats
52:20pour la France
52:21pour les français
52:22et là on a l'impression
52:22que si on repose la question
52:23encore une fois
52:24c'est bien que les français
52:25puissent s'exprimer directement
52:26via le référendum
52:27mais on sait ce qu'il faut faire
52:29qu'attendez-vous
52:30pour le faire ?
52:31arrêtez d'attendre
52:32allez on arrive au terme
52:34de cette émission
52:34et je vous remercie infiniment
52:35Brice Socol
52:36Rémi Branco
52:37Alexandra Spinner
52:38Samuel Laffont
52:38on n'a pas pu parler des SUV
52:40sans doute qu'on mettra ça
52:41on a parlé un peu de la ZF
52:44tout à l'heure
52:44ça c'est évident
52:45et puis demain aussi
52:46il y a un autre événement
52:47que l'on suivra
52:48et dont on parlera certainement
52:50c'est donc l'audition
52:51du Premier ministre
52:52devant la commission d'enquête
52:53parlementaire
52:53suite à l'affaire Bétarame
52:54donc François Bayrou
52:56qui est attendu dans la journée
52:57demain
52:57pour s'expliquer
52:59sur cette affaire
52:59merci à tous les quatre
53:00très belle journée
53:01André Bercoff
53:03qui reçoit le journaliste
53:05Clément Veil-Renal
53:06dans un instant
53:07bonne journée